Laurence Livernais-Saettel jeudi 14 février 2002 17:03

Je vis aux USA où l'huile de lin est très utilisée pour ses propriétés nutritionnelles. Cette huile est interdite à la vente en France et je me demandais quelles en étaient les raisons.

  jeudi 14 février 2002 16:55

 Avis du 14 octobre 1997 du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (section de l'alimentation et de la nutrition) relatif à l'emploi d'huile de lin en alimentation humaine (Texte non paru au Journal officiel)

Lors de la séance du 14 octobre 1997, la section alimentation et nutrition du Conseil supérieur d'hygiène publique de France a examiné le dossier suivant : emploi d'huile de lin en alimentation humaine.
Elle a émis l'avis suivant :
« La stabilité du produit n'est pas assurée : la commercialisation de ce type de produit impose des spécifications. La teneur en monomères cycliques est très variable et ne paraît pas être contrôlée. Même sous forme de capsules, l'huile de lin n'est pas dénuée d'effets nocifs potentiels. S'il est indéniable que l'huile de lin se caractérise par un contenu en acide alphalinolénique élevé pour un produit d'origine végétale, il n'existe pas pour autant d'argument pour préciser qu'un apport spécifique en acide alphalinolénique de cette origine ait un intérêt nutritionnel. Il n'existe pas de carence en acide linolénique dans la population générale. Une alimentation équilibrée est susceptible de fournir des quantités suffisantes
d'acide alphalinolénique. L'intérêt thérapeutique des acides gras de type EPA et DHA dans certaines situations pathologiques ne constitue pas un argument pour la diffusion sous forme de compléments alimentaires d'huile de lin.
Le Conseil émet un avis défavorable à l'emploi d'huile de lin en alimentation humaine. »
http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/1998/98-14/a0140936.htm

Laurence Livernais-Saettel  vendredi 15 février 2002 00:08

Merci pour l'info sur l'huile de lin.
Il serait intéressant de savoir quels sont les effets nocifs de cette huile.
Ici, aux USA cette huile est très consommée de même qu'en Suisse. Les procédés de fabrication seraient différents ? Si c'est le cas pourquoi ne les appliquons-nous pas en France ?

De plus, il est surprenant que si soit-disant l'acide alpha linolénique n'est pas intéressant pour la population française, on enrichisse l'alimentation animale en graines de lin pour produire des viandes, laits et oeufs riches en cet acide gras (Ref : Cah. Nutr. Diét., 35, 5, 2000)

Si vous avez d'autres informations sur cette huile je suis preneuse.

F et P. Verpillot  vendredi 15 février 2002 09:20

Un e étude récente effectuée au Canada et aux Etats-Unis a porté sur l'huile de lin et la graine de lin. 12 études cliniques ont été menées et les résultats sont assez spectaculaires.
La présence d'alpha-linoléïque et de lignans abaisse le risque de maladie
cardio-vasculaire de manière évidente. Cet aliment est également un puissant inhibiteur des médiateurs pro-inflammatoires. Enfin le NCI (national cancer institute) a classé la graine de lin comme un des 6 produits à étudier pour prévenir le risque de cancer.

Cf Journal of the science of food and agriculture . Canada 2001.

PS. Après avoir lu cette étude, j'avoue utiliser quotidiennement cet aliment. Comme la coque semble assez robuste, je broie la graine et je l'introduis dans le pain, mais aussi les quiches et quelques biscuits... C'est un aliment assez peu cher et l'on se demande pourquoi il n'est pas plus connu.

Frederic DERAT-CARRIERE vendredi 15 février 2002 11:12

je suis intéressé par votre discussion sur l'huile de lin car des patients suisses m'en parlait il y a qqs années et en gros je me limitais à leur expliquer  que , en France , elle servait aux ébénistes pour cirer les meubles ou à peu près mais pas du tout pour l'alimentation... Apparemment selon l'avis du CSHPF du 14 octobre 97 il s'agirait de problèmes de stabilité de ce corps gras ?

Est-ce que à votre avis les teneurs de cette huile en  C18:2 n-6  et C 18:3 n-3 sont intéressantes ? L'étiquetage américain donne-t-il des précisions ?
En France, l'huile de noix, mal connue me semble assez exceptionnelle car si je ne fais
pas d'erreur de calcul , c'est plus ou moins le seul aliment à apporter ces deux acides
gras à doses utiles : 1 c à soupe apporte environ 1g de  C 18:3 n-3 et 5 g de C18:2 n-6
soit 50% de l'ANC et avec le rapport idéal linoléique/ alpha- linolénique de 5 .

Je me demande quelles sont les teneurs de la graine de lin dont parle F. Verpillot? Sans
doute deux fois plus faibles que l'huile ? Donc les apports utiles ne sont-ils pas
finalement très faibles ?

Laurent Poisson vendredi 15 février 2002 11:28

Je ne suis pas trés au courant des problèmes toxicologiques associés à l'huile de lin.
Toutefois, les problèmes nutritionnels concernant les acides gras ne viennent  pas généralement d'un déficit en acide alpha-linolénique (18:3 n-3)  mais plutôt d'un excès
d'acides gras saturés.
D'autre part l'acide alpha linolénique est en quelque sorte un concurrent  métabolique de
l'acide linoleique (18:2 n-6) et l'on préconise pour éviter tout déséquilibre, un ratio
acide linoléique/acide linolénique de 6 environ.
En revanche pour certaines personnes souffrant de troubles métaboliques ou de maladies
cardiovasculaires, un régime riche en acides polyinsaturés (DHA, EPA) peut être
recommandé. De même une supplémentation des lait maternisés en EPA et DHA est importante
pour les enfants prématurés. Mais à ma connaisance l'huile de lin ne contient pas ces deux
acides gras.

Loïc Meunier vendredi 15 février 2002 12:45

Pour connaître les travaux scientifiques les plus récents, les positions réglementaires internationales au sujet de ces thèmes du lin, des huiles et autres acides gras, je vous invite à utiliser le moteur de recherche situé en page d'accueil de www.nutrinov.com , avec les mots-clés lin, huile, linoléique...

bertrand carlier  vendredi 15 février 2002 12:55

je trouverai intéressant d'accéder à la description de la production d'huile de lin de la   " fourche à la fourchette ".

    En d'autres termes, vous dites qu'aux états unis on utilise l'huile de lin, mais, pour produire cette huile:

    - on utilise quelles variétés ?
    -l'huile est-elle une production associée à celle de la fibre ou cultive-t-on  la plante pour ne faire que de l'huile et des aliments animaux?

Daniel LOPEZ  vendredi 15 février 2002 14:40

L' huile de lin était déjà préconisée dans les années 70/80 par la docteresse Kousmine pour ses richesses en acide linolénique et aussi linoléique, quelle appelait vitamine F.
On sait depuis qu'il ne s'agit pas de vitamine, mais les huiles riches en oméga 3 sont toujours préconisées dans la protection cardiovasculaire, mais aussi anti inflammatoire et anti allergique.
Leur action diminuant la viscosité du sang ,et anti infarctus a été prouvée par Serge Renaud dans la "Lyon's study" en 94. Depuis les huiles de colza et de cameline sont préconisées pour leur richesse en oméga 3, dans le régime crétois adapté à la française.
L'huile de lin interdite en France à la consommation, à cause de sa richesse en polyinsaturés la rendant très instable, de même l'huile de noix  (instable mais consommable).
Il faut donc consommer colza ou cameline en association à l'olive , dans le rapport w6/w3 = 5/1

F et P. Verpillot  vendredi 15 février 2002 14:50

Cultures de lin dans l'ouest canadien n° 1. Voici 3 espèces cultivées dans l'Ouest canadien.
Composition des acides gras et teneur en acides gras libres selon l'enquête sur la récolte de 2000

Suite du message à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8438

Frederic DERAT-CARRIERE  vendredi 15 février 2002 16:04

Merci à F. Verpillot pour la composition du lin; je pense qu'il sagit du % d'AG en fonction des lipides totaux ? Le  18:3 est-il du n-3 ou du n-6 à votre avis, ce qui doit changer qq peu le bénéfice diététique possible.

Qu'est-ce que l'huile de cameline ? Il me semble qu'il n'en est fait aucune mention (ou alors un autre nom) dans les principaux écrits de l'équipe Renaud-de Lorgeril ?

Quelqu'un sait-il pourquoi l'huile de noix serait "instable". Dès l'instant où elle est conservée à l'abri de l'air et de la lumière (frigo) et utilisée crue il ne devrait pas y avoir + de problème qu'avec le colza ?

bertrand carlier vendredi 15 février 2002 16:28

  il me semble que l'huile de noix contenait ou contient encore une fraction hydrique non facilement dissociable.

    je crois me souvenir que certains ajoutaient du gros sel, non soluble dans l'huile mais saturant la fraction hydrique, ce qui limite de façon considérable les évolutions non souhaitées, ceci bien sûr sans apporter de sel dans la fraction lipidique utilisée

  samedi 16 février 2002 07:24

Je transfère un message de Maurice LEGOY au sujet de l'huile de lin.

Lorsque j'ai commencé ma carrière, il y a à présent 44 ans, dans les départements du Nord de la France, disons de Dunkerque à Cambrai et Amiens, l'alimentation d'hiver des vaches laitières était .ssentiellement à base de betteraves fouragères et de paille? Pour corriger cette ration manifestement déficiente en protéines, on faisait appel à des tourteaux, dont celui de lin
"expeller", contenant 8 à 10% d'huile résiduelle.

Au pays de mon enfance, le Pays de Caux, dès avant 1939, on donnait aux bonnes laitières, du "pain d'huile" durant la période de stabulation, c'est à dire du tourteau de lin non déshuilé, mis à tremper dans de l'eau très chaude et servi après quelques heures de trempage.

Dans ces deux zones on fabriquait du beurre à la ferme. L'hiver, il était d'une structure "cassante", de couleur très pâle (sans caroténoïdes). Pour le fabriquer plus facilement et pour le rendre plus malléable, nous fabriquions durant la saison d'hiver un aliment "beurrier" qui contenait 5 à 10% de graines de lin et du tourteau de lin expeller, contenant environ 25 à
30 % (40%°) de protéines et distribué à raison de 2 à quatre kilos par jour en fonction de la production des animaux.

Le beurre devenait rapidement tartinable quelques jours après le début de la distribution. A l'évidence, sa teneur en acide stéarique était fortement abaissée et les acides gras désaturés n'étaient pas tous hydrogénés par les bactéries durant un séjour plus ou moins prolongé dans le rumen.

La graine de lin était grossièrement broyée, mélangée à une partie des céréales de la formule, et ce grossier mélange était incorporé dans la mélangeuse avec d'autres ingrédients broyés et passé à la presse pour fabriquer des granulés ou des plaquettes (les fameuses cookies en Hollande).
Les vaches en raffolaient. Le broyage grossier laissait intactes une grande partie des cellules contenant l'huile et une partie importante de cette huile "by-passait" le rumen pour être libérée dans l'intestin, sans doute avec l'aide d'enzymes présents dans la graine et nécessaires à l'utilisation de cette huile dans la graine lors de la germination. Et elles se retrouvaient intactes dans le beurre, avec l'avantage de ne pas influencer la teneur en matières grasses du lait produit, puisqu'une partie importante de l'huile n'était pas libérée avant son passage dans l'intestin.

Il est évident que les acides gras du lin sont particulièrement intéressants et on est en train de redécouvrir l'intérêt des so-called Conjugated Linoleic Acids, les CLA porteurs de toutes sortes de bienfaits! (Documentation sur demande à         maurice.legoy@wanadoo.fr ).

Grâce à cette technologie très primaire, sinon très primitive, les acides gras très désaturés de la graine de lin ne risquaient pas d'être oxydés dans le récipient qui la contenait. N'oublions pas que l'utilisation de l'huile de lin était consécutive surtout à ses propriétés siccative(oxydation faisant disparaître ls propriétés de l'acide gras désaturé) .

Les Cauchois étaient encore plus astucieux : en distribuant le tourteau non déhuilé sous forme de breuvage, il obtenaient la fermeture plus ou moins totale de la gouttière oesophagienne et  la potion magique passaitdirectement dans la caillette...

F et P. Verpillot  samedi 16 février 2002 12:23

Teneurs en acides gras essentiels n-3 g  et n-6 g.
La graine de lin et l'huile de lin sont bien en première place.
Frédéric VERPILLOT
Association APE Charles Digeon

Suite du message à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8447

Daniel LOPEZ mardi 19 février 2002 11:34

Pourquoi voulez-vous faire consommer de l'huile de noix,alors que le colza est beaucoup plus stable ,et aussi facile à utiliser que le tournesol.
Si vous voulez avoir la même qualité d'acides gras que la noix ou le lin, vous pouvez consiller une autre crucifère que le colza:
l'huile de cameline, commercialisée par PILEJE:
 pour 100g
AG saturés 10,8g
AG monoinsaturés 38,2g
Polyinsaturés 50,5g
    dont:
 - Alinoléique 18g
 - Alinolénique 30g
aussi facile à utiliser que le colza et protégée dans son flacon rétractable de la peroxydation,
mais plus chère
Je rappelle qu'on trouve en ma gasin bio:
COLIVETTE ou BIOCOLIVE
associant olive +colza
MONIN
lodaniel@wanadoo.fr

Frederic DERAT-CARRIERE mardi 19 février 2002 18:03

L'intérêt nutritionnel de cette huile me semble en effet remarquable (et le goût aussi si les cerneaux utilisés sont de première qualité ce qui est rarement le cas, puisqu'ils sont directement commercialisables en premier choix).
Diététique pratique :
 10g  de cette huile = 1,2 g d'acide alpha-linolénique et 5-6g  de linoléique
donc 1 c. à soupe de cet aliment permet de couvrir 50% des ANC en linoléique et en alpha-linolénique avec le rapport idéal  de 5 (référence Afssa 2000).
Question simplicité/équilibre  nutritionnel pour les acides gras essentiels /prix de revient des acides gras essentiels, qui dit mieux ?
Pour les 50% restant des besoins à couvrir,  variété alimentaire oblige....mais ce profil en acides gras essentiels dans un seul  aliment  vaut la peine d'être signalé à mon avis ...
L'huile de cameline que j'ai découverte grâce à votre message, présente un rapport de 0,6 tout de même très déséquilibré et je me demande si cela vaut la peine de huiler nos neurones (cf JM Bourre "Le  diététique du cerveau" Odile Jacob 1990) à ce prix ! (64 euros le litre, + de 400 frs, ..).Pour les
huiles de mélange,  aucune ne me semble  présenter cet équilibre nutritionnel remarquable.
Cette notion de rapport  C18:2 n-6 /  C 18:3 n-3 est  importante pour l'appéciation des qualités nutritionnelles d'une huile comme en témoigne   un avis du 28 mai 2001 de  l'Afssa concernant une allégation nutritionnelle ("participation au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire")pour une huile de mélange qui a été jugée favorablement notamment sur ce critère avec un rapport à 4,4.
Veuillez excusez cette tirade un peu longue  au sujet de l'huile de noix mais quand la gastronomie et la nutrition sont à ce point réunies , impossible de faire l'impasse.

Nathalie Birault  jeudi 12 juin 2003 06:09

Je suis étudiante en sixième année de pharmacie.
Mon sujet de thése porte sur le Lin (Linum usitatissimum) et ses propriétés thérapeutiques.
Auriez-vous de la documentation sur ce sujet ?

Maelenn SALLIC - Certi'Ferme jeudi 12 juin 2003 15:59

voici l'adresse de "L'association qui organise et contrôle la filière «lin » pour la nutrition", Bleu blanc coeur. je ne sais pas si cela concerne la variété de lin que vous recherchez, je crois qu'il est question dans ce site du lin oleagineux

PIERRE MINONZIO jeudi 12 juin 2003 16:54

Allez sur le site ARKOPHARMA qui spécialisent le MUCIVITAL Sachets de GRAINES de Lin
et faites la demande de biblio Pierre MINONZIO
Pharmacien
Consul de Lituanie grand pays producteur de lin ( le lin est tellement important que, LINAS-le lin en lituanien- est un prénom.
Belle introduction pour votre thèse

MOREAU JEAN-PIERREHENRI  jeudi 12 juin 2003 17:50

Même si c'est peu fiable (mélange d'obscurantisme moyenageux jusqu'au milieu du 18 ème et (re)naissance des connaissances étayées ensuite), voici quelques éléments qui peuvent vous être utiles

LIN (extraits)...
.....
La graine de lin sert à faire de l'huile à brûler, et elle sert pour plusieurs sortes de remèdes.
....
La semence de lin est d'un grand usage en Médecine; la meilleure est grosse, bien nourrie; elle est propre pour résoudre, amollir et adoucir : on l'emploie dans la toux, la pleurésie, la phthisie. On en met dans les tisanes pour la pierre, la gravelle, la colique néphrétique. 

L'huile qu'on tire de cette semence par expression a les mêmes vertus (et sur-tout dans la toux, dans la péripneumonie;) elle est fort bonne en lavement dans les resserrements et duretés opiniâtres du ventre, dans la colique de Miserere.

(L'Agronome, version de 1799, tome 1, pages 438-7)

Frederic DERAT-CARRIERE vendredi 13 juin 2003 16:21

la réponse de JPH Moreau me fait penser que  vous trouverez, dans le même registre,  un  texte sur lin et semence de lin  dans "Le Livre des Simples Médecines" de Platéarius (12 ième siècle).
Manuscrit 12322 Bibliothèque Nationale- Paris
Reédition en 1986 -Ed Ozalid et Textes Cardinaux- Paris
Ce livre traite d'environ 420 substances végétales et doit être l'une des sources les plus importantes sur  la pharmacopée végétale à
l'époque médiévale....C'est ancien mais très très prestigieux  puisqu'il s'agit de l' Ecole de Médecine de Salerne.

MARDI 07 JUILLET 2009

AFSSA 02/07/09 Huile de lin vierge, les recommandations de l'AFSSA pour
protéger les consommateur
http://www.afssa.fr/PM91000501.htm

ECHO NATURE 04/07/09 Appel à la prudence face à la commercialisation de
l´huile de lin
http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=3830

SAMEDI 05 SEPTEMBRE 2009

QUE CHOISIR 05/09/09 Huile de lin - Autorisation sous conditions
http://www.quechoisir.org/pages/breves/Huile-de-lin-Autorisation-sous-conditions/76ACCBE16026E077C1257627004D1557.htm

JEUDI 25 FEVRIER 2010

EFSA 25/02/10 Linoleic acid and maintenance of neurological function
http://www.efsa.europa.eu/fr/scdocs/scdoc/1485.htm