ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Archives dératisation (1999 - 2006)

 

DELEPREVIER Pauline (Comptoirs Mod.)   lundi 11 octobre 1999 17:18

Je souhaiterai savoir quelle est la méthode la plus rapide et efficace pour dératiser.
Qu'existe t'il à part l'appât vrac (graines appellées communément "Mort aux Rats") et les pièges à glue ?
Comment savoir par où les rats pénètrent dans un établissement afin d'en éliminer les points d'entrée ?

Florence RIGE    mardi 12 octobre 1999 09:11

Pour prévenir la présence de rongeurs dans les locaux, je peux vous suggérer
de :
- Débarrasser les abords des locaux de la végétation
- Nettoyer et entretenir régulièrement l'aire de stockage des déchets
- Limiter le stockage de matériel inutilisé (palettes, seaux...)
- Entretenir régulièrement la zone de stockage des retours (limiter le temps
de stockage et ranger la zone)
- De munir les locaux de fermeture systématique( dispositifs grooms)
- Vérifier l'étanchéité par rapport aux rats des divers circuits
d'évacuation (eaux sales...),

 

 

Laure CHAPART  mardi 12 octobre 1999 14:08

Nous utilisons dans les ateliers de découpe des pains de dératisation (composant : difenacoum) qui sont déposés en périphérie des locaux de productions (quais extérieurs et locaux annexes)

Cela fonctionne bien !
Laure CHAPART

 

 

spiq   samedi 16 octobre 1999 07:59

Il me semble important dans votre approche de réaliser un audit de votre site.

inspection de l'hermeticite des bas de portes, des canalisations , des chemins de cable.

en plus des produits interieur , il est toujours possible de commencer a appater en dehors du batiments et de combler les chemin de cable par un repulsif type stopmousse .

 

selon votre secteur geographique , je vous conseille de contacter soit RENTOKILL soit AMBOILE SERVICE.

ces societes sont specialiste dans la maitrise de se type de nuisible

Mais j'ai bien souvant remarquer que la qualité de leur prestation depand de la pression du cleint et de la disponibilité a les suivre durant l'audit.

 

 

mardi 29 janvier 2002 07:35

TERRE-NET 28-01 Lutte contre les rongeurs - Le point sur la règlementation des raticides
http://www.terre-net.fr/actus/actus_detail.asp?id=20867

 

 

 lundi 4 mars 2002 08:23

Une fiche d'information intitulée : Service de Lutte Contre les Rongeurs
rats.htm

 

lundi 14 juillet 2003 01:00

Question N° :5704 Réponse publiée au JO le : 27/01/2003 rongeurs : prolifération. lutte et prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-5704QE.htm

 

Ludovic DEBOMY mardi 28 octobre 2003 11:30

Je suis entrain de mettre en place un plan de dératisation de notre site. Le plan  en place depuis plusieurs années et qui fait appel à un prestataire extérieur n'est plus efficace.

Afin de renforcer le plan, j'étudie la possibilité d'effectuer en interne des appâtages réguliers au niveau de certaines zones sensibles. J'envisage pour cela d'utiliser des appâts non dispersibles sous forme de pâte.

Ma question  est la suivante :
Existe t-il une réglementation particulière réglementant l'appâtage en industrie agro-alimentaire? (vis à vis du personnel, vis à vis du produit,....)

A titre d'information, connaissez-vous des fournisseurs de produits rodonticides capables de fournir en grande quantité à prix avantageux?

Alexia, RQ mardi 28 octobre 2003 11:46

Ta question me supprend un peu, je travail dans une industrie agro-alimentaire et une chose est sûre c'est que les autorités sanitaires de mon département ne me permettraient pas de réaliser nous même nos appâtages.
Par contre, nous avons nous aussi un plan de dératisation  qui ne présente pas de résultats convaincant. Alors nous avons augmenter le nombre de passages de notre prestataires de services (6 fois / an) et il s'engage à revenir gratuitement entre chaque intervention si on voit des rongeurs. De plus, notre prestataire nous laisse des produits que les agents de l'entretien mettent régulièrement dans les zones les plus atteintes.
Cela me semble plus sûr et tu as des garanties légales, attention aussi la ou les  personnes que tu vas charger des mettre les appâts devront être vaccinés contre la léptopirose.

k.j mardi 28 octobre 2003 18:34

oui, il existe des appats sous forme de pate non dispêrsible qui permet de ne pas contaminer les produits ou emballages avec le poison. Il existe également des boites sous forme solide qu'on ne peut pas ouvrir sans clef et qui renferment un appat fixé à une tige de métal, de manière à ce que la souris ou rat ne puisse pas l'emporter. Votre dératiseur doit pouvoir vous renseigner. Sinon, il y a Hygiène Contrôle à gRENOBLE OU rENTOKIL INITIAL qui a des antennes sur toute la france.

Stéphanie mardi 28 octobre 2003 12:31

Nous sommes prestataire de services, et nous travaillons exclusivement en agro et d'ailleurs c'est pour cela que je me suis inscrite sur ce site afin de connaitre les problèmes liés à l'agro.
Il est certain qu'il vaut mieux avoir une société de dératisation car au niveau des exigences de vos clients et des réglementation vétérinaire et autres, il est rare que l'on ne vous demande pas de justifier d'un prestataire de services.
A savoir surtout par rapport à la sécurité alimentaire qui devient le n°1 des problèmes des sites agro.
Je vous conseille de ne pas effectuer ce type de prestation vous même et plutot de leguer ce type de service.

 

samedi 14 février 2004 11:44

JO ASSEMBLEE NATIONALE 10/02/04 Sélection de questions-réponses. Au sommaire :
QE N° 15494; animaux - rongeurs - prolifération. lutte et prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-15494QE.htm

 

jeudi 18 mars 2004 09:22

AGRI15 17/03/04 La fédération change de nom, pas de stratégie face aux rongeurs
http://www.agri15.com/news.html?num=353

armail mercredi 26 mai 2004 23:47

Réponse à la question: 

Nous sommes en train de préparer un audit client sur l'un de nos sites et nous nous demandons si nous avons l'obligation (réglementaire ou autre) d'attacher les appâts utilisés dans le cadre de notre plan de lutte contre les nuisibles.

à vous de savoir que dit votre étude des risques p!r aux rongeurs et autres.

soprinal jeudi 27 mai 2004 12:23

Suite à une demande client, nous avons attaché les appats pour éviter un geste malveillant ou malencontreux qui conduirait à une contamination physique et chimique du produit.
En matière de sanitation, il peut être recommandé selon les infrastructures et les risques d'utiliser des appâts non toxiques (pour éviter par exemple qu'un rongeur agonisant ayant ingurgité le poison tombe dans le produit).

 

 

premontannelise  vendredi 17 décembre 2004 18:12 

je suis responsable qualité dans un diomaine viti-vinicole, où je mets en place un SMQE 
Je voudrais avoir qqls informations au sujet des plan de dératisation: 
est-ce que je obliger de passer par un prestataire est à combien peut s'élever se type de service 

 

Eric TECHER Tue, 21 Dec 2004 08:20:20 +0400 

Il ne me semble pas qu'on soit obligé de passer par un prestataire, mais je ne suis pas catégorique Mais pour une dératisation efficace il faut une certaine connaissance des paramètres à prendre en compte (logique de déplacement des rongeurs, limites d'utilisation des appats, choix de l'appat, ...), et le prestataire a cette compétence 

Pour ce qui est du prix, il dépend de la surface à traiter 
Nous nous payons un peu moins de 200€ par intervention pour une superficie d'environ 550m² Nous avons un contrat pour 6 interventions par an (un tous 
les 2 mois) soit un total approximatif de 1200€/an 

Pour information, les prestataires de dératisation font souvent de la désinsectisation également 

 

Pierre Falgayrac  Tue, 21 Dec 2004 19:27:34 +0100 

Je confirme l'essentiel de vos propos 

Et j'en profite pour rappeler à la personne de l'adresse"premontannelise"  qu'une formation lui permettant d'assurer les prestations de dératisation et 
désinsectisation est entièrement remboursable par son OPCA, donc gratuite 

Jack PASCAL Mon, 27 Dec 2004 20:41:48 +0100 (CET)


je me permet de compléter les informations sur la dératisation que je vois passer ici depuis quelques jours:
-vous n'êtes effectivement pas obligé de faire appel à un prestataire, mais je vous y engage vivement En effet, en France, l'utilisation de "produits antiparasitaires à usage agricole et assimilés " que sont par exemple tous les rodonticides et la plupart des insecticides est très encadrée La mise en oeuvre de ces spécialités dans des conditions autres que celles définies dans leurs Autorisations de Mise sur le Marché peut conduire à des sanctions gravissimes (prison), même sans accident.. De plus la compétence nécessaire pour détecter la présence de macro nuisibles, les identifier à coup sûr, choisir et mettre en oeuvre des méthodes de lutte ou de prévention ne s' acquiere pas en une journée: il faut deux à trois ans pour former un applicateur efficace
-le prix d'une prestation telle que la dératisation ne doit pas être calculé en surface: on ne peut raisonnablement pas contrôler des souris ou des rats qu' en fonction de la taille des locaux Cette approche ne peut trouver un sens relatif que dans le cas d'un dispositif préventif, et encore.. Le prix doit être établi en fonction d'un certain nombre de paramètres objectifs:
-présence ou non de nuisibles, niveau de risque pour vos productions, mise place d'un plan de prévention/lutte tracé et suivi, etc..
on peut donc trouver une centrale nucléaire de 45000 m2, vierge de rongeurs nuisibles, payer sa prestation au même prix qu'une boulangerie de 350 m2 infestée de souris et de triboliums
-dernier point: les formations que vous faites financer par un OPCA ne sont pas gratuites: l'OPCA ne fait que redistribuer les sommes versées par toutes les entreprises, dont la votre, au titre de leurs obligations de financement de la formation: financement du plan de formation, financement des contrats de professionalisation et du DIF, financement du Congé individuel de formation..
On peut parfois obtenir des aides au niveau du Département, de la Région, de l'Etat ou même de la Communauté Européenne, mais elles sont très difficiles à obtenir et ne sont accordées que dans des conditions très particulières
Cordialement Jack PASCAL Responsable de Formation
Ecolab Pest France-Amboile-Ampéria

 

Hyform Mon, 27 Dec 2004 23:45:27 +0100

Dans l'intérêt des lecteurs de la liste, je me permets de moduler certains de vos propos

Les entreprises de "3D" sont loin de ne compter que des "spécialistes" dans leur rangs L'obligation d'avoir un titulaire du CAPA (ou DAPA) pour 10 salariés est notoirement insuffisante pour garantir une qualité de services irréprochable D'ailleurs, qui peut dire avoir vu sur le "terrain" une équipe de 9 applicateurs encadrée par un certifié ????

Certains clients ont donc tout intérêt à s'approprier des compétences que ne leurs sert pas forcément leur prestataire ! Le CAPA (ou DAPA) est d'ailleurs accessible à d'autres catégories de salariés que ceux des entreprises de "3D", via le dispositif de VAE.

> la compétence nécessaire pour détecter la présence de macro nuisibles, les
identifier à coup sûr, choisir et mettre en oeuvre des méthodes de lutte ou
de prévention ne s' acquiere pas en une journée: il faut deux à trois ans
pour former un applicateur efficace

Un auditeur - formateur confirmé qui assure une formation circonstanciée et
ciblée peut très bien donner à ses stagiaires, en deux ou trois jours, les
outils et savoir-faire pour ne pas commettre d'erreurs Ils mettront
peut-être davantage de temps à réaliser un traitement qu'un de vos employés,
mais leur patron s'y retrouvera financièrement, en toute sécurité et
légalité

> les formations que vous faites financer par un OPCA ne sont pas gratuites:
l'OPCA ne fait que redistribuer les sommes versées

Quand on récupère des sommes préalablement versées cela revient à de la
gratuité ! C'est la non utilisation de ces fonds qui donne aux cotisations
formation obligatoires un côté "dépense inutile"

> Jack PASCAL Responsable de Formation Ecolab Pest France-Amboile-Ampéria

Pierre Falgayrac, Consultant Auditeur Formateur INDEPENDANT des
prestataires et formulateurs distributeurs, conférencier sur le thème
"Intérêts et enjeux de la formation professionnelle continue" lors du
dernier salon "Parasitec" (Citée de la Science,17-19 novembre 2004)

 

MERCREDI 29 DECEMBRE 2004

JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/12/04 Au sommaire:
QE N° 43001; animaux - rongeurs - élimination réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-43001QE.htm



Jack PASCAL Mercredi 29, Décembre 2004 22:17

Je ne pensais pas déclencher une telle réaction !
Mettons nous d'accord sur la cémentique: "gratuit" correspond pour moi à une "non dépense" Verser de l'argent à un OPCA ou à un Organisme de formation
en échange d'un service correspond bien à une dépense, comme acheter une prestation de dératisation, d'ailleurs "VAE": Validation des Acquis de l'Expérience: c'est bien d' EXPERIENCE que j ai parlé Précisons que cette expérience doit être au minimum de trois à cinq ans dans le domaine du certificat ou diplôme visé !!!
Enfin, nous étions présents au Salon Parasitec et nous avons d'ailleurs posé une question - nous paraissant essentielle- à un Formateur présent sur le Salon: Qu'est-ce qui garantit à un acheteur de formation 3D la compétence du Formateur ou de l'organisme de formation ?
Les entreprises de Formation ne comptent pas, elles non plus, que des spécialistes dans leurs rangs !

 



hyform Thu, 30 Dec 2004 20:05:14 +0100 (CET)

> Qu'est-ce qui garantit à un acheteur de formation 3D la compétence du Formateur ou de l'organisme de formation ?
Son CV . Pour ma part je pense qu'un bon formateur accumule expérience professionnelle "de terrain" et pédagogie (je reste à votre disposition, hors liste, pour vous faire parvenir mon CV si vous le souhaitez).

> Les entreprises de Formation ne comptent pas, elles non plus, que des spécialistes dans leurs rangs !
C'est exact ! D'où la réponse à la question précédente
> VAE": (...) cette expérience doit être au minimum de trois à cinq ans dans le domaine du certificat ou diplôme visé !!!
Pas forcément, certaines unités du dipôme pouvant être obtenues par le biais de la formation professionnelle

 

j.lumbroso Tue, 4 Jan 2005 09:16:23 +0100 (Paris, Madrid)

-------Message original-------

De : hygiene@yahoogroupes.fr
Date : Wednesday, December 29, 2004 22:17:43
A : hygiene@yahoogroupes.fr; hygiene@yahoogroupes.fr
Sujet : Re: [hygiene] Envoi groupé n° 1791

De : Jack PASCAL <jack.pascal2@wanadoo.fr>
Date : Mercredi 29, Décembre 2004 22:17
Bonsoir,
Je ne pensais pas déclencher une telle réaction !,,,


Perméttez moi de vous répondre par la négative
Nous avons créer notre organisme en 1994 et nous avons entamé une démarche de certification ISO 9001 que nous avons obtenu en novembre, aprés 10 mois
de travail pour toute l' équipe & une audit de 2 jours par l' AFAQ /AFNOR
L'auto proclamation c' est + facile

 

 

Jack PASCAL Wed, 5 Jan 2005 23:18:02 +0100

> Date : Tue, 4 Jan 2005 09:16:23 +0100 (Paris, Madrid)
> De : "jj.lumbroso"
> Objet : Réf. : Re: Envoi groupé n° 1791
>
> BONJOUR
> Perméttez moi de vous répondre par la négative
> Nous avons créer notre organisme en 1994 et nous avons entamé une démarche
> de certification ISO 9001 que nous avons obtenu en novembre, aprés 10 mois
> de travail pour toute l' équipe & une audit de 2 jours par l' AFAQ /AFNOR
> L'auto proclamation c' est + facile

je ne comprend pas très bien à qui s'adresse votre intervention Cependant, le but de la mienne est de diffuser une information objective à tous les participants de cette liste et non de me livrer à quelques manoeuvres mercantiles: je laisse mes objectifs professionnels à la porte de mon bureau lorsque je le quitte, et c'est de mon domicile que je rédige ces lignes..
Vous avez raison, l'auto proclamation est plus facile, et c'est exactement ce que je déplore aujourd'hui Celà est d'ailleurs très courant dans le domaine de la formation, comme dans celui de la prestation de service Il ya tout de même une différence notable entre ces deux champs de compétence dans les 3D: le prestataire ne peut exercer sans l'agrément du Ministère de l'Agriculture Ce n'est pas le cas de l'organisme de formation qui n'est soumis qu'à une déclaration d'existence et à quelques règles fiscales particulières La publicité aussi abondante qu'hétéroclite que je reçois tous les jours de certains de ces organismes aurait tendance à prouver au profane que là aussi, on pourrait presque vendre de la formation "au mètre carré" (idée que je ne partage pas, bien sûr).
La certification ISO 9001 (que nous possédons aussi) n'est pour moi que l'officialisation d'une organisation interne cohérente normalement orientée vers la satisfaction du client (qui n'est vérifiable qu'à postériori). Elle ne peut ni se substituer à une pratique significative dans les domaines d'enseignements concernés, ni à des cursus de formation initiale reconnus par des titres officiels: maitrise en Ingénierie de la formation, DEA en zoologie et biologie des invertébrés terrestres, Doctorat en Ecotoxicologie, Doctorat es Sciences en biologie et chimie, Doctorat en chimie pour ce qui nous concerne, par exemple..
Je pense, pour conclure, que lorsque le moteur de votre véhicule donne des signes de faiblesse, vous ne vous empressez pas de suivre une formation pour le réparer, pas plus que vous n'en suivez une pour prévenir ses pannes probables.. Les médecins, bien que comptant un grand nombre de pédagogues dans leurs rangs, n'ont pas encore réussi à désencombrer leurs salles d'attente à coup d'évaluations, d'autoformations et d'attestations de formation.. C'est le garagiste qu'il faut former, le médecin, le prestataire...ne nous trompons pas !

 

 

Pierre Falgayrac   Sat, 8 Jan 2005 11:46:01 +0100 

----- Original Message ----- 
From: "Jack PASCAL" <jack.pascal2@wanadoo.fr> 
To: <hygiene@yahoogroupes.fr>; <hygiene@yahoogroupes.fr> 
Sent: Wednesday, January 05, 2005 11:18 PM 
Subject: Re: [hygiene] Envoi groupé n° 1799 

je ne comprend pas très bien à qui s'adresse votre intervention Cependant, 
le but de la mienne est de diffuser une information objective à tous les ...

Je partage ou admets l'essentiel de vos propos 
Il est vrai que nous pouvons déplorer que, parfois, une réglementation pléthorique régisse des professions ou prestations a priori "simples" (la cuisine, par exemple), avec des coûts en rapport, et laisse, si ce n'est une liberté quasi anarchique, pour le moins des "vides juridiques" pour d'autres (la formation, par exemple..). 
Et le débat peut-être sans fin en rapport avec les DAPA et Agrément ministériel pour pratiquer les 3D, alors que rodenticides et insecticides sont en vente libre dans toutes sortes de commerces.. 

Deux anecdotes révélatrices des situations auxquelles peut mener cette situation : 
Une coopérative agricole recourant aux services d'une entreprise de "3D" de mes clients est tellement limitée en budget, qu'elle se doit de compléter ou suppléer elle-même les prestations de l'entreprise "3D" 

Elle me saisit donc d'une demande de formation de son personnel L'objectif pédagogique simple et parfaitement ciblé est atteint au terme d'une journée de formation incluant des démonstrations pratiques "sur le terrain" 

Un très important laboratoire pharmaceutique européen, dépendant des USA, est sommé par la FAD américaine de faire former son personnel en dératisation-désinsectisation afin de "superviser les prestations du sous-traitant "3D"", au motif "que l'on ne peut encadrer que ce que l'on maîtrise" 

Ce qui suscite des questions: 
Qu'est-ce qui empêchera la coopérative ou l'usine pharmaceutique, à terme, de ne plus recourir à leurs sous-traitant ? 
Dans quelle mesure le client ne devient-il pas davantage prescripteur du "comment" des "3D", plus qu'il ne fait confiance aux compétences de son sous-traitant 
Les opérations de 3D prévoyant l 'utilisation exclusive de biocides homologués (avec fiches techniques et modes d'emploi très précis) faisant partie du protocole HACCP, qu'est-ce qui serait répréhensible dans un tel choix ? 

Je ne prends pas position "pour ou contre", je constate un certain flou pas toujours artistique avec la réglementation sur les biocides et leurs utilisations professionnelles et je suis conscient des problèmes liés au coûts et à la qualité 

Comme la santé des personnes et la préservation des biens est au dessus des considérations corporatistes, j'estime que plus les compétences "3D" seront partagées et diffusées, moins nous ferons courir de risques à nos contemporains 

Sans vouloir sombrer dans la caricature et la généralisation facile, permettez-moi d'évoquer que les épidémies de pestes des siècles passés n'auraient jamais pu être endiguées garce à une mobilisation des fabricants et applicateurs des"biocides" de l'époque, mais seulement par une large information des populations et la prise de conscience d'une "attitude 
collective" 

En ce qui concerne "l'auto proclamation" des formateurs, le législateur est en train de faire évoluer son dispositif La création des récents titre homologués de niveau 3 "Conseiller Emploi Formation" et de niveau 2 "Formation Responsable Pédagogique" devrait, à terme, "assainir" la situation actuelle 

Blandine Mirabaud Tuesday, January 18, 2005 12:16 PM

Pour s'occuper de notre plan de dératisation,nous avons fait appel à une société extérieure. Ils viennent controler les pièges à une fréquence de 4 passages par an et seuls les pièges placés à l'extérieur du batiment sont mangés. Cependant, un point me dérange, lorsque les pièges ne sont pas mangés, la société ne les change pas pour autant à chacun de ces passages tous les trois mois. Ils me maintiennenet leurs efficacités mais je reste très dubitative et je veux leur imposer d'en placer des neufs dans chacun des pièges à chaque contrôle qu'il effectue.

Florent RESSIAN Tue, 18 Jan 2005 15:18:38 +0100

Vous pouvez demander à votre prestataire de remplacer les pièges"non-mangés" mais si cela n'est pas stipulé dans votre contrat d'entretien, votre prestataire voudra renégocier le contrat à la hausse.


Bertrand CARLIER Tue, 18 Jan 2005 16:13:51 +0100

plusieurs questions:

_ qu'entendez vous par "piège" ?

_ est-il habituel de visiter les "pièges" tous les trois mois ?


Anne-Constance Peta Tue, 18 Jan 2005 16:33:15 +0100

Nous faisions également sous-traiter la dératisation (depuis 1 an on le fait en interne).

Je pense que changer l'appat systématiquement tous les 3 mois n'est pas nécessaire surtout si celui ci n'est pas détérioré (humidité, périmé..) ou partiellement consommé
En interne, on change tous les appats 1 fois par an et on vérifie les piéges (pour Mr Carlier : petite boite dans lequel on dépose l'appat afin d'éviter qu'il ne soit trop rapidement détérioré) tous les 2 mois on remet de l'appat (vrac ou sachet) si nécessaire

 

Blandine Mirabaud Tue, 18 Jan 2005 17:39:44 +0100

les pièges sont des boîtes noires avec une entrée disposée suivant notre plan de dératisation et dans lequel on place un appat rodonticide.il s'agit de blocs extrudés (notrac blocs et sorexa blocs)contenant une faible teneur en paraffine, lui permettant de résister au milieu sec et relativement humide (dixit la brochure)
l'entreprise se déplace tous les 3 mois mais les pièges sont regardés chaque mois en interne et si un appat est mangé, la société se déplace pour les remplacer
mais si un piège n'est pas mangé pendant un an, alors il n'est pas remplacé le produit est-il tout de même efficace

 

Jack PASCAL Tue, 18 Jan 2005 23:43:56 +0100 (CET)

-la plupart des rodonticides ont, en principe, une "durée de vie" plus que suffisante (plus d'une année) en termes de toxicité, pas forcément en termes d'appétence (à ne pas confondre avec atractivité). Les produits disposés à l'extérieur sont-ils consommés par des rongeurs nuisibles ? (autres possibilités: oiseaux, lapins, ...bipèdes, etc..)
-peut-être devez-vous vous faire préciser à votre prestataire ce qu'il vient exactement faire chez vous: cahier des charges dans lequel vous spécifiez que vous demandez un remplacement systématique des appâts à chaque visite ( mais attention au prix comme le précise M RESSIAN !)
-peut-être que votre prestataire a disposé des pièges (système de capture); dans ce cas, la fréquence des visites est nettement supérieure, en fonction du type de dispositif: curatif ou préventif
-cette fréquence de visite, qu'il s'agisse d'un dispositif préventif ou curatif, est déterminée en fonction de la ou des espèces visées, du niveau d'infestation soupçonné et, partant, de la dynamique des populations de nuisibles
Les appâts disposés à l'extérieur se dégradent très vite: limaces, insectes, autres vertébrés, humidité, UV, etc.., autant de raisons de les changer à chaque visite..

 

Pierre Falgayrac Tue, 18 Jan 2005 14:41:35 +0100

Tout dépend de la qualité de l'appât déposé dans les boites d'appâtage.
Certains ont une bonne conservation.
Il est vrai qu'après 3 mois, leur "fraîcheur" risque d'être moins appétante pour les rongeurs, ce qui relance le problème de la concurrence alimentaire.
Si l'obligation de résultat est respectée par votre fournisseur malgré le non renouvellement des appâts, vous ne pouvez exiger de lui qu'il en fasse davantage, à moins de négocier une augmentation de prix.

 

Odile Dumand Wed, 19 Jan 2005 19:33:51 +0100

Question naïve: comment détecter un second passage si l'appât n'est pas changé? Je doute que le technicien se souvienne de l'aspect des appâts pour juger d'un second passage sur le piège. Si quelqu'un connait la réponse....

 

Anne-Constance Peta Fri, 21 Jan 2005 08:54:26 +0100 

A chaque passage, le technicien faisait un rapport de visite et indiquer ses commentaires pour chaque piège 

 

LHL Fri, 21 Jan 2005 12:25:22 +0100 

Généralement la durée de vie des produits de dératisation est assez longue, ce qui permet de ne pas les changer à chaque passage 

Cependant si la matière active est toujours efficace, il se peut que les blocs deviennent moins appétant avec le temps (poussières, salissures, autres..) 
Une simple inspection peut suffire, toutefois il est dans votre droit de demander que chacun des appats soit changé 
Il faut dans tous les cas que les produits soient non dispersibles 
Ce point permet donc de vérifier l'intégrité de l'appat Ce qui est facile à voir pour un techicien expérimenté 


VENDREDI 04 FEVRIER 2005

REGION WALLONNE - Portail environnement de Wallonie
Revue Paysages - Eté 2000 - Rats des villes ou rats des champs, s'en débarrasser est un jeu d'enfant
http://mrw.wallonie.be/dgrne/paysages/pdf/18_p16.pdf

100 (CET)

Après une recherche infructueuse concernant la réglementation relative à la lutte contre les rongeurs en industries agroalimentaires, je m'adresse à vous : à quels textes dois-je me référer ? Quels produits anti-rongeurs sont autorisés ? etc.

euqilegnal Fri, 9 Dec 2005 09:19:46 +0100

si vous êtes dans le domaines de la viande, c'est l'arrêté du 22 janvier 1993 relatif aux conditions hygiéniques et sanitaires de production, de mise sur le marché et d'échanges de produits à base de viande qui dit :

titre II : les établissements doivent comporter au moins :
............
5. des dispositifs appropriés de protections indésirables tels qu'insectes, rongeurs,oiseau,...

et titre III : Art 13 :aucun animal ne doit pénétrer dans les établissements. la destruction des rongeurs ....doit être systématiquement effectuée ds les locaux et sur les matériels. les raticides, insecticides, désinfectants ou tout autre substances pouvant présenter une certaine toxicité sont entreposés dans des locaux ou armoires fernant à clé; ils doivent être utilisés de manière à ne pas risquer de contaminer les produits
Attention, l'arrêté du 22 janvier 1993 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant


voilà je n'ai rien de plus précis à vous proposer !

en ce qui concerne le choix des produits, le mieux est de faire appel à une société de dératisation.
dans mon entreprise, ils ont tenter de lutter contre les rats pendant presque 40 ans sans succés.
quand je suis arrivée, j'ai fait appel à une de ses sociétés. depuis on en voit plus un seul alors que les entrées de l'extérieur sont trés nombreuses (vieux batiments) !

j'espère avoir pu vous renseigner

Frederic.Birraux Fri, 9 Dec 2005 09:35:07 +0100

A ma connaissance vous ne trouverez aucun texte vous indiquant les produits interdits ou autorisés.

Selon la reglementation dont vous dependez vous devez avoir une phrase dont l'idee est "mettre en place tout moyen de lutte approprié contre les rongeurs sans risque de contamination des produits".
En clair:
- Adressez vous a un professionnel (et un vrai !!!!) qui vous dira les produits qu'il peut utiliser "homologation pour usage en alimentaire) :
faites ensuite votre propre etude HACCP pour voir s'il y a un risque reel de contamination de vos produits
- Refusez systematiquement la poudre de piste: tres efficace mais tres risquée car les poils des rongeurs etant electrostatique ils peuvent vehiculer la poudre un peu partout et entrainer une contamination accidentelle des produits
- Refusez tout appat non protegé (coupelle facilement renversable) ou en carton (le carton n'est pas compatible avec un bon nettoyage)

Ensuite il n'y a pas de secret, les produits ne font pas tout, surtout si vous etes en milieu alimentaire:
- Nettoyage et renettoyage des coins
- pas de stocks immobiles et recoins morts
- Faites boucher tous les acces(meme tres petits) a votre entrepot: un conseil: ne perdez pas de temps à boucher ceux qui sont a l'interieur: detruire les rongeurs en place c'est le boulot du professionnel, vous devez vous les empecher de rentrer.
- Tout est question de présence: dans un premier temps votre dératiseur devra passer tres souvent: en tout cas au mimimum aussi frequemment que le cycle de reproduction des rongeurs pour eviter de vous
laisser depasser (3 semaines de gestion + 1 semaine pour sortir du nid: soit tous les mois voir plus pour action de choc au debut)



Frederic.Birraux Fri, 9 Dec 2005 14:02:42 +0100

Le support d'appat utilise importe peu: tout est question de gout et de couleur si j'ose dire: les matieres huileuses sont efficaces le temps qu'elles ne se dessechent pas (donc a eviter en zone chaude), les blocs sont interessants pour user les dents des rongeurs mais manquent parfois d'appetence: ne vous fiez pas aux conseils vous disant que tel ou tel
produit n'est pas efficace: essayez les tous, ce qui marche chez quelqu'un peut ne pas marcher chez vous et inversement: toutes les populations de rongeurs sont differentes.
Le plus important est la matiere active utilisée: plus elle est puissante moins il faudra de prise pour que la dose letale soit attente (en schématisant) Vous pourrez normalement trouver toutes les informations necessaires dans les 2 arretes suivants (et leur modification eventuelles car ils datent)

Arrete du 15 avril 199 modifiant l'arrete du 26 avril 1988 relatif aux conditions générales de délivrance et d'emploii des preparations destinées a la lutte contre les souris et les rats

Arrete du 26 avril 1988 relatif aux conditions générales de délivrance et d'emploi des préparations destinées à la lutte contre les souris et les rats

En esperant que cela puisse vous aider, bien que je vous preconise vraiment de faire appel à un prestataire et surtout de le mettre en concurrence: la matiere active utilisée est importante mais la qualite de service , l'implication sur le terrain et la connaissance du technicien le sont tout autant.

 

Daniel Rodriguez Fri, 9 Dec 2005 10:49:30 EST

voir index phytosanitaire 2005 ( ACTA )

ou sur le site suivant : _http://e-phy.agriculture.gouv.fr/_
http://e-phy.agriculture.gouv.fr/ sur la recherche vous mettez la matière active et vous avez tous les produits en france Homologués.

Nota vous trouverez sur ce site les produits avec les Homologations du MA pour les industries agro alim et autres.

Attention ce site n'est pas totalement à jour.


akhmis_ali Fri, 9 Dec 2005 17:10:59 +0100 (CET)

Qlqun peut maider svp:

Jai un problème avec les oiseaux dans un entrepôt de fruits secs, les portes s'ouverent et se ferment systématiquement pour les livraisons , les oiseaux rentrent.
Vu qu'il ya pas de dangers ils peuvent se reproduire tranquillement
Braf j'ai fais pas mal d'essai, pour le moment j'ai pas encore trouvé la solution.

Pierre Falgayrac Fri, 9 Dec 2005 17:56:37 +0100

Je découvre en fin de journée votre message et les réponses faites par Frédéric Birraux et Daniel Rodriguez.

Je partage pleinement leurs écrits.

Un petit bémol toutefois quant au choix de la matière active la plus efficace... Selon les contraintes "d'environnement" (oiseaux, animaux domestiques...)il est parfois préférable de privilégier la qualité et la "sélectivité" de l'appât plus que la virulence du poison.

Les rongeurs ayant commencé à consommer une substance y revenant facilement, la prolongation du traitement sur quelques jours ne pose pas de problème, si ce n'est celui du coût de main d'œuvre. Mais la sécurité n'a pas de prix...

Pierre Falgayrac Fri, 9 Dec 2005 18:06:03 +0100

Aie! Pas facile les oiseaux... Surtout s'ils ont "appris" l'ouverture et la fermeture des portes...

Avez-vous essayé les bruits et ultra sons dans la zone de la porte au moment de l'ouverture ?

Cela est souvent dissuasif et ils ne s'y habitueront pas si ces bruits changent régulièrement de fréquence et d'intensité.





DIMANCHE 05 MARS 2006

JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/02/06 Au sommaire:
QE N° 59779; animaux - rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-59779QE.htm



SAMEDI 01 AVRIL 2006

JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/03/06 Au sommaire:

QE N° 37396; animaux - rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-37396QE.htm


SAMEDI 08 AVRIL 2006

JO ASSEMBLEE NATIONALE 04/04/06 Au sommaire:

QE N° 70115; animaux - rongeurs - élimination. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-70115QE.htm




emilie_gouve Mon, 15 May 2006 19:25:30 -0000

Est ce qu'il y un système spécifique de dératisation à l'intérieur des zones de production



Constant Depièreux Mon, 15 May 2006 21:46:25 +0200

Le document en annexe contient en page 51 une réponse partielle à
votre question http://www.horesca.lu/imgsload/33_haccp00.pdf

 

Pierre Falgayrac Mon, 15 May 2006 22:40:02 +0200

Oui, mais...

Le OUI: Il existe des boites d'appatages fermant à clef et contenant un appât empoisonné non "dispersable", a priori, par les rongeurs.

Le "MAIS": 1/ le problème de la concurrence alimentaire reste posé: les rongeurs préfèreront-ils la production des lieux à l'appât qu'on leur propose ? Auquel cas, les dispositifs les plus "sécurisant" ne serviront pas à grand-chose.
2/ Si l'appât "plaît" aux rongeurs, rien ne les empêche d'en transporter dans leur bajoues pour approvisionner la famille restée au terrier, et en conséquence d'en laisser tomber quelques quantités sur leur passage...

DONC: "bétonner" un contrat très précis et complet avec un prestataire, qui ne sera pas avare de visites sur le site, OU: Former une partie du personnel de maîtrise à la surveillance et la "maintenance" du dispositif anti-parasitaire en complément des interventions du prestataire agréé.

Constant Depièreux Mon, 15 May 2006 21:58:46 +0200

Ci-joint une autre adresse intéressante :
http://www.la-camda.com/desinsectisation-deratisation.php

stephanesh Tue, 16 May 2006 05:17:11 -0000

La mise en oeuvre d'un programme de lutte antiparasitaire (dont la dératisation) à l'intérieur des zones de production alimentaire doit se faire dans le respect des exigences du Réglement 852/2004. On considère donc dans ce cadre la dératisation comme un moyen de lutter contre des sources potentielles de contamination; cependant, il ne
faut pas oublier que l'introduction de produits biocides dans les locaux devient aussi un facteur de risques !

Certains professionnels de l'hygiène antiparasitaire propose des solutions adaptées aux exigences de sécurité les plus poussées des IAA. On citera par exemple, la mise en place d'appâts placebo (sans substance active), permettant de réaliser une détection de la présence de nuisibles. En cas de présence, on remplace les placebos par de
vrais appâts, juste le temps de traiter l'infestation. Puis on remet en place les placebos.
Ces méthodes sont utilisées par exemple dans le cadre du référentiel AIB, ou pour le BRC, l'IFS, ...

Il est certain que le premier réflexe est l'utilisation de postes d'appâtages sécurisés (en matériaux solides et rigide, avec une fermeture verrouillée). Mais ces postes doivent être attachés : ce n'est pas tant le risque du rongeur qui va transporter 2 ou 3 grammes de produit, que le risque du geste de malveillance de celui qui prend le poste pour voler l'appât, et soit l'emmener chez lui ou le jeter dans une cuve de préparation !

Il n'y a pas de solution miracle contre quelqu'un de déterminer, mais les éléments retardants ou dissuasifs sont préférable.

Attention : la fixation du poste doit le laisser assez mobile quand même pour que les opérations de nettoyage puissent toujours se faire ... Donc pas de collage du poste au sol !

Dans le plan de lutte, ne pas oublier la traçabilité : des produits, de la localisation des postes, le rapport d'intervention, ...

A suivre ... il y a tant à dire sur l'hygiène antiparasitaire !

Stéphane

Pierre Falgayrac Wed, 17 May 2006 17:36:36 +0200

>"il y a tant à dire sur l'hygiène antiparasitaire !"

Tout à fait d'accord !
D'ailleurs, j'ai des commentaires à faire au sujet de deux passages:

1/ >"On citera par exemple, la mise en place d'appâts placebo (sans substance active), permettant de réaliser une détection de la présence de nuisibles. En cas de présence, on remplace les placebos par de vrais appâts, juste le temps de traiter l'infestation. Puis on remet en place les placebos.
Ces méthodes sont utilisées par exemple dans le cadre du référentiel AIB, ou pour le BRC, l'IFS, ... "

J'ai vu ce genre de stratégie mise en place selon les prescriptions d'un auditeur IFS des USA, chez un de mes clients n°1 mondial dans sa spécialité. C'était, passez-moi, l'expression, complètement débile!

Il y avait plus de 150 boites d'appâtage réparties sur le site, dont à peine une dizaine étaient susceptibles d'intéresser les rongeurs. En fait, avec 30 postes on pouvait tout faire, mais ça n'aurait sans doute pas été assez visible... Et le temps passé à contrôler et "traçabiliser" les postes inutiles était aberrant...

L'appât était certes totalement inoffensif sur le plan sanitaire, mais nettement moins appétant pour les surmulots (rongeurs identifiés avec certitude) que les résidus de la production qui les attiraient. On comptait donc peu de consommation et peu de fèces (crottes) aux abords et dans les postes d'appâtage solidement fixés aux murs. Grâce aux
contrôles fréquents et au monceau de paperasses que devaient remplir les applicateurs (au détriment du temps passé sur le terrain),"officiellement", la fréquentation de lieux par les rongeurs était quasiment nulle, et tout le monde était content. Surtouts les rats...

Dont les traces et les fèces se dénombraient significativement sur certaines voies de cheminement bien loin des postes d'appâtage, et en abondance en d'autres endroits hors de la zone de production, notamment, comme par hasard, les carrefours des réseaux d'égout et d'eaux pluviales...

Pourquoi cette évocation ? Parce que l'excellente stratégie que vous évoquez (que les pros nomment "appâtage préalable"), pour être efficace, exige des compétences "de terrain" plus que de bureau, et beaucoup, beaucoup de temps. Temps qui est largement récupéré si la réussite est au bout, certes, mais qui, en attendant, "est de l'argent". Et c'est
souvent là qu'il y a problème...


2/ >"ne pas oublier la traçabilité "

Oui, mais par pitié, que son formalisme soit le plus léger possible pour les applicateurs! Bien des RQ ne connaissant pas bien les contraintes du travail de leur prestataire et exigent une paperasse démentielle. Et pendant ce temps-là, les rats et les souris dansent!

Ensuite, la traçabilité avec des étiquettes à remplir sur les boites d'appâtage, c'est nul !!!! C'est joli à voir pour les dossiers, mais des boites manipulées trop souvent, et donc chargées d'odeurs humaines diverses et variées, c'est l'assurance que les rats les plus "en forme" les éviteront. La traçabilité, c'est sur le mur au-dessus des boites
d'appâtage, point!

Et puis les boites que les hommes voient bien... C'est rassurant pour certains, mais c'est curieux comme, statistiquement, les rats préfèrent les coins bien discrets et hors de portée de l'homme...

Cordialement

Pierre Falgayrac

www.hyform.com

 

Jean Claude DAUDY Thu, 18 May 2006 07:52:14 +0200

Tout aussi d'accord.
Quelle constance dans les habitudes "paperassieres". Quel que soit le lieu les mêmes comportements se reproduisent... Existe t'il une école ?

=> Et puis les boites que les hommes voient bien... C'est rassurant

A tel point que parfois elles ont plus d'effet !

=> Ensuite, la traçabilité avec des étiquettes
C'est parfois plus important que l'utilité réelle des postes.

Une anecdote :
Une boulangerie de ma région a été infestée de blattes suite à des travaux de voiries devant son magasin.
Les blattes, dérangées, se sont réinstallées un peu partout dans la boutique, le fournil, la réserve ...
L'entreprise de TP aurait du faire un traitement préalable (il me semble que c'est un article du RSD), mais bon ..
Le boulanger fait appel à son prestataire.
Les services d'hygiène sont alertés.
Le prestataire veut faire un traitement de choc un jour de fermeture.
Les services d'hygiène s'y opposent. Principe de précaution.
Le traitement doit être fait avec du gel (...)
bien sur, il aurait fallu que chacun des points apposé soit noté sur un plan de l’établissement à l’échelle
Résultat les blattes courent toujours et se développent bien.

 

Pierre Falgayrac Thu, 18 May 2006 10:47:27 +0200

Très révélatrice votre anecdote...

Je me pose toutefois des questions...
Les blattes infestant les égouts sont généralement des Blattes américaines (periplaneta americana), qui aiment l'humidité fraîche, et ne supportent pas la chaleur des fournils...
Alors que les blattes des appartements et boulangeries sont majoritairement des blattes "germaniques" (blatella germanica), plus rarement brunes (blatta orientalis) qui, toutes deux adorent la chaleur humide et les radiations électriques, mais pas du tout la fraîcheur "ventilée" des égouts.

Dans les grands ensembles touristiques hôteliers, quand il y a double infestation (P. americane et B. Germanica/orientalis), les premières se situent dans les vides sanitaires, les locaux techniques de piscine (sous-sol), et les secondes dans les cuisines et réserves (les étages).

Les "migrations" (passage des bas fonds aux étages ou l'inverse), quand on en observe, sont certes consécutives à un traitement désinsectisant, mais très limitées (quelques dizaines d'insectes sur les milliers) et ne durent pas dans le temps( les insectes migrants ont été en contact avec le poison, c'est pour ça qu'ils fuient).

Alors les blattes qui migrent des égouts vers la boulangerie... Je suis vraiment dubitatif... Il doit certainement être possible de faire quelque chose pour ce commerce.

Quand au gel préféré à la pulvérisation"... Du grand n'importe quoi encore. La combinaison des deux techniques est LA solution. Toutefois, on peut appliquer du gel sans avoir besoin de fermer un établissement, mais ça va prendre du temps et coûter des sous. Par ailleurs, il faut noter que les gels spécifiques des blattes n'attirent pas les charançons
et autre insectes. Donc décimer les blattes pour laisser place nette aux poissons d'argent, mites et autres joyeusetés à 6 pattes, c'est vraiment pas terrible... Alors le "principe de précaution", hein...

Quant à "noter" les points de pose des gouttes... Oui, c'est surréaliste. Un bon applicateur sait que les gouttes de gel se posent "là où les mains et les denrées alimentaires ne sont pas".

Voilà, notre moulin est bien approvisionné en eau, maintenant.

 

Jean Claude DAUDY Thu, 18 May 2006 15:23:03 +0200

Selon le docteur responsable, ce sont des Blattes américaines. Elles auraient envahi les égouts du quartier.
Les joyeusetés proliférent bien et le boulanger perd ses cheveux.
Tout va bien, il ne risque pas d'y avoir de résidus de pesticides.

 

fred b Mon, 22 May 2006 10:38:21 +0200 (CEST)

Une petite question tjs contre la lutte contre les nuisibles qui alimente bcp de debats

Quelqu'un connaitrait il un produit efficace pour se debarrasser des IPS (mites alimentaires notamment) autre que les pieges à glue / phéromones qui cassent le cycle et sont plus des indicateurs de presences
La meilleure prevention est je le sais de chercher le nid (notamment cartonnage ou aliments ayant faible rotation) mais j'ai besoin d'un produit à mettre en espace client
Quelqu'un connait il un remede de grand mere remede naturel ou bio, comme des boules de bois parfumée ou je ne sais quoi

Pierre Falgayrac Mon, 22 May 2006 11:47:04 +0200


>La meilleure prevention est je le sais de chercher le nid (notamment cartonnage ou aliments ayant faible rotation)

Eh oui!


> mais j'ai besoin d'un produit à mettre en espace client

Je n'en connais pas d'autres que ceux que vous évoquez.. À part que les "boules de bois parfumées" c'est surtout pour la mite des vêtements, qui en Europe est en très nette diminution depuis que nous portons de moins en moins de vètements et sous-vètements en matières naturelles, notamment la laine dont elle est friande

Mais si quelqu'un connaît un produit "miracle" contre la mite des aliments, j'apprendrai quelque chose de majeur et en serai heureux..

Cordialement
www.hyform.com


franck dard Vendredi, 29. Septembre 2006 8:25

Nous faisons appel à une société de 3D pour assurer le controle des rongeurs.
Depuis quelques temps, nous avons une recrudescence importante aux abords de nos locaux, suite à des travaux de voirie situés à proximité.
Notre prestataire nous demande de faire intervenir la mairie car c'est selon lui une obligation prévue par le règlement sanitaire départemental.
De son coté, celle ci nous renvoie à notre prestaire.
Quelqu'un peut il me donner des précisions sur ce règlement et les obligations réelles de la mairie dans ce cas ?
Je ne sais qui a tort ou raison.

Florence Humbert Vendredi, 29. Septembre 2006 10:46

Le réglement sanitaire départemental est pris par le Préfet. Vous l'aurez à la Préfecture de votre département mais la Mairie ne le connait peut être même pas....
Il est différent selon les départements. Pour en avoir lu quelques uns, il me semble que c'est une suite de lieux communs assez peu intéressants. C'est un document plus pour imposer des prescriptions en matière d'hygiène et de salubrité aux activités et professionnels qui ne relèvent pas de la Réglementation installations classées, que pour vous défendre dans votre bon droit !!!
Je ne sais pas si vous trouverez dans le votre des arguments et des bases juridiques pour faire prendre en charge par la Mairie les dégats collatéraux de leurs travaux

Marin DELTOUR Vendredi, 29. Septembre 2006 15:27

A votre place, je demanderais à la société 3D de vous fournir le texte qu'elle invoque.
Je pense qu'elle ne le trouvera pas, je viens de feuilleter le RSD de Paris (ce sont à peu près les mêmes dispositions pour tous les départements) : il y a 17 articles qui évoquent les rongeurs, le plus direct étant le 119 qui indique clairement que l'obligation est faite aux "propriétaires d'immeubles ou d'établissements privés" et aux "directeurs des établissements publics" "lorsque la présence de rongeurs est constatée" de "prendre sans délai les mesures prescrites par le préfet [de Police] en vue d'en assurer la destruction et l'éloignement".
Cela ne veut pas dire que le préfet, encore moins le maire, doit intervenir, mais bien que c'est à vous de le faire, par exemple en faisant appel une société 3D.

 

Pierre Falgayrac Vendredi, 29. Septembre 2006 21:15

Bon, j'espère ne pas déclencher une polémique, mais un forum de discussion n'est pas fait pour garder notre langue dans la poche.

1/ A moins qu'un mauvais contrat ait été signé (ça existe), votre prestataire DOIT aussi traiter les abords de votre établissement, puisque sa mission est, normalement, d'empécher la pénétration et la
circulation des rongeurs dans les zones de fabrication et de stockage.


2/ Quand des travaux occasionnent le déplacements de colonies de rats, il est bien plus facile de les éradiquer que lorsqu'ils sont depuis longtemps installés dans un secteur : Etant en exploration d'un nouveau territoire, il est assez aisé pour un vrai professionnel de les "guider" pour mieux les empoisonner...

3/ Il s'agit là d'un travail qu'on peut considérer "supplémentaire", et je considère comme normal qu'il fasse donc l'objet d'une facturation supplémentaire, ce qui n'exclut pas une négociation de prix.

 


Stéphane SAMOLEJ Mardi, 10. Octobre 2006 7:15


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, peiffer@c... a écrit
>
>
> En faisant une recherche au sujet d'un recueil de textes
réglementaires concernant la réglementation "hygiène, dératisation,
> désinsectisation" en usine agroalimentaire, je suis tombé sur les
différents guides de bonnes pratiques luxembourgeois ci-dessous (+ un
guide AFIDOL).
>
> Je vous indique donc ces intéressants supports en remerciant
d'avance les personnes qui pourraient nous indiquer des pistes au
sujet des guides faisant le point sur la dératisation et la
désinsectisation en agroalimentaire.


Il faut noter que la « distribution et l'application par des prestataires de services des produits antiparasitaires à usage agricole et des produits assimilés » sont encadrées depuis 1992 par la Loi 92-533, repris aux articles L. 254-1 à L. 254-10 du Code Rural.

Le contenu de ce texte réglementaire a pour objectif d'assurer que les entreprises de service en lutte antiparasitaire possèdent en leur sein toutes les compétences requises afin d'assurer l'efficacité et la sécurité des prestations, que ce soit vis-à-vis des opérateurs ou des personnes présentes dans ou à proximité de la zone traitée.

L'existence d'instruments réglementaires n'a cependant pas suffit à éviter les dérives et les catastrophes. Ces dix dernières années, l'actualité a montré à de nombreuses reprises l'impact souvent négatif des produits phytosanitaires et biocides sur la faune, la flore et bien sur, l'être humain. L'opinion publique s'inquiète et parfois même, gronde.

En 2003, le Ministère de l'Agriculture a marqué sa volonté d'initier une réforme du système de l'agrément. La réflexion a été conduite en collaboration avec les organisations professionnelles représentant les prestataires de services en zone agricole (les agriculteurs offrant des services rémunérés aux autres agriculteurs), non-agricole
(les sociétés de traitement et d'entretien des espaces verts par exemple) et en milieu industriel et urbain (les sociétés de 3D). Cette norme s'applique à ces 3 domaines d'activité.

Elle a débouché en août 2006 à la publication de la norme, 'application volontaire, référencée à l'AFNOR NF U 43-500 : "Bonnes pratiques d'application des produits phytosanitaires et biocides - Maîtrise des applications de produits phytosanitaires et biocides par un prestataire de services".

Cette norme précise que :
? La finalité est la réalisation de prestations efficaces, menées à bien en toute sécurité afin de protéger l'applicateur, les tiers (le public) et l'environnement (dont les espèces non-cible de la faune et de la flore).
? Cela passe par la formation et la compétence des intervenants.

Au-delà des lignes directrices données dans les GBPH des profesionnels de l'agro-alimentaire concernant la lutte contre les nuisibles, il faut prendre en compte l'existence de
cette norme NF U 43-500 qui, de par son application par le prestataire de services, contribue à l'obtention d'une prestation de lutte antiparasitaire sure et efficace.



Pierre Falgayrac Mardi, 10. Octobre 2006 11:47

Encore une fois, j'espère ne pas lancer une polémique.
Je n'ai pas consulté les liens indiqués dans le message initial en raison de la désespérante lenteur de ma connexion RTC.
Heureusement, cela ne change rien à l'existence et la prise en compte de la norme VOLONTAIRE que vous évoquez à juste raison.

Mais... La réalité est loin des voeux pieux de nos enarques ministériels. Mon activité professionnelle m'occasionnant beaucoup de déplacements en France et outremer, mon domicile à la campagne et mon "hobby" d'oléiculteur amateur (abonné aux plublications de l'AFIDOL), me font constater TROP SOUVENT la négligence VOLONTAIRE des impacts sur la nature des produits et techniques biocides utilisés dans l'agriculture.

L'incompétence des acteurs n'est pas seule responsable, il y a aussi des impératifs de rapidité d'exécution et l'espérance de résultats immédiats (donc des histoires d'argent...).

Alors les normes, c'est bien joli sur le papier, mais sur le terrain, en l'absence de contrôles fréquents, on continue à faire n'importe quoi.Quand les inspecteurs des SRPV contrôleront davantage la manière dont les professionnels et les agriculteurs utilisent les biocides que les étagères des magasins et des stocks on progressera peut-être. Mais
là...

Encore une magnifique chouette morte, dans le fossé, cette semaine... Des mulots s'attaquaient au granulé destiné aux bovins de l'agriculteur d'en face...

On a bien mis des radars et des gendarmes sur les bords des routes pour réduire les accidents, et on n'a pas rajouté des pages au code de la route , non ? On sait donc comment faire avec les biocides, leurs fabricants et revendeurs, les applicateurs et les agriculteurs !

Mais le veut-on ?

Cordialement
Pierre Falgayrac
www.hyform.com



Bertrand CARLIER Mardi, 10. Octobre 2006 13:35

merci,

je partage votre point de vue et je souhaite donner un exemple le cas des moustiques en Corse.

Pour ceux qui connaissent l'histoire de l'abord de cette question en ce lieu, la situation actuelle était outre prévue mais prévisible depuis au moins 5 ans. La responsabilité est certes partagée, mais les autorités administratives et politiques ont une responsabilité énorme:

quand on fait le choix politique et administratif de la gestion individuelle des eaux usées, donc que l'on induit la création sur sol granitique de multiples petites "stations d'épuration " débouchant sur un sol granitique, donc induisant la création de micro zones humides extrêmement dispersées, un jour, cela pose des problèmes, mais qui est responsable et que doit-on faire ?

 

jph.moreau Mardi, 10. Octobre 2006 13:50


Pour combattre une bactérie pathogène, on demande un antibiogramme.

Quand on a affaire à des champignons, des mauvaises herbes ou des insectes nuisibles, il serait opportun d'établir d'abord un "pestogramme" ( je tente ce néologisme dérivé de "pesticides" ) pour mesurer leurs sensibilités ou leurs résistances aux divers produits ou agents disponibles. Comme pour un antibiogramme, on pourrait avoir une réponse en moins de 48 heures en s'en donnant les moyens. Et les phytiâtres (médecins des plantes) pourraient délivrer une ordonnance valable pour un lieu et un temps déterminé. Si cela avait été le cas depuis cinquante ans, on aurait évité bien des mésusages.

Un exemple . Pourquoi ne pas envisager d'utiliser le DDT de manière limitée et surveillée contre le vecteur de la chikungunia? A condition de connaître la sensibilité des populations de moustiques aux divers insecticides passés ou présents

 

 

Hélène44 Jeudi 30. Novembre 2006  14:28

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "bpaangers" <c.corbillon@...> a
écrit :
>
> Bonjour,
>
> nous sommes entrain de changer de prestataire sur le dossier
> dératisation / désinsectisation. L'un d'entre vous pourrait-il me
dire
> sur quelle durée je dois archiver les compte rendus du prestataire
> précédent (ils sont reliés dans des cahiers et de fait lis
regroupent
> tous les compte rendus depuis la mise en place (environ 2002)
jusqu'à

Et bien, je vous dirais de les garder de la même façon que vos enregistrements sur vos produits, car si vous avez un problème sur un produit, vous devez pouvoir remonter sur vos contrôles mais aussi sur les contaminations éventuelles.


rqse Mercredi 6. Décembre 2006  10:57

Des rats sont présents dans un restaurant.
Y-a t-il un texte règlementaire mentionnant les pièges et/ou les actions autorisés ou non ?
Il y a l'aspect restauration mais également accueil de public (enfants, animaux domestiques,...).
Merci de votre collaboration.

 

GAULT Gilbert Mercredi 6. Décembre 2006  12:26

La lutte contre les rats au niveau d'un commerce alimentaire repose sur

1 la restriction d'accès au bâtiment

2 la suppression de l'accessibilité (autant que faire se peut) à la nourriture

Et ceci constitue des actions essentielles

le piégeage et la régulation chimique

Ces opérations sont destinées à maîtriser les contaminations croisées et ne doivent pas être à l'origine d'une pollution chimique

Les références réglementaires sont dans le CE RC 852/2004

Vous pouvez vous aider des pages 213 à 215 du GDBP dans le plan de lutte contre les nuisibles

Cette régulation chimique doit faire appel de préférence aux produits les moins dangereux en cas de consommation accidentelle par une espèce non cible ils doivent être colorés selon une teinte facilement identifiable en cas de contamination accidentelle des denrées.

 

Pierre Falgayrac Mercredi 6. Décembre 2006  14:15

Normalement, le Règlement Sanitaire Départemental Type impose à tout établissement recevant du public de faire procéder aux traitements nécessaires en cas d'infestation avérée d'insectes et/ou rongeurs.

L'établissement doit donc faire appel à une entreprise spécialisée, titulaire de l'agrément préfectoral pour réaliser des prestations de 3D et/ou vendre des produits biocides.

Si il fait son affaire d'effectuer lui-même le travail, l'établissement prend le risque des foudres du SRPV en cas "d'accident"...

Jean Claude DAUDY Mercredi 6. Décembre 2006  14:24

Tout à fait d'accord en ce qui concerne les mesures à prendre.
Le plus simple reste de faire appel à un professionnel. Ils sont nombreux dans les pages jaunes.
========
Je compléterai les références règlementaires par celles ci :
- Arrété du 09 Mai 1995 (NOR: ECOC9500071A)
- Arrété du 29 Septembre 1997 (NOR: AGRG9700715A)
- Et enfin le règlement sanitaire départemental, article 119 me semble t'il (ce n'est pas le seul article faisant référence aux rongeurs) (et l'article 165 sur les pénalités !!! )
- La référence règlementaire à la couleur des produits se trouve, je crois, dans le code de la santé publique, article 5154.


GAULT Gilbert Mercredi 6. Décembre 2006  19:19

Le règlement sanitaire départemental (article 119 de portée générale) rappelle ces obligations pour l'ensemble des propriétaires d'immeubles ou d'établissements privés quelque soit leur nature de lutter contre l'intrusion de vérifier que les dispositifs de protection sont en place et que les déchets sont régulièrement évacués

Article 119 : Rongeurs

Les propriétaires d'immeubles ou établissements privés, les directeurs d'établissements publics doivent prendre toutes mesures pour éviter l'introduction des rongeurs et tenir constamment en bon état d'entretien les dispositifs de protection ainsi mis en place (notamment les soupiraux, les fenêtres des sous sols munis de fil de fer fort, galvanisé à mailles de un centimètre de côté, tous les murs, toutes les cloisons seront rigoureusement étanches).

Ils doivent, conjointement avec les locataires ou occupants, vérifier périodiquement si les caves, cours, égouts particuliers, entrepôts, locaux commerciaux, locaux à poubelles, logements des animaux domestiques, etc., ne sont pas envahis par ces nuisibles et faire évacuer tous dépôts de détritus et déchets susceptibles de les attirer.

Lorsque la présence de rongeurs est constatée, les personnes visées aux alinéas ci-dessus sont tenues de prendre sans délai les mesures prescrites par l'autorité sanitaire en vue d'en assurer la destruction et l'éloignement. La même obligation s'impose lors de la démolition des immeubles ainsi que sur les chantiers de construction.

Ils doivent exécuter les actions prescrites par l'autorité sanitaire sous peine de procès verbal d'infraction (450 euros)

Mais pour les établissements de restauration les arrêtés du 9/05/1995 et du 29/09/1997 imposaient un plan de lutte contre les nuisibles ou ravageurs

Le CE RC 852/2004 fixe

Des méthodes adéquates doivent être mises au point pour lutter contre les organismes

nuisibles. Des méthodes adéquates doivent également être mises au point pour empêcher les

animaux domestiques d'avoir accès aux endroits où des aliments sont préparés, traités ou

entreposés (ou, lorsque l'autorité compétente l'autorise dans des cas particuliers, pour éviter

que cet accès n'entraîne de contamination).

Le GDBP restaurateur dans son chapitre prévention et lutte contre les nuisibles dit que le professionnel (de restauration) a le choix de prendre directement en charge la prévention ou la lutte ou de sous traiter ... p 37 dans mon document de la documentation française

Dans le cadre de la prestation de service il est fortement recommandé de faire appel à une société titulaire de l'agrément de lutte antiparasitaire délivré par le Service de la Protection des Végétaux (hébergé par la DRAF) et d'utiliser des produits homologués et conforme à la directive Biocide 98/8 (a voir sur le forum)

Je vois mal où les foudres du SRPV peuvent s'exercer sur un établissement de restauration qui réaliserait lui-même son traitement avec des produits homologués même en cas d'accident (je rappelle que l'agrément concerne au titre de la loi du 17 juin 1992 les entreprises prestataires de service).....il s'agit de police administrative visant à retirer ou à suspendre un agrément à un prestataire de service...

Par contre, la responsabilité civile et pénale du propriétaire en cas d'accident est solidairement engagée avec le prestataire de service (qui intervient contractuellement sous la responsabilité du restaurateur) et expose le restaurateur à des sanctions administratives ou pénales de la part des services de contrôle s'il ne respecte pas les exigences sanitaires des textes sus visés.

Pierre Falgayrac Mercredi 6. Décembre 2006  21:01


Les détails de votre message complètent, me semble-t-il, celui auquel vous répondez et je vous en remercie.

Si j'évoque les "foudres" du SRPV, c'est que cet organisme est chargé du contrôle et de la répression des fraudes en matières d'utilisation de biocides.

La plupart des rodenticides (toujours soumis à la loi de 1942) ne peuvent en effet qu'être utilisés que par des titulaires du DAPA ou CAPA (Certificat d'Applicateur de Produits Antiparasitaires et assimilés). Les entreprises titulaires de l'agrément préfectoral doivent compter au minimum un certifié pour dix applicateurs non certifiés.

A titre personnel, je ne vois que des avantages à ce qu'un restaurateur assure lui-même la lutte "curative" antiparasitaire, même s'il se met en porte à faux avec la règlementation, DANS LA MESURE OU IL DISPOSE DES COMPETENCES PROPRES A CETTE ACTIVITE. Or, c'est rarement le cas, et cela se comprend.

S'il souhaite suivre une formation en ce domaine, je suis à sa disposition, bien sûr...

GAULT Gilbert Jeudi 7. Décembre 2006  11:15

La majorité des raticides sont commercialisés pour les jardins d'amateurs donc accessible aux non professionnels et je constate régulièrement que des anticoagulants de fin de deuxième génération type brodifacoum ou diféthialone sont vendus en grandes surfaces sans indication de dangerosité mais cette décision a été prise par le législateur.

Pour ce qui est des fraudes, elles concernent la DGCCRF et pas le SRPV et le problème de la prestation de service (dans sa partie loyauté des transactions) et relève de la loi du 17/06/1992 qui réglemente uniquement la vente, distribution et prestation de service dans l'épandage de produits phytopharamaceutique. Cultiver l'ambiguité entre la traitement direct qui s' effectue au sein de son établissement et la prestation de service en créant des obligations qui ne pèsent que sur la prestation de service contractuelle est de nature à flouer le consommateur qui n'est pas un spécialiste...

La référence à une obligation réglementaire peut exposer éventuellement l'auteur à des poursuites pénales au titre de la vente forcée de prestation (article L122 et suivants du code de la consommation) ou trouble à la loyauté des transactions L121 du même code...que nos collègues de la DGCCRF affectionnent particulièrement...

Le choix reste libre même s'il est préférable d'utiliser les services d'un professionnel mais ce n'est pas une obligation mais un choix raisonné par le professionnel de la restauration. Ce professionnel devra fournir à son client un plan de lutte contre les nuisibles qui permettent aux services de contrôle alimentaire de vérifier l'adéquation avec les exigences réglementaires sanitaires et alimentaires.

 

stephane.samolej Jeudi 7. Décembre 2006  11:36


Il faut souligner que, bien heureusement, la majorité des produits de lutte n'ont pas la mention "emploi autorisé dans les jardin" (Arrêté du 6 octobre 2004). Il reste donc des produits spécifiques utilisables par les professionnels.

Rien n'empêche un restaurateur de réaliser lui-même la lutte antiparasitaire. Acun texte réglementaire, à ce jour, n'oblige le recours à un professionnel. Il peut donc lui-même définir et réaliser son plan de lutte contre les nuisibles, conformément aux exigences du Réglement 852/2004.

Cependant, le recours à un professionnel lui facilitera la vie, lui permettra d'avoir accès à des produits spécifiques, et de profiter d'un savoir-faire et d'expériences que lui n'aura pas.
Pour la formalisation du Plan de Lutte, il obtiendra du professionnel des renseignements beaucoup plus précis et complet que ce qui figure dans les actuels GBPH, dont le chapitre "Lutte contre les nuisibles" est creux, sans aucune valeur ajoutée, et ne permet pas de répondre aux exigences du Réglement 852/2004.

Le recours à un professionnel permet d'assurer la sécurité des produits alimentaires présents, des tiers, de l'environnement.

Le métier de la lutte antiparasitaire est en pleine mutation, et suit les évolutions des exigences réglementaires actuelles.

A noter l'existence d'une norme spécifique AFNOR NF U43-500, encadrant l'organisation des prestataires de services en lutte antiparasitaire.

Liberté de pratique, oui, mais dans le respect des règles et des bonnes pratiques.

Chacun a son métier ... à chacun son métier, donc

 

Falgayrac Pierre Jeudi 7. Décembre 2006  11:43


Je ne souhaite pas polémiquer inutilement, mais c'est la lecture de ce lien

http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr/srpv/rubrique.php3?id_rubrique=6

qui m'avait amené à citer le SRPV, ce qui sur le fond, ne change rien au débat.

Je suis par ailleurs bien d'accord avec vos constats quant à la vente libre de rodenticides en grandes surfaces. Mais il n'empêche que restaurateur est une activité professionnelle et lutter contre les parasites un des aspects de ce métier.

Utiliser des produits destinés aux particuliers ne dédouane pas un professionnel de la restauration de ses responsabilités liés à leur utilisation dans un cadre professionnel.

Pour préciser ma pensée, je résume en indiquant qu'il me semble TRES souhaitable qu'un pro de l'alimentation apprenne lui-même les tenants et aboutissants de la dératisation/désinsectisation, ne serait-ce que pour contrôler le travail de son sous-traitant, voire le compléter, et se prémunir des désagréments d'un contrôle mettant en évidence son
"incapacité" à utiliser des rodenticides.

J'en parle en connaissance de cause.

Pierre Falgayrac Jeudi 7. Décembre 2006  12:04

Je vous remercie vivement d'avoir écrit

"Pour la formalisation du Plan de Lutte, il obtiendra du professionnel des renseignements beaucoup plus précis et complet que ce qui figure dans les actuels GBPH, dont le chapitre "Lutte contre les nuisibles" est creux, sans aucune valeur ajoutée, et ne permet pas de répondre aux exigences du Réglement 852/2004. "

J'espère ne pas lasser en reformulant peu ou prou mes propos, mais je maintiens que les pros de l'alimentaire ont tout intérêt à se former eux-mêmes aux techniques de 3D, pas pour forcément éviter de sous-traiter à un spécialiste, mais plutôt pour travailler en véritable partenariat, ce qui peut se concrétiser par l'élaboration commune d'un plan de lutte
antiparasitaire en lieu et place d'un plan "standard" fourni par le prestataire.

Bertrand CARLIER Jeudi 7. Décembre 2006  12:41

merci,

on se serait pas arrivé à cela bien plus vite avec des GPBH accessibles.Mais cela me permet aussi d'écrire que les GPBH sont, de mon point de vue, une forme de contrat entre des acteurs privés et publics.

Ce contrat me semble concerner aussi les utilisateurs que sont les consommateurs. Ils ne sont pas à ce stade à la table de négociation, mais me semblent en droit d'avoir accès au résultat.

 

Ann Van Den Brande Jeudi 7. Décembre 2006  13:03

Permettez-moi de surenchérir sur le manque de communication entre professionnels et particuliers.
Il s'agit d'un des maux majeurs de notre société.
L'agro-alimentaire est un domaine tellement essentiel à la vie de chacun que j'ai du mal à comprendre comment ce manque de transparence qui se répercute par l'instauration obligatoire d'accréditation et autres HACCP et GBP puisse persister. N'est-ce pas à nous, professionnels de l'alimentaire de veiller à rendre son droit au chapitre au citoyen
lambda ? Plutôt que de le terrer dans une espèce de confiance en des labels et autres certifications de qualité, ne vaudrait-il pas mieux le rapprocher du producteur et du transformateur ? Lui faire connaître dans la mesure de ses désirs les différentes étapes de la fourche à la fourchette ? ... et dans la description desdites étapes ne pas oublier
de mettre en lumière les conséquences de certains choix de consommation sans toujours focaliser sur la sécurité alimentaire ?

 

Stéphane Samolej Jeudi 7. Décembre 2006  13:06


L'accessibilité au GBPH est certe un point important, mais la qualité du contenu des GBPH est surement prioritaire : à quoi bon avoir accès à un document peu utile (sur certains chapitre, je ne remet pas ici en cause l'intéret global du GBPH) ?

Il est certain que dans les étapes d'élaboration des GBPH, l'ensemble des acteurs doivent être impliqués. Si ce ne fut le cas dans le passé, cela devra se faire à présent.

Concernant la Lutte antiparasitaire, la CS3D (Chambre Syndicale de la Dératisation, Désinsectisation et Désinfection) est l'interlocuteur privilégié des profesionnels des secteurs et industries de l'agro-alimentaire pour mettre sur pied un chapitre "Lutte contre les nuisibles" complet et cohérent.

Donc même avant de parler des consommateurs, les professionnels eux-même doivent être conviés aux phases d'élaboration.

Soyons convaincu qu'aujourd'hui, pour imposer des pratiques professionnelles, sures et efficaces, tous les représentants des différents métiers sont disposés à collaborer.

Pierre Falgayrac Jeudi 7. Décembre 2006  14:21


avant de vous répondre, stephanesh, je précise qu'il semblerait qu'un de mes messages de ce matin en réponse à G. Gault, passé directement sur le site Yaooh de la liste, ait disparu...

J'y évoquais ce lien
http://draf.bretagne.agriculture.gouv.fr/srpv/rubrique.php3?id_rubrique=6
qui m'avait amené à citer le SRPV comme organisme de contrôle. A chacun de voir quoi en conclure...

En ce qui concerne la consultation d'organisation professionnelles représentatives (ce qui est le cas de l'honorable Chambre Syndicale 3D) pour élaborer des guides et autre référentiels, j'ose exprimer des réserves.

Le "vide" pas artistique du tout du GPBH en matière de lutte anti parasitaire est d'ailleurs éloquent.

Nul doute qu'il existe des professionnel très compétents dans nombres d'entreprises de 3D, mais de là à les considérer toutes, "par défaut", comme des partenaires fiables pour l'élaboration d'un GBPH ou manuel HACCP, il y a un pas que je n'invite personne à franchir.

En effet, sur le terrain, les applicateurs certifiés sont en minorité, et parfois absents. Ensuite, être certifié ne garantit pas que le référentiel du certificat a été "digéré" par l'intéressé, ce qui laisse la place à des lacunes et des incompétences. Est-il vraiment utile de rappeler que le référentiel du CAPA (ou DAPA)fait la part belle à la "pharmacie" et laisse
la portion congrue à la biologie ?

Or, quand on a affaire à des colonies de rats, il vaut bien mieux être un "trappeur" connaissant la biologie des rongeurs, qu'un "pharmacien" connaissant par coeur les poisons, mais pas forcément les bonnes manières de les administrer...

Et quand on collabore avec des bureaucrates des 3D qui depuis longtemps n'ont pas mis les pieds dans un réseau d'égout (voire jamais pour certains), les professionnels de l'alimentaire se retrouvent avec des usines à gaz de classeurs et fiches paperassières que les applicateurs sur le terrain ne comprennent pas toujours, quand ils ne les ignorent pas délibérément...

Bertrand CARILER Jeudi 7. Décembre 2006  14:26

vous m'en demandez beaucoup, mais soit:

si le premier pilier d'une société est le respect de l'autre , le deuxième est l'alimentation. Ce secteur a eu un management maîtrisé depuis toujours par le pouvoir central et ceci en tout lieu. La crise de l'esb et donc l'intervention d'acteur comme Dominique Dormont a induit une prise de conscience, sur la nécessité d'un profond changement. Les politiques ont commandé et voté la réforme du paquet hygiène, qui les dé responsabilisent, mais provoque bien des troubles, car les acteurs ne veulent et ou ne savent pas faire désormais. D'autre part, la mondialisation, fait que beaucoup des aliments d'un certain prix ( viande et ou chair de poisson, par exemple ) sont et serons élaborés avec des produits émanant de plusieurs continents, donc aussi produits sous l'autorité de bien des pouvoirs centraux.

Vous évoquez, le rôle du citoyen, certes, mais attention aux faux débats, je lis bien des pages en bien des lieux et si j'ai pour habitude de parler des mots et de leurs définitions, ce n'est pas qu'un hasard. En tout cas, je ne sais plus qui du secteur public ou privé est le plus important, car en fait bien des modèles existent, avec leurs qualités et leur défauts mais ce dont je suis désormais sûr, c'est que le troisième pilier d'une société, c'est la langue.

Dit autrement, si la langue est à la fois le support à la communication, et à la formalisation des règles donc des lois, elle est surtout l'outil utilisé par tous. J'ai à ce titre en tête un texte de Covello sur le lien entre le début du catholicisme, la bible et les milieux du commerce et de la banque, qui me semble très actuel.

La commission européenne est dans l'erreur, l'erreur la plus manifeste en ayant pas compris cela, ou en tout cas, en ayant pas traité ce sujet avec le soin nécessaire. On ne permet pas à des peuples, tous fiers de leur histoire de se rapprocher, et donc de faire naître une dynamique commune, en ne mettant pas en valeur les langues, et donc les
mots dont la signification ne sont que le reflet de l'histoire de tous les conflits.

Devant cette situation, des outils comme les GPBH sont des outils majeurs, car ils astreignent l'ensemble des acteurs professionnels locaux à réviser leur vocabulaire, leur mode de communication et aussi leur savoir faire.

Dit autrement la loi permet le consensus par le haut, les GPBH sont l'outil de consensus par le bas. Leur publication en libre accès pourra seul permettre le débat sociétal efficient. Mais on va peut être continuer à construire le toit avant les fondations et ou construire dans le secret tout en escomptant continuer à obtenir l'aval des mandants.

Ce texte est un essai, et n'est à prendre que comme cela, habituellement j'adapte le style et le contenu à l'interlocuteur, mais, à ce stade, je ne sais qui vous êtes.

 

GAULT Gilbert Jeudi 7. Décembre 2006  14:31

Je réagissais sur le caractère obligatoire et ne disconvient pas que le recours à un professionnel est un gage de sécurité pour la santé et pour l'environnement mais c'est par la conviction du professionnel de la restauration que ce dernier choisit librement de faire appel à un professionnel de la lutte antiparasitaire.

Je me réfère au GDBP car c'est actuellement le seul document opposable mais je détecte comme vous de souligner des carences voire des éléments qui ne me paraissent pas pertinents comme la lutte préventive par régulation chimique avant que les rongeurs de s'introduisent dans les bâtiments

Il n'en demeure pas moins que le professionnel de restauration doit disposer d'une culture lutte antiparasitaire lui permettant de contrôler la prestation de service (ce qui peut permettre de professionnaliser ces pratiques qui parfois sont fortement éloignées des bonnes pratiques) et éviter qu'il pense que si un accident arrive ce sera la responsabilité du prestataire qui sera totalement engagée

Stéphane SAMOLEJ Jeudi 7. Décembre 2006  14:34

"Et quand on collabore avec des bureaucrates des 3D qui depuis longtemps n'ont pas mis les pieds dans un réseau d'égout (voire jamais pour certains), les professionnels de l'alimentaire se retrouvent avec des usines à gaz de classeurs et fiches paperassières que les applicateurs sur le terrain ne comprennent pas toujours, quand ils ne les ignorent pas délibérément...".

Est-ce là ce que vous, formateur attentif, préconisez : aller dans les égouts chercher de l'expérience ?

Et bien j'espère que ces "bureaucrates des 3D" ne vont pas chercher leur expérience dans les "réseaux d'égout" pour appliquer les méthodes aux industries et activités agro-alimentaires !!!!!

Quant aux "paperasseries", il ne faut pas oublier que c'est souvent à l'origine un besoin de traçabilité, demandé par les pouvoirs publiques et les clients ! Mais ne vous inquiétez-pas, l'informatique arrive ...

 

Jean Claude DAUDY Jeudi 7. Décembre 2006  14:56

Heureusement, ou malheureusement, c'est au choix, le consommateur n'a pas accès - du tout - à l'information pertinente en la matière.
Heureusement car dans certains cas, il y aurait une grave crise de confiance, de l'ampleur de celle que l'on voit périodiquement (restaurant chinois, par exemple)
Malheureusement car c'est sa santé qui est en jeu.
L'agroalimentaire est un secteur tellement essentiel qu'il ne me semble pas que l'on puisse permettre de graves néglicences.
(Ce n'est que mon avis)
==
Sans doute est ce pour cela que certains sujets semblent tabous même en ce lieu.
C'est aussi pour cela que j'interviens, parfois, maladroitement, pour participer à des sujets qui me semblent essentiels.
A coté de certains intervenants, tel B.C. je ne me sens pas forcément à la hauteur.
==
Concernant les rats en restaurant, nous sommes à démontrer qui connait mieux la loi que l'autre, quelle interprétation chacun en fait.
Pendant ce temps ils courent.
==
J'ai souvent vu des professionnels faire appel à un prestataire de service lorsque la situation était desespérée. J'entends par là un nombre considérable de nuisibles, l'apparition de résistances de tout type, y compris néo phobiques, excluant la possibilité de toute éradication rapide.
A chacun son métier, et je n'aurais pas la prétention de devenir restaurateur. "Je n'ai pas la compétence propre à cette activité."
Aussi je crois, comme certains, que l'appel à un prestaire qualifié est largement préférable. Celui ci a au moins quelques rudiments pour les plus mauvais, et beaucoup d'autres connaissent bien leur métier. Plus le traitement est précoce plus il a de chances de réussir.
==
Un professionnel a également le droit de faire lui même ses propres auto-controles, et ses propres analyses.
Sauf les plus grandes entreprises, il ne me semble pas qu'il viendrait à l'idée de beaucoup de faire eux memes leur propres analyses. Ni qu'ils aient suivis les études propres à leur donner ces compétences.
==
Certains précédents messages se sont focalisés sur "l'obligation de traiter" et "l'obligation de faire appel à un professionnel".
Un professionnel à l'obligation de traiter efficacement lorsqu'il rencontre des problèmes de ce type. C'est, me semble t'il, une obligation de resultat.
Il n'a pas l'obligation de faire appel à une société spécialisée. Celle ci a généralement de par ses contrats une obligation de moyen. Auquel, il me semblerait nécessaire d'ajouter une obligation de diligence. Mais la loi ne va pas jusque là.
Par ailleurs, concernant le R852, mon interprétation me pousse à croire qu'elle demande de prévenir le risque "nuisible" contrairement aux anciens arrétés (toujours pas abrogés).
Je cite
"Des méthodes adéquates doivent également être mises au point pour empêcher les animaux domestiques d'avoir accès aux endroits où des aliments sont préparés, traités ou entreposés."
==
Je ne vois personnellement pas ce que viennent faire dans ce débat les références au délit de tromperie, évoqués par certains.
Si la DGCCRF et le SRPV sont compétents pour intervenir auprès des prestataires de service, ce n'est certainement pas au titre des articles 122 et 123 cités.
Cette profession est très encadrée, et celà va continuer. Il existe de si nombreuses lois (code rural, code du travail, code de l'environnement, directives, arretés, décrets..) qu'elles seraient trop longues à énumérer en ce lieu.
Toutefois une direction du ministère de l'agriculture avait en son temps publié sur internet un "Aide mémoire juridique sur la réglementation relative aux produits antiparasitaires à usage agricole". J'ai perdu le lien, mais il existe peut être dans les archives de la liste.
==

Concernant la citation sur le montant de l'amende, dans le RSD, il n'est pas possible de vérifier sa véracité, celle ci n'étant pas accessible (ce qui nous ramène à un problème souvent abordé en ce lieu : l'accessibilité de la loi.)
Toutefois, je cite mon exemplaire du RSD type, mise à jour du 04/10/2004 :
Art. 165. - Pénalités
Les infractions aux dispositions du présent règlement sont punies d'une amende de 80 F à 160 F. En cas de récidive, l'amende peut être portée à 600 F (décret n° 73-502 du 21 mai 1973 relatif aux infractions à certaines dispositions du titre Ier du livre Ier du code de la santé publique, art. 3) On est loin des 450E
==
Monsieur Marc Kieny a raison, il ne faut se fier qu'aux versions officielles, quand elles sont consultables.
==

 

Pierre Falgayrac Jeudi 7. Décembre 2006  15:34

>Est-ce là ce que vous, formateur attentif, préconisez : aller dans
> les égouts chercher de l'expérience ?

Oui, entr'autres! Ignorez-vous que les égouts sont le biotope préféré des surmulots et une "composante" à part entière de l'industrie agro-alimentaire ?

Par contre, on en voit très peu dans les bureaux, des rats (on y rencontre plutôt des souris).

>Et bien j'espère que ces "bureaucrates des 3D" ne vont pas chercher
> leur expérience dans les "réseaux d'égout" pour appliquer les
> méthodes aux industries et activités agro-alimentaires !!!!!

Vous espérez à tort. Voir plus haut, et voir des messages dans les archives de liste, relativement à un plan de lutte Aberrant élaboré par un technocrate américain dans une industrie agroalimentaire n°1 mondial dans sa spécialité.

Je suis bien évidemment favorable à la traçabilité quand elle reste raisonnable et ne perverti pas le sens du travail. J'y suis du coup moins favorable quand elle fait passer davantage de temps à remplir des papiers qu'à contrôler les postes d'appâtage ou les pistes de cheminements des rats.

GAULT Gilbert Jeudi 7. Décembre 2006  18:24

L'information disponible sur le net

Article 7du décret 2003-462 (Légifrance)

Le fait de ne pas respecter les dispositions des arrêtés pris en application des articles L. 1 ou L. 3 ou L. 4 du code de la santé publique dans leur rédaction antérieure au 8 janvier 1986 est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3e classe.

Selon l'article L. 1311-2 du CSP, les décrets mentionnés à l'article précédent peuvent être complétés par des arrêtés du Préfet ou du maire "ayant pour objet d'édicter des dispositions particulières en vue d'assurer la protection de la santé publique dans le département ou la commune."

Les dispositions du RSD demeurent applicables dans les domaines non couverts par un décret particulier.

Le RSD constitue alors le texte de référence pour imposer des prescriptions, en matière d'hygiène et de salubrité, aux activités qui ne relèvent pas du champ d'application des installations classées pour la protection de l'environnement.

Il a force contraignante et sa violation peut entraîner des peines d'amende. A ce sujet, le décret n° 2003-462 du 21 mai 2003 (relatif aux dispositions réglementaires des parties I, II et III du CSP), a rappelé dans son article 7 que : "Le fait de ne pas respecter les dispositions des arrêtés pris en application des articles L. 1 ou L. 3 ou L. 4 du code de la santé publique dans leur rédaction antérieure au 8 janvier 1986 est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 3e classe."

Selon l'article 131-13 du nouveau code pénal, le montant maximum de l'amende pour une contravention de 3ème classe est de : 450 euros.

G GAULT

Jean Claude DAUDY Jeudi 7. Décembre 2006  19:38


Sauf votre respect, il eu été utile, me semble t'il quand vous avez fait référence à une contravention de 450E, de mentionner dès la première fois que vous parliez du NPC et du CSP.
Passer du RSD à un article du CSP sans le mentionner est de nature à induire en erreur.
Personne n'a infirmé mes propos sur l'article 165 du RSD que j'ai cité. Et vous écrivez finalement vous même que la référence vient du NPC.
Je persiste par ailleurs à dire que tous les RSD ne sont pas accessibles.
Ils font partie de "l'arsenal" légal et ils devraient l'être.
La prestation me conforte dans ma position.
Le restaurateur lambda, occupé à faire tourner son commerce n'a pas la possibilité, seul, d'être au fait d'une règlementation fort compliquée et contraignante.
Vous venez de prouver que, quoi que fasse un professionnel pour être au mieux de la règlementation, il n'est jamais à l'abri d'un petit article de loi caché ou méconnu.
(même l'abondante documentation à ma disposition ne mentionne pas cet autre glaive de la justice au sujet de la dératisation, et je ne me souviens pas non plus l'avoir vu en ces lieux)
Il faudrait pour cela travailler dans de grandes organisations (entreprises ou administrations).
Et encore ..
Le restaurateur lambda n'a pas la possibilité, non plus, de correctement faire face à une infestation de nuisibles.
De toute facon il semble que s'il produit une simple facture d'achat de rodonticide, il sera exonéré de l'amende.
Consommateurs dormez en paix!



Jean Claude DAUDY Jeudi 7. Décembre 2006  20:16

Vous faites peut être allusion au référentiel AIB?
Tout comme vous je suis favorable à la tracabilité. Il y a cependant des limites qu'il serait utile que le législateur trace.
J'ai ainsi vu un fonctionnaire demander à un prestataire que soit noté sur un plan détaillé la pose de gouttes de Fipronil dans un établissement infesté de blattes.
Dans ce cas est ce, selon vous, utile ou usine à gaz paperassiere ?
Et pendant ce temps les cafards dansent ..
==
.. "Or, quand on a affaire à des colonies de rats, il vaut bien mieux être un "trappeur" connaissant la biologie des rongeurs, qu'un "pharmacien" connaissant par coeur les poisons, mais pas forcément les bonnes manières de les administrer..."
Les trappeurs qui vous semblent si chers, et que vous semblez bien connaitre, n'existeront bientot plus. Ceux qui voudront encore bien faire ce métier poserons précautionneusement des postes d'appatages bien visibles avec des N°, des flèches, des avertissements, ce qui fera certainement plaisir aux éventuels controleurs. Dans ces postes il sera mis des appats sans matière active. Chacun des ces appats seront minutieusement répertoriés, enregistrés, comptabilisés, et tout ira bien.
Dans ce monde là, les rats seront moins dangereux qu'un obscur texte de loi pouvant se retourner contre vous.
==

 

jph.moreau Jeudi 7. Décembre 2006  22:21

Les rodonticides (ou rodenticides) en vente libre sont des anticoagulants. Leur efficacité se base sur un postulat : les rats se blessent en se bagarrant...Il se pourrait que les rats de restaurant, bien nourris, ne se battent plus. Quant à la présentation d'une facture, cela me rappelle les agriculteurs du Cotentin qui mettaient il y a cinquante ans à l'entrée de leur champ de pommes de terre une étiquette de Gésarol (DDT) pour ne pas récolter une amende du SPV (Service de la Protection des Végétaux) qui imposait la lutte obligatoire.

 

Van Den Brande Ann Jeudi 7. Décembre 2006  23:21

l'efficacité des rodenticides ne se limite pas à inhiber une coagulation post morsure. Les mouvements usuels "pacifiques" entraînent moultes microlésions notamment au niveau des articulations et des surfaces de contact. Les anticoagulants empêchent la formation de tout caillot sanguin, entrainant un épanchement sanguin interne souvent fatal, en
absence d'administration de coumarine. De nombreux animaux domestiques meurent d'hémorragies internes suite à une intoxication provoquée par un voisin malveillant,...

La résistance des rats à ces antocoagulants vient de leur intelligence: un rat qui voit un congénère ingurgiter une substance puis qui perçoit un trouble (voire la mort) de ce congénère associe l'événement "ingurgitation" avec l'événement "mort". Il évite ainsi lui-même de se faire intoxiquer.

Perso: je trouve malheureux qu'on soit contraint pour des raisons d'hygiène de tuer des animaux aussi intelligents !!

Stéphane SAMOLEJ Vendredi 8. Décembre 2006  7:17

Merci d'avoir corrigé le premier aspect concernant le mode d'action des anticoagulants : il ne faut plus que soient véhiculées ces "histoires" de rongeurs qui se vident de leur sang après avoir consommé des rodenticides ... !!
Les lésions restent internes, et je préciserais qu'elles sont particulièrement situées au niveau des poumons de l'animal, ce qui finit par provoquer une mort par asphyxie.

Quant à la résistance des rats aux anticoagulants, on ne peut pas dire qu'elle vient de leur "intelligence" : leur intelligence induit des comportements raisonnés, qui leur permettent d'associer une cause et un effet. C'est une résistance comportementale, si on veut.

En relation avec les anticoagulants, il existe une résistance génétique induisant une réduction de la sensibilité des rongeurs à certaines substances actives. Cette sensibilité réduite est transmise génétiquement d'individu en individu (Cf. travaux de Romain LASSEUR à l'Ecole Vétérinaire de Lyon).

Bernard Ledroit Jeudi 7. Décembre 2006  22:55


Le 8 déc. 06 à 05:28, lhl a écrit :

> Bonjour, Sauf votre respect, il eu été utile, me semble t'il quand
> vous avez fait référence à une contravention de 450E, de mentionner
> dès la première fois que vous parliez du NPC et du CSP. Passer du
> RSD à un article du CSP sans le mentionner est de nature à induire
> en erreur. Personne n'a infirmé mes propos sur l'article 165 du RSD
> que j'ai cité. Et vous écrivez finalement vous même que la
> référence vient du NPC. Je persiste par ailleurs à dire que tous
> les RSD ne sont pas accessibles. Ils font partie de "l'arsenal"
> légal et ils devraient l'être.
Comprenne qui pourra ...

Un peu provocateur ... l'important c'est de mourir réglementairement ou de se nourrir légalement ?
La finalité de la liste hygiène vise-t-elle le confort du consommateur ou celle du législateur ?

L'administration des médecines (humaine, animale, végétale) ne se caractérise pas par sa cohérence

Les produits les plus dangereux sont aux mains des professionnels les moins bien formés.
Les champs d'action et le terrain n'ont pas de commune mesure (individu / population ; contrôles / liberté).
Pourquoi ne pas délivrer les produits phytosanitaires par ordonnances prescrites par des spécialistes ?

Pourquoi le poison est en vente libre (Organo-phosphoré), tandis que l'antidote (sulfate d'atropine) figure en liste I ?
Le codex alimentarius répertorie 197 pesticides et 53 médicaments (30 pesticides faisant l'objet d'une inscription au tableau A ou liste 1)

Le "magasine de la santé" traitait hier de l'automédication et de sa dangerosité... mais il abordait dans le même temps la nécessité d'apprendre aux africains le moyen de réguler leur tri- thérapie (5 % d'accident contre 95 % de résultats positifs ...)

L'Europe travaille jusqu'à ses frontières, à ce titre les anales de toxicologie montrent que la Belgique soigne ses ressortissants pour des problèmes contractés en Afrique résultant de l'usage de produits fabriqués en Europe.

Pierre Falgayrac Jeudi 7. Décembre 2006  23:28

Bonsoir
>L'Europe travaille jusqu'à ses frontières, à ce titre les anales de
toxicologie montrent que la Belgique soigne ses ressortissants pour
des problèmes contractés en Afrique résultant de l'usage de produits
fabriqués en Europe.

Ben oui...

J'ai effectivement pu constater lors de mes séjours professionnels au Maroc que de "gros" formulateurs européens écoulaient en Afrique des produits désormais interdits en Europe par la directive biocides... Et comme en plus la contrefaçon locale des pesticides est une réalité ( les originaux coûtent tellement cher! )...

Aahh, les bons sentiments européens pour préserver la santé...

Cordialement

 

Jean Claude DAUDY Vendredi 8. Décembre 2006  7:39


"l'important c'est de mourir réglementairement ou de se nourrir légalement ? "
"La finalité de la liste hygiène vise-t-elle le confort du consommateur ou celle du législateur ?"

Tout dépend de quel point de vue on se place.

C'était aussi la raison de mes petites phrases :
- Et pendant ce temps les cafards dansent ..
- Consommateurs dormez en paix! ...

Imaginons : Vous êtes dératiseur, un client vous appelle pour un probleme de rats, souris, blattes ..
Quelle sera votre attitude :
- Bien remplir les rapports d'intervention (il n'existe pas encore de modele CERFA), pour être irréprochable en cas de controle ?
- ou faire le maximum pour éradiquer le problème en "chassant" les nuisibles ?
(Je préfère encore une 3eme solution : agir préventivement, éviter que le problème n'apparaisse.)

En restant dans le cadre de votre proposition, je préfère la santé du consommateur, à celle du législateur.
Mais dans ce cas je m'attire les foudres de ses réprésentants zélés !
Cordialement,

 

Stéphane SAMOLEJ Vendredi 8. Décembre 2006  8:11


Imaginons : Vous êtes dératiseur, un client vous appelle pour un probleme de rats, souris, blattes ..
Quelle sera votre attitude :
- Bien remplir les rapports d'intervention (il n'existe pas encore de modele CERFA), pour être irréprochable en cas de controle ?
- ou faire le maximum pour éradiquer le problème en "chassant" les nuisibles ?

La bonne attitude est de faire le maximum pour éradiquer le problème ET de bien remplir les rapports d'intervention, si on se limite à ces deux propositions. Mais bien sur, globalement, cette démarche n'est pas suffisante. Il faudrait rentrer dans le détail : expertise préalable au traitement, analyse des causes d'infestation, conseil au client concernant l'étanchéité, le nettoyage, le confinement, le contrôle des entrées de marchandises, etc-etc-etc.

Concernant la 3ème solution (Je préfère encore une 3eme solution : agir préventivement, éviter que le problème n'apparaisse), elle est certe préférable. Il faut souligner que
ces démarches proactives sont quand même majoritaires dans le secteur Agro-A. , mais restent liées au "Bon Vouloir" du client.
Ne nous trompons pas de cible : le "dératiseur", comme vous l'appelez, n'a pas de pouvoir pour obliger les professionnels réticents aux exigences des textes réglementaires à la mise en place d'une démarche préventive !!

Ceci est du ressort des pouvoirs publics. Donnons-leur les moyens de réaliser correctement l'ensemble des contrôles nécessaires : hommes, matériels, formation, temps, finances, ...

Pierre Falgayrac Vendredi 8. Décembre 2006  10:44

Les rats n'ont pas besoin de se bagarrer pour se blesser. Leurs activités quotidiennes suffisent à provoquer de légers traumatismes et/ou cupures.

Pour donner une idée, un rat vieux et malade a un métabolisme supérieur au champion olympique de décathlon, et son "parcours" journalier ridiculise un soldat commando à l'entrainement.

Quand il y a suffisamment à manger pour la, ou les, colonie(s), les petites bagarres sont furtives et ne sont jamais "à mort". Elles concernent surtout les rapports de force entre dominants et dominés, vu que les dominants mangent en premier et couvrent les "meilleures" femelles. Mais les dominés moins forts physiquement acceptent la situation, tous comme le dominant vieillissant qui deviendra un jour dominé...

Les bagares "à mort" n'apparaissent que lorsque la nourriture manque. Et encore... L'intelligence collective des rats est une grande leçon d'humilité pour nous les hommes : sans aucune connivence entre eux, les mâles dominants mangent les dominés et préservent les femelles (il s'agit d'une expérience de laboratoire de l'INRA de Versailles, pas d'une "annale" de voyage). Il semblerait que la préservation de leur espèce est pour les rats plus importante que leur propre vie...

 

Pierre Falgayrac Vendredi 8. Décembre 2006  11:12

Vous écrivez:
"(...) le "dératiseur" (...) n'a pas de pouvoir pour obliger les professionnels réticents aux exigences des textes réglementaires à la mise en place d'une démarche préventive !!

Ceci est du ressort des pouvoirs publics. Donnons-leur les moyens de réaliser correctement l'ensemble des contrôles nécessaires : hommes, matériels, formation, temps, finances, ..."

L'administration a les moyens, là n'est pas la question. Quand elle veut s'occuper d'un cas, elle sait comment s'y prendre (vous ne connaissez pas des restaurants dans l'illégalité depuis des années qui sont toujours ouverts, et d'autres fermés administrativement parce que le patron était en conflit avec une autorité ?)

Et contrôler quoi en matière de lutte antiparasitaire ? Le nombre de goutte de gel, de poste d'appâtage, la nature des biocides ? Alors qu'il faudrait dénombrer les populations de prarasites en analysant les indices et traces, comme on le fait déjà pour les microbes avec force lames et boites de culture !

La compétences des applicateurs ? Alors que le CAPA est d'un niveau CAP, que son référentiel est loin des réalités de lagro alimentaire, et qu'une entreprise "spécialisée" peut ne compter qu'une seul certifié pour 10 applicateurs ?

Avant de penser à contrôler, il faut des règles (c'est le principe du code de la route et des radars). En matière de lutte antiparasitaire, il y a un grand vide, on l'a déjà évoqué hier. Et au risque de me répéter, il est prudent et avisé de se méfier des paperasses usines à gaz pondues par des rats de labo ou de bureau...

Le législateur, avec son décret 2001 1016 imposant l'établissement du DUEvRP a "imposé" une voie intéressante: la concertation entre tous les acteurs de l'entreprise préalablement à la rédation du document unique. Et si on faisait la même chose avec le volet "lutte antiparasitaire" du GBPH ???

Mais voilà... le décret en question a été rédigé dans l'urgence de l'immédiat après AZF... Certes, pendant un an, circulaires et brochures ont explicité et donné des conseils sur les flous du texte, mais aujour'dhui, c'est une affaire qui tourne bien.

Faut-il attendre un AZF parasitaire pour espérer avoir un cadre législatif cohérent en matière de lutte antiparasitaire ?

Stéphane SAMOLEJ Vendredi 8. Décembre 2006  11:28

Pour votre information, voir l'article 17 bis du projet de "Loi sur l'eau" :

Article 17 bis (nouveau)

I. - Après l'article L. 522-14 du code de l'environnement, sont insérés deux articles L. 522-14-1 et L. 522-14-2 ainsi rédigés :

« Art. L. 522-14-1. - Les conditions d'exercice de l'activité de vente ou de mise à disposition de l'utilisateur, à titre onéreux ou gratuit, sous quelque forme que ce soit, de certaines catégories de produits biocides qui, en raison des risques graves qu'ils représentent pour l'homme et l'environnement, figurent sur une liste
définie par décret en Conseil d'État, peuvent être réglementées.

« Art. L. 522-14-2. - Les conditions d'exercice de l'activité d'application à titre professionnel de produits biocides peuvent être réglementées en vue de prévenir les risques pour l'homme et l'environnement susceptibles de résulter de cette activité. »

Rassurez-vous donc, les choses bougent et bougeront, en relation avec la lutte antiparasitaire.
Pas besoin d'un "AZF" ...(c'est quoi un AZF en lutte antiparasitaire en hygiène publique ? Un rat qui explose après avoir mangé différents rodenticides avec différentes substances actives ... ?!?!).

Pierre Falgayrac Vendredi 8. Décembre 2006  11:52

Les articles de lois que vous citez (et qui figurent dans les documentations que je remets à mes stagiaires) sont loin d'être précis et laissent la part belle aux interprétations locales. Lisez-les bien.

Ils font partie de l'arsenal législatif franco-français européanisé, et j'ai bien écrit que "l'administration a les moyens, là n'est pas la question".

Je vous remercie de me "rassurer", mais ce ne sont que des mots. La réalité n'est pas si rassurante. Comme vous, j'attends que ça bouge. Je me prépare à attendre longtemps.

Et pendant ce temps... les souris dansent...

Stéphane SAMOLEJ Vendredi 8. Décembre 2006  12:04

La réalité est que, pendant que certains attendent, d'autres agissent face aux évolutions réglementaires présentes et à venir. Si vous attendez, je tiens à dire que ce n'est pas mon cas !

Il faut faire preuve de proactivité et pas uniquement d'attentisme : j'espère que c'est bien là le message que vous faîtes passer à vos stagiaires.

 

Pierre Falgayrac Vendredi 8. Décembre 2006  12:18

Oui, c'est un des message que je fais passer, en doutiez-vous ?

Il se touve que nous nous rejoignons sur bien des points du présent débat.

Que j'arrête ici pour ma part, ne souhaitant pas qu'il vire à l'aigre.

jph.moreau Vendredi 8. Décembre 2006  22:14


Au sujet des rats, meilleurs commensaux de l'homme. On sait depuis longtemps qu'ils sont très rusés et qu'ils s'adaptent (sans s'en rendre compte bien entendu) aussi bien que l'homme à toutes les situations. Avant de quitter le navire, ils sautaient à bord et se faisaient transporter gratis, logés et nourris. Leur comportement de groupe leur permet de contrer la guerre que nous leur menons. C'est un peu comme l'abeille domestique qui s'accommode assez bien des insecticides, contrairement aux abeilles solitaires et autres mélipones, véritables indicateurs de nos pollutions (lorsque la mère est tuée, les enfants sont condamnés à mort, car il n'y a pas une foultitude de cousines célibataires pour prendre le relais).
Les matières actives anticoagulantes ont une toxicité (pour le rat et par analogie pour l'homme) qui varie de quelques mg par kg de poids vif à quelques dizaines de mg. Les produits commerciaux dérivés sont signalés comme dangereux (T ou T+) pour le gibier et les animaux domestiques. Bien entendu, l'index phyto n'ajoute pas "dangereux pour l'homme", ne serait-ce que l'on les associe assez souvent à l'aspirine, et cela ne serait pas bien inspiré de dire à cette occasion que l'aspirine est un poison de par ses propriétés anticoagulantes.
Une autre piste pour ceux qui luttent contre des réclcitrants : En plus d'une pseudo-résistance comportementale, ne pourrait-on pas imaginer que des rats de restaurants reçoivent dans leur ration plus de vitamine K que leurs congénères défavorisés ? (Par ex des abats (foie) ou des épinards chers à Popeye).
Bien à vous
JPHM




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