Principaux liens concernant ANISAKIS disponibles via PEARLTREES.

Luis.Couto.Lorenzo mercredi 20 février 2002 08:29

Ultimamente está habiendo muchas quejas por presencia de parásitos en el pescado, principalmente Anisakis en merluza y pescadilla.  Me gustaría saber si vosotros estáis también detectando este problema. Hay quien opina que la infestación aumenta en determinadas épocas del año. No he podido comprobar
si esto es realmente fiable.
Os agradecería cualquier información sobre este tema.

Philippe Auriol mercredi 20 février 2002 09:33

juste pour information: l'anisakis est un parasite accidentel de l'homme mais plus fréquent des poissons (son cycle à voir ici:

Il est de plus en plus rapporté de publications en allergologie dans des diagnostics d'allergie alimentaire indirecte : l'individu mange le poisson contaminé une fois et s'immunise contre l'anisakis, il le mange une
deuxième fois et fait une réaction d'allergie qui est alors faussement rattachée au poisson.

Les publications sont essentiellement asiatiques (les allergènes du parasite semblant thermolabiles) mais quelques cas sont décrits en Europe.

Myriam BENISSAD mercredi 20 février 2002 09:34

pour info :
nous avons abordé ce danger lorsque nous avons voulu faire du sushi pour des séminaires
je m'étais renseigné sur ce pdt et j'ai appris que Mal travaillé (mal fileté) le poisson contaminé pouvait se revéler dangereux à la consommation (risque apparemment très limité si le poisson est congelé ou s'il est fileté
par du personnel formé)

avant d'acheter ce produit, j'ai demandé des infos à mon fournisseur il a fait la sourde oreille

nous n'avons donc jamais acheté de ces produits !

ANONYME mercredi 20 février 2002 12:47

Le sushi est le type même du produit à risques. A éviter !

Francoise LEMOINE lundi 22 mars 2004 15:57
J'ai une demande de consommateur sur le nom du ver parasite pouvant être présent dans les poissons.

Je souhaiterait pouvoir connaître le nom de ce parasite. Quelle est la cause du parasitage ? Quelles sont les espèces parasités ?
Philippe Auriol lundi 22 mars 2004 15:58
http://www.dpd.cdc.gov/dpdx/HTML/Anisakiasis.htm

Mathilde AUDIC mardi 23 mars 2004 13:20
L'anisakis est un  ver parasite du tube digestif des poissons. Son petit nom
latin est anisakis simplex.
Il appartient aux nématodes ou vers ronds. Les poissons se contaminent en
consommant d'autres petits poissons parasités, donc dans la nature.
Il passe dans le filet au moment de la mort du poisson. On le trouve surtout
dans les zones alentour de la cavité péritonéale. Il se présente alors sous
forme de petits "kystes" entortillés.

La prévention consiste à éviscérer les poissons le plus rapidement possible
après la pêche. Lorsque la découverte se produit à la levée des filets, un
parage des zones les plus susseptibles d'être infestées. Une congélation des
filets 24h à -12°C permet d'assainir les filets.

Si un consommateur est infesté, le ver traverse la paroi gastrique,
provocant des douleurs gastriques.... exquises! très fréquent au Japon.
Laurent Krysiak mardi 23 mars 2004 19:16
dans la famille des nématodes parasites du poisson, il en existe également
une seconde espèce appelée "pseudoteranova", qui infeste principalement la
lotte (au niveau des flancs) et se manifeste sous forme d'un kyste (larve
enroulée visible à l'oeil nu de couleur brun jaune à brun orangé, et plus
grosse que celle de l'anisakis); c'est pourquoi il faut exiger que la lotte
soit préparée au moment de l'achat, et débarassée de ses flancs.

Il est à noter que, comme dans le cas de l'anisakis, la larve est assez
facilement détruite à la congélation.

Bertrand CARLIER Mon, 14 Nov 2005 11:48:09 +0100

http://www.chez.com/cuisinejapon/anisakis.htm

"La maladie, autrefois cantonnée au Japon et en Hollande (poissons crus) a connu un accroissement en France vers 1980, les consommateurs ayant changé leurs habitudes alimentaires :"

où sont les chiffres?
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag1208/nu_3111_anisakidose_savoir.htm

un document non rassurant qui montre les limites de la tracabilité sans vraie démarche de qualification:

http://www.vet-alfort.fr/oralim/guide/annexes/pdf/b12.pdf

"Techniquement, les moyens de lutte sont connus. Ils sont simples et efficaces :

- l'éviscération précoce des poissons et leur lavage dans les trois heures qui suivent la mort (pas de migration du parasite dans les muscles à craindre dans ce délai),

- le mirage des filets permettant de détecter visuellement les parasites dans les muscles (observation par transparence au-dessus d'une source lumineuse à l'instar de ce qui est pratiqué pour les oeufs),

- La cuisson à coeur ou la congélation (24 heures à -20°c) des poissons ou des filets. "


amicalement
bertrand CARLIER

ps :
du même texte:
"En aucun cas : en fait, l'épisode « anisakis » fut vécu par la chaîne de distribution comme une occasion de renforcer la maîtrise de la sécurité et de la qualité des produits de la pêche, de mettre en place des cahiers des charges prenant en compte tous les aspects qualitatifs, et accessoirement de renégocier l'ensemble des contrats du secteur.

Deux ans après l'alerte et la mise en place des mesures préventives, les ventes au rayon « marée » de l'enseigne avaient augmenté de façon durable de près de 30%. "

Pole Filière Halieutique Mon, 13 Mar 2006 15:52:50 +0100

aureliegeorges1 a écrit :

> bonjour à tous
> je suis actuellement en stage de deuxième année de master en contôle
> qualité des aliment et pendant mon stage chez un grossites en produits
> de la mer
> je dois faire une formation pour le personnel sur les parasites des
> poissons sauvages
> MAIS la recherche s'avère beaucoup plus compliquée que prévue vu que
> les parasites des poissons ça se trouve mais on ne sait jamais dans
> quels poissons en particulier
> auriez vus des infos ou des sites qui pourraient être succeptibles de
> me faire avancer dans ma recherche

Voilà qui pourraient vous aider.

L'infestation par/ Anisakis/ touche le plus souvent des espèces pélagiques, mésopélagiques et bathypélagiques telles les gadidés et les clupéidés. Ainsi de nombreuses espèces des eaux écossaises, de mer du Nord ou d'atlantiques Nord-est sont infestées :

* Merlan
* Merlan bleu
* Hareng
* Maquereau
* Merlu
* Cabillaud
* lieu noir
* lingue franche
* baudroie

L'infestation par /Pseudoterranova/ touche surtout les poissons démersaux piscivores :

* Lottes
* Chabots
* Cabillauds
* Gadidés en général
* Quelques poissons plats,
* Grondins
* Eperlans et autres petits pélagiques.

Les zones les plus favorables à l'infestation sont les zones fréquentées par les mammifères marins, mais le centre et le nord de la mer du nord de Norvège et d'ouest écosse sont des zones plus favorables à
l'infestation que la manche est et le sud de la mer du nord, de la mer baltique, des îles Shetland et Féroé

La saison de pêche, les moeurs alimentaires et le sexe du poisson semblent aussi jouer un rôle important dans l'infestation

Ou trouver les parasites dans le poisson ?

/Anisakis/ est généralement associé aux viscères et enfoncé dans la musculature. /Pseudoterranova/ est plus isolé en majorité dans les muscles de l'hôte, la répartition est plus dispersée dans la chair.

Cordialement

Robin Pontier Tue, 23 May 2006 14:23:03 +0200

bahloul mariem a écrit :

> bonjour à tous
> je suis biologiste responsable d'un laboratoire d'hygiène,
> j'aimerais avoir l'avis d'un spécialiste en parasitologie vétérinaire!
> ce matin nous avons reçu des sardines parasitées par des vers ronds
> segmentés avec l'extrémité antérieure enfouie dans la chaire du
> poisson , creusant un trou toujours au meme endroit, les vers sont
> blancs , mais je n'ai pas trouvé d'oeufs!! j'aimerais savoir ce que
> c'est , et l'impact sur le consommateur car ces poissons continuent à
> etre vendus
> merci

Bonjour,

Selon votre description, il semblerait que ce soit des *anasakis*, parasite généralement rencontré chez les clupéidés L'anisakis est un ver qui vit dans l'estomac de mammifères marins (dauphins, baleines..).
Les oeufs des femelles sont éliminés par les matières fécales des animaux et éclosent dans l'eau Les larves sont ensuite ingurgitées par des petits crustacés, eux-mêmes ingérés par des poissons La plupart des poissons de consommation courante peuvent être touchés (hareng, maquereau, morue, thon, merlan, lieu, saumon, truite d'élevage..). La
prévention passe par des mesures simples : le poisson doit être, soit cuit à 70°C, soit congelé pendant 24 heures à -20°C avant une consommation crue ou semi-crue

Robin Pontier
Département Normalisation Qualité Traçabilité
Pôle Filière Produits Aquatiques
Tel : 03.21.10.78.98
Fax : 03.21.30.33.22


lhsophie Tue, 23 May 2006 14:53:19 +0200


> Selon votre description, il semblerait que ce soit des *anasakis*
>>ce matin nous avons reçu des sardines parasitées par des vers ronds
>> segmentés

Si ma mémoire est bonne, les anisakis ne sont pas des vers segmentés (cf. nématodes)
Mais je ne suis pas spécialiste en parasitologie vétérinaire ;-)

En ce qui concerne la consommation de ces poissons et "si ce sont des anisakis", il ne faut pas oublier les allergies liées à la consommation de poissons parasités
http://www.allergique.org/article657.html

Pascal Cahen Mon, 29 May 2006 03:12:50 +0200

Peut -etre un copépode ?
http://www.ciheam.org/util/search/detail_article.php?id=98606246&langue=fr

Bertrand CARLIER Vendredi, 13. Octobre 2006 14:10

Nématodes
Par exemple Anisakis simplex; dont lŽoccurrence est faible, est tué en chauffant (55°C pendant 1 minute) ou en congelant (-20°C pendant 24 heures).

ceci a été trouvé dans un guide validé ( pas français car en libre accès), ma question est ceci est-il accepté en Europe?

bien sûr, il serait normal que soit fournit les bases scientifiques publiés pour appuyer ses propos

Constant Depièreux Vendredi, 13. Octobre 2006 14:29

Les données ne sont pas spécialement concordantes avec le Bad Bug Book

Anisakis simplex and related worms

http://www.cfsan.fda.gov/~mow/chap25.html

qui stipule :

"FDA recommends that all fish and shellfish intended for raw (or semiraw such as marinated or partly cooked) consumption be blast frozen to -35°C (-31°F) or below for 15 hours, or be regularly frozen to -20°C (-4°F) or below for 7 days."

Voir également :

Processing Parameters Needed to Control Pathogens in Cold Smoked Fish
Potential Hazards in Cold-Smoked Fish: Parasites

http://www.cfsan.fda.gov/~comm/ift2para.html

severine heyman Vendredi, 13. Octobre 2006 15:57

Vous trouverez les éléments dans le paquet hygiène (853/2004)dans la partie spécifique aux produits de la mer : SECTION VIII : PRODUITS DE LA PÊCHE, CHAPITRE III : EXIGENCES APPLICABLES AUX ÉTABLISSEMENTS, Y COMPRIS LES NAVIRES, MANIPULANT LES PRODUITS DE LA PÊCHE, D. EXIGENCES CONCERNANT LES PARASITES

La position est la même que celle que vous avez mentionnée où ils considèrent qu'un traitement de 60°C (cuisson, fumage à chaud) permet de s'acquitter d'un congélation.
Selon moi l'occurence d'Anisakis n'est pas si faible que ça, chez les poissons blancs, il y a quelques espèces particulièrement à risque. cependant il y a un manque dans cette réglementation : la différenciation poisson d'élavage/ poisson sauvage pour laquelle l'occurence n'est pas la même (très faible pour l'élevage notamment).



BERNARD PICHETTO Lundi 4. Juin 2012 16:39

Comme il me semble avoir compris qu'il ne fallait pas trop divaguer sur la Liste, du moins selon certains, en évitant si possible tout ce qui tout touche ou pourrait toucher aux sciences humaines, j'aimerai savoir si je peux poser

cette question :

"How to test that Anisakis are dead in fresh fish?"

J.Leroux Mercredi 13. Juin 2012 7:46

Il est très difficile de vérifier la “vitalité” des parasites...

L'ensemble des professionnels se base sur le couple temps/ température (-20°c pdt 24h), cependant, cela n'élimine pas le risque d'allergie...