ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME  : La fixation des DLC et DLUO


Pages d’archives connexes

Réglementation française en matière d'étiquetage

L'HACCP

La traçabilité, l'étiquetage et les emballages

L'assurance-qualité

Le contrôle de l'étiquetage lors de la livraison

Les guides de bonnes pratiques, videos et autres ouvrages

La fixation des DLC des préparations à l’avance

Les produits fumés

La fixation des DLC et DLUO des végétaux transformés

 

 

 



LIENS FONDAMENTAUX


Les liens concernant la durée de vie des aliments sont accessibles via PEARLTREES.



ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

 

ARCHIVES 1999-20052006-2007 - A PARTIR DE 2008 (voir ci-dessous)

 



Fadel Daoud Lundi 31. Mars 2008 13:45

Une question qui ma été posé par le responsable des ventes (des parfums /produits cosmétique /alcools )

- Pourquoi il n'existe pas de délai d'expiration ou DLC / DLUO pour les parfums et les alcools ?

De ma part je veux des information concernant cette question, et les article relatifs aux réglementation (en France).



fabis95310 Lundi 31. Mars 2008 18:33

La DLUO pour les alcools n'est pas obligatoire si ceux-ci titrent plus de 10% en alcool (code la consommation article R112-23)



Cécile MARTIN Mercredi 9. Avril 2008 13:52

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Elisabeth BERTHELOT"

<qualite.thomas@...> a écrit :

> Bonjour à tous,

> je souhaite valider "rapidement" mes DLUO sur des produits de

volaille congelés. Connaissez-vous un protocole qui permette de ne

pas attendre 24 mois ?

> Merci de vos réponses.

Bonjour, la surgélation à -18°C a pour rôle de stabiliser microbiologiquement le produit jusqu'à la DLUO. Donc si vous analyser vos produits après 1 semaine de surgélation (si vous voulez blinder votre contrôle, vous pouvez suivre un protocole de décongélation à +4°C puis +8°C), la charge microbiologique trouvée sera la même dans 24 mois.



Hennquin Angélique Mercredi 9. Avril 2008 14:54

et qu'en est il des qualités organoleptiques du produit ?



Cécile MARTIN Mercredi 9. Avril 2008 15:09

pour les qualités organo, vous faites de même : tests après décongélation des plusieurs produits (vous suivez le même protocole de décongélation que celui effectué pour le contrôle microbio)



qualitesud Mercredi 9. Avril 2008 16:27

Tout a fait d'accord pour la stabilisation microbiologique. Votre validation doit se faire apres la decongelation avec une rupture de temperature de conservation (1/3 à 4°C et 2/3 à 8°C).

Par contre pour le cote organoleptique la validation doit se faire à 2 ans, la congelation entraine des phenomenes de dessechement des produits. Et pour certains (ex : beurre) des phenomenes de rancissement (on ne conserve pas du beurre congelé plus d'un an).

Mais vous pouvez deja avoir une idée de la tenue de votre produit en fesant un test organoleptique à 6 mois et a 1 an.



qualiseb Mercredi 9. Avril 2008 17:02

Aucun intérêt de vérifier la qualité microbiologique d'un produit congelé dans le temps...

Les ruptures de chaîne du froid s'appliquent ( mais sans obligation règlementaire ) pour les validation de DLC. C'est une évaluation du chemin que prendra le produit...une partie se fera dans la chaîne professionnel ( froid maîtrisé ) et l'autre partie se fera chez le consommateur ( frigo ménager )...ont peut même pousser jusqu'à provoquer une rupture à +20°C entre les 2 phases pour simuler le transport du magasin à son frigo par le consommateur.



Hennquin Angélique Mercredi 9. Avril 2008 16:08

Oui mais un produit surgelés présentera-t-il les mêmes qualités au bout d'une semaine qu'au bout de 2 ans ?

Dans ce cas pourquoi ya-t-il une DLUO si le produit ne bouge pas une fois surgelé ?

Il pourrait se conserver à l'infini.



Alain Gonthier Mercredi 9. Avril 2008 16:27

Non à cause de la brûlure par le froid, des réactions enzymatiques qui s'observent jusqu'à -30°C et donc de l'oxydation des graisses



Ilane SIMON Mercredi 9. Avril 2008 18:38

Mme MARTIN a tout à fait raison concernant les points bactériologiques, cependant le principe d'une DLUO est qu'elle n'est pas définie en fonction de ces paramètres bactériologiques mais de paramètres organoleptiques, qui eux vont déterminer jusqu'à quand les produits pourront être conservés

il n'y a que peu d'expérience sur ce sujet des vieillissements accélérés, et à mon avis seul le CTCPA possède une expertise là-dessus

notre laboratoire travaille en partenariat avec eux, alors pour toute question n'hésitez pas



Bertrand CARLIER Jeudi 10. Avril 2008 7:02

merci,

*Food Product Dating*

http://www.fsis.usda.gov/Fact_Sheets/Food_Product_Dating/index.asp



Bernard Pichetto Jeudi 10. Avril 2008 8:23

Il est intéressant de noter que ce chapitre :

"Can a Retailer Change Dates?

A retailer may legally sell fresh or processed meat and poultry products beyond the expiration date on the package as long as the product is wholesome.

It is also legal for a retailer to change a date on wholesome fresh meat that has been cut up and wrapped in the meat department of the supermarket.

However, it is not legal to modify a label on a product packaged under federal inspection. If a product has an expired date and the food remains wholesome, the product may continue to be offered for sale but the expired date cannot be altered, changed or covered up by a new date.

A special case is infant formula and some baby food. Do not buy or use it past the date and do not purchase it if the date has been changed."

...apparait en plus du texte cité par Bertrand, dans ce site :

http://www2.pricechopper.com/food/safety/code.shtml

Bonus : http://lancaster.unl.edu/food/foodsafety.shtml#refrigerator



Pauline BRIANCEAU Mercredi 4. Juin 2008 10:06

Je travail dans une entreprise de fabrication de salades de fruits, et je voulais savoir si une validation de DLC doit être obligatoirement réalisée par un laboratoire accrédité ou si elle pouvait être faite en interne ?



Emmanuelle Girard Mercredi 4. Juin 2008 12:01

Les études de vieillissement peuvent bien sûr être effectuées en interne. Il est intéressant de consulter la norme NF V01-003 "lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de test de vieillissement pour la validation de la durée de vie microbiologique" afin de concevoir un protocole pertinent.



petitagrorq Mardi 17. Juin 2008 15:00

Actuellement RQ dans une PME, je me retrouve face à des contraintes de PME : produits qui restent en stock non vendables (DLC non dépassée mais pas assez longue pour expédier au client) mais la direction ne veut plus les jeter et veut les recuire afin de leur redonner de la DLC.

Notre activité est la cuisson de produits vendus réfrigérés.

Existe-t-il une règlementation sur ce type de pratique?

Quels sont les risques? Organolpetique oui, mais bactério? (cuisson à coeur 72°C 20s minimum détruisant les pathogènes)

J'espère que certains d'entre vous pourront m'éclairer afin que je puisse exposer les risques d'une recuisson à ma direction.



jourdan hugues Mardi 17. Juin 2008 15:10

Il faudrait proposer d'utiliser si c'est possible le produit comme matière première d'une autre recette car la recuisson va couter cher.

On peut aussi penser à de la vente au personnel.

Mais aussi la proposer à prix coutant à des organismes qui accepte les DLC courtes au niveau local.

Quoi qu'il en soit si les quantités sont importantes, revoir les productions pour diminuer les quantités en DLC courtes. Il faut dans la mesure du possible produire de façon à ne pas avoir de reste.

Mais il est clair que ce n'est pas simple si les quantités lancées sont définis par des contraintes technologiques.



batikh ines Mardi 29. Juillet 2008 10:11

d'aprés vous est il possible de déterminer la DLC d'un produit frais à base de viande hachée LE MERGUEZ, surtout qu'il s'agit le plus souvent d'un produit non conforme microbiologiquement le jour même de sa production.



Tahari Nesrine Mardi 29. Juillet 2008 10:24

Oui il est possible de déterminer via une étude de vieillissement par un laboratoire accréditer selon une norme afnor.

Tout dépend aussi du pays ou vous commercialisez le merguez :

* Consulter la législation

En Algérie la législation est très claire DLC 1 jours



azoune06 Jeudi 21. Août 2008 11:54

Où puis-je trouver des infos fiables sur la durée de vie des produits après ouverture, décongélation, ou préparation?

On ne peut pas faire de validation de DLC pour CHAQUE produit en restauration collective entamé... Alors quelles sont les sources utilisées pour la mise en place de procédures?



C.MARTIN Jeudi 21. Août 2008 12:58

si vous fabriquez ces produits, alors vous devez définir les conditions et la durée de conservation après ouverture (produit entamé) : x jours après ouverture et conservation à x °C, vous faîtes des tests organoleptiques et une analyse microbiologique sur les germes indicateurs sanitaires, pour vérifier que vos produits sont encore bons et sains. Si vous ne fabriquez pas ces produits alors c'est celui qui les fabrique qui vous renseignera.



Hugues JOURDAN Jeudi 21. Août 2008 13:46

en restauration collective On peut partir des données de l'arrété de 97 abrogé.

Ouverture J+3

Décongélation utilisation dans la journée : décongeler que les quantités nécessaires et essayer de préférer les cuisson avec départ congelé.Il vaut mieux cuire l'ensemble de ce qui a été décongelé.

Préparation conservation possible si passage en cellule avec suivi de la température à coeur et descente en zone de sécurité conforme.

Pour les préparations froides, c'est fct du type de produit.

Un entremet ne posera pas de soucis, par contre un comcombre à la crème risque de poser de gros soucis en cas de conservation même à T°C < 4°C



azoune06 Jeudi 21. Août 2008 14:01

Merci pour vos réponses.

A l'attention de C. MARTIN: les produits sont fabriqués par les fournisseurs, mais bien sûr nous les transformons (ouverture, tranchage, voire cuisson, refroidissement, etc.).

Or, on ne peut pas faire faire une analyse avec recherche de durée de vie pour CHAQUE préparation, chaque combinaison de matières premières, chaque condition de stockage... Des centaines de matières premières sont référencées, il faudrait donc quelques milliers de tests de durée de vie! Il y a forcément des "bases" à utiliser par famille de produits, comme ce que Mr JOURDAN indique pour certains d'entre eux. J'aimerais par exemple trouver une liste fiable: "surgelé décongelé: J+3", "préparations froides: J+1", "préparations chaudes refroidies: J+1", "produits d'épicerie: DLC ou DLUO", etc.



Pascal Rudeaux Jeudi 21. Août 2008 15:34

En partant de l'arrêté 97. Vous pouvez definir en théorie les risques par categorie de produit:

- Avec/sans épices (sachant que les épices sont trés contaminées sauf si sont ionisées)

- Avec /sans oeuf

- Avec sans Sauce

- Cru /cuit

- Etc......

Rajoutant l'expérience de l'entreprise:

Cela fait 5 ans que nous travaillons ce produit a J+5 et les analyses effetuées n'ont jamais montré de déviations.

Donc définitions de critères (limites critiques) puis Monter un plan de controle pour confirmer dans le temps les critères choisi. (ajouter ou retirer des jours de durée de vie)

Príncipe 4 d'un système HACCP. "Etablir un système de vigilence des PCC"

N'oublions pas qu'un système de gestión cherche l'amélioration continue.



loic rivoiras Jeudi 21. Août 2008 18:16

" l'arrété de 97 abrogé "

il ne me semble pas que l'arrêté du 29 septembre 97 *" fixant les conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social " *

(si nous parlons bien du même) soit abrogé :



fannytanda Mardi 23 Septembre 2008, 14h06

Mon entreprise va bientôt reconditionner des jambons crus. Nous les recevrons sous vide (étiquetés, avec une DLC). Puis nous devrons les déconditionner, couper, reconditionner sous vide, puis les étiqueter.

Mon problème est en fait de savoir quelle DLC nous pourrions mettre sur ces jambons crus reconditionné s. Je pensais la raccourcir par rapport à la DLC de départ (car nous remanipulons le produit, mais raccourcir de combien...) puis valider cette DLC par des tests de vieillissement.



nadia rizki Mardi 23. Septembre 2008 16:23

sur un produit pareil il faut avoir sur l'étiquette:

la date d'abattage, la date de découpe puis la date de reconditionnement.

Je pense que votre DLC doit être calculée en tenant compte de la date d'abattage

Bon courage

Nadia

Consultante Qualité



qualiseb Mardi 23. Septembre 2008 20:33

Là, je demande à voir le texte de référence qui impose l'étiquetage d'une date d'abattage...

Souvent, quand ont parle de jambon cru, c'est un produit de salaison sec, est'ce votre cas ?



isa.poilly Mercredi 24. Septembre 2008 13:58

J'ignore si ma réponse va s'adapter à votre contexte.

En restauration, pour toutes les préparations (conservations au frigo) quelque soit les produits mis en oeuvre, le délai est J+2 (sauf si la DLC de départ est inférieure)



Thierry Flourat Jeudi 25. Septembre 2008 18:41

Votre question initiale pose bien le problème mais il me semble que vous envisagez une solution à rebours !

Compte tenu de la transformation que vous énoncez, notamment avec tranchage et reconditionnement sous-vide, cette dernière étape vous "sort" du contexte de la restauration évoqué par Isabelle, d'autant que le reconditionnement vise probablement une durabilité supérieure à +2 jours (marge de sécurité et durée de vie après déconditionnement compris) : l'étude de vieillissement doit précéder la détermination d'une DLC que vous ne pouvez fixer préalablement de façon arbitraire.



emmanuelle.rouetchardon Jeudi 13. Novembre 2008 15:09

J'ai entendu dire que nous pouvions mettre de l'eau de javel sur les produits jetés dans les conteneurs, afin d'éviter que des personnes fouillant les poubelles ne mangent ensuite des aliments impropres à la consommation.

A t'on donc effectivement le droit de faire cela, sachant que l'eau de javel est incolore et qu'une personne peut porter à la bouche non seulement un aliment qui était déjà impropre à la consommation mais qui plus est, est maintenant imbibé d'eau de javel ?

Sinon quel moyen peut-on employer pour éviter que les déchets ne soient consommés ?



maellegau Jeudi 13. Novembre 2008 15:20

L'eau de javel est peut etre incolore mais pure, elle est loin d'être sans odeur !



qualiseb Jeudi 13. Novembre 2008 21:59

Ont peut aussi utiliser du colorant du type bleu de méthylène, ou tartrazine.



Pascal Rudeaux Jeudi 13. Novembre 2008 22:17

ON PEUT AUSSI FAIRE DES DONATIONS



jnjoffin Vendredi 14. Novembre 2008 5:46

Quelle est la responsabilité du donateur en terme de sécurité alimentaire ?



Pascal Rudeaux Vendredi 14. Novembre 2008 16:28

Il suffit qu'une personne meure de faim sur terre pour que je trouve inadmissible de jeter un aliment sain a la poubelle.

Société de consomation vs famine

Le mot sécurité ou le placez vous?, la responsabilité, de quelle responsabilité parlons nous??



O. Cerf Vendredi 14. Novembre 2008 16:48

Dans le message initial, j'ai lu "impropre à la consommation", et non "sain". Aurais-je mal lu ?



Pascal Rudeaux Vendredi 14. Novembre 2008 16:57

Un point de vente n'a pas de produits impropres a la consommation (sauf retrait oficiel), il n'a que des produits impropres a la vente (a 99%)



O. Cerf Vendredi 14. Novembre 2008 17:48

*C'est vrai, il faut distinguer les problèmes de DLC et de DLUO.

Commençons pas la DLC : pour les aliments animaux ou d'origine animale, entre le moment où ils sont jetés à la poubelle et celui où ils sont emportés par le service d'enlèvement des ordures, ils doivent être placés " *dans un local ou un conteneur uniquement affecté à cet usage et fermant à clef " (voyez plus bas le texte réglementaire). Pour ces aliments, quand la réglementation est respectée, il n'y a pas lieu d'ajouter de l'eau de javel ou autre adultérant.

Voyons maintenant la DLUO : si le commerçant décide de jeter, c'est qu'il juge l'aliment impropre à la consommation, sinon, pourquoi le jetterait-il ?

NOR: AGRG9500141A

Article 2

<http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E0306535A695D13DCD63087D492959A5.tpdjo15v_1?idArticle=LEGIARTI000006879319&cidTexte=LEGITEXT000005617660&dateTexte=20081114>

Modifié par Décret n°97-298 du 27 mars 1997 - art. 2 (V) JORF 3 avril

1997<http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E0306535A695D13DCD63087D492959A5.tpdjo15v_1?cidTexte=JORFTEXT000000383100&idArticle=LEGIARTI000006595420&dateTexte=19970403&categorieLien=id>

Les denrées animales ou d'origine animale susvisées portant sur l'étiquetage ou le conditionnement une date limite de consommation, en application des articles R. 112-6 à R. 112-31 du code de la consommation, ne sont plus reconnues propres à la consommation en l'état le lendemain du jour de la date figurant sur l'étiquetage ou le conditionnement.

Article 3

<http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=E0306535A695D13DCD63087D492959A5.tpdjo15v_1?idArticle=LEGIARTI000006879327&cidTexte=LEGITEXT000005617660&dateTexte=20081114>

Les denrées visées à l'article ci-dessus sont entreposées dans un local ou un conteneur uniquement affecté à cet usage et fermant à clef, conformément aux dispositions de l'article 6 du décret n° 71-636 du 21 juillet 1971.

Article 4

Conformément aux dispositions du décret n° 67-295 du 31 mars 1967, les vétérinaires inspecteurs peuvent déterminer les utilisations particulières auxquelles demeurent propres les denrées visées à l'article 2.



Cabinet HBL MG France Vendredi 14. Novembre 2008 18:06

Voyons maintenant la DLUO : si le commerçant décide de jeter, c'est qu'il juge l'aliment impropre à la consommation, sinon, pourquoi le jetterait-il ?

L’emballage n’est plus conforme

Il ya rupture de la chaine du froid

Il ne connaît pas la notion de DLUO (mais si faites un sondage vous serez surpris)



Pascal Rudeaux Vendredi 14. Novembre 2008 20:23

Un produit a DLUO: Quel est le client qui acheterait un produit en fin de DLUO ou DLUO dépassé???

Un produit a DLC: a consommer avant le: 15 par ex. Qui achete le produit le 14?

Vous croyez que le 15 a 00h01, le produit est impropre a la consommation?

Vous ne croyez pas que ces produits, en l'état ou retravaillé ne peuvent pas nourrir ?(proteines, glucides, lipides)

Des humains ou des animaux.

Et quant a une mère qui donne a manger de la terre a son enfant................, pour qu'il ne reste pas le ventre vide

Le danger est de mourir de faim (100%) on de s'intoxiquer (<100%) si il ingère de cet aliment.

Quel est le choix de la maman?

Option 1: l'enfant va mourir de faim

Option 2: l'enfant a un risque d'intoxication

Si 10% des personnes qui souffrent de faim au monde meurent d'intoxication alimentaire, cela voudrait dire 90 % de sauvés NON?

Aujourd'hui dans les Pays riches, beaucoup de personnes font les poubelles des supermarchés et restaurants. s'intoxiquent'ils???

le problème est-il un problème visuel ou de salubrité Nationale???



Albert AMGAR Vendredi 14. Novembre 2008 7:56

Discussion à rapprocher de cette information :

Suède: Excuses de Lidl après l'intoxication de nourriture jetée. La chaîne allemande de distribution à bas prix Lidl a présenté ses excuses jeudi après que des médias eurent révélé que des employés d'un magasin en Suède avaient contaminé avec des produits toxiques la nourriture jetée à la poubelle pour empêcher les sans-abri de la récupérer,

http://www.levif.be/belga/generale/78-6-74304/suede--excuses-de-lidl-apres-l--039-intoxication-de-nourriture-jetee.html



maellegau Vendredi 14. Novembre 2008 8:57

En tant que distributeur, pour notre part (et en fonction des quantité) : on fait détruire par entreprise prestataire.

Pour ce qui est des dons, nos produits trop "particuliers" ne les interessent pas, bien dommage à mon goût.



kamel kherchache Vendredi 14. Novembre 2008 20:45

Si le produit qui présente un DLUO legerement depassée,si il a été toujours bien stocké selon les exigences,je le consommerai sans soucis.car il faut bien comprendre la signification de la date de limite d'utilisation optimale,le produit n'est pas perimé s'il depasse la date,ce n'est pas pareil que la DLC.



Pascal Rudeaux Vendredi 14. Novembre 2008 21:23

1) Pour l'utilisateur lambda une date est une date.

Il y a le produit avant la date et le produit après la date.

2) DLUO: Date limite d'utilisation OPTIMUM. Optimum de quoi? mais j'achète et consomme quand même, et au meme prix de vente que le produit juste a coté qui n'a pas sa DLUO dépassé.

Allez j'ai quelques boites , chez moi, de médicaments a DLUO dépassé, je vous les fait parvenir pour vos chérubins.



Cabinet HBL MG France Samedi 15. Novembre 2008 8:45

Il n'existe pas de DLUO en matière de médicaments mais une date de péremption (voir site ministère de la santé)

Pour les personnes habitant le Sud de la France (je ne sais si cela existe ailleurs) un magasin a ouvert ses portes dans le Gard où l'on ne trouve que des produits à DLUO dépassée

Concernant les DLC, il faut bien une limite (comme la vitesse sur la route)

Si vous souhaitez consommer un produit à DLC dépassée pourquoi pas vous faites ce que vous voulez dans votre cadre personnel

Peut être cela rappelle t il le sketch de Roland Magdane

"Qu'est ce qui se passe dans ce foutu yaourt dans la nuit du 24 au 25?????"

Sur le fait de savoir s'il vaut mieux mourir de faim ou consommer des produits avariés, la question ne se pose même pas, j'ai trop d'exemples et d'expériences à mon actif. Mais ceci fait partie d'un débat qui dépasse la philosophie de la liste hygiène.

Information sur la chaine de magasin vendant des produits à DLUO dépassée

http://destockage-alimentaire.com/wp-content/uploads/2008/04/midi-libre2.pdf



Pascal Rudeaux Samedi 15. Novembre 2008 12:46

Face a un problème , j'aime a utiliser la technique des "5 pourquoi?"

Le problème est "comment s'assurer qu'un aliment jeté ne sera pas consommer?".

Pourquoi dénaturer un aliment? si 950 000 000 d'habitants sur terre sont sous alimentés et qu'un enfant de moins de 10 ans meurt de faim ou de ses consequences chaque 5 minutes. (premier pourquoi)



Bernard PICHETTO Samedi 15. Novembre 2008 20:43

Nous nous sommes un peu égarés, mais le débat sur DLC/DLUO est intéressant et celui sur la malnutrition encore plus.

La demande initiale révèle peut-être un problème classique d'entreprises souhaitant faire un peu de social extérieur, mais qui se heurtent, souvent très vite, à la difficulté de gestion des populations en difficulté.

Ayant travaillé dans ce secteur, je sais qu'on ne s'improvise pas 'travailleur social', mais cela ne veut pas dire que les sociétés ayant du coeur (et il serait bien qu'il y en ait un peu plus) doivent javéliser ou compacter leurs invendus, fin de DLUO ou erreurs de lignes...

Généralement, quand une entreprise ne maîtrise pas un paramètre de son métier, elle demande à un spécialiste ou en embauche un. Quand elle aborde, en toute candeur et sans conseil (tant cela paraît simple à gérer) un secteur étranger à son métier, souvent, ça coince.

Il y a peut-être un nouveau créneau pour les conseillers de tous poils fréquentant cette Liste !!!



Assistante Qualité Lundi 17. Novembre 2008 12:20

"Qu'est ce qui se passe dans ce foutu yaourt dans la nuit du 24 au 25?????"

Surtout que dans d'autres pays le yaourt ne porte pas une DLC mais une DLUO ...



Pascal Rudeaux Lundi 17. Novembre 2008 13:50

La est toute la question, mais principe de précaution exige (ou économique), il vaut mieux le détruire que de le donner a une personne sous alimentée.

quoi de mieux? Mourir le ventre plein ou le ventre creux?

Personnellement si je fais une analyse de risque en comparaison au danger (La nuit du 24 au 25). le risque est plus grand de mourir le ventre creux que le ventre plein.



jourdan hugues Lundi 17. Novembre 2008 14:28

Pas grand chose si la T°C n'est pas modifié.

Comme en plus le pH d'un yaourt nature n'est pas un milieu idiéal pour la croissance bactérienne.

Bien que j'ai eu le cas d'une élève qui m'indiqué qu'un yaourt entamé pouvait être remis au frigo pour la consommation ultérieure. C'était néanmoins en familial.



qualiseb Lundi 17. Novembre 2008 22:37

J'ai déjà poussé le raisonnement...trop d'hygiène affaiblie "l'Homme", mais c'est un phénomène sociétal...des chercheurs autrichiens en sont à injecter des cocktails microbiens à des nourrissons pour limiter les allergies alimentaires...et je ne parle même pas de la "tourista"...mais c'est cela la société moderne...affaiblir les forts pour renforcer les faibles...et c'est l'inverse du capitalisme...



Pascal Rudeaux Lundi 17. Novembre 2008 13:45

Je crois que beaucoup de choses passent par une prise de conscience collective.

Entre mon petit bien être et le bien être d'un plus grand nombre.

J'ai la chance de vivre a l'étranger et de voir une autre réalité.

Les pays riches ont une vie qui amène a deux réactions: l'envie et/ou l'ecoeurement.

sur ce forum, trés peu de thématiques Mondiales sont abordées et plus des petits bobos de "riches".

Par exemple:

Et lorsque un pays riche exporte ses facilités de vies, on voit apparaitre des modes de consommations non adequat au lieu .

exemple du plastique (emballages, sacs.....)

Quand une population n'a pas la structure pour retirer les ordures, les traiter ou même n'a pas la mentalité déchet non dégradable, vous imaginez le résultat.

Ne parlons pas alors des multinationales qui fabriquent et vendent des produits a DLC, DLUO avec conditions de consommation comme maintenir a température, ou sous vide etc....

et arrive sur ce forum une super entreprise qui, pour ne pas être en rupture de stock en rayon, a des invendus, invendus payés par le client et jeté (détruit) alors que ce sont des aliments.

La concience collective permet de faire avancer les industriels. Enfin je l'espere.



Hubert BAZIN Lundi 17. Novembre 2008 15:44

Et surtout que le sketch de Roland Magdane fait référence à une boîte de cassoulet ...



hind tayach Lundi 17. Novembre 2008 21:22

Bonsoir emanuel

oui d'un côté tu as raison emanuel il faut utiliser un produit qui a un gout et une odeur inssupportable ( produits trop amere par exemple ou encore une odeur de grezil) pour avertir les utilsateurs de ces produits alimentaires (les SDF) ou une destruction physique

ce qui tres dangeureux c'est utiliser des produits toxiques inodores et sans goûts ca va donner l'effet inverse de notre objectif



Fab Hygiene Lundi 9. Février 2009 11:17

je suis en train de mettre à jour notre procédure de validation des DLC sur des viandes de porc fraiches et sous vide et sur du sang de porc. Nous découpons les carcasses et commercialisons à des professionnels les pièces fraiches ou sous vide. Nous réceptionnons le sang en fut et le reconditionnons pour vente également à des professionnels.

Les dernières études de DLC qui ont été faites étaient basées sur l'arrêté de 79 abrogé.

Le règlement CE 2073/2005 définit des critères de sécurité mais ne proprose aucun critère d'hygiène pour ce type de produit. C'est à nous de les définir et de les justifier.

Quels germes me conseillez -vous d'étudier pour nos validations de DLC et à quels critères à j0 puis à DLC ? Les colistiers travaillant dans le monde de la viande pourrait-il m'orienter ?

D'avance merci



O. Cerf Lundi 9. Février 2009 12:05

Connaissez-vous les textes suivants :

Recommandations pour l'élaboration de critères microbiologiques d'hygiène des procédés, septembre 2008,

http://www.afssa.fr/Documents/MIC2008sa0083Ra.pdf

Avis du 18 janvier 2007de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments relatif à la demande de création de documents de référence concernant des flores microbiennes utilisables en tant qu'indicateurs d'hygiène des procédés, http://www.afssa.fr/Documents/MIC2006sa0215.pdf

Avis du 13 mars 2008 de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments concernant les références applicables aux denrées alimentaires en tant que critères indicateurs d'hygiène des procédés,

http://www.afssa.fr/Documents/MIC2007sa0174.pdf



Fab Hygiene Lundi 9. Février 2009 13:05

Merci pour les réfèrences.

Je disposais déjà de la saisine 2007-SA-0174.

Au niveau des critères indicateurs d'hygiène, seules les viandes bovines sont abordées. Peut-on considérer que les critères proposés pour les viandes bovines peuvent être retenus pour les viandes porcines ?

Merci



rqse Lundi 9. Février 2009 16:05

Je travaille dans la découpe de viande bovine.

Je cherche un texte pour le PROTOCOLE DE VALIDATION DE LA DLC.

nombre d'échantillons, x jours à telle température,.... .

Y a-t-il beoin de faire une rupture de froid, nous ne vendons pas directement au consommateur final ?



claude beulaigne Lundi 9. Février 2009 16:42

le GBPH abattage et découpe de porc dit :

Produits remis aux professionnels

Dans un circuit de commercialisation entre professionnels (y compris les « collectivités »), le respect de la chaîne du froid est un pré-requis.

Il n´y a donc pas lieu de prévoir une rupture de la chaîne du froid lors de la validation de la durée de vie microbiologique du produit.

Produits remis aux consommateurs

Pour les produits préemballés destinés au consommateur final (UVC, UVCI...), la rupture de la chaîne du froid est raisonnablement prévisible, même si elle est regrettable.

Dans ce cas, il convient de prévoir une rupture de la chaîne du froid sur 1/3 de la durée de vie à une température de 8°C. "



Rq Carné Lundi 9. Février 2009 16:55

Effectivement, c'est ce que dit le GBPH (je n'ai pas vérifié mais je vous crois). Par contre, personnellement nous revendons aussi à des "collectivité" et heureusement que nous prévoyons une rupture de la chaine du froid dans notre protocole... et même avec cette précaution, il nous arrive d'avoir des retour plus que douteux sur le traitement infligé à la marchandise... c'est toujours aux même que ca arrive!

Donc, je vous conseillerai d'intégrer une rupture de la chaine du froid, "qui peut le plus, peut le moins"... sutout quand ca ne coute pas!



jourdan hugues Lundi 9. Février 2009 21:24

pour lever le doute tu envois un enregistreur de température au mauvais coucheur..

Et si ça coute vraiment cher, tu fais une visite de courtoisie à la livraison

Ca peut aussi faire un excellent sujet de stage pour un DUT ou un élève ingénieur...





Eric KALINOWSKI Mardi 10 Février 2009, 9h23

Le GBPH cité a été validé à ce jour? La norme V01-003 en révision n´apporte pas d´autres infos ?



claude beulaigne Mercredi 11. Février 2009 10:52

le GBPH est en cours de validation il me semble.

Malheureusement, je n'ai pas accès à la norme en question. Mais si quelqu'un peut apporter des précisions sur ce qu'elle précise, ça m'interesse.



helenevanhauwaert 30/03/09 15:32

Je souhaitais avoir des retours d'expérience sur les revalidations de DLC.
Je sais que certains revalident la DLC de leurs produits tous les ans même si aucun paramètre ne change. Je trouve cela inutile et couteux surtout si on a beaucoup de références.
Si on fait régulièrement des analyses à DLC et qu'aucune dérive n'est observée cela justifie bien qu'une nouvelle validation est inutile.
Mais c'est difficile à faire comprendre à certains clients
Qu'en pensez vous?


rqse Jeudi 2. Avril 2009  10:01

Je suis tout à fait de votre avis : "Si on fait régulièrement des analyses à DLC et qu'aucune dérive n'est observée cela justifie bien qu'une nouvelle validation est inutile."



Rq Carné Mardi 21. Avril 2009 14:38



Le 17/04/09 14:28, « julieplanchand » a écrit :


> Bonjour,

>

> Est ce que quelqu'un pourrait S.V.P m'indiquer les références règlementaires

> qui indiquent que la DLC d'une carcasse est de 3 semaines, d'une viande piécée

> est de 8 jours et de tranché 4 jours.

>

> Merci par avance



Bonjour,

Vous ne trouverez rien pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas d'exigences, que tout repose sur une validation de DLC avec un protocole digne de ce nom qui vous est propre.

La seule chose que vous donnera le GBPH (pas à jour) est une idée sur laquelle vous pourrez baser votre propre validation de DLC personnelle.

Par exemple, nous, on sait que nos piécés tiennent 15 jours, et pourtant on leur met 8 jours mais ca c'est pour une autre raison ^_^

Bon courage

Marianne.





chareyronc Mardi 28 Juillet 2009, 15h08


Je suis RQ dans une entreprise qui fabrique des aliments (feuilletés et plats cuisinés) surgelés. J'essaie de m'attaquer à la réalisation d'un plan de vieillissement qui soit complet et fiable (jusqu'à présent je n'ai trouvé que deux résultats d'analyses à DLUO uniquement pour Listeria).


Je prévois donc de faire des analyses sur l'ensemble de nos critères microbiologiques habituels plus une dégustation organoleptique à 12mois, 18 mois et 24 mois (la DLUO actuelle est fixée à 24 mois) sur des produits représentatifs de la production.


J'ai un peu de mal à trouver des données concernant les paramètres (température et durée) de simulation de rupture de la chaîne dufroid pour les surgelés. Est ce que l'un d'entre vous aurait des pistes?


D'autre part est ce que vous pouvez me confirmer que c'est bien le laboratoire qui doit conserver les échantillons au cours de l'étude?



Gwenola Le Gratiet Mardi 28. Juillet 2009 19:47

Nous effectuons également des études de vieillissement sur des produits surgelés de nos fournisseurs et nous essayons de simuler la rupture du froid car certains produits sont présentés sous forme de buffet. Voilà les 2 méthodes que nous demandons :

1. Protocole intégrant un décroché de température : durée de décongélation + 48h à 4° puis 48 h à 10°C avec analyse toutes les 24H (simulation de présentation buffet).

2. Ou tests microbiologiques en intégrant la durée de décongélation estimée + 72h en chambre froide positive à 4°C.

A chaque phase, des analyses microbiologiques sont à réaliser :

- après décongélation

- après 48h en chambre froide positive

- après 24h à 10°C et après 48h à 10°C

- ou après 72h en chambre froide


En espérant que ces infos pourront vous être utiles.



chareyronc Mercredi 29. Juillet 2009 10:17


Bonjour, merci pour ces renseignements je pense que nous allons nous baser sur les 72heures à +4°C car nos produits ne sont pas destinés àêtre présentés sous forme de buffet.



Georges Opdebeeck Mercredi 29. Juillet 2009 12:22


Des préparations froides expédiées en conteneurs isothermes muni d’une plaque eutectique de 600 x 400 arrivent généralement à destination à une

température proche de 0°C, et dans la plupart des cas inférieure à la température de départ.


Si vous prenez soin à l’aide d’un mouchard d’enregistrer vos cinétiques de livraison dans cette configuration, aucun responsable de service de contrôle

ne viendra mettre en doute la maîtrise de votre sécurité alimentaire.


Cet envoi concernait bien entendu le sujet « limites critique et refroidissement rapide en RC »



Nicolas CHIARELLI Mercredi 29. Juillet 2009 14:54


l'enceinte certainement sera entre 0 et +3 mais le produit à expédition fabriquée le matin même, peut difficilement l'être : les phases de fabrication amène le produit à passer au dessus des +3°C et l'exigence de l'expédition ne lui permet pas d'être stocké suffisamment longtemps entre 0 et +3 pour atteindre cette température. En pratique le produit à expédition se trouve très souvent entre 3 et +10°C, d'où la problèmatique...




nanguy anthony rodolphe koffi Vendredi 28. Août 2009 19:41


Est-il possible de consommer des produits de charcuterie après que leur DLC/DLUO soit dépassée surtout si la chaîne de froid a été maintenue ?



Jean-Marc Varin Vendredi 28. Août 2009 20:44


Je réponds à votre question par une autre question: Est il possible de griller des stops et des feux rouges? Oui si on ne prend pas en compte les autres. Idem pour les dlc et dluo.

Concernant l'alibi température qui laisserait supposer qu'un produit peut dépasser sa date limite s'il a été conservé au froid pensez bien que la définition de ladite date est établie en prenant en compte une température idéale de conservation.



iufm_charcuterie Vendredi 28. Août 2009 21:59


Oulala Jean-Marc comme vous y allez.


Relisez bien la question, il demande si on peut consommer des produits ayant une DLC/DLUO dépassée.


Donc tout d'abord dans le cadre privé, vous pouvez faire ce que vous voulez.

Je ne connais pas encore de texte qui me dise ce que je suis en droit de manger chez moi.


Pour ce qui est des DLC, vous les consommerez à vos risques et périls, le fabricant ne s'engageant sur la qualité bactériologique que jusqu'à cette date. Donc à vous de voir.


Dans le cas d'une DLUO, vous pouvez consommer le produit quand vous voudrez, le fabricant vous avertit juste que le produit aura certainement perdu de ses qualités organoleptiques à partir de cette date, mais rien ne vous empêche de le consommer bien plus tard, dans des conditions normales de conservation.


Par contre si c'est dans le cadre d'une activité professionnelle c'est une toute autre histoire et on se retrouve dans le cadre des stops et des feux rouges de Jean-Marc...



Hubert BAZIN Samedi 29. Août 2009 10:50


En ce qui me concerne, je trouve que la question posée par Jean-Marc est au coeur du sujet. Est-il possible de traversr un carrefour sans respecter les feux tricolores? Est-il possible de rouler à 210 km/h sur l'autoroute ? Est-il possible de traverser l'hymalaya sans guide, sans tente, sans altimètre et sans boussole ? Oui, c'est "possible" En fonction de ses moyens, on peut le faire. En revanche, lorsqu'on a décidé de le faire, il faut penser aux conséquences éventuelles, pour soi et pour les autres. C'est le sens de la réglementation alimentaire, qui fait remonter chez l'industriel la responsabilité d'à peu près tout.


Encore une fois, une histoire de Risk Management.


Quant aux lois qui réglementent ce qu'on a - ou pas - le droit de manger chez soi, il y a tout de même les interdictions de consommer certains poissons, ou certains végétaux (absinthe pendant longtemps, raisin Noah ou Clinton http://fr.wikipedia.org/wiki/Noah_(c%C3%A9page) , animaux protégés, etc. Même chez soi, même pour sa consommation privée, on peut (théoriquement) être poursuivi.


Cordialement

Hubert BAZIN


PS j'ai lu cette semaine un rappport de stage rédigé en 2003 par une étudiante en informatique de gestion. On y trouve l'organigramme de la société qui l'a accueillie, et qui est un organisme de crédit en ligne. Sur l'organigramme, pas moins de 8 personnes au service "Relation Commerciale", mais le chef du service "Risques", de même que le "Chargé du Risque" restent à recruter. Eloquent ! On fait d'abord du business, on se préoccupera plus tard de savoir si il y avait des risques inhérents, et si on aurait pu s'en prémunir.




Jean-Marc Varin Samedi 29. Août 2009 11:01


Tout d'abord je regrette que mon ton est été pris pour agressant et s'il doit être ressenti comme celà auprès des colistiers je m'en excuse.

Mon intervention se bornait bien sûr à la pratique professionnelle au regard de l'appellation qui concerne surtout ce type de pratique.


Au delà de cette remarque il serait peut être opportun de savoir quel est le discours qui doit être tenu, sans forcément aller sur la pensée unique chère à certains; est-il cohérent de répondre à grand nombre de questions sur des comportements professionnels et dans le même temps prendre le contre-pied de ces réponse sous le prétexte que le texte ne s'applique pas dans la sphère privée?


Que l'on soit en restaurant scolaire, bistro du coin, macaron (s) Michelin, les plats proposés à la clientèle ne doivent pas être plus sains... ou plus dangereux que ceux donnés à nots proches dans le cadre familial. On en arrive, par ce biais, à la différence entre l'éducation et la formation.


Concernant les dluo, comme le produit perd de ses qualités organoleptique à la date énoncée et que le travail de la personne qui fait à manger est de donner du goût aux choses, je ne vois pas pourquoi ce produit serait conservé, à titre privé comme à titre professionnel.



Christian Felter Samedi 29. Août 2009 12:55


je crois que vous avez mal compris la législation alimentaire qui s'applique aux professionnels, professionnels qui doivent prouver qu'ils l'appliquent et notamment le 178/2002.

Ce règlement socle concerne les professionnels, désignés par "exploitants du secteur alimentaire".

Voir ensuite articles 17, 18 et 19.

Il n'est pas question du consommateur là dedans.

Le consommateur n'est pas tenu de lire les règlements liés à la production et/ou distribution de denrées alimentaires, le professionnel oui.

Pour résumer : "J"ai le même à la maison" n'est pas un argument de vente dans l'alimentaire en matière de DLC/DLUO.



Bertrand CARLIER Samedi 29. Août 2009 13:37


ce serait bien de replacer cette question dans son contexte.


DLUO : feu orange ( pour la consommation), feu rouge pour la vente


DLC : feu rouge pour tout usage


mais,il me semble et cela est heureux que le particulier peut ce que ne devrait pas pouvoir le soit disant pro.


L'expérience montre que des personnes ( je pense en particulier à des ingénieurs, dit directeur) qui ne devraient plus être des professionnels, ont joué avec cela dans le dos des consommateurs et des services de contrôle. Ce n'est pas un hasard si le local qualité avait d'abord comme emblème:


la broyeuse à document.


Ce temps devrait être mort et, ces personnels, interdit d'exercice en agroalimentaire ( ce que les contrats de travail auraient du prévoir, les DRH n'ont jamais fait leur travail sur ces sujets...) .

Maintenant et avec ces préalables, on fait comment pour fixer des DLC et DLUO sur certains produits, qui, dans certaines conditions, peuvent être consommées après de très longues années ?




Constant Depièreux Samedi 29. Août 2009 14:08


A la lecture de vos échanges et afin de retourner aux sources, j'ai recherché rapidement une définition légale de DLUO et DLC.


A priori, rien n'existe ni dans la législation européenne, ni dans la législation française, ni dans la législation belge. Idem dans le glossaire de l'AFSCA et dans le codex alimentarius.


Merci d'avance dès lors à celles et ceux qui pourraient me fournir un texte de référence définissant ces concepts.



Christiane JOFFIN Samedi 29. Août 2009 16:18


La DLC est une date limite impérative qui est apposée sur les denrées microbiologiquement périssables susceptibles après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine. La DLC dépassée, un produit ne doit être ni vendu ni consommé car il pourrait mettre en danger la santé et la sécurité du consommateur. La DLC est laissée à l'appréciation du professionnel, sauf pour quelques produits où la réglementation s'impose.

La DLC s'exprime sur les conditionnements par la mention : "A consommer jusqu'au..." suivie de l'indication du jour et du mois.

Le produit peut être vendu le jour de la DLC, mais doit être retiré de la vente le lendemain de la DLC dépassée.


La DLUO (date limite d'utilisation optimale) est une date indicative qui est apposée sur les denrées qui, une fois la date passée, peuvent avoir perdu tout ou partie de leurs qualités spécifiques, sans pour autant constituer un danger pour celui qui les absorberait.

La DLUO s'exprime sur les conditionnements par la mention "A consommer de préférence avant le...", suivie de l'indication suivante :


* "jour et mois" pour les produits d'une durabilité inférieure à 3 mois ;

* "mois et année" pour les produits d'une durabilité comprise entre 3 et 18 mois ;

* "année" pour les produits d'une durabilité supérieure à 18 mois.

Une fois la DLUO dépassée, le produit n'est pas dangereux pour le consommateur, mais peut avoir perdu ses caractéristiques organoleptiques.


Texte de référence

Article R 112-9 alinéa 5 du code de la consommation



zorqane samir Samedi 29. Août 2009 16:42


je ne pense pas surtout pour le dlc,il faudra s'en débarasser au plus vite possible

il y'a un trés grand risque d'intoxication botulinique



Kamel Kherchache Samedi 29. Août 2009 17:05

Il faut bien comprendre que la DLC et la DLUO sont deux définitions différentes, la DLUO c'est pour une utilisation optimale, par conséquent on peut utiliser le produit si les conditions particulières de conservation ont été respectés.

Par contre la DLC c'est la date de limite de consommation et en général on attribue cette dernière aux produits de courte conservation (produits laitiers, poissons frais,....).

La consultation des différentes définitions relatives a la durée de vie des produits s'impose (DLUO, DLC, DLV, BB, MAN, EXP,...).


Bertrand CARLIER Samedi 29. Août 2009 17:51


code de la consommation


La *date limite de consommation* (*DLC*)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Date_limite_de_consommation


Texte de référence en France : Article R 112-9 alinéa 5 du code de la consommation


"La date jusqu'à laquelle la denrée conserve ses propriétés spécifiques ainsi que l'indication des conditions particulières de conservation ;"


pour DLUO


http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/nt_charcu-1.pdf


et


http://www.inst-elevage.asso.fr/html7/IMG/pdf/3_-_Laurence_GIULIANI_Duree_de_vie_DLCDLUO.pdf




Constant Depièreux Samedi 29. Août 2009 18:40


Si je lis et interprète convenablement la référence que vous citez Article R112-9

Modifié par Décret n°2005-944 du 2 août 2005 - art. 5 JORF 6 août 2005 en vigueur le 25 novembre 2005

(http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=81CD460AF454F42BE6BD866659193681.tpdjo02v_3?idArticle=LEGIARTI000006292774&cidTexte=LEGITEXT000006069565&dateTexte=20080325)


il n'y a pas dans ce texte d'équivalence formelle entre date limite de consommation et l'acronyme DLC et aucune référence à la notion de DLUO.


Existe-t-il un autre texte de loi qui définisse clairement DLC et DLUO?



Pascal Rudeaux Samedi 29. Août 2009 19:47


Je reviens a la question initiale (bien que j'ai lu vos messages )


Une DLC ou DLUO est une date mise, de façon choisie par le producteur (ou demande client).


1) DLC:


Oui ,vous pouvez consommer un produit a DLC dépassé pour au moins deux raisons.


- La DLC est définie dans des conditions raisonnables d'utilisation (avec rupture de chaine du froid)


- Et il est ajouté un delta temps de sécurité . Le produit ne deviens pas dangereux a 23h59 de la date DLC indiquée sur le conditionnement.


maintenant , il existe des produits a DLC courte (ex:viande hachée au rayon ls) et des produits a DLC longue (ex:yaourt). La consommation a DLC dépassée et surtout de combien d'heures ou de jours on peut la dépasser dépend de la connaissance de la personne qui prends cette décision (un yaourt sans pb 3 jours, mais le steak haché??????).


Une personne sans compétence devrait jeter le produit a DLC dépasser.


Dans votre cas: charcuterie. deux flores se développent généralement, proteolytique et l'odeur vous empêchera sa consommation ou lactique et se sera un gout odeur acide a fromage. Mais pas mortel.


Sauf si l'entreprise a un probleme sanitaire de fabrication . Mais dans ce cas le produit peut devenir dangereux avant fin de DLC, ou d'autant plus que l'on s'approche de sa DLC ou la dépasse.


2) DLUO:


Oui vous pouvez consommer un produit a DLUO dépassé pour la même raison et dans les mêmes conditions qu'un produit a DLC dépassé.


Ps: je ne prends pas en compte les producteurs qui vendent des produits qui ne tiennent pas leur DLC ou DLUO.


- Goutez un saumon fumé a DLC (28-30 jours)et a 3 semaines de sa DLC ( avec une petite analyse Bacterio). vous ne serez sûrement pas malade mais le produit est définitivement altéré.


- Essayez de un filet de saumon congelé en fin de DLUO (18 mois) perte couleur et ranciement assuré.


La notion feu rouge (DLC) ou orange (DLUO) sert au consommateur lambda non expert.



Bertrand CARLIER Samedi 29. Août 2009 20:27


merci,


nous sommes revenu, au moins, dix ans en arrière. Un concept de fond, sans définition accessible et en libre accès, cela me rappelle, le " bon

" temps d'avant la vache folle.


Visiblement, la leçon n'a pas suffit et l'Europe a laisser faire...


Je me demande comment font les avocats conseils pour la rédaction des contrats ?


Ils mettent, dans tous les contrats, une définition partagée par les contractants ?


amicalement

Bertrand


ps: sympa tous les sites internet de définition sans source avérée


http://www.agrojob.com/dictionnaire/definition-dlc-2299.html


ce doit être cela les jobs en agro...


mais je suis toujours prêt à lire.




palombier Samedi 29. Août 2009 21:57


La référence légale de l'acronyme : DLC (date limite de consommation) est celles du code de la consommation (Ar.R112-9) prévoyant sur les emballages des mentions obligatoires :


" La date de durabilité minimale ou, dans le cas de denrées alimentaires très périssables microbiologiquement, la date limite de consommation ...

- ... ainsi que l'indication des conditions particulières de conservation."


Les conditions particulières pouvant être rattachée à la notion de DLUO (date limite de consommation optimale).


Avez-vous d'autres sources ?




jourdan hugues Samedi 29. Août 2009 17:41


Concernant les dluo, comme le produit perd de ses qualités organoleptique à la date énoncée et que le travail de la personne qui fait à manger est de donner du goût aux choses,


Faux c'est la date à partir de laquelle le producteur ne vous certifie plus les qualités organoleptiques du produit...


"les plats proposés à la clientèle ne doivent pas être plus sains... ou plus dangereux que ceux donnés à nots proches dans le cadre familial"


Il ne faut pas mélanger les deux cadres Familial et Collectif. Ce n'est pas la même chose et on ne s'adresse pas au même public et on ne

respecte pas les mêmes réglementation. Dans le cadre familial on peut se permettre certaines choses, mais on nourrit une population connue. Dans le cadre collectif le principe de précaution est impératif sinon c'est la porte ouverte à des accident graves selon le public qui est servi.


Le discours et simple et clair.


Tant que le produit a une DLC résiduelle et que son aspect est correct on le garde. Si DLC dépassé ou aspect suspect on jette. Comparer le cout d'une mise à la poubelle et d'une TIAC et je pense que vous comprendrez que la perte est minime.


Pour les DLUO rien n'empèche de gouter le produit.


Mais pour maitriser les DLC DLUO, il faut surtout gérer les stock au plus juste et suivant les dates des produits au jours le jour et en

n'hésitant pas à passer en production des Matières Première avant leur date limite.



O. Cerf Lundi 7. Septembre 2009 12:17



Le 3 septembre 2009 14:41, fatimazahra eluharani a écrit

:


>

>

> Bonjour,

>

> Je suis dans un supermarché où on vend le fromage rouge complet ou en

> morceau, on procède à la découpe pour satisfaire les besoins de clients

> Pourriez-vous me dire les conditions de découpe du fromage emballé avec une

> DLC bien déterminer, la nouvelle DLC et les condition de stockage après la

> découpe?

>


La nouvelle DLC ne peut pas être postérieure à la première DLC. Les conditions de stockage après découpe doivent au minimum respecter celles recommandées par le conditionneur qui vous a livré.




Bernard PICHETTO Lundi 7. Septembre 2009 13:36


Et je suppose que la nouvelle DLUO ne peut être postérieure à la première...


http://www.inst-elevage.asso.fr/html7/IMG/pdf/3_-_Laurence_GIULIANI_Duree_de_vie_DLCDLUO.pdf



Halim CHALABI Mardi 8. Septembre 2009 12:56


voici à titre d'exemple des éléments pris à partir d'un cahier de charge mais pour fourniture de fromage prédécoupé à une collectivité:

Les fromages au poids nécessitant une coupe et un pesage de la part du titulaire du marché sont protégés par un emballage primaire résistant, transparent, inodore et hermétique. Ils sont transportés dans des emballages secondaires à usage unique résistant et d´une propreté rigoureuse.

Tout conditionnement ou emballage présentant des souillures, des déformations, des traces de choc de nature à altérer le produit intérieur, seront refusés.

Les conditionnements et ou emballages doivent indiquer de manière lisible :


* Raison sociale et adresse de la laiterie ou de production

* Numéro d´agrément ou d´immatriculation

* Dénomination du produit et code produit

* Teneur en matière grasse

* Poids unitaire

* Nature du lait employé lorsqu´il ne s´agit pas de lait de vache et pourcentage

* Date de fabrication

* Date limite de consommation

* Température de conservation

*Poids net à l´emballage.

Et toutes les autres indications ayant un caractére obligatoire.

La date limite de consommation (DLC) doit être de 15 jours minimum à compter de la date de livraison des denrées.

www.guichenpontrean.fr/docs/ccp_lot_8.pdf

voir aussi

http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/documentation/fiches_pratiques/fiches/temperature.htm

voir règlementation française du point de vue hygiène!

"Pour les denrées périssables préemballées, la température de conservation à respecter est celle mentionnée dans l´étiquetage ; c´est en fonction de celle-ci que le conditionneur a déterminé la date limite de consommation. Le respect de cette « DLC », mentionnée par « à consommer jusqu´au... », est impératif et elle doit être conservée lorsque les produits sont déballés pour être vendus par exemple tranchés".

http://www10.minefi.gouv.fr/transfert/33/FicheINFOHYGIENE-DD33.pdf


pour compléter ce que j'ai dit précedemment en réponse à Mme EL HUARANI, il faut voir les conditions d'hygiène et la technologie de la découpe te du conditionnement: emballage sous vide? Plastifié (Cryovac) en atelier de découpe spécifique! si c'est un grand supermarché ou une petite supérette.
 


fatimaz essai Le 9 septembre 2009 11:30


je voudrais demander votre avis sur la DLC d'un produit marocain appelé "SELLOU" que les gens préparent pendant le ramadan et que cerataines entreprises commencent à le commercialiser dans des boites de 1KG

le sellou est un produit qui contient les ingredients suivants :

la farine , qui est cuite à sec au four jusq'à obtenir une couleur dorée,

les amandes , le sesame, anis, qui sont aussi lavés et cuits à sec , puis hachés jusq'à avoir un granulé qu'on mélange avec la farine

puis le tout est melangé avec du miel, des grains du sucre et de l'extrait de dattes

la recette peut contenir certains ingredients supplémentaires tel que les noix etc

donc dans le cas de préparation industrielles comments peut on estimer la DLC ?

et aussi qu'elles sont les analyses qui doivent etre fait avant la commercialisation?



O. Cerf Vendredi 18. Septembre 2009 17:30


La première chose à déterminer est : s'agit-il d'un aliment "microbiologiquement très périssables, susceptibles de présenter, après une courte période, un danger immédiat pour la santé des consommateurs" ? À cause de quel danger(s) microbiologique(s) ? Si l'analyse des dangers conduit à déterminer qu'une ou plusieurs bactéries pathogènes peuvent se développer dans l'aliment, il faudra utiliser toutes les informations disponibles pour déterminer une durée de vie microbiologique (DVM, la période pendant laquelle l’aliment reste dans des limites microbiologiques fixées dans des conditions raisonnablement prévisibles de distribution, de stockage et d’utilisation par le consommateur), puis choisir une DLC plus courte pour garder une sécurité. Elements disponibles : ce qui se fait déjà, les tests de vieillissement, les tests de croissance, la microbiologie prévisionnelle). Les aliments qui relèvent de la DLC sont en général des aliements qui doivent être conservés au froid positif.


Pour les aliments qui se conservent à température ambiante, leur durée de vie n'est généralement pas limitée par la croissance de bactéries, elle l'est parfois par la croissance de moisissures pathogènes, mais le cas le plus fréquent est la perte progressive des propriétés organoleptiques typiques, ou le développement de moisissures non pathogènes Dans ce dernier cas, on ne fixe pas de DLC ("à consommer avant le ..."), mais une date de durabilité optimale (DLUO, "à consommer de préférence avant le ...").


D'après sa composition, la durée de vie de votre produit relève vraisemblablement de la DLUO. Celle-ci devra être plus courte que la DVM relative aux moisissures pathogènes. En revanche, si ces dernières ou des bactéries pathogènes se développent rapidement, il faudra une DLC.




Thierry Laugier Jeudi 15. Octobre 2009 23:32



D'après moi aussi, au vu de la composition de votre produit, sa durée de vie doit effectivement relever d'une DLUO.

Dans la mesure où il s'agit d'une préparation traditionnelle, une première étape pour fixer cette DLUO pourrait être de se renseigner auprès des personnes qui en produisent, ou en consomment.

Subsidiairement, qu'est-ce qu'une DVM...?



Eric KALINOWSKI Vendredi 16. Octobre 2009 8:26


Pour info


DVM : Durée de Vie Microbiologique (voir les normes V01-003 en révision ; fascicule de Documentation

FD V01-014 de Mai 2009) par exemples.



pierrethurin Dimanche 13. Décembre 2009 14:30


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "sthacquart" <sthacquart@...> a écrit :

>

> Bonjour

>

> Suite à une demande DSV, comment peut'on justifier des DLC secondaires pour les produits entammés en frigo de jour en restauration collective?

>

> Une validation en interne,produit par produit, par des tests de viellissement et des analyses est quasiment impossible vu le nombre de produits, la complexité et le coût que ça implique.

>

> Existe'il des sources précises ou des textes règlementaires qui définissent ces DLC secondaires?

>

> merci par avance

>

> Stéphane Hacquart

>


Le texte de 97 est toujours d'actualité, il est la base de toute démarche de sécurité des aliments.

Arrêté du 29 septembre 1997

fixant les conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social

(JORF du 23/10/97)

Voir articles 40 et 42 Art. 40. - La détermination de la durée de vie des préparations culinaires élaborées à l'avance est placée sous l'entière responsabilité du responsable de l'établissement. Cependant, la durée de vie des préparations culinaires élaborées à l'avance réfrigérées ne peut excéder trois jours après celui de la fabrication, en l'absence d'études de vieillissement dûment documentées réalisées par un laboratoire reconnu. Sur l'une des faces externes de chaque conditionnement des préparations culinaires élaborées à l'avance figure au minimum la date limite de consommation.

Art. 42. - La durée de vie des produits ainsi déconditionnés, traités puis reconditionnés, et la date limite de consommation qui en découle, ne peut excéder la durée de vie initiale du produit ou du constituant de l'assemblage qui présente la durée de vie la plus courte. En l'absence d'études de vieillissement réalisées par un laboratoire reconnu, la durée de vie des préparations culinaires élaborées à l'avance reconditionnées ne peut excéder trois jours non compris le jour du déconditionnement.



Gilles TIXIER Dimanche 13. Décembre 2009 13:54


Vous avez une réponse dans l¹AM du 29 Septembre 97 qui régit l¹hygiène en restauration collective, avec l¹article 42

(et la note de la DGAL /N°98 8126) qui précisent qu¹en l'absence d'études de vieillissement,

les denrées déconditionnées se conservent 3 jours après déconditionnement.

Il suffit de s¹organiser au niveau des menus et des approvisionnements pour ne pas avoir à garder des produits entamés plus de 4 jours.



O. Cerf Dimanche 13. Décembre 2009 16:43


En matière de DLC, les plats cuisinés à l'avance sont un cas particulier.


Ce qui suit résulte strictement d'une réflexion personnelle, basée sur le principe suivant :


"Un exploitant du secteur alimentaire est le mieux à même d'élaborer un système sûr de fourniture de denrées alimentaires et de faire en sorte que les denrées alimentaires qu'il fournit sont sûres. Il y a lieu par conséquent que la responsabilité juridique primaire de veiller à la sécurité des denrées alimentaires lui incombe." (règlement CE 178/2002, considérant 30).


Pour les produits autres que les plats cuisinés, la DLC ne devrait pouvoir être reportée à plus tard que quand l'analyse des dangers montre que l'aliment est soumis à un traitement qui le permet (par exemple cuisson dans l'emballage) ; en outre il faut être en mesure d'en convaincre l'autorité compétente.


Dans le cas où l'analyse des dangers montre que le traitement est de nature à raccourcir la durée de vie (p.ex. simple remballage), une DLC plus rapprochée devrait être établie.


Est-il nécessaire de faire un texte réglementaire sur ce sujet qui compléterait le règlement européen (je ne parle pas de notes de service ou

de circulaires) ?



Gilles TIXIER Dimanche 13. Décembre 2009 18:28


³ Est-il nécessaire de faire un texte réglementaire sur ce sujet qui compléterait le règlement européen (je ne parle pas de notes de service ou

de circulaires) ? ³


Non en effet, il suffirait que cette mention de trois jours apparaisse seulement dans le futur GBPH de la restauration collective.



Stéphane Hacquart Lundi 14. Décembre 2009 18:40



Merci pour ces précisions mais le délai de 3 jours cité dans l’arrêté est plus pour les plats préparés à l’avance.


Et quid des produits entamés mais non encore transformés, relativement stables et conservés dans un frigo de jour entre 0 et +3° et qu’une cuisine collective petite ou moyenne ne pourra pas passer en 3 jours (ex : jambon, pâté, charcuterie sèche, œufs écalés en saumure, confiture, fromage blanc en seau, fromage à pâte dure, beurre, olives, cornichons, mayonnaise stabilisée, boissons aromatisées…) ?



Gilles TIXIER Lundi 14. Décembre 2009 19:28


Comme je l¹avais indiqué, la notre de la DGAL/SDHA/N°98 – 8126 du 10 A0UT 1998, explicitant l¹Arrêté du 29 septembre 1997 sur la

restauration collective traite du cas des produits entamés.


Dans les produits entamés, distinguez les produits périssables (à DLC) auxquels s¹applique cette exigence de 3 jours maxi,

des produits à DLUO, pour lesquels vous respectez les indications du fabricants pour les conserver après ouverture.


Mais je m¹étonne tout de même que dans un contexte de restauration collective, on soit amené à conserver du jambon ou du pâté entamé plus de trois jours. Il existe des conditionnement de petite quantité (1/4 jambon; par exemple) qui s¹adaptent au besoin.



Stéphane Hacquart Mardi 15. Décembre 2009 6:59


Merci pour ces précisions mais le délai de 3 jours cité dans l'arrêté est plus à priori pour les plats préparés à l'avance que pour les produits entamés non transformés.


Donc quid de ces produits seulement déconditionnés mais non utilisés en une fois et qui peuvent être relativement stables si conservés dans un frigo de jour entre 0 et +3, correctement filmés, étiquetttés, datés...? (ex : jambon, pâté, charcuterie sèche, œufs écalés en saumure, confiture, fromage blanc en seau, fromage à pâte dure, beurre, olives, cornichons, mayonnaise stabilisée, boissons aromatisées…)?

Une cuisine collective petite ou moyenne ne pourra pas toujours tout utiliser en 3 jours!




Hélène MAJERUS Mercredi 3. Février 2010 13:03


Je recherche des éléments documentaires pour comprendre comment établir une DLUO pour un produit frais 4ème gamme (carotte en big bag éboutées, lavées) ?

Existe t-il des références réglementaires, des obligations légales ? Lesquelles ? Quel site internet me conseillez vous ? L'AFSSA, la DGCCRF, vers quel intervenant me tourner pour tester le protocole ? Comment établir le protocol de test de DLUO ? Quels sont les supports existants et accessibles via internet ? Avez vous des liens vers des sites en particuliers ?

Merci pour vos réponses et conseils avisés


Albert Amgar Mercredi 3. Février 2010 13:25


Première indication, il s'agit pas d'une DLUO mais d'une DLC microbiologique.

Vos produits sont certainement frais au sens commun du terme mais pas au sens de la réglementation car ils ont subi une transformation. Il

s'agit donc de produits réfrigérés prêts à être consommés. Je crois que le terme 4e gamme a été abandonné.

L'Afssa a défini des protocoles, http://www.afssa.fr/PN6901.htm, mais le mieux est de vous adresser à un laboratoire qui a l'habitude ces

protocoles notamment au niveau des tests de croissance vis-à-vis de Listeria monocytogenes.



Hugues JOURDAN Mercredi 3. Février 2010 13:27


Attentuion la DGCCRF , les DSV fusionnent


Ensuite sur de la 4ième gamme c'est plutôt de la DLC.




aurélie weber Mardi 16. Février 2010 16:49


Dans la vente de produits de la pêche en poissonnerie, selon les poissons et fournisseurs, les colis peuvent ne pas présenter de DLC. Mise à part l'appréciation visuelle du poissonnier, y a-t-il une période limite de vente à respecter ?



Pascal Rudeaux Mardi 16. Février 2010 17:10


Les conditions de stockage et l’espèce poisson influent beaucoup sur sa DLC (Exemple sardine Cf saumon)


La traçabilité vous donne l’info date de pêche.


Les paramètres organoleptiques vous donnent des indications fiables de fraicheur (d’où l’importance d’avoir la tête du poisson)


Dans le cas de filets, c’est bien plus compliqué. Le test de la cuisson vous dpermet de connaitre sa fraicheur ( odeur, saveur)



Jennifer Leroux Mercredi 17. Février 2010 9:45


Pour un produit vendu « en vrac » hors barquette…, il n’y a pas de DLC. La période limite de vente a respecter est tout simplement déterminé par la dfraicheur du produit (E, A, B) cf Règlement 2406/96.



Farid TIGROUDJA Mercredi 17. Février 2010 17:39


Dans notre cas, nous revenons du saumon sans DLC.

Il ne figure que la date de pêche, dès réception le saumon mis en filet, coupé et mis dans des poches sous vide. Soit congelé de suite dans une cellule de congélation, soit utilisé sous 5 jours au maximum pour des plats cuisinés pasteurisés. Nous n'avons eu jamais de problème.

DLC de truite : 7 jours

La truite pêchée, éventrée, coupée et mise sous vide le jour-même,


Dans votre cas, il faut tenir compte toujours de la date de pêche,

des conditions de transport et surtout des Conditions de stockage dans vos locaux (température, …)

Votre DLC va dépendre de ces conditions.

L es appréciations visuelle et organoleptique ne vous donnent qu'une indication. Si possible que le taux de germes est trop élevé, mais il n'y a pas encore de changement dans la texture, la couleur ou le gout. Il faut compléter ça par des analyses microbiologiques.



HMAIED Issam Lundi 22 février 2010, 11h18


Nous cherchons une référence et/ou une norme dans laquelle nous pouvons trouver la DLUO de produit alimentaire à base de céréale `´Biscuit´´

Merci pour votre collaboration




ghizlane mouiha Lundi 22. Février 2010 21:56



La DLUO se calcul expérimentalement (étuvage accéléré) il dépend aussi de l´activité de l´eau




patrickcharlou Mardi 25. Mai 2010 16:44


je travaille dans les boissons et je souhaite réaliser un test de vieillissement accéléré en étuve.


J'aurai aimé avoir une correspondance (même approximative) entre le temps passé dans l'étuve et le présupposé vieillissement en réel.


j'avais entendu dire qu'environ 3 semaines en étuve à 40°C correspondait à peu près à 6 mois de vie.

Quelqu'un peut-il me confirmer ou non cette information.



c.prunier Lundi 31. Mai 2010 12:53


Ce lien est intéressant pour vous


http://www.vigie-viande.info/VigieViande/VViande.nsf/Accueil/?OpenFrameset voir N° 1085 du 09/03/2010




cgirardreydet mardi 8 juin 2010 15:13


Nous avons une matière 1ère (fruit) qui a une DLUO allant jusqu'à 2007. Pouvons-nous encore l'utiliser ?



Isabelle Ansart Mercredi 9. Juin 2010 6:25


Voici un lien de la DGCCRF : http://www.dgccrf.bercy.gouv.fr/documentation/fiches_pratiques/faq/dlc_dluo.htm


« La DLUO est une date indicative qui est apposée sur les denrées qui, une fois la date passée, peuvent avoir perdu tout ou partie de leurs qualités spécifiques, sans pour autant constituer un danger pour celui qui les absorberait. »


Pas de risque alimentaire donc à priori


En revanche le risque pourrait être la satisfaction de vos clients liée à la perte des qualités organoleptiques du produit=> baisse de notoriété de la marque, baisse du CA…



Julie POTTIER Mercredi 9. Juin 2010 9:54


Il n'y a pas de risques sanitaires pour le consommateur pour une DLUO dépassée, ce sera la qualité organoleptique et/ou nutritionnelle qui sera peut-être modifiée. A vous de voir si votre produit répond toujours à vos attentes.


Elodie DECQ Mercredi 9. Juin 2010 10:44


Oui vous pouvez, l’essentiel est que toutes les informations obligatoires pour le marquage figurent sur le produit et qu’elles soient justes. Le support : jet d’encre, étiquette imprimé importe peu.


Les dates sont marquées à l’encre du fait des cadences et des process utilisés.


Si vous faites des fortes productions (fortes cadences) il vaut mieux automatiser le marquage par un jet d’encre ou par des étiqueteuses automatiques que de le faire faire manuellement par un opérateur.



c.prunier Mercredi 9. Juin 2010 12:19


Oui, pour ma part nous utilisions cette méthode pour certains produits dont les emballages ne pouvaient pas être convoyés sur les chaînes de fabrication. L’essentiel est que le sticker soit bien lisible avec toutes les infos concernant le lot et la DLC et qu’une copie de ce qui été apposé sur l’emballage soit gardé dans le dossier de fabrication.


Bien veiller également en cas d’erreur de stickage à ce que les opérateurs ne recollent pas une autre DLC sur le premier sticker sans avoir préalablement enlevé toute traces de l’ancien marquage.



Emmanuelle ROUET-CHARDON Mercredi 9. Juin 2010 18:12


Je rebondi sur cette question intéressante.


Si un fabricant d’un produit utilise une matière première à DLUO dépassée (surgelé ou produit sec), voire de l’eau de javel ou autre désinfectant, il peut y avoir des conséquences sur la qualité organoleptique, ou l’action du produit, ou la texture ou la couleur. Au fabricant de voir s’il utilise ou non ce produit.


Mais dans le cas d’un revendeur, a-t-il le droit de vendre des produits dont les DLUO sont dépassées ? Si oui :


- dans quelle limite de dépassement de date ? (x% de durée de vie en plus)


- est-il dans l’obligation de faire des analyses microbiologiques ou physico-chimiques et de déterminer une « nouvelle » durée de vie ?


- doit-il déclasser le produit et le mettre dans un rayon différent ou l’identifier en tant que tel ? (commercialement oui, mais réglementairement parlant ?)


Cette question peut paraitre idiote à certains, mais les choses ne sont pas clairement établies sur le terrain et j’ai plusieurs sons de cloches.


Merci pour vos réponses.


Emmanuelle ROUET-CHARDON



O. Cerf Jeudi 10. Juin 2010 11:18


Vraiment, la décision repose sur des considérations relatives à la qualité organoleptique et nutritionnelle. Le produit satisfera-t-il le client ? Si toutefois les manipulations font qu'un danger ou des dangers biologiques, physiques ou chimiques sont ajoutés au produit, la situation change et il faut se préoccuper de l'innocuité du produit et éventuellement d'une DLC. D'où la recommandation mille fois répétée : faire une analyse des dangers.



Bertrand CARLIER Jeudi 10. Juin 2010 11:54


si l'on part, comme vous l'indiquez cela va être, à court terme, une catastrophe. Il me semble, pour ma part et pour un produit comme de la viande, notamment, vu ce que l'on sait de la difficulté de conserver correctement ce type de produits, exemple prise d'odeur par les graisses, qu'il serait bien plus rassurant que les inter-professions, au moins au niveau européen, fixe un cadre.



Ce pourrait être d'ailleurs un cadre à plusieurs cases,



exemple :


A moins de 2 ans


B moins de trois ans


C moins de quatre ans



amicalement

Bertrand


ps se souvenir de ces viandes congelés ( en autre) qui se promenaient au tour du monde...



Fatnassi Khemais Jeudi 26. Août 2010 14:06


Je travail depuix dix ans dans le domaine de confiserie et je remarque que les produit ont des durées de vie tres limitée par un DLC qui ne depasse pas 3 ans pour les bonbons et 2 ans pour chamia , ma 1ere question est ce que je peut changer la durée de vie et le signalé sur l'etiquetage surtout que les produits ne sont pas perissables ou bien changer le DLC par DOC( date obtimale de consommation ), bien sur apres un test de durée de vie qui doit se refaire dans les regles de l'art ?

ma deuxieme question est que il'y a des normes a propos ce sujet( changement la duré de vie d'un produit alimentaire )

remarque : j'ai une boite de chamia depuis 8ans gardée dans l'echantillotheque qui a une qualité stable jusqu'a nos jour

merci pour vous aides




O. Cerf Jeudi 26. Août 2010 14:47

Le produit dont vous parlez semble être peu périssable (il n'y a pas de produit non périssable), il relève donc de la DLUO, selon la Directive 2000/13/CE. Vous avez raison, cela n'a pas de sens de fixer une DLC pour un produit qui se garde plusieurs années.

La date de durabilité optimale est fixée, en France (il s'agit d'une directive, et d'autres pays ont pu en décider autrement) sous la responsabilité du conditionneur (article R112-22 Code de la consommation).

Je vous conseille la lecture de la note de service DGAL/SDSSA/N2010-8062 du 9 mars 2010 “Durée de vie microbiologique des alimentsâ€� qui est en libre accès sur :

–http://www.circulaires.gouv.fr/pdf/2010/03/cir_30678.pdf

–ou www.agriculture.gouv.fr, taper : « durée de vie microbiologique des aliments » dans la fenêtre “Rechercheâ€�



Yves Boisard Jeudi 26. Août 2010 18:44


Pour le type de produits dont vous parlez, une DLUO (à consommer de préférence avant le...) semble plus adaptée qu'une DLC (à consommer jusqu'au...). Les produits en question sont peu sensibles au plan bactériologique.

Pour déterminer une durée de vie appropriée, il faudra bien sûr tenir compte des qualités organoleptiques des produits en question, en particulier pour l'halwa chemiya. Attention au rancissement du sésame (je pense que vous n'utilisez pas d'arachide!). Vérifiez aussi s'il n'y a pas un code des usages professionnels qui définit la durée de vie, et vérifiez ce que fait la concurrence.


Fatnassi Khemais Vendredi 27. Août 2010 15:24


bonjour merci pour votre attention

oui vous avez raison c'est un produit a base de la pate de sésame qui peut avoir une rancissement , maintenant nous on n'ajout pas des additifs comme conservateur ou comme antioxydants mais peut etre au cour de l'etude de ce projet et avant de prolonger la durée de vie on va ajouter d'un oxydant pour les articles qui ne sont pas etanche , et on change la methode d'emballage par ajout d'un cellophane externe qui limiter l'entré d'oxygene

Cordialement,

Yves Boisard



Zabel Wolfgang Dimanche 15. Janvier 2012 18:01


je recherche les testes normatifs qui précisent :

-la determination des DLC/DLUO

-la possibilité de dépassement des DLUO pour par exemple donner les marchandises à des organisations caritatives qui vont les distribuer

merci de votre aide



Albert Amgar Dimanche 15. Janvier 2012 23:43


Voir un lien qui devrait vous renseigner utilement, http://alimentation.gouv.fr/les-bons-gestes-anti-gaspi

Voir aussi ce lien des banques alimentaires, http://www.banquealimentaire16.org/?cat=5 ainsi que cet autre lien de l'INPES, http://www.inpes.sante.fr/slh/articles/402/04.htm

Ne vos lancez pas dans des tests normatifs à ce sujet !




Patrick Gaboriaud Lundi 16. Janvier 2012 0:08


En ce qui concerne les dlc il n'y a rien à faire dans le principe lorsque la date est dépassée le produit n'est plus consommable .Par contre pour les dluo il doit être possible de ce rapprocher du fabriquant qui doit être en mesure d'indiquer jusqu'à combien de jour après la date conseillée , si le produit à bien été stocké dans les conditions préconisées par le fabriquant le produit reste consommable.




O. Cerf Lundi 16. Janvier 2012 17:49


1. Il n'y a pas de norme sur la détermination des durée de vie microbiologique, mais un fascicule de documentation FD V 01-014 "Sécurité des aliments Recommandations sur les éléments utiles

pour la détermination de la durée de vie microbiologique des aliments".

Il existe deux normes, pour les tests de vieillissement et les tests de croissance : NF V01-003 et NF V 01-009. Pour vous les procurer : achat ou piratage (reportez-vous à un échange récent sur ce sujet, dans les archives de la Liste Hygiène).


2. S'il est interdit d'utiliser un aliment après la DLC, il n'en est pas de même après la DLUO. Un aliment à DLUO dépassée a simplement perdu une partie de ses caractéristiques optimales. Mais si on attend trop, l'aliment finit par devenir inacceptable pour la consommation. À vous de juger du caractère acceptable ou non conforme.



Hélène LEGRAIN Lundi 16. Janvier 2012 21:30


Dans la note de la DGAL "durée de vie microbiologique des aliments" vous trouverez des indications.

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20108062Z-2.pdf

Consultez également le GBPH de votre branche qui peut vous aider à déterminer la durée de vie.


Pour ma part, je valide les dépassements de DLUO en prenant en compte les éléments:

- analyse microbiologique à DLUO dépassée + dégustation

- étude de vieillissement validée à DLC/DLUO +1/3 ou +1/4, la marge de sécurité est une indication


Sans oublier de vérifier que les consignes de stockage aient été convenablement respectées. Par exemple on allonge considérablement la durée de vie d'une viande lorsqu'elle est conservée entre -1°C et +1°C.



mpcreance Vendredi 16. Mars 2012 10:32


bonjour, j'aurai eu besoin d'une précision sur la durée de vie possible des préparation préalables (découpes de légumes, salades...) en restauration traditionnelle (non collective). Je ne trouve pas de réponse dans l'arr^té du

21/12/2011, ni dans la note de service DGAL, le guide de bonnes pratique restaurateur 2008 dit une demi journée, çà me semble très court et pas vraiment la pratique (J-1...?? merci de vos éclairages compétants

MP creance




Mathieu Colmant Vendredi 16. Mars 2012 18:37


Il n'y a pas une durée de vie commune. Cela dépend si vous parlez de crudités, de salade de thon, de viande hachée, de préparations cuites,...


Par ailleurs, le fait que ce soit en restauration traditionnelle, collective ou en transformation ne change rien au problème.


Enfin, la législation ne donne jamais de durée de vie. Elle est volontairement vague, pour permettre à chaque entreprise de travailler selon ses besoins. Précisons aussi que la majorité de la législation est européenne, pas française.


Pour avoir une idée, les guides de bonnes pratiques sont une bonne source (même si vous n'aimez pas ce que cela vous dit), je crois qu'il y avait également un tableau dans un ouvrage intitulé "HACCP pour PME et artisan", édité par la faculté de Gembloux, mais je ne le possède pas.





Florian Dulché. Friday, March 23, 2012 12:25 AM


Y a t-il une loi interdisant l'utilisation (et donc la détention) de produits à DLUO dépassées pour un restaurateur.

Mes recherches m'ont menées à l'article R112-25 du code de la consommation, qui interdit l'utilisation, la vente et la distribution des denrées comportant une date limite de consommation (DLC) dépassée mais aucune indication sur une interdiction de produits à DLUO dépassées.


Avez-vous des données sur lesquelles un restaurateur peut s'appuyer pour pouvoir utiliser de tels produits (non entamés et conservés selon les dispositions des fournisseurs).

Lors d'autocontrôles (audits) réalisés par un laboratoire privé, la détention de denrées à DLUO dépassées ressort comme une non conformité mais sans qu'aucun interlocuteur ne se justifie autrement que par un "c'est comme ça!"...


Merci de vos lumières.





William Hamiot Friday, March 23, 2012 12:25 AM


En effet, si le produit est bien stable

il n'y a pas plus de danger microbiologique avant la date qu'après...

Vous avez des magasins qui se sont spécialisés (légalement) dans la vente de produits à DLUO -raisonnablement- dépassée.

La DLUO se positionne sur des critères qualitatifs :

au-delà de la date vous perdez en qualité (progressivement...)

Pour votre établissement

si c'est un accident par mauvaise gestion de vos stocks alors il y a tolérance si vous utilisez rapidement le produit et que la date est raisonnablement dépassée... mais cela demeure un dysfonctionnement dans votre PMS

et démarche HACCP : il faudra y remédier par action corrective.

Si c'est une pratique habituelle dans votre établissement alors vous pouvez entrer dans la pratique de la "fraude" et ainsi être redressé par la DDCCRF.

En effet, comme il y a perte de qualité et qu'il n'y a pas information au consommateur, cela s'apparente à de la tromperie sur la marchandise.

Informer vos clients vous libère de se risque...

Mais quel restaurateur dirait à ses clients que ses haricots verts étaient bien surgelés mais à date dépassée mais qu'il ne risque rien... Ce ne serait pas très vendeur !



Hugues JOURDAN Vendredi 23. Mars 2012 10:45


http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/Date-limite-de-consommation-DLC-et-DLUO-


DLUO pas de dangers pour le consommateur par contre les caractéristiques organoleptiques risquent d'être dégradées.


"Seuls les produits munis d'une date limite de consommation doivent impérativement être retirés de la vente et de la consommation dès lors que cette date est atteinte."




Emmanuelle ROUET-CHARDON Vendredi 23. Mars 2012 15:31


Page 18 de la NDS DGAL/SDSSA/N2012-8054 vous pourrez trouver une piste…



Bernard PICHETTO Samedi 24. Mars 2012 0:03


Au-delà de la gestion des stocks qui peut, en effet, indiquer un problème de PEPS (Premier Entré, Premier Sorti), il vous faut analyser le pourquoi des achats et de leur non-utilisation.


On trouve assez souvent - et "assez souvent" est un euphémisme - en restauration traditionnelle, des produits, achetés sur recommandation d'un efficace commercial, en 'coup de coeur' chez un grossiste ou sur un marché, qui restent sur les étagères ou dans les congélateurs, par le simple fait que l'acheteur, patron ou cuisinier, n'a pas eu la formation ou les informations nécessaires à l'utilisation des produits, sans parler du manque d'imagination...


Il faut donc et également que le responsable soit capable de prouver que le vieux pain d'épices qui semble trainer dans une boite doit sécher pour faire de la chapelure destiné à de futures recettes et qu'il ne présente pas de danger ; idem pour les zestes, conservés séchés, d'oranges, de mandarines, de citrons, de bergamotes qui ont été prélevés sur des fruits sans DLUO...


Ensuite, dans le débat sur l'utilité ou non de supprimer les DLUO qui fait cogiter instances européennes et acteurs commerciaux comme l'ANIA, il serait bien de réfléchir sur l'ensemble des produits et de faire la différence entre

des pâtes sèches, convenablement conservées, et les corps gras, par exemple et y compris les graines (noix, noisettes, pignons, etc.),

http://iterg.com/IMG/pdf/MemoOxydation.pdf .


Une épice en poudre ne se conserve pas comme une en graines...


Mêmes les graines à germer ont une DLUO, mais quand on achète des semences, c'est moins clair...


Pour aller plus loin, un tour dans les archives :


http://www.liste-hygiene.org/arcdlc.htm


http://www.liste-hygiene.org/arcetiquet.htm


http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/msearch?query=DLUO&pos=0&cnt=10




sandradelm Mercredi 20. Juin 2012 9:47


J'ai recherché dans la réglementation européenne et française mais ne trouve pas d'informations concernant la fixation de la DLC des poissons entiers ou filets de poissons vendus chez le poissonnier ou les mareyeurs. Je recherche donc si une telle information existe ou si des textes réglementaires s'y rapportent?



O. Cerf Mercredi 20. Juin 2012 10:03


Pas de DLC dans la réglementation. Cela relève de la responsabilité de l'exploitant.




Jennifer Leroux Mercredi 20. Juin 2012 10:23


Il n'y a pas d'obligation règlementaire de DLC pour les poissons entier, filets ou autres conditionnés en caisses polystyrènes.

C'est le quizz de la profession, vu les différences que l'on peut retrouver selon les méthodes de pêches...pour une même espèce.



Mathieu Colmant Mercredi 20. Juin 2012 18:43


Il existe une norme française relative à la fixation des DLC des denrées alimentaires, je suppose qu'elle est disponible à l'AFNOR.


Il ne peut y avoir de législation à ce niveau, étant donné que la DLC dépend du mode d'emballage, de la qualité initiale du produit, de la température de conservation...


Chaque opérateur doit les fixer et les valider en interne. Pour les DLUO, il est parfois possible d'utiliser de la bilbiographie pour les fixer.



Stéphanie Mattei Lundi 30. Juillet 2012 10:25


De mémoire, il me semblait que lors d'une validation de durée de vie, la DLC était définie avec une marge de -10% par rapport à la durée de vie technique (également appelée durée de vie microbiologique), soit DLC + 10% = DVT


Seulement, je n'arrive plus à retrouver mes sources.


La norme NF V01-003 définit comment déterminer cette durée de vie microbiologique, mais il n'est pas fait mention de marge de sécurité.

En revanche, dans la note de service N2010-8062 de la DGAL sur la durée de vie microbiologique des aliments, il est dit ceci : "La DLC ou la DLUO est définie par le conditionneur à partir de la durée de vie microbiologique, en intégrant, dans la majorité des cas, une marge de sécurité, destinée à prendre en compte les conditions de conservation raisonnablement prévisibles"


Pouvez-vous m'éclairer à ce sujet? Où puis-je trouver un texte/une référence réglementaire définissant cette marge de sécurité?



O. Cerf Lundi 30. Juillet 2012 11:11


La date figurant sur l'étiquette tient compte de la marge de sécurité, celle-ci est donc définie sous la responsabilité du conditionneur. "La DLC ou la DLUO est définie par le conditionneur à partir de la DVM et d'une marge de sécurité pour tenir compte notamment des conditions de conservation raisonnablement prévisibles." (AFNOR V01-003). C'est l'esprit du règlement 178/2002 : l'hygiène des aliments relève de la responsabilité de l'exploitant.

Je vous en remercie par avance.


stephanie.mattei Mardi 31. Juillet 2012 8:45


Je vous remercie. Ainsi, je ne sais pas d'où ma mémoire a retenu qu'il fallait une marge de 10%, peut-être est-ce en interne...


Mathieu Colmant Lundi 30. Juillet 2012 20:08


Il n'y a pas à ma connaissance de réglementation à ce sujet.


La meilleure solution est de réaliser plusieurs tests de durée de vie, sur plusieurs lots, plusieurs productions, des matières premières venant de différents fournisseurs,... et ensuite de prendre "le pire du pire du pire". Cela constitue une marge de sécurité souvent suffisante.


stephanie.mattei Mardi 31. Juillet 2012 8:47


Je vous remercie de votre réponse. J'étais persuadée que quelque chose était défini là-dessus mais finalement la marge est issue de l'historique de l'entreprise, suite aux tests de durée de vie.

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