ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Pages d’archives connexes

La congélation en restauration (autorisation ou non?)

Les agréments et dispenses d'agréments

La décongélation

L'effet du froid sur les microorganismes

La congélation de la pâtisserie et de la viennoiserie

La problématique de la congélation


 

LIENS FONDAMENTAUX

Les principales références sont accessibles via PEARLTREES.



ARCHIVES CHRONOLOGIQUES



ARCHIVES 1999-2005 – A PARTIR DE 2006 (voir ci-dessous)



kristellecolin Wed, 04 Jan 2006 08:40:58 -0000

J'ai de multiples questions à vous poser.

Je travaille au Luxembourg (entreprise découpe viande)et il nous arrive de faire dela congélation artisanale.
Il me semble qu'au luxembopurg , nous sommes autorisés à le faire alors qu'en france les entreprise du m^me type que nnous n'ont pas le droit.
SAVEZ VOUS?

seconde question:

Existe til des étiquettes spéciales pour coller sur des paquets qui vont ensuite subir des congélations.
Car les étiquettes que nous utilisons actuellment se décollent.

 

Hugues JOURDAN Wed, 4 Jan 2006 09:57:43 +0100 (CET)

Il est interdit de congeler ou surgeler sans dispositif adpaté et sans autorisation des vétérinaires officiels.
Pourquoi ne pas étiquetter après l'opération , où alors placer l'étiquette dans le paquet visible de l'extérieur. Technique utilisé sur les pièces de Pret à Découper pour la GMS ou la restauration collective.

 

kristellecolin Wed, 04 Jan 2006 11:56:52 -0000

Je sais qu il est intrerdit de faire de la congélation artisanale en france. En revanche je crois k on est autorisé au luxembourg.

Connaissez vous cette reglementation au luxembourg?

 

kristellecolin Thu, 05 Jan 2006 13:04:33 -0000

Dans hygiene@yahoogroupes.fr, elodie PERRIER <elodieperrier@y...> a
écrit
>
> Bonjour,
>
> La congélation dans un congélateur n'est pas autorisée car la
descente en température est trop lente; il vous faut par exemple une
cellule de refroidissement rapide qui permet de congeler le produit
très rapidement.
> D'ailleur, attention à la DLUO que vous apposez sur le produit
une fois congelé!!! car si vous congelez c'est que votre produit va
dépasser la dlc initialement apposée donc il faut lui apposer une
DLUO;


Merci d'avoir repondu,

Je suis du même avis que vous cependant, j aimerai avoir d'autres réponses ou textes qui expliquent quel est le matériel autorisé pour faire une congélation.
Est ce que la congélation en chambre de - 20 -25°C n est pas autorisé.

Dans quel matériel pouvons nous investir ( avec un petit budget)pour réaliser des congélations?

Qu'est ce qu'une cellule de congélation,



k j Fri, 6 Jan 2006 14:52:39 +0100 (CET)

Il me semblait que la règlementation prévoyait une durée précise de descente en température pour congeler une denrée alimentaire (style de +4°C à -18°C en moins de 2h), mais je dois me tromper...

La Directive sur les aliments surgelés 89/108/CEE définit la surgélation comme "permettant de franchir aussi rapidement que nécessaire, en fonction de la nature du produit, la zone de cristallisation maximale ayant pour effet que la température du produit dans tous ses points après stabilisation thermique est maintenue sans interruption à des valeurs égales ou inférieures à -18°C".

Certainement y a t'il plus de précisions dans les arrêtés par secteur.


Myriam BENISSAD Fri, 6 Jan 2006 15:40:52 +0100

Il y a des précisions dans le GBPH restaurateur traiteur

Moins d'une heure pour les petites pièces (steaks)

De deux à 6h pour les pièces moyennes (2 à 6kg)

Moins de 12h pour les grosses pièces (20kg, viandes desossées)



Aziz El Yamlahi Mon, 9 Jan 2006 15:00:12 +0100 (CET)

A ce niveau, il y a lieu de disntinguer entre congélation et surgélation. lasurgélation étant une congélation rapide. la surgélation doit avoir lieu dans unéquipement approprié pour éviter la formation des cristaux surtout au cours du passage par le palier 0 à -5°C. Ces cristaux quand ils sont formés détruisent les parois des cellules des produits ce que provoque une perte de jus lors de la décongélation. Autre inconvénient, qd on introduit un produit chaud (à congeler) dans une chambre fraoide à -18, ou à -25°c, la température des produits stockés augmente, ce qui provoque un phénomène de décongélation, recongélation.

Hugues JOURDAN Mon, 9 Jan 2006 15:32:24 +0100 (CET)

Pour éviter le problème de rentrée d'un produit chaud, il est préférable de faire descendre au préalable le produit en dessous de 10°C et d'ensuite d'entamer la congélation.

 

Isabelle TRANI Fri, 03 Feb 2006 11:10:52 -0000

Je suis à la recherche de la législation explicite, qui énonce qu'on ne peut pas recongeler des produits décongelés sans transformation assainissante.
Sauriez vous dans quel texte puis je trouver ces infos ?

Michèle B. Fri, 03 Feb 2006 11:21:07 -0000

il y a l'arrêté du 26 juin 1974 réglementant des conditions hygiéniques de congélation, de conservation et de décongélation des denrées animales et d'origine animale (JORF du 31/07/74).

http://nuticiel.ac-corse.fr/resto/biblio/A74congelation.pdf

Cordialement,
Michèle B.

 

Isabelle TRANI Fri, 3 Feb 2006 15:36:57 +0400

Bonjour et merci pour votre réponse.
J'ai lu ce matin cet arrêté mais je n'arrive pas à voir explicitement à quel endroit on m'interdit de recongeler des denrées animales décongelées après découpe
La lecture de cet article me fait comprendre que je peux décongeler des escalopes par exemple, les découper et les recongeler en mettant la date de congélation initiale.
Confirmez vous ma lecture ?

 

Frederic.Birraux Fri, 3 Feb 2006 14:40:40 +0100

j'ai du mal a comprendre votre demande "legislative"

Congelation = bloquage de l'eau dans les cellules et risque de lyse des cellules si la congelation est mal faite

donc mise en contact eau + substrat (nutriment) pour les microbes

donc milieu tres favorable pour leur developpement. Si on le recongele: l'eau libre risque d'abimer encore plus les cellules donc d'accentuer les risques de maniere importante.
donc risque alimentaire

d'ou trouver une solution pour diminuer le risque microbien.

Ce sont les principes d'action sur les microbes:
- eviter la contamination
- limiter la multiplication
- favoriser "la destruction lorsqu'elle est possible

donc pour expliquer l'interdiction de la recongelation: basez vous sur les connaissances scientifiques:si cela ne fonctionne pas, essayez la raison technique: tout le monde a au moins congele une fois une viande crue: elle rend de l'exsudat a la decongelation, cet exsudat ne vient pas du "ciel", donc provient de la viande qui en sera donc d'autant moins moelleuse: favorisez ce cycle plusieurs fois et vous detruisez la structure moleculaire de la viande et elle en sera moins gouteuse: donc perte de qualite organoleptique.

micheleboun Fri, 03 Feb 2006 14:11:57 -0000

Je ne connais pas la filière viande mais devez-vous forcément décongeler les escalopes pour les découper?

 

Muriel BAGNI Fri, 03 Feb 2006 14:58:45 +0100

sauf erreur de ma part, ce qui est interdit, c'est la congélation artisanale, c'est à dire la congélation avec des congélateurs classiques qui ne sont en fait que des conservateurs à -22°.
Une entreprise equipée en cellules de surgélation est autorisée, sous reserve de procédures adaptées, à décongeler des viandes, les découper, puis le recongeler après. cette congélation, plus rapide, et moins destructrice, n'a rien à voir avec de la congélation artisanale. la DLUO est au grand maximum la DLUO intiale .

Hugues JOURDAN Fri, 3 Feb 2006 16:07:39 +0100 (CET)

Dans certains cas les produits son découpés congelés avec générations de deux types de produit
Le produit piécé et une surfine de découpe qui peut être réutilisée.
C'est le cas des cotes de porc ou des cubes de viandes destinées à l'industrie des plats cuisinés.
Mais pourquoi ne pas partir de la matière fraiche pour faire les escalopes?

 

Dr.Mohamed Dayi Fri, 3 Feb 2006 12:03:52 -0000

Il vous manque un traitement assainissant avant de recongeler comme une cuisson!

Pascal Cahen Fri, 03 Feb 2006 18:33:22 +0100

2 mentions explicites et spécifiques interdisant le recongélation dans le Regl 853/2004, aucune dans Regl 852/2004

Extrait du règlement CE 853/2004:
Annexe III, section V, Chap III (viandes hachés, prep. de viandes, VSM)

4) (VSM) c) les os charnus provenant de carcasses congelées ne peuvent pas être recongelés;
(...)
5) les viandes hachées, préparations de viandes et VSM ne peuvent être recongelées après décongélation.

 

Isabelle TRANI Mon, 6 Feb 2006 08:51:22 +0400

"micheleboun" <
Je ne connais pas la filière viande mais devez-vous forcément
décongeler les escalopes pour les découper?

Dans l'absolus non, mais nous avons des escalopes congelées en stock que nous aimerions bien transformer en shop suey, d'où ma question !!

 

 

Isabelle TRANI Mon, 6 Feb 2006 08:53:30 +0400

Hugues JOURDAN
03/02/2006 19:07

Dans certains cas les produits son découpés congelés avec générations de
deux types de produit
Le produit piécé et une surfine de découpe qui peut être réutilisée.
C'est le cas des cotes de porc ou des cubes de viandes destinées à
l'industrie des plats cuisinés.
Mais pourquoi ne pas partir de la matière fraiche pour faire les
escalopes?
A+
Hugues

Je suis bien d'accord avec vous, mais c'est une quesqtion de gestion de stock congelé !!



Emmanuelle Aime mercredi 8 février 2006 09:32

Je viens de mettre une sonde mouchard de température sur l'une de nos livraisons de viande fraîche. La lecture graphique indique que la température ambiante était de -1.5°C durant toute la durée du transport.

Est ce que cette température peut avoir des altérations irréversibles sur de la viande fraîche?

A mon sens oui, car une congélation superficielle des carcasses, n'aura pas la même tenue qu'une carcasse fraîche. Quelqu'un saurait-il m'en dire un peu plus?

 

Patrick Rietmeyer Wed, 8 Feb 2006 09:43:49 +0100

Tout dépend du point de congélation (apparition des premiers cristaux de glace) pour l'espèce considérée.qui est variable, la composition des fluides cellulaire et extracellulaire étant différente d'une espèce à l'autre.

L'apparition des premiers cristaux de glace provoque effectivement des altérations cellulaires irréversibles.

Une recherche bibliographique donne souvent des résultats variables pour une même espèce.

J'ai souvenir d'un -1,1°C pour la viande de volaille. Ceci n'est qu'une indication mais peut vous donner un ordre d'idée




hervegas Fri, 10 Mar 2006 16:34:28 +0100

quelles sont les transformations susceptibles d'autoriser la recongelation d'un produit décongelé?
et à quelle DLC? ex: de la viande hachée décongelée peut elle etre additionnée d'épices et de conservateur reformée et recongelée?
meme question pour les produits frais :du jambon arrivé à DLC peut il etre découpé en cubes lesquels seront reconditionnés et congelés? quelle DLC

Merci de bien vouloir me répondre avec les ref des textes réglementaires

Frederic.Birraux Fri, 10 Mar 2006 17:35:42 +0100

La reponse est non:
Pour le jambon:
Votre jambon etant arrive a DLC, meme si vous le congele cela ne tuera pas les germes, au pire en "stressera" certains mais vous allez avoir un risque de proliferation à la decongelation. lors de la decongelation.
De plus il est arrive en fin de vie deja dans les conditions prevus par le fournisseur.
De toutes les facons vous n'avez pas le droit de prolonger de quelque ce soit la duree de vie (dlc) d'un produit sans transformation et ceci est considere comme un delit de tromperie avec circonstance aggravante du fait du danger pour le consommateur:

"Sont interdites la détention en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, la mise en vente, la vente ou la distribution à titre gratuit des denrées alimentaires ayant une date limite de consommation dès lors que cette date est dépassée"
(C. consom., art. R. 112-25, al. 1er).Ce qui serait le cas de votre jambon j'en profite pour poser une autre question aux co-listiers: comment interpretent il "atteinte" car cela ne signifie pas "dépassée" donc " a consommer jusqu'au 10-03-06": le 10-03-06 a minuit et une minute la date est atteinte or on dit "a consommer jusqu'au" , sous entendu date comprise. je pignalle??

les viandes hachées, préparations de viandes et VSM ne peuvent être recongelées après décongélation (Règl. CE no 853/2004, 29 avr. 2004, Annexe III, Sect. V, Chap. III, JOUE 30 avr., no L 139 et rect. JOUE 25 juin 2004, no L 226, p. 22-82).

Attention nous parlons bien de DLC et non de DLUO car dans ce cas la situation peut etredifférente.

qualiseb Fri, 10 Mar 2006 23:20:18 -0000

Toujours sur du vécu mais sans référence règlementaire précise:

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "hervegas@t..." <hervegas@t...> a
écrit
>
> Bonjour,quelles sont les transformations susceptibles d'autoriser
la recongelation d'un produit décongelé?

Seulement une cuisson maîrisées ( par le calcul d'une VP )

> et à quelle DLC? ex: de la viande hachée décongelée peut elle etre
additionnée d'épices et de conservateur reformée et recongelée?

Un produit ayant une DLC ne peut pas acquérir une DLUO, sauf si
c'est une matière première, d'autant plus si c'est un produit
congelé, peut être apprès une cuisson...Mais attention, il faut dans
tous les cas, respecter la destination première du produit.

> meme question pour les produits frais :du jambon arrivé à DLC peut
il etre découpé en cubes lesquels seront reconditionnés et congelés?
quelle DLC

Même réponse que précédement, avec en plus, ATTENTION, la
congélation est un moyen de stopper le développement des germes dans
un produit, mais en cas de décongélation par le consommateur, il y a
une phase "d'explosion bactérienne". La patrone c'est Dame Nature,
et lorsque l'on bloque le développement des micro-organismes, au
réveil, ils n'ont qu'une envie, se reproduire au maximum...



Olivier CERF Tue, 23 May 2006 09:41:06 +0200

From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On Behalf Of
helpierre

Sauriez-vous me dire si il y a une différence réglementaire entre
surgélation et congélation au niveau du temps de refroidissement, et
si oui quel est le temps maximum pour entrer dans
l'appellation "surgelé" Et dans quel texte réglementaire toruve-t-on
cela


Sauf erreur ou omission :

Surgelé : (Directive 89/108): un aliment surgelé est rapidement congelé de façon que la sone de cristallisation maximale soit franchie aussi vite que possible etc., et le produit est entreposé à -18°C ou moins

Congelé n’est pas surgelé, et la température d’entreposage est -18°C (viande hachée, produits à base de viande, viande séparée mécaniquement, oeufs liquids pour la préparation d’ovoproduits, poisons), -9°C (poissons entiers avant appertisation) or -12°C (autres aliments) (Règlement 853/2004).


Myriam BENISSAD Fri, 21 Jul 2006 08:41:46 +0200

J'aimerai savoir quelle est la vraie raison technique / organoleptique pour laquelle il serait déconseillé de congeler directement des produits chauds au profit d'un refroidissement en cellule avant m'étape congélation.


birchler_laurent Fri, 21 Jul 2006 09:42:31 +0200

Il y a plusieurs raisons :

-Refroidir rapidement pour éviter que le produit reste trop longtemps à 30-40°C (dévellopement micro-org.)

-Plus que la surgélation est rapide plus les cristaux de glace seront petits et organisés. Des gros cristaux déteriorent le produit (structure, caractéristiques organoleptiques ...). Lors de la décongélation un produit refroidit en cellule de surgélation relargue moins d'eau lors de sa décongélation qu'un produit mis directement dans le congélateur (vous pouvez faire l'expérience vous même avec 2 escalopes de dinde par exemple, la différence est nettement visible)

Myriam BENISSAD Fri, 21 Jul 2006 10:18:18 +0200

En fait je vais reformuler ma question :

Vaut-il mieux (pour des questions gustatives) :
- sortir le produit chaud du four et le mettre directement en cycle de congélation (cellule)

OU

- Sortir le produit chaud, le mettre en cycle de refroidissement (cellule) puis en cycle de congélation (cellule) ; c'est-à-dire séparer clairement les deux étapes afin que le choc thermique soit moins violent.

Hugues JOURDAN Fri, 21 Jul 2006 10:29:53 +0200 (CEST)

Surtout voir la puissance de froids nécessaire pour passer de 65°C à -22°C en une seule étape
Pas la peine de consommer des frigories inutilement si par exemple on a des capacités de refoidissement de 65°C à +10°C suffisantes.

Jean-Cyrille MARTINI Fri, 21 Jul 2006 11:11:28 +0200

Je pense que vous faites allusion à la cuisson "saignante" du roosbeef (180°C pendant 20 mn sur une pièce de 1 Kg ) dont les cuisiniers recommandent de "le laisser reposer " une trentaine de minutes (sans doute pour laisser le temps aux sucs concentrés à l'intérieur de se diffuser dans tout le morceau, les fibres musculaires ayant également le temps de se "détendre" ).
Concernant les autres fibres ( "végétales" ou celles des poissons ) on parle peu de ce mécanisme lié à celui du " braisage " (concentration puis libération des sucs dans le liquide de cuisson ).

Par contre, personnellement, je n'ai pas vraiment constaté d'amélioration sur la qualité organoleptique de ces viandes en fractionnant le refroidissement. Je me contente de décongeler à + 3 °C .

Hugues JOURDAN Fri, 21 Jul 2006 11:28:02 +0200 (CEST)

Pour la viande saignante il existe aussi la cuisson basse température vers 55 58°C pendant un certain temps.
Résultat formidable...
Mais faut du temps

Jean-Claude COCQUELET 21/07/06 12:17

les congélateurs coffres sont t'ils autorisés dans les cuisines des crèches ou des instituts médico sociaux ou hopitaux

 

Hugues JOURDAN Fri, 21 Jul 2006 14:16:12 +0200 (CEST)

Pour faire quoi?
La seule obligation est d'avoir une traçabilité sur la T°C...
Et d'avoir un appareil qui présente les carcatéristiques nécessaire pour être utiliser sans soucis.

 

Jean-Claude COCQUELET Fri, 21 Jul 2006 14:37:17 +0200

merci de votre réponse
pour le stockage de denrées surgelés, mon questionnement est sur la gestion du contenu et la rotation des produits qui me semble être difficle si les bahuts sont pleins ?

 

Hugues JOURDAN Fri, 21 Jul 2006 14:54:59 +0200 (CEST)

Ca ne pose pas de problème à partir du moment où on respecte la règle du FIFO.
Mais dans un congélo coffre il faut chaque fois qu'on rentre de la marchandise la mettre au fond.
Bien suivre le givre.
Avoir des fiches de stock pour faire rouler les produits.
Ce type d'appareils peut être utilisé comme CF négative des points de distribution en ce qui concerne les glaces par exemple.
Les versions à ouverture par le coté sont aussi à suivre au niveau de la rotation des stock.
Mais en fct du nombre de rationnaire, il n'y a pas besoin d'une unité importante.



nutzdoum14 Thu, 24 Aug 2006 07:48:12 +0200


Quelqu'un peut il me dire si la mention de la date de congélation d'un produit est obligatoire sur son conditionnement

Si oui, quel est le texte réglementaire de référence.

Enfin, est-ce que le numéro de lot sur le conditionnement peut correspondre à cette date


Par avance je vous remercie pour votre aide.


severine heyman Thu, 24 Aug 2006 09:15:59 +0200

Dans le cas des poissons surgelés, le numéro de lot est très souvent la date de congélation. Par contre si un numéro de lot est autre que cette date de congélation, elle n'est pas obligatoire, ne faisant pas partie des mentions obligatoire en matières d'étiquetage des denrées alimentaires.

 

qualiseb Thu, 24 Aug 2006 18:25:11 -0000

Exact, les 2 mentions abligatoires sont la DLUO ( ou DLC ) et le numéro de lot, mais cela peut être regroupé.

 

lnaustache Mercredi 15. Novembre 2006  15:12

produits de la pêche et regl. 853

d aprés le chap 3 D,
les exigences pour les poissons crus et en vu de detruire les parasites demande à ce que les poissons soient placés au minimum 24h a -20°C en tous points.
Je vais commencer une activité de transformation de produits de la mer.

je voudais pouvoir transformer mes poissons entiers en produits finis: filets frais et surgelés sous vide.
mais si je veux vendre mes filet frais, je dois donc les mettre a -20°
C, et les décongeler pour les conditionner ensuite?
Le poisson ne perd il pas ses qualités organoleptiques...?
je croyais que le mirage etait suffisant!?
si qlqu un pouvait me répondre rapidement.
en vous remerciant par avance
helena, assistante hygiène et qualité

 

Sandrine Murbach Mercredi 15. Novembre 2006  16:13

L'assainissement par le froid n'est obligatoire que dans le cas où les poissons sont destinés à être consommés crus (sushi, carpaccio...) ou équivalent, c'est à dire qu'aucun traitement thermique ne viendrait détruire les éventuels parasites (fumage à froid, marinade sans cuisson...).
Pour vendre des filets frais "classiques", vous n'avez aucune obligation d'effectuer ce traitement.

Chantal Jaouen Mercredi 15. Novembre 2006  16:21

Ne pas confondre l'usage et la vente. Vous ne savez pas a priori, sauf cahier des charges entre vous et vos clients, si le poisson sera consomme cru ou peu cuit.
Si c est le cas, a vous de definir la DLC et de preciser sur l etiquette que le produit a ete congele.

Dans votre activite, pas besoin de congeler les poissons frais
Par contre dans votre demarche securite, le mirrage est un +.

severine heyman Mercredi 15. Novembre 2006  16:38

Le chapitre 3D concerne les poissons destinés à être mangés crus (morceaux destinés à faire des recette type tartares, carpaccio...). Si on doit surgeler pour tout le poisson frais, c'est la fin du poisson frais a priori.

Il est vrai que l'on est jamais sur que le client va cuire son poisson ou le manger cru (peut-être faudrait-il l'intégrer dans l'étiquetage des recommandations de mises en oeuvre).
Par contre il convient de mettre en place , pour tous les poissons frais :
- des mesures de maitrise suffisantes pour les parasites (table de mirage, c'est bien, vérifier que l'on détecte bien les parasites dans un pavé épais), le personnel (surtout les fileteurs) doit aussi être formé à ce risque pour détecter les parasites et écarter les pièces parasitées.
- des contrôles fréquents.

J'espère que cela vous aide.

oaconsultant Dimanche 19. Novembre 2006  16:04

Il me semble que la réponse est à chercher dans le considérant 21 du règlement 2073/2005 :

"le producteur ou le fabricant d'un produit alimentaire doit décider si l'on peut consommer ce produit tel quel, sans devoir le cuire ou le soumettre à un traitement pour en assurer la sécurité ainsi que le respect des critères microbiologiques....il est obligatoire de faire figurer sur l'étiquetage les conditions d'utilisation lorsqu'il est impossible d'en faire un usage approprié sans ces instructions..."

Lorsque vous définissez l'utilisation attendue d'un produit, vous ne pouvez pas faire l'impasse sur les utilisations "déviantes" raisonnablement prévisibles. C'est le cas pour la consommation de poisson à l'état cru, avec le développement de la mode des sushis.

A mon sens, si le poisson n'a pas été congelé, et ne doit donc pas être consommé cru, il convient que l'étiquetage mentionne clairement la nécessité de cuire le produit. Ceci bien sûr ne dispense pas de la nécessité de la recherche visuelle de parasite.

Nadège Mercredi 6. Décembre 2006  18:13

Je suis un peu dans le flou concernant la congelation de denrées en interne dans l'industrie agroalimentaire (conserve foie gras, pâtés, plats cuisinés...).

1) La DSV n'autorise pas la congelation de denrées animales réceptionnées fraiches. Or une note de service (DGAL/SDSSA/N2004-8252 du 28 octobre 2004) autorise la congélation de viandes fraiches si cela est fait en cellule et tout de suite après réception, moyennant le respect de délais?!?
En est-il de même pour les oeufs, produits laitiers...??

2) Qu'en est-il des denrées ayant subit un traitement en interne(cuisson, salage, sauces)??? des denrées fraiches autres que les viandes (légumes)??? des denrées transformées, à base de viande (type saucisson à l'ail)???

A savoir que nous avons une cellule de congélation et un système de traçabilité nous permettant de repérer si une denrée fraiche a été surgelée (+ remplacement de la DLC par une DLUO. De plus, toute denrée que nous congelons sont par la suite soumise à une cuisson (conserves)

Enfin, pourriez vous me conseiller sur une méthode de fixation de DLUO (autre qu'une étude de vieillissement avec analyses microbio)? Existe t-il une table permettant de donner un ordre d'idée(même si les DLC et DLUO doivent être déterminées dans les conditions propres à l'entreprise...!)

Merci pour vos futures réponses que j'attend avec impatience

Jean Claude DAUDY Mercredi 6. Décembre 2006  19:31

La note de service 8252 s'applique à la viande fraiche, mais pas aux denrées ayant subi une étape de préparation. De plus elle ne concerne que les établissements agréés pour cette activité. (Page 3)

L'arrêté du 26 juin 1974 réglemente les conditions d'hygiène relatives à la préparation, la conservation, la distribution et la vente des plats cuisinés à l'avance.
Entre autres :
- La congélation nécessite une déclaration préalable à la DDSV (certains pensent que cette déclaration ne sera bientot plus obligatoire)
- Interdiction de congeler les matières premières.
- Possibilité de congeler les plats cuisinés dans une cellule, en indiquant la date de congélation.
- Interdiction de congeler des restes.

Le décret 64-949 du 09 Septembre 1964 en ce qui concerne les produits surgelés pour l'application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes apporte d'autres précisions, notamment sur l'emballage, les mentions obligatoires...

Les produits achetés préemballés ne peuvent être congelés : la température et la DLC indiqués sur l'emballage doivent être respectés.

jourdan.hugues Jeudi 7. Décembre 2006  10:33

Si vous avez la technologie qui permet de congeler dans les temps avec la tacabilité qui va bien rien ne vous empèche de surgeler et je dit bien surgeler.

Si vous parlez de congélation à un Vétérinaire il risque de ne pas apprécier.

Pour les produits fini cuisiné rentrant dans la composition d'une autre recette pas de soucis. Je ne vois pas l'intéret pour des conserves de foies gras à part si c'est juste un foie mi cuit emballé sous boites métal.

Après pour les produits laitiers et les oeufs, va falloir justifier la raison de la surgelation. Mais ça marche sans problème attention toutefois au risque de déphasage avec certains produit. J'ai été confronté au même problème et nous avions convenu de mettre une DLC très courte de l'ordre du mois pour amortir les matières premières restantes. Mais on partait déjà d'une obligation d'emaballage non ouvert,mise en place de la tracabilité qui va bien.

Bertrand CARLIER Samedi 16. Décembre 2006  20:33

bonsoir,

après relecture du lien :
http://www.liste-hygiene.org/arccong.html

en particulier ce passage:
* "lundi 28 juin 1999 20:27*

Voici un texte trouvé dans le site de Santé Canada : Jus de fruit non
pasteurisés : États-Unis

Congeler puis faire fondre lentement les jus de fruit à des températures proches de la température de gel pendant plusieurs heures pourrait se révéler être une solution de rechange efficace à la pasteurisation. Le cidre de pommes non pasteurisé a été de plus en plus souvent associé à des poussées de E. coli et de salmonelle. Au cours du processus de pasteurisation, le cidre est rapidement chauffé pour l'amener à une température suffisante pour tuer la plupart des organismes mais cela peut en affecter le goût. Qui plus est, l'achat du matériel de pasteurisation peut être onéreux pour les petites entreprises productrices de cidre. Les chercheurs ont testé un certain nombre de méthodes de traitement, y compris la congélation-fonte à un certain nombre de températures et pendant des périodes variées en tant que solution de rechange pour la pasteurisation et ont trouvé que congeler le cidre puis le laisser fondre et le conserver à des températures proche du gel pendant plusieurs heures était suffisant pour réduire le niveau de bactéries au-dessous du niveau imposé par le FDA. Ce genre d'approche pourrait fournir une méthode de traitement de rechange pour les petites entreprises productrices de cidre et les producteurs de jus organiques.
Source : Applied and Environmental Microbiology"

et malgré des questions posées sur cette liste, toujours restées sans réponse, il me semble grand temps de les reformuler :

- quelles sont les modifications avérées de la flore d'un produit après congélation et ou surgélation ?

dit autrement : quelles est par exemple la température négative de survie de telle ou telle bactérie ?

des données concernant les températures positives existent, quid pour les températures négatives ?

deux exemples concrets:

les salmonelles sont des bactéries que l'on retrouvent chez les animaux à sang chaud mais aussi froid, mais quelle est pour une souche donnée la température de "mortalité ", d'"inactivité" ?

amicalement
Bertrand

ps: question posée après lecture de ces liens :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bacteria

http://fr.wikipedia.org/wiki/Extr%C3%A9mophile

http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychrophile

et enfin

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Psychrotrophe&action=edit

nb: dit autrement quels sont les dangers micro biologiques potentiels identifiés lors de l'usage de produits congelés et ou surgelés ?

et la sous question quelles sont les causes de réapparition de salmonelles après congélation?

 

Hubert BAZIN Samedi 16. Décembre 2006  21:21

"Congeler puis faire fondre lentement les jus de fruit à des températures proches de la température de gel pendant plusieurs heures pourrait se révéler être une solution de rechange efficace à la pasteurisation."

Heureusement qu'il y a le conditionnel !

J'ai fait de la R&D dans les boissons pendant plusieurs années, et toutes les expériences que j'ai pu mener m'ont montré le contraire !

En tout cas, dans des ambiances non contrôlées, la décongélation lente d'un jus de fruits n'est pas une garantie de quoi que ce soit.
La référence parle de cidre, produit qui n'est plus un jus de fruits (moins de sucre, de l'alcool, du gaz carbonique, des levures...) Je pense que les conditions opératoires étaient très contrôlées.

On parle aussi de descendre "le niveau de bactéries au-dessous du niveau imposé par le FDA". Mais dans un jus de fruits (acide), ce ne sont pas les bactéries qui posent les plus gros problèmes (encore
qu'Acinetobacter, par exemple, peut se développer à un pH voisin de

3). On est plutôt embêté par des levures et des moisissures. C'est donc plus contre la flore d'altération que contre la flore pathogène que l'on pasteurise.

Je me souviens avoir travaillé avec du pur jus d'oranges, surgelé, reçu sous la forme d'un "bag-in-box" de 1000 litres. Le lendemain des essais au labo, on avait encore un gros glaçon de plusieurs centaines de kilos, flottant dans un jus à une température proche de zéro Celsius. Ce jus, bien que très froid, était en cours de fermentation.

 

Bertrand CARLIER Samedi 16. Décembre 2006  22:36

merci,

mais la question a été posée pour chaque pathogène en individuel.

par exemple :

"Le chauffage à 60 °C, ou le refroidissement au-dessous de -20 °C est
une méthode efficace pour tuer les Anisakidés."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anisakis

quid pour les bactéries pathogènes ?

veill_alim Dimanche 17. Décembre 2006  20:29


Le SNFPS (Syndicat National des Fabricants de Produits Surgelés) vient de publier un dossier de presse intitulé "petit vademecum des produits surgelés" au sein duquel les DLUO des produits surgelés sont repris :

Fruits, jus de fruits et légumes : 24 mois
Produits de pommes de terre précuites : 24 mois
Viandes entières ou en portions, volailles : 15 à 18 mois
Viande hâchée : 12 mois
Poissons de mer ou d'élevage : 24 mois
Poissons gras : 9 à 10 mois
Poissons panés : 24 mois
Pâtisseries et pâtes, viennoiseries cuites : 12 mois
Viennoiseries, pâtisseries crues : 24 mois
Charcuteries crues : 12 mois
Charcuteries cuites : 24 mois
Plats cuisinés : 18 à 24 mois
Glaces et sorbets : 18 à 24 mois

Si vous êtres intéressé par ce document, je peux vous le transmettre sur simple demande par mail.

David
Administrateur de www.veill-alim.com



Constant Depièreux Dimanche 17. Décembre 2006  22:12

Sur base d'une expérience professionnelle passée en support des études de stabilité de produits pharmaceutiques ou para-pharmaceutiques, je dois vous avouer que je surpris par ce genre de
chiffres à "l'emporte-pièce", qui ne semblent pas tenir compte (du moins de la manière dont vous les avez exprimés) de la nature du conditionnement, de la présence ou non d'une atmosphère protectrice
ou encore des conditions de stockage.

Pour avoir participé à des études d'optimisation de conditionnements de solutés pour nutrition parentérale en poches souples en matériaux multi-couches co-extrudées, je peux vous affirmer que des variations d'épaisseur de quelques microns sur un des sous-ensemble impactaient significativement les taux de transmission de vapeur au travers des emballages et jouaient un rôle significatif dans les échanges gazeux et partant sur la durée de conservation des caractéristiques
intrinsèques du produit.

Alors entre mon expérience et vos chiffres, j'ai besoin d'une solide remise à niveaux de mes certitudes.

D Delcroix Vendredi 12. Janvier 2007  11:51

Je me permets de réitérer ma demande :

Les fraudes nous ont indiqué que nous étions dans l'obligation de faire figurer la date de congélation sur l'emballage définitif des produits, même si l'étiquette comporte le lot et la DLUO.

Pourriez vous me confirmer/infirmer cette règle ?

Il me semble que d'après la réglementation européenne, l'indication du lot peut se substituer à la date de congélation mais peut être interprète-je mal.

Il s'agit dans ce cas précis de pièces de viande congelées en remise directe au consommateur mais il nous a indiqué que cette « règle » était applicable pour tout produit congelé.

Merci d'avance de vos lumières

D Delcroix

 

Jacques NIGEON Vendredi 12. Janvier 2007  12:30

Votre DDCCRF fait référence à l'article 13 de l'arrêté du 26 juin 1974 réglementant des conditions hygiéniques de congélation, de conservation et de décongélation des denrées animales et d'origine animale. C'est cet article 13 qui rend obligatoire la mention de la date de congélation.

En fait, les denrées alimentaires et donc les denrées surgelées ou congelées sont soumises aux dispositions de la directive 2000/13 relative à l'étiquetage, la présentation et la publicité des denrées alimentaires et à la directive 89/396 relative aux modalités d'identification du lot (transposée dans le code de la consommation art R. 112-27 et suivants). La
mention du lot est donc obligatoire sur les denrées alimentaires sauf exception précisée dans le code de la consommation.

En raison de la primauté du droit communautaire sur le droit national, il convient d'appliquer la directive relative à l'identification du lot. Dans ce cadre, l'arrêté de 1974 apparaît comme étant obsolète, mais n'étant pas abrogé, il reste d'application en sus de l'identification du lot.



Corinne Holley Vendredi 12. Janvier 2007  12:51

En effet, pour moi cette obligation n'existe plus si le lot est exprimée en jour/mois/année ou d'un groupe de 4 ou 5 chiffres composé du dernier ou des deux derniers chiffres de l'année ettrois chiffres de 001 à 366 correspondant au jour de l'année.

O. Cerf" Lundi 12. Février 2007 10:09

On 2/11/07, sebdeniset wrote:
>
> Un produit à l issue de la congélation présente-t-il une altérabilité
> plus forte ?


Je reprends mon message au moment où j'avais appuyé par mégarde sur la touche Envoi !
Donc pour se développer, les micro-organismes ont besoin d'eau sous forme liquide. Il n'y en a pas dans les produits congelés !
Les cristaux de glace occupent un volume supérieur à celui de l'eau à partir desquels ils se forment. Il en résulte une destruction des enveloppes des cellules du tissus végétal ou animal. Lors de la décongélation, il y a communication entre les phases liquides des cellules, et les micro-organismes qui se multiplient peuvent très facilement se répandre dans l'ensemble de la masse du produit.

Jean Claude DAUDY Jeudi 1. Février 2007 7:45

Tout le monde le sait, la congélation des denrées est fortement réglementée, voire interdite dans certains cas.
Question:
Comment déterminer, après cuisson, qu'un produit a subi une étape de congélation à un stade précedent de sa fabrication ?
1e Ex : viande en sauce : La viande crue a t'elle été congelée ? (nonobstant la loi interdisant cette pratique)
2e Ex : Viennoiserie : La pate crue a t'elle été congelée ?
.. Ceci n'est bien sur qu'une question purement théorique sans aucun lien quelconque avec la réalité ..

 

 

Thierry Martin Dimanche 4. Mars 2007  18:03

Réponse tardive, mais à mon sens, il n'est pas possible de savoir si un produit, une fois cuit, a été congelé à une étape précédente de sa préparation.

 

Jean Claude DAUDY Lundi 5. Mars 2007  7:26

Donc une fois un produit périmé, je peux l'emmener chez moi, le congeler, le cuire qq temps plus tard et le servir à mes clients ?
Ou encore, proposer un plat à la carte, congeler les éventuels invendus que je resservirais plus tard ?
Ou encore, acheter à un fournisseur des produits arrivés à péremtion, les préparer (déja j'ai gagné 3 jours grace à la cuisson) , les congeler, puis une petite cuisson avant de les resservir ?
Dans tous les cas, la fraude n'est pas détectable ?

 

qualiseb Mardi 6. Mars 2007  19:48

Pratique donc facilement applicable, aïl...encore des hôpitaux bondés, ou peut être pas ( si réellement tout ceci était à ce point dangereux ...) Il faudrait peut être demandé son avis EINSTEIN selon lequel tout est re...

 

jourdan.hugues Mardi 6. Mars 2007  20:54

Oui mais quand le fonctionnaire des fraudes va vous demander les étiquettes et la tracabilité des matières premières et des plats cuisinés élaborés à l'avance, ça va devenir plus sportif.

> Donc une fois un produit périmé, je peux l'emmener chez moi, le
congeler, le cuire qq temps plus tard et le servir à mes clients ?

Là c'est une fraude pour congélation sauvage d'un produit arrivé à DLC.

> Ou encore, proposer un plat à la carte, congeler les éventuels
invendus que je resservirais plus tard ?

Avec le matériel de surgélation ou Cellule de refroidissement( et le terme est promordial) ad hoc si le produit est produit de façon conforme aux textes en vigueur, rien ne l'émpèche. Mais il faut produire, entrer en stock et déstocker à la demande.

C'est ce que font quelques enseignes de Restauration hôtellière qui vous certifie avoir un cuisinier qui mitonne de petit plats.

> Ou encore, acheter à un fournisseur des produits arrivés à
péremtion, les préparer (déja j'ai gagné 3 jours grace à la
cuisson) , les congeler, puis une petite cuisson avant de les
resservir ?

Si le produit est fabriqué avant DLC, cuisson dans un process agrée avec surgélation qui va bien rien à dire.

En industrie, j'ai souvent vu de la gestion des DLC courtes de certains produits avec l'utilisation en matière première pour des nouveau produit.

Un roti de boeuf devient de la viande pour hachis parmentier...

Jean Claude DAUDY Mercredi 7. Mars 2007  8:12

Le 2007-03-07 - 08:05:46
Correspondance à : ,

Bonjour,
C'est peut etre une fraude, mais si je ramène ca à la probabilité d'être controlé, je ne devrais pas faire de sport trop souvent.
Dans mon département environ 5000 commerces alimentaires. Du coté de la DGCCRF (pour reprendre votre mail, car ils ne sont pas les seuls) ils sont 3.
Faites un calcul et dites moi la probabilité de me faire controler.
Et encore que je ne prends pas en compte différents aléa éloignant d'autant l'échéance.
Ni le possibilité de tricher sur les étiquettes.
==
Ceci dit, le but de ma question était purement théorique.
Et il n'y a pas de moyens de controler qu'il y a eu congélation après cuisson - malheureusement.
Cordialement,

lefebvrelaur Lundi 23. Avril 2007  15:12

Je souhaiterai des éclaircissements sur la congélation :

- une matière première réceptionnée congelée, décongelée puis travaillée sans être cuite ne peut pas être recongelé. Vrai ou faux ?

- un produit fini vendu congelé doit être congelé directement après la production ou peut être congelé plus tard ? Existe t il des textes ?

- dans le cas d'un produit fini congelé vendu décongelé, quelle DLC appliquer ?

- la date de congélation doit-elle être inscrite sur l'étiquette du
produit fini congelé ?

D'avance je vous remercie pour vos réponses,

fabis95310 Mardi 22. Mai 2007  11:08

Quelques points doivent être précisés : nature du produit? type d'activité? devenir du produit?

Sans étape assainissante après la décongélation, vous ne pouvez pas recongeler (risque microbiologique et qualité organelptique)sauf étude.

D'un point de vue microbiologique, il est souhaitable de congeler aussitôt la production.

La DLC a appliquée dépend de la nature du produit.

les produits finis doivent être identifiables (traçabilité)à tous les niveaux : date de congélation par exemple en CF, n° de lot (quantième...).

A prendre en compte que la nouvelle réglementation impose une obligation de résultats...

P. BéAUR Mercredi 23. Mai 2007  8:19

Petite précision.

On ne parle pas de DLC des produits congelés mais de DLUO.


Cécile MARTIN Mercredi 23. Mai 2007  15:38

Bonjour,voici quelques textes qui pourron peut-être vous aider:

Décret 2006-372 du 28 mars 2006 modifiant le décret 64-949 du 9
septembre 1964 relatif aux produits surgelés

Arrêté 26 juin 1974 conditons de congélation des denrées

Arrêté du 20 juillet 1998 fixant les conditions techniques et
hygiéniques applicables au transport des aliments

Directive 89 108 CEE du Conseil du 21 décembre 1988

lefebvrelaur Vendredi 29. Juin 2007  9:49

Merci pour vos éclaircissements.

"Quelques points doivent être précisés : nature du produit? type d'activité? devenir du produit?

Sans étape assainissante après la décongélation, vous ne pouvez pas recongeler (risque microbiologique et qualité organelptique)sauf étude."

Pour répondre à votre question, ma question sur la possibilité de congeler un produit décongelé travaillé, concerne :
=> un saumon cru qui sera décongelé, salé, fumé à 25 °C max (je ne pense pas que ce soit "assainissant", et conditionné. Peut-il être congelé ? Quel est le texte le précisant ?



Céline LAUZANNE Mercredi 19. Septembre 2007 17:25

J'aurais voulu avoir quelques précisions concernant la possibilité ou l'interdiction de congeler/surgeler des matières premières.

J'ai consulté certaines discutions à ce sujet mais cela n'a pas complètement répondu à mes interrogations.

Voici ma question :

Est t'il possible de congeler/surgeler? des matières premières (d'origine animale : beurre, saumon fumé, poitrine fumée par exemple) si ces dernières sont ensuite utilisées décongelées - sans aucune étape de cuisson, pasteurisation... - pour la conception d'un produit qui sera à consommer en l'état? après cuisson?

Pouvez-vous m'orienter concernant les textes réglementaires (obligations et interdictions)pour ce cas de figure en terme de :

- Attribution d'une nouvelle durée de vie de la matière première congelée ? Exemple MP avec une DLC au 21/09/07 congélation le 18/09/07 et décongélation pour utilisation le 23/09/07?

- Durée de vie du produit fini ?

- Etiquetage du produit fini concernant la MP décongelée?



Merci d'avance pour vos réponses



melaniecrenn Mercredi 19. Septembre 2007 20:52

Je suis à peu près dans la même situation. A savoir,le chef de production souhaite décongeler du poisson pour pouvoir le travailler (le mélanger à des légumes) puis le passer en cellule de surgélation!

Or j'ai posé la question aux vétérinaires, ils sont formels: pas de recongélation après décongélation s'il n'y a pas de traitement thermique entre les 2.

Je ne sais plus que faire pour convaincre mon chef de production.

Ma solution est de travailler avec des matières fraiches (ce qu'il ne veut pas pour une question de prix!!!).

Si vous trouvez la solution n'hésitez pas à me la communiquer!



qualiseb Mercredi 19. Septembre 2007 22:04

Il me semble qu'avec une décongélation maîtrisée ( entre 0 et 4°C, ou micron ondes ) et un étiquetage approprié ( produit issu de la décongélation de...), le danger est maîtrisé et le consommateur prévenu...

Cordialement

Laurent

PS: ou pourquoi, lorsqu'un laboratoire effectu une analyse bactério sur un produit congelé il le décongèle en expliquant que les résultats ne sont pas faussés ( donc pas de développement bactério...)



Béatrice SEL Jeudi 20. Septembre 2007 9:52

Etant moi-même dans la restauration, nous sommes régulièrement confronté à ce problème.

La question que je me pose est de savoir pourquoi nous n'avons pas le droit de congeler du poisson frais si nous avons à prouver que notre processus de congélation est de décongélation est sans risque ?

C'est une question qui revient souvent de la part de nos chefs de cuisine. Alors si quelqu'un a une solution à me proposer ...



Jean Claude DAUDY Jeudi 20. Septembre 2007 19:42

Vous avez parfaitement ledroit de congeler du poisson ... sous certaines conditions ...

Demandez a votre labo les démarches à effectuer.



Coualan Nolwenn Vendredi 21. Septembre 2007 11:53

je me retrouve avec le même danger dans mon usine. Moi, je pensais plutôt au risque que le consommateur recongèle le produit juste après l'avoir acheté (donc sans le cuire). Doit-on inscrire sur l'emballage une mention du type "ne pas recongeler" ?



qualiseb Vendredi 21. Septembre 2007 12:02

Tous ce que je peux vous dire c'est qu'il existe une mention obligatoire à faire apparaître sur les emballages de viandes hachées surgelées: "NE JAMAIS RECONGELER UN PRODUIT DECONGELE"



Bertrand CARLIER Samedi 22. Septembre 2007 22:34

Bonsoir Céline...

En ce qui concerne la réglementation le Paquet Hygiène CEE 852:2004 :853/2004 ET LA BASE LE CE 178:2002

http://www.paquethygiene.com/accueil.asp

s'applique mais comme l'esprit textes antérieurs sont encore en application je me base dessus. Mais on est bien sur dans le cadre DE PRODUCTION POUR LA

VENTE DANS LE CIRCUIT COMMERCIAL.

Arreté du 26 juin 1974

ARTICLE 2

Tout établissement congelant surgelant décongelant est soumis à déclaration à l'autorité tant en ce qui concerne les denrées que les Installations

Classée selon le tonnage

Article 9

Avant toute congélation les produits doivent avoir subit une pasteurisation ou tout autre procédé.

Si la matière première est consommé en l'état, celle-ci va subir un cycle de congélation décongélation à 4°C, il est potentiellement plus dangereux.

Par contre dans le cas d'une cuisson avant DLC des MP et une utilisation dans le cadre Plat Cuisiné à l'avance à J+3 , c'est jouable mais il faut un agrément PC.Conformité, Suivi bactério etc etc.

Dans l'absolu, il faudrait detenir les preuves que le cycle de surgélation a été conduit de façon conforme (t, T°C), que les matières premières étaient conformes avant leur utilisation.

Dans le cas présenté, c'est plus que limite avec une pratique qui risque aussi d'être considéré par la DGCCRF comme une opération illicite : prolongation de la vie d'un produit à des fin commerciales. Il m'est arrivé de la faire en production mais avec des unités agrées, une DLC résiduelle plus importante, des analyses bactério conformes avant et après, un dispositif de surgélation conforme, une utilisation en produit cuit exclusivement comportant deux traitements thermique.

surgélation puis décongélation des matières premières ?

(déclarations - équipements de surgélation adapté...)

Déclaration obligatoire et installation dimensionnée type chambre de surgélation Gyro freeze.

- Attribution d'une nouvelle durée de vie de la matière première congelée ? Exemple MP avec une DLC au 21/09/07 congélation le 18/09/07 et décongélation pour utilisation le 23/09/07?

Si pas de traitement thermique

- Durée de vie du produit fini ?

Fct du procédé de cuisson et de conditionnement mis en jeu, soit un plat cuisiné à l'avance de collectivité à J+3 soit plus si on passe à du sous vide et dans ce cas là c'est le producteur qui fixe la DLC en fct des usages et des tests de veillissement.

- Etiquetage du produit fini concernant la MP décongelée?

rien de spécial, si ce n'est que l'on ne peut pas employé une dénomination de frais par exemple qui tromperait le consommateur.





Paul Le ROUX Samedi 22. Décembre 2007 20:13

qualiseb a écrit:

> > Après quelques recherche, je m'étonne de ne pas trouver dans la règlementation en vigueur de consigne de température concernant les produits surgelé "à coeur", mais seulement des températures "d'ambiance" , mise à part le -15°C de tolérance à la manipulation des produits lors du chargement et déchargement( et encore, en surface ).

> > Je précise, étant donné l'absence de donnée règlementaire en ce qui concerne le temps d'atteinte d'un produit surgelé à -18°C à coeur ( le plus rapidement possible... ), quel est le temps maximal pour différencier les denrées surgelées des denrées congelées ??? Et qui peut opposer une règlementation/ un calcul du risque à :

> > Passage en moins d'une heure à -5°C et stabilisation de la température à -18°C avant livraison au distributeur ????

> > Cordialement

> > Laurent



Bonjour,

La règlementation est en effet très floue sur ce point (différence surgelé - congelé) et, en effet, la seule différence qui puisse être faite entre surgelé et congelé est que le produit surgelé ne doit jamais remonter en température (ormis la tolérance lors des opérations de manutention) et doit etre refroidi "rapidement"...

D'après le site de la DGCCRF (c'est en effet le travail des fraudes que de faire la différence entre surgelé et congelé - protection du consommateur) (http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/documentation/fiches_pratiques/fiches/c03.htm) :

Froid

Les produits alimentaires surgelés sont des denrées stabilisées par abaissement rapide de la température jusqu'à - 18° à coeur. Elles doivent être, au moment de la surgélation, dans un parfait état de fraîcheur et de salubrité.

Cette température de - 18° doit être maintenue sans aucune rupture jusqu'au consommateur.

Les aliments surgelés sont obligatoirement vendus dans des préemballages.

Leur conditionnement comporte l'indication d'une référence de lot, permettant de situer la date de traitement et l'indication d'une date d'utilisation optimale ou parfois d'une date limite de consommation (cf. fiche

Les produits alimentaires congelés sont des denrées stabilisées par un procédé similaire à la surgélation, mais qui, par leur aspect, leur mode de récolte, ne peuvent satisfaire à certaines exigences auxquelles sont soumis les produits surgelés, en particulier la vitesse de congélation. De plus, leur température à coeur doit être inférieure ou égale à -12 °c. Les références de date sont identiques à celles prévues pour les surgelés.

La vente de produit en vrac, à l'état décongelé est autorisée sous certaines conditions. En particulier, le consommateur doit en être tenu informé par une mention adéquate (exemple : " pains, crevettes, abats ... décongelés ").

Congélation / Surgélation :

Abaissement de la température - Même technique employée dans les deux cas.

Rapide : - 18° C à cœur (traitement à - 35° C / - 45° C) = surgélation

Vente en emballages d'origine uniquement.

Plus lente : - 12° C à cœur = congélation

Vrac possible mais hygiène de vente (froid) + étiquetage (pour ne pas être confondu avec des produits frais)

DLC ou DLUO (selon le type de traitement, la nature du produit)

Cordialement,

Paul



atelierduvieuxpuits Mercredi 20. Février 2008 22:48

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Nadÿffffffffffe8ge Grosjean <nadege106@...> a écrit :

> Je viens de faire une recherche dans les archives de la liste et ma

question est restée sans réponse. Peut-être pourrez-vous m'aider.

> Je viens de lire que la congélation consiste à faire descendre

RAPIDEMENT la température en tout point d'un produit à une tempréture

inférieure ou égale à - 18°C (arrêté du 26 juin 1974 pout toutes

denrées d'origine animale). Mon interrogation porte sur le terme

RAPIDEMENT;

> Y a-t-il plus d'info à ce sujet dans un autre texte ? Que veut dire

rapidement ?

> N'y a-t-il aucune obligation que la température atteigne - 18°C en

un temps donné ?



Je vous répondrais bien comme dans le célèbre sketch de Fernand Raynaud avec le fût du canon : "Un certain temps !"

Mais, je crains que "rapidement" signifie ici "le plus rapidement possible, dans le respect des bonnes pratiques" ce qui ne vous avance guère...

Par contre, si, en ce bel espace d'expression qu'est la Liste-hygiène, certains acteurs disposent de tables et autres abaques de congélation-surgélation, par produits et par 'hazards', je suis preneur aussi !!!





Cabinet HBL MG France Jeudi 21. Février 2008 6:34

Si on se réfère aux fiches techniques des fabricants : -15°C à cœur en moins de 2heures



lamia Meite Jeudi 21. Février 2008 10:18

très bonne question ! mais je n'ai pas trouvé de texte difficile de définir une température en un temps donné.

Pourquoi ?

- taille du produit à congeler : le temps diffère selon qu'il est en IQF, bloc de 2kg, 7kg....



Cabinet HBL MG France Jeudi 21. Février 2008 11:45

Les notices des fabricants de cellules préconisent -15°C à cœur en moins de 2h



qualiseb Jeudi 21. Février 2008 11:55

CODEX

CL 2007/06-QFF

Février 2007

Demande d'observations sur l'Avant-projet de Code d'usages international recommandé pour la manipulation et la transformation des aliments surgelés (à l'étape 3).

"Procédé de surgélation: Procédé effectué de telle manière que la zone de température de cristallisation maximale est franchie le plus rapidement possible. On ne doit pas considérer le procédé de surgélation comme étant terminé tant qu'une température égale ou inférieure à -18°C n'a pas été atteinte au centre thermique du produit après stabilisation thermique."



Constant Depièreux Jeudi 21. Février 2008 13:26

Une visite du site suivant s'impose :

http://www.bfff.co.uk/home.htm

Comme les Allemands avec QS, les Anglais sembleraient avoir également compris les avantages de la transparence. A quand en France et chez mes compatriotes?

J'ai compilé les liens vers quelques documents intéressants sur la chaîne du froid à l'adresse

http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Chaîne#cha.C3.AEne_du_froid





boiron.mdup Jeudi 3. Juillet 2008 18:18

Un client me demande de marquer la date de congélation sur les sachets de conditionnement de produits destinés à la vente au détail que nous recevons déjà congelé et que nous reconditionnons. Il prétend que cette information est obligatoire selon l'arrêté du 26 juin 1974 (JORF 31/07/74). Or, je pensais que la seule date obligatoire était la DLUO.

Nous ne faisons pas figurer cette date sur nos autres produits surgelés par nos soins et personne ne nous a jamais fait la remarque.

J'ai lu la règlementation, et si nuance il y a, je ne l'ai pas saisie.

Quelqu'un peut-il m'éclairer?



Cabinet HBL MG France Jeudi 3. Juillet 2008 18:52

Votre client se pose sûrement la question suivante

Comment justifier une DLUO si je ne connais pas la date de départ

Je rappelle que dans le cadre de la congélation en restauration traditionnelle (avec cellule) les DSV et la DGCRF demande les 2 dates



qualiseb Jeudi 3. Juillet 2008 21:42

Il doit également apparaître un numéro de lot, et avec un "L:" devant, cela peut être une date de production et/ou de congélation.



Jacques Nigeon Vendredi 4. Juillet 2008 12:08

Les denrées congelées sont identifiées par l'apposition de marques sur lesquelles figure notamment la date de congélation.

La date de 1ière congélation est suivie de la lettre C. Pour toute autre opération effectuée postérieurement sur le produit en vue de la vente au détail à l'état congelé, la lettre C est remplacée par la lettre T (Arr 26 juin 1974, art 13)

Ces marquages ne concernent pas les denrées surgelées.



qualiseb Vendredi 12. Septembre 2008 20:52

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "isapoilly" <isa.poilly@...> a écrit >

> Bonjour,

> J'appartiens à un SCHS et une problématique s'est posée à nous lors d'un contrôle :

> - Dans certains process, notament la préparation de génoise Source : Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française), est prévu une phase de congélation de la pâte afin de lui conférer ses qualités.

> - Or la réglementation (Décret de 1995, car le Paquet Hygiène n'en fait pas mention) interdit totalement la congelation en absence d'autorisation des Services véto.

> Qu'en pensez-vous? QQun aurait-il un document départageant l'un ou l'autre des points de vue ou explicitant les conditions exactes de cette congélation (Pour info, j'ai entendu parler du terme RESSUAGE)

> Je vous remercie

>

Bonsoir,

Je rejoint cette question en faisant un parallèle avec la viande (avec peut être pas la même fonction technologique, mais bon...): le "croutage" pour coupe machine, exemple des longes ou échines de porc pour les découper en côte de porc...et les vendrent en frais...



Thierry Flourat Vendredi 12. Septembre 2008 22:25

Raidissage = croûtage = blocage au froid (positif ou négatif)... selon le vocabulaire "métier".

Un certain nombre de textes professionnels (instructions techniques, cahier des charges, etc.) évoquent le procédé notamment pour les viandes comme l'indiquait Laurent.

Je ne connais que la Note DGAL/SDSSA/N2004-8252 relative à la congélation des viandes fraîches qui, excluant le "raidissage" de son champ d'application, reconnaît, voire admet, implicitement le recours à cette pratique sans pour autant en donner le cadre, en les termes suivants :

"En outre, les opérations dites de "raidissage" consistant à refroidir à une température négative de façon transitoire et à des fins technologiques (et non à des fins de conservation), des viandes pour en faciliter la préparation n'est pas visée par les présentes dispositions". http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgaln20048252z.pdf

En restauration collective ou traiteur, pour les carpacci et certaines pâtisseries, l'accord peut être obtenu sans difficulté majeure (suivant mon expérience) auprès des services de contrôle, dans la mesure ou BPH et PMS intègrent la maîtrise du procédé.



Sylvia ARSAC PETROWITSCH Dimanche 14. Septembre 2008 0:02

le sens de RESSUAGE que je connais est celui de "vaporisation de l'eau à la surface des produits sortant du four".

Le professionnel dit: "il ne faut pas emballer les produits trop vite (cakes par exemple). Il faut laisser faire le ressuage, afin d'éviter l'apparition de moisissures à la surface des produits".



Cap Services Mardi 16. Septembre 2008 6:08

Une petite incursion de ma part juste pour répondre à Sylvia sur le l’appellation « Ressuage » dans nos métiers et à isa.poilly en ce qui concerne la conservation de la pâte à génoise.

1) En effet, le terme « Ressuage » est bien employé lors de la fabrication du pain mais cette étape vient en tout dernier lieu lors de la fin du cycle de cuisson, période suivant le défournement, au cours de laquelle le pain perd en refroidissant une partie de son eau sous forme de vapeur.

Généralement le professionnel a une jolie expression pour cette étape avant la mise en vente puisqu’il dit « Le pain chante » en entendant le craquement de la croute qui libère par « Ressuage » l’eau que le pain contient.

« La vaporisation » dont vous parlez Sylvia est l’étape qui consiste juste après l’enfournement, à incorporer de la buée en tout début de cuisson.

Amicalement,

Stéphane

2) Personnellement je n’ai jamais pratiqué la congélation directe d’une pâte à génoise compte tenue de sa fragilitée mais surtout que la congélation directe est interdite...

Toutefois, il est possible de préparer et de conserver une génoise cuite par une phase de surgélation. Pour ce faire, préferer une cellule qui fasse les deux opération refroidissement et surgélation.

L’utilisation est ensuite la même que pour tous les produits surgelés, remise à température sans rupture de la chaîne du froid.

Attention cependant, si vous avez une quantité de matière grasse (beurre) importante dans votre recette en tenir compte pour la phase de remise en température.



Bernard PICHETTO Mardi 16. Septembre 2008 23:56

Je suis en train de parcourir, pas à pas, la version papier du GBPH consommateur de l'USDA, intitulé "Kitchen companion" et somme tout pas mal fait...

A la page 12, "frozen food", ils autorisent la recongélation, à la fois des aliment décongelés en frigo et des plats cuisinés à base de produits surgelés.

Hormis le fait qu'il ne semble pas s'y trouver nos différences -18°, -30°, pourrais-je savoir sur quoi, scientifiquement, repose la recommandation, l'interdiction pourrait-on dire, de recongeler un produit décongelé ?



qualiseb Mercredi 17. Septembre 2008 0:47

Il a été reconnu qu'en France, les frigo ménagers tournent en moyenne à +8°C, la décongélation "maîtrisée" se fait à +4°C maxi il me semble...

Amicalement

Laurent

PS: comme d'hab il est difficle de trouver en France les études référentes...mais aux USA, ce qui n'est pas publiés en libre accés, n'existe pas...



Sylvia ARSAC PETROWITSCH Mercredi 17. Septembre 2008 16:47

Oui Stéphane, on est bien d'accord. L'étape de ressuage intervient à la sortie du four, au cours du refroidissement du produit. L'eau du produit se vaporise. A ce stade là, on ne parle en effet pas d'évaporation de l'eau car à la sortie du four, on n'est très vite plus à 100°C.

On parle en effet de la même étape du processus de fabrication du produit.



Pascal Rudeaux Jeudi 23. Octobre 2008 20:27

Pour certains industriels, la congèlation est une facon de sauver une marchandise prévu pour la vente en frais



Constant Depièreux Jeudi 23. Octobre 2008 20:36

Entendez-vous par là qu'll s'agit de processus sub-optimisés dans des installations de fortune (je sais je pousse la caricature un peu loin)?

D'avance merci.



qualiseb Jeudi 23. Octobre 2008 20:36

Pratique qui a été, en partie, officialisée...

http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2008/bo-n-42-du-17-10-08/note-service-dgal-sdssa/downloadFile/FichierAttache_1_f0/DGALN20088267Z.pdf?nocache=1224146135.82



Pascal Rudeaux Jeudi 23. Octobre 2008 20:46

La vente en LS (libre service) nécéssite d'avoir un stock de matiere première pour suppleer une potentielle demande.

Plan de production

Si en fin de compte la demande n'est pas la, la matiere premiere apres un nombre de jours donné en chambre froide de stockage, peut, entre autre, servir a fabriquer un produit pour la vente en congelé.

Poulet par exemple, quartiers de boeuf, etc.....

mais rien d'anormal, seulement que la charge bactèrienne sera différente

Pour cela entre autre le :"ne pas recongeler" chez le consommateur, en plus de ce qui a déja eté dit



chaloutre Jeudi 1. Janvier 2009 20:43

j'ai entendu dire que le lapin ne pouvait pas être congeler.

Qui peut me donner des renseignements sur ça.



Bernard PICHETTO Jeudi 1. Janvier 2009 21:29

"Congélation de la viande de lapin : Influence de la durée de conservation sur les propriétés physico-chimiques et sensorielles" :

http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3207800



jourdan hugues Vendredi 2. Janvier 2009 0:55

J'ai travaillé dans un des leader français du lapin et nous congelions sans aucun soucis du lapin...



Elbelkacemi Simo Vendredi 2. Janvier 2009 9:36

Pour ce qui est de la congélation du Lapin, tous peut être congelé. Mais pour des considérations de saveur, il faut le congelé rapidement càd audela de -32° C et surtout pas à -18°C température d'entreposage des produits déja congelé. Effectivement la zone 0 à-3°C doit être dépassée aussi rapidement que possible pour éviter la cristalisation des molècules d'eau en piquets responsable de la destruction des cellules musculaires et autres tissus et engendrant par conséquent lors de la décongélation une perte en vitamines, en sels minèreaux et une oxydation rapide de substrats, chose qui se repercute sur la qualité sensorièlle du produit.



Bruno Peiffer Dimanche 4. Janvier 2009 0:22

Je viens d'explorer une fonctionnalité de GOOGLE qui me paraît intéressante, il s'agit de la recherche personnalisée.

Il s'agit de paramétrer GOOGLE pour qu'il effectuée sa recherche uniquement dans les pages, fichiers et/ou les sites qui nous intéressent.

J'ai fait le test avec les principaux liens que j'ai pu recenser dans les archives au sujet de la congélation.

Le moteur que vous trouverez à l'adresse ci-dessous recherche dans 24 pages ou fichiers consacrés à la congélation. Ces 24 pages ont été spécifiquement sélectionnées du fait que leur contenu paraît sûr, et qu'il consacrent au moins un importat chapitre au sujet de la congélation ou de la décongélation.

http://www.google.fr/coop/cse?cx=016326893149703400244:x70efyutxug

J'ai testé le moteur avec la question récente de la congélation du lapin. Le résultat conduit vers la note de service NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2004-8252 Congélation de viandes fraîches et vers le projet de guide de bonnes pratiques en restauration collective

http://www.google.com/cse?cx=016326893149703400244%3Ax70efyutxug&ie=UTF-8&q=lapin&sa=Search

Tandis que la requête classique congélation lapin dans Google ne permet pas de trouver ces deux liens:

http://www.google.fr/search?hl=fr&safe=off&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hs=8uF&q=cong%E9lation+lapin&start=20&sa=N

A mon avis, je pense qu'il peut être intéressant de créer un certain nombre de moteurs personnalisés de cet ordre, car ils permettront d'accéder plus rapidement aux essentiels.

Je pense pouvoir essayer d'autres thèmes directement en rapport avec les préoccupations de cette liste.

La limite de ce moteur est que les liens invisibles dans GOOGLE classique ne le seront pas non plus dans GOOGLE personnalisé. Par exemple sur les 24 pages que j'ai pu inclure, apparemment seules 16 sont accessibles via GOOGLE normal. Mais le fait de les ajouter permet d'anticiper pour le jour où ces liens passeront du stade invisible au stade visible dans GOOGLE normal.

Si vous souhaitez inclure des pages supplémentaires à ce moteur, vous pouvez me les transmettre à bruno.peiffer@gmail.com

Les liens concernés peuvent être de type html, pdf ou autres.

J'ai rajouté cette fonctionnalité dans la page d'archives consacrée à la congélation

http://www.liste-hygiene.org/arccong.html



Constant Depièreux Jeudi 26. Mars 2009  4:59

Bonjour,

Voir :

Congélation et qualité de la viande
Par Claude Genot
Publié par Editions Quae, 2000
ISBN 273800931X, 9782738009319
98 pages

http://books.google.com/books?id=lyCjuFPlPzMC&pg=PA20&lpg=PA20&dq=impact+congélation+population+bactérienne&source=bl&ots=FOpojyUEep&sig=2uTKmFSlXxyH5a9HOlWFEX6AWX4&hl=fr&ei=KvzKSZzkBpKZjAfb3532CQ&sa=X&oi=book_result&resnum=2&ct=result#PPA20,M1


a partir de la page 19, section

Congélation, micro-organismes et réglementation

Cordialement

Constant Depièreux





Jean Claude DAUDY Mercredi 18. Novembre 2009 16:20

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "lola.minguna" <lola.minguna@...> a écrit :

> Actuellement stagiaire en économie sociale et familiale au sein d'une association ayant notamment pour action la distribution alimentaire, je souhaiterais avoir quelques renseignements sur l'hygiene et la sécurité des aliments au niveau de la surgélation.

> En effet, l'organisme possède un entrepôt muni notamment de chambres froides afin de stocker les denrées alimentaires. Parfois la quantité de ces denrées (périssables) sont trop importantes par rapport au nombre de bénéficiares. Afin d'engendrer le moins de pertes possible, je souhaiterais utiliser une chambre de congélataion rapide.

> Seulement je manque de renseignements par rapport à l'étiquetage, la traçabilité, le temps de conservation possible des aliments et l'hygiene du matériel. Faut-il faire une déclaration auprès de la répression des fraudes ? A-t-on le droit d'utiliser ce genre de procéder même si les produits ne sont pas destiné à la vente ?

> Dites moi tout ce que vous savez sur le sujet !

> Merci d'avance



Pour pratiquer la congélation de denrées alimentaires il faut au préalable posseder l'équipement necessaire (cellule de refroidissement..) puis faire un déclaration de congélation. C'est un formulaire CERFA à demander aux DSV de votre département.C'est une circulaire du 30 juillet 1975, il me semble. (Le decret de 64 cité par Mr Pichetto prévoit également une déclaration à la DGCCRF)

Une fois cela fait vous avez le droit de congeler, mais pas n'importe quoi, ni n'importe comment !!

Les règles applicables sont fixées notamment par l'ARRÊTÉ DU 26 juin 1974 réglementant les conditions d'hygiène relatives à la préparation, la conservation, la distribution et la vente des plats cuisinés à l'avance (modifié)

- Necessité de congeler les denrées les plus fraiches possibles,

- Interdiction de congeler en l'état des DA préemballées, ou possedant deja une DLC.

- Indiquer la date de congélation.

- Conserver, si elle existe la tracabilité amont du produit.

Ne connaissant pas la nature de vos produits je ne peux que vous donner quelques principes de base.

Vous pouvez vous rapprocher de vos DSV.

Voir également la page de la liste concernant la congélation

http://www.liste-hygiene.org/arccong.html

Cordialement,

Jean Claude DAUDY

http://www.lhl.fr

Laboratoire d'Hygiène Lyonnais

46, Avenue Georges Pompidou

69003 Lyon

04 78 72 47 11



souhila ama Mercredi 18. Novembre 2009 16:55

je me demande si vous avez le droit de congeler des produits conditionnés.

il me semble que non , vérifier auprès des services vétérinaires de votre département .



aqcfjulien Vendredi 9. Avril 2010 14:47

je recherche une méthode pour déterminer si un produit (dans le cas présent : de la découpe de volailles) a été surgelé ou non ?

Un fournisseur vend de la viande sous l'étiquetage : frais.

Nous avons un doute : nous supposons que le produit a été surgelé puis mis en décongélation et enfin mis en vente mais sans que ceci soit notifié sur l'étiquette.

Je cherche donc un moyen de contrôler le produit. Connaissez vous des laboratoires qui soient capables de me dire si mon produit a été surgelé ou pas ?

Nous pensions à une analyse des muscles, si surgélation je devrai avoir une modification de la structure ?

Pouvez vous m'aider ?



Constant Depièreux Vendredi 9. Avril 2010 15:36

Une piste :

* http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6T9G-4RJ3WHM-2&_user=10&_coverDate=10%2F31%2F2008&_rdoc=1&_fmt=high&_orig=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=b70e3bb61c1c06a9409e1938327c309e

* http://www3.interscience.wiley.com/journal/119720432/abstract



mouretmarion Jeudi 29 avril 2010, 12h50

L'article 9 du titre VII de l'arrêté du 21 décembre 2009 abroge l'article 2 de l'arrêté du 26 juin 1974 règlementant les conditions hygiéniques de congélation, de conservation et de décongélation des denrées animales et d'origine animale qui stipule que toute personne responsable d'un établissement dans lequel sont congelées des denrées animales ou d'origine animale est tenue d'en faire déclaration auprès des services vétérinaires du département d'implantation (CERFA 50-4113).

Doit on entendre que tous les établissements peuvent congeler des denrées alimentaires sans déclaration préalable? Cela me parait surprenant. Si quelqu'un a des éclairages à m'apporter.. .

D'avance merci



P.LEGLISE Vendredi 30. Avril 2010 9:23

Il faut faire uniquement une déclaration auprès des services vétérinaires, les services vétérinaires pouvant demander lors de l'inspection les modalités prévues dans le PMS pour maitriser ce point..

Ce n'est plus une demande d'autorisation si tel est votre question sous-jacente,



Béatrice SEL-MOREAU Mardi 4. Mai 2010 8:58

J'étais à la DSV de paris, hier et j en ai profité pour poser la question, ils m'ont répondu qu'il n'y avait plus de déclaration à faire mais qu'il fallait uniquement être au point sur la procédure de congélation et sur les validations de durées de vie des produits congelés.



fannybaris Mardi 26. Juillet 2011 8:02

Je fais actuellement un stage au service qualité, dans un abattoir de volailles.

Je travaille notamment sur de la veille règlementaire en lien avec la congélation des viandes fraiches.

J'ai trouvé une note de service de la DGAL sur la congélation des viandes fraiches (DGAL/SDSSA/N2004-8252). Dans cette note, lorsque la question des délais entre l'abattage et la congélation est abordée, il est précisé que ce délai "ne devrait pas excéder 6 jours".

Faut-il comprendre cette phrase comme une obligation ou est-ce simplement une recommandation ?

Existe-t-il d'autres textes règlementaires pouvant m'aider pour cette question ?

Merci d'avance



Bouchut Laurent Mercredi 27. Juillet 2011 11:07

Les services vétériniares de la DDPP du 94 (Val-de-Marne) interprête ce texte comme une obligation.

D'après la note de la DGAL du 28 octobre 2004 (précitée) la congélation doit intervenir :

- pour les viandes d’animaux de boucherie : dans les 8 jours suivant l’abattage ou au plus tard dans le 2ème tiers de la date limite de consommation du fournisseur (cf. étiquette du produit) ceci est utilisé lorsque que la date d'abattage n'est pas communiquée.

- pour les viandes de volailles : dans les 6 jours suivant l’abattage.

Attention ces conditions s'appliquent en fonction de la destination des produits (produits à base de viandes, viandes hachées...) - voir la note de la DGAL.

Toujours d'après les sevices vétérinaires, il faut bien garder à l'esprit que la congélation est un mode de conservation des aliments. Il s’applique à des denrées fraiches. L’arrêté du 26 juin 1974 interdit la congélation tardive des viandes fraiches dans une optique de récupération commerciale, quelles soient conditionnées ou non, découpées ou non.

Pas de congélation possible des produits qui arrivent à DLC et qui ne répondent pas aux exigences de la note de la DGAL.

Béatrice SEGUIN Jeudi 28. Juillet 2011 16:02

Je rajouterais de faire aussi attention aux `abrogations partielles ` de l'arrêté de 1974, signalées par la DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23 mai 2011.

Par ailleurs, mon vécu (très récent) concernant le contenu cette note DGAL du 28 octobre 2004 me fait dire que la DDPP le considère comme une référence, même si ce n'est pas réglementaire. Et malgré mes remarques précisant que ce texte n'est pas une réglementation, il n'y a rien eu à faire…..La réponse DDPP : « prouvez moi, si vous faites autrement, que cela n'aura pas de conséquences sanitaires »…. « si vous faites comme la note DGAL, vous n'aurez pas à justifier vos pratiques »… bref, j'en ai conclu que pour ne pas se faire embêter, il vaut mieux faire comme c'est écrit dans cette note….



Haccpcaraibe Jeudi 28. Juillet 2011 20:01

Bonjour a tous je suis jeune formateur et travail avec le milieu de la restauration traditionnel et collective.un client doit acquérir une cellule de refroidissement surgélation j'ai pris contacte avec la DAAF en Martinique qui est la DDPP en métropole pour avoir le formulaire pour réaliser cette déclaration une dame agréable de ce service car ici ces services sont vraiment pédagogue en même temps, mais la réponse me pose problème ,elle me dit qu'il n'y a pas de formulaire il suffit simplement de renvoyer la première demande d.activité et y rajouter cette achat et a priori si ce client ne réaliserait pas de congélation simplement du refroidissement il n'y aurait pas lieu d'en faire la demande pouvez vous me confirmer ça merci et sachez a toutes ces personnes qui font parti de ce groupe que je lis tous les jours pour enrichir mes connaissances si vous passer en Martinique je me ferais un plaisir de vous aider dans quelques soit démarches.

Merci a vous qui me server de guide pour ma part même si je vérifie toujours ce qui est écrit c'est plus fort que moi merci mille fois.



Eric KALINOWSKI Vendredi 29. Juillet 2011 8:12

L’article 2 de l’ Arrêté du 26 Juin 1974 réglementant les conditions hygiéniques de congélation, de conservation et de décongélation [Denrées animales et d'origine animale] a été abrogé depuis le 1er Janvier 2010: en d’autres termes, plus de déclaration C.E.R.F.A. sous le N°50-4113.



haccpcaraibe Vendredi 29. Juillet 2011 23:10

Bonsoir merci pour cette infos mais en lisant le texte:

Le professionnel doit préciser s'il met en oeuvre la congélation lors de la déclaration de l'activité de l'établissement.

Hé la est ma question l'activité est l'acte de congélation ou bien le fait de déclarer l'ouverture d'un future établissement et je pense que la il y a peut être deux façon de lire car la personne de la DAAF ma bien dit de la déclarer avec l'ancienne déclaration avec un courrier qu'en pensez vous ...

Il est évident que je vais le faire mais ça tombe bien car je dois la rencontrer pour un agrément mais un autre client .je promet de vous tenir informe de ce qui c'est dit au plaisir de vous lire.



haccpcaraibe Mardi 2. Août 2011 15:13

Bonjour je reviens de la DAAF et elle m'a confirme que même si la demande est abroge pour la demande de cellule de refroidissement nous devons quand même en faire la demande avec un simple courrier et la demande initiale de l'établissement,

Je passe du coq a l,âne. suite a ce RDV qui était pour un autre Client nous étions sur une demande d'agrément il y eu certains points ou nous n'étions pas en accord il est évident que je n'ai pas soulever plus le problème et je vais réponde comme elle veut bien le lire surement que je n'ai pas assez d'expérience pour trouver les mots et prouver avec différents exemples.

Ces points, sont l'interdiction de remonter en température un produit suite a une liaison chaude

Estimant que le client doit assurer une température a la réception si une baisse de température je mettrais une action corrective mais ce plat jusqu'à la distribution que devient il ,si le matériel Ou un plats venais a tomber en température dans le bains-marie est-il possible de remonter la ou je suis le plus étonner est qu'elle nous demande de s'en tenir a la réglementation française sur le steak hache car sur le PMS nous demandons a l,équipe de cuire la viande a 71°c et de la maintenir, si je vois que la température n'est pas a 71°c je devrais estimer que vous ne respecter pas vote CCP et me dit contenter vous d'être a 63°c le règlement est déjà complique si vous vous amuser vous aussi a changer certaine règle mais vous de voir,et ensuite elle me dit que je met trop de CCP sur mon PMS mais la je pense quelle a raison.

Merci a tous de me dire ce que vous en pensez



O. Cerf Mardi 2. Août 2011 15:26

Il ne faut pas confondre :

- la température nécessaire pour détruire convenablement les salmonelles et les STEC dans la viande, notamment la viande hachée : 71°C,

- la température à laquelle les plats préparés à l'avance sont maintenus jusqu'à leur délivrance au consommateur : 63°C.



haccpcaraibe Mardi 2. Août 2011 15:44

Merci pour cette infos et je suis d'accord avec vous et je me dois donc en aucun cas dans mon PMS parler de 71° c et simplement réaliser des fiches interne mais ,et pour le produit peut il être remis en température si celui-ci avait une baisse de température et a quel stade réception satellite bain- Marie merci par avance



Albert Amgar Mardi 2. Août 2011 16:34

Si je vous suis bien la note suivante est obsolète :

Note d’information interministérielle destinée aux professionnels de la restauration collective (DGAL/SDSSA/O2007-8001 du 13/02/2007,

http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2007/bo-n-07-du-16-02-07/note-d-information-dgal-sdssa-o2007-8001-du-13-02-2007 ), « Il faut impérativement pour les consommateurs sensibles cuire « à cÅ“ur » les steaks hachés c’est-à-dire à 65°C ou tout autre procédé validé dans le cadre du plan de maîtrise sanitaire du restaurant, qui assure une efficacité équivalente ».



haccpcaraibe Mardi 2. Août 2011 17:10

Merci pour cette note Mr AMGAR et la je suis en plein questionnement que faire être en contradiction avec ce que je pense ou dire oui et le risque est porter peut être préjudice au consommateur je pense que je me doit de laisser une note interne mais pas sur le PMS et si j'ai a revoir cette personne je lui présenterais la note que vous m'avez fait parvenir ce que je ne comprend pas pourquoi des erreurs comme celle et induire en erreur toutes une chaîne enfin merci .

Avez des conseils sur l'interdiction de remonter un produit en température si ce produit est descendu a moins de 63°c



iufm_charcuterie Mardi 2. Août 2011 19:03

Je sais que le sujet de cette conversation n'est pas la cuisson du steak haché, mais cela fait un moment que je vois les conversations se multiplier sur le sujet.

Je vois que la température de cuisson et le maintien en température en cuisine collective semble poser de nombreux problèmes.

Alors, me vient une réflexion, pourquoi vouloir absolument servir des steak de bœuf haché ?

Le plus simple ne serait-il pas de les supprimer tout simplement.

Les consommateurs ont bien des occasions d'en manger ailleurs.

Il serait si difficile de s'en passer ?

Surtout, que, permettez moi, mais du steak cuit à 65° à coeur, ce n'est vraiment pas bon.

Personnellement, je pense que, si l'on veut absolument faire manger de cette bouillie de bœuf industrielle aux convives, on peut avantageusement la servir sous forme de sauce bolognaise, hachis parmentier, boulettes à la sauce tomate, etc...

Mais arrêtez donc de vous prendre la tête avec la cuisson de ces semelles sans goût.

Mais je veux bien vous lire.



haccpcaraibe Mardi 2. Août 2011 19:43

Je ne voulais pas forcement parle de steak hache mais de viande hache de boeuf et la cuisson reste a 71°c et le maintien est de 65°c voila ce que je retiens et merci sauf si une personne me conseil de revoir mon point de vu merci



Gilles TIXIER Mercredi 17. Août 2011 20:11

sauf que ...

La NOTE D'INFORMATION DGAL/SDSSA/O2007-8001 du 13 février 2007 indiquant les termes d’une note d’information interministérielle destinée aux professionnels de la restauration collective, concernant les conditions de cuisson des steak pour prévenir les infections à Escherichia coli 0157:H7, précise que :

“compte tenu de la source précieuse de protéines qu’il présente, dans le cadre d’une alimentation diversifié, il n’est pas souhaitable d’éliminer des menus le steak haché “ et ce qui n’est pas dit est le coût considérablement moindre du steak haché par rapport à une viande rouge à griller du type entrecôte.

Sinon c’est c’est du boeuf en sauce et il y en a déjà beaucoup dans les cantines scolaires.

Et puis un steak haché cuit à coeur n’est pas obligatoirement une semelle, il existe bon nombre de cuisiniers qui savent faire produire un steak sûr et mangeable.






s_qualite Vendredi 18. Janvier 2013 15:53

Nous avons bien pris note de Arrêté du 15 février 2012 « portant abrogation de l'arrêté du 26 juin 1974 réglementant les conditions hygiéniques de congélation, de conservation et de décongélation des denrées animales et d'origine animale ».

Toutes les exigences de l'arrêté du 26 juin 1974 ne sont plus obligatoires ?

Telles que :

Article 13 (abrogé au 3 mars 2012)

abrogé par Arrêté du 15 février 2012 - art. 1

« Les denrées congelées sont identifiées par l'apposition sur les denrées elles-mêmes, sur leurs emballages ou sur les documents les accompagnant de marques ou estampilles sur lesquelles figure notamment la date de la congélation.

La date de la première congélation est suivie de la lettre C.

Pour toute autre opération effectuée postérieurement sur le produit en vue de la vente au détail à l'état congelé, la lettre C est remplacée par la lettre T.

L'apposition de ces lettres n'est pas obligatoire pour les denrées surgelées au sens du décret n° 64-949 du 9 septembre 1964.

En tant que de besoin, des arrêtés fixeront pour chaque catégorie de denrées les modalités d'application du présent article. »



Mathieu Colmant Vendredi 18. Janvier 2013 18:06

La règlementation nationale est remplacée par un texte Européen. certaines informations se retrouvent notamment dans le règlement 1169/2011.



Gilles TIXIER Vendredi 18. Janvier 2013 18:12

la NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2012-8054 - Date: 08 mars 2012 - NOR : AGRG1206697N

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20128054Z_cle878738.pdf

relative à l’application de l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activité de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaire en contenant.

(et modifiant DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23 mai 2011)

et qui indique : " Abrogation de l’arrêté du 26 juin 1974 relatif à la congélation : les conséquences d’une telle abrogation sont explicitées. "

dans "VII - Dispositions relatives à la congélation et la décongélation "

serait-elle la dernière en vigueur ?

Questions subsidiaires :

. que signifie les textes en grisé dans le texte de DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23 mai 2011, joint ?

. comment s'informer de la parution d'une nouvelle note de la DGAL qui abroge parfois celles que l'on utilise ? autrement dit comment se mettre à jour en matière de note de la DGAL ?


Yves Boisard Lundi 21. Janvier 2013 11:09

Sauf erreur de ma part, les passages en grisé correspondent aux parties du texte qui ont été modifiées dans la nouvelle version.





Emmanuelle ROUET-CHARDON Lundi 21. Janvier 2013 17:14

Les zones grisées de la note DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23 mai 2011 liée à la note DGAL/SDSSA/N2012-8054 sont des éléments rajoutés ou modifiés. Si ce sont des modifications, l’ancienne version est rayée juste à côté.

Pour ce qui est des nouvelles note de la DGAL, vous pouvez consulter régulièrement ce lien : http://agriculture.gouv.fr/bulletin-officiel




Gilles TIXIER Samedi 2. Mars 2013 11:43

L'arrêté du 26 juin 1974 relatif à la congélation a été abrogé par l’arrêté du 21 décembre 2009.

La NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2012-8054 Date: 08 mars 2012, modifiant DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23 mai 2011

http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/DGALN20128054Z_cle878738.pdf

donne des précisions sur les situations faisant appel à la décongélation et à la congélation.

J'ai un cas à vous soumettre.

Un traiteur prépare des desserts froids à partir d'ingrédients dont certains sont reçus surgelés et qu'il décongèle dans des conditions conformes.

Certaines préparations de ces desserts sont ensuite congelés dans sa cellule de froid, puis conservés congelés.

Pour préparer un buffet, il aura préalablement décongelé ses desserts en chambre froide.

En parcourant la note de la DGAL citée ci-dessus, je considère que ce processus est conforme au texte.

Qu'en pensez-vous ?



Pierre THURIN Samedi 2. Mars 2013 11:52

Ok aussi pour moi.

Pierre THURIN



F PECQUERIE Samedi 2. Mars 2013 17:21

....."je considère que ce processus est conforme au texte"

idem pour moi

F PECQUERIE



jean-pierre henri moreau Samedi 2. Mars 2013 18:23

Je pense que dans les processus de congélation et décongélation, il y a les aspects réglementaires - qui ne distinguent pas toujours la vulnérabilité des produits et donc se calent alors sur les cas difficiles - et les aspects pratiques. Par exemple c'est seulement en 2012, à ma connaissance, que l'ADEME a admis que l'on pouvait décongeler systématiquement un produit en le mettant le temps nécessaire au réfrigérateur dans le but d'économiser doublement l'énergie : apport de frigories lors de la décongélation et économie de calories lors de la préparation. Pour le reste, je pense que nul de la chaîne n'est responsable du stade final, mis à part l'utilisateur (?)! Il existe peut-être des textes ou de la jurisprudence sur ce sujet, mais ce n'est pas de mon domaine de compétence.




f.ellaouzi Vendredi 1. Mars 2013 9:51

Je suis nouvellement inscrite sur votre forum,je le trouve tres interessant.je vous remercie.

Je suis une responsable qualite en restauration collective,il me pose souvent la question de congeler les produits frais s'il voit qu'ils ne seront pas consomme avant leur DLC afin d'augmenter leur duree de vie, en disant que la congelation stope la multiplication.franchement j'arrive pas a les convaincre. Est ce que vous avez d'autres elements qui peuvent m'aider a convaincre les gents afin de ne pas exercer cette pratique.



O. Cerf Samedi 2. Mars 2013 15:55

Peut-on allonger la durée de vie quand un produit alimentaire est congelé par l'utilisateur (restauration collective) ? Voici ce que dit la NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2010-8062 datée du 9 mars 2010

Il y dans cette note la définition de la durée de vie :

"La durée de vie d’un aliment est définie comme la période durant laquelle un produit répond à des spécifications en termes de sécurité (innocuité) et de salubrité (absence d’altération), dans les conditions prévues de stockage et d'utilisation, y compris par le consommateur. La durée de vie détermine la date de durabilité, exprimée par une DLC (date limite de consommation) ou une DLUO (date limite d’utilisation optimale)."

Puis la note parle de la durée de vie secondaire :

"La détermination d’une durée de vie secondaire, par exemple pour un aliment vendu à la coupe après déconditionnement, ou découpé/tranché et reconditionné, est de la responsabilité de l’exploitant effectuant l’opération. Cette durée ne peut en aucun cas excéder la durée de vie initialement définie par le fabricant, sauf si un traitement susceptible de réduire le nombre de micro-organismes présents est appliqué par le deuxième opérateur."

La question qui se pose est donc de savoir si la congélation est "un traitement susceptible de réduire le nombre de micro-organismes".

À mon avis (strictement personnel, je ne représente pas l'autorité compétente), on peut répondre oui. Même si la réduction est très faible, c'est une réduction et il est certain qu'il n'y a pas d'augmentation tant que l'aliment reste congelé. La démonstration du "respect des spécifications en termes de sécurité" devra figurer explicitement dans votre analyse des dangers, et il vous faudra fixer une "durée de vie secondaire" sous votre responsabilité et la faire apparaître sur l'emballage.

Avis contraires ?



francois PECQUERIE Samedi 2. Mars 2013 17:13

Avis totalement partagé sur

.....La question qui se pose est donc de savoir si la congélation est "un traitement susceptible de réduire le nombre de micro-organismes".

À mon avis (strictement personnel, je ne représente pas l'autorité compétente), on peut répondre oui. Même si la réduction est très faible, c'est une réduction et il est certain qu'il n'y a pas d'augmentation tant que l'aliment reste congelé. La démonstration du "respect des spécifications en termes de sécurité" devra figurer explicitement dans votre analyse des dangers, et il vous faudra fixer une "durée de vie secondaire" sous votre responsabilité et la faire apparaître sur l'emballage.





El belkacemi Dimanche 3. Mars 2013 12:42

Re bonjour et comme réponse, oui franc à l'augmentation de la durée de vie du produit par congélation des points de vues sanitaire (inocuité) et salubrité. Toutefois le produit doit être bien lavé ou initialement à faible charge microbienne, bien emballé et surtout éviter la fluctuation de température au alentour de moins 18 et moins 15. La qualité nutritive (vitamine, sels minéraux,qualité proteique ...)et une autre pair de manche. El belkacemi





qualiseb Dimanche 3. Mars 2013 0:53

Il me semble avoir appris que la congélation ( surtout si elle est lente ) détruit les cellules de part la formation de cristaux de glace...donc aussi les bactéries...

Mais, qu'en même temps, cela générait un "stress" augmentant la vitesse de multiplication des bactéries survivantes, après décongélation, d'autant plus que la destruction cellulaire par les cristaux de glace augmente la présence d'eau et nutriments disponible rapidement...



f.ellaouzi Samedi 2. Mars 2013 17:31

Merci vos reponse. Je vous partage ces idees. Mais le problème qu'envisage c'est la determination de la DLC seccondaire, est ce qu'il faut absolument effectuer une etude de veillissement ou bien juste choisir sur la base d'experience une DLC secondaire ?



jean-pierre henri moreau Dimanche 3. Mars 2013 15:55

Je n'ai pas tout suivi mais il me semble que déballer un produit bien conditionné pour le nettoyer, et le réemballer après, augmente le risque d'une contamination surajoutée, à moins d'appliquer un traitement améliorateur et conservateur....

Les particuliers ne s'amusent pas à sortir de leur emballage d'origine les produits frais proches de la date limite d'utilisation avant de les congeler pour prolonger leur survie de quelques jours ou de quelques semaines !




O. Cerf Lundi 4. Mars 2013 9:16

Le 3 mars 2013 00:53, qualiseb a écrit :

Il me semble avoir appris que la congélation ( surtout si elle est lente ) détruit les cellules de part la formation de cristaux de glace...donc aussi les bactéries...

En effet, on m'a enseigné la même chose ! Ce qui se passe après décongélation n'est pas bénin, c'est pourquoi ce suit est si important : "La démonstration du "respect des spécifications en termes de sécurité" devra figurer explicitement dans votre analyse des dangers, et il vous faudra fixer une "durée de vie secondaire" sous votre responsabilité et la faire apparaître sur l'emballage."

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