ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME  : LE YAHOURT

 

Pages d’archives connexes

Rapports d’inspection dans le secteur laitier

Les fromages

Les problèmes de staphylocoques dans le lait japonais

Santé animale des bovins

Nutrition des produits laitiers

Le lait maternel

La dioxine dans le lait

La flore lactique

Le lait aux hormones  (ex somatotropine)

 

Le codex et le lait

 

Le lait (généralités)

 

 lundi 14 août 2000 16:34

DOCTISSIMO 14-08 Dossier yaourt et santé
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2131_mythe.htm

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2132_moderation.htm

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2135_savoir.htm

jeudi 21 décembre 2000 22:45

BBC 21-12 Yoghurt bacteria 'fights' superbugs
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1080000/1080184.stm

 


 

Date : Thu, 22 Mar 2001 08:10:27 +0100      

BE Suisse (Trimestriel - numero 3 - fevrier 2001) - Ambassade de France a Berne/Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT,http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.suisse@adit.fr

* BE SUISSE - Conservation des yaourts aux fruits

Des desserts au yaourt avec des fruits entiers et non-traites se conservent moins longtemps que les yaourts aux additifs de fruits sterilises. Ils pourraient etre vendus a l'etranger, s'ils se conservaient mieux. Avec le soutien du Programme Prioritaire Biotechnologie, des chercheurs de l'EPF de Zurich ont developpe une methode naturelle, grace a laquelle des yaourts aux fruits se conservent plus longtemps.

Les scientifiques utilisent des cultures bacteriennes, qui sont proches de celles de la fermentation des yaourts et des fromages d'Emmental : les bacteries proprioniques et lactiques. Les micro-organismes du groupe des bacteries propioniques et lactiques sont originaires d'aliments et ont ete selectionnes en vertu de leur capacite d'inhiber des levures et des moisissures. Au laboratoire, une combinaison des deux groupes bacteriens s'est revelee particulierement couronnee de succes. En collaboration avec un producteur suisse de yaourt, les chercheurs vont tester l'efficacite pratique de cette combinaison.

Contact : Dr. Leo Meile

Institut fur Lebensmittelwissenschaften der ETH Zurich

Labor fur Lebensmittelmikrobiologie

ETH-Zentrum - 8092 ZURICH

tel.: +41 1 632 33 62 - fax. : +41 1 632 12 66

e-mail : leo.meile@ilw.agrl.ethz.ch

Bernard Tailliez  mardi 7 mai 2002 17:47

La dénomination «yaourt» enfin réservée aux produits vivants

Message disponible à l’adresse suivante : http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/9246  

 

mercredi 12 mars 2003 23:05

QUESTION ÉCRITE P-0027/03 posée par Charles Pasqua (UEN) à la Commission (08 janvier 2003)
Objet: Protection de la dénomination "yaourt"
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+P-2003-0027+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S

 

L. Vonwiller vendredi 12 septembre 2003 16:58

Voici venue l'heure ou le groupe hygiène va une fois de plus démontrer l'immensité du savoir de ses participants et me tirer de ma perplexité...
 
Un client me demande par mail d'aller urgemment prendre des échantillon pour analyser la teneur en fruit de yaourt en la comparant avec la déclaration sur le pot en % de la masse (Il n'a pas précisé s'il s'agit de yaourt avec des morceaux de fruits ou de la pulpe).
 
Je suis un brin dépassé, le labo avec lequelle j'ai souvent travaillé ne fait pas cela. Quelqu'un a-t-il une idée des méthodes utilisées ou même un homepage ou une adresse en Suisse ou en France? Thanks in advance for any hint...
 

Georges Op de Beeck vendredi 12 septembre 2003 17:41

Je vois deux méthodes, sans les avoir pratiqué :
1 - Une séparation de phases dans une centrifugeuse ou un butyromètre.
2 - Une séparation par tamisage des particules de fruits (filtre à 15 microns ?), mais dans ce cas la partie liquide du fruit (jus et éventuellement sirop) n'est pas prise en compte alors qu'elle fait bien partie de la partie ajoutée en tant que fruit.
J'imagine dans les deux cas qu'un nombre important d'échantillons sont nécessaires pour donner un résultat cohérent.
Il serait sans doute judicieux que votre client inquiet se tourne vers son fournisseur et lui demande les résultats de ses propres contrôles ainsi que la teneur en fruits de la préparation aux fruits qui a été incorporée dans le yaourt


Bénédicte ROCHE jeudi 9 octobre 2003 00:39

Je travaille en industrie laitière et je souhaite savoir quel type de produit néoformé (pouvant présenter un risque toxique)  peuvent se former  lors de la fabrication de yaourts à partir de matières premières telles que le lait et le sucre.

Zimmermann Julien 

La lyse des globules gras du lait par des enzymes par des lypases peut engendrer des phénomènes d'oxydation de ces derniers.
--> Consequences : formation d'aldéhydes et de cétones qui peuvent provoquer des odeurs de rance.
De plus les micelles de caseine de votre lait peuvent être attaqués par l'action d'enzyme proteiolitique.
Votre lait devra donc etre de bonne qualité.

 Des réactions de Maillard peuvent avoir lieux entre le sucre et le lait.
--> Coloration jaune/brun, gout du yaourt modifié.

Benedicte ROCHE jeudi 18 décembre 2003 02:09

Je souhaite avoir des infos sur les conditions de développement d'une moisissure dans unh yaourt : A quelle température est elle suceptible de se développer, l'air ambiant lors du conditionnement peut il avoir une influence selon l'humidité ?
Si l'étanchéité de la fermeture du pot de yaourt est parfaite, une moisissure peut elle se développer quand même ?

 

O. Cerf mercredi 17 décembre 2003 16:36

Les moisissures sont apportées par l'air, et - si elle sont adaptées au conditions physico-chimiques du yaourt - peuvent se développer, même au froid, avec l'oxygène de l'air emprisonné dans "l'espace de tête" du
conditionnement. L'humidité relative dans cet espace de tête s'équilibre avec celle du yaourt, qui est élevée (très proche de 1).

Paul Meunier vendredi 6 août 2004 16:10

quelq'un peut-il me donner son opinion sur le sujet suivant :

Quel est le risque de voir se multiplier des bactéries du type listeria, salmonelle, staphylo, E.coli, strepto sp. dans des yaourts?

Dans ce type de produit (qui contient, pour autant que je me rappelle, une quantité de germes de l'ordre de 10E+7 germes / gramme de streptococcus thermophilus, lactobacillus bulgaricus dans un rapport 70/30 toujours si je ne me trompe...) le jeu de la compétition pourra-t-il jouer un rôle inhibiteur sur le développement des germes repris ci-dessus.

En outre, je présume que certains de ces germes compte tenu de l'acidification du milieu seront détruits (pH 4.3 - 4.4)

Je vous remercie de me faire part de vos expériences à cet égard

Ibrahim OUABBI dimanche 8 août 2004 18:29

vous la des gérmmes qui peuvent vous posez des problèmes de santé public ( intoxication). vous avez sité listéria monocytogène qui pose un grand problème pour les produits laitiers( voire http://lessirardjean.chez.tiscali.fr/2Actualite/quand/listeria.html
pour les coliformes fécaux (salmone et E colie) ils ont une origine animal ( il faut une bonne maîtrise de l'hygiène), de même que pour les staph.
la compitition, l'acidité du milieu et la pastaurisation perment de réduire leur nombre à des niveaux accéptables.

Michel Dupres mardi 10 août 2004 01:53

Cf. vos explications (acidification du milieu, compétition bactérienne, inhibition de la production de toxines aux pH considérés) il n'y a aucun
risque d'avoir un risque pathogène en relation avec les germes enumérés, du moins pour un yaourt nature, normalement réalisé (en yaourt)
normalement emballé, normalement conservé (faites attention à la définition de << l'emballage d'origine >> pour les yaourts en pots "solidaires" dans le cas des retours en cuisine).

En tout cas, je ne connais pas de TIAC ayant un yaourt pour origine.
C'est un des produits alimentaires les plus sur et des plus sains qui soit, aussi bien au niveau sanitaire, que sur le plan des apports alimentaires, et de la physiologie digestive ;-)))

aziz El Yamlahi mardi 10 août 2004 11:52

Le yaourt est un produit alimentaire acide dont le pH<4,6.

Ce milieu acide permet d'éliminer toutes les bactéries pathogènes. Bien sûr, la pasteurisation au départ du mix destiné à la fabrication du yaourt permet de réduire la charge microbienne. les coliformes, les salmonnelles  et les staph sont des bactéries mésohiles et qui se développent à un pH > 4,6. Seule, la listéria est capable de se développer à de pH=4,1.
Heureusement que cette bactérie est thermosensible et elle est facilement éliminée par la pasteurisation. Le yaourt est un produit qui ne pose pas de problèmes de santé pour le consommateur.   

Mais comme, il est conditionné dans des pots après pasteurisation en vrac, il est nécessaire de veiller au respect de bonnes pratiques d'hygiène. 

jeudi 16 septembre 2004 09:36

JOCE 15/09/04 Sélection de questions écrites:

P-3937/03 posée par Elisabeth Jeggle à la Commission Objet: Réglementation européenne et yoghourt
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+P-2003-3937+0+DOC+XML+V0//FR&L=FR&LEVEL=2&NAV=S&LSTDOC=Y

MARDI 16 NOVEMBRE 2004 

AGRISALON 15/11/04 Premier séquençage d'une bactérie du yaourt 
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-14048.php

 

 
JEUDI 24 MARS 2005 

DHNET 17/02/05 Dates limites: enquête 
Les producteurs de yaourts, par exemple, disent que dix jours après, c'est encore bon
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=115624

 

larousse31 Saturday, April 02, 2005 2:16 PM

je suis une élève de première S et mon TPE porte sur "à partir de qd un yaourt est-il réellement non consommabble?" Je recherche donc toutes les onformations sur comment est déterminer une DLC, quels sont les critères... Je suis allée voir la norme AFNOR mais malheureusement je n'ai pas pu la consulter entièrement car il faut l'acheter. Si quelqu'un possède des infos sur le sujet je suis TRES interessée!

MarieAnge Durand Sun, 3 Apr 2005 15:00:44 +0200

Je suppose que tu parles de la norme AFNOR XP V 01-003, si tu ne peux pas lire son contenu intégrale, tu peux essayer l'ouvrage "La Qualité microbiologique des aliments : Maîtrise et critères" (CNERMA, CNRS - 2e édition (1995))- Coordonnateur Jean-Louis JOUVE (éditeur Polytechnica)..
L'idéal serait bien sûr de te mettre en contact avec une industrie laitière.

 

Deutscherverein Sun, 3 Apr 2005 11:45:05 EDT

merci en tout cas pour la référence
on trouve pas mal de choses sur le site du centre interuniversitaire de documentation

Antoine Stevens Mon, 4 Apr 2005 07:45:13 -0300

Il y a des critères microbiologiques pour le yaourt (comme pour beaucoup de produits alimentaires, paru dans le JO), à ne pas dépasser.
Schématiquement, pour déterminer la DLC d'un aliment, on fait un suivi de la qualité bactério (voire organoleptique) pendant le stockage, avec ou sans rupture de chaine du froid, et quand un nombre d'échantillons statistiquement significatif dépasse les critères réglementaires, on a la DLC.
Par mesure de sécurité, les industrielles réduisent cette date pour éviter que quiconque puisse tomber sur un yaourt endommagé.
En pratique les process sont tellement maitrisés, et le yaourt tellement sensible qu'il est réellement non consommables quand à l'ouverture, il vous parait clairement non consommable, et non pas quand la date est dépassée!

 

elodie PERRIER Mon, 25 Apr 2005 08:44:43 +0200 (CEST)

Suite à une étude lancée par mon centre de formation, sur l'amélioration de la texture des yaourt,
je souhaiterai savoir si j'ai le droit d'ajouter dans un yaourt:
- Agar agar ou
- des Carraghénanes ou
- de la gomme de caroube

Ai je le droit de l'appeler tout de même yaourt?

Si la réponse est non, connaissez vous d'autres "agents texturants" autorisés mis à par la poudre de lait?

Je vous en remercie d'avance.

MC Vuylsteker Mon, 25 Apr 2005 09:03:06 +0200

Si vous ajoutez des produits autres que des ingrédients issus du lait ( à l'exeption de la Vit D) le produit dans son appellation ne pourra plus s'appeler yaourt. Pour porter la dénomination yaourts il faut ajouter des ingrédients issus du lait. Quoiqu'il en soit vous pouvez modifier la dénomination en gardant le terme yaourt : préparation laitière à base de yaourt....


MARDI 21 JUIN 2005

FUTURA SCIENCES 20/06/05 Découvrir la fabrication du yaourt
http://www.futura-sciences.com/news-decouvrir-fabrication-yaourt_6521.php



VENDREDI 05 AOUT 2005


INRA 11/07/05 En direct des labos. Au sommaire:

Yaourt : Streptococcus thermophilus, une bactérie sans danger pour la santé
http://w3.inra.fr/l_institut/partenariats_en_france_et_dans_le_monde/les_entreprises/en_direct_des_labos/yaourt_streptococcus_thermophilus_une_bacterie_sans_danger_pour_la_sante


Virginy CHATAIN Sun, 25 Sep 2005 18:03:51 +0200

issa sabo a écrit :

quelqu'un peut m'informer sur la différence qui existe entre le yaourt et le lait caillé?
Merci

voici ma réponse qui est extraite d'une définition de syndifrais


> Qu'est-ce qu'un yaourt ?
>
> La dénomination yaourt (ou yoghourt) est réservée à un produit laitier coagulé obtenu par fermentation lactique grâce à l’action de 2 bactéries exclusives, Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, sur le lait (pasteurisé, concentré, partiellement écrémé enrichi en extrait sec).
>
> Les bactéries, dans le produit fini, doivent être vivantes et présentes en grande quantité :
> "la réglementation française fixe la quantité minimum à 10 millions de bactéries par gramme" (décret n°88-1203, 30/12/98, art. 2 et suivants).
>
> Le contenu de cette définition a été adopté dans la Norme Internationale de la commission « lait» du CODEX Alimentarius. De plus, cette commission, réunie le 2 juillet 2003 à Rome pour sa 26e session, a pris une décision concernant un débat déjà ancien sur la définition des yaourts et laits fermentés : certains pays, dont la France, souhaitaient que seuls les produits laitiers possédant une flore vivante, donc non thermisés, aient droit à cette dénomination..
> En effet, les bénéfices santé des yaourts et laits fermentés sont en grande partie liés à ces bactéries vivantes. Le Codex Alimentarius a donc adopté une norme précisant les caractéristiques techniques essentielles de fabrication des yaourts et laits fermentés et les règles de dénomination et d’étiquetage. Il a été reconnu que l’identité des laits fermentés spécifiques comme le yaourt repose sur la présence de ferments actifs vivants dans le produit fini dont les effets-santé sont reconnus scientifiquement.
>
> La DLC (Date Limite de Consommation) des yaourts est au maximum de 30 jours à partir de la date de fabrication, car ses bactéries caractéristiques doivent rester vivantes et en quantité suffisante.
>
> Comment est-il fabriqué ?
>
> Le lait est standardisé au taux de matière grasse requis pour le produit fini et peut être enrichi en extrait sec laitier (poudre de lait), pour en améliorer la consistance. Il est homogénéisé et traité à 90 °C pendant quelques minutes (destruction des germes pathogènes) puis refroidi, pour atteindre la température optimale de fermentation (vers 45 °C). Il est ensuite ensemencé avec ses deux bactéries spécifiques : Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus . La première lui apporte son acidité tandis que la seconde développe ses arômes.
>
> A partir de là, les procédés de fabrication diffèrent selon la texture désirée :
>
> Le yaourt "ferme" :
>
> Après l'ensemencement, il est conditionné en pots qui passent à l'étuve pendant trois heures. Les bactéries se reproduisent et s'attaquent au lactose qui est transformé partiellement en acide lactique modifiant la structure des protéines formant alors un « gel ». Les yaourts passent en chambre froide ventilée ou en tunnel de refroidissement et sont stockés à 2-4 °C.
>
> Le yaourt "brassé" :
>
> Sa fermentation ne s'effectue pas en pot, mais en vrac, dans des cuves. Le caillé est brassé puis refroidi avant d'être conditionné en pots, qui seront stockés au froid.
>
> Le yaourt "à boire" (ou liquide) :
>
> Après avoir été brassé, il est battu dans les cuves, avant d'être conditionné.
>
> Selon le type de yaourts, l’adjonction d’ingrédients (morceaux de fruits, miel, confitures, arômes…) se fait avant ou après la fermentation.
>
> On trouve ainsi sur le marché toute une déclinaison de produits ayant droit à l'appellation yaourts : "yaourts sucrés", "yaourts aromatisés", "yaourts aux fruits"
>
> Qu'est-ce qu'un lait fermenté ?
>
> Alors que les yaourts sont des laits fermentés exclusivement ensemencés avec Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, la dénomination "lait fermenté" concerne des laits où d’autres bactéries sont employées.
> Les plus utilisées actuellement sont Bifidobacterium longum, Bifidobacterium lactis et Lactobacillus acidophilus.
> Tout comme dans les yaourts, les bactéries lactiques des laits fermentés restent vivantes.
>
> Comment sont-ils fabriqués ?
>
> Leurs procédés de fabrication sont globalement identiques à ceux du yaourt. Seuls les ferments et les paramètres de fermentation (température, durée, taux d’ensemencement) varient.
>

Virginy CHATAIN
ENFA TOULOUSE


MERCREDI 01 MARS 2006

LA CUISINE COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au sommaire:

Production de yaourts.

http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90

 

VENDREDI 09 JUIN 2006

TEMOIGNAGES 09/06/06 Le yaourt, une dénomination protégée... qui nous protège !

http://www.totalforme.com/nutrition/nutrition_art_yaourt_denomination_protegee.asp

 


helenevanhauwaert Mardi, 3. Octobre 2006 14:43

Si un produit contient comme ingrédient du yaourt, comment peut-on le mentionner dans la dénomination réglementaire?
Est il possible de mettre par exemple "sauce à base de yaourt" ?

 

Aziz El Yamlahi Mardi, 3. Octobre 2006 15:30

Je crois qu'il y a plusieurs types de yaourt sur le marché, en plus un yaourt est composé de plusieurs ingrédients.

 

Hugues JOURDAN Mardi, 3. Octobre 2006 15:41

Il n'y a qu'un seul type de yaourt,

C'est exclusivement le produit obtenue par fermentation de lait par deux bactéries bien spécifiques
Lactobacillus Bulgaricus et streptococcus lactis.

Dans une liste d'ingrédients je pense qu'on peut indiquer seulement le mot yaourt mais si on veut informer le consommateur on peut mettre l'élement suivant : yaourt (lait, ferments lactiques).
Il faudra mettre le pourcentage de yaourt dans la recette comme pour toute allégation de nom de produit.


helenevanhauwaert Mardi, 3. Octobre 2006 15:46

Ok pour le pourcentage dans la liste ingrédients et donc je peux mettre "à base de yaourt" dans ma dénomination????

 

Hugues JOURDAN Mardi, 3. Octobre 2006 16:00


A partir du moment où tu es au dessus du pourcentage minimum qui me semble est de 5 % de mémoire.

 

elodie PERRIER Mardi, 3. Octobre 2006 16:54


je suis tout à fait d'accord avec hugues, mais quel est votre pourcentage en yaourt et est-ce une volonté de mettre en avant le mot yaourt??

helenevanhauwaert Mercredi, 4. Octobre 2006 9:18

Notre produit contient à peu près 25 % de yaourt et oui c'est une volonté de mettre en avant le yaourt

 

Aziz El Yamlahi Mercredi, 4. Octobre 2006 12:22

C'est exact le yaourt nature est obtenu exclusivement de la fermentation du lait par les 2 fameuses bactéries lactiques. Mais, il existe sur le marché différentes gammes de yaourts: nature (sans sucre ou avec édulcorant), sucré, aromatisé, aux fruits . Le lait d'origine peut être écrémé, demi écrémé ou entier. On lui ajoute également de la poudre du lait pour renforcer l'extrait sec.

Si le produit, auquel on ajouté du yaourt, fera l'objet d'un traitement thermique, une bne partie des bactéries lactiques contenues dans le yaourt, sera détruite. A t-on le droit de garder dans ce cas cette terminologie? je ne connais pas la réglementation de votre pays mais ce sont des questions qui m'intriguent.

 

jourdan.hugues Mercredi, 4. Octobre 2006 23:37

Dans la liste d'ingrédient on identifie les matières premières. Donc si on met du yaourt on doit l'indiquer dans la liste des ingrédients.

L'adjonction de poudre de lait ne pose pas de soucis car c'est toujours du lait malgrè tout.

Le lait est rarement entier mis àpart quelques marques spécifiques car la crême partie noble est valorisée vers la beurrerie ou la production de crème.

Comme en plus le % est de 25% , je ne pense pas qu'un fonctionnaire de la DGCCCRF tique mais le meilleur moyen est de lui poser la question. Ne pas oublier que tant la DSV que la DGCCRF ont aussi une mission de conseil. Et en l'espèce, je ne pense pas que cela présente le moindre risque.

 


MERCREDI 25 OCTOBRE 2006


FOOD PRODUCTION 27/09/06 New yoghurt process extends shelf-life
http://www.foodproductiondaily.com/news/ng.asp?n=70865&m=1FPD927&c=jigpxskoboeomgo



MARDI 12 DECEMBRE 2006


JOUE 08/12/06 QUESTIONS ÉCRITES

E-1584/05 Antibiotiques dans les yaourts
http://www.europarl.europa.eu/omk/sipade3?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2005-1584+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S


Laurie Lerda Jeudi 21. Décembre 2006  12:07

Nous souhaitons communiquer sur la pêche en la mettant en valeur sur l’emballage d’un produit laitier où on retrouvera également du fruit de la passion.
La quantité de fruit de la passion sera précisé dans la liste d’ingrédients, mais peut-on mettre uniquement « yaourt à la pêche » comme dénomination commerciale ?

MARIE HARROW Jeudi 21. Décembre 2006  23:19

selon la directive CEE/84/450 du Conseil du 10 septembre 1984 relative à la publicité trompeuse, et la norme générale pour l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées (CODEX STAN 1-1985 (Rév. 1-1991)):
"L'étiquette apposée sur les denrées préemballées ne devra pas décrire ou présenter le produit de façon fausse, trompeuse, mensongère ou susceptible de créer d'une façon quelconque une impression erronée au sujet de sa nature véritable."

Il me semble qu'écrire uniquement "yaourt à la pêche" alors que le yaourt contient également du fruit de la passion, peut induire le consommateur en erreur. Si un consommateur achète le "yaourt à la pêche" mais qu'il n'aime pas le fruit de la passion, l'étiquetage constitue alors une publicité mensongère.

La règlementation est bien sûr interprétable alors sans doute que d'autres personnes pourraient nous apporter un avis complémentaire.

 

Jean Claude DAUDY Vendredi 22. Décembre 2006  7:28


Bonjour,
L'ania a publié un recueil sur l'étiquetage. En introduction :
Les mentions légales d’étiquetage doivent fournir au consommateur les informations nécessaires pour connaître la nature et la composition du produit, pour identifier ce qui le différencie substantiellement d’un produit similaire et le renseigner sur la manière de l’utiliser et de le conserver.
Une bonne information est une information fonctionnelle, claire et sélective.
...
La liste des ingrédients doit être complète, lisible et compréhensible. Elle donne en effet toutes les informations nécessaires sur la composition de l’aliment, et permet de distinguer deux produits en l’absence de dénomination de vente définie par la législation communautaire ou protégée au niveau européen (Appellations d’Origine Protégées, Indications Géographiques Protégées, Attestation de Spécificité)
...
Lorsqu’un ingrédient est mis en valeur sur l’étiquette d’une denrée alimentaire (exemple : dénomination « à la fraise », dessin d’une fraise ou allégation « riche en fraise »), l’indication de son pourcentage est obligatoire dans la liste des ingrédients ou à proximité de la dénomination de vente. C’est la règle de « l’indication quantitative des ingrédients » (ou QUID), établie par la directive n° 79/112/CE. La Commission Européenne a explicité cette règle dans un document intitulé « Orientations générales relatives à la mise en oeuvre du principe de la déclaration quantitative des ingrédients (QUID) ».
...
La dénomination de vente ne doit pas remplacer la liste des ingrédients. Déroger à ce principe irait à l'encontre des efforts des industriels pour clarifier l'étiquetage, valoriser la liste des ingrédients et utiliser pleinement sa fonction d’information. La jurisprudence européenne a d'ailleurs consacré la liste des ingrédients comme étant le support privilégié de l'information du consommateur (arrêt foie gras, sauce béarnaise, bière ...).
...
Un « ingrédient composé » peut apparaître dans la liste des ingrédients sous sa dénomination lorsque celle-ci est définie par la réglementation ou les usages, à condition d’être immédiatement suivi de la liste de ses propres ingrédients. La liste des ingrédients d’un ingrédient composé n’est pas obligatoire (2) lorsque :
. l’ingrédient composé est défini par la réglementation, les normes ou les usages et intervient pour moins de 25% dans le produit fini. Dans ce cas, seule la liste des additifs doit être indiquée sauf s’ils ne remplissent plus de fonction technologique dans le produit fini,
...
Liste NON exhaustive de lois, décrets et directives en guise de cadeau de Noel, où, j'en suis certain vous aurez grand plaisir à vous plonger.
-décret nº 2005-944
-décret no 93-1130
-articles R. 112-1 et suivants du code de la consommation

-directive CEE/75/106
-directive CEE/76/211
-directive CEE/84/450
-directive CEE/90/496
-directive CEE/84/450
-directive CEE/2000/13
...
Si vous ne voulez pas faire de bétises, le mieux est certainement de faire appel à un spécialiste du droit dans le domaine. Il me semble qu'il en existe un ou deux présents sur cette liste qui sauront vous renseigner très utilement. Ils peuvent vous éviter bien des déboires et mauvaises surprises.
Inutile de m'appeler je ne fais pas partie des spécialistes.

Nicole Coutrelis Vendredi 22. Décembre 2006  9:20

Tout à fait d'accord avec la remarque de Marie Harrow. Et ce d'autant plus que la réglementation en matière d'étiquetage impose que la dénomination du produit (dite « dénomination descriptive » en l'espèce) informe le consommateur sur la nature exacte du produit. Je conseillerais donc plutôt de mettre « pêche et passion » - et d'indiquer pour les deux la quantité dans la liste des ingrédients.

fred b Vendredi 22. Décembre 2006  10:12

Pour ma part je ne serai pas aussi categorique:
Tout depend des % respectifs de peche et passion: il est clair que s'il y a d'avantage de passion que de peche, ou a part egale, l'appellation "yaourt a la peche" peut etre tendancieuse; mais si la peche est bien preponderante, que son % est conforme et est indiqué dans la liste des ingrédients, et que la passion apparait bien dans la liste des ingredientsxavec une proportion faible cela doit convenir.
Combien de produits dans le commerce sont dits "à un produit" et en contiennent pourtant d'autres ?? (ex d'une buche 1er prix encore vu hier en GMS: "arome chocolat" et dans les ingrédients "pate de noisette" et plus loin "arome chocolat"; les charcuteries; les plats cuisinés à base de viande rouge qui contiennent souvent une base porc egalement etc....)

Pour les ingrédients tres nobles certains pourcentage minimum sont définis, de meme certaines appellation (ex: ...au crabe et difference de.... de crabe). et pour les ingrédients nobles vous ne pouvez les associer a des produits similaire: ex "a la truffe" et mettre egalement d'autres champignons et interdit; mais à mon sens la peche n'est pas plus noble que la passion.

Par contre la réglementation precise que pour que la reference au fruit soit faite dans la denomination de vente d'un yaourt le produit doit contenir:
5 % mini de fruits mis en oeuvre dans le produit fini, et 2% pour certains fruits dont la passion.
et que la ref au fruit (dessin...) sur l'emballage ne doit pas etre elle trompeuse.
Donc a mon sens s'il y a plus de 2% de passion dans votre yaourt je noterai "passion" dans le yaourt car tjs selon la reglementation "la denomination doit etre la plus exhaustive" possible et la passion ne fait pas parti des ingrédients usuels d'un yaourt.
et bien entendu peche > ou = 5%

Corinne Holley Vendredi 22. Décembre 2006  11:06


Juste pour ajouter un petit commentaire : est-ce que le yaourt a goût de fruit de la passion? Je suppose que oui sinon on ne l'ajouterait pas.
Ensuite si un des deux domine on peut jouer sur la taille des caractères et sur la taille des représentations graphiques.

Maureen Dupeyron-Béthune Vendredi 5. Janvier 2007  16:37

J'interviens un peu tard dans le débat mais pouvez-vous m'expliquer pourquoi les petits pots de mon fils "à la pêche" contiennent autant de pommes que de pêches. Vu aussi des compotes "pommes-pêches" pour bébé contenir au moins 10% de bananes. J'ai pu le savoir en lisant la liste exhaustive des ingrédients et non en me contentant de regarder le seul emballage dans son rayon.
Les grands industriels baby-food sont dispensés d'autant de clarté sur leurs emballages ?

Emilie Brouillon Dimanche 14. Janvier 2007  15:18


je ne connais pas la norme européenne sur les yaourts par contre j'ai trouvé leécret 88-1203 du 30/12/1988 sur le site de l'INRA : http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/aliments_fermentes/le_yaourt/la_fabrication_du_yaourt_les_connaissances

"Le décret n°88-1203 du 30 décembre 1988, relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt réserve la dénomination yaourt ou yoghourt au "lait fermenté obtenu, selon des usages loyaux et constants, par le développement des seules bactéries lactiques thermophiles spécifiques dites Streptococcus salivarius subsp. thermophilus et Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus qui doivent être ensemencées et se trouver vivantes dans le produit fini à raison d’au moins 10 millions de bactéries par gramme rapportées à la partie lactée".
Le lait utilisé pour la préparation doit avoir subi un traitement thermique au moins égal à la pasteurisation, il est écrémé ou non, ou concentré ou en poudre, enrichi ou non de constituant du lait."


LUNDI 22 JANVIER 2007


MANUEL HACCP DE LEDYEF
L'entreprise de Yaourt et de Fromage (LedYeF) est une petite entreprise qui produit du yaourt brassé et du fromage blanc frais pour approvisionner le marché locale
dans un pays en de développement.
http://www.unido.org/userfiles/cracknej/affs4.1.pdf

 

morphfus Samedi 24. Mars 2007  10:07


Dans le cadre de mon travail qui est la réalisation d'un mémoire de fin d'étude pour obtenir un déplume d'ingénieur d'état en contrôle de qualité et analyses. J'effectue un stage dans une entreprise laitière pour la mise en place d'un système HACCP « pour la ligne Yaourt étuvé ».je souhaite recevoir de votre part de l'aide :
-Documentations générale sur le HACCP.
-Model générique du HACCP pour le Yaourt étuvé.
-Dangers susceptibles de survenir durant la fabrication du yaourt
-Les efférents CCPs.
-Les actions correctives.
Dans l'attente de recevoir de repenses, veuillez agréer mes salutations les plus destinées.


Complément de BP:
Bonjour,

Voici quelques pistes:

MANUEL HACCP DE LEDYEF
http://www.unido.org/userfiles/cracknej/affs4.1.pdf

Préalables HACCP à la laiterie de ferme
http://www.agrireseau.qc.ca/bovinslaitiers/documents/Couture_Michel.pdf

Ouvrage disponible au Centre de documentation de l'école des mines d'ALBI:
La fabrication des yaourts fermes : la méthode HACCP au service de la qualité et
de l'hygiène ; étude de procédé
http://catdoc.enstimac.fr:8080/Record.htm?idlist=1&record=19104583124919227659


Archives de la liste concernant l'HACCP dans l'industrie du lait
http://www.liste-hygiene.org/arclaithaccp.html

Archives de la liste concernant le yaourt
http://www.liste-hygiene.org/arcyaourt.html

Archives de la liste concernant le lait
http://www.liste-hygiene.org/arclait.html


JEUDI 10 MAI 2007


BRISBANETIMES 07/05/07 Yoghurt may kill bowel bugs
http://www.brisbanetimes.com.au/news/national/yoghurt-may-kill-bowel-bugs/2007/05/06/1178390145508.html



DIMANCHE 20 MAI 2007


Le Lait Vol. 84 No. 5 (September-October 2004) Survey of selected chemical and microbiological characteristics of (plain or sweetened) natural yoghurts from the Italian market
http://www.lelait-journal.org/index.php?option=toc&url=/articles/lait/abs/2004/04/contents/contents.html

Le Lait Vol. 77 No. 3 (1997) Yaourts, laits fermentés
http://www.lelait-journal.org/index.php?option=toc&url=/articles/lait/abs/1997/03/contents/contents.html



Thomas Sonia Mardi 12. Juin 2007  12:30

Bonjour chers collistiers,

Je vous serai reconnaissante de me faire parvenir votre point de vue sur la suivante:

Nous utilisons des préparations de fruits pour la fabrication de nos yaourts aux fruits et nous faisons des contrôles de routine sur les fruits. Nous avons observé des fois une présence de moisissures dans la préparation de fruits allant de 5 à 54 ufc/g sans pour autant qu'il y ait une contamination dans les produits finis. Nous incubons aussi des pots de yaourts à température ambiante, et ces pots ayant été fabriqués avec ces mêmes fruits contenant des moisissures ne démontraient pas pour autant une contamination.

J'aurais voulu savoir quel serait le taux 'acceptable' de levures et moisissures qui n'engendrait pas forcément une contamination massive et aussi quel serait le taux qui engendrerait une production de mycotoxines.

Sonia Vincent-Thomas

Hubert BAZIN Mardi 12. Juin 2007  13:53

Une proposition de début d'explication :
les contaminations auxquelles vous faites allusion sont faibles
Je faispar ailleurs l'hypothèse que la définition de "yaourt" utilisée à l'Ile Maurice (comme votre adresse mail le suggère) est la même qu'en France (" La dénomination "yaourt" ou "yoghourt" est réservée au lait fermenté obtenu, selon les usages loyaux et constants, par le développement des seules bactéries lactiques thermophiles spécifiques dites Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, qui doivent être ensemencées simultanément et se trouver vivantes dans le produit fini, à raison d'au moins 10 millions de bactéries par gramme rapportées à la partie lactée" (Décret 88-1203 du 30 décembre 1988, relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt - NOR:ECOC8800150D))

Si c'est effectivement le cas, alors quelques malheureuses moisissures, mises brutalement en présence d'un milieu qui va nécessiter de leur part une adaptation assez radicale, ont toutes les chances de ne pas résister à la pression exercée par quelques millions de bactéries lactiques en pleine santé.

Ceci dit, il faudra que VOUS faissiez VOTRE PROPRE analyse du problème : identification des moisissures (accepter Aspergillus flavus, par exemple, me semble être une mauvaise idée), présence éventuelle de levures (dans les fruits, on en trouve aussi), pathogénicité éventuelle (et enparticulier, production d'aflatoxine M1), conditions spécifiques à VOS installations, VOS machines, VOS recettes, VOS produits, etc.

Donc : "quel serait le taux 'acceptable' de levures et moisissures qui n'engendrait pas forcément une contamination massive et aussi quel serait le taux qui engendrerait une production de mycotoxines" ? J'ai bien peur que ce ne soit à VOUS de le déterminer.

Sinon, depuis mon bureau, je peux vous fournir une valeur guide : "0 ufc / 10 g". Je ne prends pas de risque, mais ça vous fait une belle jambe !


Thomas Sonia Mardi 12. Juin 2007  19:01

Oui, effectivement même à des milliers de kilomètres de vous, dans le fin fond de l'océan indien, notre yaourt répond aux mêmes exigences que chez vous....de plus nous avons le privilège de l'agrémenter de délicieux fruits exotiques juteux !

En passant, merci pour votre valeur guide ! Très utile...

Revenons aux choses sérieuses, j'ai bien peur de ne pas pouvoir disposer des moyens adéquats pour suivre une production éventuelle de mycotoxines, de plus une différentiation de moisissures ne m'avance pas grandement car mêmes si celles-ci ne produisent pas de toxines, le simple fait d'en avoir me pose problème. Vous me direz sans doute donc tolérance zéro !

Mais le truc c'est que je n'ai pas pu démontrer qu'avec 54 ufc/g de moisissures dans la préparation de fruits qu'on en trouvait forcément dans le produit fini et encore moins à grande échelle.

Peut-être devrai-je prendre une approche statistique ?

Antoine Vinot Mercredi 13. Juin 2007  2:57

"Moins il y a d'oxygène pour le développement des bactéries, mieux c'est "

A condition que la flore d'altération principale à contrôler soit aérobie .... si ce n'est pas le cas ,vous risquez d'avoir des prolèmes. Pour certains produits, il vaut mieux garder plus d'oxygène pour inhiber les anaérobies.

A vérifier selon vos données microbiologiques.

 

VENDREDI 14 SEPTEMBRE 2007

A BON ENTENDEUR 15/07/07 Yaourts : des bactéries qui vous veulent vraiment du bien ?
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=311201&sid=7823903&cKey=1179308258000


DIMANCHE 02 MARS 2008

Sélection d'articles issus du Brazilian Journal of Microbiology (année 2006-2007)
http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issues&pid=1517-8382&lng=en&nrm=iso

Brazilian Journal of Microbiology
Braz. J. Microbiol. vol.37 no.4 São Paulo Oct./Dec. 2006
http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=1517-838220060004&lng=en&nrm=iso
Evaluation of culture media for counts of Bifidobacterium animalis in the presence of yoghurt bacteria



fabrice.wojcicki Vendredi 18. Avril 2008 10:26
Les produits laitiers frais (yaourts et autres) doivent être conservés à une température inférieure à 6°C. Pour quelles raisons a-t-on choisi cette température limite de 6°C ?
Par avance merci de vos réponses.


Constant Depièreux Vendredi 18. Avril 2008 10:32
Voir : http://www.minefi.gouv.fr/DGCCRF/documentation/fiches_pratiques/fiches/temperature.htm
Il semblerait que la température de 6°C ne fasse pas consensus ;-)



O. Cerf Vendredi 18. Avril 2008 14:05
C'est une décision ancienne, qui résultait d'un compromis entre ce que l'on voulait (une bonne conservation et une minimisation des risques microbiologiques) et ce que l'on savait faire à un coût raisonnable (la chaîne du froid).


fabrice.wojcicki Vendredi 18. Avril 2008 15:26
Avez-vous une idée des risques microbiologiques que cette limite de 6°C permet de minimiser ? Des références de travaux ?


Myriam BENISSAD Vendredi 18. Avril 2008 10:33
dans le même registre je m'interroge pourquoi une célèbre fabrique de produits laitiers vend sous le format enfant un yaourt à boire se conservant 8h en dehors du frigo.
merci de vos éclairages,


Delphine FRANCESCHINIS Vendredi 18. Avril 2008 13:54
Pourquoi ? Pour répondre à un besoin : utilisation pour le gouter, en passant la moitié de la journée dans le cartable, ou la sac à dos...


myriam.benissad Vendredi 18. Avril 2008 15:22
Et merci pour votre réponse…
Ma question ne portait pas sur le besoin marketing de créer un tel produit
Mais plutôt sur le fait qu’il est accepté que ces mini yaourts ne soient pas conservés à leur température réglementaire


O. Cerf Vendredi 18. Avril 2008 15:36
En général, à 6°C ou moins, Clostridium perfringens, Salmonella, Campylobacter ne se développent pas, Staphylococcus aureus ne produit pas de toxine.


Jean-Paul SERVAIS Vendredi 18. Avril 2008 16:12
Ce sont des yaourt , donc un pH acide 4,3. Peuvent se développer des levures et moisissures.
Nous avons fait le test pour la listéria et on n'a pas de croissance à cette température.


fabrice.wojcicki Vendredi 18. Avril 2008 16:12
Ces bactéries peuvent-elles se multiplier ou synthétiser leur toxine dans un milieu déjà largement occupé par les ferments lactiques ?
Cela a-t-il déjà été observé ?


Bertrand CARLIER Vendredi 18. Avril 2008 16:23
il me semble que dans ces produits, la liste des ingrédients est grande, donc, qu'il est difficile d'affirmer sans avoir mesuré.
dans le message initial, il était dit : "un yaourt à boire se conservant 8h en dehors du frigo."
cette indication ne devrait-elle pas être associée à un document ou lien indiquant la méthodologie qui a permis de.
pareil en Suède et en Crête?


myriam.benissad Vendredi 18. Avril 2008 17:18
Bonjour Bertrand
Non rien d’indiqué sur le conditionnement (mais j’aurai bien voulu lire…)


Bernard PICHETTO Vendredi 18. Avril 2008 17:23
Il serait intéressant d'avoir la liste des ingrédients de ce produit ; cela nous éclairerait peut-être quant à sa conservation.
Le fait de dire "se conserve 8 heures hors du frigo" signifie t-il que, si le consommateur ne le mange pas, le sort le soir de son cartable et le remet au frigo, on repart sans risques pour un tour le lendemain ?
Concernant les températures, je suis un peu Candide, vous le savez, mais la lecture de ce document me fait douter de la valeur '+6°'.
http://revmedvet.com/2000/RMV151_1003_1010.pdf
Un éclairage ?


O. Cerf Vendredi 18. Avril 2008 17:52
Quand ce chiffre de 6°C a été fixé, Listeria monocytogenes n'était pas connue comme responsable de maladie d'origine alimentaire.


Bernard PICHETTO Vendredi 18. Avril 2008 18:18
Merci,
Il faudrait donc, au regard de ce nouveau danger, faire évoluer les prescriptions, non ?
Comme j'aime bien comprendre les choses, je suis allé en magasin voir ce produit, qui affiche, effectivement, fièrement "se conserve 8 heures hors du frigo".
Point de conservateur, 11,3% de sucre/glucose/fructose, arôme et "concentré de minéraux du lait".
Mais, cela ne répond pas à la question : au bout de 8 heures, on en fait quoi ?


qualiseb Vendredi 18. Avril 2008 21:38
Effectivement TOUT doit évoluer en fonctions de l'amélioration des connaissances scientifiques...
Il me semble qu'après 8 heures, il faut le manger...et qu'en milieu acide, listeria reste calme.
J'ai souvent entendu dire de la bouche de consommateurs "les yaourt ont peut les mangers largement après la DLC"....




Albert AMGAR Vendredi 18. Avril 2008 16:23
Le 18/04/08 15:53, « fabrice.wojcicki » a écrit :
> Ces bactéries peuvent-elles se multiplier ou synthétiser leur toxine
> dans un milieu déjà largement occupé par les ferments lactiques ?
> Cela a-t-il déjà été observé ?
La réponse est oui.
En 1989, en Grande-Bretagne, il y a eu 27 cas de personnes atteintes de botulisme (une personne est décédée) après avoir consommé des yaourts contenant des noisettes broyées et vraisemblablement insuffisamment torréfiées.


Jean-Paul SERVAIS Vendredi 18. Avril 2008 17:46
La toxine était présente ou pas lors de l'addition au yaourt?


Hugues Plaideux Vendredi 18. Avril 2008 23:51
Vraisemblablement avec une conservation à température supérieure à +4° ?


Alain Gonthier Lundi 21. Avril 2008 7:27
Le 18:17 18/04/2008,atelierduvieuxpuits écrit:
>Bonjour,
>Merci,
>Il faudrait donc, au regard de ce nouveau danger, faire évoluer les prescriptions, non ?
>Comme j'aime bien comprendre les choses, je suis allé en magasin voirce produit, qui affiche, effectivement, fièrement "se conserve 8 heures hors du frigo".
>Point de conservateur, 11,3% de sucre/glucose/fructose, arôme et"concentré de minéraux du lait".
>Mais, cela ne répond pas à la question : au bout de 8 heures, on en fait quoi ?
En dessous d'un pH de 4,5, le produit est stable et pourrait se conserver à température ambiante sans risque. Mais les ferments lactiques pourraient alors se développer encore et entraîner une acidification plus intense peu appréciée au niveau organoleptique.
Pour les anglais, ils n'ont pas la même définition du yaourt que nous. Pour nous, les ferments sont vivants au moment de la consommation, eux préfèrent les tuer avant. Je penserais quand même que la toxine botulique était présente avant et elle n'est pas dénaturée en milieu acide. Ce cas reste quand même exceptionnel, et on peut dire que le yaourt présente peu de risque: pasteurisation du lait, pH bas, compétition biologique avec des ferments lactiques qui produisent des bactériocines.


Halim CHALABI Lundi 21. Avril 2008 10:35
je pense que la conservation d'un produit tel que le yaourt en dehors du frigo quelques heures est possible a condition de veiller à la qualité du produit au niveau de sa fabrication : une qualité des matières premières irreprochables lait, ferments, autres composants (sucres, confitures pour les fruités ou brassés...) et éviter toute sortes de toxines car ces dernières ne sont produites ni par le lait lui même (sain) d'où bonne qualité bactério au départ. De toutes façons, s'il y a contamination quelque part elle est aggravée par le procédé de l'étuvage (45°C quelques heures, jusqu'à l'obtention du pH désiré et de la texture du (coagulum).Ainsi un étuvage prolongé ne pourrait avoir que des conséquences sur une acidité excessive pour certains qui ne la supporteraient pas ou des problèmes organoleptiques (goûts)donc éviter les risques de contamination par les coliformes, les thermorésistants dont clostridium botulinum et autres levures et moisissures et flore acidivore. Le traitement thermique du lait y compris une stérilisation n'est pas forcément souhaitable et en plus consommatrice d'énergie donc couteuse. Le tri et la qualité du lait au départ et la qualité de son traitement peut permettre ce type de conservation.
Autre exemple d'un tel type de conservation: étant responsable de fabrication dans une fromagerie en Algérie, lors d'un été chaud 43°C à l'ombre, une panne électrique a entrainé une remontée de température dans les locaux d'affinage de framages à pâte molle type camembert- brie. Trois jours à T°C de 30-31°C. je pensais tout jeter, eh bien, l'affinage s'est déroulé dans des conditions "acceptables" puisque aucune contamination par des levures ou moisissures gênantes ni coliformes, le pénicillium candidum s'est développé plus rapidement, plus tot, le produit devant normalement être emballé à J+12 (12 jours après fabrication)a été prêt en 7 jours le fromage étant recouvert d'un duvet blanc caractéristique du camembert nous avons été contraint de limiter une chose sa DLC puisque le produit aurait tendance à évoluer plus rapidement que la normale. cela a supposé une bon suivi de la qualité de la matière première au départ et une bonne maitrise du processus de fabrication avec dzes conditions d'hygiène et d'environnement "draconiens". Il s'agissait d'une petite entreprise à la taille humaine employant 6-7 personnes.
Je m'excuse d'avoir été un peu long !
Bien cordialement.
Halim CHALABI
Service Documentation- Centre de Recherche Scientifique et technique des Régions Arides. Biskra (Algérie)


jnjoffin Lundi 21. Avril 2008 10:45
Centrer un débat sur le yaourt sur la toxine botulinique est un peu ridicule. Le nombre d'intoxinations botuliniques est extrèmement faible (moisn de 10 par an en France), et le yaourt n'est jamais en cause !
D'autre part, dans la fabrication du ytaourt industriel, on part tojours sur un lait thermisé...
Le risque alimentaire microbiologique est donc très réduit et le paquet hygiène laisse de côté le yaourt.
Quant à consommer un yaourt après la DLC, cela ne pose de problèmes qu'à ceux qui n'aiment pas l'acide. Si l'on tient compte de la façon dont les DLC sont déterminées, ne soyons pas étonnés que cela soit possible.
Si des colistiers ont des informations sur des intoxinations ou des TIAC liées à la consommation de yaourts industriels, je ferais humblement machine arrière sur mes affirmations...
Quant à l'affirmation "les anglais ont une autre définition que nous du yaourt", je suis un peu surpris car je pensais notre définition au moins européenne...


Albert AMGAR Lundi 21. Avril 2008 11:50
Le cas que j'ai cité est extrait de la littérature scientifique et doit être comme tel, comme quoi même pour un produit jugé sain et sûr il peut y avoir des problèmes surtout si des noisettes mal torréfiées semblent être à l'origine du problème. Ce cas date un peu mais doit permettre de sensibiliser aux BPH et à HACCP. Je pense que la maîtrise de la contamination de yaourt peut s'obtenir sous la double condition du pH (4,2-4,5) et de bonnes conditions de température pendant le stockage. Le pH du processus de fermentation est un CCP qui doit donc comme tel faire l'objet d'une surveillance.


fabrice.wojcicki Lundi 21. Avril 2008 13:49
L'effet inhibiteur du pH peut-il varier en fonction de la température de conservation ?


qualiseb Lundi 21. Avril 2008 20:15
D'autant que le marché du yaourt "additionné" à augmenté ces dernières années...il me semble...les dangers liés au fruits ?


jnjoffin Mardi 22. Avril 2008 8:13
Lier le botulisme aux confitures ajoutées dans les yaourts ne me semble pas très correct.
Bien sûr, il faut sensibiliser les acteurs aux dangers liés aux additifs, mais mieux vaudrait que ce soit sur des bases plus justes.
Sinon, la peur va se déplacer vers une maladie improbable avec le yaourt !




DMV Etienne Pierron Mardi 22. Avril 2008 9:00
Un petit retour aux sources s'impose :
C'est bien la purée de noisette et non le yaourt qui était à l'origine du problème.
Extrait de http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=45&LanguageId=1
Je cite :
"Le plus important foyer de botulisme d'origine alimentaire au Royaume-Uni est survenu en 1989 : 27 personnes ont été malades, et une a décédé, après avoir mangé du yaourt aux noisettes préparé avec des conserves de purée de noisettes. La purée était à la source de la toxine botulique : son pH était supérieur à 4,5 et le procédé thermique utilisé était insuffisant pour détruire les spores de C. botulinum. Dans le lot de purée incriminé, le sucre avait été remplacé par de l'aspartame, modifiant l'activité hydrique (ah), mesure de la quantité d'eau disponible dans un aliment pour la croissance bactérienne. Ces facteurs, ainsi que le stockage de la purée à température ambiante, ont contribué à la germination et à la production de toxine de type B à un taux de 600-1800 MLD/ml."
Salutations cordiales



Hugues JOURDAN Lundi 21. Avril 2008 10:58

Le clostridium lactique est le tyrobutyricum. Son seul tort est de générer des gonflements sur les fromages à pâtes cuites.

Voir les publications de Bergère et Co à ce propos



O. Cerf Lundi 21. Avril 2008 13:53

2008/4/21 fabrice.wojcicki :

> L'effet inhibiteur du pH peut-il varier en fonction de la température de conservation ?



Oui ! Il y a des publications scientifiques de plus en plus nombreuses sur

cela. Voyez notamment les travaux de J.-C. Augustin.



jnjoffin Mardi 22. Avril 2008 10:06

Étienne Pierron a tout à fait raison de revenir aux sources de l'information et je l'en remercie.

On peut donc constater que c'est une conserve qui est en cause, classique avecle botulisme. Quant au pH acide du yaourt, il ne peut intervenir a postériori puisque la toxine botulinique résiste aux acides (en particulier gastrique) et qu'elle était bien produite avant l'introduction des noisettes dans le yaourt.

Ce que je voulais dire c'est qu'en focalisant sur un cas exceptionnel de botulisme on risque de passer à côté d'autres dangers alimentaires.

Le nombre de cas de botulisme européen doit être de l'ordre de 10 par an…



Alain Gonthier Mardi 22. Avril 2008 10:31

Merci pour cette confirmation qui justifie, par une citation bibliographique en plus, ce que j'avais supputé et transmis dans mon dernier mail:

"Je penserais quand même que la toxine botulique était présente avant et elle n'est pas dénaturée en milieu acide".

Et comme le souligne M Joffin, je ne pense pas que le danger botulisme soit prédominant dans la fabrication du yaourt.



Marc Kieny Mardi 22. Avril 2008 10:42

Accessoirement (?), j'ai relevé avec intérêt le passage suivant :

"Dans le lot de purée incriminé, le sucre avait été remplacé par de l'aspartame, modifiant l'activité hydrique (ah), mesure de la quantité d'eau disponible dans un aliment pour la croissance bactérienne.

Ces facteurs, ainsi que le stockage de la purée à température ambiante, ont contribué à la germination et à la production de toxine de type B à un taux de 600-1800 MLD/ml."

Il est quelquefois utile de rappeler que si on fait la confiture avec du sucre et pas avec de l'aspartame, ce n'est pas seulement une question de goût...

Amicalement,

Marc Kieny







qualiseb Mardi 22. Avril 2008 19:06

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, jnjoffin <jnjoffin@...> a écrit :

> Lier le botulisme aux confitures ajoutées dans les yaourts ne me semble pas très correct.

> Bien sûr, il faut sensibiliser les acteurs aux dangers liés aux additifs, mais mieux vaudrait que ce soit sur des bases plus justes.

> Sinon, la peur va se déplacer vers une maladie improbable avec le yaourt !

Je pensais plutôt à des morceaux de fruits...



Hugues JOURDAN Mardi 22. Avril 2008 20:34

Les fruits sont souvent des fruits sur sucre...



Hubert BAZIN Mercredi 23. Avril 2008 9:13

... quand ce ne sont pas des "fruits reconstitués", résultat de la gélification de jus ou de purées. Ces produits industriels sont assez loin des "fruits" tels que la sagesse populaire les identifie.

exemple http://fr.gastronomie.kalys.com/fr/recette/salade-de-fruits-reconstitues

ou alors "Le produit selon l'invention contient en poids :

a.. de l'ordre de 1 à 30% d'un alcool de fruit ou naturel dénaturé

a.. de l'ordre de 15 à 50% d'un concentré de fruit

a.. de l'ordre de 5 à 30% de sucre

a.. de l'ordre de 0,5 à 3% d'un alginate"

extrait de : http://www.freepatentsonline.com/EP0274301.html

cordialement

Hubert BAZIN





Bernard Pichetto Mercredi 23. Avril 2008 10:45

Merci,

Concernant Kalys Gastronomie, on ne peut pas vraiment parler de produits industriels, dans le sens où tu l'entends, je pense.

Cette société a souhaité ouvrir, au grand public, l'accès aux texturants, jusque-là réservés aux IAA et aux professionnels.

L'intérêt est double, dédramatiser les additifs alimentaires qui n'ont pas bénéficié d'une communication objective et didactique, et permettre aux passionnés de cuisine de travailler d'autres formes de créations culinaires et de réaliser, par exemple, des assemblages hydrolipidiques, délicat à faire sans interface.

De plus, l'aspect ludique peut aider (dans une approche conjointe, découverte des produits, préparation en commun) à 'convertir', par acquisition gustative, les enfants réticents aux légumes.



Bernard Pichetto Mercredi 23. Avril 2008 13:10

Le service consommateurs du fabricant conseille, avec logique, de jeter le produit s'il n'a pas été consommé après 8 heures passées hors du frigo.



MERCREDI 01 OCTOBRE 2008

CUISINE COLLECTIVE OCT 2008 Le forum de l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=160
Au sommaire:
Laitage. Après avoir sorti un laitage (style yaourt) d'une armoire réfrigérée à bonne température, combien de temps est-il encore consommable ?



VENDREDI 27 FEVRIER 2009

CUISINE COLLECTIVE MARS 2009 Le forum de l’HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=172
Faire ses yaourts en collectivité.



Jerome MILLET Lundi 4 Mai 2009, 18h55

Bonjour, je suis issus du milieu industrie laitière, apres un BTS a l'ENILV de la Roche Sur Foron je suis parti réaliser differentes assistance stechniques en Afrique, et notament au Kenya ou j'ai travaillé 8 ans.

Je suis toujours confronté a un problème majeur dans la production de yaourts (aromatisé, aux fruits et nature)

Il y a toujours des problème de conservation et j'ai souvent des gonflement en rayons dans les points de vente.

Il y a production de gaz avec production d'alcool, je pense donc qu'il s'agit de levure, apres analyse microbio, oui il y a bien des levures et moisissures, mais quand je remonte la chaine depuis le pis des vaches jusqu'au produit fini en analysant le produit a chaque etape, je n'ai rien de particulier.

Voila je ne sais pas si qulq'un pourra eclairer ma lanterne ?



Halim CHALABI Mercredi 6. Mai 2009 10:27

Bienvenu au Forum tout d'abord.

Avez vous analysé les additifs (Sucre, aromes...) peut être contaminés eux même ou tout simplement faudrait il analyser l'ambiance même qui entoure la fabrication (ustenciles, air...)il y a je crois des kits contenant les milieux dans des tubes les mettre au contact de l'ambiance puis les laisser incuber à 25°C et voir les résultats.

Sandrine Fonne Mercredi 6. Mai 2009 10:47

Je pense également qu'il serait judicieux de faire une analyse microbiologique de l'air stérile utilisé dans votre process de fabrication (air utilisé pour soutirer les containers de préparation de fruits, l'air au niveau du remplissage des pots...) pensez également à tout ce qui est raccords et branchement qui peuvent être source de contamination si pas suffisamment désinfectés. Les préparations de fruits utilisées sont elles avec ou sans conservateur?



cyril rosselli Mardi 11 Août 2009, 10h20

Je suis édudiant en agroalimentaire et je développe dans le cadre de mon stage de fin d'étude un yaourt à boire.

Je rencontre un gros problème d'exsudation en surface de produits que je n'arrive pas à résoudre.

Il y a t-il une solution à ce problème... au niveau de la recette ou du process.

Pour l'instant, je suis parti sur une base au lait entier sucré, un arrêt de la fermentation vers pH 4,80 et un refroidissement à travers un échangeur à plaque jusqu'à 25°C.

Merci à tous ceux qui pourrons me donner un petit coup de pousse!



nicole ngounou Jeudi 13. Août 2009 13:58

Pour le yaourt à boire vous devez d'abord bien déterminer le taux de matière sèche à utiliser, c'est très important pour éviter l'exsudation.



Halim CHALABI Dimanche 16. Août 2009 10:27

la remontée de sérum ou "exudation" est un phénomène commun aux yaourts ou aux fromages. Les soins apportés au niveau de la préparation sont importants pour éviter cette exudation.

Il semble qu'il convient de prendre soins au niveau du mélange des ingrédients, de la température d'ensemencement des ferments, du brassage (température, action mécanique), des chocs thermiques (écarts de tempratures trop élevés), une température d'étuvage pas trop élevée < 48°C; les streptocoques thermophiles peuvent "protéger" mais un long stockage au chaud entraine une instabilité du coagulum . Eviter les chocs mécaniques après conditionnement. et chocs thermiques encore une fois.

Peut être l'adjonction de proteine de lait peut éviter ce phénomène en aborsorbant l'eau, mais attention au surcoûts.

Beaucoup de paramètres peuvent ainsi intervenir, veuillez aussi à avoir un extrait sec correct .

Cordialement.

Halim CHALABI

Ancien élève de l'Ecole Nationale d'Industrie Laitière Poligny (Jura)

Biskra (Algérie)



eric bonnaire Lundi 2. Novembre 2009 19:24

Le Canard enchaîné

Mercredi 21octobre 2009

Pinocchio aime le yaourt

Y A-T-IL une différence entre « aide à soutenir les défenses naturelles de vos enfants » et « participe à renforcer les défenses naturelles » ?

Sans doute… Car le gendarme britannique de la pub vient d’interdire à Danone d’utiliser la première formule pour vanter son yaourt Actimel à la télé, et ce au motif que l’affirmation n’était pas « scientifiquement prouvée »… alors que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), elle, avait donné son feu vert, il y a cinq ans, à la seconde formule. Incroyables, ces Britiches ! Comme ils sont sourcilleux ! L’Afssa ne fait pas tant d’histoires… Certes, sur les dix allégations santé déposées par le roi du yaourt, elle en avait retoqué neuf. Et elle reconnaissait elle-même que « le lait fermenté contenant du Lactobacillus casei », en clair Actimel, ne commençait à agir sur les défenses immunitaires qu’à partir de deux à cinq pots par jour. Un sérieux bémol, qu’elle voulait voir figurer sur les pots de yaourt, en vain.

Mieux encore : l’Agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa) des aliments vient de rendre un avis ultrasceptique sur les vertus des probiotiques, ces bactéries du genre Lactobacillus dont l’agroalimentaire saupoudre à tout-va ses yaourts pour les vendre deux à trois fois plus cher. Il faut dire qu’un pot d’Actimel vaut son pesant de sucre : comptez deux morceaux par flacon de 100 ml et que, pour ne rien arranger, certains Lactobacillus sont soupçonnés de donner un coup de pouce à l’obésité infantile (« conflit », 17/9/08). Aux Etats-Unis, Actimel, qui s’appelle là-bas « DanActive », s’est aussi pris un coup de cuillère sur la tête : des consommateurs qui avaient porté plainte pour « publicité mensongère » viennent d’obtenir 35 millions de dollars au terme d’un accord avec Danone. On pourra toujours dire que c’est un manque de pot…




Jean-Pierre Gallacier Vendredi 22. Février 2013 14:46

Je cherche le texte réglementaire qui "fixe la DLC des yaourts à 30 jours".

Sauf erreur de ma part l'arrêté du 7 mars 2001 a abrogé l'arrêté du 25 janvier 1982 relatif à l'apposition de cette DLC, et il n'y a pas eu à ma connaissance de nouveau texte. Du moins de texte à "valeur juridique" (arrêté).

La DLC s'applique aux denrées microbiologiquement très périssables. (Code de la Consommation et règlement 1169/2011 applicable le 13/12/2014).

La note de service DGAL/SDSSA/N2010-8062, donne des explications sans toutefois fixer de façon nette les aliments qui sont microbiologiquement très périssables et ceux qui ne le sont pas.

Pour mémoire :

A la DLC, date limite de consommation, les produits sont considérés comme impropres à la consommation et interdits à la vente. (Article R112-25)

Or sur tous les forums on lit "vous pouvez sans danger manger les yaourts plusieurs jours après la DLC", ce qui est strictement contraire à l'article R112-25, sauf à considérer que la DLC des yaourts est en fait une DLUO, ce qui est le cas chez nos voisins allemands, hollandais etc..

De toute façon les consommateurs ne font pas la différence entre DLC et DLUO et jettent les produits lorsque la "date de péremption" est atteinte, d'ailleurs les journalistes se plaisent à parler de "date de péremption.

Merci d'éclairer "ma lanterne", j'aime bien voir un texte officiel écrit et non une "convention ou une habitude".


O. Cerf Vendredi 22. Février 2013 16:06

Désormais, la fixation de la DLC ou de la DLUO est la responsabilité exclusive de l'exploitant du secteur alimentaire, en France celui-ci est l'emballeur (RÈGLEMENT (UE) N° 1169/2011 et Code de la consommation, article R112-22).

En principe, on ne doit mettre une DLC que "Dans le cas des denrées microbiologiquement très périssables, et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine". Si ce n'est pas le cas, l'aliment porte une DLUO, sauf pour les exceptions prévues par la loi (par exemple vins, sel, légumes frais, etc. voir l'Annexe X du règlement).

On observe que l'habitude s'est prise de mettre une DLC sur les aliments conservés au froid positif. Le résultat est du gaspillage, et l'exemple du yaourt que vous donnez illustre ce fait.



Alain GONTHIER Vendredi 22. Février 2013 16:29

Comme pour toutes les autres denrées alimentaires, il n'y a plus de DLC ou DLUO fixé réglementairement.

Pour le yaourt, il y a une particularité en France qui n'existe pas en Angleterre (je ne sais pas pour les autres pays de l'UE) qui réserve cette dénomination au lait fermenté contenant exclusivement les 2 ferments lactiques Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus à une concentration supérieure à 10 millions (107) ufc/g.

Le codex alimentarius définit d'une part le Yaourt comme « Cultures symbiotiques de Streptococcus thermophilus et Lactobacillus delbrueckii subsp. Bulgaricus » mais aussi le Yaourt à base d'autres ferments: « Cultures de Streptococcus thermophilus et toute espèce de lactobacillus ». En revanche, il spécifie aussi l'obligation de 107 ufc/g

Or, la concentration des ferments diminue dans le temps. Pour éviter de n'être plus conforme et d'entraîner une tromperie sur la marchandise (et accessoirement d'augmenter les ventes) les fabricants limitent la durée de vie aux 30 j qui étaient prévu dans l'ancienne réglementation.

Vous imaginez le scandale si une analyse montrait qu'un yaourt avait été commercialisé sans correspondre à son cahier des charges réglementaire. Je pense que cela serait encore pire que de trouver du cheval dans des lasagnes au bÅ“uf.

Et la marge de sécurité n'est pas très importante car au bout de 40j à +5°C, on observe un taux en diminution proche de 107 ferments/g , délai qui diminue si la température de conservation augmente,



G. DUBUISSON Vendredi 22. Février 2013 17:52

J'ai posé la question suivante il y a quelques années à un fabricant de yaourt « Pourquoi la date de DLUO des yaourts est-elle fixée à 28 jours ? ».

La réponse a été que c'est le moyen de se positionner en produit frais.





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