ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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ETATS U NIS - L'affaire de l'alerte concernant la contamination de la nourriture pour animaux de compagnie en Amérique en 2007 - archives du forum HYGIENE

L'affaire de l'alerte concernant la contamination de la nourriture pour animaux de compagnie en Amérique en 2007

Les biocarburants dans l'alimentation animale

L'alimentation des animaux de compagnie



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PIERRE OGIER    lundi 10 janvier 2000 13:51

par copié collé je transmet un message paru sur la liste creuse qui pose des questions qui trouverons peut-être réponse ici ?
Le journal "La Montagne" daté 7 janvier 2000 revient sur ce problème; Dans cet article des responsables agricoles
affirment entre autres :
1) avoir joué à fond la carte de la traçabilité pour ce qui concerne l'alimentation animale
2) ne pas savoir ce que contiennent les farines que les éleveurs donnent aux bovins, car il y a une loi qui"garantit le secret de fabrication des farines"
3)" Aucun bovin  "naïf"ne peut prétendre à l'immunité contre la maladie de la vache folle ... sauf à avoir consommé des farines animales interdites"
Contradictoire, non?

Question : (Francis a sans doute la réponse). Est-ce que des analyse biologiques des farines que l'on donne aux bovins ne peuvent pas détecter la présence de farines animales interdites?
Si oui, cela semble facile, et urgent, de mettre en place un tel système de contrôle qui devrait l'être depuis l'interdiction de 1990... de définir les responsabilités... et de sanctionner les coupables à la hauteur du préjudice qu'ils causent ou causeront obligatoirement, à toute leur profession, et aux consommateurs qui en seront victimes. Au besoin que les associations de défense des consommateurs l'imposent...

En attendant, et il faudra attendre longtemps puisque la période d'incubation est très longue, je ne sais plus où acheter ma viande de boeuf. Peut-être y-a-t-il des départements qui ont pris depuis 1990 les mesures de contrôle évidentes et indispensables???
 Faut-il faire comme Annie, devenir végétarien, où faire comme les Anglais, manger du poisson...? Hum!
En tout cas je mets pavillon bas devant les amis à qui je garantissais, avec fierté, la qualité sanitaire de la viande creusoise lorsque je les invitais...

A+ :-)))

Lionel

Yboisard    jeudi 24 février 2000 22:18

Dans un courrier daté du 24/02/00 20:29:12 Heure d'hiver Paris Madrid,

bruno.peiffer@gmail.com a cité :
<< A la veille d'un Salon de l'Agriculture ciblé peu ou prou sur la sécurité
alimentaire, les industriels de l'aliment du bétail, coopératifs et privés,
investissent dans la communication positive : «70% des granulés sortent
d'usines certifiées Iso 9002», plaide Daniel Rabiller, président de Syncopac,
la fédération des coopératives. 
Faut il  rappeler que la certification ISO 9002 n'est absolument pas faite  pour donner des garanties sur les produits fabriqués par les entreprises, et à fortiori n'a rien a voir avec la sécurité sanitaire des aliments. Un cas récent de listeriose etait lie a une entreprise certifiee.
Cordialement,

Yboisard    jeudi 24 février 2000 22:23

Dans un courrier daté du 24/02/00 20:29:12 Heure d'hiver Paris Madrid,
bruno.peiffer@gmail.com a écrit :
Autre citation :
<< Aujourd'hui, les farines de viandes et de poissons débarrassent abattoirs et pêcheries d'un million de tonnes d'abats, propres à la consommation. Les cadavres et déchets sont désormais écartés, comme les boues et jus divers de ces grandes cuisines industrielles. Depuis onze ans, ces farines dites animales sont limitées à l'alimentation des porcs et volailles, «des animaux
normalement carnivores», précise Pierre Wallet, vétérinaire. L'industrie les stérilise, à 133ème, sous pression de 3 bars durant 20 mn. Elle pourrait s'en passer, en allant quérir ailleurs des soja, colza et tournesol peut-être OGM.
>>

Ceci est très vrai. Les conditions de fabrication de la farine de viandes n'ont jamais été aussi maitrisees.
Il n'y a donc aucune raison de vouloir interdire leur utilisation.
Ce que le rapport de la DG24 mettait en évidence, c'est les contaminations croisées lors de la fabrication d'aliments complets par défaut de nettoyage entre deux lots de fabrication.

Yboisard    jeudi 24 février 2000 22:25

Dans un courrier daté du 24/02/00 20:29:12 Heure d'hiver Paris Madrid,

bruno.peiffer@gmail.com cite :
<< Déjà, «le poulet thaï entre en France sans norme restrictive. Même s'il a subi une alimentation totalement anarchique !»  >>
Elle ne peut pas etre totalement anarchique, sinon les animaux n'ont pas une croissance correcte et ne sont pas commercialisables.

GALLACIER Jean-Pierre lundi 24 juillet 2000 11:46

"Concernant l'arrêté du 28 février 200 sur l'agrément des établissements du secteur de l'alimentation animale, il faut respecter les teneurs en substances indésirables mentionnées dans les annexes de l'arrêté du 16 mars 1989.
Quelques questions :
1- sommes nous systématiquement concernés par toutes les substances indésirables ?
2- Comment pouvons nous justifier de l'absence de toutes ces substances sans effectuer toutes les analyses et sans les imposer à nos fournisseurs
3- Pouvons-nous justifier de l'absence d'une substances indésirables par son origine.
ex : Gossypol libre issu du tourteau de soja de coton
Théobromine issu du chocolat => grande probabilité de ne pas les trouver dans nos matière première en France"
Merci d'avance

felter  mardi 25 juillet 2000 08:26

Encore une fois le principe général d'équivalence rend la réponse à votre question impossible.
Les producteurs d'aliment français sont pénalisés.
Au terme de la Loi de Mai 1998 relative aux produits défectueux ils sont en effet sur le même pied que les importateurs qui peuvent se contenter, (en respect des accords généraux d'équivalence évoqués), d'attestations signées par l'autorité compétente du pays tiers exportateur.
Ces arrêtés sécuritaires au plan national sont en l'état une incitation à aller produire dans les pays tiers.
La principale question que sous-tendent ces arrêtés est la solvabilité réelle des fabricant vis à vis des risques qu'il encourent et font encourir au plan civil par rapport à un état du risque de développement fixé par la législation nationale.
Ils ne sont plus sensés ignorer qu'ils font prendre un risque puisque le législateur fait spécifiquement état de ce risque
Si l'on peut espérer que les multi risques professionnelles françaises ont évolué pour prendre en compte les éventuelles actions en responsabilité de consommateurs, quelle sera la solvabilité d'un importateur/broker?
Le phénomène s'est déjà produit dans le début des années 90, c'est ce qui a conduit d'ailleurs à la nouvelle approche telle que nous la connaissons, c'est à dire très en retard sur la pratique réelle des opérateurs.
La question que j'aimerai poser en retour est la suivante : quelles solutions pratiques  préconiseriez vous?

Cordialement.

Christian Felter
Nice



arnaud.dunand  lundi 18 juin 2001 15:04

Je souhaiterais savoir quelle a été l'incidence des changements de formulation des aliments quant aux protéines, sur les courbes de croissance et les données en reproduction (taille des portées, courbe de ponte chez les pondeuses), etc.
Ces informations m'intéressent particulièrement pour les suidés et les volailles, et pour les transitions
      Farine de viande -> farine de poisson
      Farine de poisson -> autres sources protéiques (tourteaux, caséine,...)

Ces transitions ont-elles eu un impact zootechnique sur le terrain ? Si oui, ces différences ont-elles été attribuées à qq chose en particulier (même composition brute en protéine, mais digestibilité différente des protéines, profil des acides gras différents (pour les farines animales et les tourteaux par exemple), etc.).
Les qualités nutritive et organoleptique ont elles changées ?

Dernière question : je recherche des valeurs de D et z pour les acides aminés souffrés. S'il y a des différences entre aa pur ou protégé dans une protéine (et bien sûr qu'il y en a....), ça m'intéresse d'avoir les différentes valeurs. Tout élément bibliographique est également bien venu.



 mercredi 12 décembre 2001 13:04

Je transfère une question de Carole OPEL.

Je poursuis actuellement une année de spécialisation en formulation. Je suis apprentie en formulation de compléments alimentaires pour aliments du
bétail.

Ainsi, je recherche des informations concernant les solubilités des conservateurs et des antioxydants, autorisés en France, dans l'alimentation.
Je souhaiterais savoir d'un conservateur ou d'un antioxydant, s'il est liposoluble ou hydrosoluble, et mieux encore connaître sa solubilité dans l'eau.

J'ai effectué beaucoup de recherches sur internet sans réussir à me procurer ces informations.
Connaissez-vous l'adresse d'un site pouvant m'aider dans mes recherches ?

dominique champiat  mercredi 12 décembre 2001 13:49

peut-être vous aurez des renseignements auprès de TECALIMAN de l'ACTIA:
Directeur Technique Yves RIOU ou  Fabrice PUTIER
rue de la Géraudière
B.P.71627
44316 Nantes Cedex 3
Tel 02.40.67.51.20
fax: 02.40.67.51.27



jayrhumsaxlundi 18 février 2002 21:53

Je suis à la recherche de normes microbiologiques pour l'alimentation animale en France mais aussi à l'étranger. En effet, je me rend
compte qu'il existe un flou artistique à ce niveau avec uniquement des limites au niveau Salmonelles et Listeria.



bertrand carlier  vendredi 13 septembre 2002 13:24

Rappelons que le terme 'farines animales' regroupe à la fois les farines de viande, d'os, de viande osseuse, de sang et ses dérivés (poudre de plasma), de plumes, de volailles, de corne et de sabot, ainsi que les farines de poisson et ses dérivés (hydrolysats et autolysats de poisson). En dépit de leurs différences de composition, les farines animales ont comme caractéristiques communes d'être relativement concentrées en énergie, bien pourvues en protéines et surtout riches en macro-éléments minéraux (calcium et phosphore).

>>>de viande osseuse

    Les graisses animales sont composées de graisses de fonte (suif, saindoux), de graisses issues de la transformation des farines (de viande et
d'os, de volailles, de plumes et de poissons), de graisses issues de la transformation des os destinés à la production de gélatine. Les graisses
animales ont une très grande valeur énergétique et possèdent des propriétés lubrifiantes recherchées sur le plan technologique pour la fabrication des
aliments composés. Leur richesse en acides gras saturés a en outre un effet favorable sur la qualité (tenue, couleur, conservation) des gras des
carcasses.

http://www.inra.fr/productions-animales/an2002/num222/perez/jp222.htm

 

samirl4 jeudi 4 septembre 2003 10:55

Le système GMP aliments pour animaux n'a plus lieu en France.
Il est remplacé par la charte sécurité alimentaire FFCAT/FNA.

De même, est sorti le guide de bonnes pratiques d'hygiéne de collecte et de stockage.

Dorénavent, les exportateurs de céréales ,destinés à l'alimentation animale,vers le benelux doivent être certifiés conformément à la charte en question par un organisme certificateur accrédité.


Marc Kieny jeudi 4 septembre 2003 11:11

La charte Sécurité alimentaire FFCAT/FNA :
http://www.incograin.com
(site du Syndicat de Paris du Commerce et des Industries des Grains )

lundi 15 septembre 2003 06:33

Décret 86-1037 du 15 Septembre 1986 portant application de la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services en ce qui concerne la commercialisation des produits et substances destinés à l'alimentation animale.

Note explicative et décret consolidé disponibles à partir de l'adresse suivante :
http://www.liste-hygiene.org/veillealiman.htm



Anne FAROUK jeudi 12 février 2004 11:05

A présent, je voudrais savoir s'il existe une éventuelle contre-indication sur l'utilisation de la farine de caroube en France (dans la réglementation). Je ne crois pas mais on ne sait jamais !

Ismail SAADI jeudi 12 février 2004 11:58

le caroube (Ceratonia siliqua), La poudre de caroube renferme moins de protéines et de matières grasses que le cacao. Elle est moins riche en phosphore, en potassium et en fer, mais elle est deux fois plus riche en calcium. C'est une source élevée de fibres. Elle ne contient pas d'excitant et n'est pas allergène (a revoir mais considere comme inoffensif). On l'utilise dans l'agroalimentaire comme epaississant et gélifiant naturel.
Autorisé dans les aliments certifiés biologiques et les préparations pour nourrissons.

 

 

Audrey SIEUR vendredi 16 juillet 2004 16:54

quelqu'un pourrait-il me dire si le réglement européen sur l'alimentation animale est sorti, car j'ai trouver tous les autres mais pas celui-ci.

Marc Kieny vendredi 16 juillet 2004 18:27

Dans la série des textes "paquet hygiène", et s'agissant spécifiquement de l'alimentation animale (se souvenir que l'ensemble du dispositif concerne aussi bien l'alimentation humaine que l'alimentation animale...), a été publié au JOUE du 30 avril dernier le règlement (CE) n° 882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 ... : "relatif aux contrôles officiels effectués pour s'assurer de la conformité avec la législation sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires et avec les dispositions relatives à la santé animale et au bien-être des animaux"
(JO n° L 165 du 30 avril 2004, p. 1, en version "d'urgence" et rectificatif par JO L 191 du 28.5.2004, p. 1, en version définitive).

Néanmoins, ce n'est vraisemblablement pas le "réglement européen sur l'alimentation animale" que vous cherchez.
On y trouve toutefois référence à un "futur règlement relatif à l'hygiène des aliments pour animaux" (cf., notamment, le considérant n° 33).

Ce que vous cherchez devrait donc être ceci:
Règlement relatif à : Alimentation animale: hygiène et traçabilité des aliments.
Ce projet est en attente de la position commune.

La proposition de règlement a été adoptée par la Commission le 14.4.2003
COM(2003)0180:
"Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL établissant des exigences en matière d'hygiène des aliments pour animaux"
http://europa.eu.int/cgi-bin/eur-lex/udl.pl?REQUEST=Service-Search&LANGUAGE=fr&GUILANGUAGE=fr&SERVICE=all&COLLECTION=com&DOCID=503PC0180
Elle a été transmise au Conseil et au Parlement européen le 15.4.2003.

Un avis du CES a été rendu le 29.10.2003 : CES CES1404/2003 publié au JOUE : "2004/C 32/21 Avis du Comité économique et social européen sur la "Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil établissant des exigences en matière d'hygiène des aliments pour animaux" (COM(2003) 180 final - 2003/0071 (COD))" (JOUE n° C 32 du 5.2.2004, p. 97)

Parlement européen :
Un avis de la Commission de l'agriculture et du développement régional a été transmis le 28.1.2004
L'avis sur le fond a été adopté (projet de résolution législative) le 8.3.2004 par la commission de l'environnement, de la santé publique et de la politique des consommateurs (Hedwig Keppelhoff-Wiechert, rapporteur). Le rapport a été déposé le 10.3.2004 :
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?PUBREF=-//EP//TEXT+REPORT+A5-2004-0133+0+NOT+XML+V0//FR
(on trouve dans ce document l'intégralité des amendements proposés par le PE)

Un vote est intervenu en 1ere lecture le 31.3.2004
"En adoptant le rapport de M. Hedwig KEPPELHOFF-WIECHERT (PPE- DE, D), le Parlement européen formule de nettes réserves  quant à la faisabilité et àl'opportunité de la proposition. (...)" (Source: OEIL - réf : COD/2003/0071)

Un accord politique est intervenu au Conseil le 26.4.2004 :
http://europa.eu.int/abc/doc/off/bull/fr/200404/p104113.htm

Eric Fresneau jeudi 29 juillet 2004 13:22

Puisque l'on parle de referentiel aujourd'hui, est-ce que quelqu'un peut m'apporter des elements concrets concernant l'application du GMP ?

Patrice VILLE jeudi 29 juillet 2004 13:47

Vous trouverez les codes GMP sur les deux sites ci dessous
Code GMP belge
http://www.ovocom.be/intro_fr.htm
Code GMP= neerlandais
http://www.pdv.nl/index_eng.php?switch=1

jean-pierre henri moreau jeudi 29 juillet 2004 16:03

On apprend que des millions de criquets (rassurez-vous, ce ne sont pas des pélerins) ont envahi l'aéroport de Nice...et qu'on va les traiter cette nuit...sans problème paraît - il pour l'environnement, les passagers et les voisins.

Il est vrai que s'ils viennent d'Italie et si l'on voudrait vérifier leur identité un par un, cela prendrait du temps !

Une suggestion : si on les tue avec un organo-phosphoré à faible rémanence, on pourrait en faire de la farine animale (les insectes sont des animaux riches en protéines)...

Ce serait l'occasion de voir si nous sommes capables de retourner enfin à une agriculture durable et recyclable !



G. FRELAT  Thu, 20 Jan 2005 15:53:57 -0000

Je suis à la recherche de critères microbiologiques pour des aliments pour animaux sous forme sèche.

xavier klamka  Fri, 21 Jan 2005 13:31:21 +0100 (CET) 

Vous pouvez trouvez des critères dans le GMP 

http://www.ovocom.be/GMPcode/Annexe_recent/GMP%20annexe_15_030912.pdf 

 

Ping Song  Sat, 22 Jan 2005 11:57:27 +0700

Vous pouvez trouver les critères microbiologiques dans le journal officiel de la république française "NOR: AGRG 9800578A" en annex page 6004 du 18 avril 1998 (web site Légifrance) dans laquelle il n' y a que 2 paramètres entrés en analyses: détermination des entérobactéries/g et recherche de Salmonella dans 25 g avec m = 10/g pour Enterobacteriaceae( n=5; c=2) et absence de Salmonella dans 25 g d'aliment sec ou semi-humide ( n=5; c= 0) .
En coté de ca,il y'a de critères pour les stabilisés ou crux.

Cordialement, allez bon Week-end !





cyrilmag Wednesday, July 27, 2005 5:44 AM

Bonjour a tout le forum,

Felicitation encore une fois aux createurs et moderateurs pour ce forum d`utilite publique!!

En fait je travaille depuis peu dans le recyclage de carcasses animales en Australie (d`ou l`absence d`accents de mon message).

Dans cette entreprise, il y a periodiquement des problemes de contamination par des salmonelles dans le produit fini, Cela pour des raisons inconnues...

Il y a pourtant un plan HACCP et une etape ou les carcasses broyees sont bouillies a 130 degrees pendant 1 heure (CCP).

J`aimerais avoir des retours d`experiences sur ce sujet? Est ce que le probleme peut venir d`une niche de contamination sur la ligne?

Merci d`avance pour toute reponse

 

Philippe Sommer Wed, 27 Jul 2005 14:01:42 +0100

D'expérience, j'ai vu souvent des contaminations des farines (donc apres cuisson) dus à la presence d'animaux dans les zones de stockage, et particulièrement des iseaux qui sont naturellement porteurs de Salmonelles.

Un serotypage vous permettrait aussi de savoir si c'est tjs la meme souche (contamination recurrente) ou des serotypes différents (différentes origines).



Antony TABACCO 27/07/05 16:51 

130°C pendant 1h je pense que c'est suffisant pour détruire tout risque de salmonelle. En revanche il doit y avoir une contamination après le passage au four (problème des biofilms).
 
Il faudrait faire divers prélèvements après l'étape de chauffage afin d'identifier le lieu précis de contamination : immédiatement en sortie de chauffage, après le pressage (si il y en a un), ...

 

Albert AMGAR  Thu, 28 Jul 2005 07:25:32 +0200

Le problème ne semble pas le traitement thermique surtout vis-à-vis de salmonelles mais il se situerait plus du côté du refroidissement (par air je suppose) et sans doute de là que vient la recontamination liée à un environnement souillé.

 

Valérie Thu, 18 Aug 2005 10:23:10 -0000

Je suis actuellement à la recherche de méthodes décrites pour effectuer la détermination de la digestibilité de la matière organique dans l'alimentation animale !

Avez-vous cela dans vos tablettes ?

 

Hubert BAZIN Thu, 18 Aug 2005 13:29:41 +0200

Allez donc voir à l'INRA, ce sont des spécialistes !
Il y a des stations de zootechnie un peu partout en France, à Grignon (78), à Theix (63) et ailleurs, vous y trouverez des spécialistes de l'animal qui vous intéresse (car "la" digestibilité varie beaucoup selon les animaux, mono- ou polygastriques...)




Hubert BAZIN Tue, 3 Jan 2006 16:05:15 +0100

L'un(e) d'entre vous posséderait-il une version française du référentiel FAMI-QS ?

(il s'agit d'un référentiel sécurité alimentaire pour les prémix d'additifs dans l'alimentation animale)

 

Patrice Ville Tue, 3 Jan 2006 17:15:21 +0100w

À ma connaissnce il n'est disponible qu'en anglais voir le site suivant :

http://www.fami-qs.org/index.htm



EMCA Wed, 10 May 2006 12:17:36 +0200

Les teneurs maximales en oligo-éléments dans les aliments pour animaux étaient fixées, dans les directives, puis règlements successifs, en "mg/kg d'aliment complet".
Dans un récent règlement de la Commission (n° 479/2006 du 23 mars 2006, concernant l'autorisation de certaines additifs appartenant au groupe des composés d'oligoéléments) :
http://europa.eu.int/eur-lex/lex/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2006:086:0004:0007:FR:PDF

ces teneurs sont nouvellement fixées .. "en mg kg-1 d'aliment complet" (les valeurs, elles, demeurent les mêmes: la novation introduite par ce règlement réside dans la forme des oligo-éléments, chélatés avec de la glycine synthétique).
Ces deux types de désignation de l'unité de mesure sont-ils bien analogues (et substituables) ?
Autant la notation "mg/kg" me paraît immédiatement compréhensible, autant j'avoue avoir du mal à saisir la forme "mg kg-1"..
Quelqu'un accepterait-il de contribuer à ma mise à niveau en quelques phrases d'explications ?

Walter NANNI Wed, 10 May 2006 10:23:56 +0000

ce système d'écriture mathématique est identique.

 

Nolwenn Coualan Wed, 10 May 2006 10:31:25 +0000 (GMT)

ces deux notations sont équivalentes.
On peut faire l'analogie avec 10^-1 = 1/10
Il faut lire mg*kg^-1 = mg/kg.

Adrien SUPPA Wed, 10 May 2006 16:23:11 +0200 (CEST)

Si mes rappels en mathématiques sont bons, mg/kg = mg x (1/Kg).
Il est à noter que kg-1 est l'ecriture de 1/kg...

Cela s'explique par le passage de kg du dénominateur au numérateur. Il faut alors y affecter une puissance (-1)

Il s'agit donc de la même unité, uniquement exprimée de manière plus "algébrique".

Espérant avoir répondu à votre interrogation.

chobdavid Thursday, June 01, 2006 3:10 PM

j'aurais voulu savoir si l'antioxygène E321 Butylhydroxytoluène est incorporé par moment dans l'alimentation des volailles et plus particulièrement dans celle des canards de Barbarie
Suite à une analyse chimique sur la viande, un de nos clients en a retrouvé
Si des professionnels de la filière alimentation animale ou tout autre personne bien entendu, pouvait m'éclairer sur ce sujet
D'avance merci
David

Marc Kieny Fri, 2 Jun 2006 09:46:29 +0200

Sans me prononcer sur son utilisation effective, il peut être utile de savoir que cet additif est autorisé dans l'alimentation animale (pour toutes les espèces animales ou catégories d'animaux à l'exception des chiens).
Les conditions de son autorisation (au titre de la directive 70/524/CEE) ont été modifiées en dernier lieu par le règlement (CE) n° 2316/98 de la Commission du 26.10.1998
Pour la France, cette autorisation est établie par l'arrêté du 13 février 1992 fixant la liste et les conditions d'incorporation des additifs aux aliments pour animaux [ECOC9200027A] (JORF du 13.3.1992, p. 3624), annexe I,
B, telle que remplacée par l'arrêté du 3 octobre 2003 modifiant l'arrêté du 13 février 1992 (..) [ECOC0300008A] (JORF n° 260 du 9.11.2003, p. 19161 - texte n° 6).

Amicalement,
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil
http://www.emcastore.com

charlottequalite Fri, 2 Jun 2006 10:01:37 +0200

Pour avoir fait quelques audits dans la filière, j'ai un vague souvenir de ce problème qu'un de nos fournisseurs avait déjà rencontré - cela remonte déjà à quelques temps mais utilisez vous de la cire pour déplumer vos canards ?? (parfois utiliser pour l'étape de finition)

 

chobdavid Fri, 02 Jun 2006 08:21:03 -0000

Oui nous avons bien une finition à la cire pour le plumage de nos canards
Est ce que le BHT rentrerait dans la composition de notre cire?
David

 

Bertrand CARLIER Fri, 02 Jun 2006 10:52:08 +0200

http://www.food-info.net/fr/e/e321.htm

(E321), la tertiobutylhydroquinone et les gallates L'étude de la toxicité chez l'animal des dérivés "butyl" (E320 et E321) fait ressortir un risque hépatique, pulmonaire, allergique et peut être cancérigène
http://perso.orange.fr/smia/additifs.htm

que savez vous de ce qui est fait avant l'abattage ?

voir message du 25/5
Campina va plus loin dans les exigences en matière d'assurance de la qualité de l'alimentation animale

http://www.pdafrance.com/articles/prnews/parsing.php?f=1375341.xml

..

<< La certification actuelle de la qualité dans le secteur de l'alimentation du bétail est inadéquate C'est pourquoi nous travaillons à introduire des critères supplémentaires >>, explique A.K. (Atze) Schaap

chobdavid Fri, 02 Jun 2006 09:18:28 -0000

Avant l'abattage, nous réceptionnons la fiche d'élevage avec les différents traitements curatifs et préventifs effectués sur le lot de canards mais en ce qui concerne l'alimentation, nous savons juste que, pendant des périodes données, 3 types d'aliments sont donnés:
aliment démarrage
aliment croisssance
aliment finition
Aucune indication sur la composition de ces aliments sur la fiche d'élevage et les fabrications d'aliments n'ont jamais voulu nous communiquer la composition exacte de ceux-ci, pour soit-disant "le secret professionnel"

 

Christine Deraita Fri, 2 Jun 2006 05:30:16 -0400

Simple curiosité le butyltrucmuche toluéne ça fait peur ! ça sert à quoi antioxygène, éviter le rancissemnt ? pourquoi pas d'autres matières plus familiéres et paraissant plus "consommables" genre tocophérol, vit. C. question de coût d'efficacité ? Bon vous l'aurez constater je n'y connait rien mais j'aimerai savoir pourquoi cette substance au nom pas vraiment comestible se retrouve dans la viande de canard ? vérification faite il existe une DJA pour cette substance ce qui tendrait à prouver qu'elle n'est pas inoffensive contrairement à d'autres antioxygènes Bref pourquoi ce choix ? si quelqu'un veut bien m'expliquer ?

charlottequalite Fri, 2 Jun 2006 11:13:39 +0200

C'est le souvenir que j'ai - le client du fournisseur dont je parle avait une réclamation pour présence d'hydrocarbures donc très surprenant !! c'est la présence de toluène dans le E321 qui m'a fait pensé à cela (car si je ne dis pas de bêtise, le toluène est bien un hydrocarbure)

Je pense qu'il serait intéressant de creuser de ce côté également - voir avec votre fournisseur de cire si ce type de composé ne s'y retrouve pas.

 

Bertrand CARLIER Fri, 02 Jun 2006 12:02:08 +0200

je souhaiterai l'avis de personnes possédant les données:

si un producteur se "trompe " et utilise un aliment démarrage et ou croissance en période de finition et ou gavage ne peut-on obtenir une surconsommation de (E321) ?





 

Aliments Ecotècnic Jeudi 1. Février 2007  10:08

Je vous demande de l’aide sur un sujet que j’ignore et dont ma recherche sur Internet n’a pas du tout été avantageuse.

Un client veut fabriquer un mélange d’aliments pour animaux. Un de ses possibles clients pour vendre le produit est une entreprise Hollandaise, qui lui exige d’avoir les normes GMP implantées et certifiées.

Est-ce que quelqu’un pourrait m’aider pour trouver des informations dessus ou la norme que demande le client ?

 

Christian Giraud Jeudi 1. Février 2007  10:16

Il faut vous retourner vers l'organisme producteur de ces normes qui est la FDA (food and drugs administration) aux USA, le groupement GMP qui émet ces normes est traduit en français sous la forme de guide bonnes pratiques de fabrication (BPF) que vous pouvez trouver dans les librairies spécialisées, il y a de la recherche et développement un autre guide s'appliquera celui des BPL (bonnes pratiques de laboratoire)


patrick.bele Jeudi 1. Février 2007  10:50


Il ne s'agit en rien de normes US. Les normes GMP s'appliquant à l'alimentation animale (fournisseurs des usines d'alimentation animale mais aussi transporteurs de matières premières) sont spécifiques à la Hollande et la Belgique et peuvent faire l'objet d'une certification.
Allez voir sur le site suivant: http://www.pdv.nl/english/kwaliteit/ pour plus d'info.
Bureau Veritas Certification réalise des certification selon ce référentiel.
Pour plus d'information vous pouvez contacter Laurent Chateau au 01 41 97 58 24



Hubert BAZIN Jeudi 1. Février 2007  11:10

alimentation du bétail ... ne serait-il pas question ici du
référentiel FAMI-QS ?
www.fami-qs.org



Silvina Dantas Pereira Vendredi 2. Février 2007  14:21

Un tout petit peu en retard par rapport aux réponses déjà données, mais je confirme que le GMP est "système qualité" utilisé en Belgique et aux Pays-Bas dans le secteur de l'alimentation animale.

Je vous conseille de visiter le site d'OVOCOM, gestionnaire du code GMP en Belgique (il y une version en français !).

http://www.ovocom.be


Marc Kieny Mardi 4. Septembre 2007 10:28
L'arrêté du 3 août 2005 fixant les conditions sanitaires de préparation des aliments pour animaux familiers NOR: AGRG0501832A (JORF n° 221 du 22 septembre 2005 p. 15244 - texte n° 15) vient d'être abrogé par un arrêté du 24 août 2007 (NOR: AGRG0763998A) paru au JORF de ce matin.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=AGRG0763998A
L'arrêté abrogateur ne comporte aucun visa, et aucune disposition autre que celle abrogeant l'arrêté du 3 août 2005.
Et, bien sûr (on est en France), aucune explication, aucun "considérant"... Les motifs de cette abrogation ne sont ainsi pas communiqués.
L'arrêté abrogé fixait les conditions sanitaires de fabrication des aliments pour animaux familiers ainsi que de collecte, de transport, et de préparation des matières animales ou d'origine animale. Il précisait également les modalités de l'inspection sanitaire des établissements qui procèdent à ces opérations.
Il visait en particulier le règlement (CE) n° 1774/2002 du Parlement européen et du Conseil du 3 octobre 2002 établissant les règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux non destinés à la consommation humaine.
Un co-listier qui en saurait plus pourrait-il, en quelques mots, exposer la raison de cette abrogation, et préciser s'il existe un texte réglementaire qui reprend tout ou partie de ses dispositions ?
Merci d'avance.
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil


Mickaël BONI Mardi 4. Septembre 2007 13:35
Peut-être parce que le règlement européen 183 du 12 janvier 2005 est directement applicable depuis janvier 2006 donc postérieur à l'arrêté du 3 août 2005 même si ce dernier faisait déjà référence au règlement 183.
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2005/l_035/l_03520050208fr00010022.pdf
Voilà une piste...
Vétérinaire principal Mickaël BONI
Secteur vétérinaire de Palaiseau
Ecole Polytechnique
91128 Palaiseau Cedex


Helene Pillet Lundi 20. Juillet 2009 8:11
Nous avons dernièrement eu un contrôle de la DCCRF par rapport à la valorisation de nos coproduits pour l'alimentation animale.
Nous produisons de la brioche crue surgelée et du pain précuit avec différentes inclusions (sauf animale).
-1er point : Il nous est demandé de maîtriser la nature et la traçabilité des coproduits récupérés à destination de l'alimentation animale.
Nous avons des bacs en sortie four dans lesquels les produits sont jetés au fur et à mesure du tri.
Ces bacs sont vidés une fois par jour, mais je ne peux pas savoir si j'ai 50% de pains céréales et 50% de pains nature ou 10/90.
Faut il vraiment atteindre ce degré de précision ou peut-on se baser sur le % de perte estimé sur chaque produit ?
Cela reste bien sûr théorique mais pour se baser sur quelque chose de réel il me faudrait peser chaque type de produit mis pour valorisation....
-2ème point :
Nous faisons aussi de la brioche crue surgelée. En règle générale ces produits sont recyclés dans notre production mais il peut arriver que nous en mettions pour l'alimentation animale. Comme c'est cru, il a été estimé que cela peut représenter un risque bactériologique et que le fait que notre benne soit stockée à température ambiante pose un problème.
Je pensais réaliser une analyse bactériologique sur mes déchets, mais je n'ai pas de critère défini avec mon fournisseur.
Y a-t-il quelque chose réglementairement ?




Albert Amgar Lundi 20. Juillet 2009 9:27
Je réponds de façon globale,
En principe vous allez retrouver tout ce ce qui concerne la traçabilité sur le Règlement (CE) 178/2002, http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32002R0178:FR:HTML
Ensuite vous pourrez aller sur les Orientations pour la mise en oeuvre des articles 11, 12, 16, 17, 18, 19 et 20 du Réglement (CE) n° 178/2002 sur la législation alimentaire générale.
http://ec.europa.eu/food/food/foodlaw/guidance/guidance_rev_7_fr.pdf
Enfin vous avez des exemples de traçabilité sur ce lien, Facsheet on traceability, http://ec.europa.eu/food/food/foodlaw/traceability/factsheet_trace_2007_en.pdf
Pour la recherche de germes dangereux, je pense à Listeria, Salmonella et E. coli O157 car il y a un rappel en cours aux USA à propos de pâtes de cookies réfrigérées contaminées par cette bactérie. Voir les informations concernant cette affaire sur mon blog, http://amgar.blog.processalimentaire.com/


Magali ABRANTES Mardi 21. Juillet 2009 15:53
J ai une petite question réglementation en matière d alimentation animale, plus précisement chez les fabricants à la ferme,
Y a-t-il une reglementation existante concernant la prise d echantillon, leur fréquence et le delai de conservation de ces échantillons ?


Marc Kieny Mardi 21. Juillet 2009 16:22
S'agissant spécifiquement des "fabricants à la ferme", d'autre co-listiers vous aideront peut-être.
Mais, plus globalement, voyez :
==========
Règlement (CE) n° 152/2009 de la Commission du 27 janvier 2009 portant fixation des méthodes d'échantillonnage et d'analyse destinées au contrôle officiel des aliments pour animaux
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:054:0001:0130:FR:PDF
En suite de l'abrogation de la directive 73/373/CEE remplacée par le règlement (CE) n° 882/2004 [contrôles officiels effectués pour s'assurer de la conformité avec la législation sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires et avec les dispositions relatives à la santé animale et au bien-être des animaux], les 18 directives qui avaient été prises pour son application sont abrogées et remplacées par le présent règlement.
A cette occasion, une adaptation des méthodes à l'évolution des connaissances scientifiques et techniques est effectuée, et les méthodes obsolètes sont supprimées.
Sont abrogées :
* les directives 71/250/CEE, 71/393/CEE, 72/199/CEE, 73/46/CEE, 76/372/CEE, 78/633/CEE, 81/715/CEE, 84/425/CEE, 93/70/CEE et 93/117/CE portant fixation de méthodes d'analyse communautaires pour le contrôle officiel des aliments des animaux,
* et les directives :
- 76/371/CEE (modes de prélèvement communautaires d'échantillons pour le contrôle officiel des aliments des animaux),
- 86/174/CEE (méthode de calcul de la valeur énergétique des aliments composés destinés à la volaille),
- 98/64/CE (méthodes d'analyse communautaires pour la détermination des acides aminés, des matières grasses brutes et de l'olaquindox dans les aliments des animaux),
- 1999/27/CE (méthodes communautaires d'analyse pour le dosage de l'amprolium, du diclazuril et du carbadox dans les aliments des animaux),
- 1999/76/CE (fixation d'une méthode communautaire pour le dosage du lasalocide-sodium dans les aliments des animaux),
- 2000/45/CE (méthodes communautaires d'analyse pour la détermination de la vitamine A, de la vitamine E et du tryptophane dans les aliments pour animaux),
- 2002/70/CE (prescriptions pour la détermination des teneurs en dioxines et en PCB de type dioxine des aliments des animaux), et
- 2003/126/CE (méthode d'analyse applicable en matière d'identification des constituants d'origine animale pour le contrôle officiel des aliments pour animaux).
Ce nouveau règlement comporte les annexes suivantes :
I - Méthodes d'échantillonnage
II - Dispositions générales concernant les méthodes d'analyse des aliments pour animaux
III - Méthodes d'analyse (composition des matières premières pour aliments des animaux et des aliments composés):
A. Dosage de l'humidité
B. Dosage de l'humidité dans les graisses et les huiles animales et végétales
C. Détermination de la teneur en protéines brutes
D. Dosage de l'urée
E. Dosage des bases azotées volatiles (I: par microdiffusion, et II: par distillation)
F. Dosage des acides aminés (à l'exception du tryptophane)
G. Dosage du tryptophane
H. Dosage des matières grasses brutes
I. Dosage de la cellulose brute
J. Dosage des sucres
K. Dosage du lactose
L. Dosage de l'amidon (méthode polarométrique)
M. Dosage des cendres brutes
N. Dosage des cendres insolubles dans l'acide chlorhydrique
O. Dosage des carbonates
P. Dosage du phosphore total (méthode photométrique)
Q. Dosage du chlore des chlorures
IV - Méthodes d'analyse (contrôle des teneurs en additifs autorisés des aliments pour animaux)
A. Dosage de la vitamine A
B. Dosage de la vitamine E
C. Dosage des oligoéléments fer, cuivre, manganèse et zinc
D. Dosage de l'halofuginone
E. Dosage de la robénidine
F. Dosage du diclazuril
G. Dosage du lasalocide-sodium
V - Méthodes d'analyse (contrôle de substances indésirables dans les aliments pour animaux)
A. Dosage du gossypol libre et total
B. Détermination des teneurs en dioxines (PCDD/PCDF) et en PCB de type dioxine
VI - Méthodes d'analyse (identification des constituants d'origine animale)
VI - Méthode de calcul de la valeur énergétique des aliments composés destinés à la volaille
VII - méthodes d'analyse (détection d'additifs dont la présence n'est plus autorisée)
(aux fins de confirmation)
A. Dosage du méthyl-benzoquate
B. Dosage de l'olaquindox
C. Dosage de l'amprolium
D. Dosage du carbadox
IX - Tableaux de correspondance (avec les directives abrogées).
Ce règlement entre en vigueur le 18 mars 2009 ; il est applicable à compter du 26 août 2009.
===============
Amicalement,
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil
http://www.emcastore.com




Asmaa FIKRY Vendredi 21. Août 2009 10:18
Je souhaiterai savoir si les analyses des contaminants suivants sont obligatoires sur les aliments pour animaux (matières premières et/ou produit finis) :
- Dioxines
- Pesticides
- Résidus véto
- Métaux lourds
- Mycotoxines
Quels sont le ou les références réglementaires concernées ?
Merci d'avance pour votre aide.
Salutations.


Marc Kieny Vendredi 21. Août 2009 11:03
Voir la directive 2002/32/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 mai 2002 sur les substances indésirables dans les aliments pour animaux (JO L 140 du 30.5.2002, p. 10) dont l'annexe publie les teneurs maximales en contaminants - notamment les catégories que vous citez.
Pour le cas particulier des pesticides, voir le règlement (CE) n° 396/2005 du Parlement européen et du Conseil du 23 février 2005 concernant les limites maximales applicables aux résidus de pesticides présents dans ou sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d'origine végétale et animale (...) (JO L 70 du 16.3.2005, p. 1).
Une obligation explicite d'analyse pour établir la conformité aux limites établies par les textes ci-dessus ne me semble pas figurer en tant que telle dans une disposition réglementaire ; elle découle de la nécessité de livrer des produits conformes et de la mise en oeuvre des principes HACCP - voir notamment le règlement (CE) n° 183/2005 du Parlement européen et du Conseil du 12 janvier 2005 établissant des exigences en matière d'hygiène des aliments pour animaux.


Bertrand CARLIER Vendredi 21. Août 2009 13:06
merci,
merci de cette très bonne question qui, indirectement pose la question des aides indirectes, car ces analyses se doivent d'être faites par le privé et ou le public?
c'est de cette manière que les Etats unis ont pendant bien longtemps contourné certains aspects ,mais visiblement cela ne se fait pas qu'en ce lieu ?
amicalement
Bertrand
ps: on reparle du contrat d'achat formalisé et accessible, avec d'autres expressions que respect des textes...


Bernard PICHETTO Mardi 3. Novembre 2009 14:59
"US groups seek support to ban use of litter in feed" :
http://www.allaboutfeed.net/news/us-groups-seek-support-to-ban-use-of-litter-in-feed-3770.html
Un avis ?



Bertrand CARLIER Mardi 3. Novembre 2009 16:00

il semble que le volume de retrait et ou rappel dans la filière viande US n'a pas encore atteint la limite ou le raisonnable aura une chance d'être mis en oeuvre...




Antoine GERMAIN. Samedi 22. Mai 2010 22:46


Je suis nouveau dans ce forum. Je me présente. je m'appelle Antoine GERMAIN, je viens de terminer une formation dans l'agroalimentaire.

J'ai pu trouver un emploi dans une jeune entreprise agroalimentaire.

Le poste que j'occupe est en un sens "responsable Qualité". Je n'ai pas une solide expérience en la matière.

L'entreprise est débutante. Fabrication d'aliments pour bétail.

J'ai une question, si vous voulez bien. Est-ce qu'il faut adopter les mêmes principes pour ce genre d'entreprise que pour une industrie agro, j'allais dire, classique? Est-ce qu'il faut adopter les principes HACCP pour une industrie de ce genre? Car pour la fabrication d'aliments de bétails, à part la traçabilité... je ne vois pas trop....Je tiens à préciser que l'entreprise démarre tout juste.

Merci pour tous renseignements donnés.

J'avoue que je suis un peu perdu. Car, je ne vois pas trop la nécessité du lavage des mains, du port de la charlotte et des gants.. Bon, la marche en avant, dans le principe en lui-même, c'est logique... Quelqu'un pourra-t-il m'aider??

Car déja les MP arrivent en vrac... Donc, pour le côté hygiène des aliments...

En vous remerciant par avance.




O. Cerf Dimanche 23. Mai 2010 3:49

Réponse de principe : le Paquet hygiène s'applique aux aliments des animaux de la même façon qu'aux aliments "tout court".



Hubert BAZIN Dimanche 23. Mai 2010 9:25


un peu d'histoire : c'est bien à cause d'un aliment du bétail processé de manière inappropriée que l'on a eu droit à la "crise de la vache folle". Même si on peut, 15 ans après, remettre en question le niveau de l'alarme donnée à l'époque, c'est cet élément fondateur qui a orienté la rédaction du "paquet hygiène".

Dans les années 70, on a eu aussi une grosse crise avec du tourteau de tournesol (si je me souviens bien) contaminé avec des aflatoxines, ce qui a conduit à de la mortalité chez les bovins qui en ont consommé.

Donc, oui, vous devez analyser les risques que vous faites courir au bétail dans un premier temps, au consommateur final dans un second temps, et bien entendu aux salariés toujours. Vous ne voyez pas la nécessité de se laver les mains ? Alors lisez ceci : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110766557/index.shtml et (quand il sera de nouveau disponible), ceci : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110764416/index.shtml Pour 20 euros, pas loin de 300 pages de conseils avisés.


Bertrand CARLIER Dimanche 23. Mai 2010 18:06


il me semble que, pour le bien de cette entreprise et de ses futurs clients, vous devriez commencer par faire un stage dans une entreprise au point.


Si vous voulez avoir une idée de l'abime qui sépare vos propos d'entreprises au top, allez faire un stage dans une des grandes entreprises dannoises fournissant soit des porcs , soit des veaux. Si vous voulez aller encore un peu plus loin , choississez une entreprise du monde coopératif, Vous aurez alors une idée bien précise de ce que le mouvement coopératif signifie en dehors de

France...


amicalement

Bertrand


ps certains membres de cette liste exercent le métier que vous évoquez depuis ,bien longtemps, vous risquez, donc, d'avoir en direct, quelques autres conseils...




yboisard Samedi 26. Mars 2011 17:19


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Aguiar Lucile <aguiarlucile@...> a écrit :

>

> Bonjour,

>

> J'ai maintenant un autre problème au niveau de l'HACCP que je suis en train de

> créer. Je travaille actuellement pour une entreprise fabricant

> des aliments pour animaux mais ce n'est pas mon domaine. Je ne connaît pas

trop

> la réglementation à ce sujet.

>

> Je recherche des infos sur le taux de présence de salmonelle dans les aliments

> pour animaux. Ils sont essentiellement céréaliers.

>

> Il me semble que réglementairement pour l'alimentation humaine c'est absence

de

> salmonelle dans 25g.

>

> De plus j'ai un autre problème, au niveau, des substances chimiques

> indésirables. J'ai découvert l'arrêté du 12 janvier 2001, consolidé en 2010,

> fixant les teneurs maximales pour les substances et produits indésirables dans

> l'alimentation des animaux. Faut -il analyser les échantillons à une certaines

> fréquences pour toutes ces substances? Toutes ces substances sont elles

> forcément présentes chez tous les aliments? Est- ce qu'un certificat

> d'engagement de la part de mes fournisseurs ( un peu comme pour les OGM) de

> matières premières est suffisant pour répondre à la réglementation?

>

>

> Cordialement

>

> Lucile AGUIAR

>


Bonsoir, Je m'aperçois que votre question est restée sans réponse. Pour ce qui concerne les substances indésirables, il faut commencer par prendre ce problème en compte dans vos cahiers des charges, en rappelant la réglementation

applicable et son contenu (nature des substances indésirables et seuils à ne pas dépasser dans la partie technique du cahier des charges "caractéristiques du produit"), et en précisant que vous attendez de la part de vos fournisseurs, non

seulement le respect de ces exigences mais des preuves sous forme d'un engagement signé de leur part, et la fourniture périodique de résultats d'analyses. Il vous suffit alors de prévoir une surveillance aléatoire de votre côté sur la base de quelques analyses que vous prenez en charge. Cordialement,

Yves Boisard ExperQual



Bertrand CARLIER Samedi 26. Mars 2011 17:32


complément,


ayant rencontré un producteur bio d'une certaine taille, ces jours-ci, un producteur qui désormais fabrique ses aliments volailles, un des ses critères d'achat est la validation lors d'une visite des exploitations chez qui il fait affaire que le plan nuisible est en place et efficient.

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