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Archives chronologiques Influenza aviaire année 2006

 






Daniel Rodriguez Mardi 31, Janvier 2006 18:02

David MALZIEU <> a écrit : Bonjour à tous,

Je recherche des informations relatives à la grippe aviaire... ! comme
c'est original...

Plus particulièrement, existe-t-il des procédures ou documents relatifs
aux méthodes à employer en cas de foyer avéré dans un élevage de volailles
: produits de désinfection à utiliser, matériel de décontamination des
véhicules (rotoluve), etc ....

J'ai parcouru les archives du forum et il ne semble pas que le sujet ait été
abordé.

D'avance, merci pour vos réponses toujours pertinentes,

Cordialement,

David Malzieu
Réseau FARAGO


par exemple sur les 3 liens le produit: desogerme Agrichoc, toutes les homologations de l' agrichoc, sur les maladies contagieuses comme la grippe aviaire + le mode préconisé pour la désinfection d'un batiment.

Il me semble que nous sommes, hors sujet dans ce forum lié plus sur la transformation !
je reste à votre disposition pour la partie hygiène en élevage.

A+

Daniel Rodriguez
http://www.laboratoires-aci.com




hyprodis Thu, 2 Feb 2006 14:21:36 +0100 (CET)

à titre d'information vous pouvez visiter notre site internet www.hyprodis.fr,
nous avons toute une gamme de désinfectant homologué sur différents virus dont la grippe aviaire.
cordialement.
l'équipe d'HYPRODIS

http://www.hyprodis.fr/catalogue/achat/produit_details.php?id=3&catid=17






HP Wed, 22 Feb 2006 13:00:18 +0100
De : Hugues Plaideux <huguesplaideux@free.fr>
Objet : Re: filet protection étangs grippe aviaire

libcb a écrit :
> Bonjour,
> GRIPPE AVIAIRE :
> Je me demande quelle est l'utilité de placer des filets de protection sur
> les étangs ?
> Il me semble que les oiseaux iront un peu plus loin, ce qui ne résoud rien.
> Ou bien s'agit-il de protéger les poissons ?


Probablement avec des mailles assez serrées pour arrêter les fientes... ;-)



Ivan Suys Wed, 22 Feb 2006 13:40:14 +0100

Rebonjour,
Renseignements pris, il semble que cette obligation de placer un filet sur les étangs ne concerne que les étangs où sont élevés des canards et autres palmipèdes aquatiques, de manière à empêcher le contact entre ces animaux d'élevage et les oiseaux sauvages.


 

jguyomarch Mon, 6 Mar 2006 01:38:51 EST

J'aimerais connaitre l'avis des experts de la liste sur cette info qui circule sur le WEB

Bien cordialement

Jean-paul Guyomarc'h

----------------------------------------------------------------------

> COMMUNIQUE DE PRESSE Pour diffusion immédiate
>> GRAIN le 2 mars 2006
>>
>> Un rapport de GRAIN établit que l'industrie avicole mondiale est à
>> l'origine de la crise de la grippe aviaire
>>
>> Les petits élevages avicoles et les oiseaux sauvages sont injustement
>> rendus responsables de la grippe aviaire qui affecte actuellement
>> plusieurs parties du monde. Un nouveau rapport de GRAIN montre comment
>> l'industrie avicole multinationale est à l'origine du problème et devrait
>> être au centre des actions menées pour maîtriser le virus.
>>
>> L'expansion de la production avicole industrielle et des réseaux
>> commerciaux ont créé les conditions idéales à l'apparition et à la
>> transmission de virus mortels comme la souche H5N1 de la grippe aviaire.
>> Une fois qu'ils ont pénétré dans les élevages industriels surpeuplés, les
>> virus peuvent rapidement devenir mortels et se développer. L'air vicié
>> par
>> la charge virale est transporté sur des kilomètres à partir des fermes
>> infectées, pendant que les réseaux d'échanges commerciaux intégrés
>> répandent la maladie par les nombreux transports d'oiseaux vivants, de
>> poussins d'un jour, de viande, de plumes, d'oufs à couver, d'oufs, de
>> fumier de volaille et d'alimentation animale.
>>
>> « Tout le monde se focalise sur les oiseaux migrateurs et les poulets de
>> basse-cour comme étant le problème, » indique Devlin Kuyek de GRAIN. «
>> Mais ils ne sont pas les vecteurs effectifs de la forme fortement
>> pathogène de la grippe aviaire. Le virus les tue, mais il est peu
>> probable
>> que ce soit eux qui le propagent. »
>>
>> Par exemple, en Malaisie, le taux de mortalité par le H5N1 chez les
>> poulets des villages est seulement de 5%, indiquant que le virus a du mal
>> à se propager dans les petits élevages de poulets. Les manifestations de
>> H5N1 au Laos, qui est entouré par des pays infectés, se sont seulement
>> produites dans quelques fermes industrielles du pays, qui sont fournies
>> par des établissements d'incubation Thai. Les seuls cas de grippe aviaire
>> dans la volaille de basse-cour, qui couvre plus de 90% de la production
>> du
>> Laos, se sont produits à côté des fermes industrielles.
>>
>> Les gouvernements des pays de l'Union Européenne ont répondu à la
>> découverte des cygnes, des oies et des canards morts infectés avec des
>> mesures sévères obligeant à l'enfermement des volailles. Maintenant, ils
>> sont bien embêtés car la première et seule manifestation significative de
>> contamination de volaille domestique s'est déclarée dans un gros élevage
>> industriel de dindes en France, où les 11 000 volatiles étaient confinés,
>> totalement séparés des oiseaux sauvages.
>>
>> « Il apparaît de plus en plus évident, comme on l'a vu aux Pays-Bas en
>> 2003, au Japon en 2004, en Egypte en 2006, que la grippe aviaire mortelle
>> se déclare dans les grosses fermes industrielles et qu'ensuite elle se
>> propage, » explique Kuyek.
>>
>> Le cas de contamination nigérianne qui s'est déclaré au début de l'année
>> a
>> commencé par une seule ferme industrielle, appartenant à un membre du
>> Conseil des Ministres, éloignée des axes principaux de déplacements des
>> oiseaux migrateurs mais elle était connue pour importer des oeufs à
>> couver
>> hors réglementation. En Inde, les autorités locales indiquent que le
>> virus
>> H5N1 est apparu et s'est répandu à partir d'une ferme industrielle
>> appartenant à la plus grande compagnie avicole du pays, les couvoirs
>> Venkateshwara.
>>
>> La question cruciale est de savoir pourquoi les gouvernements et les
>> agences internationales, comme l'Organisation des Nations Unies pour
>> l'alimentation et l'agriculture (FAO), ne font rien pour enquêter sur la
>> manière dont les fermes industrielles et leurs sous-produits, tels que
>> l'alimentation animale et le fumier, propagent le virus. Au lieu de cela,
>> ils se servent de la crise comme une occasion d'industrialiser davantage
>> le secteur avicole. Les initiatives se multiplient pour interdire la
>> volaille en plein air, pour évincer les petits producteurs et pour
>> réapprovisionner les fermes avec des poulets génétiquement modifiés. Le
>> réseau de complicités avec une industrie prise dans une série de dénis et
>> de dissimulations semble total.
>>
>> « Les agriculteurs perdent leurs moyens d'existence, les poulets locaux
>> sont éliminés et quelques experts déclarent que nous sommes à l'aube
>> d'une
>> épidémie humaine qui pourrait tuer des millions de personnes, » conclut
>> Kuyek. « Quand les gouvernements réaliseront-ils que pour protéger la
>> volaille et les personnes contre la grippe aviaire, ils doivent les
>> protéger contre l'industrie avicole mondiale ? »
>>
>> * * * GRAIN est une organisation non gouvernementale internationale (ONG)
>> dont le but est de promouvoir la gestion et l'utilisation durables de la
>> biodiversité agricole fondées sur le contrôle exercé par les populations
>> sur les ressources génétiques et les connaissances locales. Contact:
>> Devlin Kuyek, GRAIN, à Montréal, Tél: +1 514 2737314, Email:
>> devlin@grain.org Web: http://www.grain.org
>>
>>
>> * * *
>>
>> 1. Le rapport entier, « Qui est le dindon de la farce ? Le rôle central
>> de
>> l'industrie avicole dans la crise de la grippe aviaire », est disponible
>> sur le site
>> http://www.grain.org/briefings/?id=195


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Bertrand CARLIER Mon, 6 Mar 2006 08:45:21 +0100

il me semble que vous auriez du demander l'avis des membres de la liste. Il me semble que ce rapport a le mérite de proposez une recherche causale en indiquant bien des faits. Peut être faut-il y associer ce texte d'hier

Une utopie sénégalaise qui nous serait bien utile

"Sans qu'on sache encore de quels maux l'humanité paiera cette dérive, le parallèle s'impose avec l'usage insouciant, en toute ignorance, de substances nocives, radioactives, toxiques, cancérigènes. La connaissance survient trop tard pour éviter le mal, elle ne peut, dans le meilleur des cas, qu'enrayer son extension."

cet article a déjà un commentaire:
"Un commentaire
1..

Pour refuser de considérer les animaux comme du matériel, on peut faire une chose simple: refuser de les manger, et donc d'encourager leur exploitation."

donc en, absence de réponses aux questions posées par une crise, l'une des réponses est le non achat.

 

Marc Kieny Mon, 6 Mar 2006 09:02:38 +0100

Merci de cette information.
Sans être expert dans ce domaine, cet article - et surtout le dossier sur la base duquel il est rédigé [ http://www.grain.org/briefings/?id=195 ] - m'a paru particulièrement bien venu... Très complet, truffé de citations (avec les liens permettant de les vérifier), un modèle du genre.
A lire absolument (AMHA).
Je crois utile de signaler aussi, sur le même sujet et avec les mêmes conclusions, et par une autre source parfaitement recommandable :-)
(Novethic est... une filiale de la Caisse des dépôts), un article très bien fait :
"L'élevage industriel, à l'origine de l'épidémie de grippe aviaire ?"
http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=98419

 

Paul Becquart Mon, 6 Mar 2006 11:50:08 +0100

il est évident que les gros élevages soient les plus touchés. La concentration aviaire y est énorme et s'il est à priori protégé de l'extérieur, la circulation interne des substances, air et eau compris, et des hommes y est parfois folklorique.
Les dégats occasionnés sont à mettre sur le compte de la promiscuité et de la concentration mais est-ce le seul ?
Car, et ce phénomène se retrouve chez l'être humain, plus un organisme est exposé à des micro-organismes (pathogènes ou non (en l'occurence) mieux il se défend. Les ruraux sont bien plus résistants que les citadins.
Les poulets d'élevage sont peut-être bcp plus sensibles aux pathogènes que leurs congénères de plein air. Voilà qui va donner du grain à moudre aux écolo.

Autre propos, une petite anecdote concernant le premier cas d'un élevage contaminé en France. Ne trouvez-vous pas étrange que quelques-jours avant la contamination par Influenza de cet élevage, le véto soit intervenu pour des diarrhées ??? Selon le véto, l'éleveur respectait les consignes sans pour autant être derrière lui à chaque fois (avoua t-il).
Alors de où vient cette diarrhée ? par le même chemin que Influenza ? Je pencherai pltôt pour des prodécures non respectées voir inadéquates (ce que je crois ... sans savoir) ...


Enfin, quelqu'un peut-il me soumettre des études sur l'efficacité des pédiluves avec notamment les notions : temsp de contact et désinfection (des virus, je précise), temps de contact /désinfection et état (charge en matière organique) des pneus ou chaussures, temps de contact /désinfection / état (charge en matière organique) des pneus ou chaussures et ... centrifugation (éjection des substances désinfectantes)...


Bertrand CARLIER Mon, 6 Mar 2006 12:21:24 +0100

il y a une manière simple et indirecte de vous répondre. L'élevage cité, est en fait un engraisseur, je vous conseille pour vous faire une idée plus précise des procédures et de la technicité nécessaire d'essayer d'aller visiter un établissement de sélection de volailles ou de porc ?

vous verrez que dans de tels établissement en Europe, les mesures de protection sont d'une toute autre nature, mais l'importance économique justifie cela.

Ce message n'est pas une critique vis à vis des engraisseurs, mais plutôt un message essayant d'indiquer qu'il doit y avoir dans des filières à haute compétitivité des niveaux de protection en fonction du maillon.

Le dossier grippe aviaire montre que ceci n'a pas été respecté en d'autres lieux et que les fautifs ne serons pas les payeurs.

 

Myriam BENISSAD Mon, 6 Mar 2006 12:58:52 +0100

Pour les particuliers ne respectant pas les mesures de déclaration en mairie de détention d'oiseaux ou de volailles

(décision du 15/02/06 que je ne trouve pas sur légifrance)

Qu'en est il des sanctions prévues ?

qualiseb Mon, 06 Mar 2006 11:57:02 -0000

La seule grande patrone en ce monde, c'est DAME NATURE et elle nous survivera.

D'accord pour le "non achat", mais attention, en générale les premier à en patir sont les élevages traditionnels.

Donc je parlerais plutôt de "bon achat", de produit traditionnel, au moins pas en batterie...

 

Marc Kieny Mon, 6 Mar 2006 14:50:29 +0100

Ne s'agirait-il pas plutôt [que : (décision du 15/02/06 que je ne trouve pas sur légifrance)] de :
"Arrêté du 24 février 2006 relatif au recensement des oiseaux détenus par toute personne physique ou morale en vue de la prévention et de la lutte contre l'influenza aviaire"
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=AGRG0600376A

Il est important de relever le visa à l'article L.221-1 du code rural dans cet arrêté car, si rien - dans son texte - ne concerne d'éventuelles sanctions, il convient de se reporter aux dispositions pénales de la partie réglementaire du code rural, livre II, titre II :
=====
"Chapitre VIII : Dispositions pénales
Article R228-1
Le fait de contrevenir aux dispositions des textes réglementaires pris en application de l'article L. 221-1 prescrivant des mesures d'abattage en cas de maladie réputée contagieuse, est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Le fait de contrevenir aux autres dispositions réglementaires prises en application de l'article L. 221-1 est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe."
=====
L'arrêté du 24 février 2006 vise bien l'article L.221-1, et, donc, le second alinéa de l'article R.228-1 paraît ainsi applicable à ceux qui y contreviennent.

Bon, après, "il n'y a plus qu'à" (!) éventuellement (?) l'appliquer...

Amicalement,
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil
http://www.emcastore.com

 
HP Date : Tue, 04 Apr 2006 21:59:55 +0200

La dernière livraison de "La Semaine Vétérinaire" fait état de la découverte du virus chez les poissons, avec comme conséquence le problème hypothétique d'une éventuelle contamination en cas de consommation de poissons à l'état cru (sushis, sashimis...).
Assez curieusement, et quoique l'étude ait porté (je cite de mémoire, n'ayant pas l'article sous les yeux) sur le saumon de la Baltique, le problème de l'efficacité de la fumaison dans
l'inactivation du virus n'a pas été évoqué.

Christine Deraita Tue, 4 Apr 2006 16:12:40 -0400

Je croyais que la contamination se faisait par inhalation et non par ingestion (virus détruit par les sécrétions digestives), peut-être y en a t-il parmi vous qui "sniffe" du poisson ? trève de plaisanterie en cas d'ingestion comment se fait la contamination ? cordialement. C. Deraita

HP Tue, 04 Apr 2006 22:26:34 +0200

Probablement comme chez les félins...

Christine Deraita Tue, 4 Apr 2006 16:51:17 -0400

Et chez les félins ça se passe comment ? Cordialement


Georges OP DE BEECK Tue, 4 Apr 2006 16:50:54 -0400

La "Semaine" est célèbre pour ses poissons d'avril réussi.



Bertrand CARLIER Wed, 05 Apr 2006 10:34:22 +0200

une émission, de mon point de vue trés décevante, et qui donne beaucoup plus envie de s'occupper de l'Europe et des ses producteurs, que de financer des programmes de dévelopement qui ne ferons qu'induire des crises dont le coût ne fera qu'augmenter, car ces pays ne sont pas au stade de vouloir accepter les règles de sécurité afférant
à l'usage de certains modes de production. La repésentation de ces règles est le système législatif.

Le secteur agricole est un secteur qui depuis sa création fait l'objet de "dégraissage " permanent car l'augmentation de la productivité , cela passe aussi par une diminution du personnel. Lorsque l'on introduit des stratégies à faible main d'oeuvre dans des pays ou la manoeuvre agricole est historiquement, nombreuse, cela crée des crises sociétales qui demandent du temps. Donner à ces pays l'illusion d'un progrés sans faire percevoir les contraintes afférantes est une source de danger intarrisable.

Les parties des reportages qui concernent le Vietnam montrent que pour batir une société avec une agriculture au niveau de celle en Europe
ils leur faudra au moins deux générations.

relire
http://www.fnege.net/pdf/04partie3/T-2004.pdf

et
http://www.oie.int/hs2/sit_mald_cont.asp?c_mald=16&c_cont=3&annee=2004

Les propos sur la Chine montrent qu'ils ont fait des choix différents des notres ( je ne dis pas qu'ils ne sont pas compréhensibles) et que ces choix vont avec la maitrise partielle de x dangers: la Chine produit certes moins cher, mais ce n'est pas difficile à la vue de ce type de reportage de comprendre pourquoi ?

en France, il y a ceci:

http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ040913820&idtable=q162767&_nu=13820&rch=qs&de=20030315&au=20060315&dp=3+ans&radio=dp&aff=sep&tri=da&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

"Tout rejet direct dans le milieu naturel d'effluents d'élevage, fumiers ou fientes /www.senat.fr/basile/visio.do?de volailles et eaux de lavage des bâtiments, quelle que soit la taille de l'élevage, est interdit pour éviter notamment les risques de pollution des eaux."

d'où ma question:

Etat des lieux de la réglementation concernant les fientes dans les pays qui n'arrivent ou ne veullent pas maitriser le risque influenza aviaire hautement pathogène ?

dit autrement financer oui, mais avec en préalable la mise au niveau du système législatif sinon cela ne sert qu'à amplifier le risque .


Stéphane Lefèvre Wed, 5 Apr 2006 20:21:24 +0200

Je pense également que cet article de la "Semaine Vétérinaire" est un gentil ... poisson d'avril. Ce périodique autrement sérieux, se "lâche " en effet chaque année dans l'édition du 1er Avril.

En ce qui concerne la voie de contamination du H5N1 sur les chats, elle est à ce jour identique à celle de l'espèce humaine, à savoir par voie respiratoire (inhalation de virus à partir d'un aérosol de particules de fientes).
Pour le moment, les virus type H5N1 ne résistent pas aux sucs gastriques et ne peuvent donc contaminer un Mammifère par voie digestive.

Alors comment expliquer les quelques cas de Félidés sauvages (des tigres d'un zoo) en Asie ? Tout simplement parce qu'ils ont mangé des volailles contaminées non plumées : l'aérosol de fientes s'est fait lorsque les Félidés ont arraché les plumes de leurs dents, le virus pouvant alors facilement pénétrer par voie respiratoire.

Stéphane Lefèvre
Dr Vétérinaire

 

Bertrand CARLIER Wed, 05 Apr 2006 20:38:12 +0200

vous auriez pu être affirmatif car je crois me souvenir que la dépêche l'indique le lendemain, mais concernant les chats :

http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=47912>H5N1 : les chats pourraient jouer un rôle »plus important»

http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=47912

"Les vétérinaires participant à un programme épidémiologique conduit par la FAO ont ainsi constaté »une haute incidence de morts subites de chats lors des éruptions mortelles (de grippe aviaire) parmi la volaille dans plusieurs villages d'Indonésie», rapportent les virologues."

<http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=47912> les vétérinaires de la F.A.O. ont certainement travaillé, mais je cherhe les publications

amicalement
bertrand

ps un vétérinaire qui a souvent été surpris par l'attitude des éleveurs et des vétérianires concernant les chats vivant au contact avec les animaux d'élevage, un exemple concret :

chlamydiose, chat et ovins ???

 

 

Hugues Plaideux Wed, 05 Apr 2006 21:32:10 +0200

Il s'agit effectivement d'un poisson d'avril,
excellemment rédigé et qui a dû faire de nombreuses victimes, même chez les zoothérapeutes, compte tenu des informations souvent contradictoires, inusuelles et parfois
spectaculaires qui circulent sur le sujet. Bravo donc à son rédacteur, Eric Vandaële.

 

Eric Bonnaire Wed, 05 Apr 2006 20:51:21 +0200

Je n'ai pas suivi les débats de près ; pardonnez-moi si le sujet a déjà été abordé.

Un article paru dans le Canard enchaîné du 15 mars fait état de propos un peu dissonants sur la propagation de la maladie : il se pourrait que les véritables responsables ne soient pas les oiseaux migrateurs, mais plutôt l'élévage industriel.

Cet article s'appuie notamment sur les propos de

- Juan Lubroth, exert à la FAO :
"Il est très facile de blâmer les oiseaux sauvages et la migration des oiseaux parce que personne n'est responsable. Il est possible que les oiseaux présentent le virus , mais c'est par les activités humaines de commerce et d'échange que la maladie se propage"

-l'ONG espagnole "Grain" sur "le rôle central de l'industrie de la volaille dans la crise de la grippe aviaire", avec les arguments suivants
1) "la grippe a pris naissance en Asie du Sud-est ; dans cette région, la production de volailles a récemment explosé et s'est développée surtout dans des fermes industrielles"
2) "la propagation de la maladie ne correspond pas avec les itinéraires et les saisons de migration, mais a suivi les voies de circulation et de transport des volailles, oeufs à couver, alimentation animale"
3) "la volaille vivant dans des élevages de basse-cour a toujours connu des grippes, lesquelles n'ont pas évolué vers des formes hautement pathogènes" (faible densité et diversité génétique)..."c'est dans les élevages concentrationnaires que le virus bénin évolue rapidement vers des formes plus pathogènes et fortement transmissibles"
4) "Si le Laos n'est pratiquement pas touché par la grippe aviaire , ce n'est pas parce que les oiseaux migrateurs éviteraient miraculeusement de le survoler, mais parce que les autorités ont tout simplement fermé leurs frontières à la volaille de Thaïlande, et que les éleveurs n'y nouurrissent pas leurs bêtes à plume avec des aliments industriels (lesquels sont composés, entre autres ingrédients, de matières fécales, plumes, litières, etc.)."

Certains en profiteraient-ils pour redorer leur blason en éliminant du même coup la concurrence ?

Amicalement

Eric Bonnaire



Bertrand CARLIER Sat, 13 May 2006 18:32:00 +0200


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3236,36-771365@51-759753,0.html

il est facile à posteriori de critiquer les uns ou les autres, mais
il est sûr que la communication aurait plus de chance d'être plus juste, si la réglementation et les définitions nécessaires à la compréhension d'un sujet étaient accessibles (1) :

- quand et où sera accessible le vocabulaire de l'épidémiologie humaine et vétérinaire ( voir sensible , archive) ?

- quand les scientifiques rendrons accessibles les données de description d'une espèce permettant de comprendre certains phénomènes*?


jnjoffin Sat, 13 May 2006 19:20:30 +0200

Il me semble assez évident que les études scientifiques sur la transmission par les animaux sauvages sont limitées.
Comme d'ailleurs dans bien d'autres domaines.
Il va de soi qu'ensuite les mesures prises dans le cadre du "principe de précaution" ne peuvent qu'être inadaptées !
Il faudrait donc que l'on soit quelque peu modeste et que l'on admette que, ne sachant pas tout, les mesures prises ne sont pas forcément les bonnes ! Il faudrait peut être aussi ne pas prendre de mesures ! ou ne pas chercher à les justifier à tout prix.

Dans le cas particulier de la grippe aviaire, n'oublions pas que le seul cas (officiel) de grippe concernant des animaux d'élevage est celui d'un élevage fermé !
Dire que les migrateurs sont en cause montre une approche scientifique de type postulat. Mais a-t-on toutes les données ? Ne nous cache-t-on pas quelques éléments de type achat par l'éleveur des poussins importés de...

En tout cas, des définitions précises seraient utiles pour la réflexion soit mais aussi des études plus nombreuses et plus précises. Les moyens financiers, et peut être méthodologiques, risquent de manquer.

Bertrand CARLIER Sat, 13 May 2006 21:12:26 +0200

je ne conteste aucune des mesures prises en France concernant l'élevage, car je pense qu' outre le fait qu'elles étaient bonnes*, elles ont été efficaces, mais j'aimerai que l'on m'explique et en détail pourquoi ailleurs cela n'a pas été fait et ce qui va être fait pour que cela change.

j'ai juste contesté un rapport EFSA car il y a eu introduction d'un concept celui de sensibilité qui demande à être expliqué dans le détail ( voir dossier tremblante et résistance génétique ou antibiothérapie systématique ou ... en alimentation animale).

de plus et enfin, quand les animaux sauvages meurent en France, on ne cherche pas à savoir pourquoi, cela se saurait.

un exemple:

- recherche du taux de plomb sanguin musculaire, hépatique, cérébral et osseux des blaireaux tués sur la route (1) ?

- un blaireau consomme combien de vers de terre par an ?

" En tout cas, des définitions précises seraient utiles pour la réflexion soit mais aussi des études plus nombreuses et plus précises. Les moyens financiers, et peut être méthodologiques, risquent de manquer."


Rendre les définitions accessibles, cela coûtera bien moins que cela rapportera et il y a x façons de faire qui peuvent être très peu dispendieuses, mais sait-on encore faire ce genre de choses en Europe ?

jnjoffin Sat, 13 May 2006 21:23:40 +0200

Le problème des mesures prises pour le confinement des élevages est que l'on ne peut en aucun cas affirmer qu'elles furent efficaces par le fait qu'il n'y ait pas eu d'épidémies ! On ne peut pas faire de science sans témoin et essai ce qui est en l'occurence difficile ! (ce qui veut dire qu'il aurait fallu tester l'absence de confinement)
Regardons par contre la carte des cas positifs H5N1 pour essayer de comprendre, en particulier en Afrique, pourquoi les foyers sont aussi restreints. Le confinement en Afrique n'est certainement pas possible !
Pourquoi l'épidémie ne se répand elle pas (ou ne s'est-elle aps répandue).

Bertrand CARLIER Sun, 14 May 2006 07:50:45 +0200

je peut comprendre vos propos qui se justifient par le fait que les acteurs des filières d'élevage n'ont pas rendu accessible au plus grand nombre, l'histoire des concepts sanitaires et leurs motivations.

il y a pourtant, pour la partie influenza :

http://www.liste-hygiene.org/arcavicoleinfluenza.htm


et plus particulièrement:

http://www.liste-hygiene.org/arcavicoleinfluenzadanemark.htm

Les danois ont eu il y a peu une expérience concrète qui les a amené à prôner le confinement dans certains cas. Mais combien savent que le vétérinaire qui est soit disant mort d'influenza était d'abord atteint de chlamydiose* ?

ou
http://www.liste-hygiene.org/arcavicoleinfluenzaitalie.htm

Les italiens eux aussi ont une expérience concrète et récente du bien fondé de certaines mesures.

L'élevage rentable cela n'a jamais été simple et cela ne peut être fait sans grand risque dans des sociétés qui ne comprennent pas cette activité très complexe, mais aussi dépendante de x facteurs dont des facteurs externes. C'est pour cela que je ne comprend pas pourquoi les cahiers des charges de production ne sont pas mieux expliqués et rendus accessibles à tous, car il ne faut pas d'un coté se plaindre de ne pas être compris et de l'autre ne pas faire ce qu'il faut pour pouvoir l'être.



 

Bertrand CARLIER Dimanche 26. Novembre 2006  16:34

bonjour,


le lien permettant d'accéder, notamment au documentaire en libre accès:
http://www.france5.fr/cdanslair/index.cfm

cette émission est une première en France, une émission basée sur la science des dangers et non des risques. Il est heureux de découvrir que la personne chargée du dossier donc X B manie la langue française et la cyndynique de façon juste et neutre, ce qui me semble une première.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyndinique

version anglaise:
http://en.wikipedia.org/wiki/Risk_analysis_%28engineering%29

Certains vont dire que cette émission va faire peur, ils ont raison. Mais cela signifie aussi que les français sont normaux. Il est quand même préférable de les considérer comme cela, plutôt que de systématiquement masquer son incompétence en les qualifiant d'hystériques en cas d'événement. Il est normal d'avoir peur des données acquises, produites et mises en ligne, mais la vraie question est plutôt:

cette émission va -t-elle permettre que la peur qui pour certain pourra induire un traumatisme, se transforme en action et non pas en déni ( voir dossier zone rouge de Verdun ) et ou peur panique* ?

déni
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni

panique:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Panique

plutôt regarder ceci
http://en.wikipedia.org/wiki/Panic

En tout cas, je retiens surtout d'un coté la différence d'approche sur un tel sujet entre la France et l'Italie, et de l'autre qu'il a fallu un sujet aussi grave pour que les médecins qui depuis bien longtemps n'ont plus la notion de la réalité ( voir gestion de la sécurité sociale en France) se remettent à penser un peu.

conclusion:
beaucoup a été fait, et cette première est, de mon point de vue, un vrai succès, mais vu le passif ( la crise de la démocratie, dont l'une des représentations est la communication actuelle sur les dangers en France), il est urgent de continuer à travailler, car la communication, une des composantes de l'anticipation et donc de la préparation à une crise, sur ce type de dossier peut faire la différence.

amicalement
Bertrand
*
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9silience

ps une remarque: je trouve dommage qu'il n'ait pas été indiqué le coût actuel de cette problématique, pour des pays comme la Chine l'Indonésie et le Vietnam, par exemple...


jph.moreau Lundi 27. Novembre 2006  14:47

Je suis d'accord avec Bertrand Carlier
Cette émission marque une étape importante, d'autant plus qu'elle va être suivie par l'installation d'un volet pédagogique sur le site de France 5

L'Italie, comme la France, fait partie de notre petite Région de l'Europe de l'Ouest. Si elle est moins inquiète, c'est sans doute parce qu'elle a été échaudée par une épidémie de grippe aviaire "bénigne", sans danger pour l'homme dans nos conditions de vie courante.

Notre pays se présente comme le meilleur pour faire face à une éventuelle pandémie humaine.

L'émission a révélé les points faibles.. Des antiviraux efficaces ...s'ils sont administrés dès le début des symptômes... et stockés chez les ripinsels... Combien de temps pour arriver aux hôpitaux , et surtout chez les pharmaciens qui ne les délivrent que sur ordonnance médicale ?
Six mois pour mettre au point un vaccin une fois isolé le terrible mutant, et encore six mois et plus pour fabriquer des millions de doses...
Quant aux msques stockés eux aussi par l'armée, ils seront livrés aux hôpitaux qui les distribueront à l'entrée... surtout pour protéger le personnel soignant. Une suggestion, pourquoi ne pas faire comme les aéroports au temps de la peur du SRAS, c'est à dire mesurer à distance sous un portique la température de ceux qui entrent, de manière à les aiguiiler rapidement vers les soins adhoc ?

Une question pour bientôt. Les pharmaciens ont du tamiflu à 24 euros la boîte, avec une date de péremption de janvier 2007. Que vont-ils en faire, maintenant que Cyclamed est à l'eau ?.. Peut-être vers l'Ordre de Malte ? Peut-être aussi qu'une conservation au frigo, voire au congélateur, permettrait de prolonger l'efficacité de cinq ou dix ans ?

 

Bertrand CARLIER Lundi 27. Novembre 2006  16:18

merci,

juste un remarque, un certain nombre des interrogations que vous évoquez ne sont pas du domaine de compétence de la liste. Je souhaite en revanche demander l'avis et, en même temps, signaler à la liste ceci:

par une des alertes que je gère je reçois ceci ce matin:
577 Dogs Culled to Limit Spread of H5N1 in South Korean
http://www.recombinomics.com/News/11260601/H5N1_Korea_Dogs_577.html

devant ce nombre important de chiens dans un pays où cohabite des chiens de compagnie et des chiens de viande, je souhaitais recouper cette information. En bas du lien source, on peut accéder à média source:

http://www.flutrackers.com/forum/showthread.php?t=13413
donc l'ensemble des articles en anglais ayant permis de rédiger le texte initial. En fouillant un peu on tombe sur le texte qui me semble le mieux rédigé:

Korea Battles Fresh Bird Flu Outbreak
http://english.chosun.com/w21data/html/news/200611/200611270004.html

avec ce paragraphe:

"â—† Quarantine

All 6,300 chickens that survived the virus at the farm where it broke out were culled the previous day, and some 111,000 chickens at the other three farms will be destroyed by Tuesday. Some 300 pigs, 677 cats and dogs and mice in the area are quarantined since they could transmit the virus. All movement of livestock, eggs, feed and fertilizer is banned in a 3 km radius, and observation and disinfection of poultry within a 10 km radius will be improved. North Jeolla Province also decided to have 116 residents in the village and public officials who worked there vaccinated. A test of a dozen people including the owners of the farm showed they were not infected. "

nous sommes passés de 577 chiens à 677 chats , chiens et souris.

je ne sais toujours pas s'il s'agissait de chiens de compagnie ou d'un élevage de chiens à viande, ou encore qu'il a été abattu, par exemple 600 souris, 50 chats et le complément en chiens.

je souhaitais porter cela à la connaissance des membres de cette liste, juste pour permettre de mieux appréhender la notion de datum. Vu les textes, je suis donc astreint d'attendre les données de OMSA ( organisation mondiale de la santé animale) en espérant que la codification chien de compagnie et chien viande existe, donc sera porté
à la connaissance du bureau central.

Dit autrement, on peut être pour ou contre la consommation de viande de chien, mais si les chiens sont élevés pour de la viande, je souhaiterai savoir quelles sont les règles sanitaires d'élevage en place dans ces pays ?





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