map.mart mardi 17 juillet 2001 00:04

Un contrôle cartographique de mes étuves réalisé par le LNE montre pour certaines des variations inférieures à 2°C mais supérieurs à 1°C, ce qui les rend non conformes à la prescription des normes analytiques qui prévoient une variation d'un degré, sinon 0.5°C pour les salmonelles.
Suite à cela je me pose quelques questions :
1 - Existe-t-il une méthode pour les rendre plus homogènes ? (sinon en acheter de nouvelles déjà cartographiées)
2 - Quelle est l'incidence d'une variation d'un degré sur la multiplication d'une flore totale, de coliformes, listeria ou salmonelles ?
3 - Peut-on réellement déroger à la prescription et accepter une tolérance supérieures ?
Merci pour vos avis sur la question.
Georges Op de Beeck
Fort de France

Guilbaud Jean Pierre  mardi 17 juillet 2001 08:15

Excusez-moi d'être très terre à terre mais la question à se poser est de savoir comment a été décidé que la variation dans les étuves bactério doit être inférieure à 1°C?
Malheureusement pour avoir contribué à l'élaboration de normes j'ai remarqué que certaines personnes influentes proposent et souvent imposent des valeurs sans se soucier de savoir si les appareils de mesure de contrôle ou d'analyse disponibles sur le marché sont adaptés.
Pour avoir moins de 1°C d'écart dans une étuve bactério classique vous avez intérêt à restreindre au maximum le volume utile de l'étuve et de multiplier votre parc d'étuves ( 2°C de variation me paraît déjà une très très très bonne performance).
Pour ce qui est de l'influence sur les résultats de bactério, il faut demander à un microbiologiste confirmé qui aurait eu l'occasion d'utiliser des étuves dont les variations seraient inférieures à 1°C (celà peut exister, mais je demande à voir)?

Excusez-moi d'être réaliste!!!

Meilleures salutations

Mr Guilbaud

Philippe Sommer  mardi 17 juillet 2001 08:30

Les normes demandées l'accréditation COFRAC sont une homogénéité de +/- 1°C en prg 59, peuvent être de +/- 2°C dans certains cas en prg 116. Vos étuves pourraient donc être utilisées dans ce cas. Il est aussi possible d'isoler une partie de l'étuve et d'empêcher  l'incubation à cet endroit.

L'incidence peut ne pas etre tres importante dans certains (28 ou 32°C à mon avis a peut d'influence sur la croissance de la flore totale); mais peut en avoir bcp plus (croissance des Salmonelles sur MSRV à une temp > à 42.5°C).
De toute facon, ces interprétations ont peu d'intérêt dans la mesure ou le respect des écarts de températures est un point clé de l'accréditation.

------------------------>>>>
Philippe Sommer
Directeur
Laboratoire Transal
za Belair
F-56250 La Vraie Croix
Tel (33) 2 97 67 28 28
Fax (33) 2 97 67 27 09

Amplitude  dimanche 2 juin 2002 10:04

Agniola BADAROU a écrit :

>
>
> Mon intérêt pour ce groupe Yahoo :
>
> 1 / mon cabinet étant en charge de la commercialisation de produits
> permettant un autocontrôle de présence de germes, selon un procédé HACCP, je
> viens y lire et partager les informations utiles.
> 2 / question à tous les membres : je recherche l'étuve ? 37°C constant ?
> fiable, la plus petite (grille de 10 à 20 tubes à essais) et la plus légère
> possible pour permettre la culture de "mes" germes
> 3 / l'Afrique, c'est 5% de zones électrifiées, et le reste ...dans le noir
> (on est prié de sourire) ! Donc : existe-t-il des étuves à énergie solaire
> ou autre, de petites dimensions et simples d'utilisation?

Il y aurait la solution d'une étuve à 37°C très stable, capable de recevoir une dizaine de tubes, à alimentation non électrique, à coût très bas par rapport aux étuves électriques, qui ne tombe que rarement en panne et si cela arrive, facilement remplaçable puisque disponible en nombre dans chaque village africain, d'une durée de vie d'au moins trois ans .
Réponse : les deux dessous d'ailes d'une poule, avec du spraradrap en guise de système de fermeture. C'est un truc que je détiens d'un ancien médecin colonial des armées.

MOREAU JEAN-PIERREHENRI  dimanche 2 juin 2002 16:28

Génial, cette couveuse bon marché

Effectivement, un homéotherme doté d'un volume disponible à 37° est une solution idéale.

Au lieu de sparadrad, on pourrait offrir un petit manteau "justaucorps" au volatile...et un passeport pour accompagner sa maîtresse dans ses déplacements !
Ainsi on ne la mettrait pas dans la soute et les défenseurs du "bien-être animal" searient satisfaits...

Après les pigeons voyageurs pour concurrencer Internet, bientôt les "poules voyageuses"?

Marcastel, Virginie mercredi 13 août 2003 09:28

Nous avons la climatisation et sommes accrédité COFRAC. Il faut que vous puissiez maitriser les conditions ambiantes selon la norme ISO 17025. Une telle température peut causer des problèmes pour la qualité des analyses (problèmes de reprise en masse des géloses, mauvaise régulation des étuves).
Il faut faire des contrôles microbiologiques d'ambiance réguliers et une maintenance de la climatisation incluant un changement du filtre, éventuellement prévoir une désinfection d'ambiance si nécessaire.

Georges Op de Beeck mercredi 13 août 2003 14:28

En Martinique notre laboratoire est bien entendu climatisé jour et nuit à 24°, ne fusse que pour assurer aux étuves à 30°C un fonctionnement normal. 

Je ne pense pas qu'il existe de normes en la matière mais un plan de maintenance des climatiseurs et un suivi par chiffonnettes des évaporateurs ainsi qu'un contrôle d'ambiance (flore et moisissures) sont bien entendu essentiels pour éviter les contaminations par l'air pulsé.

Dorothée RAVOMANANA jeudi 14 août 2003 09:10

Pareil pour Madagascar où dans les régions côtières, la température ambiante avoisine les 30°C. La climatisation est de rigueur dans nos labos. Cf la norme 7218, je ne sais pas s'il y a qq chose sur la T°.

Ceci permet d'avoir une ambiance à 22°C qui permet par ailleurs "incuber" sur la paillasse les boîtes de PCA
à 22°C pour la flore aérobie de l'eau.

DR Alaoui Lalla Chrif  Thu, 9 Dec 2004 11:15:52 +0100 (CET)

Lors d'une visite d'un laboratoire, j'ai remarqué qu'ils mettaient les thermomètres des étuves dans un bocal en sable. Est-ce réglementaire?

MARTIN Miguel Thu, 9 Dec 2004 11:26:20 +0100

Le plus utilisé est généralement un flacon de glycérol. L'objectif est de temporiser les variations de température à l'ouverture et à la fermeture des étuves. Le sable peut très bien fonctionner aussi. Et surtout en cas de renversement il est bine moins poisseux que le glycérol. Alors comme à ma connaissance il n'y a pas d'interdiction, pourquoi pas.


William BRUN Thu, 09 Dec 2004 17:14:49 -0000

Cette question peut paraître anodine mais comment fait on pour calculer l'incertitude de température au niveau d'une étuve (avec thermostat et thermomètre interne) ?

Gilles TIXIER Thu, 09 Dec 2004 23:27:39 +0100

Dans l¹incertitude de température au niveau d'une étuve, il y a d¹abord l¹incertitude de mesure de la température elle-même, puis en plus l¹hétérogénéité de température au sein de l¹étuve (composante plus importante) qui se mesure par une cartographie établie avec une série des sondes thermiques réparties dans l¹étuve.
Il doit maintenant exister une norme pour valider une étuve mais dont je ne connais pas les coordonnées.

Nathalie SOULARD Fri, 10 Dec 2004 09:55:49 +0100

Voir la norme NF X15-140 : Mesure de l'humidité de l'air - Enceintes climatiques et thermostatiques - Caractérisation et vérification

amal_qualit Tue, 01 Aug 2006 13:43:01 -0000

j'aimerais avoir des informations sur les contrôles qu'on peut faire sur les étuves.
j'avais pensé à vérifier la sonde de température et l'homogénéité de distribution de température. qu'est ce que vous en dites?

Lamia MEITE Tue, 1 Aug 2006 14:10:55 -0000

Il faudrait au moins contrôler :
- l'homogénéité de l'enceinte
- la température réelle de l'enceinte par rapport à la température de consigne
- la température réelle de l'enceinte par rapport à l'indicateur

amal chafiqi Wed, 2 Aug 2006 16:21:30 +0200 (CEST)

ce sont des étuves à air.
j'ai envie de m'assurer de la maitrise de température au sein des étuves. j'avais lu dans la notice d'utilisation qu'il faut contrôler l'homogénéisation de la température dans l'espace et dans le temps.
j'ai déja fait le contrôle dans le temps grâce à la connexion à un logiciel de surveillance interne, mais dans l'éspace ça me parait difficile surtout qu'on m'a dit qu'il faut se disposer de puces qui servent à prélever la température et les mettre dans 9 coins dans l'étuves pour relever la température.
est ce que je peux avoir plus d'explication ou peut être des normes à utiliser si ce sont des méthodes normalisées (surtout qu'on envisage acréditer notre labo)?
MERCI

Anne Laure Abisse Mardi 13. Février 2007  13:44

Nous cherchons à nous proccurer des étuves d'un volume entre 50L et 150L,
Quelqu'un saurait-il où l'on peut trouver ce type de matériel d'occasion?
Merci.

Waranet Mardi 13. Février 2007  15:06

Vous pouvez essayer de contacter la société D2M, Mr Descamps au 0686185663.

Mail : d2m@d2m.fr

J’ai acheté récemment une étuve Memmert en excellent état, à très bon prix.

Deutscherverein Mardi 13. Février 2007  17:59

essayez donc les ventes domaniales
ils peuvent vendre ce type de materiel
Cliquez ici : Ventes Domaniales
a tres bon prix