ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes QUESTIONS SUR LES EQUIPEMENTS ET AUTRES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES AU NIVEAU DES MOYENS
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Le sol, les murs et les plafonds |
Attention, l'Arrêté du 9 mai 1995 et l'arrêté du 29 septembre 1997 indiqués dans les archives ci-dessous ont été abrogés par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
SUJET : REVETEMENTS
Date: Mon, 14 Dec 1998 10:17:33 +0000 From: Walid GADDAS <rachid.gaddas@gnet.tn
Chers membres de la Mailing List,
Je recherche actuellement les références des réglementations européennes sur les revêtement du sol pour les usines agro-alimentaires.
Existe-il des textes réglementaires qui spécifient la qualité des revêtements, ou qui définissent les paramètres pour répondre à l'exigence de la directive 93/43 : "surfaces lisses et faciles à nettoyer".
Salutations.
Walid GADDAS
Date: Mon, 14 Dec 1998 22:13:51 +0000 From: "Patrick.GOZZI" <cipgozzi@offratel.nc
Plutôt que les textes de loi qui sont assez vagues, il y a un document plus intéressant:
" Revêtements de sols dans les locaux de fabrication de produits alimentaires " édité par CNAMTS ( Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés )/ Direction des risques professionnels
Tour Maine Montparnasse
BP 7
33, rue du Maine
75015 Paris
fax: 01.45.38.60.70 ( à vérifier )
Patrick GOZZI
Date: Tue, 15 Dec 1998 07:04:28 +0000 From: Novorest@aol.com
Bonjour à tous et à toutes
J'ai reçu ce document
A aucun moment, il n'est fait référence à une valeur de la norme de "glissance" des sols pour telle ou telle activité.
Différents types de sols sont analysés, entre autres carrelage et résine.
Il est surprenant que ce document ne fasse pas état du sol PVC technique de plus en plus utilisé en cuisine colective.
Pour plus de renseignements sur ces produits, contactez moi
D. SEVRIN
novorest@aol.com
Ingénierie de la restauration collective
http://members.aol.com/novorest
Walid GADDAS jeudi 5 août 1999 08:44
Bonjour,
L'utilisation de
carreaux en faience est-elle autorisée en restauration
collective: dans la cuisine et dans les sanitaires? Si non quelle est
le type de revêtement autorisé.
Bruno PEIFFER jeudi 5 août 1999 12:19
>Bonjour,
>
>L'utilisation
de carreaux en faience est-elle autorisée en
restauration
>collective: dans la cuisine et dans les
sanitaires? Si non quelle est le
>type de revêtement
autorisé.
En effet, s'il s'agit de carrelage, celui-ci
est même vivement préconisé dans la cuisine comme
dans les sanitaires, mais n'est pas pour autant obligatoire.
Selon
l'article 7 de l'arrêté du 29/09/97, les surfaces
murales doivent être faciles à nettoyer et à
désinfecter constituées de matériaux étanches,
non absorbants, résistants aux chocs, de couleur claire,
imputrescibles, lavables, non toxiques, et présentant une
surface lisse.
Des revêtements de sol faciles à
nettoyer et à désinfecter constitués de
matériaux étanches, non absorbants, résistants
aux chocs, imputrescibles, de couleur claire, lavables et non
toxiques.
J'ajouterai qu'aux angles des murs (points
saillants) il y a lieu de prévoir des parois antichocs.
Walid GADDAS jeudi 5 août 1999 13:07
Bonjour Bruno,
Je sais que
les carreaux en faiences (pour les revêtements de murs) ne sont
pas très recommandés, en raison des joints entre 2
carreaux, qui ne sont pas nettoyables et qui peuvent être des
nids de contamination.
Il existe d'autres revetements (type
peinture spéciale alimentaire) qui sont peut être plus
adaptés dans une démarche HACCP.
Qu'en
penses-tu?
Walid GADDAS
Bruno PEIFFER jeudi 5 août 1999 19:00
Concernant les autres types de
revêtements, j'ai déjà vu utiliser la
résine.
J'ai vu également un certain nombre
d'établissements qui avaient opté pour le tout en
peinture, mais au bout d'un an tout s'écaillait.
Nathalie Chesnais mercredi 5 janvier 2000 16:12
J'entends souvent dire que l'on ne
doit pas mettre de siphon de sol dans une chambre froide lorsque l'on
construit un bâtiment agro-alimentaire mais je ne trouve pas le
texte réglementaire confirmant ou infirmant ce
point.
Quelqu'un aurait-il une information à ce
sujet?
Cordialement.
Nathalie Chesnais
Responsable
Hygiène SERVAIR & Filiales
Tel: 01 48 64 85 65
Fax: 01 48 64 85 97
Sylvie Pierrard mercredi 5 janvier 2000 20:34
C'est dans les chambre foides à température négative qu'il ne faut pas en mettre.(problème pratique !! )
Bruno PEIFFER mercredi 5 janvier 2000 22:55
Une telle obligation de moyen
m'étonne. En effet, on a justement accepté l'absence de
syphons de sols en cuisine dans l'arrêté du 29/09/97.
D'un autre côté je n'avais encore jamais entendu parler
de l'obligation d'un
siphon en chambre-froide.
En tout état
de cause, lorsque quelqu'un avance une obligation quelconque, il doit
être capable de mentionner le texte réglementaire auquel
il fait référence.
Pour reprendre le débat
au sujet de l'eau de javel, effectivement une porte-parole du
syndicat de l'eau de javel m'a confirmé que ce produit n'avait
pas fait l'objet d'une homologation. Mais lorsqu'on prend le nouvel
arrêté du 8 septembre 1999 sur les produits utilisés
pour le nettoyage, les hypochlorites alcalins font bien partie de la
liste positive des produits autorisés faisant partie des
constituants du type « désinfectants » ou
«conservateurs », ce qui fait qu'ils sont même
admis dans un aliment (ex.
décontamination des végétaux
avec l'eau de javel). Ceci dit, une homologation permettrait
effectivement d'éviter toute discussion.
Novorest jeudi 6 janvier 2000 07:52
C'est vrai que nous n'implantons
jamais de siphons dans les chambres froides, mais aussi
éventuellement réserves alimentaires.
Aucun texte ne
parle de cette "habitude".
Nous faisons cela afin de
nous prémunir du risque de remontée d'eau dans le
local, en dehors des heures de fonctionnement de la cuisine en
particulier.
Franck DEMEZIERES jeudi 6 janvier 2000 10:22
A la question de N.Chesnais
concernant la présence ou non de siphons de sols pour les
chambres froides je répond catégoriquement OUI, il faut
des siphons.
Si l'on reprend l'Arrêté du 28/05/97
relatif aux règles d'hygiène applicables à
certains aliments et préparations alimentaires destinés
à la consommation humaine, il est écrit au Titre II
chapitre Ier Art.3 - 2g) :
les locaux doivent notamment "être
pourvus de moyens d'évacuation des eaux résiduaires et
des eaux de lavage...et permettre une évacuation rapide".
On
ne peut pas être plus clair il me semble. Ne pas implanter de
siphons - caniveaux... sous prétexte de remontée d'eau
n'est pas logique. Premièrement, le concept même des
siphons empêche cette remontée et deuxièmement
comment envisager un nettoyage et une désinfection
satisfaisante si l'on ne peut intervenir avec de l'eau. Par exemple,
une petite salle de 100 m² nettoyée en milieu humide va
"consommer" globalement 2 à 300 litres d'eau...Il
vaut mieux éviter d'avoir à déplacer cette eau
et la racler vers les couloirs (ou j'espère quand même
trouver un siphon....)
Pour info: des analyses
microbiologiques réalisées sur les siphons entretenus
de certains de nos clients ne révèlent pas
des
contaminationsextravagantesni des flores
exotiques...
Sincères salutations
Franck Demézières
- GSF SA
Nathalie Chesnais jeudi 6 janvier 2000 10:44
Effectivement, notre problématique
est liée au nettoyage des chambres froides et au problème
de l'évacuation de l'eau de rinçage ou de la mousse.
Après discussion en interne Servair la meilleure solution d'un
point de vue technique nous parait des siphons "rectangulaires"
devant les portes des chambres froides côté couloir et
avec une pente adaptée.
Merci de toutes vos
réponses.
Cordialement.
Novorest jeudi 6 janvier 2000 11:25
Nous intervenons dans des cuisines
collectives où les chambres froides font rarement plus
de 30m². Nous implantons des siphons evidemment des siphons de
sol dans les circulation à proximité des dites chambres
froides. Racler l'eau vers l'extérieur du local ne présente
donc pas de risque.
Nous avons eu à de mauvaises
expériences sur des réseaux d'eau usée qui se
"mettent en charge" et dans ce cas, siphon ou pas, l'eau
déborde.
Voila pour nos vision des siphons en cuisine
collective.
Salutations
D SEVRIN
Novorest vendredi 7 janvier 2000 07:58
Une autre possibilité que nous avonspu observer dans des cuisines pour les grands locaux de stockages tels que des chambres froides : utiliser au autolaveuse de sol qui nettoye et aspire l'eau sale
VETHYQUA.jphc vendredi 7 janvier 2000 19:41
Un peu tard, mais pour le plaisir
de relancer le débat...
Pour ma part je me crois que la
présence d'une évacuation d'eau dans une chambre froide
est une source permanente d'humidité qui favoriserait une
humidité relative (est-ce le bon terme?) importante et donc un
givrage plus rapide sur les ailettes de l'évaporateur. D'où
une moindre efficacité du système frigorifique.
Votre
avis?
Happy nouille heure à tous, longue vie à ce
forum... et 2000 remerciements à son animateur.
OC.COM mardi 11 juillet 2000 15:07
Bonjour,
Je me suis deja presentee a vous il y a
quelques temps, mais sous le nom d'OC COM. J'exerce en fait 2
activites : outre ma collaboration a cette agence de communication,
je suis aussi journaliste technique, specialisee en revetements de
sol et de mur (et oui ca existe !) pour la presse du Batiment (Groupe
du Moniteur).
Je mene actuellement une enquete sur les carreaux
ceramiques antiderapants en cuisines collectives et en
agroalimentaire. La question est : "Faut-il ou pas revetir les
sols de ces locaux de carreaux antiderapants ?".
Le sujet
oppose souvent les services veterinaires et les inspecteurs du
travail. Les premiers y voient un souci d'hygiene, les seconds un
souci de securite des salaries.
Pourtant, le Code du Travail (art.
L.232-2, Loi n° 94-1414 du 31.12.91) mentionne que l'employeur
doit donner la priorite aux mesures de protection collective sur les
mesures de protection individuelle...
Vos experiences et
votre avis m'interessent. Je recherche des professionnels que je
pourrais interviewer dans le cadre de cet article :
- une
personne en faveur des antidérapants,
- une personne
contre les antiderapants.
Le vivier de competences que
represente le forum Hygiene me semble tout indique pour mener à
bien cette etude. N'hesitez pas a me contacter.
Avec mes
felicitations et mes encouragements a Bruno Peiffer pour son
implication et son dynamisme,
O. Cerf mardi 11 juillet 2000 14:20
Avez-vous pris contact respectivement avec M. Liot, à la
Caisse nationale d'assurance maladie, et avec Mme B. Carpentier, à
l'AFSSA-Lerpac. C'est précisément leur spécialité
de travailler sur les revêtements de sol, leur sécurité
et leur aptitude au nettoyage et à la désinfection. Ils
ont publié récemment un Guide des revêtements de
sol répondant aux critères
"Hygiène-Sécurité-Aptitude
à l'utilisation" pour les locaux de fabrication de
produits alimentaires, CNAMTS, Direction des risques professionnels,
(1998).
OC
louleb mardi 11 juillet 2000 21:01
Quelle réponse apporter????
Si un steak, une tranche de
poisson est en contact direct avec le sol, en supposant que le
cuisinier ait de bonne pratiques professionnelles, (à ce
titre, j'ai peu de doute) ces aliments iront directement à la
poubelle. Celle ci sera évidemment à commande non
manuelle et suivra un chemin qualifié de marche en
avant.
Quant à la nature du sol, j'ai eu le malheur
d'observer des chutes qui se sont soldées pour la majorité
par un éclat de rire; quant à la minorité
......
En sachant que le sol d'une cuisine est très souvent
(mais légèrement)humide, que par conséquent les
spores présentes auront beaucoup de mal à contaminer
des surfaces régulièrement soumises à un
bio-nettoyage, j'ai du mal à imaginer que la nature
(légèrement) rugueuse d'un sol soit directement ou bien
indirectement responsable d'intoxications alimentaires.
Un sol
doit être brossé et désinfecté au moins
une fois par service (cf analyse des risques). Il est bon de se poser
les "bonnes questions", la sécurité des
cuisiniers étant primordiale, selon mon point de vue, je
propose de réaliser des sols véritablement
anti-dérapants. Le choix des matériaux devra se faire
après des test sérieux et non pas depuis des
catalogues.
Quant au soucis des inspecteurs d'hygiène, je
suis certain que leur choix va pour la sécurité des
cuisiniers.
Quant à l'hypothèse de personnage
qui (1)- laisserai tomber un aliment à terre, (2) le remettrai
en circuit, je pense sincèrement qu'une formation basique est
à mettre en oeuvre. (Ref : arrêté de 95 et
97).
Si des employeurs, ce que je doute, prenaient le risque
d'employer des personnels incompétants à peu de frais
ce sont eux seuls qui seraient responsable d'un accident de
"contamination par le sol". :)......
Louis LE
BORGNE
Bruno PEIFFER mardi 11 juillet 2000 23:25
Lors de la mise en service d'une cuisine dotée d'un sol
antidérapant on peut souvent constater une malfaçon de
la part de la société qui a posé les carrelages.
En effet, il est fréquent de constater des incrustations de
ciment sur ce carrelage, ce qui va handicaper l'établissement.
Si bien que le personnel ne pourra jamais être pleinement
satisfait suite à un nettoyage
en profondeur (absence de
netteté). De plus, ces incrustations favorisent le
développement de souillures. Le problème peut être
le même pour un carrelage non dérapant, mais il
semblerait que le défaut soit plus fréquent dans le cas
de carrelages antidérapants.
cefaq.fr mercredi 12 juillet 2000 09:33
à lire dans le GBPH Boucher en page 258.
fait partie de
l'annexe 2 traitant de l'hygiène et accident du travail"
je
cite : ...
3.4. Le sol
Les glissades et les chutes de
plain-pied représentent près de 13 % des accidents avec
arrêt. Ils sont dus essentiellement à des sols glissants
ou en mauvais état. Pour mesurer la glissance d'un sol, les
revêtements sont testés en laboratoire. Un coefficient
INRS est ainsi déterminé. Un coefficient de 0,30 est
adapté à l'activité d'une boucherie artisanale.
II ne faut pas dépasser un coefficient de O,30. En effet,
au-delà, le sol devra être nettoyé avec des
moyens adaptés. II existe une liste de revêtements
reconnus
par la Caisse nationale d'assurance maladie, il est utile d'y faire
référence lorsque des travaux sont envisagés. Le
port de chaussures adaptées permet de réduire les
risques de glissades.
...Fin de citation
La glissance....
le "Petit Robert" n'y avait pas pensé mais peut-être
dans l'édition 2001 ;-))
En conclusion : Adhérant
mais pas trop et surtout chaussures adaptées.
Dépend
aussi des activités qui génèrent des niveau de
risques très différents ( le devant d'une sauteuse pour
une cuisine collective et un fabriquant de confit par
exemple).
J'attire l'attention sur la bonne maîtrise des
pentes et des écoulements que l'on voit parfois (et même
souvent) à contre sens, obligeant le personnel à
"remonter" l'eau à la raclette...
lexiservices mercredi 12 juillet 2000 13:55
Ciment sur le carrelage.
4 recommandations :
- 1 -
veillez à la propreté du chantier lors de la pose.
-
2 - contrôler que l'équipe de nettoyage (et surtout les
poseurs) n'utilise pas de l'acide pour gagner en temps et en
efficacité (l'attaque de l'acide augmente la micro-porosité
du carrelage et favorise un sur-encrassement à terme).
- 3
- accepter un sol neuf avec un léger film de laitance de
ciment après sa mise en propreté (le surplus de ciment
s'élimine avec des produits doux dès le deuxième
mois).
- 4 - Comme l'indique P. BEAUR, refuser les sols avec
mauvaises pentes (et les faire refaire, car vous l'avez stipulé
dans votre cahier des charges...).
Elles sont sources de pertes
de temps et de vieillissement prématuré de vos
supports.
Enfin, les derniers échanges concernant les
revêtements de sol évoquent tous le carrelage. Il existe
des sols en béton peint dans la masse qui sont bien plus
simple entretenir. Facile à laver, antidérapant...j'ignore
la législation à ce sujet, mais c'est, me semble-t-il,
le standard dans les unités de fabrication industrielle.
dimanche 30 juillet 2000 13:12
Revêtements de
sol
http://www.boucherie-france.org/technique/sols.html
Gilles TIXIER lundi 5 février 2001 13:59
Voici la synthèse réalisées avec vos réponses
suite à ma recherche de fabricants de :
. sols en
résine, nettoyables et antiglissants
. peinture
alimentaire
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/4466
Philippe.GOULOIS jeudi 8 février 2001 11:32
Je suis à la recherche d'informations concernant les
matériaux qui peuvent être utilisés sur un
plafond de restaurant (salle à manger):
réglementation
notamment !
Dans le cas d'un flocage (sans amiante) quelles sont
les risques de contaminations physiques, chimiques, et biologiques.
Nous avons réalisé des contrôles bactério
qui n'ont rien donné. Les services de contrôles
officiels nous demande de modifier ce revêtement. Quelles
seraient les analyses et auto contrôles à entreprendre
pour s'assurer que la sécurité des consommateurs est
garantie. Comment assurer le nettoyage de ces surfaces ?
En vous
remerciant par avance de vos réponses, cordialement.
Philippe
Goulois
Technicien en restauration collective
Philippe.GOULOIS vendredi 2 mars 2001 13:35
Je me permet de faire paraître à nouveau sur la
liste, une question restée en suspens !
Je suis à
la recherche d'informations concernant les matériaux qui
peuvent être utilisés sur un plafond de restaurant :
réglementation notamment !
Dans le cas précis, il
s'agit d'un enduit projeté (fibre + liant) quelles sont les
risques de contaminations biologiques pour les
convives. Ce
plafond est reconnu non lavable, mais ne se délite pas, et la
détérioration mécanique est peu probable du fait
de la grande hauteur, 6 mètres. Nous avons réalisé
des contrôles bactério qui n'ont rien donné.
Toutefois, la DDSV demande la réfection de ce plafond.
En
vous remerciant par avance de vos réponses,
cordialement.
Philippe Goulois
Technicien en restauration
collective
Rectorat
sof gachof vendredi 2 mars 2001 14:05
Présentation synthétique et pédagogique de
l'arrêté du 29 septembre 1997 fixant les
conditions d'hygiène applicables dans les établissements
de restauration collective à caractère social
disponible sur le
site
http://perso.wanadoo.fr/vethyqua/index.htm
" p) Des plafonds, faux plafonds et autres équipements
suspendus permettant un état de propreté permanent,
réduisant la condensation, les moisissures et la chute de
particules sur les denrées ou les surfaces en contact."
à
voir...
Laurent Deneuve vendredi 2 mars 2001 14:41
L'aricle 30 de l'arrêté restauration collective à
caractère social donne un objectif sur l'entretien des
plafonds. Est ce possible dans votre cas?
Laurent DENEUVE
Philippe.GOULOIS vendredi 2 mars 2001 16:21
Le plafond a été reconnu comme non nettoyable. Néanmoins, les prélèvements par ecouvillonage, et atmosphérique se sont révélés négatifs.
cefaq.fr samedi 3 mars 2001 09:13
Voila encore une DSV qui raisonne encore en obligation de moyens
et non en obligation de résultats.
Dans ce cas là
la DSV applique une partie de la directive européenne 93/43...
et impose l'analyse des risques ou le GBPH, la formation du
personnel, les auto contrôles et la responsabilisation du
gestionnaire......
MAIS oubli que c'est le gestionnaire qui doit
déterminer les moyens à mettre en oeuvre et prouver que
ces moyens sont adéquats.
Cela fait maintenant bientôt
8 ans que l'on parle de nouvelle approche, il est temps pour certains
(contrôleurs, conseils, formateurs...) de s'y mettre.
Vous
devenez ACTEUR de la sécurité alimentaire et donc vous
pouvez prendre vos responsabilités si vous jugez que ce
plafond ne vous apporte pas de risque.
Dans votre cas les
risques "contamination physique (particules)", et
"contamination microbiologique" semble maîtrisé
(écouvillonnage à l'appui).
Vos obligations de
résultat semblent atteintes.
Et c'est à cela que
sert l'HACCP à prouver que vous maîtrisez vos
risques.
Si la situation que vous présentez est exacte,
cette obligation est exagérée.
Cordialement.
Bon
courage pour ce bras de fer.
P.S. un plafond peut toujours
être considéré comme nettoyable... pas au
jet
bien entendu.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_
Patrick BéAUR - Consultant - Formateur - Auditeur
CefaQ
Alimentaire - Le Goût de la Qualité
Mel :
p.beaur@cefaq.fr
lundi 7 mai 2001 07:51
LA
CUISINE COLLECTIVE AVRIL 2001 La maîtrise d'ouvre : des
études de conception sérieuses pour un chantier sans
surprise
(ce lien n'est plus
actif)
Catherine GAPAILLARD mardi 15 mai 2001 15:53
je
souhaiterais savoir si il existe une réglementation précise
concernant la hauteur minimale et maximale du plafond dans une
entreprise artisanale de plats préparés.
Merci
pour vos réponses
Catherine
GAPAILLARD
CLAQ
17
oraulet mardi 15 mai 2001 16:03
oui
il y a une réglementation mais je ne connais pas la hauteur
exacte je sais seulement que pour la hauteur du carrelage obligatoire
doit être de 2m20 minimum
viola
ce que je peut vous dire
j'attends
que les confrères se manifeste pour connaître la réponse
a votre demande
bonne
reception
olivier
RAULET
Bruno PEIFFER mardi 15 mai 2001 22:49
Mon
avis est que la hauteur était une obligation de moyens qui a
disparu des textes.
Pour
prendre l'exemple de la restauration, l'arrêté du 26
septembre 1980 (abrogé) disait clairement dans son
article 4 :
"La
hauteur sous plafond doit être au moins égale à
deux mètres cinquante dans les locaux neufs ou ceux dont la
rénovation nécessite des travaux de gros oeuvre. Pour
les locaux anciens, lorsque les conditions d'aération et de
ventilation sont satisfaisantes, la hauteur de deux mètres
vingt peut être admise."
Cette
obligation n'a nullement été reprise dans l'arrêté
du 9 mai 1995, ni dans l'arrêté du 29 septembre
1997.
La
directive 93-43 n'en fait pas état. Il en est de même
pour quelques autres textes réglementaires définissant
la configuration des locaux que j'ai pu consulter ce soir :
-
Arrêté du 22 janvier 1993 relatif aux conditions
hygiéniques et sanitaires de production, de mise sur le marché
et d'échanges de produits à base de viande.
-
Arrêté du 29 mai 1995 fixant les conditions sanitaires
auxquelles doivent satisfaire les ateliers de découpe de
viandes de volailles
Attention,
l'arrêté du 22 janvier 1993 a été abrogé
par l'Arrêté
du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux produits d'origine animale et aux denrées
alimentaires en contenant
Attention, l'arrêté du 29 mai 1995 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant
Le
seul texte encore en vigueur (mais qui peut être en
contradiction avec la nouvelle approche) est le réglement
sanitaire départemental. Je pense (à vérifier)
que le RSD type doit dire la même chose que le RSD de Paris, à
savoir :
"130-1
Aménagement et entretien des locaux.
A
l'exception des locaux soumis à une réglementation
particulière, la hauteur sous plafond doit être au moins
égale à 2.40 mètres"
En
tout état de cause on ne répétera jamais assez
que toute obligation ou interdiction doivent être motivées
par un texte réglementaire ou législatif.
BricardI mercredi 16 mai 2001 09:05
merci pour la réponse, il n'y a en effet plus d'obligation de moyens et en ce qui concerne le RSD la partie hygiène est caduque de fait.
Albert Amgar mercredi 16 mai 2001 18:30
Puisse
vos collègues vous lire !
Sincères
salutations
Albert
Amgar
ASEPT
Sarl - BP 2047 - 53020 Laval Cedex 9 - France
E-mail
: asept@asept.fr Tél. 02 43 49 22 22 Fax 02 43 53 36
53
http://www.asept.fr
Bruno PEIFFER samedi 6 octobre 2001 19:35
Question :
Je
voudrais savoir s'il existe un texte de loi sur l'installation de
plinthes à gorge dans une cuisine et tout particulierement
dans les couloirs de distribution (entre la rerve et le local
cuisson, car mon architecte me signale
que cela n'est pas obligatoire. En vous remerciant par avance, je
vous prie de recevoir mes salutations
Reponse
La réglementation de la
restauration n'exige plus les plinthes à gorge arrondie, mais
instaure une obligation de résultat.
Arrêté
du 29/09/97 :
"m)
Des angles d'intersection entre le sol et les surfaces murales
permettant le maintien en permanence de l'état de propreté
; "
Arrêté
du 09/05/95 :
"a)
Les surfaces telles que les revêtements de sol, les surfaces
murales et les portes doivent être construites ou revêtues
avec des matériaux dont les caractéristiques physiques,
en particulier d'étanchéité et
d'absence
d'absorption
permettent notamment en facilitant leur nettoyage leur lavage et leur
désinfection de limiter les risques de contamination des
aliments."
Il
serait donc intéressant de recueillir ici les informations
concernant d'autres solutions adoptées dans les
établissements.
Cedric Forum mercredi 5 mars 2003 19:14
Quelqu'un peut-il me donner une ou des références de
peinture pour sol,
résistante et utilisable en
IAA (sur des quais) ?
Cette peinture doit-elle être agréée
contact alimentaire ?
Amplitude <> mercredi 5 mars 2003 19:47
J¹avais posé une question similaire voici 3 ans et
j¹avais fait une synthèse des réponses et de
quelques autres infos :
Selon l¹épaisseur du
revêtement, on distingue trois types de revêtements de
sols à base de résine époxyde et polyuréthanne
:
€ Résine auto-lissant, fluide à
appliquer au rouleau ou à la raclette, mais non
anti-glissante. Épaisseur : 1 à 3 mm
€
Revêtement anti-glisse de quartz et résine, à
projeter. Brossage après polymérisation puis
application d¹une résine de finition (épaisseur
totale : 2 à 3 mm)
€ Revêtement
anti-glisse épais (dénommé « mortier »)
de résine incluant une charge minérale, dont du quartz.
Lissage par tallochage ou à « l¹hélicoptère
», puis peinture de finition. Épaisseur totale : 5 à
9 mm
Suivent des adresses de fournisseurs (au Sud) et
d¹organismes, mais attention, la mise à jour n¹a pas
été effectuée depuis.
par contre il ne répond
pas à la question sur le critère alimentaire ou pas de
la peinture.
J¹adresse ce document directement à
Cédric Travaillé et le tiens à disposition des
autres personnes intéressées (me contacter directement
sans passer par le forum)
Paul Becquart jeudi 6 mars 2003 12:48
Contactez le groupe Terenvi de ma part : M
Flajolet, ils doivent pouvoir répondre à votre
problématique si vous êtes de la région Nord Pas
de Calis ou Belgique..
03 28 42 97 40
soizic riou Monday, February 14, 2005
8:06 PM
Quelqu'un
connaîtrait il les textes réglementant la qualité
des revêtements de sol à avoir dans les entrepôts
de stockage et dans les ateliers de fabrication du secteur
agroalimentaire?
Eric
RUELLET Tue, 15 Feb 2005 09:31:27 +0400
Pour
"faire court", il s'agit de prendre en compte les
contraintes suivantes:
- conformité aux normes
d'hygiène: aptitude au nettoyage (texture, pentes, jonctions
murs-sols)
- caractéristiques techniques: en fonction de
vos contraintes (thermiques, chimiques)
en général,
on utilise des résines époxy dans les zones à
contraintes "moyennes", des mortiers de polyuréthane
ou des carrelage spéciaux pour les zones à fortes
contraintes
- enfin, le sol ne doit pas être trop glissant
(registre "prévention des risques professionnels",
code du travail)
Il faut donc trouver le "bon compromis",
ce qui n'est pas toujours aisé
Il y a une fiche technique à ce sujet sur le site de l' INRS
Enfin, je vous conseille d'être
particulièrement vigilant à la qualité des
supports et à la qualité de l'application; seuls des
professionnels ayant de
solides références peuvent
réaliser ce type de sols.
trolliexxx Tue, 22 Mar 2005 07:04:47 -0000
Je
suis à la recherche d'un fournisseur de moulure à gorge
arrondie à poser à la jonction du sol et des cloisons
pour améliorer le nettoyage d'un local (surface environ 10
m²)
Auriez vous des infos à ce sujet?
Albert AMGAR Tue, 22 Mar 2005 08:12:54 +0100
J'attire
votre attention sur le fait que bien que très répandues
ces moulures en matériau plastique ne sont pas étanches
avec le sol (donc non hygiène) et de c e fait l'eau peut
pénétrer dessous et ainsi avec le temps passer d'un
atelier vers un autre.
Préférez du carrelage ou de
la résine pour réaliser les bords arrondis.
hblmg78 Tue, 22 Mar 2005 02:23:34 EST
la
résine est une bonne solution mais pas évidente à
mettre en oeuvre et d'un coût relativement élevé
dans le cas de carrelage les joints silicone sont incontournables
Patrick DUQUESNE Tue, 22 Mar 2005 08:47:43
+0100
contactez-nous ... !
Nous avons des plinthes
PVC h=10 cm arrondies avec lèvres souples en longueurs de 3 m
avec les angles rentrants, sortants etc...
BENARD Fabienne Tuesday, May 17, 2005 1:25 PM
Je
recherche un revêtement pour le sol d'une salle de lavage ;
nous avions jusqu'à maintenant une résine mais celle-ci
a reçu des impacts et l'eau s'infiltre en dessous.
Eric RUELLET Tue, 17 May 2005 14:31:32 +0400
avez
vous défini précisément l'ensemble des
contraintes d'exploitation dans la zone ?
(mécaniques,
thermiques, hygiéniques, chimiques, prévention vs
risque de glissades ...)
cela permettrait de bien cadrer votre
besoin en terme de sol industriel
En relation avec des
professionnels, vous pourrez alors trouver les matériaux qui
conviennent et chiffrer différentes options (le plus
souvent
en IAA: résines époxy, mortier
polyuréthane, carrelage avec joint spéciaux)
Attention,
un budget est souvent nécessaire pour la préparation du
support.
Je peux si vous le souhaitez vous donner quelques
contacts d'entreprises spécialisées
Fanny Le Saux Tue, 17 May 2005 17:09:45 +0200
(CEST)
Existe-t-il une réglementation
interdisant le carrelage dans les industries agroalimentaire ? je
n'ai rien trouvé à ce sujet dans l'arrêté
du 22/01/1993, la section IV du Codex reste très vague...
De
la même façon, je ne trouve rien concernant les
ouvertures vers l'extérieur dans les ateliers de production :
normalement, les portes et fenêtres donnant vers l'extérieur
doivent être clos afin d'éviter toute contamination
externe et permettre de contrôler la température de
l'atelier... mais je ne trouve pas la réglementation s'y
rapportant !
Merci pour votre aide.
hblmg78 Tue, 17 May 2005 17:22:35 +0200 (Paris, Madrid
(heure d'été))
Tout dépend du
type d'IAA
Une chose est sûre les carrelages divent être
assemblés par des joints silicones
Certaines IAA
interdisent le carrelage (murs et sols) en ce cas les revêtements
sont à base de résine époxy
Fanny Le Saux Tue, 17 May 2005 17:34:31 +0200
(CEST)
merci pour votre réponse rapide.
Il
s'agit d'une entreprise de charcuterie.
Concernant les carrelages
et leurs joints, connaissez-vous les textes s'y rapportant ?
Gilles TIXIER Tue, 17 May 2005 17:44:35 +0200
Dans ce type de réponse, comme celles relatives aux températures des pièces dans de précédents messages, merci de préciser si ce que vous avancez est de l¹ordre de la Date : Tue, 17 May 2005 17:57:03 +0200 (CEST)préférence personnelle, de préconisations de la part de GBPH ou de groupements professionnels, d¹exigence de clients, de règlement intérieur ou issu vraiment de textes réglementaires et dans ce cas, il faudrait les citer.
Fanny Le Saux Tue, 17 May 2005 17:57:03 +0200
(CEST)
Effectivement, ma question porte sur les
textes réglementaires.
Il est évident que les matériaux poreux sont à
éviter pour cause de risque microbiologique ; je sais
également que le carrelage est controversé pour ces
mêmes raisons, en plus des problèmes de "nettoyabilité"
: mais quels sont les textes de réglementation (s'il en existe
?) qui les interdisent ou les déconseillent ?
De la même
façon, il me paraît évident que les ateliers de
production agroalimentaire ne doivent pas fonctionner avec une
fenêtre ou une porte ouverte sur l'extérieur (la liste
des risques est longue : microbio, nuisibles, animaux en tous genres,
corps étrangers...) : mais encore une fois dans quel(s)
texte(s) cela est-il mentionné ?
Merci pour vos
précisions !
Ghislaine KRICK Tue, 17 May 2005 18:05:36 +0200
(CEST)
Voulez vous me dire si ce type de
reglementation est aussi valable pour les laboratoires de
patisseries. Si oui, quelles sanctions en cas de non respect, et par
qui ?
Je vous remercie d'avance
hblmg78 Tue, 17 May 2005 17:56:10 +0200 (Paris, Madrid
(heure d'été))
Concernant les joints
c'est une affaire de bon sens
-des joints classiques sont
poreux et ne peuvent être désinfectés
correctement
-des joints classiques ne résistent pas
aux produits de nettoyage (détérioration) et à
l'acidité de certaines denrées
Cette obligation
est systématique en milieu laitier vu l'acidité du
lait
Dans les laiteries des producteurs les services de
l'élevage préconiseront soit des revêtement époxy
soit des plaques en PVC
hblmg78 Tue, 17 May 2005 18:12:05 +0200 (Paris, Madrid
(heure d'été))
Selon l'article 7 de
l'arrêté du 29/09/97, les surfaces murales doivent être
faciles à nettoyer et à désinfecter constituées
de matériaux étanches, non absorbants, résistants
aux chocs, de couleur claire, imputrescibles, lavables, non toxiques,
et présentant une surface lisse.
à voir:
http://www.boucherie-france.org/technique/sols.html
Anne Constance Peta Wed, 18 May 2005 09:41:04
+0200
concernant les carrelages, il y a également
l'aspect sécurité du personnel à prendre en
compte car comme vous devez le savoir, les risques de chute sont non
négligeable dans votre activité
Si vous
choississez un revétement de sol qui est préconisé
par la CRAM en vue de réduire les risques pour votre
personnel, vous pouvez obtenir des subventions.
Ces révetements
sont je suppose conformes à ce qui est demandé par les
services vétérinaires (facile à nettoyer, dalle
avec pente permettant un écoulement facile des eaux usées,
plinthes arrondies...)
kj Wed, 18 May 2005 13:00:17 +0200
en
fait, la Directive 93/43 transcris en droit français par
l'arrêté du 9 mai 95 relatif à l'hygiène
des denrées alimentaires nous a fait passer d'une obligation
de moyens à une obligation de résultats.
AInsi,
vous ne verrez jamais écrit :"il faut tel carrelage ou
tel matériau dans telle zone de fabrication ou d'emballage""
pour équiper une IAA. Vous lirez pAr contre : "les
équipements (...) doivent être maintenus en permanence
propres, construits et entretenus de manière à éviter
les risques de contamination, de manière à permettre un
nettoyage efficace, etc..." (articles 3, 4, 5 dudit arrêté).
En clair, vous ne trouverez pas de remède miracle dans les
textes. Ils sont là pour vous guider et vous exposer vos
obligations. En terme de conseils et d'exemples de revêtements,
renseignez vous auprès dEntreprises déjà aux
normes ou de votre DSV.
Ainsi, et vous avez raison, les joints de
carrelage en silicone sont plus appropriés que les classiques
car moins poreux.
En ce qui concerne les fenêtres et
ouvertures, l'article 19 précise que les fenêtres et
autres ouvertures doivent être concues et entretenues de
manière à ne pas constituer une source d'insalubrité
pour les aliments. Celles ouvrant sur l'extérieur doivent, si
nécessaire, être équipées d'écrans
de protection contre les insectes. Ces écrans doivent pouvoir
être facilement enlevées pour le nettoyage".
code
NOR de l'arrêté : ECOC9500071A
Bonne lecture !
Karen
Fanny LS Wed, 18 May 2005 15:00:16 +0200 (CEST)
Merci
pour tes précisions. Cependant, l'arrêté de mai
1995 concerne les aliments remis directement aux consommateurs.
Tout
ce que j'ai trouvé est donc l'arrêté de 1992 :
rien n'interdit officielleemnt l'utilisation de carrelage
(antidérapant biensûr).
Et je n'ai toujours rien (en
dehors du bon sens de nos colistiers) sur le fait que les portes et
fenêtres donnant sur l'extérieur doivent être
closes...
MC Vuylsteker Wed, 18 May 2005 15:38:57 +0200
Pourquoi
voulez vous que la réglementation soit si rigide? C'était
le cas avant les directives nouvelles approches. Préféreriez-vous
une DSV qui vous autorise
et vous interdise ceci ou cela? Cette
approche n'est plus d'actualité.
Obligation de résultat
pas de moyens.
Christina Wed, 18 May 2005 13:47:50 -0000
La
directive 93/43 n'est pas seulement retranscrite dans l'arrêté
du 9 mai 95 mais dans la plupart des arrêtés concernant
les entreprises agroalimentaires (par exemple en ce qui concerne les
établissements de manipulation de la pêche l'arrêté
du 28 décembre 1992 a été modifié par
l'arrêté du 7 avril 1998 pour inclure des instructions
intégrées dans la directive 93/43). A partir du 1er
janvier 2006 on devra se référer au "paquet
hygiène" : réglements 852/2004, 853/2004 et
854/2004. Les autorités françaises doivent "toiletter"
quelque peu la réglementation française en prévision
de l'application de ces réglements mais cela risque de prendre
un peu de temps. Cependant, les réglements sont directement
applicables dans les états de la CE sans qu'il soit besoin de
les retranscrire en droit national. Les textes de références
en vigueur jusqu'au 31 décembre 2005 dépendent de
chaque filère agroalimentaire. Il n'y a, à ma
connaissance, pas de texte qui précise les dispositions
générales pour les locaux.
Attention, l'arrêté du 28 décembre 1992 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant
Ghislaine KRICK Wed, 18 May 2005 15:22:30 +0200 (CEST)
Je
suis très intéressée par votre paragraphe deux,
sur les fenêtres.
Mais, dans l'exemple qui m'interesse, si
la fenêtre donne sur l'extérieur dans la rue, et que la
deuxième ventilation est celle d'un vasistas (évidemment
toujours ouvert) recevant toutes les poussières des
locataires
du dessus, voulez vous me dire, si ces infractions sont punissables,
ou bien, si comme je le pense, et que les services de l'hygiène
m'ont dit "que tout le monde s'en fout-".
Je vous
remercie d'avance.
kj Thu, 19 May 2005 15:07:44 +0200
ce dont
vous parlez relève plutôt de l'interprétation que
des textes règlementaires eux-mêmes. En clair,
débrouillez vous comme vous voulez mais faites en sorte que
vos produits ne puissent pas être contaminés par les
ouvertures extérieures...
Sérieusement, j'ai déjà
eu affaire à ce genre de problème à résoudre
lors d'audits hygiene dans des cuisines collectives. En plein été,
avec tous les appareils de cuisson en marche, le personnel de cuisine
était en nage. Si la solution d'installer un climatiseur était
trop onéreuse pour la Direction, je laissais le personnel
ouvrir les fenêtres à condition qu'elles soient équipées
au moins de moustiquaires et qu'elles ne donnent pas directement sur
la rue ou des cheminées douteuses. Je crois qu'il faut faire
du cas par cas dans ces cas-là et faire preuve d'un minimum de
souplesse. Etre humain, quoi ! Enfin, je m'étonne que la DSV
ait pu vous tenir de tels propos ("tout le monde s'en fout").
Je trouve même cela choquant.
Gabrielle Barma Monday, June 06, 2005 10:56 AM
Nous
devons mettre en place une démarche hygiène dans le
secteur fruits & légumes frais dans une remise construite
en bricks creuses.
Inutile de vous expliquer que la surface de ces
parois est poreuse et n'est pas nettoyable.
Connaissez vous un
traitement possible à appliquer sur ces parois pour les rendre
étanches, lisses et nettoyables ?
Il faudrait que ce soit
une solution peu chère, bien sur.
Patrick DUQUESNE Mon, 6 Jun 2005 14:36:32 +0200
vous
pouvez nous consulter à ce sujet. Nous fabriquons un
revêtement spécifique au monde des métiers de
bouches qui s'appel FIBROLAB. C'est un revêtement polyester
armé fibre de verre, conforme aux normes d'hygiène et
aux normes de construction. Il peut s'appliquer sur des murs
existants ou en création de doublage et cloison. visitez notre
site internet www.fibrolab.fr ,
vous en saurez un peu plus et je me tiens bien entendu à votre
disposition pour tous renseignements complémentaires.
labosandra Friday, December 09, 2005 5:27 PM
Je
suis une nouvelle venue, forum trés interessant!!
J'ai
une interrogation concernant la peinture alimentaire.
Des professionnels de la restauration m'ont fait part, suite à
un contrôle de la DSV et fraude, que la peinture alimentaire
serai désormais interdite!
A mon grand étonnement
puisque la règlementation (arrêté du 9 mai 1995
et du 29 septembre 1997), exige que les surfaces doivent être
lisse et facilement lavable, par conséquent choix aux
restaurateurs (panneaux sandwiches, peintures lavables ...).
Est
ce quelqu'un pourrait m'éclaircir?
Patrick DUQUESNE Mon, 12 Dec 2005 08:54:25 +0100
je
ne pense pas que la peinture alimentaire soit interdite. Mais vu le
mauvais vieillissement de ce genre de revêtement (écailles),
et vu l'obligation de résultat, la peinture alimentaire n'est
pas le meilleur choix à moyen et long terme. De plus, c'est
onéreux car en général refait tout les ans...
Il existe d'autres type de revêtement plus intéressants et durable dans le temps comme des feuilles de polyester armée fibre de verre d'épaisseur 2,3mm qui peuvent être collées ou rivetées sur les surfaces existantes.
kj Wed, 14 Dec 2005 14:24:32 +0100
au
fait, en quoi une peinture est-elle alimentaire ???
je suppose
que ce type de peinture ne rejette pas de substances toxique ou
nocive dans l'environnement ou en cas de contact direct avec un
aliment...
quelqu'un sait-il ?
Cordialement,
KarenJ
PS : je n'ai pas entendu parler d'interdiction
de peinture alimentaire en IAA. Nous en avons dans notre entreprise.
hind tayach Mardi, 17. Octobre 2006 12:39
Est
ce qu'il un risque sur le stand traiteur des grandes surfaces venant
des plafonds
Est ce qu'il faut un faux plafond pour ce stand
Bertrand CARLIER Mardi, 17. Octobre 2006 12:55
reformulation:
*quelle est la liste des
dangers identifiés, pour un stand de traiteur, émanant
des plafonds du bâtiment utilisé dans une grande
surface?
*la réalisation et mise en place d'un faux
plafond peut -il être considéré comme le moyen de
maîtrise?
amicalement
Bertrand
un exemple: les
volatiles
hind tayach Mardi, 17. Octobre 2006 14:14
Les
dangers identifiés sont les poussières à cause
d'une difficulté de nettoyage (plafonds trop haut)
On 1/24/07, houmed ibrahim wrote:
>
> Bonjour,
>
je voudrais des renseignements sur le type de révetement pour
un sol dans
> une unité de tranformation des produits de
la pêche
> Composition et révetement d'un sol dans
la salle de traitement et les
> chambres froides
> Que
dit la réglemention à propos des révetements des
sols ?
> Cordialèment
1/ Règlements (CE) N°: 851/2004, *852/2004*, 853/2004,
854/2004 « les revêtements de sol doivent être bien
entretenus, faciles à nettoyer et, au besoin à
désinfecter. A cet effet, l'utilisation de matériaux
étanches, non absorbants, lavables et non toxiques est
requise, ainsi qu'une surface lisse jusqu'à une hauteur
convenable pour les opérations, sauf si les exploitants du
secteur alimentaire peuvent prouver à l'autorité
compétente que d'autres matériaux conviennent »
2/
En matière de sécurité des travailleurs salariés
voir Directive 89/391/EEC
3/ La *CAISSE NATIONALE*
*D'ASSURANCE MALADIE DES TRAVAILLEURS SALARIES* (CNAMTS)
a un
guide (gratuit téléchargeable) (une nouvelle version de
ce guide est en préparation) et une liste de sol recommandés
:
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fr/rubrique/prevention_etudes-dossiers_1.php
.
C'est un sujet effectivement délicat; il faut trouver le
bon compromis entre les exigences sanitaires (facilité de
nettoyage) et celles du code du travail (prévention des
risques professionnels - sols glissants)
Je vous conseille:
1..
de définir vos contraintes techniques (à quoi doit
résister le sol? exple: chocs mécaniques, poiçonnement
des engins de manutention, résistance aux produits de
nettoyage ...)
2.. de choisir le matériau adapté (en
général: résine époxy 5mm en standard et
mortier polyuréthane 8mm pour les zones à fortes
contraintes notamment chiimiques et thermiques) ce dernier matériau
remplace progressivement les carrelages industriels épais,
jointés au polyuréthane...
3.. de valider avec le
sce prévention de la cgss le caratère anti-glissant du
sol (cela se mesure)
4.. de choisir une entreprise spécialisée
pour la réalisation, qui est très pointue (préparation
du support & maîtrise de la polymérisation), avec
engagement à respecter les contraintes CGSS (allez voir des
réalisations sur site industr...posez des questions aux
utilisateurs...)
5.. d'être présent et vigilant lors
de la réalisation (attention aux pentes, aux jonctions
mur&sol, aux proximité des syphons et caniveaux
d'évacuation. Un sol "raté" s'avère
souvent catastrophique et très difficile à rectifier
...
Concernant les sols et le choix des revêtements, vous pouvez
trouver en suivant ce lien :
http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/fr/AccueilDossiers/AccueilDossiers_revetementssols_1.php
, 2 documents : l'un est un guide pour le choix du type de
revêtement, l'autre une liste de revêtements réalisée
par la CNAMTS avec la collaboration de la DGAL.
Les sols doivent
en effet répondre à au moins trois critères
essentiels : l'aptitude à l'utilisation (facilité du
nettoyage et de la désinfection), la sécurité du
personnel et la durabilité.
b_verdeille Mercredi 29. Août 2007 15:16
je recherche la denomination (ou la marque si c est possible de la nommer) de revetements pour sol utilisable en industrie agroalimentaire.
La surface actuelle de la zone de production presente des marques de pressions (lorsque, par exemple, on laisse des bidons un temps a la même place) et les taches de fruits (la framboise en l occurence) ne se lavent pas.
Buffet Stéphan Mercredi 29. Août 2007 18:32
Dans l'industrie agro-alimentaire et principalement dans la viande on utilise un revêtement appelé monile (qui il me semble est une marque déposée). C'est une très bonne solution de remise en état des sols mais ce n'est pas la seule.....
b_verdeille Jeudi 30. Août 2007 0:40
Merci pour l info, voici le site http://www.entreprise-fontaine.fr/htfr/0002.htm
Doit etre efficace mais cela dit, semble au dessus des moyens de mes employeurs. Hum, je vais tenter de proposer à ma direction une solution plus à même de lui plaire.
Marie-Noelle-Roussel Lundi 1. Octobre 2007 11:29
Industriel dans le conditionnement de viande cru, nous avons aménagé dans des locaux neufs dont le sol est en mortier de résine jaune pâle anti-dérapant.
Depuis 18 mois, impossible d'obtenir un nettoyage satisfaisant de ce sol : encrassage des zones de passage (noir), traces de roues de chariot, gouttes d'huile des chariots de manutention incrustées, auréoles d'eau de rinçage, …
Le nettoyage du sol en zone « humide » est plus satisfaisant que dans les zones dites « sèches » (salle des emballages et cartons – chambre froide produits finis – quai d'expédition…)
Johnson Diversey, Gaches Chimie, Eyrein, …n'ont pas trouvé de solution efficace.
Sur le quai d'expédition, nous faisons actuellement : dégrossissage eau/ dégraissant moussant au canon à mousse /détergent pour les roues de chariot à l'autolaveuse / rinçage + raclette.
Dans les salles de production viande nue, nous passons un détergent alcalin moussant + un désinfectant alternés de rinçages. Toutes les zones sont nettoyées tous les jours. Malgré cela le sol ne parait pas net.
Le fabriquant de cette résine, satisfait, nous dit d'éventuellement, essayer un produit à base de savon noir.
Le sol est effectivement anti-dérapant mais franchement très difficile à nettoyer.
Avez-vous un sol en résine ? Est il facile d'entretien ? Quelle méthode utilisée vous pour son nettoyage ? Etes vous satisfait du visuel ?
Merci beaucoup pour vos réponses car j'ai franchement honte de faire visiter notre outil de production neuf…
qualiseb Lundi 1. Octobre 2007 11:46
Il existe des roues de chariot "blanche".
Pour les taches de graisse, la maintenance doit avoir un solvant ( mais faites attention à ne pas dissoudre la résine ).
Cabinet HBL MG France Lundi 1. Octobre 2007 14:26
Nous avons connu ce type de problème dans les exploitations laitières
Je pense que vous avez un mortier résine époxy+sable
La seule manière d’avoir une surface plus facile à nettoyer et avec un aspect plus « sympa » est de passer une couche de résine pure teintée à l’aide d’un rouleau afin de diminuer les interstices du sable et améliorer le décrassage
En tout état de cause votre sol reste anti dérapant
Par contre cette opération est délicate et exige une préparation de votre sol actuel
qualitesud Lundi 1. Octobre 2007 15:09
j'ai travaillé pendant 9 mois dans le meme domaine (decoupe de viande) avec un sol anti derapant, la seule et unique solution efficace c'etait le passage d'une monobrosse avec action mecanique (pas de jets d'eaux sous pression, ca ne marche pas). Le resultat etait vraiment bien meme avec des traces de chariot.
Jean Denis TOTTI Lundi 1. Octobre 2007 16:57
J'ai effectivement le même sol en résine. base nivelant + sable + couche finition.
L'adhérence est aussi exceptionnelle que l'encrassement.!
Nous avons réussi à décaper cette zone en brossant avec de l'eau de javel faiblement diluée.
Mais les traces reviennent régulièrement.
De plus il est quasi impossible de sécher le sol en raclant, ce qui nous oblige à laisser une équipe finir le nettoyage en laissant sécher toute la nuit.
Je rejoins l'avis de Bruno (HBL MG France) car nous avons refait une application au rouleau dans une partie des locaux.
Le nettoyage devient satisfaisant, le sol est moins rugueux et reste suffisamment anti dérapant.
Je crois que le sol antidérapant ET facile à nettoyer relève du compromis.
Sandrine ERLENBACH Lundi 1. Octobre 2007 15:09
Nous avons également un sol en résine et avons récemment déplacé des machines ... avec toutes les salissures que cela entraîne ... et que cela fait apparaître.
Nous avons pu récupérer notre sol en utilisant notre produit de nettoyage habituel : Dégraissant, Désinfectant, Moussant.
Nettoyage à l'eau chaude (< 50°C) avec temps d'action d'environ 20 minutes + action mécanique à l'aide d'un balai-brosse.
Références du produit : Carelys ADM commercialisé par la société ARGOS Hygiène.
jourdan.hugues Lundi 1. Octobre 2007 16:52
En fct de la surface à nettoyer, on peut utiliser une monobrosse ou une autolaveuse automotrice...
Aller voir du coté des fournisseur TASKI par exemple
Pour le type de produit voir en fct de la salissures et faire de temps en temps avec un produit différents type acide si le sol le permet.
Voir la résistance du sol à l'abrasion et au traitement par monobrosse.
Pierre Falgayrac Lundi 1. Octobre 2007 19:00
Comme vous les constatez, il est difficile de combiner antidérapance et propreté.
Ce ne sont pas les produits qui sont en cause, mais plus probablement la puissance de l'action mécanique.
Faites des essais avec une autolaveuse à forte pression ou une monobrosse basse vitesse assez lourde, équipée(s) de disques abrasifs verts ou noirs. Les choses devraient bien s'arranger.
pbarbet Samedi 8. Décembre 2007 16:16
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, houmed ibrahim <houmedibrahim@...>
a écrit :
>
> Bonjour,
> je voudrais des renseignements sur le type de révetement pour un
sol dans une unité de tranformation des produits de la pêche
> Composition et révetement d'un sol dans la salle de traitement et
les chambres froides
> Que dit la réglemention à propos des révetements des sols ?
Les mortiers poluréthane-ciment rassemblent toutes les qualités pour ce type d'ind'industries ; résistance au choc et nettoyage haute pression à 120°, d'autre part ils présentent un état de surface parfait tout étant très peu glissants
MARDI 01 AVRIL 2008
CUISINE COLLECTIVE AVRIL 2008 Le
forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=151
Au
sommaire:
Peinture spécifique pour le plafond d'une
cuisine.
rqse Jeudi 18. Septembre 2008 16:20
Nous désossons de la viande ; le sol au poste dse désossage est particulièrement gras.
Si vous êtes dans la même sitation, que me conseillez-vous comme tapis (fournisseur...) ?
D'avance, merci.
Emmanuel Le Guernic Jeudi 18. Septembre 2008 17:12
Les tapis anti-glissades de type caillebotis en plastique ajourés peuvent éventuellement vous convenir mais j'orienterais d'abord ma recherche sur les raisons d'un sol glissant. Je m'explique. Le désossage est-il réalisé dans un environnement (trop) humide ? Ce qui génère de la condensation, autre source de glissades ? (Un renouvellement d'air plus conséquent serait donc peut-être justifié) Si les opérations se déroulent sur des plans de travail, il pourrait être judicieux de sensibiliser le personnel sur l'importance de ne pas projeter de déchets au sol. Votre produit d'entretien du sol est-il adapté ? Les préconnisations d'utilisation de celui-ci sont elles bien respectées ?
Ce ne sont que des pistes suplémentaires que vous avez déjà peut être explorer !?
qualiseb Jeudi 18. Septembre 2008 20:52
La gestion des petit bout de gras qui tombent en salle de découpe me parait difficile à gérer par la sensibilisation du personnel, en effet, il semble que les problèmes du type TMS ( trouble musculo squelettique ), sont du à une certaine tension de vérification en continue du mouvement du couteau ( l'opérateur doit faire preuve de beaucoup d'attention pour réaliser un travail à la chaîne ), alors en rajouter...
Le caillebotis ne me parait pas résoudre le problème du bout de gras collé à la semelle pendant le travail ( même ajouré, je ne pense pas que tous les bout de gras se retrouvent au sol...)
A une époque, une fine couche de sciure de bois était utilisée ( bien sur, totalement inenvisageable aujourd'hui ), mais pourquoi ne pas répandre une fine couche de sel fin sur le sol, au poste de travail ?
Pascal Rudeaux Lundi 22. Septembre 2008 16:54
Une des solutions, qui demande un investissement, est de travailler sur passerelle ajourée.
La ligne est en hauteur, le nettoyage se fait sans gène pour le process.
Albert AMGAR Lundi 22. Septembre 2008 17:33
Il ne faut surtout pas travailler sur une passerelle ajourée car il existe un risque de contamination avec les matériels, équipements, machines et ..
Produits se trouvant en dessous.
Sur le plan de la sécurité, les passerelles peines (voir des modèles sur le lien ci-après) sont aussi efficaces. Cela étant pour éviter les sols glissants, éviter l'usage intempestif de l'eau et ne prenez pas les sols pour des collecteurs de déchets
Sur notre site Internet, vous avez un exemple d'erreur de conception hygiénique des équipements illustrant cela. Voir ce lien
Pascal Rudeaux Lundi 22. Septembre 2008 17:59
L'idée est de ne pas avoir d'equipements dessous (dans l'idée usine abattage).
Il est vrai qu'une passerelle pleine est plus hygienique dans le sens plus facilement lavable.
Patrick DUQUESNE Mardi 10. Mars 2009 11:48
j'entends dire par certains clients que la DSV déconseillerait la mise en place de faïence murale dans les laboratoires alimentaires à cause des joints tous les 15 cm et parce qu'il existe des solutions sans joints. quelqu'un pourrait-il me confirmer ces dires ?
Pierre Falgayrac Mardi 10. Mars 2009 16:14
Il existe les résines. Mais leur durée de vie n’est pas éternelle et leur réfection très lourde et coûteuse.
Quant aux histoires de joints qui déplaisent à certains inspecteurs DSV, c’est un serpent de mer qui ne résiste pas à de bons protocoles de nettoyage/désinfection.
Une faïence bien posée et bien jointée, correctement nettoyée et désinfectée, c’est vraiment pas mal du tout !
J’attends encore qu’un de ces inspecteurs qui ennuyait un de mes clients à ce sujet, nous propose une solution alternative.
Nous attendrons longtemps : il est parti à la retraite et son successeur, lui, ne dit rien sur les faïences et leurs joints.
Cabinet HBL MG France Mardi 10. Mars 2009 16:19
Vous pouvez aussi faire des joints en résine ou en silicone mais la pose est un peu plus délicate
Patrick DUQUESNE Mardi 10. Mars 2009 17:08
Je vous remercie pour ces réponses.
L’idée que les services vétérinaires déconseillaient la faïence m’aurait arrangé…
En effet, fabriquant de panneaux spécifiques pour la mise aux normes alimentaires, nous proposons une alternative très intéressante au regard des solutions existantes sur le marché (faïence ou panneaux sandwich).
Mais ce forum n’est pas un lieu de présentation commerciale…
Je sais que nous sommes appréciés des services vétérinaires, le fait qu’ils auraient pu refuser la faïence aurait été un plus commercial pour nous.
Tant pis, me reste les arguments habituels (largement favorables d’ailleurs…)
Albert Amgar Mardi 10. Mars 2009 12:03
La réponse est contenue dans le règlement CE 852/2004 :
"les surfaces murales doivent être bien entretenues, faciles à laver et, au besoin, à désinfecter. À cet effet, l'utilisation de matériaux étanches, non absorbants, lavables et non toxiques est requise, ainsi que d'une surface lisse jusqu'à une hauteur convenable pour les opérations, sauf si les exploitants du secteur alimentaire peuvent prouver à l'autorité compétente que d'autres matériaux utilisés conviennent;"
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2004/l_226/l_22620040625fr00030021.pdf
Autrement dit si vous nettoyez (entretenez, maintenez)les surfaces murales carrelées à fréquence définie, cela doit suffire.
Olivier RONDOUIN Mardi 10. Mars 2009 12:24
Pour ce sujet, je vous conseille de visiter le site Agrobat :
Les joints ne sont pas déconseillés à condition qu’ils soient étanches.
Il a donc lieu de bien sélectionner le matériau les constituant.
Isabelle ZIEGLER Mardi 10. Mars 2009 17:03
« Une faïence bien posée et bien jointée, correctement nettoyée et désinfectée, c’est vraiment pas mal du tout ! »
C’est bien cela le nœud du problème. J’ai vu malheureusement trop de carrelages de labo avec joints irréguliers, voire réalisés au doigt par le propriétaire et ses salariés (soit-disant moins cher qu’une entreprise, ouarf !!!), ou des copains au black pour pas cher (re-ouarf !!!). Mais les mêmes sont capables de vous démolir le meilleur support et le meilleur matériau qui soit… Alors, de là à devenir parano pour tel ou tel matériau, on se croirait revenu à avant 1995 et les modes tout inox ou ceci cela. Cordialement, Isabelle ZIEGLER
bahloul mariem Mercredi 11. Mars 2009 7:46
Bonjour,en effet la faillence est déconseillée pour les labo de microbio en général et pour les lieux nécessitant une hygiène rigoureuse, les industries du médicament, les blocs opératoires, je pense que quoi qu'on fasse , les joints restent difficiles à nettoyer et les prèlévements restent contaminés à ce niveau.je pense qu'une peinture lisse lavable à l'eau fera trés bien l'affaire.
Albert AMGAR Mercredi 11. Mars 2009 9:00
Comme cela a été dit l'appréciation sur le carrelage reste discutable et donc soumis à discussion.
Pour notre part, le laboratoire comprend à la fois des panneaux muraux lisses (en majorité) et des surfaces murales carrelées.
Les problèmes de contamination ne viennent pas de la différence du type de surfaces mais d'éventuelles contaminations croisées pouvant exister lors des manipulations des techniciens, les flux, etc.
Maintenant il est vrai que pour des raisons de coût et de temps de construction, les surfaces murales de type panneau ont ma préférence.
Au niveau du sol, le carrelage est omniprésent sans souci de nettoyage.
e_leguernic Mercredi 11. Mars 2009 9:32
En complément, outre l'emploi de joints en résine et non en ciment (quoi qu'un ciment réalisé à partir d'une solution hydrophobe et non de l'eau est envisageable), il est également préconisé de faire un joint le moins large possible. D'autre part, l'INBP préconise également l'installation des joints de résine par des professionnels et non par l'exploitant (suplément technique n°92).
Patrick BéAUR Jeudi 12. Mars 2009 8:55
Encore des techniciens du siècle dernier…. Qui ont le même discours qu’il y a 15 à 20 ans…
Obligation de RESULTATS et non pas de MOYENS (depuis 1993)
C’est désolant.
Patrick BéAUR Jeudi 12. Mars 2009 9:02
Vous dites : L’idée que les services vétérinaires déconseillaient la faïence m’aurait arrangé…
__________________
OK je comprends… mais merci de ne pas contribuer à faire circuler des mauvaises interprétations de la réglementation comme l’on fait abondamment certains vendeurs de produit de nettoyage avec des allégations du type : « l’eau de javel est interdite en alimentaire…).
Albert Amgar Mardi 8. Décembre 2009 17:32
Le 8 déc. 09 à 16:46, cloclott a écrit :
Bonjour,
nous sommes confrontés à un problème de sécurité dans notre atelier de fabrication de beurre. En effet, bien que le carrelage au sol soit antidérapant, que nous fournissions des chaussures ou bottes anti-dérapantes, il y a toujours des chutes (environnement gras et humide).
Quelqu'un aurait-il une idée à me proposer? (solution qui ne nuit pas à la nettoyabilité des surfaces)
Merci.
Oui il y a des réponses car des sols rugueux ou très rugueux deviennent de + en + difficiles à nettoyer.
Une des réponses est sans doute d'éviter d'utiliser de l'eau trop généreusement. Cela n'avance à rien !!! Ayez comme objectif un sol ou un atelier plutôt sec ...
Quant au matières diverses au sol, commencer à cultiver l'adage "nettoyer c'est bien, éviter de salir c'est mieux".
Voir aussi, Les sols dans http://www.agrobat.fr/contenu.php?page=cahierdescharges
Bacalim Mardi 8. Décembre 2009 22:07
avez vous fais des essais avec des chaussures à crampons limite cloutées?
C'est juste une idée, je ne sais pas si c'est la bonne
Béatrice SEGUIN Mardi 8. Décembre 2009 18:29
Désolée de ne pouvoir faire mieux que les sols antidérapants. En industrie fromagère, c’est la même chose qu’avec le beurre (gras et humide aussi). Le premier risque pour les personnes : la chute sur le sol ! et je n’y ai pas trouvé de remèdes malgré mes 15 ans d’expérience dans ce monde fromager…. à part marcher précautionneusement, ne pas courir( bien sûr ) et s’habituer à tenir une certaine façon de marcher qui évite les glissades (à chacun son style…) …
Je suis preneuse si d’autres personnes ont des solutions….
Pascal Rudeaux Mardi 8. Décembre 2009 23:17
Il ne vous reste qu’à travailler sur les postes de travail pour qu’il n’existe pas de salissures au niveau des sols.
Chrystèle LELU Mercredi 9. Décembre 2009 9:37
Bonjour, au niveau des produits de nettoyage que vous utilisez, avez-vous pensé à des bases enzymatiques qui sont beaucoup plus efficaces que les produits classiques notamment sur le décollement des matières grasses ?
Olivier RONDOUIN Mardi 8. Décembre 2009 20:23
Je vous invite à identifier les causes rendant le sol humide et gras et non agir seulement sur les conséquences.
Vous devriez travailler sur la collecte et l’évacuation des effluents des machines, sur les fuites de produits (collecte, maintenance afin de limiter les fuites, nettoyage au fur et à mesure…) et sur la présence d’eau au sol (limitation de l’usage, raclage, pente des sols…).
En outre, votre sol antidérapant est-il dans la liste établie par la CNAMTS (www.risquesprofessionnels.ameli.fr) ?
En mode de gestion compensatoire, on peut penser : à l’utilisation de caillebotis qui ne sont pas toujours simple à nettoyer – utilisation de gros sel…
pape mamadou sagna Mercredi 9. Décembre 2009 9:57
je suis responsable de production de margarine beurre et nous aussi on a été confronté à ce problème.Dans un premier on a éssayé de reduire les fuites en installant des entonoirs qui communiquent directement avec les égouts dans les zones succeptibles d'avoir des fuites.Puis on utilisé du Thiosulfates de sodium, l'utilisation de ce sel a amélioré consirablement l'état du sol.j'espere vous avoir aidé.
mohammed skiker Monday, February 08, 2010 3:07 PM
je me demande s'il y a une hauteur min à respecter dans les usines des IAA, par exemple une hauteur de 2.5 m est elle aceptable .
francois PECQUERIE Lundi 8. Février 2010 17:17
Pas de hauteur "reglementaire" en UE seulement obligation de resultat => c'est l'entreprise qui decide de ses besoins : attention le plus dur c'est ND les hauts de murs : donc on ne le fait pas regulièrement donc svt accumulation poussière moisissures....
c'est à gerer dans la balance cout à l'investissement / cout d'exploitation
helene.legrain Mardi 28. Septembre 2010 4:14
Dans nos locaux qui ont une quinzaine d'années, nous
disposons de siphons de sol pour l'évacuation. En contre bas
de l'évacuation centrale, il y a une zone d'eau stagnante. Ces
siphons sont dotés d'une grille mais pas de panier, ils
présentent des zones de rétention d'eau difficile
nettoyables(pour laquelle je n'ai pas trouvé d'utilité
réelle ... si quelqu'un peut m'éclairer à ce
sujet également).
Quelle est la meilleure méthode
pour nettoyer ces zones ?
Mes analyses de surface des siphons pour
Listeria monocytogenes ne sont pas satisfaisantes mais le sol à
proximité des siphons présente des résultats
satisfaisants pour Listeria.
J'ai pensé à des
pastilles de chlore ou de brome à diffusion lente comme ceux
employés dans les piscines mais avec un spectre bactérien
adapté à mes besoins?
Je ne désire pas
nettoyer à grand coup d'eau et de détergent ces
siphons.
D'après moi, cela revient à disperser les
bactéries éventuellement présentes et confinées
dans les siphons aux 4 coins de la pièce.
Merci par
avance,
Albert Amgar Mardi 28. Septembre 2010 13:41
Le fonctionnement d'un siphon de sol nécessite une présence d'eau qui doit être claire afin de voir la présence éventuelle de salissures mais aussi de pièces, vis, boulons, etc., c'est un peu comme dans les toilettes classiques.
Le brossage constitue assurément la meilleure façon de nettoyer. Lors du nettoyage de vos locaux après avoir avoir enlever vos débris, commencer par nettoyer vos siphons par brossage ainsi que la grille. Un panier s'avère indispensable par le collecteur d'eaux usées n'est pas une poubelle !
Si la grille est toujours positive pour Listeria, n'hésitez pas à l'autoclaver.
Enfin, ne JAMAIS laver à grande eau un siphon de sol, idem pour le sol d'ailleurs.
Pascal Rudeaux Mardi 28. Septembre 2010 16:08
Je ne suis pas du même avis que Mr Amgar quant-à l’usage de l’eau dans un nettoyage.
Il est souvent utile et nécessaire de laver à grandes eaux le sol et siphon de sol.
Une solution qui a obtenu d’excellents résultats pour lutter contre la présence listeria dans les siphons est de NOYER ceux-ci , en mettant un bouchon sur la sortie , et d’effectuer un traitement a la soude caustique (paiillettes).
A vous de définir la fréquence du traitement (dans le cas signalé, mensuellement).
Albert Amgar Mardi 28. Septembre 2010 16:27
Merci de de ne pas être d'accord avec moi.
Cela étant, pour maîtriser Listeria, je maintiens qu'il NE FAUT PAS arroser ou laver à grande eau et le sol et les siphons. C'est un usage répandu voire très répandu mais qui doit changer absolument, car il faut des ateliers secs !
Voir aussi, Hygiène et nettoyage à haute pression font-ils bon ménage ?, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=11862
Pascal Rudeaux Mardi 28. Septembre 2010 17:04
Plus que maintenir ou pas une pratique, il vaut mieux la contrôler. Et cette pratique de laver a grandes eaux, selon le type de process en place, est effective. J’ai eu la chance de pouvoir contrôler la présence Listeria dans deux entreprises IAA sans passer par une politique de nettoyage à sec. Bien au contraire.
Evidement dans un moulin ou une usine de pates alimentaires, on évitera l’usage de l’eau.
Maintenant GRANDES EAUX ne veut pas dire HAUTES PRESSIONS et le contrôle sanitaire d’un aliment dans un process passe PEU par le nettoyage des ateliers.
telmar johnny Mardi 28. Septembre 2010 16:47
bonjour, mais je crois que la vapeur est un bon moyen pour nettoyare sols et syphon surtout la méthode Sanivap.
Pascal Rudeaux Mardi 28. Septembre 2010 21:32
Dans les conditions expérimentales, le moyen est bon……
SIC : Les essais réalisés dans le cadre de cette étude ont permis d'évaluer les efficacités biocides et détersives d'une procédure de nettoyage-désinfection vapeur (méthode Sanivap) selon trois modèles expérimentaux.
Je n'ose pas imaginer les résultats en présence de sang ou protéines solubilisées, par exemple. Ou l'états des matériels et matériaux après X applications.
Ou sont les résultats essai terrain en agro alimentaire?
Hélène LEGRAIN Mardi 28. Septembre 2010 22:38
Il s'agit d'une charcuterie industrielle.
Nous nettoyons le sol grâce à une monobrosse puis nous rinçons au jet mais sans pression avant d'éviter les projections, ce qui doit être assimilé à un nettoyage à grande eau (?).
En fin de nettoyage les grilles sont retirées et le plus gros des débris, présents dans le siphon, est retiré à la main. Il n'y a pas de panier de récupération (auraient-ils disparu avec le temps?).
De plus, je nettoie intégralement les grilles par trempage et brossage une fois par semaine.
De cette manière les grilles ne présentent pas de Listeria mais les siphons oui.
Je n'approuve pas le nettoyage haut pression à la vapeur qui revient à projeter les salissures et laisse des zones non nettoyées lorsque l'on utilise des petites brosses pour aspirer.(pour l'avoir testé)
Que pensez-vous de mon idée de pastille à diffusion lente? Cela se fait-il dans d'autres entreprises ?
Pascal Rudeaux Mercredi 29. Septembre 2010 0:36
La partie production utilise donc de l’eau froide et chaude dans son process (ingredient).
Je suppose que vous effectués un nettoyage a eau chaude (tiède < 50ºC)
Vous avez par conséquent des siphons et canalisations eaux usées très contaminées en matières organiques et graisses. Et par conséquent une charge microbienne importante.
De plus eau chaude signifie vapeur ambiante donc risque important de cross contamination (contamination aéroportée).
Le chlore en présence de matières organiques est neutralisé (et génère des composés indésirables : attention a la composition de vos eaux usées)
Vous devez trouver une façon de contrôler l’état de propreté de vos canalisations (Soude, écouvillonnage + eau pression, autres…..) selon entre autre la distance entre deux regards et le type de construction.
Albert Amgar Mercredi 29. Septembre 2010 2:21
Le 28 sept. 10 à 10:47, telmar johnny a écrit :
>
> bonjour, mais je crois que la vapeur est un bon moyen pour nettoyare sols et syphon surtout la méthode Sanivap.
>
Je ne le crois pas et j'attends des preuves scientifiques (validation) de ce que vous avancez
Albert Amgar Mercredi 29. Septembre 2010 2:20
Je veux bien lire ce que vous dites mais qui n'est prouvé pas par aucune étude scientifique documenté.
Lors d'un nettoyage par voie humide, avoir des ateliers secs ne signifie pas nettoyer des ateliers sans eau ou comme vous dites avoir une politique de nettoyage à sec, oui à l'eau mais non à trop d'eau !
Par exemple, l’Afssa (Hygiène et risques biologiques, Biofilm, Comment limiter sa formation dans l’industrie agroalimentaire ?) propose de minimiser impérativement les apports d’eau. L’eau favorise non seulement la croissance microbienne, mais elle peut aussi être un vecteur de contamination car en s’écoulant sur un biofilm, elle emporte et diffuse une partie des microorganismes qui le composent, bactéries pathogènes le cas échéant (dont Listeria monocytogenes).
Albert Amgar Mercredi 29. Septembre 2010 2:34
Petit problème de méthode dans la façon de procéder :
1. J'enlève tous les débris du sol comme des siphons, phase de débarrassage.
2. Je nettoie par brossage mes siphons de sol, phase de nettoyage ; je ne crois pas beaucoup à l'efficacité du trempage des grilles.
Je nettoie mes sols par monobrosse, phase de nettoyage.
Pascal Rudeaux Mercredi 29. Septembre 2010 3:01
Pas d’apport d’eau la ou il n’y en a pas, ok. Mais la ou cela fait partie du process, comme dans le cas d’un atelier humide, rien ne vient changer une pratique de nettoyage avec eau (Déblayage , détergence et rinçage) Peu importe l’apport en volume.
Il est clair qu’il faut traiter au cas par cas et comme je le disais, le contrôle sanitaire d’un aliment dans un process passe PEU par le nettoyage des ateliers.
Etudes scientifiques documentés, je n’en n’ai pas, excepté mon expérience personnelle.
Cette chasse à la sorcière (eau) m’a amené avoir des mises en pratiques au combien catastrophiques (d’un point de vue résultat du nettoyage).
Avez-vous des exemples d’entreprises qui ont contrôlé leur risque listeria grâce a la technique « pas trop d’eau »
Moi je vous parle de deux entreprises saumon fumé (a froid) .
Albert Amgar Mercredi 29. Septembre 2010 3:20
Je ne récuse bien entendu aucune expérience personnelle.
Il se trouve que je connaissais (puisque je suis retraité) particulièrement bien en France la filière saumon ou truite fumé à froid.
Je maintiens ce que je disais en accord avec ce que propose l'Afssa dans la référence préalablement citée.
En ce qui concerne les ateliers secs, je vous cite cet autre exemple en fromagerie. Dans un article « Les fromagers demandent la conception hygiénique des équipements », Revue Laitière Française n°666, novembre 2006, on pouvait lire : le nec plus ultra serait « une usine sèche » que le personnel pourra visiter « en pantoufles »
Philippe GUERINEAU 29/09/2010
Ok pour pas trop d'eau, et pour l'atelier sec. Néanmoins, les agents de nettoyage ont-ils toujours le choix ? en effet, les opérations de nettoyage désinfection se réalisent entre la fin de production et le redémarrage de l'atelier. Dans ce contexte, il ya bien souvent des impératifs de temps. Et c'est bien connu, si on doit "gratter du temps" pour des raisons de forte production nécessitant une plage de production plus importante, eh bien c'est le temps d'ouverture au nettoyage qui se voit réduit. Ainsi, nettoyer rincer avec un faible débit type tuyau d'arrosage devient une course contre la montre. Le compromis a bien été compris par les fournisseurs de solution d'hygiène en proposant la moyenne pression (20-25b) ( plus rapide certes, mais qui reste à mon sens du gros débit). Alors comment faire ??? je revois encore des ateliers tout juste rincés (avec une pente de sol à revoir = stagnation d'eau), et voici que la chaine production est déja sur le "pied de guerre". Une des solutions serait peut être d'augmenter l'effectif du personnel de nettoyage et de revoir l'organisation....afin d'augmenter le rendement en terme d'utilisation de raclette pour assécher ?? !!! Ou bien donner le temps nécessaire à un nettoyage à l'eau faible débit...
Et là.... vous pouvez être confronté à des surcoût (soit en terme de temps, ou d'effectif) qui vous seront refusés. Idéalement, il faudrait se donner les moyens de ses ambitions. Vaste débat quant on touche à la bourse.
yahaa5543 Lundi 10. Janvier 2011 10:18
lors d'un audit, on nous fait remarqué que le nettoyage des bouches d'évacuation au sol dans les différents locaux de fabrication n'était pas inscrit dans les plans de nettoyage: quelles sont les bonnes pratiques de nettoyage de ces bouches?
Comment les nettoyez-vous, à quelle fréquence?
Chantal Jaouen Lundi 10. Janvier 2011 13:02
Les bouches d"évacuation faisant partie du sol, il me semble qu'elles devraient être aussi souvent lavées que le sol.
Et si nécessaire , selon le type de salissures et d'encrassement, bénificiées d'un nettoyage spécifique de fond allant d'un fois par semaine à quinzaine à mois.
Pour le comment il faudrait savoir quels types de saletés recoivent vos bouches d'évacuation. A priori un détergent-désinfectant devrait faire l'affaire si votre nettoyage est régulier et efficace.
Crdlt
Chantal Jaouen
Albert Amgar Lundi 10. Janvier 2011 13:03
Un nettoyage quotidien des siphons de sol ou bouches d'évacuation au sol est me semble-t-il, la règle !
Comment cela se nettoie ?
Brièvement, les siphons de sol doivent être au préalable débarrassés de leurs souillures avant tout nettoyage. Le nettoyage s'effectue en premier en déposant les différents éléments (grille, panier) et en les brossant. Ne jamais arroser ou laver un siphon de sol à grande eau ou au jet pour éviter de répandre des salissures ou avoir un risque de recontamination très élevé. Lire aussi, C’est la fin d’une époque …, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=1593
Le nettoyage s'effectuant le plus souvent toujours du haut vers le bas, évitez en fin de nettoyage le fameux coup de jet d'eau bien connu dans les ateliers de production ...
Enfin, un siphon non démontable n'est pas nettoyable.
capservices974 Lundi 26.
Mars 2012 12:58
Je recherche des infos (vérifiables), pour vérifer les miennes, en ce qui concerne la règlementation pour les sols dans les laboratoires d'une boulangerie-pâtisserie:
- le choix du carrelage,
- la pose,
- l'entretient...
Egalement pour les syphon de sols :
- quelle taille?,
- en inox ou en plastique?,
- existe t'il également une règlementation précise pour leur emplacement dans les laboratoires?
Informel : Avis partagés ou règlementation pour des syphons dans les chambres froide positisves...
Mille mercis par avance pour vos réponses en fonction de vos expériences.
Albert AMGAR Lundi 26. Mars 2012 13:30
Selon le règlement 852/2004/CE,
Les revêtements de sol doivent être bien entretenus, faciles à nettoyer et, au besoin, à désinfecter. À cet effet, l’utilisation de matériaux étanches, non absorbants, lavables et non toxiques est requise, sauf si les exploitants du secteur alimentaire peuvent prouver à l’autorité compétente que d’autres matériaux utilisés conviennent. Le cas échéant, les sols doivent permettre une évacuation adéquate en surface.
Donc c'est à vous de voir quel est le matériau dont vous avez besoin.
Au sujet des siphons, posez-vous au préalable la questions de savoir si vous en avez vraiment besoin. Si la réponse est positive, pour les collecteurs des eaux usées, évitez tout ce qui est étroit et préférez ce qui est plutôt large pour faciliter leur nettoyage. Pour des siphons de sol en acier inoxydable, préférez des siphons arrondis en lieu et place de siphons avec des sections carrées.
LHL Lundi 26. Mars 2012 14:16
En complément de la réponse précédemment fournie par Albert Amgar, un lien d'intérêt sur le sujet en pâtisserie :
Bernard PICHETTO Lundi 26. Mars 2012 16:47
Évitez également les
siphons vissés que l'on voit malheureusement même dans
des labos récents.
Béatrice SEGUIN Mardi 27. Mars 2012 13:49
Vous pouvez consulter le site www.agrobat.fr du ministère de l'agriculture.
Rubrique cahier des charges.
http://www.agrobat.fr/contenu.php?page=cahierdescharges
Bonne continuation !
Béatrice SEGUIN
Albert Amgar Mardi 27. Mars 2012 14:59
Sur le site, il faut, à mon
sens, se méfier des caniveaux à fente qui sont très
difficiles pour ne pas dire impossible à nettoyer. Préférez
les caniveaux rivière comme ceux de Limatec.
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