ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME  : Les informations sanitaires dans le secteur de la pêche

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LIENS FONDAMENTAUX



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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES



ARCHIVES 2000-2006 - A PARTIR DE 2007 (voir ci-dessous)





celine.fernandez Jeudi 15. Février 2007  22:58

Je débute sur ce forum. Mais j'ai déjà eu l'occasion de voir quelle utilité il pouvait avoir.

Je travaille dans une société d'importation de produits de la mer comme responsable qualité. Nous importons en particulier des céphalopodes de Thaïlande.
Nous rencontrons depuis peu des taux croissants d' dans les contrôles que nous faisons lors de leur réception en France.
Mon problème est que je voudrais pouvoir orienter les fournisseurs thaïlandais afin qu'ils résolvent le problème mais je ne vois pas comment ces bactéries peuvent se retrouver là. Je pensais que ces germes provenaient essentiellement de la terre. Or il n'y en a pas dans les usines, ni de légumes.

Quelqu'un pourrait peut-être m'aider à résoudre ce problème.



Constant Depièreux Vendredi 16. Février 2007  5:39


Ci-joint quelques menus éléments de réponse :

* wwwbibli.vet-nantes.fr/theses/2003/fosse3_148/p2_2_1s1-2.pdf (les dangers pour l'homme lié à la consommation des viandes)
* www.ifremer.fr/docelec/doc/1981/publication-1897.pdf (RECHERCHES PRELIMINAIRES SUR LA CONTAMINATION DES ANCHOIS EN SAUMURE PAR CLOSTRIDIUM PERFRINGENS)

Bertrand CARLIER Vendredi 16. Février 2007 8:55

en recherchant sur le net, suite à une question du moment, je suis tombé sur ceci :

Qualité de l'eau - Recherche et dénombrement des spores de microorganismes anaérobies sulfito-réducteurs(clostridia)
http://www.mtpnet.gov.ma/Normes_DAT/pnm%20ISO_6461-2.pdf

Correspondance
La présente norme reprend intégralement la norme ISO 6461-2/1986.

Donc, un état est en droit de reproduire l'intégralité d'une norme ISO d'une part et la rendre accessible à tous d'autre part .

Des avis ?

amicalement
Bertrand

ps : dans le même ordre d'idée:

http://www.ciesnet.com/pfiles/programmes/foodsafety/GFSI_Guidance_Document_4th_edition.pdf

http://www.ciesnet.com/pfiles/programmes/foodsafety/GFSI_Guidance_Document_4th_PART_1_Annex_1.pdf

http://www.ciesnet.com/pfiles/programmes/foodsafety/GFSI_Guidance_Document_4th_Part_3_Annex_1.pdf

trouvé par cette page :
http://www.ciesnet.com/2-wwedo/2.2-programmes/2.2.foodsafety.gfsi.description.asp

 

Constant Depièreux Vendredi 16. Février 2007  9:09

Bonjour,

En complément à ma réponse précédente, voir :

* http://aem.asm.org/cgi/reprint/37/2/194.pdf Clostridium botulinum in the Gulf of Thailand
* http://aem.asm.org/cgi/reprint/15/4/964.pdf Survey of the U.S.
Atlantic Coast and Estuaries from Key Largo to Staten Island for the Presence of Clostridium botulinum

Richard.bonne Jeudi 15. Février 2007  23:37

Les ASR sont des hôtes normaux et abondants du tube digestif des animaux dont la ration est riche en protéines (chiens par exemple). C'est d'ailleurs l'enrichissement de la ration des herbivores en protéines (agneaux par exemple) qui entraîne les entérotoxémies provoquées par une explosion de la population d'ASR dans le tractus digestif.
Mon expérience personnelle m'a permis de constater que les crustacés (crabes, langoustines) qui sont marins ou d'eau douce (écrevisses) et ont un régime alimentaire protéique (animaux détritivores) sont souvent porteurs d'ASR, que l'on retrouvent dans les soupes de poisson qui contiennent des crabes par exemple.
Je pense donc que ces ASR, qui vous font problème, pourraient bien avoir comme origine une contamination, en cours de manipulation, à partir du contenu digestif de ces céphalopodes.




 

Anne Constance PETA Vendredi 23. Février 2007  19:57

Il semblerait que, d'ici 18 mois, un texte réglementaire impose que les camions de vente ambulante de poissons (sur marché...) soit équipés de groupe frigorifique.

Avez-vous des infos à ce sujet ?

qualiseb Vendredi 23. Février 2007  21:03

Et bien, ce sera pareil pour tous les étales ???

Un jour j'ai été choqué par un reportage sur Rungis, quand un technicien vétérinaire a expliqué qu'il n'existe pas de DLC sur le poisson frais: il faut regarder l'œil...au niveau HACCP, il faut donc prévoir un examen régulier de la vue pour les contrôleurs...

lmeite Samedi 24. Février 2007  9:12


le technicien vétérinaire de rungis s'est peut être mal exprimé mais ce qu'il voulais dire est une réalité.
En fait, du temps ou je travaillais pour l'industrie de produits de la mer (il y a à peine un an de cela), il est vrai que pour le poisson entier frais, nous n'avions pas obligation de marquer une DLC et nous n'en n'avions pas.
le client n'avait donc pour seule méthode de contrôle de la qualité du produit vendu que le contrôle organoleptique du poduit


Constant Depièreux Samedi 24. Février 2007 9:37



Pour information et en Belgique

* Titre
4 JUILLET 2005. - Loi modifiant la loi du 25 juin 1993 sur l'exercice d'activités ambulantes et l'organisation des marchés publics.
http://www.juridat.be/cgi_loi/loi_F.pl?cn=2005070436

* 24 SEPTEMBRE 2006. - Arrêté royal relatif à l'exercice et à l'organisation des activités ambulantes.
http://www.juridat.be/cgi_loi/loi_F.pl?cn=2006092431

* 14 JUILLET 1991. - Loi sur les pratiques du commerce et sur l'information et la protection du consommateur.
http://www.juridat.be/cgi_loi/loi_F.pl?cn=1991071430

En complément à ma réponse précédente et pour la France:

*Arrêté du 9 mai 1995 réglementant l'hygiène des aliments remis directement au consommateur
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOC9500071A


Hubert BAZIN Samedi 24. Février 2007 11:52


"le client n'avait donc pour seule méthode de contrôle de la qualité du produit vendu que le contrôle organoleptique du poduit"

je ne suis pas - loin de là - un spécialiste du poisson, mais il me semblait que l'on pouvait mesurer l'état de fraîcheur d'un poisson en dosant l'histamine contenue dans ses tissus ?

les archives en parlent : www.liste-hygiene.org/arcabvt.html

C'est même un des rares critères de qualité donnés dans les guides du Codex (ci-dessous liens pour les poissons surgelés et les poissons en conserve)

www.codexalimentarius.net/download/standards/103/CXS_036f.pdf

www.codexalimentarius.net/download/standards/110/CXS_119f.pdf

Je crois même qu'il existe des kits de dosage rapide (la FDA les a comparés en 2000 : seafood.ucdavis.edu/pubs/histamine.htm )

ou encore : seafood.ucdavis.edu/pubs/histamine.htm



Jean Claude DAUDY Lundi 26. Février 2007  7:55

Le 2007-02-26 - 07:35:22

Puisque on y revient ...
J'ai en main une méthode organique chiffrée. Elle a été publiée en 1972 par le Laboratoire Coopératif (N° 84)
Les différents paramètres :
- Peau : Mucus, pigmentation
- Oeil : Teinte, affaissement
- Branchies : Teinte, odeur
- Rigidité : Chair, paroi abdominale
- Péritoine : adhérent, déchiré, détérioré ...
- Colonne vertébrale : couleur, adhérence
- Odeur : algue, faible, aigre ...
- Saveur : Spécifique, papier, nauséeuse ...

Il me semble qu'il existe une autre grille (CE), mais je n'en suis pas sur.

A cette époque, l'ABVT n'existait sans doute pas.
(ABVT : Azote basique volatil total. Son dosage permet d'estimer la dégradation des poissons, donc leur fraicheur.)
Mais la méthode ci dessous a l'énorme avantage d'arriver à une conclusion immédiate.
Tandis qu'attendre les résultats de l'ABVT ... Le poisson n'est plus très frais.

A part ceci, existe t'il d'autres textes :
===========================
95/149/CE: Décision de la Commission, du 8 mars 1995, fixant les valeurs limites en azote basique volatil total (ABVT) pour certaines catégories de produits de la pêche et les méthodes d'analyse à utiliser
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31995D0149:FR:HTML
Article premier
Les produits de la pêche non transformés appartenant aux catégories d'espèces visées à l'annexe I sont considérés comme impropres à la consommation humaine lorsque, l'évaluation organoleptique révélant un doute sur leur fraîcheur, le contrôle chimique montre que les limites suivantes en ABVT sont dépassées:
1) 25 milligrammes d'azote/100 grammes de chair pour les espèces visées au point A de l'annexe I;
2) 30 milligrammes d'azote/100 grammes de chair pour les espèces visées au point B de l'annexe I;
3) 35 milligrammes d'azote/100 grammes de chair pour les espèces visées au point C de l'annexe I.

Cordialement,
Jean Claude DAUDY



lnaustache Mercredi 28. Mars 2007  14:46

quel est le temps maximum autorisé de conservation du poisson non etete non evisceré non vidé en chambre froide positive 0-2°C et sur glace?
quels sont les tests mis a part ceux qui sont visuels et olfactifs pour savoir si ceux ci sont encore bons?sachant que l industrie ne possede pas de labo et qu elle veut savoir rapidement si ses poissons sont encore bons?
comment doit etre determinée le dluo des produits de la peche surgelés? comme pour les refrigerés sous vide, une etude de vieillissement?

olivier.cerf Mercredi 28. Mars 2007  16:01

Je ne crois pas qu'il y ait d'autre limite que celle que vous 'sentez' :"les produits de la pêche conservés vivants doivent être maintenus à une température et dans des conditions qui n'affectent
pas leurs caractéristiques en matière de sûreté alimentaire et de viabilité." (R853/2004).

Pour le suivi : azote basique volatil total et triméthylamine (voir Avis sur la saisine AFSSA 2006-SA-0215 du 18 janvier 2007).

Merci aux colistiers plus compétents de compléter s'il y a lieu.

gilbert.gault Mercredi 28. Mars 2007  16:45

Avis de béotien

La durée entre le moment de la pêche et de l'éviscération doit être la plus courte possible en raison du risque le migration parasitaire (anisakis par exemple) et le risque chez les poissons à forte teneur sanguine en histidine de favoriser l'émergence d'histamine.

La congélation minore le risque parasitaire et la DLUO est intimement liée à la faculté d'oxydation superficielle des produits de la pêche qui prennent facilement une texture mousse de polyuréthannes..




 

Bertrand CARLIER Mercredi 11. Avril 2007  14:06

un document mis en ligne par bruno hier :

http://www.conso.net/securite_alimentaire/pdf/06_poissons.pdf

on y trouve :

RISQUES
• Les Diphyllobothrium : ces parasites, présents uniquement dans les saumons sauvages, provoquent une anémie sévère.
• Le mercure, comme d’autres métaux, se trouve dans les poissons (surtout les poissons «prédateurs»: thons, requins…) et autres produits de la mer.
• Les PCB (polychlorobiphényls) et autres contaminants organochlorés, dont les dioxines*, sont surtout présents dans les poissons des mers froides.
• La Listeria monocytogenes* peut se trouver dans certains poissons fumés (saumons…), les coquillages crus, le surimi et le tarama.
• Le virus de l’hépatite A peut contaminer des coquillages, consommés crus ou peu cuits, récoltés dans des eaux insalubres. En France, le contrôle microbiologique des eaux de récolte a toutefois fortement fait décliner le risque.
• Les phytotoxines : présentes éventuellement dans les coquillages filtreurs (huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques…), à la suite du développement de microalgues toxiques du plancton, elles sont responsables de différentes intoxications alimentaires. Parmi elles, les toxines appartenant à la famille de la saxitoxine et de l’acide domoïque provoquent, peu de temps après l’ingestion, un syndrome neurologique, et celles appartenant à la famille de l’acide okadaïque un syndrome diarrhéique.


source INC

*L'Institut national de la consommation * (INC) est un centre d'expertise et d'information pour les consommateurs et leurs associations. L'INC réalise des essais comparatifs et conduit des études économiques et juridiques dont il communique les résultats aux associations de consommateurs et au grand public.

Ses travaux sont des vecteurs importants de l'accroissement de la qualité des produits et des services, de l'évolution de la législation. Leur diffusion, à travers ses propres supports de communication et l'ensemble des médias, contribue à faire de chacun un consomm'acteur.

*Ses missions :*
> fournir un apui technique aux associations de consommateurs ;
> produire, analyser et diffuser des informations, des études, des
enquêtes et des essais ;
> mettre en oeuvre des actions de formation et d'éducation sur les
questions de consommation.

Pour assurer ses missions, l'INC développe des partenariats avec les associations de consommateurs, les pouvoirs publics, des organismes publics ou parapublics. L'INC participe à de nombreux programmes communautaires initiés par l'Union européenne.

bravo...

Bertrand

ps
Diphyllobothrium
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diphyllobothrium_latum

quelqu'un avait posé une question concernant les lottes?

 

fredericb92n Mercredi 18. Avril 2007  14:09

Les zones de peches qui sont indiquées pour les poissons et produits de la mer sont elles geographiquement définies et si oui selon quelles bases et ou peut on trouver ces references?
j'entends par là pour exemple: quelle zone est couverte par l'appellation "atlantique nord" ? jusqu'ou cela s'etend il? ou la zone "canadien"? etc....

Guillaume Lorrain.Mercredi 18. Avril 2007  14:38

Ce sont des zones défines par les cartes du FAO.



J. NIGEON Mercredi 18. Avril 2007  15:50

Les zones de capture indiquées pour les produits de la pêche sont définies
par le règlement 2065/2001 du 22 octobre 2001. Ce règlement fait référence
aux zones définies par la FAO.

Le règlement se trouve à l'adresse suivante :
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2001/l_278/l_27820011023fr00060008.pdf
Vous pouvez trouvez les cartes des zones FAO avec ce lien :
http://www.fao.org/fi/website/FISearch.do?dom=area

Cordialement

J. NIGEON

Bertrand CARLIER Mercredi 18. Avril 2007  16:07

en examinant ce lien :
http://www.fao.org/fi/website/SwapLang.do?language=en&page=%2FFIRetrieveAction.do%3Fdom%3Darea%26xml%3DArea27.xml
on s'aperçoit que la zone atlantique nord ouest est subdivisée d'une façon telle qu'une qualification bien plus précise est possible ...

Antoine Vinot Mercredi 18. Avril 2007  16:30

En effet et cette précision est déjà utilisée chez certains poissonniers et mareyeurs qui indiquent le numero de la zone de pêche en supplément et (j'ai au moins un exemple en tête) affichent une carte de ces zones consultable par le client.
Mais j'ai peut être rencontré un pionnier ...

fredericb92n Mercredi 18. Avril 2007  16:52
Merci pour toutes ces reponses qui m'ont permis d'eclaircir le sujet mais qui ont souleve une autre question concernant le homard:
le homard se trouve essentiellement en atlantique nord: là la zone est donc maintenant clairement defini.
Il existe ensuite un homard americain (oucanadien) et un homard europeen (ou breton) qui sont 2 especes differentes: Pour moi l'adjectif qualifie l'espece mais n'aurait rien à voir avec la zone de peche (en gros on pourrait trouver du homard breton en atlantique nord -ouest ou sur les cotes de norveges ?) mais suis je ok sur cette intepretation? ou y a t il en plus une definition geographique pour "homard europeen" ( contenant une sous division de zone pour le "homard breton") et une zone differenciée pour le "homard canadien" et le
'homard americain" bien qu'appartenant à la meme espece

Paul Le ROUX Mercredi 18. Avril 2007  15:43

regardez la carte FAO des zones de peches.

Complément de BP:
http://www.ofimer.fr/Pages/RecePedagNew/Epublic_E1.html

 

Bertrand CARLIER Mercredi 18. Avril 2007  17:07

le homard
http://fr.wikipedia.org/wiki/Homard

donc le homard notamment breton est Homarus gammarus
http://www.mnhn.fr/mnhn/bimm/protection/fr/Especes/Fiches/Homarusgammarus.html

*Distribution géographique*

/H. gammarus/ est présent dans l'Atlantique Est de la Norvège au Maroc, et aux Açores, dans les parties occidentale et centrale de la Méditerranée, et dans la partie occidentale de la Mer Noire. L'espèce n’a jamais été signalée dans la Mer Baltique, la Méditérranée extrême-orientale (Chypre, sud de la Turquie, Israël, Egypte), la partie orientale de la Mer Noire (Crimée, pays du Caucase), ni des Iles Canaries ou de Madère.

Bathymétrie : Plateau continental entre 0 et 200 m, mais généralement rare au-delà de 100 m de profondeur.

et

*Confusions possibles*

Il impossible de confondre cette espèce. L’espèce la plus proche est le homard américain /Homarus americanus/ Milne Edwards, 1837 de la côte est des Etats-Unis et du Canada, qui se distingue par la coloration vert foncé (orange sur la face ventrale), les pinces plus larges et plates et par les bords du rostre (portant les dents plus nettes).

maintenant je me demande pourquoi, mais encore faut-il l'argumenter vraiment et par des faits (voir dossier circulation des huitres ) s'il ne pourrait pas y avoir des dénominations plus précises. En tout cas, il doit bien y avoir lors d'analyses fines des typages de lieux possibles ( voir dossier contaminant )

bloulz Jeudi 19. Avril 2007  16:17

quel qu'un peux m'aides ou m'informer par les methodes techniques d'inspections des poissons frais et congeles et sous formes complet et decoupes et merciii

Complément de BP:
Quelques liens indiqués dans un récent bulletin:
ACIA 15/09/03 Exigences de certification - Union européenne Règlement nº 2406/96 du Conseil du 26 novembre 1996 fixant des normes communes de commercialisation pour certains produits de la pêche. Barèmes de cotation de fraîcheur
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/fispoi/export/cert10/euueannaf.shtml

CONSO.NET - Produits de la mer
http://www.conso.net/securite_alimentaire/pdf/06_poissons.pdf

CUISINE JAPON - Comment reconnaître un poisson frais et le conserver au mieux ?
http://www.chez.com/cuisinejapon/hygiene.htm

L INTERNAUTE - Comment vérifier la fraîcheur du poisson ?
http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/magazine/pratique/0507fraicheurpoisson.shtml

ALIMENTATION FRANCE - Bien acheter son poisson
http://www.alimentation-france.com/utile/guides/acheter-poisson.html



Constant Depièreux Mercredi 9. Mai 2007  20:48


National Wild Fish Health Survey
Laboratory Procedure Manual

http://www.greatlakesfishhealth.com/NWFHS%2520Lab%2520Proc%2520%2520Manual%2520-3rd%2520edition.pdf

A noter la notion de Pathogens of Regional Importance, chapitre 1, page 6.

Vu la qualité du document, et à défaut d'un sursaut providentiel de la FAO et de son projet Fishbase largement subventionné par les Européens, il serait souhaitable que les instances européennes dégagent les moyens de traduction et d'adaptation, plutot que ceux pour réinventer l'eau chaude.

PS: A consulter à défaut de participer :

SEAFOOD MARKETING – EMERGING SUSTAINABILITY AND SAFETY ISSUES
http://prfisheries.alaskapacific.edu/Conference/Docs/Day1/A14-Infofish-SUBA.ppt

 

 

Bertrand CARLIER Jeudi 10. Mai 2007  7:29

par le biais du document cité on peut trouver, en français , ceci :

http://www.sfp-acp.eu/FR/Download/Manuel/Manual-SFP.pdf

législation européenne:

danger biologique

contaminant de l'environnement

Exigences relatives aux parasites




Bertrand CARLIER Vendredi 11. Mai 2007  16:54


Il me semble important à ce stade de compléter la présentation de ce lien :

http://www.objectifm.eu/SFPManuelFR/


le projet

"Afin d’aider les pays tiers à mettre en place ces dispositions relativement complexes, la Commission de l'Union Européenne, ainsi que le Royaume-Uni et les Pays-Bas pour leurs Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM), d'une part, et le Groupe des Etats Afrique, Caraïbes, Pacifique (ACP), d'autre part, ci-après appelé "les Etats ACP", et représentés par le Secrétaire Général du Groupe des Etats ACP, se sont entendus pour financer un programme de soutien. Ce programme a pour titre "Amélioration de l’état sanitaire des produits de la pêche dans les pays ACP et les PTOM" ou "Strengthening Fishery Products Health Conditions in ACP/OCT Countries" et est mis en œuvre sur une période de
5 ans."

http://www.sfp-acp.eu/FR/A1-Presentation.htm

l'organisation

http://www.sfp-acp.eu/FR/A3-Organisation.htm
<http://www.sfp-acp.eu/FR/A3-Organisation.htm>

le budget

http://www.sfp-acp.eu/FR/A4-Budget.htm


ce projet montre qu'en Europe quand on veut , on sait faire , mais alors pourquoi le secteur viande européen et les administrations concernées, n'ont pas su s'organiser pour faire aussi bien ?


il ne faut pas oublier que ce projet amène un rendu en trois langues ...


amicalement
Bertrand

ps:

http://www.sfp-acp.eu/FR/B4-LiensUtiles.htm



Bertrand CARLIER Mercredi 27. Juin 2007  15:58

Fanny LS a écrit :
>
> Bonjour,
> Je suis à la recherche d'informations (études,
> publications, sites internet...) concernant l'impact
> des différentes méthodes d'abattage des poissons
> d'élevage sur leur bien-être.
> Merci de votre aide !
>
> Fanny

bonjour,

sur ce type de sujet quatre types d'approches

1) protection des animaux
http://www.pmaf.org/page.php?menu=rubriques/campagnes/campagnes_menu.html&content=rubriques/campagnes/autres/poissons.html

2) description des pratiques professionnelles:

* Système de récolte de poissons pour un abattage automatique de
poissons sans cruauté.
http://www.wipo.int/pctdb/en/wo.jsp?wo=1997001285

*)Stress dû au refroidissement à l'état vivant et à la densité avant
l'abattage du saumon Atlantique (Salmo salar)
http://www.bibliomer.com/consult.php?ID=20011588

3) les bases légales

*COMITÉ PERMANENT DE LA CONVENTION EUROPÉENNE*

*SUR LA PROTECTION DES ANIMAUX DANS LES ÉLEVAGES (T-AP)*

*_RECOMMANDATION CONCERNANT LES POISSONS D'ELEVAGE
http://www.coe.int/t/f/affaires_juridiques/coop%E9ration_juridique/s%E9curit%E9_biologique,_utilisation_des_animaux/Elevage/Rec%20poissons%20F.asp
_*

4) données scientifiques

Nouvelle hormone du stress chez les poissons

http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/zoologie/d/nouvelle-hormone-du-stress-chez-les-poissons_7544/

maintenant si vous précisiez votre question et ou la reformuliez:

"l'impact des différentes méthodes d'abattage des poissons d'élevage sur
leur bien-être."

car après abattage, le bien être ?

amicalement
Bertrand

Fanny LS Jeudi 28. Juin 2007  10:24

Merci de votre réponse.

Oui, je parle bien de bien-être : avant la saignée des ouies , les poissons d'élevage sont étourdis. Avant d'atteindre cet étourdissement, les poissons peuvent être soumis à un stress.
Les différentes méthodes utilisées (bain de CO2, électricité, assommage mécanique...) pourraient avoir des incidences différentes sur le "bien-être" (ou sur l'état de stress si vous préférez) : c'est ce que je cherche à savoir...

Patrick DANIEL Jeudi 28. Juin 2007  23:43


voyez également : "Is humane slaughter of fish possible for industry ?" (Aqauaculture Research), disponible ici :

http://www.blackwell-synergy.com/doi/pdf/10.1046/j.1365-2109.2003.00804.x





atelierduvieuxpuits Mardi 3. Juillet 2007 23:07

Pour mémoire, quelques 'guidelines' et autres bricoles ! :

http://www.fish.wa.gov.au/docs/pub/CoPPilbaraTrawlFishery/CoPPilbaraTrawlFishery.pdf

http://www.cfsan.fda.gov/~comm/haccp4.html

http://webh01.ua.ac.be/cas/PDF/CAS43.pdf

http://www.fao.org/DOCREP/003/T1768F/T1768F00.HTM

http://www.enaca.org/uploads/international-shrimp-principles-06.pdf

 

daniel.patrick40 Jeudi 5. Juillet 2007 16:14

Pas de quoi...
Le sujet est à la mode, et a suscité un volume considérable de travaux ces dernières années, "grâce" aux pressions des assoc. de protection animale...
Par ex., je viens d'essayer de taper dans Google: "slaughtering methods fish", on obtient 1 560 000 pages... Et pour "slaughtering fish welfare", 863 000 pages. Alors bonne lecture!

Et si vous n'avez pas le temps de les explorer toutes, voici une sélection de quelques docs intéressantes :

http://www.seafoodplus.org/Harvesting_common_carp.495.0.html

http://vefur.rf.is/TAFT2003/PPtskjol/Fyrirlestrar/L82%20-%20JWvandeVis.pdf

http://oslovet.veths.no/gardermoen/2505erikson.pdf

http://www.defra.gov.uk/science/documents/publications/Report%20of%20the%20Workshop%20on%20Farmed%20Fish%20Welfare.pdf

http://www.oxyvision.com/media/Q02W255XN8063488.pdf

http://seafood.ucdavis.edu/pubs/fishwelfare.pdf

Cordialement,
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Patrick DANIEL
Vétérinaire halieute
Carrion - 2851 Route de Villeneuve
F - 40090 MAZEROLLES - FRANCE

 

laetitia Picault Jeudi 12. Juillet 2007  13:16

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Jean-Yves François
<jy.francois@...> a écrit :
>
> Le 10-juil.-07 à 15:58, picault_laetitia a écrit :
>
> > Bonjour à toutes et à tous,
> >
> > Toujours dans l'interrogation, je me permets de vous réitérer ma
> > question concernant la durée de vie d'un filet de poisson d'eau
douce:
> > j'envisage de faire un test de durée de vie sur filet de poisson
d'eau
> > douce transformé chez nous. Auriez vous une idée de la DLC
maximale de
> > ce type de produit pour que je puisse avoir un ordre d'idée?
> >
> > Pourriez vous me répondre?

Bonjour Mr François,

il s'agit de filet d'esturgeons, sans peau, conservés, après préparation, glacés et dans une chambre froide à 1°C. Ils sont abattus et préparer en continu et sont stockés et expédiés en caisses polystyrène.

Voilà, j'espère avoir répondu clairement à vos interrogations...



Nicolas WASNER Jeudi 12. Juillet 2007  16:32

je vous apporte une modeste contribution sur la question, vu que nous commercialisons du filet de poisson (eau douce, mer). La différence étant que le poisson n'est pas abattu chez nous !

Nous commercialisons ce filet en caisse polystyrène comme vous (filmé, glacé) et seule la date de conditionnement figure sur l'étiquette sanitaire.

Nous estimons la durée de vie du produit entre 3 et 5 jours, selon la qualité / fraîcheur d'origine !

Vu que l'abattage - transformation - conditionnement se réalise chez vous, il peut être pertinent d'effectuer un test de vieillissement.

Encore faut-il savoir sur quels germes... Pathogènes, flore totale d'altération (FAMT)... et éventuellement accompagné de tests organoleptiques !




Bertrand CARLIER Vendredi 27. Juillet 2007 13:45

Je me demande si les fédérations de pêche ne devraient pas être juridiquement responsabilisées quand aux défauts d'information quant à la qualité des produits pour lesquels ils vendent le droit d'appropriation?

Dit autrement , n'est pas aussi aux fédé de se préoccuper de la qualité réelle et non subjective des produits qu'ils autorisent, par la vente des permis, à mettre sur le marché ?

Dit autrement ou se trouvent les résultats des prélèvement faits des des services officiels et concernant la qualité des produits issus de ce fleuve?

amicalement

Bertrand

ps je me demande si, en France, et vu notre histoire, une procédure avec demande de compensation pour 150 fois, au moins, du montant des analyses, montrant une situation "anormale et prévisible", à l'encontre des fédérations de pêche et ou de chasse, ne serait un des vrais moyens de faire que le mot respect, notamment du contrat moral, retrouve un sens...





Ismail SAADI Lundi 8. Octobre 2007 10:00

A la réception on ne peut que vérifier et contrôler, je ne vois pas de mesure de maîtrise applicable, sinon on va agir sur le produit et là on aura déjà accepté le lot livré, sauf dans le cas ou le fournisseur accepte de reprendre les lots déclassés après une mesure de maîtrise comme le triage.

Néanmoins l’ISO 22000 ne nous permet pas de rester les bras croisés (7.4.2.2 L'identification des dangers d'une opération donnée doit prendre en considération a) les étapes qui précèdent et qui suivent l'opération spécifiée;) , toute analyse de danger démontre qu’une grande partie des dangers apparaissant pendant des étapes en amont de la réceptions et c’est là que les mesures de maîtrise doivent être appliqués (Cahiers des charges, sélection, certification, sensibilisation d’agriculteur, charte qualité, BPH, BPA…).

Sur le plan pratique et pour certains secteur ceci est plus facile à dire qu’à faire.



Bertrand CARLIER Lundi 8. Octobre 2007 10:03

votre fonction me semble être de faire ce qui se doit pour que les productions respectent les textes en place. La législation, concernant les contaminants est accessible par cette page :

La législation française et européenne sur les résidus et les substances médicamenteuses chez le poisson

http://aquatrop.cirad.fr/encyclop_die/pratique_de_l_aquaculture/l_gislation_et_r_glementation/l_gislation_fran_aise_et_europ_enne_sur_les_r_sidus_et_les_substances_medicamenteuses

Pourriez vous nous expliquer concrètement, comment vous, un proffessionel, faites pour satisfaire à ces exigences?

amicalement

Bertrand

ps : pour moi, la différence entre maitrise et contrôle signifie que dans un cas le RQ peut gérer seul, dans l'autre il doit aviser le service administratif du résultat qui doit aller alimenter la database de branche et donc permettre d'affiner la connaissance que l'on a de la ressource avant capture.



Remi Michalowski Lundi 8. Octobre 2007 10:36

Je suis dans un cas assez particulier puisqu' il y a 2 sources:

- ferme integree (alimentation animale, ecloserie, ferme, transport - tout sous la coupelle de l'entreprise)

- fermiers traditionnels

Base sur l'origine:

> si ferme integree, composites sur les differents lots

> si ferme traditionnelle, basees sur les performances aux audits et analyses 2 j avant recolte), priorite aux composites (si audit OK) sinon echantillonage specifique au lot.

Dans le cas d'un positif avec le composite, on controle les echantillons 1 par1...

A reception, c'est surtout controle des documents accompagnant la MP et temperature (Tracabilite, certif d'analyse, origine, temperature au depart / a l'arrivee, duree du transport). La MP ne peut provenir que de fournisseurs agrees.

Pour certains clients, nous envoyons les echantillons de MP et de produits finis a un labo externe.



Bertrand CARLIER Lundi 8. Octobre 2007 10:57

nous sommes donc d'accord: si produits issus de lieu non qualifié contrôle un à un . La qualification est donc et restera l'outil permettant d'alléger les coûts et souvent de permettre la survie économique d'une branche.

Maintenant, j'aimerai bien savoir pourquoi la qualification des produits issu des eaux nationales, est à ce niveau de délabrement, notamment en France et ce qui va concrètement être fait pour faire changer cette situation inadmissible.

Si certains parlent de moratoire ( exemple O.G.M) en attente d'y voir plus clair, sur le sujet évoqué le moratoire devrait être en place depuis un certain temps ( et pas que dans le Rhône) car la situation actuelle donne des acteurs privés et des autorités une image qui n'est pas la bonne.

De plus lorsque qu'un fait scientifique du type de celui-ci :

Are dioxin-like contaminants responsible for the eel (/Anguilla anguilla/) drama?

http://www.springerlink.com/content/g2n6104ph9035232/

est produit. C'est, en fait, un apport de la science de l'élevage à la compréhension de ce qui est observé dans le sauvage ( je rappelle: la baisse du nombre de civelles atteignant les cotes européennes est estimée depuis 1980 à 90%) . Il me semble que l'EFSA et L'O.A.V devraient s'être approprié ce dossier depuis un bon moment, car il est probable, si le travail est validé, que sans des actions coordonnées au niveau européen, une perte financière importante et durable s'en suive.

amicalement

Bertrand

ps: un bon point: si beaucoup n'ont pas encore acquis la capacité à trouver les données sur le net, il faut quand même reconnaitre que l'on trouve beaucoup plus de choses qu'il y a peu, cequi ne va pas simplifier le travail des gestionnaires , certes mais enfin permettre de bien meilleures prises de désision...



fabis95310 Jeudi 11. Octobre 2007 13:08

lors de contrôles en grande distribution, je remarque que des morues salées entières(également colins salés)vendues à température ambiante ont parfois une coloration partielle (tâches)rose. Auriez-vous une explication ?

jnigeon Jeudi 11. Octobre 2007 14:46

Les tâches rosées sont provoquées par le développement de bactéries halophiles rouges.



fabis95310 Jeudi 11. Octobre 2007 15:15

Merci pour la réponse.

D'après le codex, le produit doit être exempt de cette coloration, signe de présence de bactéries halophiles. Cela présent-il un risque pour le consommateur ? Cette coloration apparait-elle suite à un developpement? à un apport d'humidité? ou alors à la qualité propre du sel selon son origine ? Merci pour vos réponses



Bertrand CARLIER Jeudi 11. Octobre 2007 15:42

la nome CODEX:

http://www.codexalimentarius.net/web/more_info.jsp?id_sta=113

8. CLASSIFICATION DES UNITES DEFECTUEUSES

8.1.3 Couleur rose

Toute trace visible de bactéries halophiles rouges.

la question devient :

les produits présentant ces colorations peuvent-ils être vendus et si oui sous qu'elle dénomination ?



Hubert BAZIN Jeudi 11. Octobre 2007 13:44

"comme dans toutes les industries qui respectent la loi, les vitres de nos fenêtres sont aux normes « sécurit »."

Pour avoir été responsable qualité dans une usine dont une baie vitrée "sécurit" (5 m x 4 m environ) a littéralement explosé lorsqu'elle a été atteinte par une pierre projetée par la roue d'un camion qui manoeuvrait, je vous garantis que nous aurions bien aimé avoir des vitres qui ne se fragmentent pas en dizaines de milliers de petits morceaux.

Arrêt de ligne, destruction des encours; démontage du matériel, nettoyage... 3 mois plus tard, nous retrouvions encore des fragments par terre.

Seule la fermeture du site (décidée avant cet accident) a justifié que les vitres ne soient pas revêtues de film. Sinon, pour le personnel, ce genre de baies ouvertes sur des espaces verts et des arbres (et des lapins, et même parfois du gibier à plumes) contribue très positivement à l'agrément du travail.

Encore une fois la "vraie" question me semble être : face à un risque, devons nous choisir de le maîtriser, ou de le transférer (de l'assurer auprès de compagnies d'assurance, ou de le sous-traiter à un autre "responsable" en cas de pépin) ? L'attitude "attentiste" (Jean : ne prenez pas mal cet épithète) est un moyen terme dont la conclusion, le jour venu (s'il vient) me semble relever de la vision "je m'assure (financièrement) auprès de moi-même (auprès de mon bénéfice, de mes actionnaires...)".



qualiseb Jeudi 11. Octobre 2007 16:04

Une petite précision, mais je me trompe peut être:

_le verre sécurit a été justement conçue pour éclater en milles morceaux, pour des questions de sécurité au personne ( éclats légers )

_en revanche, cela me semble être à l'inverse de la sécurité alimentaire. Obligation donc de la pose des films...





Bertrand CARLIER Lundi 22. Octobre 2007 8:14

Causes of detentions and rejections in international fish trade

http://www.apfic.org/apfic_downloads/FAO_downloads/FAO_FTP_473.pdf

This paper is based on a study that was undertaken to identify the major causes of detentions and rejections at borders and assess the control procedures of the main importing countries/regions, namely the European Union, the United States of America, Japan and Canada. Developing a good understanding of the control procedures and the causes of detentions/rejections is very useful for FAO, which can use the gained insights to tailor its assistance programme in the exporting developing countries and focus its work on the real issues for international harmonization and promotion of equivalence among seafood trading partners. It can also be beneficial for trading partners in their quest to reduce seafood wastages and fishborne illnesses, as well as for donors in their assistance programmes.

This study was initiated in late 2000 and took over three years to finalize in its present form. A major difficulty was accessing essential data and in a format useful for their exploitation. A significant volume of data was collected through personal contacts of the authors and their collaborators. Other data were collected from the Internet as they became available. However, the nature and volume of data available on the Web sites of the major importing countries are still insufficient and not fully adapted for this type of study. This report makes several recommendations for improving the data and their dissemination which would enable FAO to monitor the situation on a regular basis and adapt its international programme in fish safety and quality accordingly.

...

Control and prevention of chemical pollutants and biotoxins require the implementation of appropriate monitoring and surveillance programmes. This is particularly important for mollusc culture as filter feeders can concentrate pollutants, biological agents and biotoxins. The Codex Code of Practice describes the requirements for surveys and monitoring of growing areas to determine sources of domestic and industrial pollution, classification of growing areas as suitable for harvesting and relaying or non-suitable for growing or harvesting, and the frequency and methods of monitoring.

..

TABLE 10

Comparison of fish import systems in the European Union, United States of America, Japan and Canada

...

TABLE 53

Border case data available on the World Wide Web

...

TABLE 55

How border case data are held on the World Wide Web

...

Salmonella: Many countries, especially the major seafood importing countries, view the presence of Salmonella in raw frozen fish and crustacea as a form of adulteration, based on the fact that species of Salmonella are not usually found in clean marine environments and would only be found in products which have been exposed to poor standards of hygiene during handling and processing.

However, more and more fish and crustacea are produced by aquaculture.

Aquaculture practices in many countries, especially Asian countries which produce lmost 90 percent of world aquaculture fish and crustacea, involve pond fertilization with chicken and animal manure which are a source of faecal organisms.

Environmental conditions in fish ponds in the tropics are conducive for growth and proliferation of bacteria such as Salmonella.

Likewise, many studies (Reilly, Twiddy and Fuchs, 1992) have shown that Salmonella and other enterobacteria can be present as part of the natural bacterial flora of water ponds and that specific serotypes of Salmonella can be frequently isolated from cultured shrimp. Usual processing of raw fish and shrimp such as washing, grading, chilling and freezing will not eliminate Salmonella if it is naturally present in cultured fish or shrimp. However, cooking quickly destroys this pathogen.

It is therefore legitimate to question whether a zero tolerance for Salmonella in aquaculture shrimp and fish is justifiable and useful for health protection. A risk assessment will help clarify the issue and remove any injustifiable barrier to the ever increasing trade of aquaculture shrimp and fish.

..

mais il me semble important de lire ce texte en ayant en tête celui-ci

http://aquatrop.cirad.fr/encyclop_die/pratique_de_l_aquaculture/l_gislation_et_r_glementation/l_gislation_fran_aise_et_europ_enne_sur_les_r_sidus_et_les_substances_medicamenteuses

amusant le dossier crevette qui se réduit à:

comme il n'y pas de mort humain repéré, même si l'on connait la présence des dangers dans les produits vu les modes de production en place, les consommateurs doivent savoir gérer chez eux le CCP de cuisson ...



Nicolas Samedi 1. Novembre 2008 12:40

ma question concerne le filet de poisson frais.

Prélude :

les critères microbio minimum applicables (CE 2073/2005): sécurité

- Listeria monocytogenes

la proposition AFSSA de Mars 2008 (Saisine n° 2007-SA-0174): hygiène

- FAM

- Coliformes 44°C

- Staph coagulase +

- Salmonelle ?

Ce texte n'est qu'une recommandation.

Connaissant que peu l'impact du process de surgélation sur la flore microbienne en général, voici donc ma question :

Quels germes rechercher systématiquement sur du filet de poisson frais dont le devenir est un passage en surgélation ?

(facultatif : Quels germes rechercher systématiquement sur du filet surgelé dont le devenir est une consommation de tpe "prêt-à-cuire ?)

Merci de votre participation.

Cordialement,

N.



Bernard PICHETTO Samedi 1. Novembre 2008 13:14

Quelques bricoles :

Ifremer - Bibliomer :

http://www.ifremer.fr/bibliomer/result.php?fld_motsclefs=microbiennes&pageNum_Recordset_Notices=1&totalRows_Recordset_Notices=25

"Comparative studies and microbial risk assessment of different Ready-to-Eat (RTE) frozen sea-foods processed in Ijora-olopa, Lagos State, Nigeria" :

http://www.academicjournals.org/AJB/PDF/pdf2008/18Aug/Okonko%20et%20al.pdf

"Microbiological, chemical and sensory assessment of iced whole and filleted aquacultured rainbow trout" (abstract) :

http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6WFP-4BMC00W-5&_user=10&_rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=10e169325e01a6c645b7d9cf7a4d552e

"Shelf life of red fish stored in ice and modified atmosphere (MA) and some aspects on the development of a Quality Index Method (QIM) scheme for red fish stored in MA" :

http://www.unuftp.is/proj2000/Estela3.pdf

Ressource : "Seafood Network Information Center" :

http://seafood.ucdavis.edu/index.html



qualiseb Samedi 1. Novembre 2008 22:02

Une réponse "générale", n'étant pas spécialiste du secteur...

Les germes du type FAM, coliformes 44°C et staph, me paraissent être des germes témoin du niveau d'hygiène, vous permettant l'amélioration continue de votre travail...( reste quand même la limite « corrompue » équivalent à 1000 fois la norme fixée )

En ce qui concerne Salmonella et le choix de la commission européenne de ne pas reprendre se critère ( en viande bovine c'est même un critère d'hygiène sur carcasse...je sourie...) c'est peut être parce que la détermination "raisonnable" de sa dose infectieuse n'est pas possible...donc soit vous la considérez comme pathogène ( pour vos produit destinés à être consommés crus ), soit vous n'en avez pas et elle devient inutile à rechercher ( en traçeur, vous avez les coliformes )




Tafta Vendredi 21. Novembre 2008 16:37

Je voudrais juste savoir si le contenu du ventre d'un pieuvre (calama, seiche, ...) est commestible ? Car j'adore en manger. Merci. Cordialement, Tafta.



Bernard PICHETTO Vendredi 21. Novembre 2008 22:24

Généralement, l'homme ne consomme pas le contenu des intestins des animaux qu'il élève ou chasse, sauf celui des petits oiseaux ou ceux de rares poissons.

Concernant les céphalopodes, l'habitude est de les vider de leur contenu, en réservant l'encre pour écrire ou colorer les plats, me semble...

http://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/Les_Mollusques.htm

http://www.mer-littoral.org/14/cephalopodes.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Céphalopode

http://en.wikipedia.org/wiki/Cephalopod

http://www.thylia.fr/Plongee-Gironde/pdf/AFBS-1-semestre-2008/AFBS-Mollusques-LINARDON-07-08.pdf



Tafta Samedi 22. Novembre 2008 10:04

Merci pour la réponse. Mais, je ne voie pas la question de commestibilité dans les liens. Personnellement je mange tout y compris le contenu du ventre et c'est délicieux. On consomme aussi le contenu du ventre du crabe ou de l' araignée de mer, et c'est délicieux aussi. La question est de savoir si c'est hygiénique ou non. Quand on mange de petite poissons comme les jeunes éperlans, on ne les vide pas péalablement.



Pascal Rudeaux Samedi 22. Novembre 2008 14:13

L'homme par nature n'est pas coprophage.

maintenant il est des aliments et des habitudes alimentaires qui font exeption, comme les exemples que vous sitez.

Ne pas oublier que la condition première pour conserver un organisme sans vie est de lui enlever ses organes digestifs, respiratoires et autres de filtration.

Les organes digestifs contenant des flores d'altération importante, avec dégradation des proteines en proteines toxiques, générant des toxines etc...

Manger des proteines animales contient un risque. vous augmentez ce risque a consommer ses abats.

La chair est normalement stérile (Animal sain)



Hubert BAZIN Samedi 22. Novembre 2008 12:20

la réponse à votre question semble portée par votre question elle même.

comestible = qui peut être mangé par l'homme.

(http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=417828465;)

Si vous en mangez sans dommage, c'est donc que c'est comestible.

Si on ne mange généralement pas, en effet, le contenu du tractus digestif des animaux (sauf quand le nettoyage est difficile : voyez les crevettes par exemple), il semble que certaines populations du grand nord se nourrissent du contenu de l'estomac de rumanants "Durant les périodes de disette, les peuples du nord n'hésitaient pas à consommer le contenu de l'estomac des caribous, qui était essentiellement constitué de lichens et autres plantes très fibreuses. Normalement indigestes pour l'être humain, elles deviennent facilement assimilables grâce au processus de fermentation qui s'effectue dans le rumen de l'animal. Il semblerait que c'était là une excellente source de vitamine C, nutriment qui pouvait manquer à l'occasion dans l'alimentation, particulièrement lorsque les baies sauvages faisaient défaut." extrait de http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=viande_gibier_nu



Bernard PICHETTO Samedi 22. Novembre 2008 18:13

Pour rester dans l'esprit de la réponse d'Hubert, cette question ouvre un champ intéressant.

"Puis-je faire manger aux autres ce que je consomme moi-même ?"

Et, pour rester dans le cadre de la Liste :

"Puis-je commercialiser un produit alimentaire, peu courant, peu connu, peu diffusé, que je* consomme régulièrement et qui ne m'a jamais rendu malade ?"

Il serait intéressant de lister l'ensemble des espèces animales dont l'homme consomme également les viscères non-vidées.

Il serait intéressant aussi de savoir dans quelles parties du corps des céphalopodes se concentre les métaux lourds. Il suffit de taper [céphalopodes métaux lourds] sur google pour commencer à avoir des pistes.

Mais, déjà, après la simple lecture de ce résumé :

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=1817529

je vais continuer à vider mes seiches et mes pieuvres......



jph.moreau Dimanche 23. Novembre 2008 14:56

Je pense qu'une fois de plus, une vraie question réside dans la traçabilité... Que fait-on des bras de poulpe ? Sont-ils renommés miettes de crabe, voire abalone ?

Il y a soixante et un ans, je pêchais des minards sur les plages des Côtes du Nord, devenues depuis Côtes d'Armor (la délocalisation ?).

A marée basse, on en trouvait un dans presque chaque trou d'eau à marée très basse (suite au débarquement ?). Comme pour les ormeaux, on recommandait de les frapper à coups de marteau pour les attendrir.

Nota pour les sémanticiens : minard, c'est du gallo ! En breton, la pieuvre se dit morgazh, et c'est masculin...



Alain Gonthier Dimanche 23. Novembre 2008 16:19

Quelle rapport avec la traçabilité? Pour les mollusques bivalves (huitres moules) et les gastéropodes (escargots même si on les fait dégorger avant) et bien d'autres, on mange le TD sans problème ni en faire état sur la pieuvre (internet). Alors, pourquoi aller chercher de la sécurité et de la traçabilité chez les céphalopodes pour justifier ou non le fait de manger le TD de la pieuvre (qui pour moi, en français est un nom féminin).



Bernard PICHETTO Dimanche 23. Novembre 2008 18:19

Concernant les escargots, on peut très bien les cuisiner sans les faire jeuner. Premier bouillon aromatisé, ils sont ensuite décoquillés pour leur ôter l'extrémitié noire et terminés selon le goût du praticien...

En tant que charentais (il y en a donc un autre !), j'ai toujours nourris mes escargots avec des plantes sélectionnées pour leurs arômes et leur absence de produits phytosanitaires, bien sûr !

Dans ce cas, pas besoin de jeûne.

Le passage au gros sel, avant cuisson, sert à leur faire rendre leur bave et ne vide, bien sûr, pas le TD...



jph.moreau Lundi 24. Novembre 2008 21:15

"les" étant aussi bien masculin que féminin, on ne va pas se battre sur le sexe des poulpes...qui ne sont pas des "charognards des mers", contrairement aux crustacés.

Pour les escargots "mange-tout" ou non, je pense que la taille des organismes et de leurs fecès a une grande importance dans nos comportements alimentaires... Je parlais de "bourgogne(s)", et non de petits gris ou de cagouilles. Notre acuité visuelle est l'un des facteurs qui ont conditionné nos tabous.Il n'y a pas que le goût, l'odorat, sans oublier un autre sens tout puissant : l'instruction. On mange sans barguigner - et sans lunettes - de la friture, des petites crevettes grises, etc. Certains anglais avalent vivants de petits poissons... Je pense qu'ils ne feraient pas de même avec des harengs ou des truites, sauf peut-être les avaleurs de sabres ou de couleuvres.

Quant à l'alimentation de ce qui arrive dans notre assiette, je ne crois pas qu'il suffise qu'elle soit naturelle ou biologique pour nous rassurer. Sinon nous consommerions sans hésiter le contenu du rumen des vaches de réforme nourries depuis leur sévrage uniquement sur prairie sans engrais ni pesticides !



jph.moreau Mardi 25. Novembre 2008 23:41

Les pieuvres mangent des mollusques et des crustacés. Elles concentrent donc les métaux lourds collectés en premier lieu par les herbivores. Il serait évidemment très utile de connaître leur teneur en mercure selon les lieux de pêche, et aussi celles des poissons carnivores, pour savoir combien de grammes on peut en manger sans danger par jour. Par exemple, si le thon rouge de Méditerranée recelait beaucoup de mercure, cela diminuerait la demande et permettrait de le protéger efficacement, et d'arrêter de le pêcher en attendant qu'il se refasse une santé.



qualiseb Mercredi 26. Novembre 2008 17:18

Il faut toujours voir le bon côté, polluer, permet de sauvegarder une espèce...très fort...



darje35 Jeudi, 18 Décembre 2008, 9h57mn 34s

Nous souhaitons importer du poisson fumé séché.

Notre fournisseur nous indique une dénomination de vente : poisson chat (qu'il vend dans d'autres pays d'europe ainsi).

Sauf erreur de ma part, je n'ai rien trouvé concernant cette dénomination dans la règlementation. Est il possible de l'utiliser en ajoutant l'espece de poisson utilisée ?

Est ce que quelqu'un parmis vous saurai me renseigner sur la question ?



foued kermad Jeudi 18. Décembre 2008 13:28

Concernant la dénomination commerciale, il faut que vous demandiez à votre fournisseur le nom scientifique du poisson qu'il vous a vendu.

Ce nom scientifique est celui qui figure sur le certificat sanitaire et sur les papiers des vétos.

A partir de là, je vous conseille de consulter le site de la DGCCRF, et à titre indicatif fishbase.

Vous aurez ainsi une liste de noms commerciaux attibués à des noms scientifiques spécifiques.

Rien ne vous empêche de demander conseil à une structure de transitaires car la dénomination DGCCRF n'est pas mise à jour en temps réel.

En espèrant avoir répondu à votre question.



grebuppe Jeudi 18. Décembre 2008 13:55

Le terme de "Poisson-chat" ne veut pratiquement rien dire.

Ce sont en général des poissons présentant des barbilles autour de la bouche pouvant évoquer les moustaches du chat.

En général, ce sont des poissons du genre "Sylure" pouvant peser plusieurs dizaines de kilos.

Beaucoup ont été introduit dans les cours d'eau français (Loire...) occasionnant de grands ravages.



Bernard PICHETTO Vendredi 19. Décembre 2008 7:49

Petit tour dans les archives :

http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/msearch?query=catfish&submit=Recherche&charset=windows-1252

et un site consacré au silure :

http://silurusglanis.free.fr/phpBB2/index.php



qualiseb Samedi 20. Décembre 2008 1:03

Silurus glanis à une chère ferme et un goût neutre demandant à être cuisiné avec une petite sauce sympa...très facile à fileté ont pourrait presque le garantir sans arrêtes...



Elbelkacemi Simo Lundi 22. Décembre 2008 9:21

Bonjour à vous. Oui c'est exacte, le Poisson Chat ce n'est que le nom commun ou vernaculaire mais pas scientifique. Pour exporter il faut se referer au nom Scientifique reconnu par toutes les instances sanitaires de part le monde. Confèrer le guide FAO des espèces marines pour la correspondance Nom vernaculaire et scientifique.



Bernard PICHETTO Lundi 22. Décembre 2008 11:58

Les normes Codex :

ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/004/Y2461F/Y2461F00.pdf

Vous pouvez aussi jeter un oeil, là :

http://sin.seafish.org/portal/site/sin/search/

http://srch-rech.agr.gc.ca/verity_web/templates/jsp/include/modules/aafc/results_f.jsp?QuerySubmit=true&Page=1&LastQuery=%26&VLang=VLang%253Ccontains%253Efr&QueryText=pangasius&Chercher=Chercher

http://www.thefishsite.com/search/index.php?q=catfish&cat=1

http://www.thefishsite.com/search/index.php?q=pangasius&cat=1

http://www.fishbase.org/ComNames/CommonNameSearchList.php

http://www.fishbase.org/NomenClature/ScientificNameSearchList.php?crit1_fieldname=SYNONYMS.SynGenus&crit1_fieldtype=CHAR&crit1_operator=EQUAL&crit1_value=pangasius&crit2_fieldname=SYNONYMS.SynSpecies&crit2_fieldtype=CHAR&crit2_operator=contains&crit2_value=&group=summary&backstep=-2





Oleya EL HARIRI Dimanche 31. Janvier 2010 19:04

BONJOUR SVP si quelqu'un peut m'aider pour savoir quelles sont les risques microbiologiques liés à un produit de la peche cuit en attente pour une longue durée et sans chaine de froid merci beaucoup



ghizlane mouiha Lundi 1. Février 2010 8:26

les danger biologique sui se trouve dans les matières premières, pendant la transformation, l´entreposage ou le transport sont :

-Présence de C. botulinum, présence d´histamine

-Contamination par C. botulinum, Croissance de C. botulinum, survie de spores de C. botulinum,

-Contamination et croissance de Staphylococcus aureus

-Recontamination microbienne après traitement thermique

-Production d´histamine pendant la transformation

-Production de staphylotoxines



hasna bela Mercredi 17. Février 2010 22:29

Pour une société de congélation de poisson au Maroc, qu'ils sont les éléments et documents à mettre en oeuvre pour l'obtention d'un agrément pour le filet de poisson. Et qu'ils sont les institutions à contacter .



Ingénieur IAA Jeudi 18. Février 2010 14:22

1.Bases techniques pour l'octroi de l'agrément pour la transformation de denrées alimentaires

Elles sont la traduction d'une réglementation et de codes d'usages internationaux qui décrivent avec précision les conditions requises pour l'agrément d'un établissement pour une activité donnée, à savoir notamment:

- le lieu d'implantation de l'unité,

- la conception générale des bâtiments et annexes et leur disposition,

- les installations sanitaires,

- l'approvisionnement en eau,

- l'hygiène du personnel, des matériels et des bâtiments,

- les matériels et ustensiles d'équipement,

- les conditions de stockage et d'entreposage,

- l'entretien général des locaux, le nettoyage et la désinfection.

2.Procédures d'octroi d'un agrément

La procédure consiste en la présentation par le transformateur ou le conditionneur ou encore l'exportateur d'une demande accompagnée par un dossier technique et en une visite d'inspection de la Direction Provinciale de l'Agriculture DPA/direction de l'élevage en vue de vérifier le respect des conditions techniques requises.

cordialement,

Mohamed STITOU

Ingénieur IAA



mariembahloul Jeudi 1. Avril 2010 11:02

je suis à la recherche de critères pour les produits de la peche.

vous saurez s'il ya des critères Tunisiens? sinon algriéns?



Sana Kacem Vendredi 2. Avril 2010 14:29

effectivement il existe toute une panoplie de textes tunisiens traitant les produits de la pêche et des mollusques bivalves et ils sont nombreux. Pourrais-je savoir sur quoi se porte particulièrement votre intérêt et je me ferai un plaisir de vous les transmettre. En avant-goût vous trouverez le tout dernier en date du 26 mars 2010 fixant les modalités de contrôle sanitaire et de surveillance des conditions de production des produits de la pêche et de leur mise sur le marché.





Emmanuelle ROUET-CHARDON Jeudi 3. Janvier 2013 15:16


J’aimerai votre avis sur le cas suivant :



Le poisson frais (dans le cas qui m’intéresse, en caisse polystyrène) doit être conservé à une température approchant celle de la glace fondante.


Cette température est fixée entre 0 et +4°C en Espagne, entre 0 et +2°C en France,…


Lorsqu’un produit entre en France, son étiquetage doit être conforme à la réglementation française. Donc du poisson frais, en caisse polystyrène, venant d’Espagne (ou d’ailleurs, ceci n’est qu’un exemple) doit être étiqueté « à conserver entre 0 et +2°C ».


Mais, il y a le principe du cassis de Dijon : Le principe du cassis de Dijon ou principe « Cassis de Dijon » est le nom donné au principe de la reconnaissance mutuelle, par les États membres de l'Union européenne, de leurs réglementations respectives, en l'absence d'harmonisation communautaire. (Source :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_du_cassis_de_Dijon ).


Donc l’étiquetage d’une caisse de poisson venant d’Espagne et mentionnant « à conserver entre 0 et +4°C » est conforme.


Merci pour vos avis. Pardonnez-moi pour mes lacunes et j’espère ne pas créer une discussion inutile et gênant certains experts comme ce fut le cas lors de ma dernière intervention.





Bertrand CARLIER Jeudi 3. Janvier 2013 15:46


c'est une belle question qui peut effectivement en fâcher plus d'un, si l'on entre dans les détails.



Par exemple, si l'on évoque le cas de la sardine, je doute que cela se passe bien.



http://mosalyo.wordpress.com/2011/07/11/la-sardine-2/





O. Cerf Jeudi 3. Janvier 2013 16:39



Ci-après une opinion établie sur la base de textes réglementaires, selon une lecture banale sans compétence particulière en droit de l'alimentation. Merci aux juristes de la liste de corriger les erreurs ! Les textes utilisés sont reproduits en annexe.



Sauf erreur ou omission, le règlement européen ne donne pas d'indication chiffrée pour la température. Néanmoins celle-ci doit "approcher la température de la glace fondante".



L'indication de l'arrêté français relative à une température de 2°C est limitée à la conservation dans les établissements de remise directe ou de restauration collective. Je n'ai pas trouvé le texte indiquant une température à faire figurer sur l'étiquette. Je doute qu'il existe : les conditions de conservation et la date de durabilité ne sont-elles pas fixées par l'emballeur et sous sa responsabilité ?



À mon avis, les questions qui se posent à vous sont : "les conditions de conservation et de transport ont elles affecté de façon négative les caractéristiques en matière de sûreté alimentaire et de viabilité", "le poisson est-il frais et le restera-t-il jusqu'à sa remise au consommateur" ?


Quant à savoir si 4°C peut être jugée "proche de la température de la glace fondante", il vous faudrait poser la question aux agents des fraudes de la DD(CS)PP la plus proche. À mon avis, non. Si l'administration juge que les conditions de température font courir un risque sanitaire, elle est en droit et il est de son devoir de prendre des sanctions, me semble-t-il.

Il n'y a pas lieu d'invoquer l'arrêt Cassis de Dijon, car il ne concerne pas les questions sanitaires !

_________________

Règlement 853/2004, la Section VIII


chapitre VII

Les exploitants du secteur alimentaire qui entreposent des produits de la pêche

doivent assurer le respect des exigences mentionnées ci-après:

1) les produits de la pêche frais, les produits de la pêche non transformés

décongelés, ainsi que les produits de crustacés et de mollusques cuits et

réfrigérés, doivent être maintenus à une température approchant celle de la glace

fondante;

...

3) les produits de la pêche conservés vivants doivent être maintenus à une

température et dans des conditions qui n'affectent pas leurs caractéristiques en

matière de sûreté alimentaire et de viabilité.


chapitre VIII

Les exploitants du secteur alimentaire qui transportent des produits de la pêche

doivent assurer le respect des exigences mentionnées ci-après:

1) lors du transport, les produits de la pêche doivent être maintenus aux

températures fixées. En particulier:

a) les produits de la pêche frais, les produits de la pêche non transformés

décongelés, ainsi que les produits de crustacés et de mollusques cuits et

réfrigérés, doivent être maintenus à une température approchant celle de la glace

fondante;

...

3) si les produits de la pêche sont conservés sous glace, l'eau de fusion ne doit

pas rester en contact avec les produits;

4) les produits de la pêche destinés à être mis sur le marché vivants doivent être

transportés dans des conditions qui n'affectent pas leurs caractéristiques en

matière de sûreté alimentaire et de viabilité.



Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités

de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale

et denrées alimentaires en contenant (NOR: AGRG0927709A), annexe I :


Produits de la pêche frais, produits de la pêche non transformés décongelés,

produits de crustacés et de mollusques cuits et réfrigérés, TEMPÉRATURE de

conservation au stade de l'entreposage ou du transport *(1) et TEMPÉRATURE de

conservation dans les établissements de remise directe ou de restauration

collective +2°C.

Produits de la pêche frais conditionnés, * (1) dans les deux cas.


avec les notes suivantes sous le tableau :


(*) Voir les températures du règlement (CE) n° 853/2004


(1) Température de la glace fondante : 0 à + 2 °C.



Code de la consommation


Article R112-22


L'étiquetage comporte l'inscription, sous la responsabilité du conditionneur, d'une

date jusqu'à laquelle la denrée conserve ses propriétés spécifiques dans des

conditions de conservation appropriées.






francois PECQUERIE Jeudi 3. Janvier 2013 18:47


en reprenant partiellement le Preambule fort bien tourné d'O Cerf

Ci-après une opinion établie sur la base de textes réglementaires, selon une lecture banale sans compétence particulière en droit de l'alimentation. Merci aux juristes de la liste de corriger les erreurs ! .

Le principe général est celui du marché unique avec libre circulation des marchandises dans la mesure où elles sont conformes à la reglementation européenne en vigueur (reglement de niveau > par principe au droit national et directives si elles sont transposées dans le droit du pays ) ou par defaut de reg européenne ou institutionalisé par elle, à celui du droit national (principe de subsidiarité )

=> dans le cadre du droit de l'alimentation au niveau EU = Food Law, paquet hygiène, etc.....qui rend obsolète pour bc de produits cet arret cassis de dijon ... mais il reste tjrs d'actualité (par jurisprudence) si on est dans un "trou" legislatif complet

(à mon avis il ne doit pas en rester bc et en TOUS CAS pas dans les pdts de la peche mais les juristes de metier developperont le cas échéant )

En l'occurrence cf textes de ref cité par O Cerf, il semblerait que l'etiquetage "espagnol, entre 0°C et +4°C"retenu, ne soit expressement pas conforme au 853/2004

=>hypothèse "explicative 1" FP :

l'emballeur espagnol "décrète" sous sa seule responsabilité, pour des raisons qui

lui sont propres mais faciles à deviner au regard de certains points de

debarquement conditionnement (cf import afrique ) ces limites de T°C et n'a pas à

ce jour rencontré de pb tant avec son administration compétente qui n'a pas vérifié

ou les "tolèrent... les acceptent..."pas plus qu'avec les diverses douanes et

autres AC DDPP DDCsPP qui ne les ont pas détectées comme non conformes lors de

leurs missions

Pour rappel Elles sont tjrs en charge du respect de la reglementation européenne

sur les produits circulant ou vendus en FR n'oublions pas meme si ce sont des

controles aléatoires volants ou à destination.

=>hypothèse "explicative 2" FP:

confusion +/- volontaire avec la T°C de conservation des CAISSES polystyrène = le

frigo EST entre 0° +4° et les poissons etant conditionnés DANS la caisse restent

dans la limite réglementaire de 0° +2° (surtout s'il y a eu un glaçage superficiel

dans la caisse....)

Cela permet d'utiliser des transporteurs dont la caisse n'est pas entre 0 et +2

.... assez frequent dans mon exp perso et cela permet aussi d'utiliser des

entrepots internes dans ces limites y compris en FR dans la mesure ou les produits

restent dans les limites reglementaires européenne facilement controlable y compris

par les AC visuellement (presence de glace "fondante" sur les produits...

L'emballeur espagnol s'applique un "principe de precaution" pendant d'eventuels

controles sur route ou en entrepot face à des agents connaissant peu les textes et

ne faisant qu'un controle de conformité "assez logique dans ce cas" entre T°C

produit et formulation étiquette.

en conclusion

Ma démarche serait donc (avec le texte precis de l'etiquete sous les yeux)

1) vérifier reglementation espagnole en vigueur réellement = texte index (à titre

perso ne la connais pas sans besoin de m'y replonger!)

2) interroger le fournisseur sur cette limite "TRES HAUTE" choisie par lui et sa

justification dans le "texte index espagnol" le cas échéan

3) Qualifier le produit réel avec sa température réelle en reception entrepot

4) ecrire le CC +2°C max en reception du produit suivant telle ou telle modalité de

prise de température au fournisseur pour permettre rejet non discutable si >





Constant Depièreux Jeudi 3. Janvier 2013 19:04



Sans formuler aucune hypothèse :


« Cas particulier des produits de la pêche frais préemballés destinés à être commercialisés dans d'autres États membres, et dont l'étiquetage porte une température différente de la température réglementaire :


La réglementation communautaire impose que les produits de la pêche frais soient conservés à une température approchant celle de la glace fondante. La température des produits de la pêche a ainsi été définie au niveau


national (0 - +2°C en France) et peut être de ce fait différente d'un État-membre à l'autre (0 - +4°C en Belgique par exemple).


En l'absence de définition précise de la température proche de la glace fondante au niveau européen, et pour le cas particulier des produits de la pêche frais préemballés destinés à être exposés à la

vente dans les GMS d'États membres voisins, il est admis que les producteurs français puissent apposer sur l'étiquette une température de


conservation comprise entre 0 et +4°C, sous certaines conditions.


Les produits ainsi étiquetés ne doivent pas être commercialisés sur le territoire national et le professionnel doit en assurer la parfaite traçabilité.


Page 21 sur 33


Pour toutes les opérations situées sur le territoire national, les températures de conservation aux stades de l’entreposage et du transport des produits de la pêche frais préemballés, doivent rester comprises entre 0 et +2°C.


Il convient donc de distinguer la température du produit de celle mentionnée sur l'étiquetage.


Enfin, le professionnel devra définir la durée de conservation du produit à une température supérieure à celle fixée dans l'arrêté du 21 décembre 2009, en mettant en place une étude de durée de vie

adaptée à ce cas particulier et faire figurer les résultats de cette étude dans son plan de maîtrise sanitaire. »


Source : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20128054Z_cle878738.pdf (NOTE DE SERVICE - DGAL/SDSSA/N2012-8054 - Date: 08 mars 2012)


En complément :


http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:61978J0120:FR:HTML




Hubert BAZIN Vendredi 4. Janvier 2013 12:04



le GBPH "poissons fumés et/ou salés et/ou marinés" indique clairement, page 95 "les poissons non couverts de glace ne sont pas acceptés, sauf si leur température est <= 2°C"


Le GBPH n'a pas force de Loi, mais vous allez devoir montrer que réceptionner à une température entre 2 et 4 °C ne fait pas courir de risque au consommateur.


Bon courage


cordialement


Hubert BAZIN




Christian Felter Vendredi 4. Janvier 2013 19:34


Il s'agit d"un GBPH particulièrement copieux et difficile à lire.

Il se veut didactique de l'ISO 22000.

Il est éventuellement destiné à des RQ chez des industriels de ce secteur.

Mais bon chacun voit midi à sa porte.




Hubert BAZIN Vendredi 4. Janvier 2013 23:40


"j’espère ne pas créer une discussion inutile et gênant certains experts comme ce fut le cas lors de ma dernière intervention." écrivait l'auteure de la question initiale.


Donc ma dernière intervention sera : les GBPH sont rédigés par des personnes que l'Administration reconnaît pour leur compétence.




Christian Felter Samedi 5. Janvier 2013 7:11


Vous avez entièrement raison, mais ayant eu à pratiquer ce GBPH je donnais un avis en tant qu'utilisateur.

Les GBPH sont prioritairement destinés aux professionnels il me semble, pas à l'administration.

j'espère que les GBPH en cours de révision, tiendront compte des retours d'expérience sur ce type de GBPH.




Christian Felter Jeudi 3. Janvier 2013 19:17


c'est amusant de revoir surgir cet arrêt Cassis de Dijon qui dit que si un produit est légalement fabriqué dans un état membre il doit pouvoir être vendu dans un autre état membre.

Donc cela concernerait bien les produits de la pêche espagnols si les températures d'entreposage sont 0 /4°C en Espagne pour ces produits.


En plus il y a la remarque pertinente d'Olivier CERF qui dit

"Si l'administration juge que les conditions de température font courir un risque sanitaire, elle est en droit et il est de son devoir de prendre des sanctions, me semble-t-il."


Et surtout faire procéder immédiatement au retrait de la denrée potentiellement dangereuse.

Puisqu'il est maintenant établi que les T° réglementaires sont des températures cibles, quel est l'écart tolérable au delà duquel la denrée doit être jugée potentiellement dangereuse. Telle est la question il me semble.

On voit dans les textes récents plus de 2 heures au dessus de 10°C pour les produits nécessitant une liaison froide, mais en dessous qu'y a t il de publié?

A mon avis les circulaires vacances sont un contexte réglementaire réaliste et applicable :

A Conforme

B écart de 2 à 4°C à la température réglementaire

C écart de 4 à 6°C à la température réglementaire

D écart de plus de 6°C à la température réglementaire.


Ce qui amènerait à détruire ce qui dépasse de plus de 6°C la T° réglementaire en conservation.

Ceci est à comparer aux T° données par la FAO et récemment citées par Vrine CANON

http://www.fao.org/docrep/003/V7180F/v7180f07.htm#6.1%20Effet%20de%20la%20temp%E9rature%20de%20conservation


En appliquant le fameux principe de l'Arrêt Cassis de Dijon, on pourrait donc aller bien au delà, à moins de voir dénoncer la publication FAO par les autorités sanitaires bien sur.





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