ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME

Pages d’archives connexes

La leptospirose

La lutte contre la prolifération des ragondins 

Les nuisibles en tant que CCP

 

 

La dératisation

 


LIENS FONDAMENTAUX




DOSSIER RONGEURS
_____________

CODE DE LA SANTE PUBLIQUE - Sous-section 3 : Dératisation et désinsectisation des navires.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=50039512CAB567126FD54E38FFBFB473.tpdjo17v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006196374&cidTexte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20100607

FDGDON - Les rongeurs nuisibles
http://www.fdgdon974.fr/IMG/pdf/rongeurs.pdf

FAO - 1999 - MANUEL DE LUTTE  CONTRE LES RATS
http://www.fao.org/inpho/content/documents/vlibrary/move_rep/x0299f/x0299f00.htm

PREFECTURE DU VAL D'OISE - 2009 - La lutte contre les rongeurs : Guide technique à l'attention des maires
http://www.val-doise.gouv.fr/content/heading2869277/content4067776.html

FAO - 1994 - Grain storage techniques - Evolution and trends in developing countries
Chapter 9 - Rodent control
http://www.fao.org/docrep/t1838e/T1838E00.htm#Contents

ACADEMIE DE LA REUNION - Protocole de lutte contre les rongeurs en milieu scolaire
http://www.ac-reunion.fr/fileadmin/rep_services/rep_caps/risques/risques-biologiques/leptospirose/protocole-deratisation.pdf

GDS HAUTE SAVOIE - MAI 2008 - Dératisation
http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/8cb279f7ace047aac1256c0f004cf0d5/b8f97f792753850ec12575d30033c1e5/$FILE/d%C3%A9ratisation.pdf

PARC NATUREL REGIONAL DE LA MARTINIQUE - 2006 - La réserve naturelle des Ilets de Sainte Anne - Compte rendu de la dératisation 2006
http://www.martinique.ecologie.gouv.fr/download/espaces-proteges/2006_D%E9ratisation_RNISA.pdf

GDS CREUSE 07/10/09 La dératisation, un élément de l'arsenal sanitaire
Dératisation des bâtiments d'élevage : L'automne, une période d'intervention stratégique.
(Groupement de Défense Sanitaire de la Creuse - 07/10/09)
http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=37489&menu_id=2&page=1&local=false&pub_id=2

GDS RHONE ALPES 23/03/10 Rats et souris en élevage : faites le calcul !
http://www.gds07.asso.fr/web/gds.nsf/e9c718688b57374cc1257223007ffc79/cea7034d08164345c12576ee002e8280!OpenDocument

OMAFRA - SEPT 2006 - Lutte contre les rongeurs dans les bâtiments d'élevage
http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/dairy/facts/87-003.htm



DOSSIER RAT NOIR
________________

WIKIPEDIA - Rat noir
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rat_noir

WIKIPEDIA - Black rat
http://en.wikipedia.org/wiki/Black_rat

ASSISTANCE ET PROTECTION ANTIPARASITAIRES - Le rat noir
http://www.a-p-a.fr/index.php/Les-parasites/rat-noir.html

ISSG - Rattus rattus
http://www.issg.org/database/species/ecology.asp?si=19

IRD - 2009 - Présentation  :Génétique des populations et invasion: le cas de Rattus rattus au Sénégal
http://www.mpl.ird.fr/ci/masto/infos/027b.pdf

Victoria University of Wellington - 2008 - Thèse en ligne : THE INFLUENCE OF SHIP RATS (RATTUS RATTUS) ON THE HABITAT PREFERENCES OF THE HOUSE MOUSE (MUS MUSCULUS)
http://researcharchive.vuw.ac.nz/bitstream/handle/10063/863/thesis.pdf?sequence=1

Pakistan Vet. J., 2008, 28(4): 171-174. OCCURRENCE OF SOME ZOONOTIC MICROORGANISMS IN FAECAL MATTER
OF HOUSE RAT (RATTUS RATTUS) AND HOUSE MOUSE (MUS MUSCULUS)
TRAPPED FROM VARIOUS STRUCTURES
http://pvj.com.pk/pdf-files/28_4/171-174.pdf

FDGDON - Les rongeurs nuisibles
http://www.fdgdon974.fr/IMG/pdf/rongeurs.pdf

New Zealand Journal of Zoology, Volume 36, Issue 3 2009 , pages 343 - 353  Denning behaviour of ship rats (Rattus rattus) on Taukihepa, a seabird breeding island 
http://www.informaworld.com/smpp/content~db=all~content=a919404584
a Zoology Department, University of Otago, Dunedin, New Zealand
    b Department of Conservation Rotoiti Nature Recovery Project, St Arnaud, New Zealand
    c Centre for the Study of Agriculture, Food and the Environment, University of Otago, Dunedin, New Zealand

INRA - 2009 - Présentation : Perception et gestion des mammifères introduits dans les Antilles françaises : trois cas d'étude
http://especes-envahissantes-outremer.fr/pdf/atelier_antilles_2009/Perception_gestion_mammiferes_introduits.pdf

FAO - 1999 - MANUEL DE LUTTE  CONTRE LES RATS
http://www.fao.org/inpho/content/documents/vlibrary/move_rep/x0299f/x0299f00.htm

APHIS USDA - 1994 - Reproductive biology and population structure of Rattus rattus
http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=1&ved=0CBUQFjAA&url=http%3A%2F%2Faphisweb.aphis.usda.gov%2Fwildlife_damage%2Fnwrc%2Fpublications%2F94pubs%2F94-5.pdf&ei=0yQWTN3ND4aL4Ab_kfGzDA&usg=AFQjCNFphTmdvOT5ojZlkAD2bA2I0k74Mg&sig2=M14MsDCJ2-idSPL_5Adixg

Bull Soc Pathol Exot. 2010 Feb;103(1):48-50. Epub 2010 Jan 22. [Detection of Leptospira organisms in Rattus rattus of two islands in the Mozambique Channel: Europa and Juan-de-Nova.]
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20099052
Groupe de travail en épidémiologie animale, service de santé des armées, Secteur vétérinaire, BP 30182, 13276, Marseille cedex 09, France.

ROYAL SOCIETY OF NEW ZEALAND - 2006 - Population dynamics of the ship rat Rattus rattus L. in the Orongorongo Valley, New Zealand
http://www.royalsociety.org.nz/Site/publish/Journals/nzjz/2006/034.aspx

NORTHERN TERRITORY GOVERNMENT - 2008 - Survey for Feral Black Rats (Rattus rattus) in the Victoria River Area in the Northern Territory of Australia
http://www.nt.gov.au/nreta/wildlife/programs/blackrat/index.html

Conservation Evidence (2005) 2, 142-144 Ship rat Rattus rattus eradication by
trapping and poison-baiting on Goat Island,
New Zealand
http://www.conservationevidence.com/Attachments/PDF242.pdf

ENVIRONMENT WAIKATO - Regional Pest Management Strategy 2008-2013
http://www.ew.govt.nz/Policy-and-plans/Regional-Pest-Management-Strategy/Regional-Pest-Management-Strategy-2008-2013/

CONSERVATION NATURE - Impact des rats introduits sur les oiseaux marins
http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=96

DRASS VAL D'OISE - 2009 - La lutte contre les rongeurs commensaux
http://www.val-doise.gouv.fr/media/media4067790.pdf

FAO - 1994 - Grain storage techniques - Evolution and trends in developing countries
Chapter 9 - Rodent control
http://www.fao.org/docrep/t1838e/T1838E00.htm#Contents

CSIRO 01/02/08 Globe-trotting Black Rat genes reveal spread of humans and diseases
http://www.csiro.au/news/GlobeTrottingBlackRats.html

INIST - Colloque sur l'importance de la recherche dans les aires protégées, Saint-François , GUADELOUPE (05/06/2002)
2004, vol. 59, no 1-2 (400 p.)
Conséquences sur l'avifaune nicheuse de la réserve naturelle des Îlets de Sainte-Anne (Martinique) de la récente invasion du rat noir (Rattus rattus), établies à l'issue d'une tentative d'éradication
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15425432

New Zealand Journal of Ecology (1995) 19(1): 5-17 LARGE-SCALE POISONING OF SHIP RATS (RATTUS RATTUS)
IN INDIGENOUS FORESTS OF THE NORTH ISLAND, NEW ZEALAND
http://www.nzes.org.nz/nzje/free_issues/NZJEcol19_1_5.pdf




JO SENAT 19/08/10 Au sommaire:
Question écrite n° 14860 Lutte contre les rongeurs aquatiques nuisibles


ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

 

ARCHIVES 1999-2006 – DEPUIS 2007 (voir ci-dessous)


JEUDI 18 JANVIER 2007


EPA 17/01/07 Rodenticides - EPA Requests Public Comment for 60 days on Rodenticide Risk Mitigation Proposal
http://www.epa.gov/pesticides/factsheets/chemicals/rodenticides_fs.htm


VENDREDI 02 FEVRIER 2007


PAYSAN BRETON 02/02/07 (56) Sanitaire : Lutte contre les rongeurs, Yves Giguelay, cauchemar des petites bêtes
http://www.paysan-breton.fr/article.php?id=6923



VENDREDI 02 MARS 2007


GOTHAMIST 28/02/07 Currently NYC's Public Enemy #1: Restaurant Rats
http://www.gothamist.com/archives/2007/02/28/currently_nycs.php


DIMANCHE 11 MARS 2007


VET LYON Thèse en ligne :
Intoxication des carnivores domestiques par les rodenticides anticoagulants.
Etude épidémiologique d'après les données du C.N.I.T.V. de 1993 à 2004 et influence de la résistance des rats aux anticoagulants
http://www.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/listhe.php?annee=2006

JEUDI 22 MARS 2007

TERRE-NET 22/03/07 Puy-de-Dôme - Les rats taupiers sèment la panique chez les éleveurs
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/france-local/article-203-38860.html


VENDREDI 30 MARS 2007


CANADA

ARLA 29/03/07 Mise à jour sur la réévaluation des rodenticides (REV2007-04) 29 mars 2007 - 91Ko
http://www.pmra-arla.gc.ca/francais/pdf/rev/rev2007-04-f.pdf


Ahmed KECHAD Jeudi 5. Avril 2007  14:54
Je suis à la recherche de coordonées d'entreprises spécialisés dans la dératisation-désinsectisation pour un atelier de découpe, merci pour votre aide.

Gilles TIXIER Jeudi 5. Avril 2007  15:24
Vous pouvez vous adresser à la La Chambre Syndicale des Industries de
Désinfection, Désinsectisation et Dératisation :
http://www.syndicat3d.com/
Rubrique : liste des adhérents

qualitelddc Jeudi 5. Avril 2007  15:45

la société RENTOKIL est performante sur ce sujet.

 

Hubert BAZIN Jeudi 5. Avril 2007  18:32

La société Rentokil est performante
la société Agro top Services est performante
la société Amboile Chimie est performante
la société X et la société Y sont performantes...

N'oubliez jamais que c'est le technicien qui passe chez vous qui doit être compétent. C'est lui qui doit connaître l'environnement, les périodes de reproduction, les effets des traitements agricoles sur les populations, etc etc.

Et là comme ailleurs, il faut payer pour voir.


JEUDI 10 MAI 2007


EMIRATS ARABES UNIS

GULFNEWS 10/05/07 Oh rats! They're all over International City
http://www.gulfnews.com/nation/Society/10124217.html


VENDREDI 25 MAI 2007


MILTON KEYNES CITIZEN 22/05/07 Rat infestations on the increase
http://www.miltonkeynes.co.uk/news?articleid=2896430



 Pascale GUIMBRETIERE Jeudi 19. Juillet 2007  11:19


je viens de rencontrer une société qui me propose un contrat de sanitation avec pose, non pas d'appâts, mais de boîtes générant des ultra-sons censés éloigner les rongeurs.

Je souhaiterais savoir si ces appareils sont autorisés par les services vétérinaires et connaître leur efficacité (si quelqu'un a testé dans son entreprise...).

 

Pierre Falgayrac Jeudi 19. Juillet 2007  13:31

Les générateurs d'ultrasons n'ont a priori aucune raison d'être interdits par les services vétérinaires.

Mais ils sont très peu efficaces, voire totalement inefficaces au bout d'un certain temps, contre les rongeurs.

Ces derniers s'habituent en quelques jours aux modifications, même sonores, de leur environnement.

Par contre, certains usagers des locaux risquent d'être incommodés...

Je mets en doute le savoir-faire de l'entreprise de sanitation qui vous a proposé cette option, tout en lui reconnaissant une capacité commerciale certaine.

 VENDREDI 20 JUILLET 2007

JURA AGRICOLE 19/07/07 Les avertissements agricoles rongeurs

http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/7693/Les_avertissements_agricoles_rongeurs.html


Pierre Falgayrac Lundi 23. Juillet 2007 2:06


Les générateurs d'ultrasons n'ont a priori aucune raison d'être interdits par les services vétérinaires.


Mais ils sont très peu efficaces, voire totalement inefficaces au bout d'un certain temps, contre les rongeurs.


Ces derniers s'habituent en quelques jours aux modifications, même sonores, de leur environnement.


Par contre, certains usagers des locaux risquent d'être incommodés...


Je mets en doute le savoir-faire de l'entreprise de sanitation qui vous a proposé cette option, tout en lui reconnaissant une capacité commerciale certaine.



nadia8elamri Mercredi 5. Septembre 2007 12:22


SVP, j'ai besoin de votre aide, je travaille dans un entreprise d'agro-alimentaire et on a un problème de rongeurs alors si quelqu'un connu un traitement efficace pour ce problème,ne l'hésite pas de m'informer et merci.



Pierre Falgayrac Mercredi 5. Septembre 2007 18:20



Il faudrait nous en dire un peu plus...

Quel type d'industrie agroalimentaire?

Quel environnement (industriel, urbain, campagne...)?

Quels sont les rongeurs identifiés?

Les mesures déjà prises?

A vous lire.

Cordialement




christian.franckfood Jeudi 6. Septembre 2007 3:38


On a deja eu ce probleme. Solution=Pensez comme 1 rongeur pour l'eliminer, (1 film US comique a ete produit sur ce sujet)


Ce qu'on a fait: 1 plan de decontamination =


1- boucher absolument toutes les issus ou rongeurs/insectes... peuvent s'introduire, en particuliers au niveau du bas des portes.


2- Murs exterieurs si possible lisses (eviter les acces faciles du a la presence de tuyau le long du mur (d'eau/gaz/eau.. ) de diametre important, permettant aux rongeurs une escalade facile au niveau du toit et des grenier.


3- renforcer les bouches d'aeration avec un grillage solide a petite "mesh" de dimension, suffisante pour empecher le passage du rongeur.


4- placer a l'exterieur et tout autour du batiment a proteger, (environ tous les 10m dans des endroits discrets potentiellement ideal pour un rongeur, le long du mur du batiment) des "rat-baits ou stations": (boite en plastique avec 1 entree et 1 sortie dans laquelle on place des pellets de "mort aux rats", ou similaires).


Introduire exactement 20 pellets dans chaque rat-station.


5- Placer a l'interieur du batiment, particulierement au niveau des endroits ou une activite de rongeurs a ete detectee, des rat-stations.


Y introduire exactement 20 pellets.


6- Surveillez d'abord chaque jour pendant 1 semaine, puis chaque semaine, puis chaque mois, l'activite (en comptant le nombre de pellets, et l'inscrivant sur 1 registre), par station interieure et exterieure.


Nous avons fait cet exercice, en l'espace de 3 semaines, on a elimine toute trace d'activite a l'interieur de notre batiment (800m2), et cela depuis 3 ans. L'activite des stations exterieures variant de 0 a 5% l'hiver surtout.



SEL Béatrice Jeudi 6. Septembre 2007 14:05


Je travaillant dans un groupe hotelier sur paris et région parsienne et nous sommes confrontés à ce problème également, nous sommes envahi de souris nous avons déjà esssayé plein d'appat différents mais aucun résultats, les ultrasons sont également innéficaces. Alors si vous avez des solutions merci de m en informer




nadia8elamri vendredi 7 septembre 2007 14:42


bj à ts,

j'ai déja cité le problème mais j'ai pas encore reçu un traitement efficace pour cela je vous donne plus d'information.

je travaille daus une industrie qui font de snacks extrudé à base de semoule de maîs et de fruits secs,cette industrie souffre de la présence des rats d'egouts(couleur grise foncée) puisque elle existe beaucoup d'egouts à l'intérieur de la zone de production et de stockage de la matière première.Cette industrie utilise un médicament

qui s'appellle phostoxine.


alors SVP, j'attends toujours vos suggestions.

et merci



Pierre Falgayrac Samedi 8. Septembre 2007 10:07


Il est difficile de vous répondre à distance, sans avoir vu de quoi il retourne.


"A la louche", donc... En ce qui concerne les égouts, un traitement "passif" à base de grilles en acier et de siphons aux couvercles lourds est fondamental. Ce qui exigera bien évidemment de l'entretien, mais donnera une occasion de détecter la présence de rats.


Ensuite, procéder à quelques essais de différents appâts non empoisonnés pour "tester" les préférence des rats qui réussiraient à passer à travers le barrage de grilles d'acier.


Enfin, déterminer les emplacements des postes d'appâtage et la nature des appâts et matières actives.


Et surtout, surveiller et déclancher sans tarder les éventuels traitements curatifs nécessaires.


Je reste à votre disposition pour réaliser un audit de lutte antiparasitaire et rédiger un plan de prévention/ traitements adapté à la situation.


Cordialement

Pierre Falgayrac

www.hyform.com





Aurore PHILIPPE Mardi 11. Septembre 2007 10:38


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, QUALITE Alexia <qualite_alexia@...>

a écrit :

> Bonjour,

> Je suis entrain de définir un cahier des charges pour notre

prestataire de service en dératisation. Je n'arrive pas à savoir

exactement ce qu'il doit contenir, pouvez vous axer mon travail en me

donnant les grandes lignes d'un cahier des charges.

> Merci

> alexia Lemaire CQHSE


Bonjour,


Voici de quoi se compose le notre :

1/ objet du contrat (déf: prévention/détection/destruction)

2/ durée du contrat

3/ prestations

3.a/nombre d'interventions annuelles + cas particulier d'une infestation (actions dans les 24h)

3.b/ définition de la 1ere intervention (prévention/destruction)

3.c/ définition des interventions suivantes

(prévention/destruction/rapport/...)

4/ Produits et matériels utilisés (avec en pièces jointes FT et FDS)

5/ En contrepartie ce que notre société s'engage à faire (ex: si le dératiseur dit qu'il y a un pb d'étanchéité à un endroit, nous nous engageons à faire les travaux, etc)

6/ Définition de la surface traitée (nom des batiments/surface en m²)


Nous sommes fabricant d'emballages pour l'alimentaire mais je pense que notre contrat est similaire à ceux d'une entreprise agro.


Bonne rédaction,


Aurore PHILIPPE

Assistante HSE




Pierre Falgayrac Mardi 11. Septembre 2007 15:11


La réponse de Aurore Philippe est une très bonne base de départ

Mais je ne saurai trop vous conseiller de vous faire assister d'un(e) spécialiste de la lutte antiparasitaire pour affiner votre CDC et préciser la nature, le nombre et l'emplacement des postes d'appâtage préventifs et curatifs, car chaque cas est particulier.

Je vous invite à consulter les archives de la liste à propos de plans de lutte inéficaces élaborés par des "pointures" de l'hygiène.

Cordialement

Pierre Falgayrac

www.hyform.com




MERCREDI 10 OCTOBRE 2007

PEST CONTROL NEWSLETTER (Hong-Kong) OCT 2007 Au sommaire: ECTOPARASITES OF RODENTS
Ceratopogonids
http://www.fehd.gov.hk/safefood/images/Pestnews_8e.pdf


DIMANCHE 21 OCTOBRE 2007

U-Trap-It software set to change face of integrated pest management, September 2007
http://www.foodreview.co.za/index.php?option=3&id=9&com_task=2&x=577

Safety & Hygiene -> Prevention, detection, eradication, June 2006
Prevention, detection, eradication
'Rat catchers' and 'skirting jockeys' are facetious terms for those in pest control - but pests are no laughing matter, and there's only one way to manage them: scientifically. This is the ethos behind Scientific Pest Control Service's 23 years in business, as Brenda Neall reports.
http://www.foodreview.co.za/index.php?option=3&id=9&com_task=2&x=343



VENDREDI 09 NOVEMBRE 2007

INVS 09/11/07 Basag n°10. Bulletin d'alerte et de surveillance Antilles Guyane consacré à des problématiques de santé environnementale.
http://www.invs.sante.fr/publications/basag/basag2007-10.pdf
Au sommaire
Alphachloralose : vers un possible usage détourné du produit


MARDI 13 NOVEMBRE 2007

Zoonotic Risks of Rodents In Livestock Production
http://orgprints.org/10060/01/proefschriftmeerburg.pdf
Au sommaire:
The Ethics of Rodent Control
Towards Sustainable Management of Rodents in Organic Animal Husbandry


jofredbastcel Vendredi 23. Novembre 2007 12:33
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, TOKO Patrice <patricetoko@...> a
écrit :
> Bonjour,
> Il doit au moins contenir le type de produit à utiliser pour cette
dératisation...Que ces produits ne soient pas dangereux pour les
produits et là tout dépend du type de produit que vous fabriquez. Il
devra aussi comprendre les fréquences de vérification et d'entretien
des "pièges" et l'établissemnt d'un suivi (Nombre de rongeurs morts?
Pièges inchangés, Pièges remplacés...).
> J'espère vous avoir aidé.
> Cordialement,
> Patrice TOKO


Cela dépend déjà de vos locaux ainsi que la type de production.
Il peut y figurer
- le nombre de passage
- une implantation des postes d'appatage identifiée sur plan
- la fourniture d'un classeur de liasion comprenent les fiches techniques et de sécurité des produits utilisés, le certificat auprès du ministere de l'agriculture et des forêts, les fiches de contrôle
Les passages des techniciens spécialisés, permettent de mettre en place des systèmes de prevention des nuisibles dans vos locaux mais aussi de vous relater toute anomalie "aux standards de sanitation" (étancheité des batiments, ouverture, nettoyage, ....)
Bon courage et à votre disposition


MARDI 08 JANVIER 2008

CHINE

HONG KONG 07/01/08 Anti-rodent Campaign 2008
http://www.fehd.gov.hk/news.html



VENDREDI 11 JANVIER 2008
TERRE-NET 10/01/08 Lutte contre les taupins - Une technique alternative via des appâts contaminés
http://www.terre-net.fr/production/techniques-culturales/article-lutte-taupins-217-44960.html

MARDI 29 JANVIER 2008

LA VOIE AGRICOLE 28/01/08 La destruction des rongeurs – essentielle dans les écuries
Les souris et les rats consomment et contaminent les aliments destinés au
bétail, à d'autres animaux ou aux humains. Les rongeurs transmettent des
maladies et peuvent endommager le système électrique du bâtiment.
http://www.lavoieagricole.ca/content/fullnews.cfm?newsid=5816


LUNDI 18 FEVRIER 2008

CHINE

AFP 15/02/08 Beijing says no to rodents in Year of the Rat
http://afp.google.com/article/ALeqM5gdCaK7_p4tepByIrI3wdB2Ce5Uag




moustatia hakima Mercredi 20. Février 2008 17:35
Dans le cadre d'instauration des systèmes IFS/BRS & ISO 22000 je dois faire des contrôles des pièges à rats.
Pouvez vous me dire à quelle fréquence devrais je faire ce contrôle?


Pierre Falgayrac Mercredi 20. Février 2008 21:21


> je dois faire des contrôles des pièges à rats
Aie ! Vous voulez certainement parler des postes d'appâtage, et du contrôle de la consommation des appâts empoisonnés
Il faut les toucher le moins possible!
Si c'est absolument nécessaire pour remplir de la paperasse, utilisez une tenue et des gants réservés à ce seul usage, gants que vous aurez préalablement imprégnés de l'odeur des surfaces aux environs des postes d'appâtage (en les frottant vigoureusement contre le sol ou le bas des parois). Evitez par ailleurs les odeurs humaines de tabac ou parfums.
Ne déplacez surtout pas les postes et ne manipulez que leurs couvercles.
Pour ceux assez accessibles, l'usage d'une lampe de poche peut suffire pour observer si il y a ou non consommation.
Ces recommandations sont évidemment valables pour les postes d'appâtage où les rongeurs consomment la nourriture proposée.
Pour ceux qu'ils ignorent et qui sont là pour faire joli ou rassurer les auditeurs IFS/BRS, inutile de procéder ainsi, naturellement.


moustatia hakima Jeudi 21. Février 2008 10:15
Merci bcp pour ces infos
Effectivement il s'agit de postes d'appâtage :)
Je voulais savoir si j serais obligée de faire un contrôle journalier ou plutôt espacé?merci de m'éclaircir ce point.


Pierre Falgayrac Jeudi 21. Février 2008 10:57
Tout dépend du niveau d´infestation des rongeurs.
Si ils sont nombreux (dégâts visibles, rats aperçus dans la journée, crottes nombreuse à plusieurs endroits...), il faut les visiter et les réapprovisionner quotidiennement (un surmulot adulte consomme +- 30 g de nourriture/jour et on ne peut pas mettre un kg d´appât empoisonné un poste d´appâtage). Si de nombreux postes sont vidés tous les jours, il faut en rajouter (aux bons endroits, évidemment).
Si il n´y a pas d´infestation avérée et que les postes sont là davantage en préventif et « décoration » pour les « chefs » IFS/BRS, des visites hebdomadaires échantillonnées (on ne contrôle pas tous les postes) sont suffisantes.
Ceci étant dit, je vous propose une piste de réflexion.
La méthode de la dératisation « préventive » que vous semblez pratiquer dans votre établissement est remise en question par des chercheurs ayant étudié les phénomènes de résistance des rats aux anticoagulants.
Il en ressort que cette immunisation TOTALE à certains rodenticides est due à la consommation régulière de petites quantités d´appâts empoisonnés (doses non létales). Sont incriminés les trop nombreux postes d´appâtage posés à titre préventif...
Dés que j´ai un moment j´écrirai sur mon blog un résumé de la conférence faite à ce sujet par Etienne Benoit lors des dernières journées techniques de la Chambre Syndicale 3D à Vichy.



Maelle Dupras Mercredi 2. Avril 2008 11:23
nous sommes confrontés depuis plusieurs mois (début janvier) à une présence de rongeurs beaucoup plus prononcée que d'habitude sur notre site. La dératisation avait lieu 4 fois par an en temps normal. Depuis janvier, 5 interventions ont déjà eu lieu avec traitements de tous les égouts, forte augmentation du nombre d'appâts extérieur et interieur, découverte de passage probable, ainsi qu'un début de nettoyage des abords du site.
Cependant le problème persiste et je ne sais plus quoi faire. Cela faisait des années que nous n'avions pas de problèmes. Les appâts utilisés sont de composition similaire à ceux de notre ancien prestataires (changé en juin 07) et le nombre de postes 3 à 4 fois plus élevé.
Je me demande si il n'existe pas de solution plus radicale que les appâts (type pulvérisation au sol, ultrasons...)
Merci vivement pour vos réponses


Pierre Falgayrac Mercredi 2. Avril 2008 12:20
A priori, et au vu des infos que vous nous donnez, il est difficile, à distance, de déterminer la ou les causes de cette inefficacité.
Dans l’ordre, je chercherai ce qu’il en est relativement à la concurrence alimentaire: les appâts sont-ils plus appétissants que la nourriture recherchée par les rats ?
Puis du côté de l’emplacement des postes : sont-ils situés sur les pistes utilisées par les rats et dans des endroits « sécurisants » pour eux, ou sont-ils largement exposés à la vue de tout un chacun, histoire de se donner l’impression « qu’on a mis la dose » ?
Enfin, a-ton procédé à une bonne estimation de la population des rongeurs pour déterminer la quantité d’appâts à leur proposer, afin d’éviter qu’il consomment nourriture saine ET poison, donc en quantité insuffisante ?
Dit autrement et lapidairement : sont-ce des personnes vraiment qualifiées qui s’occupent du problème ?
Pour info, les solutions radicales que vous évoquez n’ont rien de radical.
A votre disposition par MP pour davantage d’infos circonstanciées.


E. RUELLET Mercredi 2. Avril 2008 13:07
vous êtes en situation de "guerre"...continuez la lutte engagée en variant régulièrement les appats, ça me parait être la seule méthode efficace
votre prestataire doit avoir les compétences pour vous conseiller sur la stratégie à employer (sinon changez...)
il doit par exemple et si cela n'est déjà fait:
* vous fournir un rapport détaillé après chaque intervention, dans lequel on sont notées dans le détail les consos d'appats constatées (poste N° ...: consommé en totalité, à moitié, pas du tout)
* à l'aide du plan élaboré avec vous, sur lequel figure l'emplacement de chaque appats numérotés, vous ciblez les actions à engager (ajout de postes et changement d'appats)
aussi, terminez rapidement le nettoyage des abords, avec au moins 4m de "no rats land", et entretenez le, c'est très important.
enfin, il existe des lampes UV qui permettent de visualiser l'urine des rongeurs...
en espérant vous avoir aidé...merci nous tenir au courant
cordialement,


Audrey BRET Jeudi 3. Avril 2008 11:23
La base lors d’une infestation comme celle-ci serait pour le prestataire de rechercher les lieux d’habitation. Généralement on trouve des entrées de galeries creusées à proximité de l’usine. Il faut donc aussi (en plus du reste), fermer mécaniquement ces accès voire y mettre du poison avant de fermer.
Ensuite je suis d’accord avec Pierre il faut que les rats aient envie d’entrer dans les postes, on voit trop souvent des postes mal placés !


MERCREDI 02 JUILLET 2008

FRANCE

TEMOIGNAGES 02/07/08 « Il faut agir vite et de façon concertée » contre la
prolifération des rats
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=30809

MERCREDI 23 JUILLET 2008

BELGIQUE

CRA-W INFO ETE 2004 Au sommaire:
LUTANUIS : UN PROJET TRANSFRONTALIER DE LUTTE CONTRE LE RAT MUSQUÉ
http://requasud.cra.wallonie.be/img/craw_info/craw-info-032004.pdf


darje35 Jeudi 24. Juillet 2008 10:51
Actuellement responsable qualité dans une société de distribution de produits alimentaires conditionnés, je suis en cours de renouvellement d'un contrat de dératisation réalisé par un prestataire.
Je me pose une question quand à la necessité d'ajouter ou non la desinsectisation + blattes dans le contrat. Existe il une obligation reglementaire concernant ce point au dela du besoin ou non de l'entreprise ?
Dans l'attente d'un retour de votre part.

Pierre Falgayrac Jeudi 24. Juillet 2008 13:30
La lutte antiparasitaire, prévue par les différents référentiels (IFS, BRC…), inclue aussi bien les rongeurs que les insectes.
Un bon contrat de sous-traitance comprend donc la dératisation et la désinsectisation.


VENDREDI 22 AOUT 2008

ICT UPDATE JUILLET 2006 Au sommaire:
http://ictupdate.cta.int/fr/content/download/555/29195/file/32_FR.pdf
Piments, ports et traçage des insectes et animaux nuisibles



jourdan hugues Lundi 8. Septembre 2008 18:45
mpcreance a écrit :
> En restauration collective peut-on faire réaliser les dératisation
> par les services internes (service maintenance) si on établi une
> procédure , un plan des lieux et situation des pièges, enrgistrement
> des passages et fiches fechniques et toxico des produits utilisé
> Merci de vos réponses
Il me semble qu'il faut une habilitation pour exercer dans les sociétés qui s'ocuppe de la dératisation...


Pierre Falgayrac Lundi 8. Septembre 2008 18:47
Oui, vous pouvez assurer vous-même la lutte antiparasitaire de votre établissement.
Mais…
Sur quelles bases sera établi votre plan de lutte ? Le copié/collé de ce que font les autres est une très mauvaise solution…
Et il faut que les personnes en charge de son application aient les compétences nécessaires !
Autrement dit, si vous avez du personnel formé ou expérimenté en matière de dératisation pas de problème.
Si ce n’est pas le cas, inefficacité et dangers sont à envisager, et il vaudra mieux s’abstenir…


Pierre Falgayrac Lundi 8. Septembre 2008 18:53
"L'habilitation" est en fait une certification individuelle pour les applicateurs et un agrément préfectoral pour les entreprises qui font œuvre marchande de leurs prestations.
Ce qui n'est pas le cas d'un restaurateur (ou d'une clinique ou d'une boulangerie...) qui a besoin de traiter ses locaux.
Ce qui ne fait pas obstacle, loin s'en faut, à l'acquisition du savoir-faire nécessaire.


Erick mifresdon Lundi 8. Septembre 2008 21:11
Il est vrai que j'ai eu dans mes clients des envies d'économies sur ce poste dératisation et certains ont profités de l'expertise des sociétés spécialisées pour "reprendre" les plans déjà établis (implantations, molécules, rythme de contrôle, rapports de passages...).
Pour la grande majorité il n'y a pas de problème à signaler sauf dans quelques cas ou une infestation s'est déclarée malgré la plan et là ils se sont vite trouvés débordés... pour finir par faire appel à une société spécialisée mais pas au même tarif évidemment
Pour faire bref je pense que l'historique peut jouer en faveur de la reprise en main du plan mais en cas de présence régulière de rongeurs il vaut mieux indiscutablement rester sous la coupe d'une société spécialisée.


SAMEDI 02 MAI 2009

JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/04/09 Au sommaire:
QE 39086 outre-mer - DOM-ROM : La Réunion - animaux. nuisibles. lutte et
prévention. financement
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-39086QE.htm

VENDREDI 10 OCTOBRE 2008

JO ASSEMBLEE NATIONALE 07/10/08 Au sommaire:
QE N° 29506;outre-mer - DOM-ROM : Réunion - animaux. rats. prolifération.
lutte et prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-29506QE.htm


MARDI 25 NOVEMBRE 2008

THESE DE L'ECOLE VETERINAIRE DE LYON - 2008 - Intoxications par les
rodonticides anticoagulants chez les animaux : synthèse bibliographique et
réalisation d'un guide vétérinaire sur la prise en charge des animaux
intoxiqués par les anticoagulants, à l'usage des professions médicales
http://www3.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2008lyon042.pdf





DIMANCHE 11 JANVIER 2009

MAROC - 2000 - Rapport du Séminaire National sur la surveillance et la lutte contre les rongeurs
http://www.sante.gov.ma/Departements/delm/Seminaire_Formation/Documents/Seminaire%20Surveillance%20et%20lutte%20contre%20les%20Rongeurs2000.pdf



elodie1915 jeudi 15 janvier 2009 16:52


Je viens de m'apercevoir qu'il existe des systèmes à ultra sons pour lutter contre les nuisibles (rongeurs).

Est ce que vous savez si ce type de matériel est efficace à court et moyen terme?

Je vous remercie, Ed.



Pierre Falgayrac Jeudi 15. Janvier 2009 17:56


Les Ultrasons ne sont efficaces qu’à court terme.


Outre que certains rongeurs finissent par s’y habituer, ils dérangent surtout chien et chats, sans oublier les enfants et adolescents, qui perçoivent beaucoup mieux les US que les adultes.



qualiseb Jeudi 15. Janvier 2009 21:52


Personnellement, j'ai équipé le grenier mon habitation avec 2 appareils de grande distribution, j'ai un chien, et les petits bruits de grattages que je pouvais entendre ont disparus, et mon chien n'a montré aucun changement dans son comportement...existe t'il des fréquences adaptées rendant ce produit efficace ?


SAMEDI 07 FEVRIER 2009

FAO - 1999 - MANUEL DE LUTTE CONTRE LES RATS
http://www.fao.org/inpho/content/documents/vlibrary/move_rep/x0299f/x0299f00.htm#Sommaire



Fab Hygiene Mercredi 4. Mars 2009 11:55


je me pose une question : la lutte contre les rongeurs avec des tapettes à souris est-elle autorisée dans les entreprises alimentaires (dans des locaux de stockage des archives ou de matériel technique) ? Ou bien est-ce déconseillé ou interdit et dans ce cas pourquoi ?



Pierre Falgayrac Mercredi 4. Mars 2009 12:07


L’utilisation des tapettes n’est pas explicitement interdite, mais il faut un contrôle très fréquent des pièges pour éviter qu’un cadavre du rongeur oublié représente un risque de contamination.


Ceci étant, les tapettes sont d’une efficacité très, très limitée en cas d’infestation…


En outre elles peuvent même agir à l’inverse de ce qui est souhaité avec certains rats : les cris du rat piégé, s’ils sont perçus par sa colonie, constitueront un « marquage » négatif de tout ce qui porte l’odeur de la tapette.


Bref : à éviter si l’on a besoin d’efficacité.



Bertrand CARLIER Mercredi 4. Mars 2009 12:50

merci,


vos propos sont toujours d'une grande pertinence, mais j'aimerai que vous les complétiez, car, dans la question initiale, il y a quelque chose qui me choque:


la protection, cela commence dans les locaux de stockage ou la protection dans les locaux d'archive doivent n'être considérée que comme une infime partie de l'action *?


* ou un moyen de prouver l'insuccès de la prévention active ?


amicalement

Bertrand


ps :


quid de la responsabilité du directeur d'une entreprise alimentaire qui ne respecte pas le plan de maitrise proposé par écrit par son prestataire ?




Pierre Falgayrac Mercredi 4. Mars 2009 14:08


La protection commence par la prévention (étanchéité autant que faire se peut des locaux), et le contrôle des approvisionnements.


Je reviens justement d´une formation chez un grand nom de l´agroalimentaire qui fait dans les farineux.


Ce sont les livraisons de graines et farines qui représentent la principale cause d´infestations de souris, et il convient donc d´installer un système de contrôle en priorité dans ces zones (ce que le très connu prestataire 3D ne fait pas).


Si une infestation arrive jusqu´aux archives, c´est que pas mal de manquements en amont sont à déplorer !


Dans les locaux susceptibles de bien moins intéresser les souris, c'est-à-dire ceux où il y aura le moins d´odeurs alimentaires (les souris ont un odorat TRES sensible), un système simple de détection suffit. Or une tapette, bien que « détectrice », n´est pas le système le plus cohérent s´il y a une petite colonie de rongeurs.


Le plan de sanitation prévoyant le contrôle régulier des postes d´appâtage, une détection positive déclenchera un traitement curatif à base d´appâts empoisonnés, et certainement pas de tapettes !


Ces considérations sont valables pour la souris, mais le problème est différent s´il s´agit de rats ; La tapette à rat est à rejeter en raison du comportement de rattus norvegicus et rattus rattus, qui sont capables « d´apprendre ». Expliquons :


Le sens kinesthétique des muridés peut se schématiser ainsi : association d´une vision, d´odeurs, de bruits et de cris de congénères (entr´autres aspects). Il y a parmi la dizaine de cris émis par les rats des expressions de douleur et de peur.


Un rat piégé exprimera sa douleur et sa peur par des cris. La colonie proche associera ces derniers à l´odeur de la tapette. La majorité de la colonie se détournera désormais de tout ce qui porte cette odeur, y compris les appâts empoisonnés posé par celui ou celle qui aura installé la ou les tapettes.



Fab Hygiene Jeudi 5. Mars 2009 9:42


pour information, nous travaillons avec une société spécialisée et nous utilisons des appâts empoisonnés. Une stagiaire m'a demandé quel était la

position des services vétérinaires vis à vis des tapettes à souris. Je lui ai répondu qu'il me semblait qu'elles étaient interdites mais je n'ai pas pu

lui dire pourquoi. D'où ma question.

Merci à tous pour vos réponses.




Pierre Falgayrac Jeudi 5. Mars 2009 12:09


Je ne suis certainement pas le mieux placé pour répondre en « politiquement correct » à vos questions.


Lapidairement donc :


- Peu de gens réellement compétents peuvent juger de la pertinence des documents de traçabilité d´un plan de lutte contre les nuisibles


- Donc, il est difficile de prouver que les indications de suivi figurant sur ces documents sont des faux (il y a souvent trop de postes d´appâtage à vérifier en un temps réduit, et l´entreprise prestataire ou la « compétence interne qualifiée » est quasi autonome dans sa démarche )


- Donc il n´y a pas vraiment de risques...


L´exemple récent de la gare St Lazare peut illustrer cette situation. La SNCF, bardée de certifications et labels de qualité, dotée d´un super CHSCT

, a signé un contrat de lutte antiparasitaire avec un grand nom du monde des 3D.


20.000 EUR/an, ce qui traduit une concurrence acharnée lors de la consultation des candidats. Le moins-disant financier étant jugé automatiquement comme le mieux disant qualitatif, car le packaging de documents de suivi est le même pour tout le monde.


Pour fréquenter de temps en temps cette gare et avoir été à chaque fois un spectateur attentif de la faune active et sympathique des rats, j´atteste que

ni la SNCF ni l´entreprise de 3D ne s´impliquaient comme ils savaient devoir le faire dans la lutte contre eux.


Il a fallu une forte pression médiatique, pour qu´après avoir dans un premier temps jeté en pâture aux journalistes le respect des normes et du

contrat de lutte contre les nuisibles, ce qui n´a convaincu personne, on en arrive à renégocier ce contrat. Qui a doublé !


Autrement dit, le plan de lutte initial était mauvais, le jeu de la concurrence n´a pas été respecté et l´affaire s´est étouffée toute seule.


Il n´y avait donc aucun risque : un mauvais contrat n´est pas une fausse déclaration.


Dans cette ordre d´idée, si vous consultez les archives vous devriez retrouver un de mes message où j´évoquais un plan de lutte hallucinant établit par une pointure américaine de je ne sais quelle certification. Dans les papiers de traçabilité : aucune consommation d´appât, donc pas de rats.


Alors qu´un petit tour à l´écart des nombreuse boites d´appâtage (placées là où elles n´avaient aucune utilité), révélait plusieurs amoncellements de crottes de surmulots...




Bertrand CARLIER Jeudi 5. Mars 2009 12:54


En fait, ce dia avait pour but, de mieux visualiser les démarches d'audit d'un coté et de contrôle de l'autre.


Cela fait un moment que les administrations existent d'un coté et les organismes d'audit de l'autre, quid de la meilleure solution pour la maitrise des nuisibles ?


je me demande si la bonne solution ne viendra pas d'internet.


On m'a proposé la gestion d'un site au nom choisi : gestion de crise...

je me demande si ce site ne devrait pas se spécialiser dans la mise "sur le marché " ( "humour") de photos révélatrices.


Un exemple, les photos d'oiseaux ( exemple moineaux ) dans les supermarchés, de rats ou autres dans les établissements agro-alimentaires etc...


Avec une protection des sources, leur garantissant l'anonymat. Ce qui est désormais possible vu la généralisation des appareils photo sur les

téléphones.


Dans un pays qui a été paralysé par le mot délation, on évoque désormais l'usage étendu du mot signalement, notamment pour signaler les abus sur

internet .


Il est peut être temps de faire un site de signalement des images qui choquent... Mais un site ou en entrant on sait ce que l'on va trouver.



Pierre Falgayrac Jeudi 5. Mars 2009 18:01


> Cela fait un moment que les administrations existent d'un coté et les organismes d'audit de l'autre, quid de la meilleure solution pour la maitrise

des nuisibles ?



Sur la problématique de lutte contre les nuisibles en industrie agroalimentaire, je penche, bien entendu, pour le recours à des experts indépendants de toute pression économique ou toute autorité, ce qui écarte donc ceux inféodés aux entreprises de 3D ou aux formulateurs / distributeurs de biocides, et les fonctionnaires...


La bonne connaissance des problèmes de lutte contre les rongeurs et insectes découle de l´étude, mais aussi de la pratique sur le terrain (bonne école

d´humilité)! Et là, il y a beaucoup à dire entre les délires d´auditeurs très diplômés infoutus de distinguer une souris d´un rat, le pré carré bénéficiaire jalousement entretenu par de grands prestataires dont le personnel est peu qualifié, quoi qu´on en prétende, et le formatage très « paperasse » de bien des RQ...



Pascal Rudeaux Jeudi 5. Mars 2009 18:05


Ne pas oublier la fonction d'un audit qui est de s'assurer du bon fonctionnement du plan de controle. l'audit se base sur la bonne fois des deux parties. Ce n'est pas le même objectif que pour la la fiscalisation.


Je rejoint Mr Falgayrac, quand il nous dit que peu de personne sont capable de vérifier (fiscaliser) le plan de control nuisibles.



souhila ama Vendredi 27. Mars 2009 16:09


je cherche une documentation sur la dératisation, désinsectisation et lutte contre les parasites c'est un cours que je dois préparer pour la semaine prochaine:


produits et mode d'action

aspects toxicologiques des produits

précaution d'utilisation


si quelqu'un connait des lien internet intéressants

merci d'avance

souhila



Pierre Falgayrac Vendredi 27. Mars 2009 16:32


Je ne veux pas vous décourager, mais préparer en si peu de temps un cours sur un sujet aussi vaste et complexe, sans connaissances préalables, me

semble extrêmement difficile.


Commencez par consulter les archives de liste, puis sollicitez Google (avec prudence quant à certaines informations’¥).


Votre timing ne vous permet pas de commander certains ouvrages sur le sujet, mais pour plus tard, lorsque le site sera achevé, vous pourrez en trouver ici http://www.pestcontrolmedia.com/


DIMANCHE 10 MAI 2009

JO SENAT 07/05/09 Au sommaire:
Question écrite n° 06709 Liste nationale des espèces susceptibles d'être
classées nuisibles
http://www.senat.fr/questions/base/2008/qSEQ081206709.html
Question écrite n° 07845 Retrait de la martre de la liste des espèces
d'animaux susceptibles d'être classées nuisibles et dégâts occasionnés à
l'apiculture
http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090307845.html



Pierre Falgayrac Mardi 12. Mai 2009 9:05


Bonjour


http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,4407798,00-il-retrouve-une-souris-morte-dans-sa-pizza-.html


On nage en pleine hypocrisie.


Si un employé "malveillant" et en conflit avec sa direction a pu mettre une souris morte dans une pizza à livrer, c'est qu'il y a des souris dans l'établissement qui les prépare, point. Les contrôles d'hygiène réguliers sont donc "bidons" sur l'aspect lutte contre les nuisibles.


Je reviens d'une formation dans un ensemble de production d'aliments pour animaux où, là aussi, des contrôles d'hygiène réguliers sont satisfaisants,

alors que rats noirs, surmulots et souris sont bien installés et provoquent des dégâts sur les installations électriques.


Mais il se trouve qu'un plan de lutte contre les nuisibles existe, qu'il est correctement émargé par les applicateurs lors de leurs visites régulières,

ce qui satisfait auditeurs et contrôleurs.


Et tout le monde est content, surtout les rats et les souris.




fatimazahra eluharani Lundi 25. Mai 2009 14:48


C'est urgent, je suis une Responsable qualité dans une entreprise alimentaire,

Je viens de préparer un dossier de dératisation, dont les produits utilisés pour lutter contres les nuisibles sont les suivants :

- AUROLAQUE 30/30

- AURODIL SUPER P.B

Ma question est la suivante, est ce que c'est deux produits n'ont pas une incidence sur les produits alimentaire, surtout qu'on a des produits alimentaire en phase de production et qui ne sont pas emballé ,

Je vous porte à votre connaisse que nous sommes en phase d'instaurer un système HACCP,

Merci pour votre attention



Pierre Falgayrac Lundi 25. Mai 2009 15:04


N'importe quel biocide a une influence néfaste sur notre santé, c'est une évidence.


Dans votre cas, il convient de vous assurer que l'application de ces produits soit faite à minima et pour éviter toute contamination de la production.




mohamed chergui Lundi 25. Mai 2009 15:32


Eviter de mettre des produits de dératisation dans la zone de production quelque soit leur danger, ces produits doivent mettre à la ceinture externe

de la fabrication.dans la zone où il y a production, essayer de mettre la colle raticide dans boites en plastiques fabriqués spécialement pour ça.



cottin benoit Lundi 25. Mai 2009 17:34


bonjour,deux choses : - vous parlez d'un "dossier de dératisation" mais les deux produits que vous citez sont des insecticides;- d'après ce que vous décrivez ("produits alimentaires en phase de production") je pense que vous devriez utiliser des produits "homologués" (et non des biocides)



mohamed11209 Lundi 25. Mai 2009 22:44


j'aimerai savoir comment evaluer l'efficacité du programme de deratisatin/désinsectisation effectué par un prestataire pour notre société agroalimentaire.

notre prestataire nous a fournis de la documentation et des fiches d'homologation des produits utilisés pour la dératisation/désinsectisation mais comment savoir qu'il respecte les doses à utiliser


une derniere question, lors d'un audit qu'ils sont les élements à préparer pour l'auditeur.



Pierre Falgayrac Lundi 25. Mai 2009 23:03


Lapidairement, on peut répondre que s’il n’y pas d’infestations de rongeurs ou insectes c’est que la prestation est correcte.


Plus amplement, je dirai que ce serait une bonne chose que vous connaissiez au moins les bases et tenants et aboutissant du métier de votre

sous-traitant (c’est que qu’exige souvent la FAD).


Il n’y a aucune norme sur les doses de produits à utiliser puisque, en toute logique, elles dépendent du niveau d’infestation à combattre ou à maîtriser,

et du nombre de postes d’appâtage (pour la dératisation).


Et si vous voulez évitez des tracas, n’en faites pas trop avec votre auditeur en matière de lutte contre les nuisibles : il y a de fortes chance

qu’il s’y connaisse moins que vous.


Préparez donc le contrat de lutte contre les nuisibles, les plans indiquant les emplacements de DEV et postes d’appâtage, et les fiches techniques et

données sécurité des produits et matériels utilisés.



Béatrice SEGUIN Mercredi 27. Mai 2009 13:15


Concernant les produits de dératisation, il me semble (à vérifier) qu’ils sont interdits en zone de production, là ou les produits sont nus. Il faut

couvrir la zone extérieure de l’entreprise afin que les bêtes n’entrent pas.


Quelqu’un peut il le confirmer ?



Bertrand CARLIER Mercredi 27. Mai 2009 18:57


C'est la différence entre une action curative et une action préventive.

Et cela est plus simple si cela est porté noir sur blanc sur le contrat, lors de sous traitance.


Lorsque, et j'en ai vu, vous n'avez que des produits, là ou sont stockés les emballages, en contact avec les produits, vous savez, de suite, que la direction, a, de la notion de prévention, une définition particulière...


Ce qui ne veut pas dire que, les actions curatives n'ont pas lieu d'être, mais elles signent un échec du plan de prévention.



Pierre Falgayrac Mercredi 27. Mai 2009 18:58


Je n’ai personnellement jamais rien lu en matière de règlementation ou de normes édictant le « zéro contaminant dans la zone de production », mais je

ne demande qu’à les découvrir si de tels textes s’appliquent.


Par contre j’ai constaté que c’est exigé de pas mal d’auditeurs. Mais se basent-ils sur un usage largement répandu ou sur ces éventuels textes ?


Ceci étant, j’affirme que dans certaines situations d’infestation, le choix délibéré de « zéro appâts empoisonnés » est un non-sens qui va à l’encontre

de l’obligation de lutte contre les nuisibles.



Pierre Falgayrac Mercredi 27. Mai 2009 19:10


Je ne partage pas « Ce qui ne veut pas dire que, les actions curatives n'ont pas lieu

d'être, mais elles signent un échec du plan de prévention. »


Si le prestataire fait bien son travail, la détection d'un début d'infestation grâce à la lutte préventive, déclenche un traitement curatif.


Et on ne peut alors parler d'échec, mais plutôt de maîtrise du sujet.


Je reconnais toutefois que ces situations sont rares, et que souvent les choses se passent malheureusement comme vous l'avez écrit.



Bertrand CARLIER Mercredi 27. Mai 2009 19:24


merci,


nous avançons:


l'échec pour moi, est la preuve de la présence de, dans le cas présent, rongeur, en zone de production ou de stockage d'emballages non protégés.


Mais, l'on peut très bien vivre, si, en cas d'échec, on dispose du plan d'action curative et qu'on l'active en temps et en heure. Sauf, que les

échecs devraient faire l'objet d'une formalisation, car ce sont des évènements et les causes devraient être cherchées...


exemple : la destruction d'une protection passive


Il y a, en revanche, bien trop de personnes qui ne raisonnent qu'en curatif, et qui, donc, sont, pour moi, en échec permanent.


je souhaite votre avis sur la formulation, car sur le fond, nous sommes d'accord.



Pierre Falgayrac Mercredi 27. Mai 2009 19:48


Je suis d'autant plus d'accord sur votre formulation, notamment « les échecs devraient faire l'objet d'une formalisation, car ce sont des évènements et les causes devraient être cherchées... », que c'est bien ainsi que j'analyse certains articles de l'IFS et du BRC, et que c'est ce que j'expose dans mes formations, ou lors de mes expertises sur le terrain.


La présence avérée d'un seul rongeur DOIT déclencher une action curative, or trop souvent il ne se passe rien, jusqu'à que le niveau d'infestation devienne vraiment important...


Ce qui me désole, c'est que malgré les échanges et débats sur la liste (qui est très lue), il n'y a pas beaucoup d'évolution dans les pratiques constatées, aussi bien du côté des RQ que des PCO.




Bertrand CARLIER Mercredi 27. Mai 2009 20:21


merci,


c'est vrai que lorsque, dans une usine, on peut prouver que les protections passives nécessaires ( exemple vis à vis des égouts) ont été détruites, les photos, cela existe, une des solutions consiste à aviser le service production, et ou le service qualité et ou le service maintenance et ou la direction ou leurs représentants, qui feront ou ne feront pas et dans quel délai ?


Il me semble que le prestataire, vu le contenu de son contrat ( importance de la rédaction du contrat dans les deux sens * ) devrait se couvrir, notamment, pour son image, en faisant un signalement aux personnes prévues par le contrat, exemple DSV et pour les entreprises certifiées, au certificateur.


Je sais bien qu'en France, on aime pas les signalements...


Dit autrement, si, lorsque l'on avise la direction( ou les autres cités), cette direction ne considère pas que le fait évoqué justifie un évènement, il me semble normal de signaler, pour faire qu'une personne autre et habilitée ( fonction publique et personne prévue par le contrat exemple certificateur) le fasse...


Dit autrement, si certains pensent que la direction, par principe, est compétente, sait et fait, la réalité est bien différente.


en tout cas les certificateurs auraient tout intérêt pour leur image et... à être avisé en temps et en heure...


amicalement

Bertrand


ps: la vraie bonne démarche serait de signaler systématiquement et à la direction et aux autres, donc administration et certificateur (fonctionnement d'audit). Ceci serait d'autant moins mal accepté si le contrat liant le prestataire à l'entreprise à évoquer cette situation de façon formalisée...


Ceci peut choquer, mais cela serait, en réalité, bien plus simple et efficient, pour tous, des avis ?




Pierre Falgayrac Mercredi 27. Mai 2009 20:47


Le débat risque de tourner à la polémique car les vrais problèmes, pour moi, ne relèvent pas tant de dénonciations ou signalements, mais se situent plutôt aux niveaux:


1/ Des compétences des prestataires, qui sont insuffisantes. Même la CS3D le reconnaît implicitement en oeuvrant pour la certification de chaque applicateur ; sans parler du contenu du DAPA, obligatoire mais totalement inadapté aux besoins des applicateurs.


2/ Des compétences (encore !) de bien des auditeurs en matière de lutte contre les nuisibles, alors qu'ils ont un réel pouvoir sur leurs audités.


3/ De l'hypocrisie d'un système qui, sous prétexte de traçabilité, se satisfait davantage de paperasses que d'actions sur le terrain et, bien sûr, va au moindre prix (combien de contrats annuels de lutte contre les nuisibles ne représentent même pas un train de pneus du 4x4 du patron de l'IAA, alors qu'ils devraient coûter celui d'un semi remorque)



Bertrand CARLIER Mercredi 27. Mai 2009 21:05


merci,


mais je maintiens que le contrat, liant un prestataire, du type de celui évoqué, à une entreprise certifiée et ou soumise à une autorisation administrative devrait permettre et même obliger le prestataire à notifier aux tierces parties ( donc certificateur et ou administration) ce qui justifie des évènements.


ceci ferait des prestataires des partenaires à part entière .


un lien vers un contrat type ?


une définition partagée de ce qui justifie un évènement. J'ai évoqué les destructions de protections passives importantes et, par exemple, présentes à la signature et plus lors d'une contre visite...


amicalement

Bertrand


ps


signaler à un auditeur l'arrange, car, exemple pour la 14 000, cela lui permet de faire ... du chiffre. Il en faut pas oublier que l'auditeur n'a pas à former...



Pascal Rudeaux Mercredi 27. Mai 2009 23:57


Je suis de votre avis.


je mettrai seulement un petit bémol.


Le prestataire doit être compétent (ok) Mais un responsable dans l'unité de production devrait avoir cette compétence pour être l'interlocuteur attitré avec le prestataire de service.


Et quant a la notion moindre prix, ce n'est pas de la responsabilité du contratant mais du contraté qui fixe le prix



mohamed11209 Mardi 23. Juin 2009 17:50


Bonjour tout le monde,


Pour dératiser, nous avons fait appel à une société sous traitante, cette dernière a installé des postes d'appatage et elle les contrôle mensuellement. Après chaque visite la société nous délivre un rapport.


Ma question c'est comment valider notre programme de dératisation.


Merci d'avance pour vos réponses



Pierre Falgayrac Mardi 23. Juin 2009 18:28


> comment valider notre programme de dératisation.


1/ En contresignant les rapports de l’entreprise de PCO


2/ En le faisant auditer par un expert externe indépendant


3/ En réagissant tel que prévu par les normes IFS-BRC-IOP. Ex :

Vérifier/Exiger des actions curatives en cas de détection de présence de rongeurs



Pascal Rudeaux Mardi 23. Juin 2009 23:55


Pour faire simple.


Votre programme de control est monté sur la base d'une analyse des dangers.


Voila une façon de faire:


Planifier


Executer


Mesurer


Agir (sur la planification)


Désolé la roue de Demings je n'ai plus les mots en Francais.


cordialement


Pascal Rudeaux



VENDREDI 03 JUILLET 2009

JO ASSEMBLEE NATIONALE 30/06/09 Au sommaire:

QE 41241 animaux - nuisibles - liste. composition. mustélidés
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-41241QE.htm



JEUDI 03 SEPTEMBRE 2009

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Des souris et des hommes et ... des aliments,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=1423


 

Pierre Falgayrac Mercredi 23. Septembre 2009 17:16


C’est un réel bonheur de lire ceci :


LE MAG 29/06/09 Cultures - LUTTE CONTRE LES RONGEURS - Intégrée Et Raisonnée
http://www.le-mag.fr/actualites-agricoles/articles/Cultures/Int-Gr-E-Et-Raisonn-E-1833-15-3.html

LE MAG 29/06/09 LUTTE CONTRE LES RONGEURS - Avis D'expert
« La bête ne doit pas arriver sur la parcelle »
http://www.le-mag.fr/actualites-agricoles/articles/Cultures/Avis-D-Expert-1834-15-3.html

C’est exactement le contenu de mon intervention annuelle dans un lycée agricole de l’Aude, pour des élèves préparant des BTS.


Et ce qui fait grincer des dents à quelques-unes de mes connaissances chez les céréaliers de Beauce…



MARDI 06 OCTOBRE 2009

BLOG DE PIERRE FALGAYRAC 03/10/09 Intoduction de rapaces européens en
Guadeloupe?
http://hyform.blogspace.fr/1863701/Intoduction-de-rapaces-europ-ens-en-Guadeloupe/




Pierre Falgayrac Lundi 26. Octobre 2009 15:45



Ici : http://draaf.haute-normandie.agriculture.gouv.fr/article.php3?id_article=1785


On lit ceci : « cet agrément doit permettre d´améliorer encore la qualité des applications de ces produits effectuées lors de prestations chez des tiers. »


Il s´agit bien évidemment des applications de produits biocides ou phyto par les entreprises de 3D.


Le jour ou des professionnels de la dératisation/ désinsectisation sortiront d´une formation DAPA en ayant acquis des connaissances utiles pour leur métier, il faudra en parler, et ça méritera au moins la couverture de Match et un prime time à la télé.


Le DAPA est en cours d´abandon, puisque qu´arrive CERTIPHYTO, alors à quoi bon inciter à le renouveler ou l´obtenir ?


Ce qui est sûr, avec ce genre de communiqué, c´est qu´Ubu est toujours vivant.


VENDREDI 27 NOVEMBRE 2009

BLOG HYFORM 24/11/09 Enterrement de première classe pour le DAPA?
http://hyform.blogspace.fr/1933079/Enterrement-de-premiere-classe-pour-le-DAPA/


LUNDI 07 DECEMBRE 2009

BLOG HYFORM 05/2/09 La lutte contre les nuisibles en Industrie
Agroalimentaire (IAA)
OU COMMENT LA DESINFORMATION INTOXIQUE L'IAA
http://hyform.blogspace.fr/1943600/La-lutte-contre-les-nuisibles-en-Industrie-Agroalimentaire-IAA/


LUNDI 28 DECEMBRE 2009

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Les rats et l’hygiène des aliments,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=4722



MARDI 29 DECEMBRE 2009

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Des souris, des hommes et ... des gâteaux,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=4757

SAMEDI 09 JANVIER 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/

- Les rats et le réchauffement climatique,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=5251



MERCREDI 13 JANVIER 2010

Le site de Vincent HERBRETEAU - Rodents, pathogens and humans; exploring the
complexity...
http://pagesperso-orange.fr/Vincent.Herbreteau/





Tarek KAOUACHE Mardi 26. Janvier 2010 22:40

Parmis les membres du forum, quelqu'un aurait-il déjà eu l'occasion d'observer dans la pratique l'efficacité des appareils à ultra-sons pour repousser les nuisibles en milieu industriel (insectes volant, insectes rampants, oiseaux, chats, chiens, reptiles...).

Si oui, merci de me faire part de vos impressions.



Pierre Falgayrac Mercredi 27. Janvier 2010 9:25


Les bons générateurs d’US ont quelque efficacité sur les rongeurs et autre mammifères, mais dans un périmètre réduit, et ils gênent surtout les jeunes oreilles humaines.


Utiles en traitement préventif, de manière cyclique et non continue, en aucun cas on ne peut les considérer comme un moyen de traitement

d’infestation.


Pour les oiseaux, ce sont plutôt des sirènes qui peuvent être utilisées.


Pour les serpents, il n’y a rien à faire, à part éliminer leur source de nourriture : Les rongeurs.


Bref, avant de penser ultrasons, il faut agit sur l’étanchéité des locaux et la gestion des déchets.



DIMANCHE 31 JANVIER 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur mon blog,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Le rat et la coupable, 
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=5698



DIMANCHE 11 AVRIL 2010

CANAL PLUS 10/04/10 L EFFET PAPILLON - RAS-LE-BOL DES RATS !
http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3356-c-p-effet-papillon.html



Julie POTTIER Mercredi 19. Mai 2010 14:42


Les rodenticides toxiques sont-ils interdits en alimentaire, si vous avez des références réglementaires n'hésitez pas



Pierre Falgayrac Mercredi 19. Mai 2010 15:09


Non, ils ne sont pas interdits.


L’AIB les interdit (comme les appâts sains) pour la surveillance à l’intérieur des locaux, mais pas pour le traitement.


Les autres normes (BRC, AIB et IFS) ne prescrivent rien en matière d’interdit.




Julie POTTIER Mercredi 19. Mai 2010 14:42


Les rodenticides toxiques sont-ils interdits en alimentaire, si vous avez des

références réglementaires n'hésitez pas


Merci d'avance


Julie POTTIER




Pierre Falgayrac Mercredi 19. Mai 2010 15:09


Non, ils ne sont pas interdits.


L’AIB les interdit (comme les appâts sains) pour la surveillance à l’intérieur des locaux, mais pas pour le traitement.


Les autres normes (BRC, AIB et IFS) ne prescrivent rien en matière d’interdit.



Bernard PICHETTO Mercredi 19. Mai 2010 15:22


Malgré la réponse de Pierre, j'aimerai savoir ce que vous entendez par "rodenticides toxiques"...



Bertrand CARLIER Mercredi 19. Mai 2010 16:49


merci,


comment est organisée la surveillance dans les locaux, pour les bios ?



si j'ai bien compris ta réponse, pour les bio, à l'intérieur, ils ne font rien.




Pierre Falgayrac Mercredi 19. Mai 2010 17:34


Le principe de la surveillance est de justement surveiller régulièrement s’il y a consommation des appâts sains dans les postes d’appâtage, afin de juger s’il est nécessaire de faire un traitement à base de rodenticides (qui sont toujours toxiques).


Pour ce faire (le bizness ne reculant vraiment devant rien), les formulateurs de rondenticides mettent depuis peu sur le marché des appâts « placebo », c'est-à-dire non empoisonnés. Ce qui est un peu n’importe quoi, car le meilleurs appât sain est, en toute logique, la production de l’IAA, qui attire les rongeurs.


Et là où l’on peut s’interroger, c’est sur les modalités de surveillance de consommation de ces appâts sains, avec des passages programmés tous les mois ou deux mois, comme dans les contrats standards.


Il faut en effet quelques jours à une équipe de souris pour s’installer quelque part. Idéalement, les contrôles de surveillance devraient être hebdomadaires…




Bertrand CARLIER Jeudi 20. Mai 2010 7:20


"surveiller régulièrement s’il y a consommation des appâts sains dans les postes d’appâtage, afin de juger s’il est nécessaire de faire un traitement à base de rodenticides (qui sont toujours toxiques)."


ce n'est pas le principe des pièges qui offre en plus l'avantage de montrer la bête.


mais pour ce point :


"Il faut en effet quelques jours à une équipe de souris pour s’installer quelque part. Idéalement, les contrôles de surveillance devraient être hebdomadaires…"


dans ces établissements on fait le ménage tous les mois...


Dit autrement pendant les opérations de nettoyage on ne voit pas les produits laissés sur place pour servir de piège...



Pierre Falgayrac Jeudi 20. Mai 2010 9:01


Les pièges pour capturer des rongeurs ne sont certainement pas, quoi qu’en disent ceux qui les mettent en avant (et les vendent), une solution idéale, surtout en IAA.


Voir l’article de mon blog à ce sujet (http://hyform.blogspace.fr/1943600/La-lutte-contre-les-nuisibles-en-Industrie-Agroalimentaire-IAA/ ).


Notons qu’un bon professionnel n’a pas besoin de voir un cadavre pour identifier les rongeurs cibles et estimer l’importance d’une infestation.


Pour la surveillance des boites d’appâtage, je préconise une collaboration en temps partagé avec l’IAA et ses sous-traitants. Ce n’est pas vraiment « culturel », mais c’est la solution du bon sens.


Le cas de Madagascar, évoqué récemment dans les infos diffusée par M. Peiffer, montre bien que la régulation des populations de rats doit être abordé globalement et est l’affaire de tous.


Ceux de mes clients IAA qui procèdent dans cet esprit ont considérablement réduit les non conformités dus aux nuisibles.



MERCREDI 26 MAI 2010

Biological Conservation - 2010 - Prioritizing rat eradication on islands by cost and effectiveness to protect nesting seabirds
http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6V5X-502Y331-2&_user=10&_coverDate=05%2F14%2F2010&_rdoc=1&_fmt=high&_orig=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_searchStrId=1348986645&_rerunOrigin=scholar.google&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=afad4c48747b22545fe130542146b661
a Agenzia Regionale per i Parchi, via del Pescaccio 96, 00166 Rome, Italy
b Istituto Superiore per la Protezione e la Ricerca Ambientale, via Ca’ Fornacetta 9, 40064 Ozzano dell’Emilia (BO), Italy
c NEMO s.r.l., Piazza D’Azeglio 11, 50121 Florence, Italy


VENDREDI 04 JUIN 2010

JO ASSEMBLEE NATIONALE 01/06/10 Au sommaire:
QE 73265 animaux - nuisibles - lutte et prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-73265QE.htm

QE 73264 animaux - dégâts des animaux - lutte et prévention
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-73264QE.htm


SAMEDI 05 JUIN 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Des souris, des hommes et des aliments, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=9150



Pierre Falgayrac Dimanche 6. Juin 2010 18:20


Dans :


- Des souris, des hommes et des aliments, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=9150

on lit ceci :

Selon 7sur7.be du 3 juin 2010, Des souris mortes, entières ou en morceaux, sont régulièrement trouvées dans les légumes surgelés belges, écrivent jeudi les quotidiens Het Nieuwsblad et De Standaard sur base d'informations du système d'alerte européen rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), confirmées par le secteur lui-même. « Il n'est pas possible de l'éviter », explique-t-on.


(…)


Selon le RASFF, on a déjà dénombré ces deux dernières années dans des pays de l'Union européenne six mentions de souris mortes découvertes dans des légumes surgelés belges.


Rien n'est plus faux que de dire « Il n'est pas possible de l'éviter »! On peut très bien n'avoir jamais d'infestation de souris en IAA ou en restauration, si on s'en donne les moyens, qui ne sont pas financiers.


Le personnel de l'IAA peut être impliqué dans la surveillance permanente de la présence de souris et oeuvrer en pleine collaboration avec l'entreprise de lutte contre les nuisibles (quand il y en a une).


Ce qui est sûr, c'est que la lutte contre les souris est plus compliquée que celle contre les rats. Et il semble que certains pros l'oublient. Les applicateurs d'un de mes récents clients m'affirmaient que le commercial de l'entreprise tarifait ses devis tellement bas pour être concurrentiel, qu'ils ne disposaient que du quart de temps nécessaire pour traiter les souris.


Et quand en plus les clients ne font rien pour éviter d'attirer les souris, se retranchant derrière un lapidaire «ce n'est pas notre affaire, c'est la vôtre puisqu'on vous paye », il est évident que les souris dansent !


Sans entrer dans le détail (chaque cas étant particulier, c'est impossible), le problème n°1 à résoudre avec les souris est celui de la concurrence alimentaire. Les appâts « professionnels » se révèlent souvent bien moins appétissants que les pizzas ou légumes frais qui ont attiré les souris. Des essais sont donc à effectuer, notamment avec des appâts sains de l'IAA ou du restaurant.


Ce qui signifie aussi qu'un traitement efficace ne peut s'envisager que si la nourriture saine est inaccessible. Et là il y aurait beaucoup à redire avec certains établissements qui laissent de la production sous vitrine d'exposition réfrigérée, même lors de la fermeture.


Le problème n°2 est celui des livraisons de matières premières : Beaucoup de souris voyagent dans des sacs de graines, de poudre d'Å“uf… (comme par hasard, on voit souvent, en plein jour, des souris sur les aires d'autoroute du midi fréquentées par les poids lourds).


Il convient donc de prévoir un dispositif de traitement partout là où il y a des approvisionnements extérieurs. Et bien évidemment, une étroite collaboration entre l'IAA et l'entreprise 3D, puisque c'est le personnel sur place qui est le mieux placé pour détecter la présence de souris après une livraison (rappelons au passage qu'une des exigences commune des normes internationales, est « l'inspection soigneuse » de tout ce qui est livré...)


Une des choses qui manquent à notre civilisation c'est bien la connaissance des rongeurs et des moyens de lutte contre eux. Si les programmes d'études qui qualifient des RQ et des auditeurs incluaient un module spécifique sur la lutte contre les nuisibles, et s'il y avait le même genre de chose « en petit » dés l'école ou le collège on éviterait bien des problèmes actuels.


Quand on pense que les rongeurs sont directement responsables des épidémies de peste et typhus murin qui ont décimé ou affaibli des populations considérables, on peut s'interroger sur l'absence d'éducation initiale en matière de rongeurs et des moyens de lutte utilisables.



Albert Amgar Lundi 7. Juin 2010 7:45


Merci de votre message qui va dans le sens de ce qui est rapporté dans l'article, Le secteur explique que l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) est au courant, ce que nuance son porte-parole, Geert Depoorter. « Ces entreprises doivent installer des systèmes de contrôle afin d'éviter que cela se produise » (source Belga).

Une internaute m'a écrit pour me signaler qu'"Une tête de souris a été retrouvée dans une boite de lentilles en Nouvelle Calédonie (production locale) le 21 mai 2010."



Elodie DECQ Lundi 7. Juin 2010 15:12


En lisant l’article de Monsieur Amgar des souris, des hommes et des aliments , j’étais plus partie sur le fait que la présence de rongeurs dans les sacs de légumes surgelés était la conséquence du fait que les légumes sont récoltés mécaniquement et que pendant la récolte au champ on récolte en même temps que les légumes des rongeurs non ?


Je n’étais pas partie sur le fait que les industriels ne fassent pas ce qu’il faut au niveau des usines de conditionnement.


Par exemple, il arrive souvent que les agriculteurs quand ils moissonnent le blé tuent des oiseaux, des lapin, pourquoi pas des rongeurs ?????


Sujet à éclaircir.



Pierre Falgayrac Lundi 7. Juin 2010 16:41


Vous écrivez


> les légumes sont récoltés mécaniquement et que pendant la récolte au champ on récolte en même temps que les légumes des rongeurs non ? ( …) Par exemple, il arrive souvent que les agriculteurs quand ils moissonnent le blé tuent des oiseaux, des lapin, pourquoi pas des rongeurs ?????


Oui, mais puisque c’est justement un fait connu, pourquoi ne surveille-t-on pas particulièrement cette phase ? Pourquoi si peu de paquets ou sacs de matière premières « à risques » sont inspectés soigneusement lors des livraisons ? Pourquoi les morceaux de souris ne sont-ils vu par personne jusqu’au moment de l’emballage ? Pourquoi tant de négligences dans la chaîne alimentaire ?


Quand on voit des centrales d’achat ou des grandes surfaces refuser un lot pour un carton écorché ou un seul fruit douteux (j’imagine que vous connaissez…), les vidéo de Youtube qui montrent des morceaux de rats et souris en décoration de pizzas ou additif dans une boite de conserve, sans parler de ceux bien vivants dans des magasins ou des étals de restauration rapide, il y a de quoi rester songeur.


Vos propos, qui ont le mérite de rappeler une réalité « qu’on ne saurait voir », soulignent indirectement que se retrancher derrière la paperasserie de traçabilité ne fait pas tout. Et si on passait un peu plus de temps sur le terrain et moins dans les bureaux, là où on a ce genre de problème, bien sûr ?



O. Cerf Lundi 7. Juin 2010 16:50


Quelqu'un connaît-il un moyen pratique (et peu coûteux) pour s'assurer que la moissonneuse n'a incorporé aucun rongeur ou morceau de rongeur dans la récolte ?


Albert Amgar Lundi 7. Juin 2010 17:08


Voir Contrôle des espèces invasives, http://agentdeterrain.espaces-naturels.fr/node/38



Bertrand CARLIER Lundi 7. Juin 2010 18:20


ce serait bien d'avoir les propos d'un RQ .


la publication des résultats du contrôle à réception indiquerait ce qui est effectivement trouvé.


Pour ceux qui ne savent pas, on estime, en Europe, que la consommation d'insecte non connu des consommateurs est de l'ordre de 500 gramme par personne et par an ...


alors des liens permettant à tous de se faire un avis sur le travail réel fait...



Pierre Falgayrac Lundi 7. Juin 2010 18:36


Bonsoir Olivier


Pour les céréales, je dirai que peu importe car l'essentiel des contaminations possibles dues aux rongeurs se passe plutôt dans les silos. J'ai des photos d'une magnifiques colonies de rattus rattus sur le dessus d'un silo de blé, qui en dirait plus long qu'un discours.


Et puis le bruit de la moissonneuse fait fuir davantage de rongeurs qu'elle ne peut en « capturer ».


Le sujet initial concernait la récolte mécanique de légumes. Et là je dirai qu'il y a toujours possibilité de travailler plus lentement, en faisant attention.


Et la question des contrôles dans l'IAA de conditionnement reste posée.



Bertrand CARLIER Mardi 8. Juin 2010 8:04


le problème serait différent si d'un coté la méthode haccp incluait le secteur primaire que les data-bases des qualiticiens étaient effectives.


Pour le problème de la récolte de produits non souhaités, il suffit de voir la situation de certains rapaces. Il est clair que la moissonneuse les atteint. En revanche, à l'arrivée, c'est étrange, mais on préfère parler des souris et rat que du reste.


concernant la quantité d'insectes consommés en mangeant du pain des pates et ou des épices, la source est la FAO:


"D'ailleurs, nous consommons déjà involontairement 500 g en moyenne de résidus d'insectes par an, dans le pain, les jus de fruit..."


Les insectes, bifteck de l'avenir

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/05/31/les-insectes-bifteck-de-l-avenir_1365476_3244.html


on peut disposer de détails sur les insectes et le reste ou la démarche qualité des végétaux est comme pour le dossier datura un monde ou l'obscurité est la règle...


amicalement

Bertrand


ps: Pierre : la visite des silos est effectivement un bonheur: exemple présence de pigeons en quantité importante et donc de ce qui va avec leur excréments...



Elodie DECQ Mardi 8. Juin 2010 8:25


D’après ma petite expérience en tant que RQ en viennoiserie, les fournisseurs de farine devaient nous faire parvenir les résultats de FILHT – TEST cad le dénombrement d’insectes mort ou vivants, d’insectes morts et de poils de rongeurs dans la farine.



Albert Amgar Mardi 8. Juin 2010 8:26


Voici un envoi d'une internaute de Nouvelle-Calédonie à propos d'un exemple récent de souris, "La souris en conserve passe mal",

http://www.lnc.nc/pays/faits-divers/228551-la-souris-en-conserve-passe-mal-.html?q=souris



Bernard PICHETTO Mardi 8. Juin 2010 11:18


"Cooking Rats and Mice" :

http://bertc.com/subfive/recipes/cookingrats.htm



Bertrand CARLIER Mardi 8. Juin 2010 12:10


merci,


FILHT – TEST

http://www.bipea.org/FiCir01/C%E9r%E9ales%20et%20d%E9riv%E9s/FiCir01e-16-02.pdf


http://www.dowagro.com/profume/fr/news/


The Fera Flotation Filth test

http://secure2.csl.gov.uk/foodDrink/foodMites/flotationFilthTest.cfm


et pour les résultats de suivi , on commence par:


- la poudre de lait


[Results of filth test on imported dry milks during the past five years]

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/5757082


-la bière


FILTH TEST APPLICATION IN ROUTINE QUALITY CONTROL IN BREWERIES

http://www.ibdasiapac.com.au/asia-pacific-activities/convention-proceedings/2006/Posters/Donadini%20Gianluca%20Poster.pdf


etc


une data base et le mode de calcul qui permet à un ou des experts de la FAO de dire que la consommation annuelle estimée par personne en Europe est de 500 grammes ?


cela vient de quelles filières ???


amicalement

Bertrand


ps : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=1302629



Bernard PICHETTO Mardi 8. Juin 2010 16:43


A la lecture de cette phrase :

"D'ailleurs, nous consommons déjà involontairement 500 g en moyenne de résidus d'insectes par an, dans le pain, les jus de fruit..."


http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/05/31/les-insectes-bifteck-de-l-avenir_1365476_3244.html


Pourrait-on avoir quelques explications, sources et données ?


MERCREDI 09 JUIN 2010

CAMPAGNOLS - La Surveillance Biologique du Territoire
La gestion d'un système d'alerte précoce et de réaction vise à la prévention et au contrôle des populations de campagnols terrestres.
http://www.campagnols.fr/la-surveillance-biologique-du-territoire.html



benderouach vendredi 11 juin 2010 23:25


Nous sommes une socièté qui fabrique un produit alimentaire destiné à 100% au consommateur( couscous et pâtes alimentaires).

A l'interieur de l'usine, on a fait un traitement contre les nuisibles (action soutraité), le problème on veux s'assurer que la méthode procédé par le préstataire respecte les normes ou pas.


Pour faire un contrôle, on a besoin des réglements et normes liès à ce suject.


Merci de me fournir des sites à consulter ou des normes et documents.


Merci




Pierre Falgayrac Lundi 14. Juin 2010 10:36


A part l’AIB, les normes IFS, BRC et ISO 22000 n’imposent ou n’interdisent rien en matière de techniques de lutte.


Et encore, l’AIB pose des contraintes pour la surveillance, mais pas pour les traitements.


Pour faire simple : Seuls une bonne documentation de traçabilité et du bon sens pour éviter toute contamination de production par des appâts ou insecticides, sont requis.



MARDI 15 JUIN 2010

Protection, In Press, Corrected Proof, Available online 14 June 2010
Evaluating commercially available rodenticide baits for invasive Gambian giant pouched rats (Cricetomys gambianus)
http://www.sciencedirect.com/science/science?_ob=GatewayURL&_method=citationSearch&_urlVersion=4&_origin=SDSRCHALERTHTML&_version=1&_uoikey=B6T5T-509GPV6-1&md5=4fdfe1f06011ae82e54cd03e5d220426&graphAbs=y
a USDA/APHIS Wildlife Services, National Wildlife Research Center, 4101 Laporte Avenue, Fort Collins, CO 80521-2154, USA



mimilitante Mardi 15. Juin 2010  15:29


connaissez-vous des methodes de dératisation qui n'entrainent pas la mort des animaux (ni souffrance).
je connais par exemple un boitier qui émet des ultra-sons faisant fuir les animaux indésirés.
En connaissez-vous d'autres ?

En vous remerciant par avance.

Mimi


Complément de BP:

Ci-dessous quelques liens en rapport avec la dératisation.

DOSSIER RONGEURS
_____________

CODE DE LA SANTE PUBLIQUE - Sous-section 3 : Dératisation et désinsectisation
des navires.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=50039512CAB567126FD54E38F\
FBFB473.tpdjo17v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006196374&cidTexte=LEGITEXT00000607266\
5&dateTexte=20100607


FDGDON - Les rongeurs nuisibles
http://www.fdgdon974.fr/IMG/pdf/rongeurs.pdf

FAO - 1999 - MANUEL DE LUTTE CONTRE LES RATS
http://www.fao.org/inpho/content/documents/vlibrary/move_rep/x0299f/x0299f00.htm

PREFECTURE DU VAL D'OISE - 2009 - La lutte contre les rongeurs : Guide technique
à l'attention des maires
http://www.val-doise.gouv.fr/content/heading2869277/content4067776.html

FAO - 1994 - Grain storage techniques - Evolution and trends in developing
countries
Chapter 9 - Rodent control
http://www.fao.org/docrep/t1838e/T1838E00.htm#Contents

ACADEMIE DE LA REUNION - Protocole de lutte contre les rongeurs en milieu
scolaire
http://www.ac-reunion.fr/fileadmin/rep_services/rep_caps/risques/risques-biologi\
ques/leptospirose/protocole-deratisation.pdf


GDS HAUTE SAVOIE - MAI 2008 - Dératisation
http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/8cb279f7ace047aac1256c0f004cf0d5/b8f97f7927\
53850ec12575d30033c1e5/$FILE/d%C3%A9ratisation.pdf


PARC NATUREL REGIONAL DE LA MARTINIQUE - 2006 - La réserve naturelle des Ilets
de Sainte Anne - Compte rendu de la dératisation 2006
http://www.martinique.ecologie.gouv.fr/download/espaces-proteges/2006_D%E9ratisa\
tion_RNISA.pdf


GDS CREUSE 07/10/09 La dératisation, un élément de l'arsenal sanitaire
Dératisation des bâtiments d'élevage : L'automne, une période d'intervention
stratégique.
(Groupement de Défense Sanitaire de la Creuse - 07/10/09)
http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=37489&menu_id=2&page=1&local=fa\
lse&pub_id=2


GDS RHONE ALPES 23/03/10 Rats et souris en élevage : faites le calcul !
http://www.gds07.asso.fr/web/gds.nsf/e9c718688b57374cc1257223007ffc79/cea7034d08\
164345c12576ee002e8280
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OMAFRA - SEPT 2006 - Lutte contre les rongeurs dans les bâtiments d'élevage
http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/dairy/facts/87-003.htm



Albert Amgar Mardi 15. Juin 2010 17:00


Vous pouvez aller voir la page de l'UE sur le bien-être animal, http://ec.europa.eu/food/animal/welfare/index_fr.htm



Bertrand CARLIER Mardi 15. Juin 2010 17:07


"un boitier qui émet des ultra-sons faisant fuir les animaux indésirés."


quid des études d'impact des usages de ces ondes pour les animaux non concernés et les humains ?


Bernard PICHETTO Mardi 15. Juin 2010 18:08


Il y a aussi cette solution :


http://www.piegeurs.org/spip.php?article25

http://olduvai.e-monsite.com/rubrique,recettes-a-base-de-rats,1170339.html




Pierre Falgayrac Mardi 15. Juin 2010 18:36


Bonsoir, c'est Pierrot


Les ultrasons seront efficaces (et encore, sans certitudes) quelques jours, et éloigneront les rongeurs, tout en perturbant chiens, chats et jeunes oreilles. Puis une fois habitués aux ultrasons, les rongeurs reviendront.


Ce n'est en aucun cas une méthode valable dans le temps.


Si vous ne voulez pas tuer les rats, il faut les empêcher d'entrer et de faire des terriers. Il faut donc aménager les bâtiments en rat-proofing et créer autour une zone de noratland.


Ensuite maintenir une propreté irréprochable plusieurs dizaines de mètres aux alentours des bâtiments, et équiper les avaloirs d'égout et d'eaux pluviales de grilles fines (et lourdes), qu'il faudra entretenir journalièrement, à l'occasion d'inspections méthodiques d'éventuelles traces de passage ou de creusement de terriers.


On peut compléter en favorisant la nidification de rapaces, mustélidés et serpents à proximité.


Maintenant, mettez en balance les nuisances qu'apportent les rats (au hasard, et puisque c'est d'actualité : la peste à Madagascar), et demandez-vous si les rats et souris ont des états d'âme, eux, en vivant à nos dépends tout en nous rendant malades ou en provoquant des incendies d'origine électriques.


Pierre Falgayrac Mardi 15. Juin 2010 18:46


En cas de forte infestation, les pièges fonctionnent à l’envers du but recherché : Les cris de peur de la minorité des rongeurs piégés indiquent aux autres membre de la colonie qu’il ne faut pas s’approcher des pièges.


Si les nasses, pièges et tapettes étaient LA solution, on se demande bien pourquoi on se casse la tête depuis des décennies à mettre au point des rodenticides.



Bertrand CARLIER Mardi 15. Juin 2010 20:50


tu as déjà utilisé, ce type de matériel?


un exemple concret, pour rat musqué ou ragondin, lorsqu'il y a une prise identifié , donc permis de chasse et stage de piègeur, deux fins possibles:

*

- le coup de gourdin ( le est une rareté )


- la noyade de la cage et de son contenu


ce qui donne une mort par noyade en au moins 6 minutes.



un film en libre accès sur ce sujet serait au moins aussi choquant que bien des films sur les abattoirs...



Bernard PICHETTO Mardi 15. Juin 2010 21:42


Non, Bertrand, je n'ai pas utilisé...


Tu sais que les cuisiniers font feu de tout bois, mais ont rarement le temps de tout faire... chasser, pêcher, jardiner, lire...


En tout cas, ces dits-nuisibles sont pour la plupart consommables, même le renard ou le blaireau pour les amateurs de 'vrai gibier'...


Mais j'ai croisé, il y a peu, sur un site de l'Inra, un piégeur officiel qui m'a raconté plein de trucs sur les gaz, les produits divers utilisés autrefois et le retour, aujourd'hui, à des méthodes anciennes, moins nocives... pour les

piégeurs...!



mimilitante Mercredi 16. Juin 2010 2:01


En réponse à Bertrand Carlier :


je recherchais une solution qui n'entraîne pas la mort des rats et vous proposez de les noyer...;-)

en parlant de noyade, est-ce que cette méthode est autorisée ?


(à propos, merci a la personne qui nous a apporté la longue liste de liens ci-dessous)



Bertrand CARLIER Mercredi 16. Juin 2010 7:36


votre réponse m'en amène une autre. Il est souvent très facile de ne pas vouloir voir ou de ne vouloir voir qu'un aspect. Par exemple, lorsque dans une ville ou une entreprise, vous changez le mode de gestion des poubelles. Donc, par exemple, passage de poubelles permettant accès aux animaux, à celles ne le permettant plus, ce qui s'est produit il y a quelques années, cela a tué, dans le silence, une population considérable de chats et autre animaux.



si certains parlent de mutualisme:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rattus_norvegicus


http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutualisme_(biologie)



voir le dossier roi soleil et ses petites bêtes, on vit mieux sans ( différence avec microbiote) ...


Pour revenir au piègage, cela permet certes l'examen du contenu avant action. Ce qui offre la possibilité soit de libérer, soit de déplacer ( il faut autorisation pour cela) , mais dans bien des cas il faut aussi tuer. Et ce n'est pas aussi simple que cela. Les cadavres sont souvent mis dans les fleuves.


Je retiens que poser de façon discontinue, cela offre la possibilité de montrer.


Par exemple, là ou certains imaginent que ce sont que des rats musqués, on trouve des rats norvégiens

amicalement

Bertrand


ps pour Bernard, les pièges sont posés et relevés toutes les douze heures, ce qui demande vraiment beaucoup de temps ...


Mais il y a aussi les petits futés qui en détourne les usages, exemple pièges à rat musqué qui deviennent, piège à poisson …




Isabelle Ansart Lundi 3. Octobre 2011 21:23


Une plateforme logistique pour laquelle je travaille a actuellement des soucis liés aux nuisibles (souris, oiseaux).

Existe-t-il une solution miracle pour éradiquer ces animaux ?


Merci par avance de vos conseils.




Pierre Falgayrac Lundi 3. Octobre 2011 21:41


Les solutions miracles n’existent pas pour ces charmants nuisibles.


Seules la compétence des intervenant et la bonne volonté de la Direction de la plateforme peuvent faire quelque chose.


Veuillez donc, s’il vous plait, nous en dire un peu plus :


- Quel genre d’oiseaux, et dans quel secteur de la plateforme les voit-on ?


- Où voit-on les souris ? (quai, entrepôts…)


- Y-a-t-il un plan de lutte contre les nuisibles en place et qui l’assume (compétence externe ou interne) ?



Jean-Michel Michaux Mardi 4. Octobre 2011 11:42


Si la lutte contre les nuisibles passent en particulier , comme l’indique les personnes qui ont répondu à votre mail, par la fermeture des portes et la diminution des sources de nourriture? Ce n’est rarement suffisant.


A mes yeux, pour travailler depuis plusieurs années sur ce sujet, toute action visant à limiter ces populations doit être précédée par un diagnostic de la situation : espèces invasives existantes, adaptation de ces espèces à leur environnement : lieux et nature des aliments consommés, lieux de reproduction, lieux de protection, chemins utilisés entre les lieux de protection et de reproduction et d’alimentation à l’intérieur du bâtiment et modalités d’entrées de ces animaux à partir du milieu extérieur. A partir de ces observations, il est alors possible d’élaborer un plan d’actions.




Isabelle Ansart Jeudi 6. Octobre 2011 20:55


Merci pour tout ces bon conseils,


Fermer les portes est assurément la première actions à mener.


IL y a effectivement un prestataire. L’entreprise devrait d’ailleurs voir un expert demain.


Je ne suis pas sûre que les appâts soient efficaces vu que les souris réussissent à percer les colis et peuvent donc se nourrir ailleurs à loisir.


Nous avons déjà essayé de poser des plaques de glue autour des palettes identifiées, ce qui me paraît plus pertinent. Mais peu de résultats pour lâ €™instant .


J’ai repéré que les endroits infestés se trouvent en face d’un mur coupe-feu, et elle se cacheraient effectivement dans ce mur.


Le directeur parle de vider les allées et faire une opération Karcher. Je n’avait jamais entendu cela, mais pourquoi pas ?


Bien sûr, tout cela ne va pas dans le sens de la protection de la nature. Mais ils ne peuvent tout de même les prendre une par une….


Pierre Falgayrac Jeudi 6. Octobre 2011 21:29


Pour le Karcher, ce doit être une plaisanterie, et vider les allées ne servirait à rien, si ce n’est à inciter les souris à se cacher ailleurs que là où elles sont en ce moment.


Je vais faire bref :


Pour les souris, le problème n°1 est celui de la concurrence alimentaire. Donc, si elle évitent les appâts, c’est qu’ils ne sont pas adaptés.


La glu, vous pouvez oublier.


Si vous savez où elles nichent, on peut progresser.


Depuis le bord du mur vers la zone de consommation, vous devez avoir des crottes (de la taille d’un grain de riz).


Installez-y des boites d’appâtage rat, oui j’ai bien écrit « rat », car leur taille permet aux souris de manger debout en tenant la nourriture entre leurs pattes avants, ce qu’elles préfèrent.


Constituez l’appât avec de la nourriture des colis, mélangée à des granulés empoisonnés ou, mieux, de la poudre de piste si votre prestataire en dispose.


Disposez-en suffisamment pour que toutes les souris aient à manger.


Faites ceci en soirée.


Le lendemain, vous n’aurez plus de problème souris.


Et si des peureux ou des fanas de la loi vous disent que cette méthode n’est pas légale, vous leur répondrez que oui pour votre prestataire (qui ne travaille pas si bien que ça), et non pour vous (avis ministériel du 01/2003).



Hubert BAZIN Lundi 3. Octobre 2011 21:45


autre piste : les affamer (en rendant impossible pour eux le nourrissage).



Pion Alice Mardi 4. Octobre 2011 17:55


l'éradication d'une espéce n'est pas une solution

il faut réfléchir quant à l' implantation de la plateforme logistique qui a été implanté à cette espace qui était naturel avant sans même avoir penser qu'il pouvait y avoir des espéces vivante à cette endroit ce qui fait que cette

entreprise se trouve dans l'embarras ce qui est compréhensible.

quand a déclarer qu'une espéce est nuisible est-elle insrite sur la liste établit par le ministére de l'environnement ou pas ces choses sont a prendre en compte avant d'agir ainsi sur la faune

je vous dis sa car je suis chasseur est en tant que tel nous sommes assaillies de réglements et de loi environnementales trés strict à respecter mais nous sommes les premier utilisateurs de la nature a aménager les territoires afin de la survie des espéces mais quand il s'agit d'entreprise ou de bien public c loi environnementale ne sont plus respecter car le profit et l'argent fait régner un pouvoir surhumain, si ces espéces sont présentent sur ce territoire c'est qu'il y a une raison. par l'installation de cette plate forme il y a eut destruction de leur habitat.

si vous éradiquer ces espéces vous allez en éradiquer d'autre sans le savoir.

penser a vos enfants mais surtout à vos petits enfants auront-ils la chance de voir ces espéces dans la nature si celle-ci sont éradiqués ?

l'argent il est vrai que sans il est trés difficile de vivre convenablement mais cela ne doit pas empiéter sur la nature ainsi que sur ces hôtes qui ont leurs rôle à jouer dans le cycle naturel.

sans eux nous ne serions peut être pas présent sur cette terre alors j'espére avoir répondu a vos interrogations s'il y a bien un mot qu'il faudrait retirer du dictionnaire c éradiquer par contre les mots gestion, espaces, espéces, habitat, biotope, chasse sont des mots qu'ils veulent dire et font beaucoup de bien à la nature

je vous souhaite bon courage et bonne continuation dans vos démarches


Bertrand CARLIER Mardi 4. Octobre 2011 18:30


vu que vous évoquez les chasseurs, pourriez nous rassurer en nous indiquant que les formations faites par les fédérations de chasse concernant la formation des piégeurs a désormais un contenu scientifiquement et juridiquement respectueux des faits produits d'une part et que les "formateurs" ont été mis à niveau ...


Allez voir les archives de cette liste sur les points évoqués avant de me répondre.


Concernant la question initiale, si pour certains vu le temps nous sommes en été, pour ceux qui ont une certaines connaissance de la Nature, c'est effectivement à cette époque que tous les ans on a droit à quelques surprises...



Pierre Falgayrac Mardi 4. Octobre 2011 18:42


Vous vous méprenez sur le sens de la demande et des réponses apportées.


Il est hors de question d’éradiquer une ou des espèces, il est question de les empêcher de nuire à notre santé, dans un secteur bien précis et réduit.


Maintenant, si cela vous convient de manger des pizzas à la souris ou du pain fait avec de la farine souillée par des rats, que grand bien vous fasse !



Hubert BAZIN Mardi 4. Octobre 2011 21:11


je confirme à mon tour : la proposition que je faisais d'affamer les animaux en question n'avait pas pour objet d'éradiquer la population de la planète ni même de tuer le moindre individu, mais seulement de leur rendre la vie impossible *dans le bâtiment considéré*. Car nuisible ou pas, inscrit sur une liste ou pas, le biotope normal des rongeurs ou des oiseaux n'est pas un atelier ou un entrepôt agroalimentaire.


Il ne s'agit donc que de renvoyer ces braves bêtes à l'extérieur, dans leur habitat naturel, où elles pourront tout à loisir aller se faire zigouiller au petit plomb (qui n'est heureusement plus en plomb aujourd'hui, protection de l'environnement oblige) ou à la chevrotine par les défenseurs de la Nature, de l'Écologie et de la Biodiversité réunies, pour peu que M. le Préfet autorise ou encourage cette chasse.



Albert Amgar Jeudi 6. Octobre 2011 21:01


Le recours à un appareil à haute pression du type que vous citez n'est pas conseillé dans un lieu clos.

A vous de voir …



Julien Morand Jeudi 6. Octobre 2011 22:54


Parmis les réponses données certaines sont tres pertinentes, je m'efforcerai donc d'approfondir un peu le sujet!


En matière de gestion des nuisibles se posent plusieurs problèmes:


Si fermer les portes est pertinent, la pose de brosses en nylon affleurant le sol est indispensable, ces chers rongeurs se frayant un passage dans une ouverture pas plus grande qu'un stylo bille. Si ces balais sont déja installés

sur les portes, l'intégrité de ces derniers doit etre vérifiée de manière périodique.


Les trous dans les murs doivent etre bouchés, et les ouvertures dans les chemins de cables doivent subir le même traitement, on évite ainsi les allées et venues des rongeurs.


Affamer les nuisibles? Pourquoi pas! cependant cela sera extremement difficile à réaliser. La meilleure façon de voir un appat etre consommé c'est encore de ne lui offrir que ce choix: Mettez vous devant un buffet bien garni, irez vous vers les aliments que vous aimez le moins en premier? En général non! dans leur cas c'est pareil, il faut donc éviter les phénomènes de concurrence alimentaires.

Comment réaliser ceci? La réponse risque de ne pas plaire, cependant la solution la plus efficace est de ne plus avoir de stockages au sol ... Plus facile à dire qu'à faire!


De même, les opérations de piègeage sont une bonne chose, à condition que les conditions soient favorables: Dans le cas d'un rongeur, sont habitat sera généralement proche de son garde manger si possible, et s'il n'a pas à en sortir, il ne sortira pas! d'où la difficulté dans la réalisation d'un piègeage efficace.


la derniere chose importante c'est le nettoyage. Si les déjections, reliefs de repas et traces de suint sont éliminées frequemment cela permettra une meilleure identification de la populations envahissant votre site. en effet, votre prestataire n'aura pas de mal à identifier les foyer et pourra donc adapter ses traitements en fonction de ses analyses.


Espérant que ceci vous éclaire un peu, si besoin, n'hésitez pas à me contacter par mail



Pierre Falgayrac Vendredi 7. Octobre 2011 10:09


Sans oublier que sur une zone de quai de livraisons, bien des souris sont involontairement livrées par les camions, et peuvent investir les locaux le soir venu.



Hubert BAZIN Vendredi 7. Octobre 2011 12:29


quand les souris n'arrivent pas directement livrées, à l'intérieur d'un carton en bas d'une palette (ce que j'ai vu de mes yeux)...




Bertrand CARLIER Vendredi 7. Octobre 2011 12:44


mais si vous voulez aborder le sujet tabou de l'agréage, il faut mieux lister tous les possibles du transport.


j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce document luxembourgeois sur les fouines:


http://www.environnement.public.lu/conserv_nature/publications/steinmarder_fr/Brochure_fouine.pdf


vu le niveau des connaissances en France, sur ce sujet, il y a encore bien du travail ...


amicalement

Bertrand


ps: juste pour sourire: cela se passe comment dans les ports européens recevant des bateaux de x origines ?



francois PECQUERIE 20. Novembre 2012 9:52


Area: United Kingdom, England, , Henley-on-Thames



Description:


A plague of mutant &#8220;super rats&#8221; has invaded the upmarket town of

Henley-on-Thames, the host of the annual Royal Regatta, a new study has disclosed.

Researchers found the picturesque riverside Oxfordshire area has been inundated

with dozens of the pests, which carry a poison-resistant gene.

Having migrated from parts of Berkshire and Hampshire, the brown rats, and their

life-threatening diseases, are spreading after being found on several unidentified

farms.

The survey found the rats to be living in both urban and rural areas. Experts say

that despite appearing the same as their non-mutant counterparts, they are

resistant to pest controls because of their genetic mutation. "All rats tend to

carry various diseases,&#8221; said Dr Alan Buckle, from the University of Reading.

&#8220;The reason we need to get rid of them is because they transmit diseases from

themselves to humans and farm animals. &#8220;They can be life-threatening.&#8221;

Dr Buckle, who led the study, added: "These anticoagulant-resistant rats carry the

same diseases as other rats carry but are very difficult to control."rnrnThe

survey, funded by nine organisations involved in pest control, tested the tails of

hundreds of rodents to establish where the mutant rats lived. A map was drawn

indicating where the rats were found, including areas around Henley and Berkshire

towns Caversham and Sonning although precise locations were not published.

The team used new DNA techniques to determine the prevalence of rats with the

poison-resistant gene. The rodents were found to be able to resist common forms of

poison used by local authorities and professional pest controllers, farmers and

gamekeepers. Dr Buckle, a research fellow, said there stronger poisons would

control the super-rats but were currently illegal. "We're not allowed to use them

because the regulatory body is worried about their effects on wildlife; he said.

"My view is that we need to use the stronger poisons but we need to tell people how

to use them carefully. If we can do that we can solve the problem." Farm buildings

were popular habitats because the rats could live off food for livestock. Dr Buckle

said this caused the greatest concern because the rats carry illnesses such as

Weil's disease, which can be passed on to humans. It has flu-like symptoms

initially but can lead to jaundice in the kidneys. He added: "If Weil's disease is

not treated it's very serious. About 40 to 50 people in the UK catch it every

year."rnrnWeil's disease is a waterborne bacterial infection linked to the urine of

infected rats, which killed Andy Holmes, the Olympic rowing champion in 2010.

The Health and Safety Executive is currently consulting on a European Union

proposal to allow limited outdoor use of certain chemicals in pest control. But

animal welfare groups believe poisons, or rodenticides, are detrimental to

wildlife.

It is estimated that there are up to 10.5 million rats in Britain and in areas in

whichresistance exists almost three in four carry the rodenticideresistant gene.


Not confirmed information!



: http://levlista.rsoe.hu/cgi-bin/mailman/listinfo/hisz-alertmail-eng /Emergency

and Disaster Information Service Hungary, Budapest



Hugues JOURDAN Mardi 20. Novembre 2012 9:57


va falloir remettre les tapettes en services mais relever les cadavres régulièrerement ...




Pierre Falgayrac Mardi 20. Novembre 2012 11:31


Ce phénomène de résistance n’est pas nouveau puisqu’il a été observé pour la première fois en Ecosse dans les années 50. Il est en expansion dans toute l’Europe, principalement dans de grosses exploitations et installations agricoles.


Il est dû, comme on peut s’en douter, à la mauvaise application de rodenticides : la prise répétée de doses non létales agit comme un vaccin en quelques dizaines de générations (mutation du gène VKORC1). La résistance est acquise pour les rodenticides dits de première et seconde générations, pas sur la 3ème génération (dieféthialone, difacoum).


Ceci étant, les surmulots résistants sont rachitiques (200g au lieu de 300 à 500g), ont d’énormes besoins en vitamine K (l’antidote), vivent moins longtemps et ont un taux de reproduction faible. Il n’y a donc pas de quoi s’affoler, et il est possible de faire quelque chose.


Il faut jusqu’à 10 fois les doses létales initiales pour provoquer la mort. Donc prolonger les traitements en augmentant les concentrations de poison est une solution.


Il serait possible d’utiliser des poisons de dernière génération en toute sécurité en renouant avec les « centres d’attraction des années 30 et 40 » (enceintes fermées accessibles aux seuls rats), ou en modifiant les habitudes de travail des dératiseurs (mais comment lutter contre des décennies de mauvaises pratiques ?).


La crainte des défenseurs de la nature est justifié quant à l’utilisation de poisons forts en extérieur, essentiellement parce que ceux qui les appliquent manquent de formation et de connaissances sur la biologie des rongeurs. Mais quand on veut, on peut. Il s’agit de se donner les moyens de ses ambitions (cf les semaines du rat dans les grandes villes du début du XXème).


Une solution intéressante et très simple consiste à arrêter de dératiser pendant quelques mois : les gènes de résistance s’affaibliront et se perdront. Mais quid de l’opinion publique affolée par des journalistes irresponsables qui titrent « Une invasion de rats super mutants dans la chic ville de Henley-on-Thames » ?


Eric Bonnaire Mardi 20. Novembre 2012 12:06



Bonjour,


"Plusieurs formes de résistance ont été mises en évidence, dont la capacité pour certaines lignées de transformer la vitamine K3 (ménadione) en vitamine K1, antidote des anticoagulants. Cette vitamine K3 est utilisée comme additif dans les aliments pour animaux domestiques afin de lutter contre les micro-hémorragies dues à certaines maladies comme la coccidiose. Les rats transformant cette vitamine de synthèse en vitamine K1 augmentent ainsi leur survie, entraînant la sélection d'animaux résistants.

(...)

Un autre type de résistance, plus inquiétant, semble apparaître aujourd'hui : c'est une résistance comportementale. Les rats refusent de consommer les appâts quelle que soit leur nature. Ainsi, lors d'expérimentations sur le Rat surmulot, 10% des animaux en moyenne refusaient la consommation d'appât par le passé, 40% le font assez couramment aujourd'hui. La lutte chimique aurait ainsi sélectionné des individus particulièrement méfiants."


Extrait de

Les rongeurs de France, faunistique et biologie

J.-P. Quéré, H. Le Louarn

Editions QUAE


Bonne journée

Eric Bonnaire





Pierre Falgayrac Mardi 20. Novembre 2012 12:47


Bonjour Eric


Le bouquin de Quéré et le Louarn commence à dater. Dans mon message, je fais référence aux travaux d’Etienne Benoit, qui font autorité en la matière, et à sa conférence sur le sujet, lors du salon Parasitec de la semaine dernière.


Quant aux refus d’appâts, phénomène dont j’ai encore débattu avec mes clients et des formulateurs lors de ce salon, il s’agit en fait d’un problème de concurrence alimentaire et de défaut d’appétence. Ce qui revient à mettre en question les essais d’appétence sur des rats de laboratoire (ce que soulignent Quéré et Le Louarn dans leur bouquin), et la compétence des dératiseurs.



eric bonnaire Mardi 20. Novembre 2012 12:52


J'ai juste transmis pour information, n'étant en rien connaisseur en la matière.

Mais en l'occurrence, il s'agit de la 3ème édition qui date de 2011.

Ceci dit, je suis preneur des articles auxquels vous vous référez, s'il vous est possible de les transmettre.

Merci et bonne journée




Pierre Falgayrac Mardi 20. Novembre 2012 14:52


Pour l’instant, les seules communications en français sur ce sujet de la résistances des surmulots aux anticoagulants ont été des articles dans la revue NPI et les conférences d’Etienne Benoit à une journée technique de la Chambre Syndicale 3D et au dernier salon Parasitec. Il doit exister sur le Web des articles en anglais, mais ceux dont a fait par E. benoit sont essentiellement des tableaux Excel d’une aridité désespérante…


Il en ressort que les envois de queues de rats à son labo démontrent une extension du problème, ou plutôt une révélation que ce problème est plus courant qu’il n’y paraît. Les échanges avec les labos européens qui travaillent là-dessus confirment que les problèmes sont identifiés, comme je le disais, dans des complexes fermiers, où les rats ont de multiples sources de nourriture saine, dont des céréales très riches en vitamine K.


Les infos vraiment nouvelles sont que les souris commencent aussi à développer des souches résistantes, et que les rongeurs résistants, comme je l’écrivais ce matin, sont loin d’êtres des super rats.


J’ai écrit un article sur ce thème dans mon blog

(http://hyform.blogspace.fr/1244084/Resistance-des-rats-aux-anticoagulants/ ) , et dans mon livre à paraître ( car mon éditeur est aussi frileux que ses banquiers…).

Je vais sans doute écrire un nouvel article de blog pour intégrer les nouvelles informations.


Bertrand CARLIER Mardi 20. Novembre 2012 15:41



The Genetic Basis of Resistance to Anticoagulants in Rodents

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1449767/


donc


Current status of anticoagulant resistance in commensal rats and house mice


http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1449767/table/tbl1/


en français


LES RONGEURS font de la résistance !

http://www.myriad-antinuisibles.fr/medias/files/communique-presse-fr-5.pdf



Pour avoir une idée de la distribution plus précise des populations il faut aller voir au RU, en France peut être un jour:


Current Situation of Anticoagulant Resistance in Norway rats in the UK


http://www.eppo.int/MEETINGS/2011_meetings/resistance/3-RRAG.pdf



Distribution of anticoagulant resistance in the brown rat in Belgium

http://www.sciencesnaturelles.be/en/institute/associations/rbzs_website/bjz/back/pdf/BJZ_142_1/Baert_BJZ_142_1.pdf


la suite:

https://www.google.fr/#q=Distribution+of+anticoagulant+resistance+in+the+brown+rat&hl=fr&safe=off&prmd=imvns&ei=NJarUKHJNMexhAetzYHABQ&start=0&sa=N&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=8511e8b86e7134bb&bpcl=38625945&biw=1280&bih=612



j'ai aimé ceci


A Study on Wild rat Behaviour and Control on a Pig farm

Olumide Abimbola Akande

http://stud.epsilon.slu.se/3357/1/akande_o_111017.pdf



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