ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME

Pages d’archives connexes

L'HACCP

Le codex alimentarius

L'assurance-qualité

Les guides de bonnes pratiques validés

Les signes et labels de qualité 

Les fournisseurs en restauration scolaire (cahiers des charges, achats publics…)

La gestion de la documentation en matière d'assurance qualité

Contrôles lors de la livraison

Les cahiers des charges

 

LIENS FONDAMENTAUX

MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES - Sélection de guides techniques et de recommandations GPEM. Au sommaire :
5709 / Guide de l'acheteur public en matière de qualité
Guide pour l'équipement des cuisines de restauration collective
5719 Guide du nettoyage des locaux
Guide pour l'étude, la programmation, la conception, la réalisation et l'équipement des locaux  de restauration collective
Spécification technique C10-01 relative aux produits enrobés à base de poisson, congelés ou surgelés
Spécification technique C9-01 relative au poisson congelé ou surgelé
Guide de présentation des charcuteries n° B2-17-99
Spécifications techniques n° B2-18-99 relatives aux charcuteries
5541-6 Boissons
5541-5  Fruits et légumes (frais et conserves)
5541-4 Produits de la mer et d'eau douce
5541-1 Produits des industries céréalières, produits sucrés et d'épicerie, corps gras
5723 Recommandation relative à la nutrition

http://www.finances.gouv.fr/directions_services/daj/guide/gpem/table.html

(lien indiqué par Philippe GOULOIS)



LES PRINCIPALES MODIFICATIONS APPORTEES AU CODE DES MARCHES PUBLICS
http://www.cprc.fr/actualites_visu.asp?NEWS_ID=2
Télécharger le document:
http://www.cprc.fr/document/actu/code-des-marchés-publics.pdf



GROSDOIT - Achat des viandes en collectivités : un nouveau modèle de cahier des clauses particulières est disponible
http://www.grosdoit.com/item_img/medias/documents/Flash_2009_7_achats_des_viandes_en_collectivit%E9_nouveau_modele_de_CCP.pdf

INTERBEV - Cahier des clauses particulières
http://www.interbev.fr/francais/la_filiere_viande/rhd/cahier_des_clauses_particulieres/index.html


LA REVUE DE L'OBSERVATOIRE DES IAA DE BRETAGNE - OCT 2008 - RELATIONS IAA - fournisseurs : quels axes d'amélioration
http://www.bretagne.cci.fr/files/crci_bretagne/se_developper/reseau_entreprise/abea/Notre-actualite-ABEA/Revue-de-Presse-ABEA/Tracabilite-Logistique-10-2008-LA-REVUE-DE-L-OBSERVATOIRE-DES-IAA-DE-BRETAGNE-Relations-IAA-Fournisseurs.pdf



ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

 

LIMPERAI  mercredi 13 décembre 2000 10:14

Objet : demande d'informations pour l'etablissement d'un cahier des charges
Je recherche des renseignements pour pouvoir établir un cahier des charges avec mon fournisseur de viande bovine.
Je suis responsable gestionnaire du service achats de deux maisons de retraite publiques.

Un peu tardivement je peux vous conseiller
"Lignes directrices pour les achats et les approvisionnements " NF X 50-128 et également "le guide pour l'élaboration d'un cahier des charges X 50-168" tous 2 chez AFNOR.

 

sylvie guillou lundi 2 avril 2001 17:03

Je recherche des informations sur le référentiel eurogap qui incluerait la méthode HACCP et le référentiel ISO 9001 et serait à destinations des centrales d'achats.
Quelqu'un a t-il des informations sur le sujet?

Merci d'avance

Sylvie Guillou

 

Hochedez Marie-Hélène  lundi 2 avril 2001 17:07

Vous pouvez trouver le cahier des charges Eurep Gap sur le site: www.ehi.org

( différentes langues)

Merci à tous pour l'intérêt  de ce forum

 

cemanuely mercredi 16 mai 2001 11:24

Je suis en cours de rédaction d'un nouveau cahier des charges relatif aux achats de viandes fraiches (boeuf, veau, agneau, porc) pour le service de restauration auto géré d'une collectivité territoriale.

Jusqu'à présent, les prix d'achat étaient fixés par rapport aux cours des marchés de Rungis auxquels les fournisseurs appliquaient un coéficient multiplicateur défini conjointement. Ce choix correspondait alors à des critères de conformation de carcasse et d'état d'engraissement (grille EUROP).

Ces critères ne sont plus les critères de référence que nous retenons aujourd'hui. Les critères actuels sont liés à la provenance, à la nature de l'alimentation, à un label officiel de qualité, au type et à la catégorie de l'animal (pour les principaux).

Comment peut-on alors définir les prix, pour quelle période et surtout contrôler que cela correspond bien à la situation des marchés de viandes fraiches ?

Je sais que je ne suis pas la seule gestionnaire à me poser ces questions

Je remercie tous ceux qui seront à même de me fournir des éléments de réponse.

Christine EMANUELY-ROUAULT
Directrice Restauration Municipale Rezé (44)

 

lambert nordnet  mercredi 16 mai 2001 18:17

Votre remarque sur le forum "hygiène" est intéressante dans la mesure où vous rejoignez notre réflexion.

En effet nous sommes en cours de formation d'une association des producteurs d'oignons épluchés français. Notre concurrence vient des pays de l'est avec des prix extrêmement bas, et nos acheteurs ne veulent pas ou ne peuvent pas faire de différence tarifaire avec ces produits importés alors que nos garantis de traçabilité, de bactériologie ... sont fiables et tout à fait
différentes de nos concurrents.

Aussi nous pensons mettre en place une certification de conformité produit afin de prouver notre qualité, ou tout au moins dans un premier temps des garantis controlées par un organisme extérieur pouvant exclure le membre ne remplissant pas ses obligations.

Votre préoccupation de proposer un prix en fonction d'une matière jumelée à une qualité garantie contrairement à vos anciennes propositions uniquement basées sur une matière même si certains critères pouvaient être préciser par une grille, semble être les même que les notre.

Pensez vous que le marché est prêt à rémunérer à son juste prix des garantis contractuelles non précisées sur les marchés existants, ou pensez vous que la mondialisation des produits et l'âpreté des désirs de la distribution ou des consommateurs ne permettra que d'élargie le choix de matière première mais sans incidence sur le prix ?

Je vous remercie d'avance de me préciser vos désirs, vos besoins et vos contraintes.

LAMBERT Eric
20 Rue de Flandre
80700 TILLOLOY

Tel : 03 22 78 50 90  Fax : 03 22 87 41 57

pette jc mercredi 16 mai 2001 22:25

Le plus simple serait peut être de vous mettre en rapport avec les producteurs du type d'animaux que vous recherchez...il pourront vous dire ce qu'il ont touché pour leurs animaux et vous pourrez négocier les marges des intermédiaires...
cordialement
PetteJC
 

florent lamiot mercredi 16 mai 2001 23:19

Je n'ai pas de réponse directe à votre question, mais signale que le code des marchés public vient d'être modifié, et qu'il permettra à partir de sept 2001 (bientôt) aux collectivités d'ajouter des clauses environnementales dans les cahiers des charges, en exigeant par exemple certaines labels, écolables ou précautions particulières concernant les produits matériaux, moyens de transports, etc et leurs impacts sur l'environnement.
(Je ne connais pas le détail. - des formations sont d'ailleurs prévues dans le cadre du programme de "verdissement des administrations" - prévues à l'origine pour les services de l'Etat, mais qui seront si j'ai bien compris dès cette année, et au moins dans 5 régions, ouvertes aux services des régions (cf Lycées, TER...), départements (cf. Collèges) et aux grandes collectivités ainsi qu'à certains organismes que je qualifierai de "parapublics".

Je suppose que les aspects produits bio, colorants, OGM, pesticides, et les aspects sécurité alimentaire pourront être concernés par ce changement.
De nombreux élus, intendants souhaitaient pouvoir faire preuve de plus d'exigence dans la commande public en matière de moindre impact, non seulement sur la santé, mais aussi sur l'environnement.

De mémoire, le programme évoqué ci dessus concernera aussi les économies d'énergie, la gestion plus économe de l'eau, des flottes de transports, du bâti (haute qualité environnementale pour la gestion, construction et réhabilitation), et des déchets.. et ausssi la gestion du patrimoine non bâti (gestion écologique et différentiée des espaces verts et délaissés) et les fournitures et moyens généraux ou encore les services, et de manière plus générale la commande publique. Il s'agit de mieux respecter
les engagements de rio, mais aussi d'économiser l'argent public par une meilleure gestion.
Je crois que les préfets vont annoncer ce programme dans les premières régions concernées ces jours-ci, avec le démarrage de 8 formations thématiques (payées par l'Etat, sauf erreur de ma part) à partir de septembre, correspondant aux thèmes listés ci dessus (non exhaustif et de mémoire) (= projet interministériel).

F lamiot

 

 

Suite d'un échange sur la restauration scolaire…

 

anne bouquetdejoliniere jeudi 3 janvier 2002 10:27

 

Après l'écriture du cahier des charges, le point le plus important, en restauration concédée, est bien le contrôle de l'application de ce cahier par le prestataire retenu (visite des sites de production, commissions de menus avec demande des fiches techniques des produits de l'agroalimentaire utilisés,contrôles du contenu des enceintes réfrigérées).
Aussi est-il important que le contenu soit réalisable (est-il bien nécessaire d'exiger du pain et du riz biologique ?).
Travaillant à la centrale d'achats de l'AP-HP, chargée de la coordination des sites en restauration concédée et du suivi de l'application des cahiers des charges depuis 3 ans, il m'apparaît que ce dernier point est fondamental et indispensable.

 

 

 

philippedroin jeudi 3 janvier 2002 14:38

 

Histoire d'alimenter le débat sur "CDC/pas CDC", "bio/pas bio", il y a à mon avis quelques idées de base qu'il ne faut pas oublier:
1- Dans le domaine des IAA, la qualité est souvent liée au prix. Je ne parle pas des "dus" que doivent etre la sécurité alimentaire et la loyauté du
produit, mais plutôt de la qualité organoleptique... Si on prend par exemple le foie gras (qui a été l'objet d'un reportage sur Envoyé spécial il y a
quelques semaines) on comprend vite la différence entre du bloc (produit fabriqué à partir de morceaux de lobes) et un lobe entier. Cela ne veut pour
autant pas dire que le bloc est immangeable, c'est juste un produit différent, à mon sens plus adapté à faire des toasts pour un apéro qu'à etre
dégusté un soir de Noel avec un verre de sauterne!
La logique est la meme quelque soit le produit avec un investissement affectif plus ou moins important selon le produit (on pardonne rapidement à
un baguette en carton de ne pas etre agréable si elle ne coute que 0.25 euros - 2 francs pour les europhobes-; c'est plus difficile sur du vin ou un
produit cher).
En gros ne demander pas à un produit dont les prix sont tirés au maximum d'etre exceptionnel !!!
2- La nécessité d'avoir recours au CDC est évidente si on veut garantir un niveau de qualité. Mais il ne peut rien si il est seul, son existence n'a de
valeur que si il est relayé par une démarche de controle structurée (audit plus controle qualité). Quoiqu'il en soit il doit en tout cas etre le reflet
d'une réalité, inutile de demander des choses impossibles à mettre en oeuvre. Et ça les GMS l'ont bien compris...
3- Le bio n'est qu'un référentiel de production parmi tant d'autres !!! Là encore on touche l'affectif et le bio n'est pas la solution à tout... le bio n'est pas la solution aux problèmes d'ESB, de pesticides etc. pour la simple raison qu'on ne pourra produire suffisamment pour nourrir tout le monde (et je ne parle pas des prix...)!! Il devient évident qu'il faut apprendre à raisonner nos démarches de production à long terme !

Philippe Droin
Responsable Technique
Syndicat National Commerce Extérieur

 

 

 

bertrand carlier jeudi 3 janvier 2002 14:54

 

vous pourriez admettre certains faits:

    certains ont pressenti la crise, se sont dotés d'outils, exemple cahier des charges et contrôles et ont essayé d'obtenir un vrai ré-examen du système des aides agricoles au niveau français, européen et mondial, ce qui est loin d'être obtenu à ce jour. Il y a donc un irrespect des règles de la concurrence manifeste.

    Ce qui a été fait par les bios semble désormais intéresser tout le monde, soit.

    Mais vous pourriez aussi convenir que le citoyen , mais plus particulièrement l'enfant et le malade puissent bénéficier de ce qui est effectivement en place.

amicalement
bertrand CARLIER


    ps il est probable que les modèles durable et bio se rapprochent au moins quand à leurs résultats dans quelque temps, mais il n'est pas honnête
de laisser entendre que le durable actuel est de même qualité que le bio.

    Ceci ne veut pas dire que le durable ne le peut pas, mais les analyses prouvent tous les jours que ce n'est pas le reflet de la situation actuelle.

    en tout cas pour le cas de la farine, faites l'effort d'acheter un kilo de farine bio, vous vous apercevrez rapidement que l'aspect et les résultats
techniques ne sont pas les mêmes.

 

 

 

Thiault Jean-Francis Vendredi 4 janvier 2002 08:58

 

Je rejoint tout à fait votre opinion... et même dans les foie gras "entier" de quelle façon ils ont été "élaborés"...
(pour les vins "liquoreux" il y a aussi Montbazillac, coteaux du layon, vin de paille du jura, gevurtz vendanges tardives, jurançon et encore d'autres
tout aussi valeureux s'ils sont bien faits..)(ou nous mène le pain carton ...)

 

Tout à fait d'accord aussi, mais là il ya quand même un gros problème de coût...
entre une farine 1er prix à 0.30EUR le kilo et une farine "bio" à 4.75 f le kilo (le producteur bio ou je la trouve est europhobe).
Quant aux malades, aux enfants, tout le monde doit avoir accés à ce qui leurs sembles être le "mieux" si le coût n'est pas une barrière insurmontable !
Quant à définir la "qualité" entre le bio et le "durable", c'est un long et douloureux problème... qualité organoleptique, sanitaire, environnementale, éthique, etc...

 

 

Véronique Grandjacques  vendredi 1 février 2002 18:59

 Quelqu'un sait-il comment faire "bouger" un service départemental qui s'occupe de faire approvisionner les cuisines des crèches???et les cantines des collèges d'ailleurs????

  Réunion du conseil de crèche de Sucy hier soir.

 Questions:"quelles viandes servez-vous aux enfants?"et"le poulet servi n'est sûrement pas labellisé : pouvez-vous nous dire au moins si c'est du 1er,2ème ou 3ème choix?"
 Réponses: "ON NE SAIT PAS" et " Vous posez des questions trop techniques" et "pour le boeuf:c'est du muscle".
 Re-question "mais du muscle de quel animal??(c'est vraiment du boeuf ou de la vache laitière réformée? -au hasard!) Et l'animal provient de quel genre d'élevage??!!!Cela fait un an que l'on demande de pouvoir avoir accès aux cahiers des charges des fournisseurs et producteurs!!!"
 Re -réponse de la représentante des crèches"vous parlez de choses techniques(texto)que je ne connais pas du tout"!!!"mais on a demandé au service concerné pour l'accès aux cahiers"
Réponse du service : "comment on va faire si tous les parents demandent??il faut qu'on réfléchisse ,c'est la 1ère fois qu'on nous le demande".

        SANS COMMENTAIRE!!!

 

 

 

formaconseil  vendredi 1 février 2002 10:40

 

pourqoi ne pas demander d'avoir un soutien par un organisme indépendant qui aurait pour mission d'auditer et d'apporter un éclairage scientifique et technique.

 

 

ANDRIEUX vendredi 1 février 2002 11:50

La méthodologie de rédaction des cahiers des charges fournisseurs étant d'actualité, j'en profite pour solliciter votre aide dans mes recherches d'infos et de documentations à ce sujet dans le secteur restauration collective (guides pratiques, textes officiels).
J'aurais besoin en particulier d'informations sur les principes de formulation / rédaction à respecter (pour la définition des produits, des exigences) pour soumettre aux fournisseurs un cahier des charges clair, laissant le moins de zones d'ombre possible.

M. PEIFFER,
en consultant la liste d'archivage thématique, j'ai trouvé une information intéressante de votre part qui pourrait peut-être m'être utile : l'existence d'un ouvrage intitulé "Aide à l'élaboration du cahier des charges fonctionnel" dont la référence est AFNOR "2302", or sur le site de l'AFNOR, ces références ne correspondent à aucun ouvrage.
Auriez-vous d'autres références d'ouvrages à me conseiller ?

 

 

bertrand carlier vendredi 1 février 2002 13:29


    il y aurait beaucoup de façon de répondre mais je me demande si l'exercice doit se faire en France.

    Il existe maintenant des instances européennes, qui à part les mots ne semblent pas avoir produit beaucoup de textes pratiques.

    Ne devrions nous pas commencer par demander notamment à Monsieur Byrne de nous proposer un cadre de travail au niveau européen, que nous n'aurions en France qu'à affiner en fonction des particularismes régionaux ou nationaux ?


amicalement
bertrand CARLIER


    ps:

    - le cahier des charges est pour moi la formalisation d'un projet.

    -pour la volaille, avant, le bon produit était le sub adulte, donc le presque jeune coq. S'il est exact que cela peut se nommer aussi le poulet, ce que je trouve à la vente est maintenant plus du "poussin poussé". Les mots n'ont plus un sens, mais plusieurs et un travail de fond sur les mots et leur sens  devrait  se faire en Europe.

    -voici une partie d'un texte maintenant ancien:

 " Je pense qu'il serait temps de donner une autre définition au mouton domestique, Le mouton domestique est l'animal dépendant de l'homme capable de trouver sa place dans l'économie acricole du moment. Ce mouton a donc des caractéristiques variables en fonction des lieus, des pratiques agricoles, des époques et des savoirs acquis. La généralisation pourrait être


- l'animal domestique est l'animal dépendant de l'homme capable de trouver sa place dans la société humaine considérée,


- l'animal domestique dit "de rente" est l'animal dépendant de l'homme capable de trouver sa place dans l'économie agricole de la société considérée (*).


Cette définition pose une question de fond. L'agriculture n'est qu'un des rouages de la société. La gestion, maintenant politique de l'agriculture, est en fait la conséquence de la difficulté du monde agricole à intervenir dans un marché ouvert. Cette non-indépendance, offre des avantages, mais obscurcit le débat. La position scientifique ou économique n'est qu'un aspect de la position politique.


    Il est peut-être alors nécessaire de redéfinir la précocité. La précocité peut être définie comme    la rapidité à obtenir par l'animal un objectif donné. Cette définition inclut la part comportementale. Cette précocité liée à un objectif devra, donc toujours être associée au process d'élevage, à l'objectif de production et aux conséquences quant à l'utilisation par le consommateur final qu'est l'Homme. Ce devrait être une règle notamment dans le cas de publications scientifiques.

Nous sommes face à des déterminismes multifactoriels, la précocité est le résultat sous le regard particulier de l'utilisateur du fonctionnement d'un organisme, qui dans le cas d'agneau très jeune est aussi dû à la mère. Cette définition permet notamment de bien préciser que par exemple la technique pour obtenir une viande précoce avec des caractéristiques spéciales de goût, pourrait être incompatible avec la technique d'élevage d'un futur reproducteur.

Mais elle est très différente de la précocité physiologique, qui elle tient compte de tous les facteurs, permettant la production d'un adulte reproducteur capable de transmettre ses caractéristiques génétiques, le savoir acquis, tout en respectant le consommateur final.

L'animal dit de "rente" n'est donc plus l'animal scientifiquement le plus correct, ou économiquement le plus intéressant, mais plutôt l'animal politiquement acceptable.

>>>En tout cas, la perception, que peuvent avoir les décideurs d'une production,
>>>leur sert de guide pour l'encadrement et la gestion. Il me paraîtrait
>>>intéressant que cette perception soit formalisée. Qu'est ce qu'un mouton
>>>viande en France, et si possible en Europe, et vers quoi veut-on aller ?


La connaissance des capacités de toutes les lignées permet de mieux appréhender le fonctionnement de cet animal qui occupe les zones émergées de tous les continents. Il est capable de vivre en milieu chaud, comme froid, milieu riche ou pauvre, en conduite intensive ou extensive, en bergerie comme à l'extérieur. Tout travail de fond, sur cet animal, a tôt ou tard des répercussions internationales.

Ces capacités d'adaptation ont une part génétique et une part acquise. Je veux dire qu'un mouton ne naît pas en sachant utiliser le milieu dans lequel on le met. Il apprendra à l'utiliser d'autant mieux et plus vite qu'il est aidé. Son groupe social a une organisation et un fonctionnement qui permet cela, en limitant les essais malheureux. Les essais de transplantation ont eu les mêmes problèmes que lors de la réintroduction d'animaux nés en
captivité dans leur habitat    sauvage d'origine. "

(*) Cependant, une autre définition existe. Elle a existé, existe et existera, mais elle est bien plus rare : "l'animal domestique comme la plante cultivée, peuvent être l'animal ou le végétal coopérant avec l'homme et capable de trouver leur place dans la société humaine considérée.

 

 

Bruno PEIFFER  vendredi 1 février 2002 20:48

Pour ce qui est de la question de Delphine Andrieux, le document dans les archives indique 23-02, ce qui correspondait à unedate, et pas à un N° de norme.

Les deux normes disponobles après de l'AFNOR ont également été citées dans la liste :
- Lignes directrices pour les achats et les approvisionnements " NF X 50-128
- Guide pour l'élaboration d'un cahier des charges X 50-168

En consultant le BOCCRF j'ai trouvé rassemblé une sélection des avis de mise en consultation de cahiers des charges  « label rouge » et « certification de conformité ». Il pourrait y avoir dans ces documents un certain nombre de critères permettant d'assurer une bonne définition de la qualité des aliments inclus dans les cahiers des charges produits.

 

Suite du message à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8264

 

 

 

Véronique Grandjacques samedi 2 février 2002 19:48

 Personnellement, je pense qu'on est en train de mettre le doigt sur quelque chose.....

     (on parle beaucoup des communes mais il faut bien réaliser qu'il y a aussi d'énormes marchés concernant la restauration collective au niveau départemental -crèches et collèges-et régional-lycées ... et qui "s'occupe" de la restauration à la fac et dans les hôpitaux????????)

      Mais comment faire pour réussir à avoir un contact avec ce haut personnage ???

            Cordialement

                    Véronique Grandjacques

représentante de parents d'élèves Fcpe et de parents d'enfants en crèche
départementale (94)

50 avenue olivier d'ormesson
94370 Sucy En Brie

tel : 01-49-82-33-51

     ps : j'apprécie beaucoup la dernière définition d'un animal
domestique......

 

 

Bruno PEIFFER  dimanche 3 février 2002 14:56

Concernant les cahiers des charges, je rappelle les références d'un document édité aux JO.

En seconde partie de message vous trouverez les nouvelles pages d'archives thématiques de la liste, ainsi que les fichiers ZIP téléchargeables pour l'ensemble de la base de données.
Recommandation relative à la nutrition - Édition : 1er juin 2001
Ouvrage disponible depuis le 17 septembre 2001
Prix : 3,35 EUR - 28 pages - réf. : 357230000 - Remplace l'ouvrage n° 5540
Ouvrage contenant la recommandation n° J3-99 du 6 mai 1999 du GPEM/DA relative à la nutrition
Ce document, a été élaboré par le Groupe permanent d'étude des marchés de denrées alimentaires (GPEM/DA), afin d' aider les acheteurs publics à rédiger les cahiers des charges de leurs contrats de restauration collective. Il indique les objectifs prioritaires à atteindre pour améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis par les collectivités publiques et préconise la mise en place d'un contrôle de l'exécution des prestations sur la base de fréquences de présentation des aliments.
Cettre recommandation se substitue aux dispositions nutritionnelles contenues dans la recommandation du GPEM/DA n° 11-77 du 8 décembre 1977 relative au cahier des clauses particulières types applicables à la fourniture et à la distribution de repas (ouvrage n° 5540).

 

ANDRIEUX lundi 4 février 2002 10:00

M. PEIFFER, merci d'avoir recherché tous ces documents qui m'aideront j'en
suis sûre à définir de nombreux critères qualité, et sur une grande gamme de
produits !

 

 

BricardI mardi 19 février 2002 15:37

Il y a quelques temps, vous nous aviez transmis l'avis sur les commandes publiques de viandes bovines : informations réglementaires dues à l'acheteur
....
Pouvez-vous m'indiquer qui en est signataire ou qui l'a publié?

 

 

Bruno PEIFFER mardi 19 février 2002 19:53

 Le document "Commande publique de viandes bovines : informations réglementaires dues à l'acheteur et spécifications à préciser par l'acheteur" qui se trouve sur le site du ministère de l'agriculture émane du  GROUPE PERMANENT D'ÉTUDE DES MARCHÉS DE DENRÉES ALIMENTAIRES (GPEM/DA)
Président
M. Beisson, inspecteur général de l'agriculture, 5, Les Quinconces, 91190 Gif-sur-Yvette.
Coordonnateur
M. Martinez, ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, direction des affaires juridiques, sous direction de la commande publique, bureau du conseil aux acheteurs publics, 185, rue de Bercy, 75 572 Paris cedex 12.
Le GPEM/DA a également participé à l'élaboration de la circulaire de l'écolier

  

jeudi 6 juin 2002 11:27

JOURNAL OFFICIEL - Ouvrage disponible depuis le 05/06/02 Code des marchés publics
http://djo.journal-officiel.gouv.fr/Scripts/vbwebn.exe?200100000cat22jo

 

 

 

laclau, carine mercredi 31 juillet 2002 15:19

Je souhaiterai connaître la méthode que l'on doit utiliser pour rédiger un cahier des charges fournisseurs. Les sujets qu'il faut aborder et comment.
Je suis dans la cuisine d'un hôpital et nous mettons en place la méthode H.A.C.C.P..
Les fournisseurs concernent essentiellement le domaine des produits carnés, de la mer,
fruits et légumes.
Vous remerciant par avance.

 

 

 

Olivier Boutou  mercredi 31 juillet 2002 16:06

Ci-joint un exemple de plan type de cahier des charges :

Société fournisseur :
Produit (matière première, conditionnement, emballage, produit fini) :

1) Document contractuel :

    - convention entre les 2 sociétés,
    - définition de la fourniture,
    - partage des responsabilités,
    - engagement de communication mutuelle des résultats de contrôles,
    - processus de réclamation,
    - résiliation du contrat,
    - signature.

2) Document technique production (à définir selon vos besoins) :

    - matières premières,
    - processus de fabrication,
    - formules de fabrication,
    - spécifications produits finis,
    - plan de contrôle,
    - plan de nettoyage - désinfection,
    - fiches techniques,
    - fiche étiquetage,
    - emballage

3) Document technique distribution (à définir selon vos besoins)

    - moyens logistiques,
    - plan de contrôle à réception (importance de l'échantillon, mode
d'échantillonnage, natures des contrôles effectués, interprétation des
résultats : acceptation - refus - dérogation),
    - processus de réclamation.


Il y en a sûrement d'autres...

Espérant avoir fait avancer votre réflexion. Bon travail.

Olivier Boutou

Formateur - auditeur en hygiène et qualité
Conseiller externe "Investors In People".

 

 

 

bertrand carlier  jeudi 26 septembre 2002 12:01

merci de vos réponses, elles me permettent de poser cette question:

    comment un consommateur peut -il accéder à l'ensemble des cahiers des charges du sol à la table garantissant la qualité du produit qu'il trouve à la vente ?

     bien sûr, vu:


Propriété intellectuelle : une marque sans caractère distinctif ne peut être enregistrée

 

formaconseil  jeudi 26 septembre 2002 21:35

mon cher BERTRAND
pouvez vous me définir les mots QUALITE et CAHIER DES CHARGES et je peux peut être envisager une réponse à votre question.

SVP ne me renvoyez pas à une serie de liens mais à une définition précise qui traduit votre pensée.

 

formaconseil  vendredi 27 septembre 2002 14:08

j'aime les reponses simples et concises et j'ai failli ne pas lire en totalité votre réponse  mais une relecture  attentive m'amène à être parfaitement en accord avec vos propos.
 
J'ajoute pour compléter et éclaircir vos propos qu'un cahier des chages définit la nature ou le contenu de la relation commerciale entre un prestataire et un donneur d'ordres.   Il me semble alors délicat pour des entreprises de divulguer des informations commerciales donc"sensibles".
Sinon il n'y a plus de commerce.
Il leur est cependant recommandés de mettre à la disposition des consommateurs les informations liés à leur sécurité.
Il existe un cahier des charges dit réglementaire que les services de l'état doivent faire appliquer et mettre à la disposition des utilisateurs (industriels, transformateurs...) et des consommateurs.

 

bertrand carlier mercredi 16 octobre 2002 15:09

si certains développent des outils d'autres font de la communication, notamment sur les cahiers des charges de presque * l'ensemble des acteurs:

http://www.nfm.fr/htm/ProduitsNFM.html

http://www.nfm.fr/htm/PraireGranville.html
http://www.nfm.fr/htm/Coquille.html
http://www.nfm.fr/htm/MouleBarfleur.html

      ces pages sont, à mon sens, d'une qualité rare en France, car bien peu ont osé formaliser les cahiers des charges des uns et des autres, pour les rendre accessibles aux consommateurs.

 



Samedi 15 février 2003 11:50

EUROPE 14/02/03 Cohérence accrue pour le droit européen des contrats: la Commission adopte un plan d'action
http://www.europa.eu.int/rapid/start/cgi/guesten.ksh?p_action.gettxt=gt&doc=IP/03/232|0|RAPID&lg=FR&display=
 

 

St-Georges Catherine mercredi 19 février 2003 16:26

J'aimerais savoir quelle est la différence entre un cahier des charges et un référentiel?

Sandrine BONNETmercredi 19 février 2003 17:37

Un cahier des charges regroupe un ensemble de spécifications techniques
définissant un produit. Un référenciel décrit un ensemble d'exigences
générales pouvant se rapporter à un groupe de produits. Le référenciel peut
être par exemple une norme.

 

Nicole Coutrelis  mercredi 19 février 2003 17:46

Un cahier des charges est un document provenant d'un co-contractant (acheteur ou donnant d'ordre) et liste toutes ses exigences. S'il y est explicitement référé au contrat, il a une valeur contractuelle entre les parties et donc est obligatoire pour elles.
Un référentiel est un terme plus large, qui peut désigner tout document auquel on se réfère, mais qui n'est généralement pas rédigé spécifiquement pour (par)tel ou tel opérateur. En effet, ce peut être une norme, un code d'usages, etc. Sa valeur juridique ou sa force obligatoire dépend des cas: une norme peut être rendue obligatoire par une loi. On peut aussi, dans un contrat, renvoyer à un référentiel (totalement ou partiellement) et alors il devient obligatoire (dans cette mesure) pour les parties.  De même, un cahier des charges peut fort bien renvoyer à un référentiel pour décrire les exigences du donneur d'ordre.

Nicole Coutrelis
Avocat à la Cour
55 Avenue Marceau - 75116 PARIS
Tel : 01 53 57 47 95
Fax : 01 53 57 47 97

mercredi 12 mars 2003 23:05

CONSUMER VOICE FEVRIER 2003 Au sommaire :
Un droit européen des contrats plus cohérent
http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/newsletter/200302/consumervoice_fr.pdf

 

St-Georges Catherine  mercredi 2 avril 2003 17:56

Nous tentons d'évaluer les coûts d'élaboration d'un cahier des charges.
ESt-ce que certaines études ont été fait sur les implications financières pour une entreprise individuelle de l'élaboration d'un cahier des charges..
Surtout dans le cas des signes officiels de qualité.

Au Québec, la production de cahier des charges dans le cadre d'une démarche de certification biologique est déjà en place, mais dans le cas où le cahier implique des tests organoleptique et autres tests, nous avons aucune donnée.
Pouvez-vous me référer à des organismes responsables d'élaborer une démarche impliquant un cahier des charges.  

Y a-t-il des organismes qui se spécialisent dans l'élaboration et la rédaction de cahier des charges et qui seraient désireux de partager leur savoir et savoir-faire avec le Québec?

Schaherazede HADJ-NACEUR  Thu, 03 Jul 20 03 16:03:29 +0200

Société de distribution alimentaire pour une clientèle RHF et boulangerie pâtisserie, nous développons actuellement des salades préparées à marque dédiée.

Existe-t-il une différence entre un produit à Marque propre et un produit à marque dédiée?
Du point de vue réglementaire, la procédure est-elle la même ? Je m'explique:
Devons-nous, comme pour nos MDD, faire signer un Cahier des Charges avec Fiches Techniques produit aux fournisseurs ?
Devons-nous les faire auditer, comme nos fournisseurs MDD ?
Et surtout, notre responsabilité est-elle engagée comme pour un produit MDD?

L. Vonwiller dimanche 14 septembre 2003 07:57

A mon avis la différence est surtout juridique. Pour des produits sous votre marque, vous est liable pour des dommages survenus au consommateur, pour des produits vendus sous la marque de clients, c'est celui qui met la mse.. sur le marché qui est légalement responsable - mais il se retournera contre vous en cas de pépin.
 
De toute façon, vous êtes tenus aux exigences légales et vous devez avoir en place un système HACCP qui minimise les risques. Je ne vois pas l'intérêt d'avoir un système différent pour les produits sous label du client et les votres, je recommanderai un standard unique de qualité pour toute l'entreprise, marque propres et marques des clients.
 
Evidemment, le client peut vous imposer un cahier des charge qui va au dela des exigences légales et vous pouvez adopter certaines exceptions. P. ex.. Si le cahier des charge vous impose d'auditer tous les fournisseurs, vous pouvez, pour vos marques propres, décider d'auditer seulement en partie ces fournisseur, ceci selon les risques du produits, etc.
Mais de manière générale, je m'orienterais vers le standard le plus haut pour toute l'entreprise.
 

ERIC GRANDE lundi 15 septembre 2003 11:36

Malheureusement pour les fournisseurs dont je fais partie, la différence juridique fondamentale entre marque dédiée et MDD semble reposer sur le fait que dans le cas d'une MDD, dont la propriété juridique est celle du
distributeur, l'ensemble des informations relatives au produit est susceptible d'être transmissible au responsable légal de la commercialisation, càd le distributeur. Autrement dit, il peut TOUT savoir du produit, du process et du savoir-faire autour de ce produit.
Dans le cas de marques dédiées, dont le fournisseur est toujours le propriétaire, si de plus le fournisseur figure comme responsable légal, il est alors possible de limiter les échanges d'informations au "simple" domaine de l'hygiène, en se fondant sur la Directive 93/43/CEE (et/ou l'arrêté du 9 Mai 1995 pour la France). On peut alors espérer garder des données confidentielles.
J'aimerais quelques points de vue contradictoires sur le sujet, qui va devient crucial dans notre secteur des IAA.

 

Nicole COUTRELIS jeudi 18 septembre 2003 14:12
 

J'interviens un peu tard mais j'espère que la remarque qui suit est encore utile à certains.

Tout à fait d'accord qu'en pratique la différence entre marque dédiée et MDD conduit à une plus grande possibilité pour le fabricant de garder ses secrets dans le premier cas. Cela est logique puisqu'en termes de responsabilité, tant vis à vis du consommateur que des pouvoirs publics, c'est celui "qui se représente comme le fabricant" (cad le distributeur en cas de MDD) qui est responsable. Cela n'empêche pas qu'en cas de problème sur une MDD, le distributeur pourrait se retourner dans un deuxième temps contre le fabricant si ce dernier a commis une faute, mais il est clair que c'est le distributeur qui est "en première ligne".
D'où la grande importance des termes des contrats et cahiers des charges entre distributeur et fabricant clarifiant les spécifications et les responsabilités respectives, notamment pour les MDD, lorsqu'un distributeur est amené à se retourner contre le fabricant en cas de problème. Dans ce type d'action en deuxième lieu ("actions récursoires" du distributeur vers le fabricant), plus le fabricant garde de données pour lui, plus il en garde la responsabilité, ce qui est logique.

isabelle vallee  Wednesday, October 08, 2003 11:13 AM

Certaines sociétés de restauration commencent à proposer leurs services de centrale d'achat aux établissements hospitaliers (livraison de l'ensemble des matières premières par rapport à un prix
de revient prévu,etc...). Je souhaite avoir des infos positives ou négatives de personnes ayant utilisé ce système dans des établissements avec minimum 2500 repas par jour. Par avance, merci.

Jean Denis TOTTI jeudi 16 octobre 2003 15:02

De part l'expérience de collègues et l'étude que j'en avais faite à l'époque, l'avantage pécuniaire est le principal argument.

Ce type de prestation, qui remplace en fait un économat, demande une mise en place très détaillée et précise quant à vos attentes, ce qui déterminera la qualité de service future.

N'oubliez pas toutefois que le profit du prestataire se fait principalement sur le coût denrées, et si vous êtes déjà très "pointu" pour vos achats, le gain possible sera réduit.

En ce qui me concerne, j'ai préféré simplifier à l'extrême les procédures et éclater les tâches entre plusieurs salariés après avoir créé avec quelques collègues un "petit" groupement d'achat local. Je conserve de ce fait la maîtrise et la souplesse d'un économat tout en bénéficiant de l'effet "taille critique".

Mais je reconnais que l'idée en question est séduisante.

jeudi 4 décembre 2003 14:01

PARLEMENT EUROPEEN 03/12/03 Au sommaire :
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?SAME_LEVEL=1&LEVEL=2&NAV=X&DETAIL=&PUBREF=-//EP//TEXT+PRESS+NR-20031203-1+0+DOC+XML+V0//FR
Accord en conciliation sur les marchés publics: plus de transparence, moins de bureaucratie

dimanche 5 septembre 2004 13:51

CONSEIL DE L'EUROPE 09/07/04 APPEL D'OFFRE - CONCESSION DE RESTAURATION D'ENTREPRISE DU CONSEIL DE L'EUROPE - SPECIFICATIONS QUALITATIVES
http://www.coe.int/T/F/Appel-offres/
(La date limite d'envoi des offres était fixée au 31 août 2004. Ce document est intéressant à titre d'exemple de cahier des charges)

Ismail SAADI Tue, 1 Mar 2005 15:13:13 +0100

comment on procéde pour valider un cahier des charges de MDD.

 

Anne FAROUK Tue, 1 Mar 2005 15:35:40 +0100

Ça dépend des enseignes. Normalement chaque enseigne à sa version de CDC, soit sur papier, soit sur support informatique (Trace One). 
Ils vous envoient leur trame et vous le complétez le plus précisément possible. Ensuite les Responsables Qualité le valident. Chaque partie signe le document et c'est terminé! Enfin, ça c'est la théorie. En général, il y a beaucoup d'aller et retour avant que le CDC soit vraiment validé car c'est à ce moment que les exigences des clients sont vraiment définies.

 

Ismail SAADI Tue, 1 Mar 2005 16:49:56 +0100

merci pour la réponse, mais justement sur quelles bases et quelles normes se fait la validation des CDC.

 

Anne FAROUK Tue, 1 Mar 2005 17:14:09 +0100

Essentiellement sur des bases réglementaires, mais je ne peux pas vous donner les paramètres car ça dépend des produits 

Julie Lenoir Vendredi 10, Juin 2005 8:12

Je me questionne sur l'utilité de mettre en place un cahier des charges fournisseurs pour toutes les matières premières d'une biscuiterie. Est-ce nécessaire si on ne connait pas de réel problème avec les fournisseurs? Quel serait le contenu type d'un cahier des charges?

 

Dominique Ponchant Fri, 10 Jun 2005 09:34:38 -0000

j'ai été durant 5 ans responsable production et qualité dans une petite biscuiterie biscotterie de 22 personnes. Nous n'avions pas réellement de problèmes de matières premières (sauf parfois maitrise de la qualité de farine, résolue par une cuisine en interne du boulanger) et pas beaucoup de moyens de contrôles (pas de labo et d'équipe).
Notre premier soucis était de maitriser le process et notament la cuisson. Or , pour maitriser le process, il faut pouvoir mesurer et maitriser chacun des paramètres qui interviennent et influent sur ce process. D'où, l'importance (entre autre) de bien connaitre les matières premières que l'on utilise au travers de leurs caractèritiques physicochimiques. En effet, concernant la farine, par exemple, il existe autant de "lot" qu'il y a de qualité de farine. Les meuniers savent composer une farine correspondant aux exigences de l'utilisateur. Encore faut-il que celui ci sache exprimer ses exigences.
En théorie, si on ne travaille qu'avec un seul fournisseur, celui ci connaitra par "habitude" vos besoins. Mais que se passe t-il si le meunier quitte son entreprise (c'est du vécu) ou que le gérant de la boulangerie décide d'acheter de la farine ailleurs pour des raisons d'économie sans consultations des utilisateurs (c'est du vécu)... on se retrouve avec un silo de farine d'une force trop importante et inutilisable en l'état. La production est bloquée. Il faut s'agiter pour trouver une solution...en bout de chaine la qualité du produit s'en sentira.... c'est juste un exemple mais qui peut être révélateur...

Il y a aussi le cas classique du changement de fournisseur, où la matière première, l'emballage ou le produit chimique de nettoyage est livré sous une forme "inutilisable en production" car personne n'avait évoqué ce point au moment de la négociation (big bag au lieu de sac, palettes trop haute non stockable en l'état dans les racks de l'entrepôt ou palettes perdues au lieu de palettes Euro, fourage livré avec pépins alors que la forme sans pépin est primordiale pour le process...

il y a aussi avec les contraintes législatives d'hygiène et de sécurité alimentaire : des contraintes à respecter en interne et que le fournisseur doit aussi respecter (corps étrangers, OGM,allergènes croisés...). Si on rajoute les exigences des clients, telle que la grande distribution, exprimées au travers de l'IFS ou du BCR, vous vous devez aujourd'hui de traduire au travers d'un cahier des charges l'ensemble des exigences que vous souhaitez que vos fournisseurs suivent.

il ya a donc plusieurs types d'exigences :

1- les exigences physicochimiques de vos matières premières et emballages, indispensables au bon fonctionnement de votre process. Vous y incluez si possible des tolérances mini et maxi si nécessaire. Sur ces bases, vous serez capable d'accepter ou de refuser un lot, et votre fournisseur saura pourquoi. En contre partie, vous devez vérifier à reception ce qu'il vous livre. vous pouvez indiquer à ce stade du CdC que vous souhaitez recevoir un bulletin de livraison avec résultats des analyses réalisées par votre fournisseur sur le ou les lots expédiés.

2- les exigences d'utilisation indique la forme, le conditionnement, la paletisation, le marquage et la traçabilité que vous attendez de votre fournisseur.

3- Les exigences d'expédition : certificat de nettoyage des camions citernes ou des containers, délai de livraison maxi, type de transporteur (normes), les régles d'hygiène attendue (ne pas livrer des fleurs en même temps que la matières premières), pas de camions bachès, etc... )les hauteurs de quais et si camions de livraisons avec hayons ou non (la pluie peut mouiller les cartons)... tout ce qui pourrait empecher la reception ou le refus de la marchandise à la reception.

4- les exigences d'hygiène et de sécurité du produit et du personnel : les normes microbiologiques, les bulletins d'analyses éventuels et fréquence, le respect des réglementations européennes spécifiques à la matière, l'obligation du fournisseur à appliquer l'HACCP (aussi), l'obligation de votre fournisseur à se soumettre à un audit annuel (sous conditions établies entre vous...) tout ce qui vous permettrait de répondre aux exigences de vos clients. Respect des régles de sécurité pour la livraison de matières potentiellement dangereuses (risques d'explosion, de projection de soude, etc...)

5- les régles d'acceptation ou de refus d'un lot à reception. Les régles de référencement du fournisseur, la notation des performances du fournisseur à chaque livraison aux vues du cahier des charges établi, les conditions du déréférencement.

6- les exigences commerciales (accords, entente de prix, etc...)

et je suis sûr d'oublier encore des tas de choses...

Un cahier des charges s'établie en réunissant tous les interlocuteurs de l'entreprise et en leur demandant de fournir tout ce qu'ils attendent du fournisseur.
Ensuite, on vérifie point par point de la nécessité réelle des exigences recensées afin d'être crédible au moment de les présenter au fournisseur.
C'est à ce stade que l'on se rend compte de la différence qu'il existe entre " la fiche technique du fournisseur" et "les spécifications et exigences que vous souhaitez".
Une fiche technique fournisseur n'est pas un cahier des charges comme beaucoup le croit. C'est un document technique "générique commercial" mais pas un référentiel qualité.

le cahier des charges rédigé en interne doit être relu et validé par l'ensemble des services, puis remis au fournisseur pour lecture, étude et adaptations. Plusieurs aller retour et signature.

Au début du système qualité le cahier des charges sera assez "maigre" mais il s'étoffe au fur et à mesure du temps en intégrant les dysfonctionnement constatés, les nouvelles législations, etc... Ne pas tout vouloir au début. Trop demander risque de faire trainer le cahier des charges dans les tiroirs. Demander ce qui est juste et obligatoire. On ne constitue pas un "document juridique" comme on peut le voir dans certain groupe...

Il sert ensuite de base pour de nouveaux fournisseurs à consulter. Le cahier des charges leur permet d'apporter une réponse ciblée et centrée sur vos besoins. Il prouve que vous êtes quelqu'un de sérieux à respecter (même si votre poids en tant qu'entreprise n'est pas très fort) car un client, même petit, est aujourd'hui un client important à ne pas laisser partir chez la concurrence.

En résumé, vos cahiers des charges :
- vous feront gagner du temps au moment de référencer de nouveaux fournisseurs,
- vous apporte une certaine garantie du sérieux que vous aurez sur le service attendu par ce fournisseur,
- vous aide dans votre démarches de maitriser votre process (moins de fluctuations dues aux matières), de maîtriser les régles d'hygiène et de sécurité des produits, de protéger la santé et la sécurité de vos collaborateurs ainsi que l'environnement de votre site (si si, en intégrant des notions de risques environnementaux..)
- de la crédibilité et du poids commercial auprès de vos propres clients car tout ou tard vous serez obligée de vous engager dans une démarche qualité inspirée d'un référentiel X ou Y (Iso 9001, Iso 22000, IFS ou ....)

Bon j'ai été certainement très long.
D'autres personnes vous indiqueront où rechercher des informations plus carrées. Je reste à votre disposition.
Salutations

Dominique Ponchant
Kadeven
conseil - formation qualité auprès des IAA



fadouakhallaf Fri, 24 Jun 2005 18:52:22 -0000

je vais bientôt commencer un stage dans une industrie de panification et produits patissiers.
le sujet c 'st la rédaction du cahier des charges des matières premières.
je cherche:
-la démarche à suivre et les étapes pour élaborer ce cahier si c 'est possible j'aimerais bien avoir un exemple de cahiers des charges des matières premières.
je n ai aucune idée 
veuillez m aider svp.c'est important et c'est urgent.

 

t.lykowski Sat, 25 Jun 2005 09:25:53 +0200

Une copie d'exemple de cahiers des charges sur
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files

Complément de BP:
et plus précisemment à l'adresse:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/Copie%20de%20lot%205%20charcuterie.doc

(l'espace fichier n'est accessible qu'aux participants de la liste - pour toute difficulté d'accès adresser un mél à bruno.peiffer@gmail.com)


SAMEDI 07 JANVIER 2006


Cahiers des charges "bovins à viande" pour les supermarchés CACTUS
http://www.cactus-fleesch.lu/fleesch/LabelSousContrat.html


MERCREDI 29 MARS 2006


GPEM/DA - GUIDE DES CONTRATS PUBLICS DE RESTAURATION COLLECTIVE (N° J4-05 du 31 mars 2005)
http://www.achatpublic.com/news/2005/04/5/AchatPublicBreveALaUne.2005-04-26.0644/Attachment00087659/J4-05%20finalAPC.pdf




LUNDI 13 NOVEMBRE 2006


FNICGV 03/11/06 FLASH 2006-44 Au sommaire: GPEMDA : Les spécifications techniques ne sont pas encore suffisamment connues
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=2361



qualitelst Jeudi 8. Février 2007  9:16

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, fred b <fredericb92n@...> a écrit :
>
> Bonjour,
>
> Je sais qu'un cahier des charges est spécifique a chaque
entreprise afin de definir les attentes et obligations des 2 parties.
> neanmoins je cherche une trame des elements a prendre en compte
dans un cahier des charges de maniere à ce que ce dernier
soit "utile"; notamment pour le secteur viande et legumes.
> Quelqu'un a t il une trame de fiche technique produit par
exemple avec tous les criteres à prendre en compte et des exemples de
mise en page.
>
> Merci par avance pour les reponses.

Bonjour,
Les trames des cahiers des charges sont soumis par nos clients, nous ne pouvons donc vous en transmettre un exemplaire. les éléments qui doivent figurer dépendent du client.
Toutefois, ce sont souvent les chapîtres suivants qui sont repris :
- lexique des termes et abréviations employés
- "protocole" de rédaction et diffusion du cdc
- liste des chapîtres et des indices de révision
-liste des annexes
- chap 1 : présentation fabricant : coordonnées, activité, nom des principaux responsables
- chap 2 : définition du produit : engagement OGM, allergène, ionisation, rectte, ingrédients,conditionnement
- chap 3 : process et autocontrôles : plan de contrôle MP, en cours et produit fini, critères microbiologiques et physico chimiques,
- chap 4 : traçabilité
- chap 5 : hygiène et sécurité : locaux, luttes contre les nuisibles, personnel, hygiène, formation, HACCP
- chap 6 : contrôles : labo, métrologie, analyses, audits, retrait-rappel
-chap 7 : logistique
Et les annexes : Fiches techniques MP et éléments d'emballage, copie des procédures citées toutr au long du cdc, plan HACCP, etc.....

voilà! bon courage
Sophie


Didier PHILIPPE Vendredi 8. Juin 2007  19:20

Bonjour,
Le ministère des finances vient de mettre en ligne les nouvelles recommandations du GEMRCN.
Ce document vient en remplacement de celui de 1999 appelé GPEM DA.
Il est plus complet et plus précis que le précédent et sera certainement un outil précieux pour les responsables de la restauration collective.
http://www.finances.gouv.fr/directions_services/daj/guide/gpem/table.html



JEUDI 30 AOUT 2007

RUNGIS EDUCATION - Gestion des approvisionnements et des stocks
http://www.rungisinternational.com/pages/fr/education/dossiers.asp?id=5#theme5
Au sommaire:
Déterminer le choix des fournisseurs
Etablir et maîtriser les coûts d'un menu
Les documents de gestion des approvisionnements
L'évaluation et la gestion des coûts


DIMANCHE 11 NOVEMBRE 2007

Oléagineux, Corps Gras, Lipides. Volume 12, Numéro 5, Septembre-Décembre 2005
De la fiche technique « producteur » au cahier des charges « utilisateur »
http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/ocl/e-docs/00/04/17/EC/article.md


DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2007

FRANCE

NEO RESTAURATION 19/10/07 Le SNRC réagit à la hausse des prix des matières premières
http://www.neorestauration.com/article/page_article.cfm?idoc=119817&navartrech=17&id_site_rech=19&maxrow=68


NEO RESTAURATION 31/08/07 Le SNRC a planché sur des indicateurs de qualité
http://www.neorestauration.com/article/page_article.cfm?idoc=114131&navartrech=43&id_site_rech=19&maxrow=68


VENDREDI 21 DECEMBRE 2007

FRANCE

ENVISCOPE 28/11/07 Les restaurants administratifs d'Etat invités à passer aux circuits courts
http://www.enviscope.com/13368-circuit-court-agriculture-restaurant.html



lamia Meite Jeudi 10. Janvier 2008 18:28
Marcelin Henry DIENE a écrit :
>
> Je viens d'être nommé responsable de l'hygiéne et de la qualité des
> aliments dans un hopital au Sénégal. Nous souhaitons pour 2008:
> 1/ intégrer le volet hygiéne et qualité dans le cahier des charges
> 2/ Rédiger une fiche d'évaluation des fournisseurs
> Est ce que vous pourrez me faire des propositions et des exemples
> pratiques que vous avez peut être expérimentés.
> MERCI aux membres de Yahoo groupe qui voudrons bien répondre a ce message
> Meilleurs voeux


Bonjour M. DIENE,
challenge intéressant que vous avez là, dans un pays que je connais bien !
Premièrement, vous répondre spécifiquement est difficile ce que vous demandez est fonction de votre structure, du niveau de "qualité" que vous voulez et de ce que vous achetez.
Il n'y a donc que vous et vos collaborateurs qui peuvent l'élaborer, cependant plus bas je vous donnerai des pistes de réflexion.
pour rebondir sur l'intervention de Bernard, si vous êtes un gros client de vos fournisseurs, vous arriverez à "structurer" un peu mieux votre processus achat mais il vous faudra de la patience.
pour le cahier de charge, les exigences définies peuvent portées par exemple sur :
un engagement du fournisseurs concernant l'hygiène des locaux, la réalisation d'auto-contrôles et l'analyse des risques santé publique (HACCP)
l'hygiène du personnel
l'identification du produit permettant une traçabilité ascendante (de la livraison remonter à l'origine de la matière première) et descendante (à partir d'un lot de matière première, identifier les livraisons réalisées)
la qualité du produits (fraîcheur, parasitisme, présentation, ingrédients/additifs/traitement...)
le conditionnement, le glaçage et l'étiquetage
pour la fiche d'évaluation, il faut d'abord avoir défini les critères d'évaluation. A l'aide d'un barème de cotation vous pourrez ensuite faire la fiche évaluation
Si vous couplet cela avec des audits fournisseurs et un plan de contrôle interne des produits que vous achetez (organoleptique, physico-chimique et microbiologique) ça sera pas mal
avec tout mes encouragements
cordialement,
LM


Bertrand CARLIER Jeudi 10. Janvier 2008 18:50
merci,
je partage le programme*, mais un "responsable de l'hygiéne et de la qualité des aliments dans un hôpital "
peut certes souhaiter cela, mais le mettre en œuvre, je ne le pense pas.
vous avez décrit une construction sociale:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Construction_sociale
Une construction sociale cela se fait à beaucoup par principe. En tout cas, cela demande d'abord un engagement vrai de la direction, de l'hôpital au minimum. Mettre en oeuvre cela de façon isolée, sur une structure, de la taille d'un hôpital, cela me semble bien trop petit pour pouvoir vraiment vivre...
amicalement
Bertrand
* il peut être bien plus complet , mais ce n'est qu'une remarque...


Lamia MEITE Jeudi 10. Janvier 2008 19:33
Le programme proposé est voulu simple car selon le mail de M. DIENE, il démarre dans une approche non encore intégrée (rien n'est figée, tout s'améliore).
"construction sociale" est un terme nouveau pour moi, j'ai simplement décrit l'une des exigences de référentiels, entre autre l'ISO 9001 (non inclus la sélection et la réévaluation des fournisseurs, l'approbation des documents d'achat)
je ne comprends pas trop ta remarque ici Bertrand (peut être la grippe qui m'empêche de lire entre les lignes??),
M. DIENE dit " Je viens d'être nommé responsable de l'hygiéne et de la qualité des aliments dans un hopital au Sénégal. Nous souhaitons pour 2008.." il dit nous (et non je) je comprends donc que c'est un objectif de Direction et non une volonté personnel ?
Pourquoi ne pas commencer par les fournisseurs des aliments achetés par l'hôpital (j'entends pour la consommation des malades) puis l'élargir aux autres fournisseurs ayant une incidence sur la qualité des prestations de l'hôpital et enfin sur tous les fournisseurs ?
Cela ne me choque pas, j'encourage donc M. DIENE et sa Direction à réfléchir et à avancer dans se sens


Marcelin Henry DIENE Lundi 14. Janvier 2008 17:39
Merci pour vos précieuses réponses
Il y a bel et bien un engagement de la direction. D'ailleurs nous tendons vers la certification ISO 9001. Les produits les plus importants que nous achétons sont les carcasses de viandes (nous faisons la découpe chez nous à la boucherie de lHôpital), le poisson et les fruits et légumes.


Lacombe céline Mardi 22. Avril 2008 10:21
Bonjour, je suis stagiaire dans une chocolaterie pour la mise en place de l'HACCP.
Nous souhaitons rédiger un cahier des charges commun à tous nos fournisseurs de matières premières avec différents critères (sans OGM, allergènes présents, pays d'origine, fiches techniques réactualisées...procédure de non conformité à la réception des matières premières si problème d'emballage ou DLC...)
Avez-vous des conseils à me donner pour rédiger au mieux ce cahier des charges?
Est-ce-que quelqu'un aurait une trame générale d'un cahier des charges dans le domaine alimentaire?
Je vous remercie par avance.




nadège frayssinet Mardi 22. Avril 2008 10:57
Je me permets de faire une remarque du point de vue fournisseur. Les cahiers des charges types des industriels ne sont pas forcément faciles à remplir de la part du fournisseur. En effet, le remplissage traine parfois en longueur car le client n’arrive pas toujours à comprendre que le fournisseur ne puisse pas remplir tous les critères car ceux-ci ne correspondent pas au produit fourni.
Effectivement quand on se place du côté client, la gestion de cahiers des charges qui suivent tous le même modèle est bien pus facile !
Un conseil donc pour la rédaction de la trame : essayer d’être le plus large possible dans la description des exigences.


r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 15:28
Je suis en train d'élaborer une procédure pour le référencement des fournisseurs d'emballage et de matières premières.
Je pense mettre:
-Contact
-Certificat ISO,..
-Autres signes de qualité
-HACCP
En plus de ces points est ce que qualqu'un peut me conseiller d'autres paramètres qu'on devrait y faire figurer.


Badre OUALI Jeudi 19. Juin 2008 15:36
peut être leurs résultats microbio


elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 15:57
Le nombre de non conformités ou le % de non conformité atteint au cours d'une année par les fournisseurs (par exemple : nb le livraisons non conformes/nb total de livraisons).
On peut également mettre en place un système de notation qui attribue une note à chaque fournisseur. En fonction de la note obtenue, on met en place des actions correctives définies.
Faut déterminer quelles sont les spécificités que vous recherchez chez vos fournisseurs de matière première et d'emballage et en fonction de ça ajouter ou non des points importants .


r.andrintafika Mercredi 9. Juillet 2008 16:29
Une des exigences de IFS dit que:"Des spécifications doivent exister pour tous les matières premières (matières premières, ingrédients, additifs, matériaux d'emballage, matériaux de recyclage). Ces spécifications doivent être mis à jour, non ambigues, disponibles et toujours conforme aux dispositions légales en vigueur."
Est ce que ce sont les fiches techniques ou encore quoi d'autres?
Merci


elodie1915 Mercredi 9. Juillet 2008 16:55
Je pense que disposer des fiches techniques, des fiches de données de sécurité, des certificats d'alimentarité doivent suffir. Rien ne vous empêche de définir vos critères pour chaque cependant il vaut mieux dans ce cas établir un cahier des charges avec le fournisseur. Tout depend également du nombre de matières premières, emballages dont vous disposez plus y en a plus c'est difficile à gérer. Elodie.


Assistante Qualité Jeudi 10. Juillet 2008 10:20
Pour répondre à cette exigence, nous demandons à nos fournisseurs de remplir un document pour chaque matière première. On y trouve tous les renseignement pouvant être utile :
-identification du fabricant + coordonnées de l'interlocuteur à contacter en cas de question
- liste des ingrédients
- origine du produit
- description complète (poids, taille, couleur,...)
- valeur nutritionnelle
- allergène, OGM
- ...


JEUDI 12 FEVRIER 2009

EXARIS JANVIER 2009 Faut-il externaliser la maîtrise de vos fournisseurs ?
http://www.exaris.fr/templates/Exaris/docs/exarisinfo_31_-_externaliser_la_maitrise_des_fournisseurs.pdf


alimhamdi20012000 Lundi 15. Juin 2009 15:02

je suis actuellement la formation d'inspecteur hygiène ainsi je cherche tout doc à propos du cahier des charges, devis , audit.

merci d'avance

cdt

Complément de BP:

Requête à ce sujet dans le moteur HACCP







flggv mercredi 12 août 2009 13:07

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr <mailto:hygiene%40yahoogroupes.fr> , "carine2203" <c_lescril@...> a écrit :

> Un cahier des charges (ou spécifications) est il obligatoire pour les matières premières utilisées pour la fabrication ou une fiche produit suffit elle ?

Un cahier des charges est un document contractuel entre le client et le fournisseur de matières premières qui fait foi en cas de litige (signé par les deux parties).

La fiche produit est un élément que l'on peut inclure ou reprendre dans le cahier des charges en plus des autres spécifications (modalités de commande, délais et frais de livraison, palettisation,...)

Un cahier des charges est donc vivement recommandé, à mon avis.



Hélène PILLET Mercredi 12. Août 2009 14:14

Je dirai que tout dépend de votre niveau d'exigence.

Si vous avez certains points à faire respecter à votre fournisseur alors cela peut être effectivement utile.

Pour notre part quand on référence une nouvelle matière, on demande la fiche technique et on envoie systématiquement un questionnaire. Ce questionnaire nous permet surtout d'avoir certaines informations dont nous avons besoin pour remplir nos cahiers des charges produits avec nos clients (taux de sel, d'acides gras trans, origines des matières, informations sur les CCP, sur les risques corps étranger et la façon dont ils sont maitrisés....). Ce questionnaire nous permet aussi de répondre à certains points de notre évaluation de criticité.

A une époque, nous avions de plus en plus de demandes (sachets bleus indispensables, éléments de protection entre la palette et les produits....), et nous avions pensé à faire un petit document avec l'ensemble de nos exigences....

Toutefois je pense qu'il faut vraiment que vous analysiez votre besoin. Une usine à gaz n'est jamais souhaitable alors autant adapter le système aux besoins.... Donc à vous de voir !!!!



flggv Mercredi 12. Août 2009 13:53

Un cahier des charges est un document contractuel entre le client et le fournisseur de matières premières qui fait foi en cas de litige (signé par les deux parties).

La fiche produit est un élément que l'on peut inclure ou reprendre dans le cahier des charges en plus des autres spécifications (modalités de commande, délais et frais de livraison, palettisation,...)

Un cahier des charges est donc vivement recommandé, à mon avis.



lara alami Wednesday, August 12, 2009 12:15 AM

Merci beaucoup pour votre reponse mais s c possible j'aimerais bien d'avoir un exemple dans le secteur de l'agroalimentaire et merci de votre aide



Hubert BAZIN Mercredi 12. Août 2009 8:40

"si tu donnes un poisson à une personne, tu la nourris pour la journée; si tu lui apprends à pêcher, tu lui sauves la vie..."

Si on vous fournit un MQ qui correspond à votre activité, vous allez le recopier en faisant "l'économie de la réflexion", ce qui est une erreur grave.

De plus, c'est vous qui êtes rémunérée pour ce travail (j'insiste peut-être lourdement, mais c'est une vérité que l'on peut rappeler, n'est-ce pas ?

faut-il donc tout vous apporter sur un plateau ? Encore une fois, il suffit de taper "filetype:pdf manuel qualité" pour avoir une liste de manuels qualité au format pdf. Si vous voulez des manuels agroalimentaire, ajoutez un mot qui vous enverra vers l'alimentaire. Par exemple HACCP. La requête devient donc "filetype:pdf "manuel qualité" HACCP" (j'ai mis "manuel qualité" entre guillemets pour être certain d'avoir les deux mots associés, et ne pas sortir par exemple "qualité du travail manuel" . MAis alors on n'a pas les "manuels assurance qualité". C'est un choix).

Mais vous pouvez aussi demander "filetype:doc "manuel qualité" HACCP" ou encore

"filetype:docx "manuel qualité" HACCP"

Mais vous pouvez aussi demander "filetype:pdf "manuel qualité" cuisine" ou encore "filetype:pdf manuel qualité fruits "

et après, on parcourt les pages renvoyées par Google. Jusqu'à la trentième s'il le faut !

et on trouve des éléments

http://www.vignerons-buzet.fr/pdf/manuel_ISO.pdf?PHPSESSID=9b26e0...

http://etienne-aliment.com/IMG/pdf/Cartographieprocessus.pdf et

http://etienne-aliment.com/IMG/pdf/engagementQUALITE.pdf

http://intrapolesud.com/fichiersinfossal/ManuelQualite.doc

http://www.kingtransport.be/documents/ISO9001.pdf

un peu différent, mais intéressant (et canadien !)

http://www.grainscanada.gc.ca/pva-vpa/qsp-psq-110/qsp-psq-110-fra.pdf

autre doc intéressant, et français

http://www.inra.fr/sad/rub3resu/numfaSad/fasad20.pdf

etc.

cordialement

Hubert BAZIN



JEUDI 18 MARS 2010

EUROPE 18/03/10 Marchés publics: La Commission demande à l'Autriche et à l'Allemagne de revoir l'attribution des marchés pour l'approvisionnement en denrées alimentaires des hôpitaux de Haute-Autriche ainsi que pour l'élimination des déchets dans le district de Wesermarsch (Basse-Saxe)
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/10/302&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=fr

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