ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Page mise à jour : 27/09/09

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE

 

 

63 liens vérifiés 20061217

 

THEME  : La chaîne du froid (archives 1999 - 2005)

Pages d’archives connexes

Archives chronologiques CHAINE DU FROID des autres années

 



ARCHIVES CHRONOLOGIQUES



Gilles TIXIER lundi 16 août 1999 11:39

> Laurent BESLAY a écrit :
> Bonjour,
> je recherche un ouvrage de présentation du concept de chaîne du froid, la philosophie, les mots clefs, les objectifs, d'un tel système, les bénéfices attendus pour tous les intervenants du producteur au consommateur.
> Je vous remercie par avance de votre réponse
>
> Bien cordialement
> Laurent BESLAY
---------------------------------------------------
Un élément de réponse : un dossier paru dans la revue ENJEUX de l'AFNOR
:
"Maîtriser la chaînedu froid
ENJEUX N° 173 - Avril 1997, page 41 -> 57

Cordialement
--
Gilles TIXIER - AMPLITUDE
Consultant Qualité et Hygiène alimentaire
Chateauneuf le Rouge, près d'Aix en Provence
Tél. : ()4 42 58 64 92 - Fax : ()4 42 58 53 18
www.reseau-case.com & www.le-consult.tm.fr

 

   mercredi 29 décembre 1999 22:54

Mesures de précaution diffusées dans le journal l'Alsace du 29/12/99 :

La direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) du  Haut-Rhin et la direction des Services vétérinaires (DSV) du Haut-Rhin rappellent certains conduites à tenir en cas de coupure d'électricité et conseillent d'ouvrir le moins possible les congélateurs pour éviter le réchauffement intérieur des appareils et de vérifier, lors du retour de l'alimentation électrique, l'état de congélation des denrées et la température à l'intérieur des appareils, qui ne doit être supérieure à moins douze degrés. Les aliments périmés ou douteux doivent être jetés : pour les particuliers, dans les mêmes conditions que les ordures ménagères ; pour les professionnels, et si quantités importantes, il convient de prendre contact avec les services vétérinaires. En cas de rétablissement de l'alimentation en eau après coupures, ces dernières provoquent des stagnations dans les réseaux et l'eau peut ainsi se charger de bactéries, de métaux ou d'autres éléments indésirables,  il faut impérativement procéder au rinçage des canalisations en laissant couler l'eau   pendant plusieurs minutes. Cette précaution est également obligatoire pour les chasses d'eau. Il faut savoir que la remise en pression des réseaux provoquent des «coups de bélier » pouvant décrocher les dépôts dans les canalisations. La baisse de  pression dans les canalisations provoque des retours d'eau de canalisations peu   sollicitées dans lesquelles l'eau peut stagner longtemps. Dans ces cas, il convient     donc de ne pas consommer la première eau. Enfin, dans les cas de figure où l'eau est distribuée sans traitement, il est également conseillé de faire bouillir l'eau longuement   avant de la consommer.

Philippe Sommer  lundi 21 février 2000 10:17

Dans le cadre de mon activité (controle microbiologique alimentaire), nous sommes obligés de mesurer la température de réception des produits que nous recevons. Or la plupart des thermomètres actuels mettent un temps relativement long à s'équilibrer. Pour cela, je voudrais utiliser un thermomètre à infra rouge plus rapide. Cependant, étant donné la diversité des surfaces 'plastique, carton, chair nue, ... je voulais savoir si de tels thermomètres étaient utilisables et utilisés.

Date:    Sun, 28 May 2000 15:25:51 +0200 (MET DST)       De: <olivier.rouzier 

je recherche des exemples d'applications pour les diagrammes de  carrier et de mollier

merci d'avance

olivier rouzier

Date:  Sun, 28 May 2000 16:04:31 +0200         De:  Fabien Gobet 

Vous pouvez consulter les volumes "énergie"  des Techniques de l'Ingénieur. Si ma mémoire

est bonne ils ont un site web. Vous avez des applications ainsi que des logiciels en

freeware.

Cordialement, Philippe

----

Philippe JACQUEMIER

83500 La Seyne sur Mer

http://perso.club-internet.fr/fabgobet/index_p.htm

       Date:    Sun, 28 May 2000 18:22:44 +0200         De:   

Exemple d'utilisation du diagramme de Mollier sur le site de la FAO :

http://www.fao.org/Wairdocs/x5164F/X5164f06.htm

http://www.gratuiciel.com/freeware/pc/84.htm

 

vendredi 22 décembre 2000 23:28

MEATING PLACE 21-12 MEAT THERMOMETERS, NOT COLOR, IS THE BEST INDICATOR FOR DONENESS: FSC (repris dans FS-NET)

http://archives.foodsafetynetwork.ca/fsnet/2000/12-2000/fs-12-21-00-01.txt

  mercredi 7 février 2001 22:24

MILFEUILLE 07-02 Sécurité alimentaire - Un thermomètre pour la bonne santé des frigos

L'indication de la température dans les réfrigérateurs deviendra-t-elle bientôt obligatoire ? C'est ce que prévoit un décret relatif à la sécurité de conservation des aliments dans les réfrigérateurs à usage domestique.
Saisie par la DGCCRF, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) a émis, le 8 novembre 2000, un avis sur ce projet de décret qui va dans le sens d'une amélioration de la sécurité alimentaire des consommateurs. Sont concernés par ce texte tous les réfrigérateurs et réfrigérateurs-congélateurs électriques ou à gaz à usage domestique. Ces appareils doivent être capables d'assurer une tempétature moyenne d'entreposage inférieure ou égale à 5°C. D'où la présence indispensable d'un thermomètre. De plus, ils doivent posséder un compartiment ou une zone d'entreposage appelée "zone froide" offrant une température inférieure ou égale à 4°C.


jeancharles.walch  mercredi 14 février 2001 22:57

j'aimerais avoir une précision sur la température à laquelle la multiplication bactérienne s'arrête.. j'ai toujours lu qu'à partir de 0°C, les bactéries sont en dormances et puisque l'eau n'étant plus disponible, il n'y avait plus de développement. Dans un article j'ai lu que cet arrêt se produisait à  partir de -10°C et il serait de -18 °C pour l'ensemble des microbes...? j'avoue être un peu perdu..est il question de germes "cryophiles" ou "psychrophiles" ?

autre question : qui connait un logiciel pour lire les fichiers  hexadécimaux
merci
        J.C WALCH


TR6 - Nicolas CHIARELLI  jeudi 15 février 2001 09:47

On considère en effet que le développement des bactéries stoppe à -10°C et celui des micobes (levures, moisissures...) à -18°C.

Autour de 0°C c'est le risque lié aux bactéries pathogènes qui disparait.

Bien entendu ces considérations sont légérement schématiques...

FINETIN MURIEL jeudi 15 février 2001 09:58

Bonjour, en réponse à votre question, voici les infos en ma possession sur la croissance des micro-organismes psychrophiles :

Caractéristiques :

T. minimale : - 5 °C

T. optimale : 10 ° - 20 °C

T. maximale : 30 °C

(source : Microbiologie générale, JP REGNAULT)

Généralement, cryophile désigne les micro-organismes capables de se développer en dessous de 0°C et psychrophile ceux qui se développent entre 0 et 25°C.

Le fait que le taux de croissance soit nul ne veut pas dire cependant que les bactéries présentes dans le milieu sont inactives... donc il y a bien un risque de dégradation des aliments réfrigérés ou congelés.




clairebuchard  mercredi 6 juin 2001 09:18

je suis à la recherche de photos et de doc technique sur les appareils produisant du froid utilisés à des fins professionnelles en
liaison froide (cellule de refroidissement rapide, chambre froide, véhicule de transport isotherme, etc...)
Merci et à bientôt.



armail  mercredi 6 juin 2001 21:17


I
l existe des revues spécialisées sur le froid. Je n'ai pas les ref sous les yeux, mais ils peuvent vous envoyer quelques revues.


frerejouan mercredi 6 juin 2001 22:55

Vous pouvez contacter la société PROFROID dans les Bouches du Rhône
PROFROID INDUSTRIES
178 r Fauge 13400 AUBAGNE
tél: 04 42 18 05 00


D. SEVRIN  NOVOREST jeudi 12 juillet 2001 16:32

Essayez Microlide

www.microlide.com


qui commercialise des systèmes d'enregistrement des températures (et d'autres choses) par sondes reliées à des PC

Myriam BENISSAD  mardi 27 novembre 2001 08:57

Savez vous si la DGAL autorise des dérogations pour le stockage de produits finis contenant des denrées animales ou d'origine animale lorsque les T° ne sont pas celles visées à l'arrêté du 09 mai 1995 ?


ERIC GRANDE  mardi 27 novembre 2001 17:54

Dans la note d'application de la DGCCRF, il y a des tolérances de remontées de température pour "la mise en rayon " (^par exemple). De plus, ne pas oublier que ces températures sont applicables à des produits "non préemballés". Dans le cas des produits préemballés, les températures peuvent être totalement différentes de celles de l'arrêté du 9 Mai 1995, étant donné que c'est le producteur qui fixe les conditions de conservation (sauf cas très particuliers de produits d'origine animale pour lesquels la DGAL impose des températures maximales).
Cdt.

Myriam BENISSAD mercredi 28 novembre 2001 14:52

Je recherche aussi les données les plus récentes possibles sur le nombre de TIAC dues à une rupture de la chaine du froid. Si vous avez des pistes à me fournir, elles sont les bienvenues

TR6 - Nicolas CHIARELLI  mercredi 28 novembre 2001 15:36

En 1998 (source BEH), dans 38% des TIAC un rupture de chaîne du froid a été un des facteurs d'apparition.

  jeudi 6 décembre 2001 16:00

IOWA STATE UNIVERSITY  Déc 2001 News about Science, Technology and Engineering at Iowa State University
http://www.iastate.edu/~nscentral/releases/2001/dec/scitips.shtml
Au sommaire
 Magnetic refrigerator successfully tested

  lundi 28 janvier 2002 07:58

NOUVELLE PUBLICATION AU JO :Convention collective nationale des entreprises d'installation d'entretien, de réparation et de dépannage de matériel aéraulique, thermique et frigorifique (10e édition) (Convention du 21 janvier 1986)
http://djo.journal-officiel.gouv.fr/Scripts/vbwebn.exe?330230000cat22jo

Valerie Larra  vendredi 1 février 2002 12:02

le stockage de produit fini est à +2-+4°C
ce stock est bien isolé de la production
les produits sont emballés sauf certains fromage mis uniquement sous feuille aluminium et dans des cartons.

est-on obligé d'avoir un sas de chargement- pour isoler le quai du stockage.
y a-t-il  une réglementation à ce sujet.

jnigeon@mousquetaires.com  vendredi 1 février 2002 15:31

La seule obligation est que la température des produits en stock soit conforme à la réglementation.  Les arrêtés entreposage du 3 avril 1996 ou celui du 6 juillet 1998 n'imposent pas de dispositions particulières au niveau de la conformation et de la structure des locaux. Par contre, ceux-ci de par leur conception ou leur construction  (murs lisses, faciles à nettoyer, ... ) doivent pouvoir être maintenus en bon état et permettre de maîtriser les risques existant lors de l'entreposage.

Dans ces conditions, le choix sas ou pas sas devient un choix technique. L'absence de sas permet entre autres de gagner de la place et de faciliter la circulation. Un sas permet en principe une meilleure stabilité de la température de la chambre froide au cours des activités de préparation, de réception ou d'expédition.

Christian Giraud vendredi 1 février 2002 18:13

selon les intervenants de la DSV vous allez devoir faire un sas pour le chargement, mais je n'ai pas trouve de reglementation obligatoire a ce sujet.
Il semble que seul le bon sens prévaut, mais ...

  mardi 23 avril 2002 08:30

ANZFA - Food Safety: Temperature control of potentially hazardous foods
A guide to the temperature control requirements of Standard 3.2.2 Food safety practices and general requirements

http://www.foodstandards.gov.au/newsroom/publications/foodsafetytemperatur1428.cfm

 

Myriam BENISSAD jeudi 25 avril 2002 09:57

est ce que le propanediol 1.2 est un bon antigel?
car je voudrais le mettre dans une bouteille dans nos congélateurs pour pouvoir mesurer la T° à coeur , en le mélangeant avec de l'eau

Jean-Yves François  jeudi 25 avril 2002 13:25

Le glycérol rempli parfaitement cet office.

guy nolet dimanche 23 juin 2002 11:11

Il y aurait-il un participant à ce forum qui pourrait me fournir quelques explications sur la vie d'Alexandre de Monvoisin, l'auteur du trépied frigorifique.

Constant Depièreux dimanche 23 juin 2002 12:06

Ci-joint quelques informations glanées sur le net

Références bibliographiques :

MONVOISIN A. Le traitement frigorifique des fruits et légumes. 1947
Edité par Dunod à Paris .
MONVOISIN
La conservation par le froid des denrées périssables. (serait disponible en autre à l'Université de Liège, service Hygiène des denrées alimentaires,  Prof. Vindevogel)
1950
Nouvelle édition, Dunod, , in-8° rel. pleine toile de l'édition.
Illustrations. (618p, publicités comprises).

H.P. dimanche 23 juin 2002 21:18

Alexandre Monvoisin est un des "grands anciens" de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort, au même titre notamment que Camille Guérin (1872-1961), Alfort 1896, qui mit au point le BCG avec Albert Calmette, ou que Gaston Ramon (1886-1963), Alfort 1910, qui découvrit les anatoxines. Il a fait l'objet d'une notice par le Professeur Gustave THIEULIN : "Alexandre Monvoisin (1878-1953)", dans "Bulletin de l'Académie vétérinaire de France", 1953, 26, p.527 sq., et d'une excellente étude biographique sous la plume de notre confrère Guy LE ROY, "Alexandre Monvoisin (1878-1953) : sa vie, son oeuvre", thèse de doctorat vétérinaire, Faculté de médecine de Créteil, 1977, 79-VI pages (avec bibliographie et iconographie). Le Dr Vre Roland Rosset lui a consacré une notice dans un ouvrage publié sous la direction du Professeur André-Laurent PARODI, "L'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort au XXe siècle", Thionville, Gérard Klopp, 1998, 262 pages (pp.231-232), notice à laquelle nous empruntons le texte qui suit. La bibliographie de Mauvoisin, donnée par la thèse du Dr Vre Guy Le Roy - à laquelle on se reportera -, compte 83 articles et ouvrages. Nous en citons ci-dessous quelques titres, d'après le catalogue Opale-Plus des imprimés de la Bibliothèque nationale de France.

Bien cordialement.

H.P. (Alf. 77)



Alexandre Monvoisin (1878-1953)

   "Alexandre Monvoisin, né le 4 août  1878 à Saint-Germain-en-Laye, est décédé le 13 octobre 1953 [à Thou, Loiret] ; il repose à Carrières-sous-Poissy [l'une et l'autre : communes des Yvelines, ex-Seine-et-Oise].
   "Diplômé de Grignon en 1899 et d'Alfort en 1904, A.M. est connu des Alforiens auxquels il enseigna, en qualité de chef de travaux [maître-assistant], pendant plus de trente ans, physique, chimie et pharmacie. il est connu également par ses travaux sur le lait qui, après de nombreuses publications, furent réunis dans deux livres fort appréciés : "Le lait, son analyse, son utilisation" (1911) et "Le lait et ses dérivés" (1925). Mais A.M. est surtout connu de tous les hygiénistes, vétérinaires ou non, en raison de ses activités dans le domaine du froid. En effet, il formula les principes de base de la conservation des denrées, les ramenant à trois, qu'il groupa sous le nom de "trépied frigorifique", à savoir application du froid : 1 : à des produits sains, 2 : très précocement, 3 : d'une façon permanente (mise en oeuvre de ce que le frigoriste Jean-Bernard Verlot appellera plus tard la "chaîne du froid"). Ces trois principes sont immortalisés sous le vocable de "trépied frigorifique de Monvoisin" [Le "trépied frigorifique" est cité par lui pour la première fois au congrès de pomologie de Casablanca, le 31 janvier 1934, à propos de la réfrigération des fruits et primeurs]. "
   "La Première guerre mondiale  avait fourni l'occasion à Monvoisin de s'intéresser aux viandes congelées (1916), à l'importance qu'elles représentaient pour faciliter le ravitaillement des armées et des populations opprimées par la guerre, à leur qualité mais aussi à leur altération superficielle provoquée par les moisissures. Ses premières observations  le conduisirent ensuite à se pencher sur d'autres denrées : viandes réfrigérées, produits de boulangerie, oeufs réfrigérés ou congelés, fruits, primeurs, poissons, lait, fromage, volaille... L'AFF (Association française du froid) ayant instauré un enseignement destiné à la formation des techniciens et des ingénieurs frigoristes, Alexandre Monvoisin est choisi pour assurer, en 1919, le cours de "chimie et microbiologie appliquées à la conservation des denrées périssables". C'est le départ d'un apostolat pour A.M. qui prêchera, en toutes circonstances, les bienfaits du recours au froid pour la conservation des aliments, aussi bien en vue de prolonger leur durée de vie et d'éviter des pertes importantes, que de protéger leur qualité sanitaire. Le lait retiendra évidemment son attention. La réfrigération du lait dès la ferme, accompagnée de soins rigoureux et permanents de propreté seront pour lui des dogmes absolus. Leur respect assurera la qualité d'un aliment indispensable et bon marché, malheureusement, à cette époque, trop souvent pollué et fraudé.
   "Les principes d'Alexandre Monvoisin se sont imposés progressivement dans les mentalités et ont apporté une contribution fondamentale à l'édification des mesures destinées à protéger la santé publique, notamment la loi de 1937 sur l'inspection des denrées alimentaires."

(notice du Dr Vre Roland Rosset)

Bibliographie résumée :

"La Composition des laits pathologiques dans les affections des mamelles, et spécialement des laits de vaches tuberculeuses", Paris : O. Doin, (1910)
In-8°, 8 p.
Extrait du ?Journal de pharmacie et de chimie?, 1er juillet 1910


"Alcool et distillerie, production et consommation de l'alcool, utilisation des sous-produits, analyse, législation",
Paris : O. Doin et fils, 1910
In-18, XVIII-442 p., fig.
Encyclopédie scientifique, publiée sous la direction du Dr Toulouse. Bibliothèque des industries chimiques, n°28.

"Le lait, son analyse, son utilisation" (1911)


Précis de diagnostic vétérinaire (avec Raymond MOUSSU)
Paris : Asselin et Houzeau, 1919
In-16, 412 p., fig. et pl.
2e éd., Paris : Vigot frères, 1929
In-8°, VII-472 p.


"Le Lait et les produits dérivés",
3e éd. t. 1
Paris : Vigot frères, 1925
In-8°, XV-471 p.

 
"La conservation par le froid des denrées périssables. Chimie et microbiologie des substances alimentaires. Production du froid. Emploi du froid dans la conservation des viandes, oeufs, produits de laiterie, en sériciculture, horticulture, floriculture, boulangerie et dans les industries des boissons fermentées", par A. Monvoisin, professeur de chimie et de microbiologie appliquées à la conservation des denrée périssables, à l'Association française du froid chef des travaux de chimie à l'École vétérinaire d'Alfort. Préface de M. A. Barrier, directeur de l'Institut international du froid
Paris, Dunod, 1923, In-8, XXI-502 p. avec figures.
Nouvelles  éd. en 1936, 1947, et 1950.
En espagnol en 1953.

 
"La Conservation des denrées animales par le froid", et "La Conservation des denrées végétales par le froid",
dans "Alimentation et produits alimentaires".
Paris : Presses documentaires, (s. d.)
Cours-conférences du Centre de perfectionnement technique.
Cycle de l'alimentation. Fasc. 816-820, avril-mai 1942.

 

SANDRINE  mardi 19 novembre 2002 22:04

-----Message d'origine-----
De : yannick soup [mailto:soupapoulle@yahoo.fr]
Envoyé : lundi 18 novembre 2002 12:04
À : hygiene@yahoogroupes.fr
Objet : [hygiene] Présentation

Je m'appel Yannick. Je suis Responsable Qualité dans une entreprise de négoce et découpe de poisson à l'île de la Réunion. Je suis à la recherche de méthode rapide de mesure de la température. Pourriez-vous m'aidez?
Merci d'avance.

si tu veux avoir des réponses intéressantes, il faudrait que tu précises ton besoin.
Il existe des thermomètres à infra rouge, avec sonde à piquer ou "de pénétration", à thermocouple, et les pistolets à infra rouge pour la
température de l'air.
Les plus rapides sont les IR mais aussi les moins précis.
Tu peux contacter Pierre René ALPOU, Responsable qualité à la SERVAIR à Gillot, il te parlera du pistolet IR qu'il utilise.
Sur le site www.testo.fr tu trouveras également des infos.

yannick soup  jeudi 21 novembre 2002 06:47

Merci pour tes informations. Mon problème en ce qui concerne la mesure de la température est le suivant: depuis tôt le matin des commande de produits congelés/surgelés ou réfrigérés sont préparés au niveau d'une salle à température 10-15°C.
Hors parfois, les produist ne sont embarqués que tard le soir (16-17H). Aucun contrôle de la température n'est réalisé. Mon objectif est donc de trouver un moyen rapide et simple (sans contact avec le produit) afin de s'assurer que la température du produit soit acceptable.

GODENIR Joël  jeudi 21 novembre 2002 08:48

La mesure de température par Infra Rouge, désormais peu chère, est sans doute appropriée dans votre cas. Elle a ses limites, dans la mesure ou il s'agit d'un relevé de la température en surface et que celle çi peut différer de la température "réelle" du produit, à savoir la température en profondeur. Le problème ne se pose pas si le produit est depuis suffisamment longtemps dans son même environnement pour que la température de surface soit égale à celle en profondeur. Par contre, si vous mesurez cette température de surface peu de temps après que le produit soit introduit dans une salle ou un environnement à une température plus haute, votre mesure n'apportera qu'une information imparfaite.

A priori, dans votre cas concret (produit congelé laissé en attente à 10°C pendant la journée avant envoi), il y aura un écart significatif entre la mesure à coeur et celle en profondeur.

Au delà de cet avis technique, à cette température de 10-15°C, la flore de surface sur vos découpes de poisson aura commencé à se multiplier et vous devez impérativement penser différemment votre procédure de stockage avant expédition.

Dernier point, il est possible, quoique prétendent nombre d'ateliers de découpe de poissons, d'obtenir des produits répondant aux critères microbiologiques officiels.

mercredi 18 juin 2003 16:30

Quelqu'un peut-il  me renseigner sur le
fonctionnement des chambres froides, est ce que la période de dégivrage peut entrainer une prolifération microbienne car parfois le retour à une température basse (3°C) est long, ou peut être s'agit-il d'une défaillance au niveau de l'installation?,

Christian GIRAUD  mercredi 18 juin 2003 17:42

L'interet du degivrage est non seulement de lever la glace qui s'est formee a l'interieur de votre chambre froide, mais aussi de nettoyer et desinfecter lors qu'il n'y a plus de glace.
Si votre nettoyage et votre desinfection est faite correctement il ne devait pas y avoir de proliferation quelconque (puisqu'il n'y a plus rien)

Pour la vitesse de refroidissement, pensez que le froid que votre appareil fourni a l'interieur de votre chambre froide, est pris a l'exterieur (principe des pompes a chaleur et a l'envers celui des appareils de refroidissement) donc s'il fait chaud dehors, votre chambre froide aura d'autant plus de mal a produire du froid que la temperature exterieur est elevee. et par les temps qui courent il fait plutot chaud dehors.
N'incriminez pas tout de suite votre appareil

vendredi 15 août 2003 23:07

PRESSE CANADIENNE 15/08/03 Faits concernant la salubrité des aliments: en cas de panne de courant
http://www.newswire.ca/releases/August2003/15/c1822.html

Anne FAROUK mardi 19 août 2003 13:07

Je suis en train de rédiger des instructions à l'attention des préparateurs de commande et pour ne rien oublier, je voudrais savoir s'il existe des recommandations concernant le stockage des produits frais en chambre froide (du type : état des chambres froides, hygrométrie, espacement entre les produits,  et bien sûr températures.).

 

Laurent KRYSIAK mardi 19 août 2003 16:02

les conditions d'entreposage des denrées alimentaires réfrigérées sont définies par :

- règlementation horizontale européenne (issue du codex alimentarius et de la directive CEE 93/43)
- règlementation verticale par filière

Afin de pouvoir vous aider, il me faut donc savoir dans quelle filière vous travaillez

 

Anne FAROUK mardi 19 août 2003 18:07

Il s'agit principalement de produits de charcuterie (San Daniele, Parme, mortadelle, coppa, saucissons...), des fromages frais ou affinés (mozzarella, ricotta, mascarpone, gorgonzola, parmesan, grana padano), de pâtes fraîches des antipasti à l'huile d'olive et des desserts type tiramisu, tartuffo, etc. Bref, un peu tout type de produit frais pouvant se trouver dans un frigo italien ! Je crois que j'ai fais le tour.
Evidemment, tous ces produits n'ont pas les mêmes températures optimales de stockage. Ce que je voudrais, c'est essayer de les distribuer efficacement dans mes 6 chambres froides.

 

Laurent KRYSIAK mardi 19 août 2003 18:47

voici quelques unes des principales règles à respecter au sein des chambres froides :

- absence de stockage à même le sol
- bonnes rotations (FIFO)
- sectorisation (dans la mesure du possible) des produits selon leur niveau de contamination potentiel, leur teneur en eau (Aw) et leur T° de conservation optimale (dans votre cas, je réserverai une CF pour la charcuterie crue, une pour la charcuterie cuite, une pour les plats cuisinés type pâtes fraîches, une pour les desserts, une pour les fromages frais, et une pour les fromages affinés)
- le niveau de remplissage doit pouvoir permettre une bonne circulation de l'air froid (donc rien devant les groupes - palettes pas trop serrées)
- protection satisfaisante des denrées entamées
- traçabilité performante
- respect des plannings de nettoyage définis

samedi 30 août 2003 11:22

Fiche technique N°565 : " Validation d'un capteur embarqué miniaturisé 3D de mesure de température en ligne"
http://www.ofival.fr/dei/f565.htm

 

mercredi 17 septembre 2003 07:22

JORF 02-10 Arrêté du 18 septembre 1992 relatif à l'emploi de fluides de refroidissement et frigorigènes en contact direct avec les aliments
Contenu :
Art. 1er. - L'emploi des fluides de refroidissement et frigorigènes énumérés ci-après est autorisé en contact direct avec les produits alimentaires pendant l'opération de congélation: - l'air; - l'azote; - l'anhydride carbonique.
Disponible à l'adresse :
http://www.liste-hygiene.org/veillecontact.htm

 

Gilles TIXIER mardi 16 mars 2004 22:55

Qu¹est-ce que l¹Indice IP d¹un thermomètre ?



Benoist MACE mercredi 17 mars 2004 11:09
 

IP = indice de protection
Le premier chiffre indique la possibilité de pénétration de corps étranger dans l'appareil
Le classement va de 1 à 6

Le deuxième chiffre indique la possibilité de pénétration d'eau dans l'appareil
Le classement va de 1 à 8

Plus l'indice est élevé, plus l'appareil est protégé.

Exemple : Pour obtenir le niveau 8, l'enregistreur doit tenir 60 minutes dans l'eau à 1 mètre de profondeur, selon EN60529
C'est ce qui semble se rapprocher le plus de l'utilisation dans la filière poisson

 

samedi 3 avril 2004 14:34

PRESENTATION DU RAPPORT ANNUEL 2003 DU LABORATOIRE INTERCOMMUNAL DE CHIMIE ET DE BACTERIOLOGIE
______________________________________________________________________________________________

Laboratoire Intercommunal de Chimie et de Bactériologie - Rapport annuel 2003 [Communiqué de presse et synthèse - Rapport complet]

Communiqué de presse et synthèse
http://www.licb.irisnet.be/FR/indexfr.htm
Rapport complet
http://www.licb.irisnet.be/FR/LICB2003.pdf
(source

Au sommaire :


INSPECTION ET CONTROLES D'ETABLISSEMENTS

Suivi des non-conformités
Températures des installations frigorifiques

 

JURA AGRICOLE 05/04/04 Le Cemagref mène l'enquête
Chaîne du froid
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/3684/Le_Cemagref_mène_l'enquête.html

Anne FAROUK vendredi 9 avril 2004 17:51

J'ai une question sur la gestion d'une rupture de la chaîne du froid.
Peut être a-t-elle déjà été posée mais je n'ai pas trouvé de réponses dans les archives.
Concrètement, en cas de rupture de la chaîne du froid, à partir de quelle augmentation de la température à coeur (ou plutôt couple temps - température) estime t-on qu'un produit réfrigéré n'est plus consommable
?
Je précise que ma question concerne des produits alimentaires conditionnés (frais ou ultra - frais) conservés en froid positif (respectivement <+ 8°C et < + 4°C). Par exemple de la ricotta ou du jambon cru. J'imagine qu'il y a beaucoup de cas par cas quand survient ce type de problème mais je suis à la recherche d'une réponse tranchée qui permette une certaine réactivité.
 

Laurent Krysiak vendredi 9 avril 2004 18:57

Si vous ne considérez que ces 2 types de produits, ceux-ci ne présentent à mes yeux que peu de risques microbiologiques au regard d'une rupture de chaîne du froid, car :

- le jambon cru se conserve à + 15°C maxi

- la ricotta se conserve à + 8 °C maxi

>> je les classerai donc dans les 2 cas dans la catégorie des "aliments
relativement stables".


Concernant d'autres types de denrées, il faut effectivement voir au cas par cas, en prenant en compte par produit ou familles de produits :

- la T° de conservation initiale
- l'aw
- l'éventuel traitement thermique que lui fera subir le consommateur
.....

Il est donc difficile de vous donner des éléments précis; mais sachez par exemple qu'en restauration sociale, il est permis de proposer à la vente des aliments à + 10°C pendant 2 heures maxi, alors que ceux-ci seraient à conserver entre 0 et + 4°C s'ils étaient en chambre froide.

De plus, et dans le cadre de la nouvelle norme AFNOR concernant les études de vieillissement, il peut être pris en compte une rupture de chaîne du froid équivalente à une exposition des produits réfrigérés pendant 1 à 2 heures à T° ambiante de + 20°C.

Gilles TIXIER mercredi 14 avril 2004 08:54

Les conséquences d¹une rupture de la chaîne du froid dépendent aussi de la charge bactérienne dans le produit, au départ.
Dans les mêmes conditions on peut passer de 10 à 20 comme de 1 à 2 millions.

dimanche 25 avril 2004 16:43

TRAVAIL AU FROID
Exemple du froid artificiel en industrie agro-alimentaire
http://www.aimt67.org/dossier/ambiance_froide.htm

 

elodie_clement mardi 27 avril 2004 14:31 

je viens de rejoindre le groupe. je suis actuellement étudiante en DESS droit de l'agroalimentaire et je réalise un mémoire qui a pour thème la chaîne du froid et plus précisément les ruptures de la chaîne du froid et leurs conséquences en terme de responsabilité au sein de la filière. je m'intéresse particulièrement aux produits surgelés et recherche des renseignements sur la traçabilité comme moyen d'exclure l'imputabilité du défaut et de justifier du respect de la chaîne du froid. je remercie d'avance tous ceux qui prêteront attention à ce message. a bientôt.

armail mardi 27 avril 2004 18:53

vaste sujet.Avez vous déjà une idées + claire des produits que vous allez traités et des moyens de surveillances (bactério, température transport et produit) ?

clement elodie mercredi 28 avril 2004 09:50

En effet, vaste sujet. étant juriste, ce qui m'intéresse particulièrement est la capacité d'une entreprise à justifier du respest de la chaine du froid, pour se dégager de toute responsabilité vis à vis du consommateur, en cas d'intoxication alimentaire. je suis en stage dans une entreprise qui distribue des surgelés et j'envisageait donc de cibler le sujet sur ces produits sachant qu'il existe une réglementation spécifique en ce domaine. la question que je me pose est la suivante: comment identifier dans la chaine alimentaire le responsable de la rupture de la chaine du froid? comment les opérateurs peuvent ils "renvoyer la faute" sur l'opérateur précédent ou suivant? autre question corollaire: quelle est la responsabilité du distributeur en matière de traçabilité des enregistrements de température? la réflexion est lancée!

 

armail mercredi 28 avril 2004 10:36

en effet, vaste sujet. étant juriste, ce qui m'intéresse particulièrement est la capacité d'une entreprise à justifier du respest de la chaine du froid, pour se dégager de toute responsabilité vis à vis du consommateur, en cas d'intoxication alimentaire. je suis en stage dans une entreprise qui distribue des surgelés :
1. JUSTE LEGUMES OU AUSSI VIANDES, PLATS CUISINES....?
Les risques ne sont pas forcément les mêmes et la réglementation "de base" non plus.
2. TRAVAILLEZ VOUS PLUS POUR UN DISTRIBITEUR STYLE PICARD OU MOINS HAUT DE
GAMME?
Le consommateur Picard a un autre budget et Picard a plus de moyens de pression et de contrôles.

et j'envisageait donc de cibler le sujet sur ces produits sachant qu'il existe une réglementation spécifique en ce domaine. la question que je me pose est la suivante: comment identifier dans la chaine alimentaire le responsable de la rupture de la chaine du froid?
voir 1.

Dimitri LAMURE mercredi 28 avril 2004 11:56

J'ai travaillé sur la maitrise de la chaine du froid pour des produits laitiers transportés en frais donc je ne sais pas dans quelle mesure ce qui a été fait est transposable pour des produits surgelés. 

Pour les produits frais la température est définie sous la responsabilité du producteurs. il doit donc mettre en place en production les infrastructures, les controles sur les produits (pour libérer les produits) et  sur les installations (dans les deux cas avec du matériel étalonné suivant une procédure à définir en fonction du matériel et des modalités de controle) et les enregistrements de ces controles
Lors du schéma logistique il semble indispensable de procéder à un controle contradictoire de la température au départ du produit et là encore il semble indispensable de procéder à un enregistrement de ce controle. Lors du transport par camion pour les produits surgelés je crois (à vérifier) que la mise en place d'un enregistreur de la température de la caisse frigorifique est obligatoire (là encore se pose le problème de l'étalonnage des sondes de température) pour les transports par container je ne sais pas mais si ce n'est le cas, le cas échéant on peut utiliser des enregistreurs mécanique type ryan (qui je crois aussi sont scellés et donc devraient ne pouvoir faire l'objet de contestation en cas de litige) ou numériques (validité légale ?).
Enfin à mon sens lors de chaque rupture de charge lors du schéma logistique il faudrait procéder à des controles contradictoires de la température.

En théorie la mécanique semble bien huilée mais en pratique c'est nettement plus compliqué
En effet il se pose des problèmes sur le matériel utilisé par les différents intermédiaires (prestataires)
les modalités d'utilisation
les modalités d'enregistrement
la réalité des controles contradictoires.....
et la liste est loin d'être exhaustive

clement elodie jeudi 29 avril 2004 09:43

Je suis actuellement chez picard surgelés qui commercialise toutes sortes de produits. je suis consciente que certains produits sont plus à risque concernant une rupture de la chaine du froid. même si picard a assez de poids pour imposer des controles, un produit qui a été exposé a des températures anormales en amont de la filière ne présente pas forcément de défaut visuel et il est impossible d'exiger une analyse microbio pout chaque unité de vente. le problème reste entier en cas d'action en responsabilité d'un consommateur.

 

sylvain.le-jeune  jeudi 29 avril 2004 11:20
Je viens de rejoindre ce groupe.
En ce qui concerne le respect d'exigences (dont la non rupture de la chaine de froid, la responsabilité s'arrête "en principe" à la réception des produits ou MP.
Ayant travaillé pendant 18 ans chez Danone, je confirme que le consommateur identifiera Picard comme responsable en cas de défaut.

Sur ce sujet il est illusoire de maîtriser ce point par des analyses bactériologiques;
Il faut, à mon sens, partir de l'analyse HACCP : quelles sont les limites acceptables tout au long de la chaine (température positive proscrite pour tous les produits carnés par exemple)

Puis mettre sous maîtrise les différents fournisseurs :
transporteurs et transformateurs.
Il existe des référentiels, comme BRC (et IFS depuis avril 2004 en français)qui sont très précis et peuvent donner lieu à certification (ou audit fournisseur).

Ci-joint lien sur mon site qui donne des informations sur ces référentiels

Christian Felter samedi 1 mai 2004 08:13

 la question que je me pose est la suivante: comment identifier dans la chaine alimentaire le responsable de la rupture de la chaine du froid?


Techniquement c'est assez facile à faire.
il me semble avoir vu passer il y a un an ou deux une proposition d'évaluation par l'ANIA de la qualité de la chaine du froid. A mon souvenir l'argument pour ne pas retenir la proposition alors a été qu'il fallait plus de recherche fondamentale sur le risque listeria.

Il faudrait aussi s'interroger de la lisibilité aujourd'hui dans la pratique de l'arrêté de 07/98 qui transpose l'HACCP aux transports des denrées alimentaires

Mais bon ... vaste recherche.

sandrine.vrain mardi 15 juin 2004 16:18

Est il possible d'obtenir des réponses aux questions suivantes :

Rupture de la chaine du froid :
A partir de quel moment juge t on qu'une rupture du froid impacte sur la qualité de la matière première (organoleptique, microbienne)?
Existe t il une directive ou des bonnes pratiques ?

Camion frigorifique : Ont ils une obligation légale d'avoir un enregistreur et un moyen de donner à celui qui receptionne une preuve ecrite de la non rupture de
froid?

Quels sont les risques en cas de rupture du froid ?
- développement microbien ,mais lesquels
- enzymatiques  lequelles
- Si germes => production de toxines ? lesquelles ?

Toxines de Botulinum :  A quel moment est elle produite? Quels sont les moyens mis en place pour l'éviter ?

Claire B mardi 15 juin 2004 16:31

En se qui conserne les camions frigorifiques ils ont une obligation de maintenir en froid positif ou négatif selon les exigences requisent par le
client (cahiers des charges) mais aussi face au contrôle vetérinaire. Pour verifier que la chaine du froid n'a pas été rompu les camions frigoriques doivent posséder des disques de relevé de température (si ce n'est pas le cas chez un de vos fournisseur vous pouvez l'exiger dans les cahiers des charges)

Myriam BENISSAD mardi 15 juin 2004 18:09

voir la directive 92/CEE 13 janvier 1992 pour l'enregistrement des températures lors de transports de produits surgelés et  à température
dirigée

 

GALLARDO Laetitia jeudi 29 juillet 2004 16:10

J'ai toujours appris à l'école que le froid ne tuait pas les bactéries...mais on a réussi à me mettre en doute et je ne sais plus quoi répondre quand on me dit mais oui mes les coliformes c'est pas très résistant il ne résiste pas au froid négatif..MAIS QU EN AI-T-IL VRAIMENT???

Sandra PAPEAU jeudi 29 juillet 2004 16:38

J'avoue personnellement que cette affirmation me choque. Je suis titulaire d'une maîtrise en microbiologie et je suis également ingénieur agroalimentaire et jamais de ma vie ni de mes longues études je n'ai entendu que les coliformes sont peu résistants et peuvent être tués par le froid!! Je n'y crois pas une seule seconde.
Le froid bloque les fonctions vitales des bactéries mais ne les tue pas. On peut à tout moment les revivifier en les mettant à la température convenable. D'ailleurs, les biologistes utilisent ce moyen (conservation cryogénique, où les températures peuvent atteindre -100°C voire moins) pour conserver des banques d'ADN qui ne sont rien d'autres que des bactéries dans lesquelles ont été clonés des gènes particuliers et que l'on peut récupérer à tout moment après revivification et lyse des bactéries.
 
J'aimerais bien savoir quelles sont les formations et les fonctions  des personnes qui ont affirmé cela avant de remettre en cause cette grande théorie.

Michel CAVALLA jeudi 29 juillet 2004 16:45

la résistance des bactéries au froid négatif dépend de la composition du milieu dans lequel elles se trouvent. Si le milieu contient un
cryoprotecteur comme le glycérol, le SVF ou le DMSO, ce qui est assez rare dans les produits alimentaires, les bactéries survivent, sinon la formation de cristaux de glace détruit les corps bactériens.

O. Cerf jeudi 29 juillet 2004 17:00

A ma connaissance, dans les aliments le froid négatif stresse les formes végétatives des bactéries, et en inactive une petite proportion. Il n'a pas d'effet sur les spores bactériennes. Les produits congelés ne sont pas stériles, cela se saurait !

Sandra PAPEAU jeudi 29 juillet 2004 17:04

Bonjour Mr Cavalla, je me permet de réagir car ce point m'intéresse pour les raisons que j'ai évoqué.
Vous avez sans doute raison et votre remarque est pertinente mais peut-on considérer que la totalité de l'eau est congelée dans l'aliment? La température de congélation  diminue d'autant plus que la concentration en solutés augmente. De ce fait on attend difficilement l'état de congélation totale et on peut imaginer que des bactéries peuvent survivre dans les interstices entre les cristaux de glace. Qu'en pensez-vous? Je cherche juste comprendre.

Michel Dupres. jeudi 29 juillet 2004 23:21

Le froid négatif ralenti (voire stoppe s'il est très intense) la croissance des bactéries mais ne les tue pas.

Ne pas confondre avec les parasites, qui effectivement sont tués par la congélation. Parasite = être pluricellulaire.

mercredi 25 août 2004 23:17

L'ENTREPRISE 25/08/04 La rupture de la chaîne du froid donne chaud aux gérants d'établissements
http://www.lentreprise.com/actu/7478.1.html


Sébastien JOULAIN Mon, 6 Dec 2004 14:12:38 +0100

Savez-vous s'il y a une obligation d'achat de thermomètre aux normes pour le contrôle des températures de frigo ou si l'on peut acheter n'importe quel matériel de contrôle du froid.


IKAGEL s.a  Mon, 6 Dec 2004 15:55:13 +0100

Vous pouvez acheter n'importe quel appareil de mesure avec une exactitude de mesure d'au moins plus ou moins 2°C.
Cependant il faudra l'étalonné avec un étalon de référence.

AndreLamstaes  Tue, 7 Dec 2004 17:15:15 EST

J'ai recemment joint le Forum et contaste avec plaisir l'interet souleve par les questions de surete alimentaire. 
En reponse a la question posee par Sebastien, il est exact que plus en plus, les services de l´ Hygiene Alimentaire dans les pays de la Communaute demandent que la temperature des aliments en refrigeration soit relevee quotidiennement. Ici en Grande Bretagne ne pas respecter ces directives peut entrainer d'assez fortes penalites pecuniaires et meme la fermeture immediate l´etablissement en effraction..
D´autre part il est evident que ce qui importe n´est pas la temperature de l´air dans le frigo mais de la nourriture meme. C´est a la demande de notre service d´Hygiene local que nous avons developpe un thermometre bon marche, le Endo-Therm, qui consiste en un thermometre a alcool immerse dans un tube en plastique contenant un simulant alimentaire; ceci permet au thermometre de donner la temperature de l´aliment stocke dans le cabinet sans etre influence par l´air exterieur, ou tout autre action qui hausse la temperature de l'air a l'interieur (restockage, deglacage automatique) et comme le tube comme le simulant est transparent, la temperature peut etre lue sans difficulte.. 

Un autre moyen dont se servaient plusieurs de nos clients est de placer un thermometre normal dans un verre d´eau par example ou meme dans un sandwich; ce sont des systemes assez precaires mais au moins ils donnent une temperature plus exacte qu`un thermometre qui reagit avec l`air environnant. 
Andre Lamstaes
Universal Master Products.

 

roulantmichael Tue, 19 Apr 2005 06:54:27 -0000

Nous avons pris l'habitude de relever les températures des locaux avec un simple thermometre à sonde(digital)
Le technicien "frogoriste"nous annonce que notre thermomètre annonce deux dégrès de différence avec la réalité et nous conseille de placer des thermometres à mercure dans les différents locaux.
Est-ce une bonne idée? Est autorisé? Nous souhaitons une certification BRC dans les mois qui viennent.
Nous pensons que le thermometre à mercure représente un danger éventuel.
Qu'en pensez-vous?

 

hblmg78 Tue, 19 Apr 2005 03:17:18 EDT

vous avez aussi la solution de faire étalonner vos thermomètres

il y a des infos dans ce sens dans la liste hygiene

 

waranet32 Tue, 19 Apr 2005 07:25:51 -0000

Deux degrés d'écart, ça fait beaucoup... Encore faudrait il savoir quelle est l'exactitude du thermomètre du frigoriste et comment le contrôle a été fait. Dans tous les cas un thermomètre au moins vérifié par rapport à un thermomètre étalon est préférable. Tout dépend du type de contrôle que vous désirez effectuer, traçabilité uniquement ou alarme, les prix de départ sont extrêment bas. Vous pouvez nous consulter. A priori le mecure est a proscrire.

 

AndreLamstaes Tue, 19 Apr 2005 06:59:20 EDT

je vous conseille de voir _www.universalmasterproducts.com_ (http://www.universalmasterproducts.com) particulierement le Endo-therm qui semble repondre a vos besoins. C'est un thermometre plonge dans du glycerol le tout dans un tube en plastique clair qui evite d'utiliser une sonde. Bien que ce soit surtout pour des produits refrigeres ou froids, personnellement je m'en sers pour suivre la temperature de mon vin en bouteille et en carton.

 

bianchi_virgile Tue, 19 Apr 2005 17:13:40 -0000

Oui je confirme, les thermomètres à mercures sont dangereux pour deux raisons :

1 : c'est en verre (risque corps étranger)
2 : le mercure est toxique et n'a rien à faire dans une usine agro.

sur quoi se repose votre frigoriste pour affirmer que c'est son thermomètre qui est juste?
Il manque déjà d'un certain professionnalisme pour vous proposez des thermomètres à mercure.

 

DIMANCHE 01 MAI 2005

LA CUISINE COLLECTIVE JANVIER 2005 L’entreposage des produits fabriqués
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=63


MERCREDI 11 MAI 2005

JURA AGRICOLE 09/05/05 La conservation domestique reste le maillon fragile du froid - Protéger le consommateur - Réglementation sanitaire
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4886

JURA AGRICOLE 09/05/05 Le cahier des charges - Froid et qualité alimentaire
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4887

JURA AGRICOLE 09/05/05 Garantir sa sécurité - Le respect de la chaîne du froid
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/4889


VENDREDI 10 JUIN 2005

AFSCA MAI 2005 LE VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE FAUX

http://www.afsca.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf

 

Au sommaire:
Des produits laissés à température ambiante pendant toute une nuit peuvent être mangés sans risque le jour suivant.

 

berhault nicolas Sat, 25 Jun 2005 10:29:04 +0200 (CEST)

"IKAGEL s.a - Service Qualité" <> a écrit :

nous sommes une industrie qui fabrique des filets de poisson frais que nous exportons en Europe par avion.
Dans les boîtes de polystyrène contenant les filets nous mettons des gels pack pour permettre de maintenir le froid.
Les gels pack (appelés aussi therma freeze) sont des poches plastiques contenant de la poudre. Immergés dans l'eau, ces gels pack absorbent celle-ci puis nous les congelons.
Bien que le produit fini arrive à de bonne température, les gels pack, eux fondent et deviennent moux.
Avez-vous, s'il vous plaît, des solutions pour empêcher cela?.
Il y a d'autres équipements plus efficace?

Bonjour Lamia,
J'utilise également des "accumulateurs de froid" ou "plaques eutectiques" mais sous forme de bidons. Je suis à la recherche de gels tels que ceux que vous utilisez et qui me parraissent plus pratiques en terme d'encombrement. Pourriez-vous m'indiquer les coordonnées d'un fabricant ou revendeur?
Pour répondre à votre question ils est normal que le gel devienne mou lorsque il a restitué le froid accumulé à -30°C. Dès lors que la température dans la caisse iso atteinds la température de fusion du gel qui doit être légèrement en dessous de 0°C le gel passe de l'etat solide à l'état de gel. Le principal pour vous est que vos filets de poissons arrivent à destination à la bonne température et il semble que ce soit le cas.
Merci de votre réponse concernant votre fournisseur de gel.
Nicolas.

CELSIUS Friday, October 14, 2005 6:13 PM

Bonjour aux Responsables Qualité
Pour une parfaite lecture des températures dans les produits agro-alimentaires surgelés et réfrigérés (-30°C à +30°C), il existe maintenant un système NON-INTRUSIF le CELSIUS. N'hésitez pas pas à me contacter pour plus de renseignements et visiter ma page.
François

CELSIUS Mon, 17 Oct 2005 18:38:21 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Emmanuelle Aime" <e.aime@r...> a
écrit
> Bonjour,
>
> Je serais intéressée par avoir un peu plus de renseignements sur
votre
> système de prise de T°.
> Merci de m'expliquer un peu plus en détail le fonctionnement de
cette sonde.
>
> Cordialement,
>
> Emmanuelle AIME


Ce système utilise le principe des micro-ondes, ceux générés par les produits, et ils sont ensuite traduits en temprérature. L'efficacité est induscutable (rapport laboratoire Campden) ainsi que sa précision.
Il n'est plus question de jeter de produits car nous n'avons aucune action sur lui.
Je peux tout à fait vous faire parvenir une documentation par email ou courrier, ou venir vous présenter le produit car c'est de visu et dans le contexte de travail qu'il trouve immédiatement sa place et son utilité.

Sincères salutations.
François Badot
Mon téléphone mobile est le 06 72 47 70 08.
mon email : francois.badot@loma.com

Vous trouverez ci-dessous l'adresse de notre site

http://www.loma.com


MARDI 20 DECEMBRE 2005


CEMAGREF - 2002 Lettre N°1. Au sommaire: La chaîne du froid auscultée
http://www.cemagref.fr/Informations/Actualites/lettre-part/lettre1.pdf




 ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

FIN DU DOCUMENT

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE