ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Pages d’archives connexes

Les principaux liens en rapport avec la viande hachée sont accessibles via Pearltrees.

Les pages concernant les matières premières et les produits

Les préparations sensibles

La traçabilité, l'identification animale et l'étiquetage de la viande

Rapports de l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV) afin d'évaluer les opérations de contrôles effectuées sur la production et la mise sur le marché de produits à base de viande, préparations de viandes, viandes hachées et produits de boyauderie

Salmonella et viande hachée

La viande hachée

 

Date: Wed, 20 Jan 1999 08:18:41 +0000 De: "Bertrand Drillet 

Bonjour a toutes et tous,

Je voudrai revenir sur la discussion d'il y a quelques semaines sur la mayonnaise et sa fabrication dans l'esprit HACCP.

En effet je trouve qu'il y avait la toute la richesse et aussi l'aspect concret du terrain dont je ressens personnellement le besoin etant formateur dans ce milieu : initialement nous sommes partis d'un probleme de faisabilite d'une mayonnaise en relation au gout d'une population mais aussi aux contraintes du HACCP et par la qualite des reponses nous sommes parvenus a une solution qui a satisfait tout un chacun : le responsable de la production, le consommateur et la DSV.

J'aimerais ici relancer le debats avec deux autres questions aux quelles les personnes qui sont en liaison chaude et qui evoluent vers une liaison froide se heurtent souvent ; je suis sur qu'a nous tous nous pourrons trouver une solution qui satisfasse aux differentes contraintes :

- Une telle pratique est-elle possible ou faut-il en preferer une autre et si oui laquelle ?

- J'ai personnellement entendu parler d'un produit " steak hache " commercialise surgele mais apres avoir ete marque en cuisson, il semble que les qualites d'un tel produit tiennent dans une remise en temperature rendue ainsi plus rapide? ? ? ?

Second produit : les rotis

- ces produits demandent comme les autres a etre refroidis a c?ur de 65? a 10? en moins de deux heures, hors si on ne prend pas de precaution dans le cahier des charges qui nous lie avec le fournisseur pour avoir des pieces dont le diametre n'excede pas 10 cm de diametre on a de grosse surprise car il faut alors pres de trois heures pour parvenir aux +10??

- Peut-on prendre d'autres precautions pour arriver aux meilleurs resultats ?

- Les techniciens de production ont-il des baremes precis qui permettent de reconnaitre la cuisson d'un roti en fonction de sa nature (b?uf, veau, mouton, porc, roti farci?.) a partir d'un certain seuil de temperature ? Il serait vain d'aller par exemple a 85? a c?ur lorsque 70? suffisent au regard des problemes de refroidissement.

- Je sais aussi que certains confreres pratiquent la sterilisation de leurs rotis cela leur apporte alors quelle garantie supplementaire ?

Dans le plaisir de lire vos suggestions et conseils

 

Date: Fri, 22 Jan 1999 21:21:20 +0000 De: PEIFFER 

En effet, nous sommes tous persuadés ici qu'on peut faire quelque chose avec l'HACCP. Ce lieu d'échange est un bon outil pour faire avancer ce thème.

Concernant les steaks hachés, j'ai toujours entendu dire qu'il valait mieux la décongélation cuisson. Donc dans cet esprit, des cuisines satellites capables de faire cette opération en grillades paraissent idéales. Sinon c'est vrai qu'une préparation sur 24H avec refroidissement semble plus risquée. J'ai pu voir un tableau au sujet des steaks hachés dans le projet de guide de bonnes pratiques en restauration collective (p 52 je crois).

Je vous fais également part du rapport annuel de la DG24 (Commission Européenne) qui traite de la veille sanitaire dans l'alimentaire :

- 1997: Annual report - Jahresbericht - Rapport annuel (PDF)

http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/general_info/ra98_fr.pdf

 

bertrand.drillet vendredi 18 février 2000 00:48

Bonjour, selon l'article 24 de l'arrêté du 29/09/97 "la fabrication sur place de viandes hachées crues destinées à la cuisson, ne doit pas intervenir plus de deux heures avant consommation".

Est-ce à dire que dans le cadre d'une liaison froide on ne peut pas hacher sur place une viande destinée à la cuisson ?

J'ai toujours interprété ces lignes en relation avec la préparation de viande hachée pour faire des steaks hachés hors un de mes collègues ne limite pas cet article au seuls steacks…

Dans le cas présent il s'agit d'une cuisine centrale qui travaille en liaison froide et qui hache elle même de la viande fraîche puis la cuit deux heures dans le cadre d'une préparation de "bolognèse".

Puis-je cependant comme l'indique la note du 10 août réaliser une étude de vieillissement pour valider ma pratique ou dois-je systématiquement passer par l'achat de viande hachée provenant d'industriels agréés ?

Merci de m'éclairer sur ce point.

Bertrand DRILLET

VETHYQUA.jphc vendredi 18 février 2000 19:54

Bonjour,

Je partage votre point de vue et votre interprétation.

Dans nos applications sur site, nous n'interdisons pas le hachage de viande destinée à une cuisson importante (comme bolognese évoquée) quelque soit le type de distribution.

Par contre la cuisson doit avoir lieu dans les meilleurs délais et en tous cas moins de... nous avons retenu: 1 heure au plus tard après hachage, avec bien entendu maintien au froid maîtrisé.

Nous ne réalisons pas d'étude de vieillissement spécifique.

JPh CLAUDE,VETHYQUA.

 

jeancharles.walch lundi 3 juillet 2000 21:15

En cuisine de milieu hospitalier, je voudrais savoir s'il est possible de livrer ( en liaison froide) des steacks surgélés dans des pavillon qui les cuiraient sur place . (le cuisinier responsable de la cuisine pense que non).

merci de votre réponse

                    J.C WALCH

 lundi 3 juillet 2000 22:32

Bonjour,

En terme de risques, je trouvre votre solution encore plus sûre que le transport en liaison chaude de steaks hachés.

De façon plus générale, lorsqu'une personne dit que quelque chose est interdit, il faut qu'elle argumente le pourquoi de la chose (références réglementaires ou démonstration du risque).

D'ailleurs si l'on prend la réglementation au pied de la lettre, le fait de transporter un steak cuit vers un autre pavillon pourrait être assimilé à une obligation d'agrément (mais c'est là une interprétation très stricte), tandis que ce ne serait pas le cas pour le transport de matière première crue.

Christophe Boulais mardi 4 juillet 2000 08:08

Tout à fait d'accord avec Bruno. J'ajouterais meme que cette solution est également intéressante sur le plan organoleptique car il n'y a rien de plus désastreux pour un steack qu'une liaison chaude (ou plutot pour celui qui le mange).

La qualité organoleptique en restauration hospitalière est trop souvent oubliée face à la qualité sanitaire. C'est dommage car à mon avis le bien-etre des patients (qui passe entre autres par le plaisir de la table) est une clef de la guérison.

 dimanche 30 juillet 2000 13:12

Préparations hachées assaisonnées
http://www.boucherie-france.org/technique/hache.html

eoudy samedi 9 septembre 2000 20:14

Quelqu'un pourrait-il me conseiller sur la marche à suivre, après constatation d'une panne de notre chambre froide négative (en collège) ?

Les faits : plus d'alimentation électrique entre 00 heures ce matin et 08 heures (ce matin également) ; après lecture du disque enregistreur, il semblerait qu'une température positive ait régné dans le congélateur pendant environ 2 heures.
Se trouvaient dans cette armoire froide : un carton de steacks hachés, plusieurs cartons de croisillons au fromage.

Conduite à tenir : j'hésite à tout mettre à la poubelle, dans la mesure où je n'ai pas détecté la présence de cristaux sur les croisillons, et seulement une toute petite présence à la surface de 3 steacks. J'ai bien envie de jeter les steacks et de servir les croisillons.

Qu'en pensez-vous ?

NB : l'armoire en question, dans laquelle sont restées les denrées, fonctionne bien maintenant.

Merci par avance.

dimanche 10 septembre 2000 11:39

La décongélation des steaks hachés est en principe particulièrement visible (forte cristalisation, steaks soudés les uns aux autres lors de la recongélation, cartons humides). Dans le cas présenté il semble que ce ne soit pas le cas.

La chambre froide était à la température normale de décongélation des produits.

Les produits étaient certainement encore protégés dans leurs cartons et sous l'effet d'une conservation isotherme de la chambre-froide.

A mon avis il ne devait pas y avoir un véritable risque, notamment lors d'une utilisation rapide de ces produits.

PATRICK BEAUR dimanche 10 septembre 2000 22:28

Suivant l'état physique de la marchandise, on peut considérer que cela n'est pas pire qu'un  début de décongélation en chambre froide. ce qui peut aussi se concevoir pour des steaks hachés.
mais prudence tout de même car il arrive parfois que ce type de matière première soit contaminée au départ (même dans un fonctionnement normal).

L'action corrective que je vous conseillerai est l'utilisation de ces steak hachés pour faire  d'excellentes pâtes bolognaises. La viande cuite à cœur vous apportera une sécurité supplémentaire.

Quant aux croisillons aux fromages??? je ne peux pas vous dire, je ne sais pas à quoi cela ressemble. Mais ce début de décongélation entraînera de toutes façons une consommation rapide.


Michel Salvadori lundi 30 juillet 2001 18:31

Je suis à la recherche d'informations sur le hachage des viandes pour préparation avant cuisson.
Ou pourrais-je trouver des informations sur :

-          Les fournisseurs de matériel

-          Les protocoles opératoires à mettre en place.

Toutes les remarques sont les  bienvenues, merci.

Michel Salvadori
Service Qualité
Azur Restauration Collective

Myriam BENISSAD mardi 31 juillet 2001 07:26

Concernant le matériel, vous pouvez vous adresser à la société MATTHIEU /
METTLER /TOLEDO
50, avenue du Président Kennedy
91170 VIRY CHATILLON
A l'attention de Madame Patricia PARRIAUX
Fax : 01.69.12.59.39

 jeudi 24 janvier 2002 08:18

UNISCI 22-01 Dried Plum In Ground Meat Protects Against Microbes
http://unisci.com/stories/20021/0122024.htm

stephanie.puget vendredi 15 mars 2002 09:45

Un hôpital m'a posé une question et j'aimerai avoir votre avis sur le sujet.
La cuisine déconditionne des steacks hachés surgelés pour les reconditionner en barquette individuelle operculée. Cette manipulation est suivie avec des prises de températures des produits, la variation
est limitée (-21°C à -18°C). Ces produits sont destinés à des cuisines satellites dans l'hôpital pour une conservation en froid négatif et une consommation dans la semaine.

Aujourd'hui, la DLC indiquée par l'hôpital est celle du carton.
La question étant sur l'étiquetage de la durée de vie des produits sachant qu'il y a une manipulation intermédiaire, la DLC doit être réduite.

Par avance, je vous remercie de vos réponses.

--
Stéphanie PUGET
A.C.H.A
Cellule Expertises et Conseils Alimentaire
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Antaresse vendredi 15 mars 2002 21:06

Il me semble (je vérifirai lundi) que lorsqu'il y a une manipulation intermédiaire comme dans le cas des
steacks hachés pour les reconditionner en barquettes individuelles operculées; la DLC du carton est reporté sur les documents officiels (HACCP) MAIS que la consommation doit avoir lieu au plus à J+3 après reconditionnement.

VETHYQUA Sécurité Alimentaire lundi 18 mars 2002 11:43

Réponse (tentative) à la question:
DLC sur des produits surgelés déconditionnés-reconditionnés pour utilisation sur des cuisines satellites avec conservation en froid négatif sur le satellite?

La question porte sur des Steaks hachés.

Il faut distinguer PCEA (soit dans notre cas Steaks hachés CUITS) de matière première brute (Steaks crus).

Hypothèse Steaks hachés CUITS, ce sont des PCEA, donc application de l'article 42 du 29 sept. 97, DLC égale à 3 jours y compris le jour de déconditionnement-reconditionnement, ou bien obligation de faire une étude de vieillissement en laboratoire... ce qui ne servira à rien sur des produits en chaîne froide négative... mais c'est le texte.

Hypothèse Steaks hachés crus: a priori pas d'indication sur l'AM 29 sept.

EN TOUTES CIRCONSTANCES,
je m'interroge sur les conditions de stockage sur les cuisines satellites, fiables ou pas?
et je limiterais au moins la DLC pour éviter les stockages de plus d'une semaine (puisque c'est sensé être la durée "normale" d'utilisation.)

Et puis pour faire plus simple: pourquoi ne pas recevoir des steaks en conditionnement adaptés pour éviter les manipulations?
Je ne suis pas sûr qu'en comptant les heures, les barquettes de reconditionnement etc., on fasse des économies égales à la différence de prix entre gros et petit conditionnement.



F et P. Verpillot mercredi 1 mai 2002 09:46

Les industriels vendant les morceaux nobles aux petits bouchers artisans,  cherchent à valoriser d'autres parties de l'animal, ce qui est légitime.
En s'adressant à la grande distribution, ils font comme certaines grandes marques de vêtement diffusant dans les Carrefour Auchan . Mais il ne faut pas s'offusquer car la demande est bien réelle et la grande distribution est le
reflet de ce que demande le consommateur moyen.

Nous avions demandé du Steak hâché LR pour la restauration collective et alors là IMPOSSIBLE !! pas assez de production (sous entendu pour toute la restauration collective française, ce dont on se doute)
Le résultat n'est pas nul puisque nous avons obtenu du boeuf charolais à la place de la viande laitière allemande ou autrefois anglo-irlandaise.

Ma question porte sur le steak hâché LR : Peut-il être vendu congelé ?
(cette question a déjà été posée sans réponse)

Frédéric VERPILLOT
Association parents d'élèves Charles Digeon 94   

 

 

Amplitude mardi 18 février 2003 23:38

Existe-t-il des guides de Bonnes pratiques d¹Hygiène (ou documents équivalents)
pour les ateliers de découpe de viande bovine ?
pour la fabrication industrielle de viande hâchée ?

DANIEL Nathalie mercredi 19 février 2003 08:59

vous pouvez contacter certiviande (téléphoner à la FNCBv par exemple pour
avoir les coordonnées : 01.44.17.57.70 ou à INTERBEV : 01.40.04.51.13.)

stephane PRIAC mercredi 19 février 2003 09:35

Pour vous aider, la chambre des Métiers du luxembourg en collaboration avec la Fédération des Patrons Bouchers-Charcutier, a élaboré un guide de bonnes pratiques d'hygiène pour boucher-charcutier en 1999.

Philippe.GOULOIS  mercredi 19 février 2003 11:43

Je vous transmet l'adresse :
CERTIVIANDE
49, avenue de la grande armée
75116 Paris

Sur le site de l'OFIVAL, j'ai trouvé les références d'une FICHE
TECHNIQUE
" Travaux normatifs concernant l'hygiène et la qualité dans les filières
viandes"
http://www.ofival.fr/dei/f359..htm

lundi 17 mars 2003 22:42

GPEM - Spécification technique B1-12-03 du 28 janvier 2003 applicable aux viandes hachées et aux préparations de viandes hachées
d'animaux de boucherie
http://www.minefi.gouv.fr/daj/guide/gpem/viandes/viandesh.htm

 


Cécile Briolat  mercredi 7 avril 2004 12:24

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "news\.soulier" <news.soulier@l...>
a écrit
> Bonjour,
> je souhaiterais savoir si les steak hachés sont soumis à une réglementation particulière concernant leur décongélation et si oui où puis je trouver l'arrêter.

En ce qui concerne la décongélation des steaks hachés, voici ce que dit le guide de bonnes pratiques d'hygiène :
" La solution à privilégier autant que possible est la mise en cuisson directe du produit sans décongélation préalable en particulier pour les portions à faible volume, les viandes hachées et les plats cuisinés à l'avance. "

J'espère avoir répondu à votre question.


A. Morisetti vendredi 23 avril 2004 15:20

une véto qui nous a donné deux trois cours qd j'etais encore a l'ecole nous a dit que la decongelation des denrees devait se fr a 0°C; après ça, c'est à vous de contrôler votre produit post décongélation pour qu'il soit bien dans les criteres.

Vous devriez pouvoir trouver ces critères à l'adresse :
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=AGRG9902542A


Pour info:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=AGRG9600464A
http://www.invs.sante.fr/beh/2000/0036/

soizic riou mercredi 12 mai 2004 11:40

je suis confrontée à un problème d'appréciation concernant la réglementation sur l'étiquetage des viandes hachées.
Textes:
Réglement (CE) N°1760/2000 du 17 juill. 2000 spécifie à l'article 13 du titre II: " A partir du 1er janvier 2002, les opérateurs et organisations font également apparaître les indications suivantes sur l'étiquettes: L'Etat membre de naissance; L'état où a lieu l'engraissement; L'état où a lieu l'abattage ..." ( le GBPH utilise aussi le singulier)
Sur le site de la DGCCRF il est écrit: "... A partir du 1er janvier 2002 les mentions précédentes "(n°de réf., pays d'abat. et d'élaboration) "sont complétées par l'indication des pays de naissance et d'élevage sous la forme: "origine:(noms des pays concernés)".
 
La forme plurielle utilisée par le site de la DGCCRF provient d'une faute d'écriture ou a-ton le droit pour des animaux nés dans 2 pays différents mais élevés et abattus dans le même pays, d'écrire sur l'étiquette:
Origine: Allemagne/Italie
Abattu en: Italie
Elaborée en: France.
 
D'autre part, ne pouvons nous pas simplier en écrivant:
Origine: CEE
Elaborée en: France.
Aucun texte ne le spécifie réellement sauf pour les animaux dont on ne connait pas l'origine: réglement (CE) N° 1825/2000 du 25 août 2000 art.2
 
Pour finir, j'ai consulté le décret n°2002-1465 du 17 déc. 2002 relatif à la restauration collective. Dans ce dernier, à l'art.2 il y est écrit:
" "Né et élevé: (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d'élevage) et abattu: (nom du pays d'abattage)", lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différents."
 
Si il y a un professionnel sur ma question, j'en serais la plus heureuse.
 

Laurent Krysiak jeudi 13 mai 2004 10:16

je vous conseille vivement la lecture du réglement CE ci-dessous :

Règlement (CE) nº 1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 portant modalités d'application du règlement (CE) nº 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne l'étiquetage de la viande bovine et des produits à base de viande bovine
Journal officiel n° L 216 du 26/08/2000 p. 0008 - 0012

http://www.liste-hygiene.org/veillevbovine.htm

Dans son article 5 c), qui renvoie au réglement 1760/2000, il est clairement indiqué que pour les viandes hachées il y a obligation de faire apparaître sur l'étiquetage les états membres ou les pays tiers de naissance et d'élevage, ainsi que l'identification des ateliers de d'abattage et de
découpe.

Toutefois, et en vertu des dérogations prévues à l'article 14 du 1760/2000, l'étiquetage peut être simplifié au maximum de la façon suivante :

- le pays tiers ou l'état membre de naissance
- la mention "élaboré en + pays tiers ou état membre" : cas d'un produit élaboré dans son pays d'origine
ou
- la mention "élaboré en + pays tiers ou état membre" et la mention "origine
+ pays tiers ou état membre" : cas d'un produit non élaboré dans son produit d'origine


Vous ne pouvez pas, par contre, vous référer au décret 2002/1465 : celui-ci n'est applicable qu'au stade de la remise du produit au consommateur en restauration, et uniquement dans un but informatif


En espérant avoir été clair sur des règles d'étiquetage qui ne le sont pas toujours.....

herbreteau_aline jeudi 22 juillet 2004 11:56

Savez-vous s'il faut un agrément spécifique pour fabriquer et/ou vendre des steacks hachés de cheval surgelés?

soizic riou jeudi 22 juillet 2004 12:24

il ne me semble pas qu'on est le droit de produire de la viande hachée de cheval.
Selon la réglementation et le code des usages "seules peuvent être utilisées pour la fabrication des VH les viandes provenant des animaux de boucherie d'une seule des espèces suivantes: bovine, porcine, ovine et caprine."
 
Toutefois, vous pouvez poser la question à vos services vétérinaires.

euqilegnal mardi 26 octobre 2004 11:56

pourriez vous me rappeler quel est l'arrété qui régit la fabrication de viande hachée.
en outre, j'ai recherché dans le code des usages de la charcuterie, à quoi correspond la dénomination Hachis (liste des ingrédients autorisés,...) et je n'ai pas trouvé.
est ce que quelqu'un aurait des info sur ce sujet ?merci d'avance

Philippe Sommer mardi 26 octobre 2004 11:59

il s'agit de l'arrete du 29 février 1996 concernant les préparations de viandes.

 Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant



merrienyves Wed, 26 Jan 2005 14:47:04 -0000

Je cherche à savoir s'il existe une norme quant à la teneur max en ASR dans le viande hachée crue. Si cette norme existe, quelqu'un peut-il me l'indiquer, et me dire où trouver le texte officiel qui la fixe.

 

MARTIN Miguel Wed, 26 Jan 2005 16:20:10 +0100

L'AM du 29/02/1996 ne fixe pas de seuil pour les ASR dans les viandes hachées et préparation de viandes hachées. En cas de besoin, un raprochement du seuil des portions unitairesme parait possible (m=10/g)

Emmanuel TREUIL Tue, 15 Feb 2005 10:07:08 +0100

Au terme de l'article 7 de l'arrêté du 29 février 1996, les viandes réfrigérées peuvent être utilisées pour la fabrication de préparation de viandes hachées surgelées dans les 6 jours après l'abattage des volailles. Elles doivent toutefois être en provenance directe d'un abattoir, en application de l'arrêté du 26 juin 1974.
Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant


Qu'en est-il maintenant de la surgélation de préparations de viande hachée dans un établissement autre que celui où elles ont été fabriquées ? : un abattoir procède à l'abattage de volaille et à la fabrication de préparations de viande, lesquelles sont conditionnées. Ces préparations sont envoyées ensuite dans un autre établissement pour y être surgelées
(cette surgélation ne peut se faire à l'abattoir, celui ci n'étant pas équipé pour). Cette pratique est -elle conforme aux textes ?

A mon avis non :
- pas de provenance directe d'un abattoir (encore que cela pourrait être discuté, les préparations de viande étant fabriquées immédiatement après découpe, dans l'abattoir où les volailles sont abattues) ;
- l'article 16 de l'arrêté du 29 février 1996 prévoit que les préparations de viande sont soit réfrigérées soit surgelées, "sitôt leur production terminée". J'en déduirais que l'état dans lequel la denrée se trouive à l'issue de la fabrication est définitif (mais c'est une déduction qui peut être contestée).

Qu'en pensez vous ?

Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant



Emmanuel TREUIL Thu, 17 Feb 2005 10:51:16 +0100

Est-il possible de surgeler de la viande hachée ou des préparations de viande dans un établissement autre que celui où elles ont été fabriquées? : 
Exemple : un abattoir procède à l'abattage de volaille et à la fabrication de préparations de viande, lesquelles sont conditionnées. Ces préparations sont ensuite envoyées sans délai et sans stockage intermédiaire dans un autre établissement pour y être surgelées (cette surgélation ne peut se faire à l'abattoir, celui ci n'étant pas équipé pour). Cette pratique est -elle conforme aux textes ?

 

Arnaud Grandidier Thu, 17 Feb 2005 18:25:57 +0000


Je vois que le thème de la DLC est à l'ordre du jour c'est pourquoi  j'aimerai entretenir les discussions à ce sujet.
Aux vues du paquet hygiène, le producteur est responsable des denrées qu'il  met sur le marché. Il en va donc de sa responsabilité quand à la  détermination de la DLC. Je me pose une question. Concernant les produits  frais (du genre du poisson) est ce au fournisseur de déterminer la DLC?, ou  aux GMS de le faire. Je comprendrais que pour des produits transformés comme  pour des filets levés ou des produits à base de poissons, la responsabilité  soit aux GMS cependant lorsque le produit n'est pas transformé je n'arrive  pas à me faire d'opinion.

Pendant que j'y suis, si vous le permettez j'ai une autre question.Les GMS  ont parfois la tentation de transformer en viande hachée, de la viande déja  présentées aux consommateurs. Est ce une pratique légale? sinon quel texte communautaire l'interdit? En effet, je reste persuadé que c'est mal d'agir ainsi, mais je ne vois pas ce qui l'interdit, si ce n'est le point de H2 du paquet hygiène qui précise que le hachage des viandes doit intervenir sous un délai de 6 jours pour les viandes de bovins, mais c'est tout. Est ce 
alors un problème de "tromperie". Si l'on ne modifie pas la DLC je n'en suis pas certain..., un problème d'allotissement? peut etre... merci de m'éclairer.

Enfin, je suis à la recherche d'information concernant les différents certificats (sanitaires, passeport ou commerciaux) qui accompagnent les animaux destinés à la consommation humaine. Ceci notamment pour le porc et le boeuf. Quelqu'un a t il entendu parler des certificats HDI (comme les voitures diesels mais pour les animaux...)

Par avance merci, d'être aller jusqu'au bout de ce mail et de prendre quelques instants pour me répondre. Je sais que cela n'est pas facile. Mais grace à vous je deviendrai meilleur chaque jour un peu plus!

 

Hubert BAZIN Thu, 17 Feb 2005 21:30:53 +0100

autre pratique des GMS : les poulets rôtis, qui redonnent "un coup de jeune" aux invendus...

et bravo pour cette analyse, qui n'est pas du niveau d'un "très jeune". Aux âmes bien nées, etc.

 

 

julien_lecocqThu, 27 Oct 2005 13:31:31 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, François BOUSSAROQUE
<f.boussaroque@l...> a écrit
>
> Il paraîtrait que dans le cadre du "paquet hygiène" applicable à partir du 1er janvier 2006, il serait possible de fabriquer des steaks hachés de cheval dans un atelier sous agrément sanitaire. Pouvez-vous me confirmer cette affirmation ?


La DSV m'a confirmé cette information vis a vis des steak hachés de cheval (règlement CE 853/2004, 852 et 854, font du cheval un ongulé domestique au même titre que les bovins).

A l'heure actuelle, ce type de produits est uniquement autorisé à condition d'avoir prouvé que les caractéristiques de viande fraiche a coeur ont disparus.
Or, je ne trouve aucune information sur la facon de le prouver (aucun laboratoire ne veut me faire un certificat dont les conclusions infirmeraient ou confirmeraient la disparition de ces caractéristique, mais j'ai quand meme fait faire des analyses histologiques. Quelqu'un saurait il le critère déterminant dans cette affaire, comment dois interpreter les résultats? Est ce lka proportaion de fibres intacte? A partir de quelle proportion puis je considérér que ces caractéristiques ont disparus ?)

Merci pour vos futures réponses !



julien_lecocq Thu, 01 Dec 2005 14:55:24 -0000

Je rencontre actuellement un problème concernant la DLC de steak Hachés que l'on fabrique (conditionnés sous atmosphère modifiée). Elle est actuellement de 5 jours. Nos clients veulent que l'on l'allonge.

Or les analyses à j+6, j+7, ne sont plus bonnes. Quelles sont les solutions que je peux envisager ? ?

Améliorer o mieux les conditions de production ? j'y travaille tous les jours, je suis la sur place à chaque préparation de commande et je participe à la fabrication. Les principes de bases sont respectés.

Le matériel utilisé? nettoyé et désinfecté, test de surface à l'appui...

Des additifs ? ? ? les quels ? ???

 

v.berenice Thu, 1 Dec 2005 11:32:00 -0400

Pour nos produits de saucisserie et viande hachée, nous utilisons du lactaétate de sodium qui est un acidifiant qui freine le développement bactérien.


Bertrand CARLIER Thursday, February 09, 2006 1:39 PM

le steak haché industriel est un produit dont j'aimerai la définition:

http://www.dictionnaires.culture.fr/textsec3_3.html

DÉFINITION, subst. fém. (TLFI)
Ling. Analyse sémantique d'un mot par l'indication de son genre prochain et de ses traits spécifiques, et/ou par sa mise en relation avec un ou plusieurs autres mots du discours ou de la langue; p. méton.
"paraphrase donnée pour synonyme du terme à définir"
Les définitions de mots, chez les lexicographes, ont pour but de faire connaître le sens d'un mot à ceux qui ont déjà une notion plus ou moins claire ou obscure, plus ou moins superficielle ou approfondie, de
la chose que ce mot désigne. S'il s'agit d'un mot nouveau, la définition de mot a pour objet de désigner le mot dont un auteur a fait choix, ... COURNOT, Essai sur les fondements de
nos connaissances, 1851, p. 348.


un élément:

est_ce le produit d'un mélange de viandes provenant de parfois plus de 200 animaux ?

amicalement
bertrand

ps: j'ai du fournir à la liste un lien indiquant qu'au Royame Uni, le dédommagement jugé pour un enfant ayant à vivre un handicap du à la consommation d'un steak haché porteur de E Coli H.. a été de 2.1 millions de livres.

 

Olivier CERF Thu, 9 Feb 2006 21:26:54 +0100

Steak haché : « Les viandes hachées sont des viandes qui ont été seulement soumises à une opération de hachage en fragments ou à un passage dans un hachoir à vis sans fin, auxquelles a été éventuellement ajouté un maximum de 1 p. 100 de sel. Tout ajout d’eau est interdit. Seules peuvent être utilisées pour la fabrication de viandes hachées les viandes provenant d’animaux de boucherie d’une seule des espèces suivantes : bovine, porcine, ovine et caprine. Les mélanges de plusieurs espèces sont dénommées préparations de viande hachée ci-après définies.

Le minerai ou minerai de chair utilisé pour la fabrication des viandes hachées correspond exclusivement à des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis1, y compris les tissus graisseux y attenant,
provenant de viandes fraîches découpées et désossées, réfrigérées, congelées ou surgelées, répondant aux spécifications prévues par le Code des usages.

Conformément à l’article 6 du décret n°97-74, les viandes hachées ne peuvent être préparées à partir de chutes de découpe ou de parage2. L’utilisation de viandes séparées mécaniquement (VSM) de ruminants, des muscles du cœur et des abats ainsi que l’ajout d’os sont interdits. Par ailleurs les VSM de porc et les masséters sont exclus des fabrications de viandes hachées.

1 Les affranchis sont des morceaux de viande produits exclusivement lors de la découpe (désossage, parage et piéçage) et débarrassés des aponévroses et des glandes. Ils ne peuvent pas à eux seuls constituer un minerai congelé. Leur incorporation dans les viandes hachées ne doit en aucun cas dépasser les proportions anatomiques.

2 Par chutes de découpe ou de parage, il faut entendre les morceaux souillés, tombés au sol, porteurs d’ecchymoses, de points de sang, les trimings (mélanges de gras, d’aponévroses et de chutes de découpe), ainsi que les viandes de la tête, la partie non musculaire de la ligne blanche et la région du carpe et du tarse.»

http://www.minefi.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/viandesh.pdf

Industriel : « Les viandes hachées doivent être fabriquées dans des ateliers agréés pour la mise sur le marché communautaire. Les matières premières doivent provenir exclusivement d’ateliers de découpe agréés pour la mise sur le marché communautaire et être utilisées dans un délai de six jours maximum après abattage pour la viande réfrigérée, neuf jours maximum après abattage pour la viande bovine désossée conditionnée sous vide (sous réserve d’un conditionnement dans les quatre jours suivant l’abattage), 18 mois pour la viande bovine congelée, 12 mois pour la viande ovine et caprine congelée, et six mois pour la viande porcine congelée.

L’utilisation de viandes congelées est interdite dans la fabrication des viandes hachées réfrigérées ; elle est réservée à la fabrication de viande hachée surgelée ou congelée. »


qualiseb Thu, 09 Feb 2006 21:34:16 -0000

Définition très complètes, mais quelques remarques:

Comment estimer le nombre "d'animaux" pouvant être présent dans un mélange de viande hachées ?( question de Mr Bertrand )

Le code des usages doit être révisé, il est maintenant caduque, les arrêtés, les décrets et les directives communautaires sur lesquels il est basé vont et sont ( pour les directives ) abrogés.

Les "préparations de viandes hachées" n'existent déjà plus, ce sont des préparations de viandes ( une fois cuit, cela devient un "produit à base de viande")

Le code des usages manque ( au moins ) d'une précision : délais entre l'abattage ET la congélation des viandes destinées à la fabrication des viandes hachées et préparations de viandes SURGELEES. Pourquoi serait'il différent de 6 jours ? Cette question à été posée à la commission il y a plus d'un an, sans réponse...

Je pense qu'il faut vraiment séparer les viandes hachées fraîches des viandes hachées surgelées, les problématiques et moyens de maîtrises sont complètement différents, mais personne ne semble en
avoir conscience.

 

Anne Brulhet Brice Fri, 10 Feb 2006 09:35:31 +0100

Je viens juste apporter une petite correction sur la définition des viandes hachées.
Le Règlement n°853/2004 dit "H2" du paquet hygiène définit les viandes hachées :
"les viandes désossées qui ont été soumises à une opération de hachage en fragment et contenant moins de 1% de sel."
Ce règlement précise dans son annexe III, section V, les exigences applicables à la production, aux matières premières etc. mais il n'y a plus d'exclusion d'espèces...
En effet, il n'est plus interdit de faire des viandes hachées de volailles...
(en tout cas sur le plan règlementaire).


MERCREDI 01 MARS 2006

LA CUISINE COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au sommaire:

Fabrication de steaks hachés.

Hacher les viandes.
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90

 

Pascal Cahen Mon, 24 Apr 2006 11:26:31 +0200

Le 11/04/06 16:53, « hygiene@yahoogroupes.fr » <hygiene@yahoogroupes.fr> a
écrit :

> qualiseb a écrit :
>> Bonjour,
>>
>> Quel critères microbiologiques un industriel de la viande hachée
>> peut utiliser pour juger c'est fournisseurs de carcasses ?
>>


Remarque préliminaire : 5log = 100 000
Il y a donc un facteur 5 entre M carcasse et m pour le steak haché et 50 avec M steack haché. Définir un critère entre 100 000 et 500 000 est donc possible.
Connaissez vous l'évolution chez vous entre la réception et le produit fini?
Si oui vous pouvez définir un facteur de sécurité permettant d'établir un critère sur la matiere 1ere pour que votre produit soit normal (au sens strict).
Mais les analyses à réception ne sont qu'un critère parmi d'autres ...
Meilleures salutations


qualiseb Mon, 24 Apr 2006 18:55:04 -0000

Merci pour votre réponse. Non je n'ai d'étude sur le comportement microbiologique des carcasses entre la réception et la transformation.

Existe t'il des modèles exploitables, sinon quels protocoles peuvent me permettre une évaluation correcte, cela me parrait plutôt lourd et coûteux à réaliser, mais il existe peut être des astuces.

Quoiqu'il en soit, si la profession doit tenir compte de chacun pour la détermination de tels critères, il me semble que cela va être long.

 

franck dard Fri, 23 Jun 2006 07:44:51 +0200

Quelqu'un peut il me donner la règlementation concernant la viande hachée ?
Il semble qu'elle ne doit pas être préparée à l'avance, mais je ne trouve pas la règlementation.

 

julien_lecocq Fri, 23 Jun 2006 15:00:30 -0000

Elle peut être préparée à l'avance dans le cadre d'une production industrielle soumise à agrément vétérinaire et respectant l'annexe III section V du réglement 853/2004 CE particulierement.
Des recommandatiosn utiles peuvent aussi être trouvées dans l'arreté ministeriel du 22/06/96.

 

franck dard Wed, 28 Jun 2006 07:53:58 +0200

je n'ai pas pu trouver sur légifrance ou sur google l'arrété du 22 juin 1996 auquel vous faites référence sur la règlementation applicable aux viandes hachées.
Est ce une erreur de frappe ?
Merci de votre réponse

julien_lecocq Wed, 28 Jun 2006 07:11:41 -0000

En effet, faute de frappe je ne sais pas, mais ce n'est pas le bon arreté dont je vous ai donné la référence, il s'agit da l'AM du 29/02/1996.
Désolé de vous avoir embrouillé...



Jean Claude DAUDY Thu, 29 Jun 2006 07:58:39 +0200

- L'AM du 29/02/1996
- Le réglement 853/2004

ne concernent pas la remise directe au consommateur. (boucher ? traiteur ?)
par ailleurs, il ne me semble pas, eu égard à la question d'origine, qu'aucun d'eux stipule une interdiction quelconque de préparer à l'avance des viandes hachées.

 

Chappuy Marianne Thu, 29 Jun 2006 15:11:38 +0200

J?espère que les spécialistes de la viande vont pouvoir me répondre.

Nous souhaiterions fabriquer des steaks hachés à partir de minerais (matière première) d?origine différente (exemple pièces de b?uf d?origine Allemagne
et Italie). Ai-je le droit ? Dois-je indiquer les 2 origines sur l?étiquette avec le % respectif de chaque origine ?

J?ai eu pour info qu?on pouvait mélanger des pièces de b?uf provenant d?animaux nés et élevés dans des pays différents à condition qu?ils soient abattus dans le même pays.

Merci d?avance pour la multitude d?infos à venir?Enfin j?espère.

Hugues JOURDAN Thu, 29 Jun 2006 16:28:19 +0200 (CEST)

Et en mettant origine CEE?

 

Myriam BENISSAD Thu, 29 Jun 2006 19:32:54 +0200

Ca ne marche pas !
Il faut les différents pays
Naissance
Élevage
Abattage

qualiseb Thu, 29 Jun 2006 19:42:45 -0000

En effet, ont peut produire des viandes hachées en indiquant les pays de naissance, élevage et abattage. Mais les lots introduits doivent être homogènes, même pays de naissance, même pays d'élevage, et même pays d'abattage.

Le mot "origine" suivi du nom du pays est lâ pour simplifier l'étiquettage lorsque les animaux sont nés, élevés et abattus dans le même pays.

En aucun cas les pays de naissance, élevage et abattage ne peuvent être mélangés...

Une "tolérance" a été admise en viandes hachée: plusieurs abattoirs ( mais du même pays ), contrairement aux viandes piécées ou il faut étiquetter le numéro d'agrément de l'abattoir...

LHL Fri, 30 Jun 2006 08:40:17 +0200

quel est l'interet de ce type de pratique ?
==============================
Il me semble au contraire que dans un esprit de transparence il est préférable qu'un seul steack soit composé d'un seul animal.
Hormis peut être les contraintes dûes aux chaines de productions industrielles ...
Si dès le départ cette pratique est mise en place je doute, des intentions de qualité.
Un vétérinaire de la liste faisait remarquer implicitement il y a qq jours que justement cette pratique aurait permis de masquer le taux anormalement important du plomb contenu dans la "viande" de certaines bêtes ?
Si vous voulez fabriquer des steacks provenant d'origines différentes, vous êtes vous posés la question comment les fabriquez successivement ?
Avec un peu d'ingéniosité, tout est possible, le pire comme le meilleur.
Cordialement,

 

qualiseb Thu, 06 Jul 2006 17:30:50 -0000

Un petit raisonnement à infirmer ou confirmer et une comparaison entre 2 plans de contrôles possibles à comparer, le tout sans prétentions aucunes.

Peut'on considérer que:
_la principale source de contamination des viandes hachées en pathogènes fécaux est à l'abattage, et sur une partie de la carcasse.
_la contamination est donc ponctuelle et ne pas concernée toute une journée d'abattage ( ou alors il faut arrêter le mêtier...)
_à la production, des parties de plusieurs carcasses ( nombres tès variables ) vont subir un mélange homogène au moment du hachage

Prenons l'exemple d'une production journalière de 50 mélanges d'1 tonne chacun. Les recherches se font sur 5 X 25g.

Quel type de plan de contrôle est'il mieux à adopter ?

1:prélèvement de 25g sur 5 mélanges différents dans la journée. Il y aura donc 45 mélanges non analysés.

2:prélèvement de 2,5g sur chaque mêlée de la journée et analyse en pool de 10 mélanges. Toutes les mélanges seront donc analysés.

Si l'on peut considérer que la contamination des matières premières est ponctuelle, les mélanges seront eux aussi ponctuellement contaminés.

Peut on considérer qu'avec la formule 1 on à plus de chance de libérer des mélanges contaminés qu'avec la formule 2 ???

Merci d'avance pour vos réactions/interventions.

Laurent

 

Constant Depièreux Thu, 6 Jul 2006 20:47:09 +0200

Votre question est pertinente mais ne devrait - à mon sens - pas recevoir de réponse réellement tranchée.

En effet :

1. la multiplication des prélèvements augmente le risque de contamination au cours de ceux-ci
2. le seuil de contamination nécessaire à engendrer une réponse est fonction de la contamination initiale (il n'y a - à mon avis - pas d'équivalence stricte du type 1 pour 1 entre la contamination et la matérialisation de celle-ci dans l'analyse)
3. votre échantillonnage vise-t-il une meilleure représentation de la population, ou dans le cas de contamination aléatoire, à introduire un facteur de dilution?
4. le plan d'échantillonnage correspond à une exigence légale que vous pouvez contourner à condition de démontrer l'équivalence des méthodes , ce qui reste à démontrer

 

qualiseb Thu, 06 Jul 2006 19:56:04 -0000

Votre question est pertinente mais ne devrait - à mon sens - pas recevoir de réponse réellement tranchée.
_Dommage...

1. la multiplication des prélèvements augmente le risque de contamination au cours de ceux-ci
_sauf si ont considère que les pathogènes fécaux sont principalement introduits par la matière première, si les personnes qui prélèvent ( donc manipulent les produits toutes la journée ) contaminent les fabrications avec des pathogènes fécaux...

2. le seuil de contamination nécessaire à engendrer une réponse est fonction de la contamination initiale (il n'y a - à mon avis - pas d'équivalence stricte du type 1 pour 1 entre la contamination et la matérialisation de celle-ci dans l'analyse)
_faudrait'il encore savoir quel est le seuil dose/réponse chez le consommateur, germe par germe, consommateur par consommateur et type d'utilisation par type d'utilisation, la viande hachée me parrait un sujet insoluble...

3. votre échantillonnage vise-t-il une meilleure représentation de la population, ou dans le cas de contamination aléatoire, à introduire un facteur de dilution?
_C'est justement l'objet de ma question, la contamination étant aléatoire, quelle est la meilleur façon de vérifier 50 mélanges journaliers qui sont potentielement contaminés de façon aléatoire et ponctuel, une prise d'échantillon au hasard de peut de mélanges ( mais supérieur en quantité ) ou sur tous les mélanges ( mais moins importante en quantité par mélange ). Autrement dit ( je pense ) faut'il cibler peut de mélange peut contaminé, ou s'assurer qu'aucun n'est fortement contaminé ???

4. le plan d'échantillonnage correspond à une exigence légale que vous pouvez contourner à condition de démontrer l'équivalence des méthodes , ce qui reste à démontrer
_jusque là, la méthode utilisé par la DGAL pour salmonelle ( méthode "officiel" ) était 5 prélèvements de 5g sur une journée...donc un pool

 

qualiseb Thu, 31 Aug 2006 15:15:35 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Sabine Hottois"
<sabine.hottois@t...> a écrit
>
> Chaque semaine, nous analysons nos viandes hachées. Le taux de germes aérobies mésophiles ne veut pas descendre. Nous avons amélioré notre plan de
> nettoyage; la matière première provient de viande sous vide dont la date de production ne dépasse pas 5 jours. Un boucher m'a expliqué que lorsqu'il
> travaillait ailleurs, il préparait le haché à partir de viande réfrigérée à 0-1°C. Lorsque je relève la température de la viande hachée dans le mélangeur, elle est à 8°C. Avez-vous quelques conseils pour arriver à réduire le taux de germe. Les résultats étant déjà trop élevés le jour de production, il m'est impossible de faire une étude de DLC.
> Sabine

>


Si c'est de la viande hachée réfrigérée, le travail des viandes doit se faire à tout moment entre 0 et +2°C. La viande sous vide destinée à la fabrication de viandes hachées, doit être conditionnée au maximum 4 jours après l'abattage.

Jean-Philippe COTON Mon, 11 Sep 2006 07:10:16 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "belhadjmohamed12"
<belhadjmohamed12@y...> a écrit
>
> salut;
> je fait une etude sur l'evolution de la contamination bacterienne
des
> viandes hachees apres une conservation à une temperature de
> refregeration pendant une certaine periode ,mais je trouve pas un
plan
> d'echantillonnage qui pourra etre representatif,si vous pouvez
> m'aider,en plus j'ai besoin de documentation concernant la qualite
> microbiologique et les critere de qualite des viandes hachees.
>
> merci.
>


Bonjour

Il existe un code des usages pour les viandes hachées qui est édité par CERTIVIANDE et qui ne coute pas très cher. Il est riche en information et pas très long à consulter (une cinquantaine de pages seulement). Vous pouvez vous le procurer sur ce lien :

http://www.fnicgv.com/corporate/corpo_certiviande_codeUsagesVH.php

Il traite tant des bonnes pratiques, des définitions des dénominations de vente, que des méthode de contrôle de la qualité (histologie alimentaire, chimie) et de l'hygiène, des plans
d'échantillonage... Enfin, il retranscrit les différents textes règlementaires qui s'appliquent pour ce produit. Un ouvrage indispensable si vous êtes amené à travailler de près ou de loin sur des viandes hachées.

Je suis certain qu'il répondra dans le détail à toutes les questions que vous vous posez... et probablement à celles que vous ne vous posez pas encore ;-)

Bonne lecture!

Jean-Philippe COTON
HISTALIM : l'histologie alimentaire
www.histalim.com



Duez Christine Mon, 18 Sep 2006 14:30:42 -0000

Je viens de changer d'entreprise, et donc de productions considérées, aussi, j'aimerais savoir quelle sont les textes euopéens et nationaux qui sont aujourd'hui applicables à la fabrication de viande hachée?
Vous remerciant.

Jean-Philippe COTON Mon, 18 Sep 2006 15:29:37 -0000

Il existe en France un livret d'une soixantaine de pages édité par CERTIVIANDE qui rassemble l'ensemble de la réglementation et des textes de bonnes pratiques : le code des usages pour les viandes hachées et les préparations de viandes hachées préparées à l'avance :

http://www.fnicgv.com/corporate/corpo_certiviande_codeUsagesVH.php

Ce document permet notamment de connaître les contrôles indispensables sur les viandes hachées (microbiologiques, chimiques et histologiques).

 

Hugues JOURDAN Tue, 19 Sep 2006 09:47:37 +0200 (CEST)

> Message du 19/09/06 07:49
> De : "Duez Christine"
> A : hygiene@yahoogroupes.fr
> Copie à :
> Objet : [hygiene] Viande hachée.
>
> Bonjour,
>
> Le hachage de viande, sur lieux de vente, de différentes espèces
> simultanément est il en soi un problème, sachant que le haché
> résultant est mélangé avant la mise en rayon, pour des
> préparations "mixtes"?

>

Pas plus tard que ce WE j'ai vu au Carrefour de Flins deux hachoir différents
Un étiquetter boeuf et son voisin cheval...
A+
Hugues


Duez Christine Thu, 21 Sep 2006 07:57:56 -0000

Excusez moi, je me suis mal expliquée, deux viandes hachées simultanément, dans le même hachoir bien sûr!!!

 

Hugues JOURDAN Samedi, 23. Septembre 2006 18:03

Je le ferais au cutter plutôt car au hachoir le mélange ne serait pas optimal au niveau du % mutuel des deux espèces...
Tout dépend de votre hachoir.

 

Duez Christine Lundi, 2. Octobre 2006 8:35

Quelqu'un sait il si le texte suivant est toujours valable actuellement? :
31994L0065
Directive 94/65/CE du Conseil, du 14 décembre 1994, établissant les exigences applicables à la production et à la mise sur le marché de viandes hachées et de préparations de viandes

Rien n'indique qu'il est abrogé, mais savez vous s'il existe des textes postérieurs plus applicables?

 

Marc Kieny Lundi, 2. Octobre 2006 9:20

La directive 94/65/CE a été abrogée par la directive 2004/41/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 abrogeant certaines directives relatives à l'hygiène des denrées alimentaires et aux règles sanitaires régissant la production et la mise sur le marché de certains produits d'origine animale destinés à la consommation humaine, et modifiant les directives 89/662/CEE et 92/118/CEE du Conseil ainsi que la décision 95/408/CE du Conseil (J.O. n° L 157 du 30 avril 2004, p. 33) [Rectifiée par JO L 195 du 2.6.2004, p. 12]

Il est vrai que le dispositif de l'abrogation est rendu moins clair par l'usage inhabituel d'une clause selon laquelle "Les directives suivantes sont abrogées à compter de la date considérée" (suit une liste de 16 directive, dont celle qui vous intéresse).
Quant à la "date considérée", elle est définie (article 1er) comme:
"Aux fins de la présente directive, on entend par «la date considérée», la date d'application des règlements (CE) n° 852/2004, n° 853/2004 et n° 854/2004".
Or ces règlements, publiés au JO L 139 du 30.4.2004, entrent en vigueur vingt jours après leur publication et sont applicables dix-huit mois après leur entrée en vigueur, mais pas avant le 1er janvier 2006.

On peut donc affirmer que la directive 94/65/CE est abrogée au plus tard le 1.1.2006.
Quant aux textes postérieurs applicables, il s'agit "tout simplement" du paquet hygiène.

Bien amicalement,

Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil
http://www.emcastore.com


Duez Christine vendredi 6 octobre 2006 08:00

Je me permets d'insister, suite à mon message concernant les viandes hachées à l'avance???Quelqu'un a t il une idée?

J'aurais besoin d'une lumière concernant le haché à l'avance, quel texte dit qu'il est interdit de hacher à l'avance (viande de boeuf et chair à saucisse), en boutique de détail. je lis en effet dans l'arr^été du 29 février 1996, titre 3, article 34 que "les viandes hachées fabriquées à partir de viandes fraîches bovine, porcine, ovine et caprine peuvent
être préparées à l'avance pour autant que l'atelier de fabrication réponde aux exignecs du présent arrêté (...)", et on me dit le contraire...sans que je ne trouve la référence dans le texte. Merci beaucoup.

Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant



Eric Kalinowski Vendredi, 6. Octobre 2006 9:19

L'arrêté du 29 février 1996 que vous citez, fixe les conditions sanitaires de production et de MISE SUR LE MARCHE (et non la remise directe) des viandes hachées.

Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant



Jean Claude DAUDY Vendredi, 6. Octobre 2006 9:46

Art. 34
Les viandes hachées doivent être préparées sur-le-champ à la demande et à la vue de l?acheteur.
Sauf si ..
- l?atelier de fabrication réponde aux exigences fixées par le titre II du présent arrêté, à l?exception des articles 4, 21, 30 et 31 ;
- l?exploitant ou le gestionnaire de l?atelier de fabrication ait fait déclaration de cette activité au directeur des services vétérinaires.
ET
Article 1
Sont exclues du champ d?application du présent arrêté les préparations de viandes qui sont produites dans les magasins de détail ou les ateliers adjacents aux points de vente en vue d?y être cédées directement au consommateur final.

Ne sont pas visées par le présent arrêté les opérations de hachage et d?addition de denrées alimentaires, de condiments et d?additifs dans les ateliers de fabrication de produits à base de viande.
Donc celui qui vous dit de ne pas le faire a raison

 

Duez Christine Vendredi, 6. Octobre 2006 10:06

En effet, mais si on prend le titre III, cession directe au consommateurs, l'article 34 étant inclus dans ce même titre...j'en déduis que cette seule partie du texte, de l'article 32 à 38 est applicable au commerce de détail?????
Quelle interprétation apporter ici?

 

Duez Christine Vendredi, 6. Octobre 2006 10:09

Comme je viens de répondre à un autre message...l'article 34 fait partie du titre III : Cession directe au consommateur...dans un texte qui n'est effectivement pas destiné aux commerces de détail....je ne sais donc comment interpréter ce fameux article???

veill_alim Vendredi, 6. Octobre 2006 14:00

Je souhaitais compléter les réponses déjà données suite à votre question sur la remise directe de viandes hachées.
Dans le cadre de l'adaptation du droit français au paquet hygiène, la France va abroger une soixantaine de textes nationaux relatifs à l'hygiène et en publiés uniquement 7, avant la fin de l'année 2006.

Un des 7 nouveaux arrêtés devrait être intitulé : "relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de denrées alimentaires". Dans ce texte, dont le projet est disponible auprès de certaines fédérations professionnelles, est indiqué à l'annexe VII "dispositions applicables à la cession de viande hachée", le texte suivant :

"Les viandes hachées doivent être préparées à la demande et à la vue de l'acheteur. Toutefois, par dérogation prévue au 5 de l'article 1er du règlement (CE) n°853/2004, les viandes hachées peuvent être préparées à l'avance pour autant que :
- l'atelier de fabrication réponde aux dispositions relatives à la fabrication de viande hachée de la section V de l'annexe III du règlement (CE) n°853/2004 ;
- l'exploitant ait fait la déclaration de cette activité au Directeur Départemental des Services Vétérinaires."

Voilà pour les nouvelles dispositions à venir dans les prochaines semaines.


http://www.veill-alim.com

Spécialiste en réglementation alimentaire

LHL Vendredi, 6. Octobre 2006 14:14

Oui l'article 34 fait bien partie du titre III

Et l'article 1 ne dit pas qu'il exclu "les points de vente en vue d'y être cédées directement au consommateur final"

Mais les préparations de viandes qui sont produites dans les magasins de détail ou les ateliers adjacents aux points de vente en vue d'y être cédées directement au consommateur final.
Donc
"Les viandes hachées doivent être préparées sur-le-champ à la demande et à la vue de l'acheteur."

et
les "préparations de viandes qui sont produites dans les magasins de détail" font l'objet d'une autre règlementation





iufm_charcuterie Mercredi 23. Janvier 2008 18:51
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Rq Carné <rq.carne@...> a écrit :
> En fait, je suis confrontée à une « caricature » de chef boucher : impossible de discuter ses méthodes de travail sans avoir la réponse « on a toujours fait comme ca, et personne n'est mort ».
> Par rapport à la grille de hachage : j'ai l'impression qu'il a déjà mis en place la plus petite mais je vais quand même creuser pour avoir l'effet désiré en un passage : la solution serait idéale.
> Pour ce qui est du hachoir, effectivement il est réfrigéré et vous avez mis le doigt sur ce qui me gène : de la viande déjà hachée « stagne » dans le hachoir, jusqu'au client suivant… il serait donc très intéressant de prendre la température après hachage.
> J'ai déjà élimé le risque le plus important puisqu'avant mon intervention, il utilisait 2 hachoirs sauf que le premier n'était pas réservé au bœuf (inutile de commenter cette pratique…). Reste maintenant à régler ce problème de température.
> L'impression que j'ai par rapport à cet individu, c'est qu'il ne veut pas entendre quoi que ce soit sur ses méthodes, et pense qu'il n'a rien à apprendre par rapport à son métier. Cela n'est donc pas évident à gérer, j'ai remarqué que la seule chose qui fonctionne vraiment bien, c'est la règlementation. Si je lui dis que c'est interdit par la loi, il va dans le bon sens, si cela repose « que » sur de bonnes pratiques… il faudra que JE trouve un moyen facile pour le mettre en œuvre.
> Heureusement, je n'ai qu'un cas comme celui-ci !


Bonjour,
Non ne dites pas une "caricature" de chef boucher, ce n'est pas bien.
Je suis sûr qu'il a entre 45 et 55 ans et qu'il a l'age d'être votre père.
Que vous n'étiez pas née qu'il coupait déja des steacks et qu'à l'age où vous passiez le bac de français il se levait à 5h du matin pour aller à l'abattoir. On lui fesait alors boire un verre de sang de boeuf en lui assurant que c'était très bon pour la santé.
On lui a inculqué l'amour du métier à coups de pieds au cul, mais il a fini par l'aimer son métier.
Et je suis sûr qu'il le fait du mieux qu'il peut.
Et il doit avoir de bons résultats puisqu'en grande distribution c'est le plus important.
Son apprentissage s'est passé sans poser beaucoup de questions, on ne demandait pas à l'époque pourquoi on faisait comme ci ou comme ça, on faisait c'est tout.
Et au pire, on faisait parce que ça s'est toujours fait comme ça.
Alors vous arrivez, vous, responsable qualité, avec votre beau diplôme de biologie (ou autre)en poche et vous remettez en cause ses certitudes du haut de vos 25 ans.
Essayez de vous mettre un instant à sa place et vous verrez.
Il a la pression du travail bien fait, la pression de la gestion des employés, la pression de la direction, la pression des clients et vous venez par là dessus lui en remettre une couche.
Alors il faut peut être essayer de discuter un peu, lui parler de son travail.
Essayer de comprendre son travail, lui proposer les changements comme étant réversibles au cas où...
Je sais oui bien sûr que votre travail n'est pas facile non plus, que vous êtes jeune, que vous avez de la pression aussi. De toute façon en grande surface il n'y a que ça de la pression.
Oui vous sentez le poids des responsabilités.
Mais, petite question, si vos arguments sont si solides, pourquoi la direction ne fait elle pas tout simplement une note de service ?
Intéressante question n'est-ce pas ?
Peut être parce qu'il est plus facile de trouver des RQ que des chefs bouchers compétents, même avec leurs petits travers ?
Et peut-être qu'on peut laisser faire le boucher puisqu'on a une RQ en forme de fusible ?
Si la priorité de la direction était vraiment l'hygiène, ne vous aiderait-elle pas un peu plus ?
Bon courage quand même.
Bruno.


atelierduvieuxpuits Mercredi 23. Janvier 2008 19:23
On est sur la même longueur d'onde avec Bruno.
Je vois votre situation comme si j'y étais !
L'opposition du savoir et de la technique, de l'école et du terrain, mâtinée peut-être d'un peu de machisme (Je suis sûr que vous n'êtes pas cap' de soulever un quartier de boeuf et qu'il a du, à un moment, vous demander si vous n'avez pas peur des araignées ou des souris en vous montrant un morceau de boeuf !
Première remarque, évitez de lui dire que la viande hachée stagne dans la machine, puisqu'elle ne l'ait, hachée, qu'à la sortie, et quand bien même cela serait, la dite machine est réfrigérée.
Concernant les BPH, sur quels documents vous appuyez-vous ?Dans tous les cas, s'ils ont été formalisés dans les règles, ils ont, ou devraient avoir, "force de loi" pour votre chef-boucher.
Concernant le double hachage, essayez de passer par le jeu de la double formation, de la mutualisation des connaissances.
Invitez-le, puisque vous ne savez, ni l'un ni l'autre, à quelle température sort la 2ème passe, à apprendre ensemble et à partager votre nouvelle et mutuelle connaissance.
Échangez des recettes de cuisine, il n'y a rien de mieux pour comprendre et accepter les différences de l'autre.
Je sais que c'est facile à dire, mais si vous ne trouvez pas une grille plus fine, c'est une piste de plus...
Cordialement,
Bernard.
PS : il serait intéressant de trouver des études d'échauffements suivant les :
- types et qualité des morceaux
- types de machines
- types de grilles


qualiseb Mercredi 23. Janvier 2008 23:06
C'est vrai, même longueur d'onde, mais il faut quand même relativiser...
Tout d'abord, à expression "co..e" et commune, réponse "co..e" et commune:« on a toujours fait comme ca, et personne n'est mort ». LES MORTS NE TELEPHONE PAS...
Désolé, mais le "système", que je déplore , nous pousse à "les anciens sont le passé, les jeunes sont l'avenir"...
Vraiment, mais à vérifier bien sur, je ne pense pas qu'un hachage en hachoir réfrigéré entraine une élévation significative de la température.
En ce qui concerne les "restant" de viande hachée dans le "nez" du hachoir, il me parait naturel ( tout comme n'importe quelle entame de produit ) de jeter les 2 ou 3 premiers cm...il existe aussi des hachoirs à "nez" fermé, donc aucun souci...c'est comme dans un frigo.
Un mélange d'espèce peut sérieusement en énerver certains...porc/bœuf...sachant qu'il ne s'agit pas de sécurité alimentaire...
Malheureusement, la technique ( c'est scientifique, c'est prouvable, etc...) prend le dessus sur le savoir faire...effectivement, au niveau hygiène, les anciens ont du mal...mais pas forcément tord "ont teste une tendreté de viande ( style tranche ou entrecôte...) en enfonçant le doigt...j'ai même lu que certains, peut être à l'époque ou je passait mon bac français, soulageaient leur panaris dans la viande...c'est froid...C'est même anciens, qui pensent avoir à faire au même type de viande qu'il y a seulement 20ans, font de la remballe: parage de surface et c'est repartit...qu'est'ce qu'une maturation de 3, 4 semaines, voir plus suivit d'un parage...
Premier "stage" en viande en 1990" dans le monde de la boucherie traditionnelle: pas de frigo, des caves...
En fait, il y a des "co." partout.
En ce qui concerne le nom des morceaux, il me semble que la "jeunesse" va l'emporter, ils sont voués à disparaître, au profit d'une dénomination par mode de cuisson, et oui, chaque muscle se cuisine...mais combien de jeunes cuisine et combien de muscles sur un bovin...
Je m'écarte...désolé...
Relation boucher/RQ/direction...ce fonctionnement "Peut être parce qu'il est plus facile de trouver des RQ que des chefs bouchers compétents, même avec leurs petits travers ? Et peut-être qu'on peut laisser faire le boucher puisqu'on a une RQ en forme de fusible ? Si la priorité de la direction était vraiment l'hygiène, ne vous aiderait-elle pas un peu plus ?" n'est valable que jusqu'à la crise, et après ont regrette ( c'est comme quand je roule vite jusqu'à ce que l'on se fasse prendre )...tôt ou tard...
Tout ceci dépend également de la pression des DDSV ou des clients.
Bon j'arrête, je pourrait écrire un roman...
Cordialement
Laurent
PS: effectivement, être RQ c'est bien souvent être sur un siège éjectable, durer, c'est s'adapter, trouver les bons compromis, mais de plus en plus, les autorités compétentes en sécurité alimentaire se comportent comme les forces de sécurités sur la route...l'efficacité d'une loi ou d'une règle ne dépend pas de sa parution ou de son bon fondement, mais seulement du nombre de contrôles...MAIS OU EN EST ONT DU CALCUL DU RISQUE DU AUX MAUVAISES PRATIQUES D'HYGIENES...QUAND ALLONS NOUS PARLER DE DEVELOPPEMENT DURABLE DE LA RACE HUMAINE...NE MANGEONS PAS QUE DES PRODUITS STERILES...




Rq Carné Jeudi 24. Janvier 2008 9:54
Tout d’abord excusez moi pour la « caricature », car visiblement, vous ne me connaissez pas et vous ne connaissez pas la personne en question, il est du coup normale que vous ayez réagit de la sorte.
Effectivement il est exactement comme vous l’avez décrit (mais puissance 10), et je n’émets aucun doute sur sa sincérité quant au goût du travail bien fait.
Par contre concernant mon profil, on ne peut pas en dire autant ! Les méthodes de compréhension que vous prônez, je les applique au quotidien. La remise en question de mes connaissances, elle a lieu en permanence.
Et les discussions que je peux avoir avec tous les intervenants commencent toujours par « Vous connaissez votre métier bien mieux que moi… je suis la pour vous dire vers quoi nous devons tendre car les règles changent en permanence, par contre pour les solutions, elles ne seront applicables et appliquées que si nous les trouvons ensemble ! » Et bien évidemment toute procédure de travail, document d’enregistrement sont toujours mis en place PROVISOIREMENT, ils savent tous qu’ils peuvent évoluer dans un sens ou dans l’autre et que je suis toujours à l’écoute.
Bref, je peux vous assurer que par moment je suis plus proche du psychologue que du RQ ! Cela ne me dérange pas, au contraire je trouve que les résultats sont bien plus efficaces à long terme. Il faut juste être patient, très très patient…
J’insiste lourdement sur le fait que parmi les 10 chefs bouchers, avec 10 caractères bien différents et 10 histoires/formations différentes, c’est avec lui que c’est le plus difficile. Mais je ne d’espère pas car depuis que nous travaillons ensemble, il y a eu des progrès considérables (c’est que mes méthodes ne doivent pas être si nulles que ca) !
D’autre part, nos points de vente ne sont pas que des GMS, nous avons plusieurs boucheries traditionnelles, et c’est dans les petites structures que c’est le plus difficile.
Pour ce qui est de mon problème de hachage, excusez-moi de vous contredire, mais en hachant 2 fois, c’est forcement de la viande hachée qui se trouve dans le hachoir avant la fameuse grille (surtout quand il utilisait 2 hachoirs différents). Je veux bien être qualifiée d’ignorante quand au métier de boucher, mais j’ai beau être jeune (donc non expérimentée c’est bien ca ?) mais j’ai quand même appris à démonter une machine pour en comprendre le fonctionnement et identifier où pourrait être les risques !
En tous cas, je vous remercie d’avoir soulevé le problème « des anciens » qui connaissent leur métier face à la jeunesse « diplômée », car beaucoup de jeune sont sur ce forum et auraient à apprendre sur l’aspect « psychologique » de notre métier. Cependant il ne faut pas tous nous mettre dans le même panier !


qualiseb Jeudi 24. Janvier 2008 10:21
Là, il faut faire attention, je pensais que le deuxième passage s'effectuait aussitôt après le premier, devant le consommateur. A moins d'avoir mal compris, il fait un premier hachage et attend le client pour le deuxième ? Si tel est le cas, ce n'est plus de la remise directe...il y a une notion de préparation à l'avance...


Bertrand CARLIER Jeudi 24. Janvier 2008 10:23
merci,
version gentille:
il y aurait bien moins de psychologie à avoir si les instances professionnelles jouaient, vraiment leur rôle. Ce n'est pas à elles à faire passer ce que certains indiquent comme une tradition au stade de coutume et ou de danger ...
version vache:
vous vous y prenez mal, c'est à eux à définir une position de travail partagée :
sur des points du type de celui évoqué: dites à vos dix bouchers qu'en terme d'image et de procédure et donc de démarche qualité, il faut une position partagée, sujet de votre travail.
Laisser donc vos 10 bouchers mettre de l'ordre dans leur manière de faire entre eux, mais ne changer jamais de position, vous êtes celle qui doit recueillir une manière partagée de travailler, car c'est, sur la démarche partagée que repose votre part de travail.des avis ?
amicalement
Bertrand
ps: pour l'humour, quand vous réunissez un paquet de RQ de tout age avec comme objectif la rédaction d'un guide, donc la formalisation de la position partagée, il se passe des choses, bien proches de celles que vous vivez.
C'est donc un problème humain commun...


Hubert BAZIN Mercredi 30. Janvier 2008 18:07
la restauration commerciale (restauration "traditionnelle", par opposition à la resto collective à caractère social) peut servir des steacks hachés à ses clients
pour cela, merci de me confirmer :
1) que l'achats et la conservation dans des conditions appropriées de steacks hachés surgelés est autorisée
2) que le hachage sur place dans un hachoir réfrigéré est posible
3) que le hachage sur place avec un hachoir non réfrigéré n'est pas possible
4) qu'il n'existe pas d'interdiction formelle à l'achat de viande hachée fraîche chez un boucher du voisinage (à condition de maîtriser ensuite l'écoulement de la viande dans les 24 h ? les 48 h ?)


Bernard Pichetto Mercredi 30. Janvier 2008 19:32
La fiche 7, page 297, du gbph Restaurateur (2001), consacrée au steack tartare répond, me semble, aux interrogations d'Hubert.
> 1) que l'achat et la conservation dans des conditions appropriées de steacks hachés surgelés est autorisée.
-- oui.
> 2) que le hachage sur place dans un hachoir réfrigéré est posible.
-- oui.
> 3) que le hachage sur place avec un hachoir non réfrigéré n'est pas possible.
-- si.
> 4) qu'il n'existe pas d'interdiction formelle à l'achat de viande hachée fraîche chez un boucher du voisinage (à condition de maîtriser ensuite l'écoulement de la viande dans les 24 h ? les 48 h ?).
-- à condition de respecter la chaîne du froid. Si l'on applique la même régle à la viande hachée fraiche du boucher, qu'à celle hachée sur place, on ne doit pas la conserver d'un service à l'autre.
Puisque la fiche traite du steack tartare, on y parle donc aussi des herbes et des épices et, concernant ces dernières, on peut lire (p301):
"Les épices sont également une source fréquente de contamination...
N'incorporer que des épices et aromates de qualité microbiologique satisfaisante."
Deux questions donc :
- "source fréquente" : quand on affirme ainsi, c'est que l'on dispose de données. Peut-on en avoir communication ?
- "de qualité microbiologique satisfaisante" : cela signifie quoi exactement ? Tableau par épices des seuils ?



lhl Jeudi 14. Février 2008 20:22
Arrêté du 29 février 1996 fixant les conditions sanitaires de production et de mise sur le marché des viandes hachées et des préparations de viandes
Art. 34. - Les viandes hachées doivent être préparées sur-le-champ à la demande et à la vue de l’acheteur.
Toutefois, les viandes hachées fabriquées à partir de viandes fraîches bovine, porcine, ovine et caprine peuvent être préparées à l’avance pour autant que :
- l’atelier de fabrication réponde aux exigences fixées par le titre II du présent arrêté, à l’exception des articles 4, 21, 30 et 31 ;
- l’exploitant ou le gestionnaire de l’atelier de fabrication ait fait déclaration de cette activité au directeur des services vétérinaires.

Attention, l'arrêté du 29 février 1996 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant



gaellereynes Friday, May 16, 2008 11:07 AM

y'a t'il obligation ou recommandation de cuire les steaks hachés à plus de 63°C?



Philippe GUERINEAU Vendredi 16. Mai 2008 16:32

OUI, il ya recommandation dans la note d'information DGAL/SDSSA/O2007-8001 en date du 13 /02/ 2007. Nous pouvons y lire :

"dans le cadre de la prévention des infection à E coli 0157H7 pour les professionnels de la restauration collective....

Il faut impérativement cuire les steaks hachés à coeur à 65°C."

http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2007/bo-n-07-du-16-02-07/note-d-information-dgal-sdssa-o2007-8001-du-13-02-2007

Cette T° de 65°C ne semble pas faire l'unanimité. En effet, la T° de 70°C est parfois annoncée et semble beaucoup plus sécuritaire. Qu'en est il ? Je veux bien lire. Merci pour vos lumières.



dtommasino Samedi 17. Mai 2008 11:24

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "gaellereynes" <gaellereynes@...> a écrit :

> Bonjour,

> y'a t'il obligation ou recommandation de cuire les steaks hachés à plus de 63°C?

bonjour....à ce sujet une étude a été menée par l'ADIV (www.adiv.fr)

"Intérêt de l'application aux viandes hachées de techniques de pasteurisation - novembre2007"...les résultats seront prochainement présentés aux acteurs de la filière.



Albert AMGAR Samedi 17. Mai 2008 11:54

La température de cuisson généralement admise de la viande hachée (steak, hamburger, etc.) pour s'affranchir du danger E. coli O157:H7 oscille entre 69 et 71°C à coeur selon les pays. Une note interministérielle en France fait exception avec 65°C à coeur. Notons aussi que la couleur n'est pas synonyme de cuisson.



O. Cerf Samedi 17. Mai 2008 14:58

Lu dans :

http://barfblog.foodsafety.ksu.edu/2007/06/articles/ifsn-oped/food-safety-is-not-simple/

The only way to ensure that hamburger has reached such a temperature is to use a tip probe, instant-read digital meat thermometer. Research has shown that colour is a lousy indicator of doneness -- some burgers turn brown prematurely before 70 degrees C is reached, others can remain pinkish well beyond 70.

To further complicate matters, an individual hamburger will cook at different rates throughout the burger depending on thickness and fat content.

In one study it was found that when the outer temperature of hamburgers reached a temperature of 71.1€ ŠºC, the inside was only at a temperature of 56.7€ ŠºC. To check a burger, grab it with tongs, insert the thermometer sideways into the middle of the burger and wait a few seconds.



Etienne Pierron Dimanche 18. Mai 2008 0:33

On trouve dans la bibliographie des D(65) allant de 0,1 à 0,4 minute avec un z entre 6 et 7 °C

En pratique on obtiendra donc 6 log de réduction (passage de 1000000 à 1 bactérie par gramme):

- en moins de 36 secondes à 2,4 minutes à 65°C

- en moins de 15 à 58 secondes à 70°C

Il me semble que les americains du nords (US) recommandent 160°F (71°C)

Pour ma part quand je fais du steack haché à mes fils (2 et 5 ans) je m'assure simplement de la disparition totale de l'aspect saignant partout en explosant completement le steack dans la poelle. Cette pratique tres efficace n'est pas transposable à la restauration collective ...

Salutations cordiales

DMV Etienne Pierron

IFIP

PIBS CP 70

56038 Vannes cedex

tel : 02 97 68 14 13

www.ifip.asso.fr



Bertrand CARLIER Mardi 3. Juin 2008 9:55

La question du steack haché repose la question du lot

c'est quoi un lot en steak haché?



Bernard PICHETTO Mardi 3. Juin 2008 13:00

Et quand, en plus, on achète sa viande sur un marché de plein air, issue d'une machine non-réfrigérée (ça existe encore !), c'est un coup à se faire arrêter pour tentative d'empoisonnement avec le steack haché comme 'arme par destination' !!!



qualiseb Mardi 3. Juin 2008 16:57

Cela pourrait être quelque chose du type "un mélange homogène",

variable selon la taille des mélangeurs ???



qualiseb Mardi 3. Juin 2008 17:53

Et bien non, et oui. Si l'on reprend la note de service DGAL/SDSSA/N2008-8044 du 04 mars 2008, la taille du lot est différente en fonction des germes retrouvés:

_salmonelle = gestion de l'alerte à la mêlée ( ont revient sur ma définition précédente )

_VTEC = en cas de contamination massive sur une mêlée ( limite qui ne me semble pas encore bien définie...) il faut refaire des analyses sur tous les produits qui ont reçu la, les mêmes lots de matières

premières...et c'est là que cela se complique, en viande hachée et charcuterie, une même matière première est très souvent utilisée dans plusieurs produits et sur plusieurs jours, voir plusieurs semaines ( utilisation après congélation ). Si une suspicion est repérée, il faudra encore plusieurs jour avant de savoir si c'est positif, refaire des prélèvements pour juger si la contamination est massive ou non, en attendant, faut'il que l'industriel rappel des tonnes et des tonnes ( pouvant approcher les 100 tonnes, voir plus ) selon le principe de précaution ???

Cordialement

Laurent

PS: ou comment à aujourd'hui, ont utilise un protocole "recherche" pour des applications industriels, mais tous cela n'engage ne moi...

Attention: la note N2008-8048 citée ci-dessus a été abrogée et replacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2012-8181 du 13/08/2012 Production de viandes hachées et préparations de viande dans les établissements agréés ou dérogataires à l'agrément.

O. Cerf Mardi 3. Juin 2008 10:15

Attention, il ne faut pas confondre "steak" et "steak haché". Les bactéries à la surface du "steak" sont détruites lors de la cuisson. Le hachage fait que ces bactéries peuvent se retrouver n'importe où à l'intérieur du "steak haché", notamment aux endroits pas ou peu cuits.

Parmi les utilisations "raisonnablement prévisibles" de la viande hachée, il y a la consommation sans cuisson, pour faire du tartare. Il semble donc prudent de tenir compte des alertes provoquées par les analyses microbiologiques des steak hachés, n'est-ce pas ?

http://olivier.cerf.googlepages.com



qualiseb Vendredi 15. Août 2008 14:33

"Le problème est d'ailleurs identique pour E. coli O157:H7 ce qui explique la non recherche actuelle car on aurait une fausse assurance de qualité."

"La recherche d'E. coli O157 est là praticable, car il existe des techniques rapides de mise en évidence (immunoenzymologie)."

Cela me parait contradictoire...

Il me semble que les industriels de la viande hachée, poussés par les évènements et les distributeurs, s'oriente vers une analyse systématique de toute leur production...( à la mêlée )

Les résultats des analyses rapides ne donnent, pour le moment, que des suspicions et les industriels décide de retirer leur produit uniquement sur suspicion, en effet, les confirmations de pathogénicité ( sérotypes, gènes stx, eae , etc…), pratiqués uniquement au laboratoire de référence peuvent prendre de quelques jours à plusieurs semaines, car, à chaque suspicion, les autorités compétentes remontent au matière première...

En fait, une énorme machine c'est mise en route sur les E Coli STEC, mais pas sur le botulisme...il me semble qu'à l'époque de l'épidémie de H7, certains ont donnés des steaks hachés décongelés à température ambiante cru à leurs enfants...



Bernard PICHETTO Vendredi 15. Août 2008 14:59

"...il me semble qu'à l'époque de l'épidémie de H7, certains ont donnés des steaks hachés décongelés à température ambiante cru à leurs enfants..."

Il n'y a pas que dans les ménages...

Si les DSV disposaient d'un peu plus de moyens (et d'un peu de volonté politique...), il serait bien d'étudier les pratiques de la restauration en matière de décongélation des steaks hachés...

Hormis le fait que peu de propriétaires ou chefs ont fait l'effort de se procurer le GBPH (si tant est qu'ils sachent qu'il existe !), nombreux, me semble, sont ceux qui continuent à décongeler 'en direct' sur la source de chaleur la plus efficace, du matin pour le service de midi.

Mais je veux bien lire...



Bernard PICHETTO Mardi 11. Novembre 2008 7:10

Dans la série des rappels à communication restreinte, j'aimerai savoir si, ici, quelqu'un a entendu parler d'un rappel de steaks hachés qui est survenu aux alentours du 29 octobre dernier.

Fabriqués par une très grosse société française, dans une de ses unités des Bouches-du-Rhône et distribués au moins jusqu'à Toulouse, l'annonce parlait de contamination bactérienne avec possibilité de diarrhés sanglantes.

Comme rien n'a filtré dans la presse et que cette société, qui avait pourtant indiqué un numéro vert sur la feuille de rappel, n'a pas eu la politesse ou l'intelligence de répondre à mon courriel, je me tourne vers vous.



claudineguittet Lundi 16. Février 2009 19:31

la remise directe au consommateur en restauration commerciale de viande hachée crue (steak tartare) ou de steak haché cuit (hachage sur place) est possible.

Pourriez-vous me dire qu'elles sont les conditions réglementaires (ex : utilisation d'un hachoir réfrigéré comme en boucherie) ?

Merci d'avance



souhila ama Lundi 16. Février 2009 20:07

voir l'AM du 5 mai 1995 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires remis directement au consommateur ( il doit y avoir des dispositions particulières sur les boucheries)



Rq Carné Mardi 17. Février 2009 14:24

Cette question s’adresse aux professionnels de la boucherie :

A-t-on le droit de hacher de la volaille sur commande en boucherie traditionnelle ?

Le nettoyage du hachoir étant bien sur réalisé après le hachage. D'après moi cette pratique n'est pas autorisée car le produit est trop fragile, mais je ne sais pas sur quoi m'appuyer concrètement.



Isabelle ZIEGLER Mardi 17. Février 2009 14:43

Effectivement, hachage de volaille à la demande explicitement interdit dans le GBPH Boucher.



qualiseb Mercredi 18. Février 2009 21:23

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "atelierduvieuxpuits"

<atelierduvieuxpuits@...> a écrit :

> Sur quoi s'appuie le GBPH pour l'interdire ?

Ont se le demande effectivement...

"CHAPITRE III: HYGIÈNE PENDANT ET APRÈS LA PRODUCTION

Les exploitants du secteur alimentaire qui produisent des viandes hachées, des préparations de viandes et des VSM doivent veiller au respect des exigences mentionnées ci-après:

1) le travail des viandes doit être organisé de manière à éviter ou réduire autant que possible la contamination. À cette fin, les exploitants du secteur alimentaire doivent veiller en particulier à ce que les viandes utilisées:

a) soient maintenues à une température ne dépassant pas 4 °C pour les volailles, 3 °C pour les abats et 7 °C pour les autres viandes,"

Issu du RGT 853 2004:

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2004:139:0055:0205:FR:PDF



Isabelle ZIEGLER Jeudi 19. Février 2009 17:07

Je reprends en cours de route. Le GBPH boucher interdit le hachage à la demande pour remise directe. Lors d'un contact récent avec la DSV, on m'a rappelé l'interdiction pour des artisans traiteurs en dispense d'agrément de réaliser des produits à base de volaille hachée.

Si je relis la fiche du GBPH boucher, il est précisé juste après « la viande hachée est mangée peu cuite parfois crue. Les germes présents ne seront pas ou peu détruits ». Comme si on ne connaissait pas les mauvaises pratiques de cuisson, et de conservation, des consommateurs !



Bernard PICHETTO Jeudi 19. Février 2009 19:46

Certes, cela a le mérite de souligner l'excellente qualité bactério des volailles... mais cela ne nous donne toujours pas le texte réglementaire...

Personne, ici, ne dispose de cette référence ?



dtommasino Jeudi 23. Avril 2009 12:44

Bonjour, je suis raq dans une iaa de la région Toulousaine (usine de découpe et conditionnement de viandes fraîches et de viandes hachées de bœuf / réfrigérée), nous sommes en train de changer notre système de conditionnement (passage en conditionnement sous atmosphère protectrice O2-CO2).

En terme de DLC, les textes réglementaires (codes des usages, différents règlements CE et FR) parlent de « DLC fixée sous la responsabilité de

l'exploitant », mais existe-t-il une DLC maximale à ne pas dépasser ???

Merci d'avance pour vos réponses…



Albert Amgar Jeudi 23. Avril 2009 12:51

Comme l'on dit les DLC les plus courtes sont les meilleures !

Cela étant ce lien peut vous aider,

http://www.office-elevage.fr/vpc/245/163-CHRISTIEANS.PDF



Sergi Gonzalez Mercredi 8. Juillet 2009 12:52

Nous avons un client qui voudrait ouvrir une boucherie. Il voudrait adquerir une machine pour hacher la viande. Existe-t-il une norme ou un règlement où soit spécifié les caracteristiques de cette machine? (matériel, équipement, etc..)



Olivier RONDOUIN Mercredi 8. Juillet 2009 17:40

La machine doit tout d’abord répondre aux exigences de la directive « machines » (marquage CE). La 98/37/CE jusqu’en décembre 2009 et ensuite à la directive 2006/42/CE.

En annexe dans ces directives, il existe un chapitre spécifique pour les machines destinées à l’industrie alimentaire.

Il existe également une norme en projet sur le sujet : PR NF EN 12331/A2 - Machines pour les produits alimentaires - Hachoirs - Prescriptions relatives à la sécurité et à l''hygiène.

Cette norme peut servir à démontrer la présomption de conformité à la directive « machines ».



F.POUFFET Vendredi 9. Avril 2010 8:19
Suite à l'élaboration d'une fiche technique pour cuisine-virtuelle.com :
"cuisson steak haché surgelé en collectivité" je suis un peu dans l'embarras !
http://www.cuisine-virtuelle.com/RECETTES/accueil.htm
Nous avons une vive recommandation pour cuire les steaks hachés en collectivité à +63°c à cœur, ce qui n'est pas la valeur pasteurisatrice semble-t-il selon ma source : http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/concen/cause/ecolif.shtml#tab
Comment me conseillez-vous d'argumenter sur ma future fiche technique cette différence SVP
Amicalement
F.POUFFET
http://www.cuisine-virtuelle.com
NB: je cherche aussi la t° de destruction de E Coli ! A ce jour j'ai trouvé que 65°c …mais j'imagine bien ne pas avoir tout lu :-)


Albert Amgar Vendredi 9. Avril 2010 10:01
Je ne sais pas d'où vient cette recommandation de 63°C à coeur, toujours est-il que la température de cuisson à coeur des steaks hachés varie selon les textes et les pays :
- 65C à coeur pour la Note d'information DGAL/SDSSA/O2007-8001 du 13/02/2007. Note d'information interministérielle destinée aux professionnels de la restauration collective (http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2007/bo-n-07-du-16-02-07/note-d-information-dgal-sdssa-o2007-8001-du-13-02-2007 ). Cette température de 65°C à coeur n'est pas selon certains pays n'est pas suffisante pour détruire les E. coli entérohémorragiques.
- 70°C à coeur pour l'OMS (http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs125/fr/ ), 69°C à coeur pour les restaurants de type fast food
Lire aussi cet article de Jim Marsden, Pourquoi « faites le juste cuire » ne marche pas, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=755


Bertrand CARLIER Vendredi 9. Avril 2010 10:56
vis à vis du danger E Coli entéro-hémorragique, un enfant, en bas âge, en mangeant un steak haché a plus de risque, vu la différence de qualité d'agréage d'une part, le mode de cuisson à l'école et à la maison d'autre part que dans les grandes chaines de fast food ?


Albert AMGAR Vendredi 9. Avril 2010 12:09
L’Afssa a procédé à une appréciation quantitative des risques liés à Escherichia coli O157:H7 dans les steaks hachés surgelés consommés en restauration familiale en France par les enfants de moins de 16 ans. « Pour ce qui concerne l’efficacité de la cuisson (cuisson à la poêle avec un seul retournement du steak non décongelé), il est à noter que le type de cuisson « saignant » est associé à un pourcentage de destruction des STEC de 0% à 87 % ; le type « rosé » de 37% à 96% et le type « bien cuit » de 94% à 99,8%. Eu égard aux habitudes de consommation prévalant aujourd’hui en France dans les ménages, ces résultats mettent en évidence l’importance des effets de la cuisson sur la destruction des STEC (actuellement insuffisante), et de l’hygiène de la production des steaks hachés ». http://www.afssa.fr/Documents/MIC-Ra-EcoliEnfants.pdf
Je n'ai pas de données à l'école mais déjeunant de temps à autre dans un FJT je constate que le steak haché n'est pas cuit à coeur.


Constant Depièreux Vendredi 9. Avril 2010 12:12
Sur base d'une expérience personnelle - et donc évidemment non statistique - j'aurais tendance à considérer que la pratique domestique est - de très loin - la plus dangereuse aussi longtemps que les règles d'hygiène de base sont respectées en restauration collective ou en fast food. Plusieurs raisons à cela :
:* steak haché non congelé dans la pratique domestique
:* chaîne du froid moins bien contrôlée (combien de temps entre le commerçant et le frigo domestique?)
:* consommation à l'état "bleu" ou "saignant"
:* pas de contrôle de la température à coeur, ...
:* pas de ségrégation stricte viandes/légumes ou viande/viande dans les familles à régimes multiples.
Un des problèmes est que cela ne constitue souvent qu'une TIA et non une TIAC, donc que cela disparaît des statistiques officielles dans beaucoup de pays.
Pour intéressante que soit cette évolution du fil de discussion, il ne répond cependant pas à la question de base.
Quelques liens intéressants :
:* http://whatscookingamerica.net/Information/MeatTemperatureChart.htm (71,1°C - no longer pink but uniformly brown throughout)
:* http://www.recipetips.com/kitchen-tips/t--906/beef-cooking-times.asp (idem)
:* http://www.foodreference.com/html/tgroundbeef.html (idem)
Comme pour les oeufs (et autres laits), les pratiques de distribution ou de cuisson semblent significativement affectées par l'océan atlantique ou la Manche, science ou lobbying plus efficace en Europe continentale?


O. CERF Vendredi 9. Avril 2010 13:55
D'où émane cette "vive recommandation" ? N'y aurait-il pas confusion avec l'obligation de maintenir à au moins 63°C les plats cuisinés servis chauds en restauration collective ?


Mohamed DAYI Vendredi 9. Avril 2010 14:28
Dans la pratique il ne faut jamais parler de température à coeur,mais bien de température ambiante appliquée pendant un temps déterminé et permettant d'atteindre cette température;en plus personne ne parle de 63°C,sauf la conservation à chaud des plats cuisinés à l'avance.
En restauration rapide le BTT est de 69°C/43 sec,ce qui est assuré par un passage dans un tunnel à 250°C/60 sec,que le professionnels doit valider avant et le contrôleur doit vérifier que le BTT cible est bien atteint.


F.POUFFET Vendredi 9. Avril 2010 16:26
Merci à vous tous pour vos réponses.
Il y avait une confusion entre conservation à +63°c à coeur des plats cuisinés à l'avance et cuisson du steak haché.
Je prends note de "En restauration rapide le BTT est de 69°C/43 sec…"
Autre question, mais exit-t-il un format du steak haché plus approprié que ce que nous trouvons la plus part du temps soit 1,5 cm d'épaisseur pour une cuisson plus "*juste" ? (*préservant au mieux leur goût ! )


JD TOTTI Vendredi 9. Avril 2010 16:55
Il y a bien longtemps, le cuisinier en collectivité hachait sa viande et la cuisait dans les 2 heures.(de mémoire!
" attention : danger ! Il faut cuisiner des steaks hachés , sécurité totale, normes de production très strictes."
La profession se met donc au surgelé.
Or des alertes de salubrité sur certaines productions amènent à sécuriser encore plus en cuisant à cœur.
Les pros cuisinent maintenant au four des plaques entières sans matière grasse.
Je ne souhaite pas revenir sur des règles nécessaires à la sécurité alimentaire, mais la viande juste hachée, sel, poivre , passée au beurre à la poêle et servie saignante, qu'est ce que c'était bon !!!!!!!!!!!
C'était la minute nostalgie de fin de semaine.


Bertrand CARLIER Vendredi 9. Avril 2010 17:21
certains ont cru que le calcul des risques allait permettre un peu de raison mais c'est sans compter sur les capacités des humains à détourner les yeux.
amicalement
Bertrand
ps: même avec du surgelé, le risque est fonction de la date d'abattage. Donc choisir en fonction de la date d'abattage pour le frais et le congelé pour les populations plus sensibles serait une démarche raisonnable, sachant que la cuisson dans ce type d'exemple ne peut être un vrai moyen de maitrise.


Mohamed DAYI Vendredi 9. Avril 2010 19:13
Pour une cuisson plus juste respectueuse des gouts des uns et des autres,il aurait fallu avoir des steak hachés d'épaisseur variable,ou réduire le temps d'application de la température,mais rester efficace pour l'amener de -24°C à +69°C,du moins pour assurer la sûreté alimentaire,tout en préservant une qualité organoleptique (pain),....ce qui est difficile à gérer surtout en restauration rapide où la viande n'est jamais consommée seule.Ce n'est pas par un steak haché de RR que l'on peut apprécier une viande,à moins de consommer cru(steak tartare),c.a.d produit avec un processus très rigoureux assurant une maîtrise sanitaire totale (difficile).


Constant Depièreux Vendredi 9. Avril 2010 19:16
Voir :
* http://www.economie.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/viandesh.pdf
* http://pomonamobilites.pomona.fr/imageserver/plumtree/portal/custom/pomona/gip/pdf/33837.pdf (Qu'est-ce que le marquage qui intervient pour 0.3%? )
* http://pomonamobilites.pomona.fr/imageserver/plumtree/portal/custom/pomona/gip/pdf/30520.pdf
* http://www.pomonapassionfroid.fr/imageserver/plumtree/portal/custom/pomona/gip/pdf/40943.pdf
* http://www.gs1belu.org/files/Tracering-vlees%20FR.pdf
:: STEAK HACHE AUX FINES HERBES Ing.: 67% viande de boeuf maigre – 33% sauce – oeufs - épicesoir (page 34)


Hubert BAZIN Samedi 10. Avril 2010 15:51
Merci pour ce lien
http://www.pomonapassionfroid.fr/imageserver/plumtree/portal/custom/pomona/gip/pdf/40943.pdf
les cuisiniers professionnels de la Liste pourraient-ils nous confirmer que le mode de préparation traditionnel des steaks hachés est bien "marquer (cicatriser)" dans une sauteuse ou une poêle, puis terminer la cuisson au four ?
en ce qui me concerne, c'est une nouveauté, pas une tradition.
merci d'avance
Yves Boisard Samedi 10. Avril 2010 17:14
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, bertrand <carlier789@...> a écrit :
> ps: même avec du surgelé, le risque est fonction de la date d'abattage.
> Donc choisir en fonction de la date d'abattage pour le frais et le
> congelé pour les populations plus sensibles serait une démarche
> raisonnable, sachant que la cuisson dans ce type d'exemple ne peut être un
vrai moyen de maitrise.
Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris le raisonnement, à la fois sur la date d'abattage, et sur la cuisson à cœur qui ne serait pas un moyen de maîtrise,
mais je veux bien lire !
Cordialement,
Yves Boisard


Bertrand CARLIER Samedi 10. Avril 2010 17:33
1) sur la date d'abattage:
la date de survenue des cas humains se produit préférentiellement au mileu du printemps. L'interprétation proposée est: une des conséquences du changement d'alimentation des bovins.
Si la méthode HACCP était déployée de la fourche à la fourchette, cette période serait soit à prélèvement plus important ou sur des lots plus pensés, soit à destination réfléchie.
2) sur la cuisson à cœur qui ne serait pas un moyen de maîtrise
je ne conteste pas que la cuisson à coeur puisse être un moyen de maîtrise je souhaite juste lire une version du ou des couples temps température non contestée.
ce qui est la question posée par franck au début.
amicalement
Bertrand
ps : je recherche aussi la méthode de calcul du couple temps, température, en fonction du risque, mais en prenant en compte le mois de l'année...


Franck POUFFET Dimanche 11. Avril 2010 10:52
Pour le steak haché on a pour habitude de les poêler à la sauteuse puis les finir au four c'est bien ça, le marquage ce fait lui au grill ( comme des marques donc) et pour les pièces de viandes épaisses comme les tournedos par exemple on va les poêler et les *ferrer c'est à dire faire saisir en sauteuse les "cotés" de la pièce dans son épaisseur.
Mais de plus en plus on arrive à la cuisson total au four pour des questions de rapidité, de nutrition, d'économie d'énergie, d'ergonomie, de pollution et bien sûr de goût !….
http://www.cuisine-virtuelle.com/RECETTES%20DE%20COLLECTIVITE/VIANDE/STEAK%20HACHE%20SURGELE.htm
La réaction de Maillard est une action de surface majoritairement , comme on peut le voir sur le pain , par contre les arômes de la mie changent en fonction de la farine et du type de matériel de cuisson j'imagine comme toi Bernard!...
Par contre sur la fiche technique dans le lien de Hubert, je me demande comment est utilisé le steam pour la cuisson des steaks ???...mais je veux bien lire.
Cicatriser est un terme relativement nouveau me semble-t-il ! Je le trouve personnellement curieux car plus proche à mon sens "du vivant" . Entre nous , j'imagine une jolie **connerie marketing la dessous. On retrouve ce terme sur des recettes est dans la bouche de professionnels de plus en plus souvent... mais c'est un autre débat !
Amicalement
Franck
http://cuisine-virtuelle.com
* si vous avez l'étymologie de ferrer et la définition, je suis preneur. ( j'imagine que c'est peut-être en rapport avec le cerclage des roues de
charrettes...faire le tour ...??? )
** la connerie a une connotation universelle !...ce qui est un début de normalisation peut-être ,-)


Hubert BAZIN Dimanche 11. Avril 2010 11:05
merci de la confirmation : la cuisson mixte sauteuse ou grill puis four est donc un mode de préparation qui tend à devenir la règle dans les cuisines en resto-collective; mais ce n'est tout de même pas un mode "traditionnel", sauf à faire remonter les traditions à quelques années.
quant aux libertés que le marketing prend avec la technique et la science toujours, la loi parfois et la raison souvent, c'est en effet un autre débat


Bernard PICHETTO Dimanche 11. Avril 2010 15:03
Concernant 'Marquer', pour moi et pour d'autres me semble, ce verbe signifie d'abord cela :
"Réunir dans un ustensile de cuisson tous les ingrédients nécessaires à la confection d'un plat. Démarrer une cuisson."Lancer" une cuisson." :
http://chefsimon.com/lexique/marquer.html
La 1ère édition du Larousse gastronomique (1938) donne : "Marquer. - Préparer un aliment avant de le mettre en cuisson".
Même définition en 1949 et 1967.
Et dans celle de 2000, ""Réunir dans un ustensile de cuisson tous les ingrédients nécessaires à la confection d'un mets".
Ni le dico de Dumas, ni celui de l'Académie des gastronomes n'en parlent ;
absent également de "La cuisinière bourgeoise" de Menon (sd, circa 1750), du "Cuisinier méridional" (1839), de "La cuisinière de la campagne et de la ville" d'Audot (1854), de la "Nouvelle cuisine bourgeoise" d'Urbain Dubois (circa 1898), et de "La cuisine à l'usage des ménages", Baron Brisse (circa 1920).
Il apparait par contre dans "Le livre de pâtisserie" de Jules Gouffé (1873) : "Marquer : Préparer les appareils. On dit : marquer la pâte à biscuits, à génoises, à manqués, etc."
Il semble donc que l'usage de ce terme soit récent -un peu plus de 100 ans- et qu'il ne se soit pas popularisé avant la 1ère moitié du XXème siècle.
Mais, il est effectivement aussi d'usage aujourd'hui d'employer ce terme, en lieu et place de 'griller', pour signifier le marquage, sur une viande ou un légume, des grilles chaudes d'un barbecue ou d'un gril...
A noter qu'aucuns des ouvrages cités ne donnent les termes 'cicatriser' et 'ferrer'.


Bernard PICHETTO Dimanche 11. Avril 2010 15:14
Cher Hubert, je me permettrais de rebondir sur le terme "traditionnel".
Je ne dirais pas que la double-cuisson a toujours existé, nous manquons de documents pour la période préhistorique, mais cette technique existe dès les premiers témoignages culinaires écrits.
Classique chez les romains, le rôtir-bouillir (ou l'inverse), ou sauter-enfourne n'a jamais vraiment, depuis, cessé.
Ce qui est nouveau, et en cuisine traditionnelle également, c'est l'usage du four vapeur qui, bien maîtrisé, est un superbe outil autorisant une précison au degré près (presque !) et au % de vapeur près (à vérifier !).


Jean-Marc Varin Dimanche 11. Avril 2010 16:14
La double cuisson est très souvent utilisée en restauration traditionnelle de manière à garder les viandes gouteuses et croustillantes en surafce. De nombreuses applications sont utilisée surtout en cuisine sous-vide.


Hubert BAZIN Dimanche 11. Avril 2010 16:35
bien entendu, on saisit la viande avant de rajouter le bouillon pour faire le ragoût ou le vin du bourguignon, et depuis longtemps.
Mais pour la viande hachée, je ne sais pas ce que faisaient les Romains, mais je serais surpris que l'utilisation du four soit aujourd'hui une pratique courante des "ménagères", pas plus que des grilladins de la resto traditionnelle. Quant aux chaînes de restauration "à connotation viande marquée" (Buf**-Grill ou Hip***us par exemple), j'aimerais des témoignages. Quid de la cuisson des steaks hachés chez Mac-D** ?
Et Attila (paraît-il) ne cuisait pas son steak au four ;-D


Albert Amgar Dimanche 11. Avril 2010 17:08
Comme déjà dit pour les fast food, la température de cuisson à coeur est de 69°C.
Voici un constat sur ce lien, http://www.mcdonalds.fr/#/kitchen-video-visit/kitchen-video-cooking/
" la température des plaques de cuisson est vérifiée tous les matins avant l’ouverture aux consommateurs des restaurants. La température maximale des plaques est de 215°C et celle minimale de 174°C. Il y a 3 points de contrôle sur la plaque basse et 1 point de contrôle sur la plaque haute. Après vérification de l'équipement de cuisson, des tests sont effectués en cuisant des viandes pour être sûr qu'elles atteignent la température recherchée, ce qui garantit une sécurité alimentaire maximale. 69°C à coeur pour les steaks hachés."


Bernard PICHETTO Dimanche 11. Avril 2010 18:36
Concernant le terme 'Ferrer' :
Définition moderne :
"Ferrer :
Se dit d'une grillade ou d'un gâteau dont le dessus est brûlé. Une viande ferrée aura un mauvais goût de brulé."
http://www.meilleurduchef.com/cgi/mdc/l/fr/apprendre/termes/f.html
Contrairement à ce que j'ai avancé, Jules Gouffé l'évoque en 1873 :
"Ferrer : Laisser prendre trop d'âtre. Déferrer : retirer une épaisseur sur les gâteaux qui ont trop d'âtre."
Ensuite, on retrouve le mot dans le guide des produits Marguerite en 1966 :
"Ferré : Se dit d'un gâteau dont le fond est brûlé".
Puis en 2001, dans l'ouvrage de Patrick Moreau et de Martine Roccard,
"Boulangerie & pâtisserie", Flammarion, 2001 :
"Ferrage : Phénomène de carbonisation du dessous du pain, qui se produit lorsque la sole du four est trop chaude à l'enfournement ou lorsque l'on déplace un pain après un temps de cuisson. Ferré : Se dit d'une préparation dont le fond a brûlé."


Franck POUFFET Dimanche 11. Avril 2010 19:19
Merci pour les définitions Bernard
J'avais aussi "en culture" le terme "ferrer" pour la cuisson de l'omelette en sauteuse, soit il fallait tenir entre de palette en bois l'omelette sur ces cotés...comme pour les tournedos ! C'est une méthode d'un vieux chef avec qui je travaillais en dordogne il y a 20 ans avec comme outil une vielle sauteuse en fonte !J'ai retrouvé ce terme en gironde aussi...un truc "made in sud ouest"!:-)


Alain Gonthier Lundi 12. Avril 2010 10:44
Une question peut être un peu bête mais on fait comment pour prendre une température A COEUR du steack de 1,5 cm d'épaisseur avec une sonde thermique d'environ 2*3 mm plantée en biais? Il me semble qu'il doit y avoir un différentiel important entre la face du steack sur la plaque et l'autre face, ce qui entraîne une différence de température sur 1 ou 2 mm d'épaisseur. Comment sait on qu'on est au centre et pas un peu trop proche ou loin de la plaque.
Pour les valeurs de destruction, la FIC donne pour E coli O157 H7 D60°= 0,75 min et Z compris entre 6 et 10°C . Donc avec z =9°C, D69° = 4,5 secondes. Avec le traitement proposé si dessous (69°C 43s) on peut espérer 10 réductions décimales. En revanche, la fiche de l'afssa se contente de : "traitement thermique de type pasteurisation et rayonnements ionisants (5 Kgy) " sans plus de précision. Il faut croire que les valeurs D et Z n'ont pas d'importance pour l'agence.


Bertrand CARLIER Lundi 12. Avril 2010 11:23
pourriez vous préciser deux points:
- l'objectif souhaité en France et en Europe, pour le germe considéré ( ALOP)
- la quantité mesurée et donc espérée, en fonction du mois de l'année, dans les pays européens et ailleurs
Le risque, de mon point de vue, dépend certes de la qualité de l'abattage mais aussi des conditions de vie des animaux . Pour les animaux, les feed lot américains sont le pire des possibles. Ils vivent dans leurs excréments avec un nétoyage de qualité bien variable mais bien trop faible pour ce type de danger. Et ce n'est pas un hasard si les conditions d'élevage ont fait émergé et diffuser ce type de problème. Ce danger est le révélateur des points faibles. L'Europe a eu une approche bien différente et l'expression est donc différente. Alors autant mettre en valeur ce qui existe ...
amicalement
bertrand
ps:
Feed lots
http://fr.wikipedia.org/wiki/Feed_lots
http://en.wikipedia.org/wiki/Feedlot


Alain Gonthier Lundi 12. Avril 2010 16:06
Je ne suis pas sûr qu'on puisse raisonner en terme d'ALOP pour ce type de danger.
D'une part, quelle souche prendre en compte, les O157 H7, les O26, les O111, et les autres...
D'autre part, les méthodes de détection sont essentiellement qualitatives avec une réponse de type Présence ou absence, et non pas quantitatives (nombre d'UFC par g ou cm2)
Enfin, avec les doses infectieuses très faibles pour les populations à risque et les souches pathogènes, le seul objectif envisageable est l'absence ce qui implique de facto une étape de destruction des germes dans la filière de production soit un traitement de surface des carcasses, soit un traitement thermique avant consommation qui seule peut apporter la preuve que l'objectif est atteint. Mais là, on favorise l'approche américaine.


Bertrand CARLIER Lundi 12. Avril 2010 16:38
merci,
vu la réorganisation des opérateurs qui enfin a permis l'apparition d'entreprise de taille plus que respectable, je trouve dommage qu'aucune entreprise européenne en partenariat avec la recherche publique, n'ose s'engager, car, franchement, être en concurrence avec les pratiques américaines et maintenant brésiliennes, sans l'outil de la démarche qualité de la fourche à la fourchette s'est, de fait, condamner bien des acteurs.
Bien sûr, les américains vont, peut être, enfin se doter d'un appareil législatif, qui va leur permettre de rattraper leur retard, mais, visiblement, cela semble difficile l'accouchement.
info du jour:
MONEY TIMES 11/04/10 E. coli strain kills 1, infects 3 at Washington state health center
http://www.themoneytimes.com/featured/20100411/e-coli-strain-kills-1-infects-3-washington-state-health-center-id-10107587.html
amicalement
Bertrand
ps: si un actuaire acceptait que quantifier les avantages et inconvénients de ma proposition cela serait une pièce dans le dossier, mais, à ce stade, seuls eux ont les données, donc les chiffres.


Albert Amgar Lundi 12. Avril 2010 18:11
il va de soi que la stratégie d'un traitement de surface des carcasses n'est qu'un des aspects de la maîtrise de E. coli de la ferme à la table. Cela étant puisque vous avez cité un fait tragique récent aux Etats-Unis dans une nurserie, il vient de paraître également aujourd'hui un article par l'ancien sous-secrétaire à l'agriculture intitulé, JUST COOK IT is not the correct answer, http://www.meatingplace.com/MembersOnly/blog/BlogDetail.aspx?topicID=6147&BlogID=10


Franck POUFFET Lundi 12. Avril 2010 18:14
On est fasse à deux techniques qui ont des avantages et des inconvénients !
On nous conseille souvent d'utiliser la sonde car plus précise mais comme vous le dite il y a quelques approximations dans le mode de prise de température !
Une prise avec un pistolet infrarouge on a la problématique inverse c'est que ces outils ont mois de précision soit en général 1 à 1,5°c d'exactitude !
Pour un produit avec peu d'épaisseur le pistolet peut être plus pertinent car la prise est instantanée !...
Par exemple on "casse" un steak dans l'étuve et on prend à cœur instantanément avec la marge d'erreur de l'appareil plus 1 à 2°c de perte à l'ouverture du steak. (dans un 1er temps on étalonne l'étuve après ouverture de 10secondes à l'endroit du prélèvement )
Mais l'équation avec ce type de matériel restera d'une précision relative ! Avec 72°c à cœur on peut imaginer être dans la maîtrise !...
Merci pour les informations que donnent les membres sur la sécurisation de la filière.


Bernard PICHETTO Mardi 13. Avril 2010 14:08
Je rebondis sur ton "72°" !
Un petit document, reçu ce jour :
http://www.beefretail.org/CMDocs/BeefRetail/bff/BFFGrilling10.pdf
donc, un tableau de conversion :
http://shopswarf.orconhosting.net.nz/fahrenheit.html


Albert AMGAR Mardi 13. Avril 2010 14:22
Il me semble que 160F représente 71°C et c'est ce préconise à FDA. L'OMS est à 70°C à coeur et la DGAL et la DGS à 65°C à coeur


Franck POUFFET Mardi 13. Avril 2010 16:00
Merci à vous tous pour ces informations.
(Le lien de ma fiche technique vers ces échanges est fort contructif.)
Amicalement
FP
http://cuisine-virtuelle.com


Constant Depièreux Mardi 13. Avril 2010 18:46
Pour élargir encore le débat :
http://www.foodnavigator-usa.com/Publications/Food-Beverage-Nutrition/FoodNavigator.com/Science-Nutrition/Antioxidant-rich-spice-mix-shows-potential-for-heart-health/?c=gGcDDIyK6vK5KhwhLdhqLw%3D%3D&utm_source=newsletter_daily&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%2BDaily


iufm_charcuterie Jeudi 29. Avril 2010 22:48
J'arrive bien tard dans cette discussion mais je n'avais pas eu le temps de tout lire.
Pour l'instant, mais j'ai peut-être mal lu, je n'ai pas trouvé la réponse à la question posée, qui était, il me semble, de savoir a quelle température devait-être cuit une viande de bœuf hachée.
Il semblerait donc qu'il n'y aurait pas de règlementation.
La surcuisson de ces steaks viendrait donc du principe de précaution et non pas de textes règlementaires.
Je ne suis pas un spécialiste en bactério et je m'en remets donc à votre expertise, mais tous ces germes et autres E.Coli que vous voulez détruire par la cuisson, comment se fait-il qu'ils soient présents dans la viande hachée ?
Ne me dites pas que vous cherchez à détruire des choses qui ne seraient pas là ?
Et puis une réflexion m'est venue en vous lisant, c'est que vous prenez la consommation de steak haché en collectivité comme inéluctable...
Mais si ce produit présente tant de risques et plutôt que de servir des produits trop cuits et quasi immangeables, ne serait-il pas plus simple de s'en passer ?
Quitte à vouloir servir du boeuf, faites du bourguignon, je pense que vous n'aurez pas tous ces soucis.


Franck POUFFET Jeudi 29. Avril 2010 23:15
"risques et plutôt que de servir des produits trop cuits et quasi immangeables, ne serait-il pas plus simple de s'en passer"
C'est une histoire de goût !… On estime avec des collègues que 1/4 des élèves en collège n'aiment pas ce type de produit très cuit mais seulement 1/4...pour les autres ils adorent le steak "surcuit" notamment entre deux pains :-)
Après quant à la suppression du produit pour reprendre une pensée philosophique d'un ami , l'idée de supprimer et proche de la logique du jeu d'échecs qui par nature conduit à une fin (la suppression d'un des deux joueurs condamne l'autre ! ) le jeu de go lui ouvre bien des perspectives.... mais de vous à moi… dire "basta" du problème est une idée sympathique qui se défend aussi : -)




Bernard PICHETTO Lundi 3. Mai 2010 16:26
"Il semblerait donc qu'il n'y aurait pas de règlementation."
Une piste:
RGT 2073 2005 article 6:
Prescriptions d'étiquetage
1. Lorsque les prescriptions concernant la présence de Salmonella dans la viande hachée, les préparations de viande, et les produits à base de viande destinés à être consommés cuits de toutes les espèces indiquées à l'annexe I sont remplies, le fabricant des lots de ces produits mis sur le marché doit apposer sur ceux-ci un étiquetage clair informant le consommateur de la nécessité d'une cuisson complète avant la consommation.
2. À partir du 1er janvier 2010, l'étiquetage visé au paragraphe 1 pour la viande hachée, les préparations de viande et les produits à base de viande de volaille ne sera plus exigé.
Reste toujours à déterminer la définition d'une "cuisson complète"???
Pour info, critère "salmonelle" sur carcasses bovine de ce même règlement:
Dans la catégorie "critères d'hygiène"
2.1.3 n = 50, c = 2....Action en cas de résultats insatisfaisants :
Améliorations de l'hygiène de l'abattage et réexamen des contrôles de procédé et de l'origine des animaux...pour trouver le critère "salmonelle" des viandes hachées, il faut remonter aux critères de sécurité ???



guittonmyriam Jeudi 24. Mars 2011 17:09


je suis confrontée à une évolution de mon film de conditionnement de steak haché. En effet, nous constatons 4 jours après conditionnement que notre film s'est déformé: de sa forme bombé (dû à l'atmosphère protectrice de 70% de O2 et 30% de N2), on le retrouve 4 jours après plutôt plaqué sur le steak haché.


Nous avons émis plusieurs hypothèses:


- l'évolution du mélange gazeux: 72 heures après conditionnement on constate que notre mélange a évolué à 55 % O2 et 45 % de N2. Les raisons de cet évolution n'ont pas encore été expliquées.


- l'efficacité du film: sa composition n'aurait pas changée


- l'injection de gaz: la machine a été vérifiée sans mettre en évidence d'anomalies.




A ce jour, nous recherchons encore d'autres pistes expliquant ce phénomène observé.



Gilles TIXIER Vendredi 25. Mars 2011 8:39


Un explication connue, et plausible dans votre cas, est la consommation d’oxygène par le steak.



dtommasino Vendredi 25. Mars 2011 11:51


Bonjour...ne connaissant pas trop votre système de conditionnement*...une autre explication...l'efficacité de la mise sous-vide* avant l'injection du mélange gazeux...autrement dit la présence "d'air" (78%N2-/21%O2) dans la barquette après le scellage...explique l'augmentation du N2 et la baisse de l'O2...



Myriam Guitton Vendredi 25. Mars 2011 15:04


oui, nous avons pensé à la consommation de O2 pour le steak.

Ce qui nous interroge, c'est que le process n'a pas changé et nous constatons ce problème uniquement depuis quelques semaines= après conditionnement sous atmosphère protectrice le mélange gazeux correspond à nos attentes (70% de O2 et 30% de N2), puis à 72 heures le film se plaque sur le steak et nous cpnstatopns que le mélange gazeux a été modifié(55 % O2 et 45 % de N2).



Gilles TIXIER Vendredi 25. Mars 2011 15:21


Alors peut-être que la viande a changé ?


Pour expliquer le résultat final (55 % O2 et 45 % de N2) on peut imaginer que 47% de l’oxygène a été absorbé par la viande.

Et ainsi, le volume du gaz de conditionnement a été réduit de 33%.



Constant Depièreux Vendredi 25. Mars 2011 15:34


quelques liens :


*Preserving Beef Quality with Natural Antioxidants

Susan Brewer, Ph.D., University of Illinois

http://www.beefresearch.org/CMDocs/BeefResearch/Product%20Enhancement/Preserving%20Beef%20with%20Natural%20Antioxidants.pdf


* http://www.beefresearch.org/CMDocs/BeefResearch/Product%20Enhancement/antioxidants.pdf 'semble le même article, mais je n'ai pas comparé ligne à ligne)



Yves Boisard Samedi 26. Mars 2011 17:03


Bonjour, Nous avons pu en son temps résoudre un problème similaire grâce à l'appui technique de notre fournisseur de matériel (Cryovac en l'occurence) qui nous a assisté dans la définition des proportions du mélange. Ne vous est il pas possible d'avoir ce genre d'aide de la part de votre fournisseur ?


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