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THEME  : Résidus d’antibiotiques dans l‘alimentation

 

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LIENS FONDAMENTAUX

  Les liens fondamentaux concernant les résidus d'antibiotiques sont référencés dans PEARLTREES.



 

ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

  JOUSSE Fabien jeudi 15 janvier 2004 16:47

Quelqu'un pourrait il me renseigner sur la méthode dite des 4 boites pour le dosage des substances inhibitrices.

SACHA, Sandrine jeudi 15 janvier 2004 16:55

Il existe une note de service sur la méthode de détection des résidus à activité antibiotique dans le muscle - Méthode des 4 boites :
DGAL/SDSPA/SDRRCC/N2003-8021 du 10 Février 2003.

Antoine Stevens jeudi 15 janvier 2004 16:55

L'AFSSA de Fougères est le laboratoire de référence pour cette méthode, ils devraient pouvoir vous l'envoyer.

AFSSA
Javene 35133 Fougeres
B.P. 90203
Tel 02 99 94 78 78

Ce n'est pas une méthode compliquée, mais il faut les milieux adéquat et entretenir les souches.

Cette méthode ne permet pas de doser les résidus à activité antibiotique mais seulement de les mettre en évidence (presence/absence) par inhibition de la croissance d'un germe (B.subtilis et M.luteus) sur des géloses à pH différents.



Tu uyen Bouhil jeudi 5 août 2004 17:49

Je sollicite votre aide sur 2 questions, ce serait génial si vous pouvez me renseigner très rapidement sur:
- Les techniques et méthodes d'analyse microbiologiques (protocoles si possibles) de la propreté des mains et de l'air.
- les techniques et méthodes d'analyse des antibiotiques résiduels dans la filières laits ainsi que les normes et seuils limites appliquées actuellement en france.

FANIEL Yves vendredi 6 août 2004 16:53

bonsoir, vous povez imprégner des pastilles test avec votre produit (lait)la déposer sur une gélose contenant un inoculum d'une souche sensible, ceci a été expliqué lors d'une question antérieure et se trouve probablement dans les archives de la liste. Le mieux est de prendre contact avec un institut agronomique qui vous fournia les détails de la méthode et la souche à inoculer à votre gélose.
des techniques plus complexes existent mais sont moins simple et plus couteuse, ceci dépend de vos objectifs et moyens

 
Deutscherverein Sun, 19 Mar 2006 12:09:39 EST

il me semble que l utilisation des vaccins et des antibiotiques pour les animaux destines a la consommation est regie par des conventions internationales

ce qui permet ou non a des pays d exporter.
je voudrais savoir ou on peut trouver plus de details et d informations relatifs a cette question
merci

Zoulikha Nouri Sun, 19 Mar 2006 19:29:39 +0100 (CET)

Il me semble que tout ça est régi par le réglement européen 178/2002 SECTION 3 Article 12.
Voilà

Olivier CERF Mon, 20 Mar 2006 15:10:37 +0100
Objet : RE: les vaccins les antibiotiques et les conventions internationales

Essayez : http://www.oie.int/fr/fr_index.htm

 


dru max Vendredi 9. Avril 2010 19:23


Est ce que qq pourrait me dire la methode officielle utilise pour tester les residus antibiotiques dans le lait de brebis.


SA2D Vendredi 9. Avril 2010 22:51
La méthode dite des "Quatre Boîtes"


jourdan hugues Vendredi 9. Avril 2010 22:57
je ferais des essais avec un Delvo test


Philippe GUERINEAU Samedi 10. Avril 2010 11:33
Méthode de référence :
Méthode officielle d'acidification au Streptococcus thermophilus, suivie de la confirmation par la méthode de diffusion au Bacillus stearothermophilus (J.O. du 6.10.1983 et Bulletin FIL 258/1991).
Le test officiel français d'acidification est un test de dépistage pour l'ensemble des résidus d'antibiotiques capables d'inhiber le développement de Streptococcus thermophilus dans le lait. En l'absence de résidus, ce germe transforme le lactose en acide lactique, ce qui se traduit par une baisse du pH mise en évidence par un changement de couleur d'un indicateur ajouté au milieu.
En cas de résultat positif ou douteux avec ce test d'acidification, la législation française prévoit la mise en oeuvre de trois tests de confirmation par diffusion en gélose. Un de ces trois test fait intervenir
Bacillus stearothermophilus plus particulièrement sensible aux beta-lactamines (et tétracyclines). Un disque de papier filtre imprégné du lait à tester est déposé à la surface d'une gélose ensemencée. Les éventuels résidus diffusent concentriquement dans la gélose autour du disque, ce qui donne, après incubation, une zone dans laquelle le développement du germe a été inhibé.




Philippe GUERINEAU Mardi 5. Juin 2012 23:07



Juste une petite question...


lorsqu'un producteur de produit laitier constate la présence d'antibiotique dans le lait, à réception) (dépassement des LMR quelle est la méthode appropriée pour détruire ce lait


(la pratique de vidange à l'égout parfois observée : réglo ???)


merci pour vos lumières


Philippe GUERINEAU




birgot2003 Lundi 18. Juin 2012 23:05


Je ne suis pas spécialiste de la question mais quelquefois, il suffit d'un peu de bon sens. Il me semble qu'une vidange à l'égout est à proscrire, mais c'est certainement la solution la plus utilisée car la moins couteuse malheureusement.

L'idéal serait d'utiliser l'enzyme correspondant à l'antibiotique en question pour le détruire (penicilline / penicillase) mais je doute de l'utilisation d'un tel procédé en raison du coût que cela doit engendrer ...

A voir avec les vrais spécialistes de la question !!!


le demandeur aurait pu faire quelques propositions ...


Concernant la pseudo gestion de cette question dans les fermes, on peut tout voir, mais ce qu'il y a de plus extraordinaire c'est de faire parler les gens sur les pourquoi de leurs gestes. Cela permet de prendre conscience du niveau réel de formation des acteurs et ce n'est pas rassurant.


Bertrand CARLIER Mardi 19. Juin 2012 6:23


Concernant les laiteries, puisque l'on est face à un événement, il doit exister des procédures formalisées ?


Mais le vrai partage, en ce lieu, n'est plus d'actualité donc , silence...


Albert Amgar Mardi 19. Juin 2012 7:43


Peut-être faut-il séparé l'animal positif des autres. Voir aussi ce lien,

http://www.reussir-lait.com/actualites/aucune-residus-antibiotiques-dans-le-lait-les-traitements-au-tarissement-de-plus-en-plus-incrimines&fldSearch=:17748.html

Posez votre question au CNIEL à Paris.



Bertrand CARLIER Mardi 19. Juin 2012 8:16


la question portée sur la gestion d'un lot qualifié de contenant des résidus.


Dans le cas d'unités souhaitant détruire ce composé, ne pas le faire consommer.

Pour les unités disposant d'une unité de méthanisation, pas de problème, pour les autres , au lieu de ceci:


"L'idéal serait d'utiliser l'enzyme correspondant à l'antibiotique en question pour le détruire (penicilline / penicillase)"


ne faudrait-il pas chercher dans la liste des ferments que possèdent cette unité , ceux qui seraient les plus pertinents?



Anne-Florence Piguet Mardi 19. Juin 2012 8:44


En Suisse le problème de l’élimination de lait contenant des antibiotiques est réglé par la législation (ordonnance sur l’élimination des sous-produits animaux).


Le lait de vaches traitées aux antibiotiques peut être éliminé dans une station d’épuration ou dans l’exploitation par déversement dans la fosse à purin. Il peut aussi être affouragé aux veaux ou porcs de l’exploitation mais est alors considéré comme un aliment médicamenteux dont l’utilisation est réglementée par l’ordonnance sur les médicaments vétérinaires (inscription dans le journal des traitements et

respect du délai d’attente).


Selon mon expérience pratique, s’il y a déversement du lait dans la fosse à purin, il faut qu’il y ait un facteur de dilution de 1 à 4 au moins et un délai d’une dizaine de jours avant l’épandage du lisier.



Landry BAECHLER Mardi 19. Juin 2012 11:19


il serait intéressant de bien faire la différence entre antibiotique et inhibiteur, la recherche pratiqué sur le lait est celle des inhibiteurs.... (donc les antibiotique et les anticorps de l'animal). "sur notre fromagerie, 3 cas sur 4 de test positif résulte d'une mise au troupeau, après vélage, trop précoce." Si le producteur laitier inclut une vache "sous traitement" dans le lait de collecte, il se doit d'avertir la fromagerie qui pratiqueras le test. en cas de positif, a charge du producteur de "traiter" le lait (on peut donner du lait au veau, fosse a purin, les égouts oui mais faut avertir la station aui ne pourras tout de façon rien faire pour les antibiotique si ce n'est les diluer dans la masse...)


Pour info si du lait "inhibiteur positif" s'en trouve transformé en fromage ou autre produits dérivés, tout doit partir à destruction -incinération-


La meilleure des solutions est encore une fois la prévention, a savoir, bien identifier les animaux sous traitement et toujours bien respecté le temps après vêlage même si celui ci est précoce.


en espérant que cela fasse avancer le shmilblicq, ou pas.


Bertrand CARLIER Mardi 19. Juin 2012 11:48


de vos textes et vu leur contenu, je vous conseille de vous rapprocher des zootechniciens néozélandais et australiens qui sont, sur ce sujet, à des années lumière des démarches européennes, ou il est plus mis en valeur les "fabricants de trucs" que le savoir partagé...


Hugues JOURDAN Mardi 19. Juin 2012 18:27


Pas top pour la laiterie quand un tank de lait devient positif par un exploitant qui n'a pas fait correctement sont boulot....


Quand j'étais en laiterie, il y avait perte de la valeur de la livraison du jour




jnjoffin Mardi 19. Juin 2012 22:09


En terme de rejet à l'égout, il semble "évident" qu'il n'est pas normal de rejeter un antibiotique (entre autres).

Il faudrait toutefois connaitre les quantités d'antibiotique ainsi rejetées et estimer si la pollution induite par un rejet direct est plus ou moins importante que la destruction (surtout par incinération) du produit concerné. L'incinération n'est pas un procédé sans inconvénient puisqu'il faut chauffer (donc consommer du pétrole et rejeter du CO2) et transporter le produit dans l'installation (consommation de pétrole, utilisation de camion, etc…)


Ajouter une enzyme destructrice impose de savoir quel antibiotique est présent. Toutes les bétalactamases ne détruisent pas toutes les bétalactamines… Il faut espérer, de plus, que l'enzyme soit efficace dans le volume traité.


Comme déjà dit par un colistier, mieux vaut jouer sur la prévention…


Pour conclure : quand nous prenons des antibiotiques, ne devrions nous pas récupérer nos déchets pour les faire traiter ?


Landry BAECHLER Mardi 19. Juin 2012 22:33


je ne pense pas que la quantité d'antibiotique soit réellement importante (au niveau pollution), il faut espérer que ce genre d'action reste un accident donc non récurente


Sur le traitement journalier d'une vache la quantité de molécule active d'antibiotique dont une grande partie serait déjà neutralisé par le métabolisme de l'animal... le risque ne deviendrait il pas insignifiant.


hypothèse : en évacuant le lait "contaminé" dans le lisier, les antibiotiques ne serait il pas inefficace face à la sur contamination que représente ce substrat (lisier). Le risque de résistance des germes peut il apparaître dans un tel milieu ? quel risque humain ? On se casse peut être la tête pour pas grand chose...


salutations

Landry


P.S: pour infos on a mis dix ans pour arriver à faire un test de recherche d'inhibiteur fiable sur du fromage ,80€ par test, d'autant plus que l'on ne connait pas les effets et le devenir de l'antibiotique sur des fromage affinés et indirectement sur les risques humains.



Bertrand CARLIER Mardi 19. Juin 2012 22:50


Feeding value of fermented waste milk with or without sodium bicarbonate for dairy calves.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/6304164


Performance of Calves Fed Fermented Mastitic Milk, Colostrum, and Fresh Whole Milk

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0022030280830566



en pratique certaines unités valorisent ce qui n'est pas du lait, dont le colostrum, par une fermentation avant distribution.


amicalement

Bertrand


ps: d'ailleurs ce n'est pas la destination de certains laits refusés par des laiteries, mais ensuite vendu en sac avec de belles étiquettes comme aliment du bétail ?


Halim CHALABI Mercredi 20. Juin 2012 17:15


les antibiotiques sont recherchés dans certaines usines qui fabriquent du fromage notamment affinés, il en est de même pour les inhibiteurs. Cependant leur origine n'est pas la même les inhibiteurs c'est parfois les résidus de produits de nettoyage ou de désinfection pas totalement éliminés certains ajoutent carrément des genres d'inhibiteurs comme le sorbate de potassium. Les antibiotiques cela vient directement de la ferme il faudrait donc un contrôle en amont à la ferme pour faire le tri des laits bons pour la transformation cela éviterait les rejets (refus) par l'usine et rejets en treme environnemental .

C'est vrai que certaines unités font de la dilution de lait contenant des antibiotiques (Je l'ai fais personnellement dans une grosse unité de fabrication de petits suisses dans la région lyonnaise (il y a longtemps certes, car il faudrait voir aujourd'hui si la législation française le permet ou le tolère et si l'étiquetage dans le produit final le cite... pas sûr!).

Du point de vue sanitaire exceptionnellement cela pourrait passer?

Pourquoi l'usine de transformation accepeterait ce genre de lait pour des raisons low cost. Le danger des antibiotiques dans les fromages affinés dépendrait-il de leur dose de leur dégradabilité éventuelle ou au contraire et pire le problème des résidus de ces antibiotiques autant dans le lait que dans les effluents eaux de lavage des pâtes molles à croute lavées ou les pâtes pressées (gruyère, tomes...).

De toutes façons l'usine de transformation a intérêt à les rechercher de manière préventive au lieu de se retrouver avec des défauts d'affinages plus ou moins graves qui pourraient porter préjudice au produit et à l'image de marque de ce produit.





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