ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Page mise à jour : 09/08/09

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE

 

 

 68 liens vérifiés 20061221

 

Pour effectuer une recherche ciblée GOOGLE dans les principaux sites et liens ci-dessous, voici l'adresse du moteur personnalisé.



THEME  : les méthodes de nettoyage et de désinfection (archives 1998 - 2005)

Pages d’archives connexes

Archives chronologiques METHODES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION des autres années

 






ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

 

Date: Sun, 20 Sep 1998 09:02:19 +0000  From: "Asept" 
 

Le monitorage est fait par luminomitre (lucipherine/ase) aprhs toute desenfection avec cettes substances, pour verification du coti microbiologique et par tampon quotidien pour verification chimique du residus en surface.

C'est bien evident qu'il s'agit d'une notre itude interieure et que la procedure est bien couteuse, mais pas trop. L'utilisation des flashes lumineux de basse intensiti est aussi en train d'etre issaiie par des professionelles amis, mais je n'ai aucun donni pour l'instant.

Je vous suggere de lire en autre les deux articles l'ATPmetrie dont je vous adresse un resume pour information.

N'hesitez pas a me contacter pour tout complement d'information

Le choix d'un ATPmetre (Hygiene monitoring by ATP luminometry

In a recent paper (J. Food Protection 61 (4) 1998 499-501) English workers have published a simple method for the comparison of ATP hygiene monitoring systems. These workers note that ATP hygiene monitoring is a simple and effective way for the food industry to assess hygiene levels as part of management programs such as hazard analysis critical control point (HACCP) systems. However this approach to hygiene monitoring is only of use if the technology can be demonstrated to be sensitive, reliable and reproducible.

They suggest that the methodology described could be used by potential users of ATP systems to perform in-house evaluations of different systems before purchase. The systems used in the English study were supplied by Biotrace Ltd (Unilite Xcel), Charm Sciences (Luminometer K, PocketSwab) and Idexx (Lightning).

The study found significant differences in the sensitivity of the systems used and also in the variability of results obtained on the same sample with any given system. The correlation between the two researchers who performed the analysis was very high indicating that the protocol was independent of variability between operators. The authors suggest that the protocol used to compare the different systems could also be used as part of an initial training and assessment program for designated hygiene monitors.

Une polémique s'est déclenchée après la publication sur le traitement statistique des resultats et bien sur le choix de l'appareil le plus sensible.

Effet des desinfectants sur les mesures d'ATP

A. Green, S.M. Russell, and D. L. Fletcher. Effect of chemical sanitizing agents on ATP bioluminescence measurements. J. Food Protection, 61, 1998, 1013-1017

Experiments were conducted to determine the effects of sodium hypochlorite (SH), quaternary ammonium (QA), trisodium phosphate (TSP), lactic acid (LA). hydrogen peroxide (HP). and trichlosan (TR) on ATP bioluminescence measurements. Each sanitizer was tested at three different levels and compared to a control group containing no sanitizer. ATP from three sources was analyzed, Escherichia coli, chicken blood, and a pure ATP standard. The effect of each sanitizer was reported as a percent decrease in 1og10 relative light units (LRLU) for the treatment groups when compared to LRLU from the control groups. SH concentrations of 30, 50, and 70 ppm and quaternary ammonium at concentrations of 10,20, and 30 ppm had no effect on LRLU measurements, regardless of the ATP source. LA concentrations of 0.5% and higher reduced LRLU by 75%. LRLU measurements were significantly (P<= 0.05) reduced by approximately 60% when levels of TSP exceeded 1%. HP had no effect on LRLU measurements from any of the ATP sources at 0.1%; however, at 1% HP significantly (P <= 0.05) decreased LRLU measurements by approximately 60% for all ATP sources. TR at 0.25% had no significant effect on LRLU measurements from any of the ATP sources. TR at 0.5 and 1% reduced LRLU measurements by 30 and 50%, respectively. These results indicate that commercial sanitizers containing LA, TSP, HP, or TR may negatively affect LRLU measurements if the sanitizer is allowed to come into direct contact with the ATP bioluminescence reagents.
 
 

Date: Fri, 30 Oct 1998 16:54:42 +0000  From: PEIFFER Bruno 

Je vous fais part de ce message que je viens également de trouver dans ma boîte aux lettres.

Date: Tue, 20 Oct 1998 10:10:27 +0100

From: "Yves Martin" 

Bonjour,

je désire poser une question au forum hygiène, mais depuis votre aide du début septembre (encore Merci!), je n'ai toujours pas reçu de confirmation de mon inscription.

Comment procéder pour poser cette question? (non strictement limitée au domaine agro-alimentaire, mais dont la problématique de la désinfection peut avoir des points communs avec ce domaine)

*** Question:

Bonjour,

Je suis à la recherche de résultats de tests effectués en milieu hospitalier sur l'efficacité des techniques de brumisation (désinfection avec un aérosol contenant un produit actif contre les germes) pour la désinfection des surfaces (parois, objets, surfaces horizontales, etc.) des chambres dans lesquelles, par exemple, des patients tuberculeux ont été hospitalisés ou qui présentent des dépôts de poussière pouvant contenir, entres autres, des spores aspergillaires?

Connaissez vous les moyens de se procurer de tels résultats de tests (effectués sur le terrain, donc pas en laboratoire)?

Avec mes remerciements pour votre réponse et mes salutations les meilleures.

Yves Martin

Ing. hygiène hospitalière

UPCI

HCUGE

*** Fin de la question

Avec mes remerciements pour votre aide.

Meilleures salutations

Yves Martin

Fri, 5 Mar 1999 15:51:30 +0100        "Yves Martin" 
 
Dans le cadre de l'introduction d'une démarche HACCP dans les cuisines des hôpitaux de la région, nous réfléchissons sur les normes à appliquer pour l'état des surfaces (que ce soit après désinfection ou en continu pendant le travail) en fonction de niveaux de risque.  Les exigences de qualité de la surface (par exemple fournies par les résultats (cfu/cm2) de prélèvements ou par la présence de résidus protéiques, etc) seraient liées à l'activité  en relation avec la surface considérée: certaines activités
présentant plus de risques que d'autres.

Le Guide du bionettoyage, journal Officiel de la République Française, Recommandation No E 1-90 (1991) et le projet de norme européenne CEN/TC 243/WG2(1993) donnent des valeurs limites (cfu/25 cm2 et cfu/100 cm2) pour 4 niveaux de risques.

Ceux et celles qui ont mis en pratique des normes à niveaux de risques pourraient -ils m'indiquer les erreurs à éviter dans ce domaine ainsi que les moyens utilisés pour vérifier l'efficacité de l'introduction de telles normes pour le nettoyage et la désinfection des surfaces? L'Arrêté du 29/09/97, art. 12 laissant une grande marge de manoeuvre à ce sujet, de même que le projet de guide des bonnes pratiques d'hygiène en restauration collective au point 6.7.2

Existe-t-il des exigences légales (ou des recommandations) en matière d'état (microbiologique ou autres) des surfaces de travail dans les cuisines?

D'avance merci pour vos réponses.

Avec mes cordiales salutations.

Bon week end

Yves Martin
HCUGE
Ingénieur hygiène hospitalière
 
 

Date: Thu, 27 May 1999 20:02:37 +0200 De: "Jean-François.Cezard" 

Article très complet sur " plan et planning de nettoyage-désinfection " en restauration collective paru dans n° 38 de la revue "INTENDANCE" .

J.F.Cezard

17000 La Rochelle

Tel/fax: 05 46 67 91 19

E. OUDY   mercredi 27 octobre 1999 11:16

>La meilleure réponse étant ; l'assurance d'un produit efficace et une procédure conforme...

Et comment puis-je avoir l'assurance d'un produit efficace, si ce n'est de vérifier moi-même qu'après nettoyage avec ce produit et selon la procédure adéquate, tout est OK. J'en ai parlé avec N. Guerson, services vétérinaires des Bouches-du-Rhône, qui conseille, en cas d'utilisation de produit 2 en 1 (=nettoyant + désinfectant dans un même produit) de pratiquer ainsi, ce type
de produit n'étant pas forcément sûr (malgré ce que peuvent dire les fournisseurs).

Eliane Oudy

Yboisard    jeudi 28 octobre 1999 19:43

A l'attention de E.Eoudy,

Vous avez bien sûr raison, c'est le résultat final qui compte. Il faut néanmoins procéder à quelques vérifications préalables pour éviter les déceptions.
Se contenter des recommandations et faire aveuglément confiance à une étiquetage (incomplet) reviendrait à vouloir utiliser un antibiotique à l'aveuglette pour soigner une maladie sans avoir posé le diagnostic, identifié l'agent pathogène et testé sa sensibilité.

Cordialement,

YB

  mardi 29 février 2000 23:53

 A lire l'article de CAPITAL de mars intitulé "La grande invasion des produits ultrapropres". "Cinq multinationales s'affrontent à coups de publicités, pour imposer leurs désinfectants domestiques dernier cri." "La phobie des bactéries et des microbes a donné naissance en France à un créneau prometteur".

Un encart intitulé "PROCTER et PASTEUR même combat."

Cet article concerne les produits ménagers, mais on peut également regretter l'exploitation du terme HACCP à toutes les sauces dans des publicités pour les professionnels.

J'ai pu lire dernièrement une publicité pour une machine à laver la batterie disant "Après environ 30 secondes de lavage sans granulés, les pompes de lavage s'arrêtent et le rinçage à +85°C peut alors commencer (conforme à la réglementation HACCP)."  On pourrait croire que la réglementation impose un rinçage à +85°C alors que ce n'est pas le cas.

Mais le résultat le plus embêtant d'une telle exploitation commerciale de l'HACCP concerne comme l'a fait remarquer Christian FELTER, l'orientation des clients vers une non-application réelle de l'HACCP accompagnée par une information tronquée.

En effet, les plans de nettoyage types mis à la disposition par les sociétés vendant des produits d'entretien ne devraient servir qu'en complément d'un véritable plan adapté à la cuisine. Or dans ces plans il manque l'essentiel des informations ; surtout lorsqu'il s'agit d'un atelier conçu sans progression continue. Au fait, ils servent uniquement à définir le mode opératoire des produits d'entretien en fonction des équipements. Mais nous savons tous qu'un véritable plan de nettoyage est bien plus complet. La faute n'est pas aux fournisseurs de produits mais aux utilisateurs qui se contentent d'afficher ces tableaux pour justifier la mise en place de l'HACCP.

Concernant l'information tronquée, je reviens sur l'eau de javel pour réaffirmer qu'elle n'est pas interdite en restauration. Le syndicat de l'eau de Javel distribue d'ailleurs des affiches pour la restauration.

J'aurais encore une remarque à propos de la dérive "bactéricide" pour les consommateurs. Je me pose la question sur l'opportunité d'une telle démarche, sachant que nous peut-être aujourd'hui des armes bien trop puissantes pour combattre des germes qui s'adapteront plus rapidement.

Dans le même N° de Capital vous trouverez un grand dossier intitulé "la corruption au quotidien". On ne peut que constater que la qualité de la vie (hygiène, environnement, sécurité et plus largement économie) aurait pu être bien meilleure sans cette gangrène.

  vendredi 24 mars 2000 00:54

A signaler également dans un autre sujet, le dossier "Contrôle du nettoyage et de la désinfection - l'ATP-métrie en complément du contrôle microbiologique" du magazine Viandes Produits Carnés Vol 21 (1)
Janvier-Février 2000.
TITRE : VIANDES ET PRODUITS CARNES/
ISSN : 0241-0389
PERIODICITE : six numéros par an
INSTITUTION EDITEUR : Association pour le développement de l'Institut
de la ViandeADIV
ADRESSE : 2 rue Chappe
CODE POSTAL VILLE : 63039 CLERMONT FERRAND CEDEX 2
PAYS : France
TELEPHONE : 04 73 98 53 80
TELECOPIE : 04 73 98 53 85
Auteur : B. MINVIELLE B. ITP La Motte au Vicomte BP 3 35651 LE RHEU

  mardi 23 mai 2000 18:49

Un message d'Olivier CERF que je remercie.

Merci de faire circuler le message suivant à propos des éponges et torchons :
Un site utile :
http://www.hi-tm.com/Documents/Dishcloth.html
La conclusion est : les torchons sont propres chez les gens propres !
O. Cerf
Ecole vétérinaire d'Alfort

sirarrakis  vendredi 30 juin 2000 15:06

Nettoyage en place.
Je recherche des moyens, des techniques ou des information permettant d'économiser de l'eau sur ces stations.

D'avance je vous remercie.

sirarrakis.


Fabien Gobet  vendredi 30 juin 2000 18:26

Par expérience, le moyen le moins coûteux est d'analyser votre process et planning de production pour optimiser votre plan de NEP, de vérifier si vous pouvez enchaîner des batch de même nature sans lavage/nettoyage intermédiaire (moins de NEP) et de traquer les fuites. Salutations

florent LAMIOT  mercredi 12 juillet 2000 00:18

NATHALIE BOONEN a écrit :

> Bonjour, Je suis documentaliste dans un service de médecine du travail
>
> (CESI - Belgique)et un de nos médecins s'interroge sur le produit
> d'entretien suivant, utilisé en cuisine : DELTA CLEAN.
> Il voudrait en connaître la toxicité et savoir si ce produit
> est agréé.

Je n'ai pas de réponse à la question, mais je signale qu'en france, un nombre croissant de groupes d'acheteurs pour les lycées et/ou collèges, mais aussi de collectivités (ex  conseil régional nord pas de calais, communauté urbaine de Dunkerque) sont aussi à la recherche de produits "propres" et si possibles "éco-socio-éthiques" dans le cadre de leurs démarches "haute qualité environnementale" ou "développement durable et soutenable".  Certains fabriquant sont opaques sur les contenus précis
de produits et les fiches de sécurité sont parfois très difficiles à obtenir, même pour des produits réputés dangereux.
une base de données est difficile à diffuser pour les raisons de "concurrence" et de "doute" ou "risque d'erreur" qu'on peut imaginer.. mais une aide à la décision serait bienvenue.. les labels de type NF Environnement étant insuffisemment nombreux.
Florent lamiot


felter lundi 24 juillet 2000 09:24

Gilles TIXIER a *crit :

> Bonjour,
>
> Il s'agit d'une usine de traitement de poissons qui désire effectuer le
> prélavage de ses sols avec de líeau de mer filtrée puis traitée aux
> U.V.. Quelles seraient les " bonnes pratiques " ou les normes en matière
> de bactériologie de ce type d'eau ?
>
> Même question pour alimenter des viviers à crustacés ?
>
> Merci díavance pour vos réponses
>
> --
>

Vous devriez vous rapprocher d'IFREMER Toulon et vous baser sur les critères microbiologiques des zones salubres, (Zones A).

  vendredi 1 septembre 2000 21:28

BE Allemagne (numero 15 29-08) - Ambassade de France a Berlin /Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT,http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel :   subscribe.be.allemagne@adit.fr"

L'administration federale allemande met en garde contre l'utilisation excessive des produits nettoyants anti-bacteriens
L'UBA (Office federal de l'environnement), le BgVV (Institut federal pour la protection sanitaire des consommateurs) et le RKI (Robert-Koch Institut) mettent en garde les consommateurs contre l'utilisation des nettoyants anti-bacteriens. Selon eux le nettoyage avec des produits conventionnels est suffisant pour assurer l'hygiene. Ces administrations reagissent aux campagnes de publicites des fabriquants vantant leurs produits contenant toujours plus de bactericides. Selon ces memes administrations, ces produits sont nocifs pour l'environnement et ne sont pas sans risques pour la sante.
Source : Communique de presse 22.08.00
Redacteur : L. Baudon de Mony

jeancharles.walch  dimanche 1 octobre 2000 22:13

Concernant l'utilisation de l'alcool comme désinfectant, je peux par expérience préciser que de nombreuses formes bactérienne tendent à développer des  résistances à l'alcool iso ou à l' éthanol.
L'idéal est d'utiliser de toute manière des détergents ou agents déproteinisants avant des désinfection (pour éviter l'apparition de biofilms). pour conserver la capacité de certains désinfectants à s'évaporer rapidement , il en existe de nombreux combinants molécules spécifiques et alcool - trés efficace - qui sont agrées aussi par la FDA ( contact pharmaceutique et alimentaire).
La base d'un bon plan de désinfection est d'alterner au moins 2 désinfectants.
Vous pouvez contacter des sociétés comme HENKEL ou ANIOS - professionnels dans ce domaine.

 

felter  vendredi 6 octobre 2000 21:51

Vous avez raison en ce qui concerne la nécessité d'alterner au moins deux désinfectants.
Pensez vous que les ammoniums quaternaires développent moins de résistance?
Y a t il un hit parade publié des désinfectants par rapport aux normes NF 72 190 et NF 72 300?

Albert Amgar dimanche 8 octobre 2000 14:58

felter a *crit :

> Bonjour,
>
> Vous avez raison en ce qui concerne la nécessité d'alterner au moins deux
> désinfectants.
> Pensez vous que les ammoniums quaternaires développent moins de résistance?

moins de résitance que .... quoi ?
Cela étant, il existe des bactéries résistantes à certains ammonium quaternaires.

> Y a t il un hit parade publié des désinfectants par rapport aux normes NF 72
> 190 et NF 72 300?

Quel est l'intérêt d'un tel hit parade ? Il n'existe pas à mon sens de bons ou de mauvais désinfectants, mais il existe des avantages et des limites d'utilisation en fonction d'un objectif préalablement défini. Par ailleurs, cela dépend de votre nettoyage préalable. Voir aussi une étude qui montre qu'en ayant un désinfectant très actif in vitro, cela donne de "mauvais" résultats in vivo, sur le terrain.
Lien de l'étude sur Listeria monocytogenes et les produits de nettoyage et désinfection : http://www.asept.fr/Lm1.htm



felter  lundi 9 octobre 2000 07:49


Albert Amgar a écrit :

>
> moins de résitance que .... quoi ?
> Cela étant, il existe des bactéries résistantes à certains ammonium quaternaires

En pisciculture par exemple vous expérimentez très vite les limites des désinfections par ammonium quaternaire.
Quelque soit l'action mécanique mise par huile de coude en nettoyage.


>
> > Y a t il un hit parade publié des désinfectants par rapport aux normes NF 72
> > 190 et NF 72 300?
>
> Quel est l'intérêt d'un tel hit parade ?

A mon avis aucun! Sinon de souligner qu'actuellement on ne communique que par normes dont on ignore les subtilités, et les partenaires professionnels qui caractérisent ces subtilités.

Il serait grand temps eu égard au nombre croissant de décès par maladies nosocomiales d'imposer aux fabricants de donner le nom de la molécule ou des molécules de principe actif, le dosage de cette molécule, les conditions précises d'emploi, les revendications retenues en NF 72 300, c'est à dire en conditions pratiques d'utilisation,  et notamment en désinfection  de surface.

Bref respecter l'obligation générale de sécurité et l'obligation de renseignement telle que définie dans le code de la consommation et le code civil. Finalement de disposer pour tous les désinfectants de l'information basique transmise à très faible coût par le syndicat de l'Eau de Javel.

Pour les produits phytosanitaires par exemple vous avez le catalogue de l'ACTA, qui est très précis pour l'ensemble des produits phytosanitaires. Il est impensable de sélectionner un  traitement sans se référer à ce catalogue. C'est un peu le Vidal du technicien de cultures si vous voulez. Il n'y a strictement rien d'équivalent en désinfection avec une très notoire diversification de l'offre en nettoyants désinfectants et une illisibilité croissante selon moi de cette offre émanant des
professionnels du marché des détergents.

Ceci est un point de vue personnel, et je ne saurai que vous recommander de vous renseigner sur le nombre de groupes qui détiennent le marché des détergents.



> Il n'existe pas à mon sens de bons ou de
> mauvais désinfectants, mais il existe des avantages et des limites d'utilisation
> en fonction d'un objectif prélablement défini. Par ailleurs, cela dépend de votre
> nettoyage préalable.

Vous avez entièrement raison. Il y a un paramètre "huile de coude" qui est systématiquement minimisé, sinon ignoré.
Efficacité du détergent oblige.


> Voir aussi une étude qui montre qu'en ayant un désinfectant
> très actif in vitro, cela donne de "mauvais" résultats in vivo, sur le terrain.
> Lien de l'étude sur Listeria monocytogenes et les produits de nettoyage et
> désinfection : http://www.asept.fr/Lm1.htm
>

Je cite une partie de cette excellente synthèse de Marielle Gay :

"Pour la plupart des produits testés aucune augmentation de la concentration efficace n'est observée en présence de substance interférente et avec une diminution de la température. Cependant, pour le Net D (et le Dés2 D), une augmentation de la concentration efficace est observée en présence de substance interférente et lorsque la température diminue. Pour le Net D, le fournisseur recommande une concentration comprise entre 1 et 2 % pour un temps de contact de 5 min, et les essais réalisés en laboratoire montrent que la concentration efficace est égale à 5% (pour un temps de contact de 5 min) en présence de substance interférente (matière organique) à 10°C et 20°C.

Il est donc très utile de demander aux fabricants, fournisseurs de produits de nettoyage et désinfection, les conditions dans lesquelles les produits ont été étudiés. De plus, une étude comparative réalisée par un laboratoire indépendant peut
être utile. "


>
> Cordialement
>

Christian Felter

Philippe Sommer  lundi 9 octobre 2000 09:30

A propos de la résistance aux Ammoniums Quaternaires, de nombreuses publications rapportent des phénomènes d'adaptation ou de résistances à cette famille de molécules, et particulièrement parmi la flore Gram- (évidemment comme le souligne A. Amgar, il s'agit le plus souvent d'études "in vitro") mais le phénomène est bien réelle.


Albert Amgar jeudi 19 avril 2001 09:13

Je vous informe qu'un nouveau document est disponible sur notre site :
La problématique du nettoyage-désinfection. Diaporama de 19 pages (format powerpoint, ppt).

Par ailleurs, un colloque va être organisé par la Technopole de Laval sur le thème "de l'usine ultra-propre à la sécurité alimentaire" à l'occasion de l'inauguration de la halle technologique agro-alimentaire, le vendredi 4 mai 2001. Pour toute information, programme, etc. Tél. 02 43 49 75 00 Fax 02 43 49 75 70 



froissartline  samedi 27 octobre 2001 17:17

Je cherche un moyen d'expliquer simplement que ce n'est pas en surdosant un produit dégraissant qu'il sera plus efficace.

david bleuze dimanche 28 octobre 2001 08:16

Pour répondre à votre question concernant les produits de nettoyage, il faut non seulement expliquer que ces produits ont une concentration optimale d'utilisation, mais aussi, que lorsque cette concentration est dépassée,
elle va générer plus d'inconvénients que d'avantages (réduction de la qualité du nettoyage, sécurité du personnel, sécurité du matériel, mauvais rinçage ...) et c'est peut-être de cette manière que vous vous ferez mieux comprendre !

Amplitude  lundi 29 octobre 2001 14:08

Après avoir convaincu votre Personnel, dotez-vous de dispositifs de dosage précis des produits (centrale de dilution, flacons doseur avec temposrisation, etc. ) avec une consigne écrite spécifiant de ne pas prélever directement dans le bidon de produit pur (ce qui, par la même occasion  évitera des accidents (brulures aux yeux, par exemple) quant il s'agit de produits très corrosifs comme le liquide de vaisselle machine).

Claude JONCOUR  lundi 29 octobre 2001 15:25

Afin de faire respecter le dosage, si vous ne disposez pas de centrale, vous pouvez, sur l'extérieur d'un seau transparent, tracer avec un feutre indélébile une ligne de niveau jusqu'où verser le liquide dégraissant puis
une autre ligne jusqu'où compléter avec de l'eau

charlyfox17  vendredi 16 novembre 2001 15:21

Je recherche des notions de "cadences" pour le nettoyage des locaux et de materiels en cuisine, afin de ne pas surcharger le personnel.

armail  vendredi 16 novembre 2001 23:12

Dans mon entreprise, nous avons abordé le sujet par la planification des tâches en fonction de la charge de travail avec le temps nécessaire pour le nettoyage.

Valerie Larra  lundi 19 novembre 2001 09:23

Au cours d'un audit, j'ai eu des doutes sur le plan de nettoyage et d'hygiène
Il s'agit d'un atelier de prétranchage de fromage et de conditionnement
1) fréquence de changement des gants : 2h
2) trempage du petit matériel 4 h dans de l'oxonia 1% après rinçage (cela me semble inefficace sans détergent)
3) rinçage des gants dans des bains d'oxonia.

4) utilisation de manoclean (d'henkel) pour le nettoyage des surfaces), ou de P3 stéryl.

merci de me donner votre avis sur un plan de nettoyage sérieux et sur les critères de surface à vérifier et leur valeurs SVP
je vous remercie d'avance pour votre aide.

polmiller  mercredi 5 décembre 2001 17:11

Nous travaillons actuellement pour un client dans le cadre de sa mise en conformité par rapport aux exigences GMP transport (transport à destination de l'alimentation animale).

Une des exigences de ce code est, entre autres, de procéder ou faire procéder à des nettoyages et
désinfections des camions "bennes".

Notre client est à la recherche de sociétés ou Groupes de sociétés capables(en France)de répondre à ses besoins.

En effet, à plusieurs reprises des camionneurs se sont rendus dans des centres de nettoyage et de désinfection et ont reçus systématiquement une fin de non recevoir pour ce type de camions. (par contre, pour les camions citernes, il semble qu'l n'y ait aucun problème).

  jeudi 3 janvier 2002 21:00

COURRIER MEDICAL 03-01 L'ail comme agent anti-microbiens !  Selon une étude présentée au congrès mondial sur les agents anti-microbiens à Chicago (Illinois), l'ail pourrait servir de nettoyant industriel.
http://www.courriermedical.com/2001122804.shtml

  mardi 15 janvier 2002 22:13

Nettoyage et désinfection: la performance en duo

http://res2.agr.gc.ca/crda/pubs/art6_f.htm

  mardi 12 mars 2002 22:15

DG 24 12/03/02 Scientific Committee on Cosmetic Products and Non-Food Products intended for Consumers Position statement on consumer safety of detergents, household & similar products adopted by the SCCNFP during the 19th plenary meeting of 27 February 2002
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sc/sccp/out163_en.pdf

nclapham  mardi 19 mars 2002 12:23

existe-t-il une entreprise qui réalise du nettoyage par laser ou bien par cryogénie pour les entreprises agroalimentaires ?

Myriam BENISSAD  mardi 19 mars 2002 13:24

il existe CARBOXYQUE à Bobigny qui réalise ce genre de prestation

(ca m'a eu l'air très contraignant)

Laurent Poisson  mardi 19 mars 2002 14:07

En ce qui concerne la décontamination par laser je vous conseille également de prendre contact avec le Professeur Jean-Paul Longuemard de Ecole Centrale de Paris ainsi qu'avec M. René Wajsfelner de la société PIA.

FILLOUX Anne-Marie mercredi 3 avril 2002 18:34

Formatrice à l'ENILIA de Surgéres ( école nationale des Industries laitières et des industries Agro alimentaires), depuis 10 ans, je me nomme Anne Marie FILLOUX. Je m'occupe depuis 6 ans de la filière blé tendre, qui a le souci de mettre en place des régles d'hygiène de la production à la distribution ( guides de bonnes pratiques en meunerie et en pâtisserie, HACCP dans les lieux de stockage des grains ....).

    La question posée par la personne de LACCIO consulting, sur les niveaux acceptables et inacceptables de contamination liée au personnel et aux surfaces, est intéressante, notamment pour les entreprises fabriquant des produits dont l'activité de l'eau se situe au dessus de 0.90, produit moelleux et dont la durée de vie est limitée par des altérations microbiologiques.

        Pour élargir la précédente demande : existe t-il dans les autres secteurs agro alimentaires des seuils inaceptables de contaminations ( liée aux personnels ou à l'état de propreté des surfaces

mercredi 1 mai 2002 13:56

INTERNET WIRE 15/04/02 First In-Office Study Dishes The Dirt On Desks
Researchers Find Average Desk Harbors 400 Times More Bacteria Than Average Toilet Seat
http://www1.internetwire.com/iwire/release_html_b1?release_id=40596

jean claude kalfon jeudi 6 juin 2002 11:50

nous entendons maintenant un mot nouveau le bio-nettoyage ou bionettoyage pourriez vous nous en donner une définition 
 

bugs77100  jeudi 6 juin 2002 21:20

Procédé de nettoyage, applicable dans une zone à risque, destiné à réduire momentanément la biocontamination d'une surface.
Il est obtenu par la combination appropriée d'un nettoyage, d'une évacuation des produits utilisés et de la salissure à éliminer
de l'application d'un désinfectant.

Les objectif du bionettoyage sont déterminer en fonction des objectif fixés

Laurent Poisson vendredi 7 juin 2002 16:27

Je crois avoir également entendu parler  de "bionettoyage"  losque le procédé de nettoyage utilise des produits enzymatiques à la place des détergents classiques.

--
________________________________________
Laurent Poisson
IUT de Laval
Département Génie Biologique
52, Rue des docteurs Calmette et Guérin
BP 2045
53020 Laval Cedex 9, France

Tel: (33) (0)2 43 59 49 62
Fax: (33) (0)2 43 59 49 58

Philippe.GOULOIS  mercredi 12 juin 2002 08:15

jejesohy a écrit :
>
> Bonjour,
>
> je suis intendant d'un camp de jeunes cet été, et j'aurais voulu
> connaître la réglementation en terme de codes couleurs pour les
> éponges et autres ustensiles de nettoyage, qui serviront dans la
> cuisine, les sanitaires, les lieux de vie...
> J'avais eu connaissance de ce code dans un catalogue de fournitures,
> mais je n'arrive pas à remettre la main dessus.
> C assez urgent car je dois faire mes commandes.
>

A ma connaissance il n'y a pas de réglementation spécifique, mais plutôt des règles de bonne pratique. Si vous le souhaitez, je peux vous
adresser des modèles (guide méthodologique) de rédaction de plan de nettoyage et de désinfection des locaux de restauration où nous avons
intégré ces codes couleurs, notamment pour les lavettes. On s'assure ainsi de leur rotation et de leur entretien efficace. S'agissant des
éponges, on utilise des couleurs distinctes d'un service à l'autre (ex: rose en cuisine, vert au service général)
Votre choix de mettre en place ce type de différenciation me semble tout à fait judicieux, mais doit s'accompagner d'un minimum de formation des
personnels (= prise de conscience des risques).

Cordialement
Ph GOULOIS
Technicien de l'Éducation Nationale,
Restauration Collective
Rectorat de Lyon, CAFA

jean claude kalfon  mercredi 12 juin 2002 12:42

j'ai suivi la demande de renseignement sur ce sujet , j'ai un de mes amis travaillant pour un groupe de restauration m'a fait la même demande , si vous avez la gentillesse de me faire parvenir par e mail ce guide avec intégration des codes couleurs je 

  mercredi 3 juillet 2002 23:23

E-SANTE 03/07/02 Nos plans de travail de cuisine étant très mal nettoyés, ils sont infectés par des bactéries. Le risque de contamination alimentaire en est considérablement élevé.
http://www.e-sante.fr/francais/article.asp?idarticle=5738&idrubrique=4

Catherine GAPAILLARD mercredi 4 septembre 2002 12:08

je travaille pour quelques entreprises qui ne veulent pas se passer de leur Teepol.
que pensez-vous de ce produit ? est-il efficace ?

david bleuzé mercredi 4 septembre 2002 20:41

fichtre !
le Teepol existe encore !
ce produit doit avoir 50 ans ...
il fait partie des produits très très très difficiles à éliminer quand il est en place parce que justement le temps l'a enraciné dans les habitudes de
travail d'un point de vue efficacité, c'est un détergent neutre polyvalent qui donne des résultats corrects sans être mirobolants ...
techniquement il peut être remplacé sans problème; le reste se passe dans la tête des utilisateurs

louleb  mercredi 4 septembre 2002 21:45

Teepol, voilà bien longtemps que je n'avais pas entendu ce terme!
Si lavage est succédé par rinçage, puis désinfection, avec les gestes et les temps ad(hoc, pourquoi pas????
Mais je m'en remet aux spécialistes des produits chimiques pour vous apporter les informations complémentaires, voire contradictoires.

MAP SA  jeudi 5 septembre 2002 03:55

"le Teepol existe encore !ce produit doit avoir 50 ans ...
il fait partie des produits très très très difficiles à éliminer quand il est en place parce que justement le temps l'a enraciné dans les habitudes de
travail d'un point de vue efficacité"

Sauf le prix qui reste vraiment très différent...

Gilles Le mellec jeudi 5 septembre 2002 09:48

Le teepol à en effet bonne presse dans les métiers alimentaires. Il dégraisse bien. Par contre, n'ayant pas d'action désinfectante, le temps de
nettoyage et désinfection est allongé puisqu'il faut ensuite désinfecter.

Le choix d'un produit mixte, nettoyant et désinfectant me sembble être une alternative 'négociable' avec une entreprise soucieuse de gagner du temps
.....

Albert Amgar jeudi 5 septembre 2002 10:17

Je ne sais pas si comme vous le dites il faut "gagner du temps" sur le nettoyage" car ne pas consacrer le temps nécessaire au nettoyage rend
inopérant l'action de nettoyage elle-même.
Les opérations de nettoyage et de désinfection doivent être considérées comme des opérations de production car elle contribuent à rendre les
surfaces compatibles avec une nouvelle production.

 

 samedi 21 décembre 2002 11:56

FOOD PRODUCTION 20/12/02 Is water really more effective at cleaning without detergents?
A study from the University of California has found that food produce washes are not as effective as they claim. Residues, it seems, can be more effectively washed off with normal water....
http://www.foodproductiondaily.com/news/news.asp?id=1915

 

 

MOREIRA.d.a  jeudi 10 juillet 2003 14:00

Je cherche la définition de la nettoyabilité d’un équipement, ainsi que les facteurs permettant de déterminer la notion de protection contre les risques chimiques (fuites d’huile principalement) et contre les risques physiques(bris de verre, chute de visserie ou particules metalliques ou plastique dur) d’un equipement.
Savez-vous l’adresse du site américain de conception hygiénique du matériel ?

vendredi 11 juillet 2003 19:42

Une réponse de Albert AMGAR :

Bonjour,

Je réponds à une question posée sur la nettoyabilité.
Selon EHEDG (European Hygienic Engineering & Design Group), la nettoyabilité d'un équipement est l'aptitude à être débarrassé de souillures.
Selon la norme ISO 14159 (Sécurité des machines - Prescriptions relatives à l'hygiène lors de la conception des machines), nettoyable signifie (équipement) conçu pour permettre l'enlèvement des souillures.
Pour les autres questions, voir la norme citée ci-dessus qui définit une méthode pour réaliser une analyse des risques.
Avant d'aller voir les américains (http://www.3-A.org/), voyez ce qui se passe en Europe et notamment autour d'EHEDG (http://www.ehedg.org/)
Pour retrouver les documents EHEDG en français allez sur
http://www.asept.fr/publi.htm#ehedg

 

samedi 26 juillet 2003 09:14

DFST JUIN 2003 Au sommaire :
Resistance and adaptation to preservatives and sanitizers

http://www.rapidmicrobiology.com/news/0308042.php

 

 

Gilles TIXIER ­ Amplitude mercredi 13 août 2003 12:47

Dans le contexte du nettoyage en IAA,
quelle est la différence, ou relation entre l¹émulsification et la micellisation (emulsion huile dans l¹eau, seulement ?).

 

Georges Op de Beeck mercredi 13 août 2003 14:15

Le glossaire de référence est la norme NF X 50-790 :  "Lexique de la propreté"
On n'y trouve malheureusement pas de définition de la micellisation.

lundi 22 septembre 2003 21:17

XINHUA 20/09/03 Chine: développement rapide de l'industrie anti-bactérienne

http://www.cri.com.cn/france/54694.htm



Gilles TIXIER ­ Amplitude jeudi 6 novembre 2003 08:05

Une seconde précision sur la Note de Service DGAL/SDHA/N98-8126 du 10 AOUT 1998 explicitant l¹Arrêté du 29 septembre 1997 relative à l¹hygiène en  restauration collective.

http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/

Attention, la note N98-8126 citée ci-dessus a été abrogée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23/05/2011 Application de l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant.

 jeudi 28 mars 2002 21:22


³Article 13
L¹homologation des produits d¹entretien et de nettoyage est obligatoire pour les établissements de la restauration
collective ou de la distribution. Il convient de souligner que, l¹utilisation des produits homologués apporte une plus
grande sécurité notamment à travers les fiches techniques d¹utilisation très précise en matière de dilution et de temps de contact.²
--------
Or la Note de Service : DGAL/SDHA/N99-8090 du 21 JUIN 1999 sur l¹Obligations en matière de produits de nettoyage et de produits désinfectants et insecticides

http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/

précise que l¹homologation des produits désinfectants (et des insecticides) est obligatoire en secteur alimentaire  sauf en particulier en restauration privée ou collective :

³III.1 - Situation actuelle
 La procédure d¹homologation
.................
Sont donc exclus du champ d¹application de la loi du 2 novembre 1943 (et non 1953) les produits
spécifiquement destinés aux activités suivantes :
- la restauration commerciale et collective à caractère social,
- les ateliers attenant aux grandes et moyennes surfaces,
- les entrepôts,
- les producteurs fermiers,
- les artisans faisant de la transformation autres que les bouchers, charcutiers, boulangers,
pâtissiers et traiteurs.²

------------

Ma question : Il y a-t-il contradiction entre ces deux textes ?

jeudi 4 décembre 2003 14:01

PARLEMENT EUROPEEN 03/12/03 Au sommaire :
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?SAME_LEVEL=1&LEVEL=2&NAV=X&DETAIL=&PUBREF=-//EP//TEXT+PRESS+NR-20031203-1+0+DOC+XML+V0//FR
Nettoyer davantage le règlement sur les détergents

jeudi 22 janvier 2004 09:41

SUISS-NOSO Décembre 1994 Désinfectants : généralités
http://www.hospvd.ch/swiss-noso/cf12a3.htm

 

Stéphanie DURRIEUX jeudi 1 avril 2004 10:50

Existe-t-il des standards pour le nettoyage des camions citernes pour le transport des produits alimentaires liquides ?
Comment peut-on maîtriser les risques de contamination notamment par des produits allergènes ?

Hubert vdW jeudi 1 avril 2004 11:48

Pour le nettoyage des cuves, je vous invite à visiter le site
http://www.ecobulles.com/page3.html qui vous présente en grandes lignes les lavages à l'eau chargée de CO2. Cette technique a l'avantage d'améliorer la mouillabilité de l'eau & ainsi l'économiser dans les processus de lavage.
Vous pouvez aussi télécharger la documentation complète de lavage des cuves sur mon site
www.endive.net/CO2/rincage.pdf
www.endive.net/CO2/CO2_Ca.pdf
Ces fichiers sont assez gros & prendront un certain temps à se charger !

Pour la désinfection, je vous invite à visiter mon site
www.oxyl.info qui vous propose la technologie à base d'eau oxygénée stabilisée.
Ces techniques associées permettent d'assurer un travail irréprochable sans résidu.

Je reste bien entendu à votre disposition pour tous renseignements complémentaires

Hubert van de Werve
Hydro-Chic sa
Tel +32 (0)71 858 150
Fax +321 (0)71 858 151
hubert@endive.net

 

Jean-Marc HANNA jeudi 1 avril 2004 12:33

Le nettoyage des citernes peut être réalisé par diverses méthodes mettant en jeu à la fois des produits détergeants à pouvoir tensio-actif (le nombre de produits disponibles dans le commerce est impressionnant) et de grandes quantités d'eau de rinçage de manière à diluer au maximum les résidus du produit précédent choisi pour sa compatibilité avec les produits transportés.

La phase de désinfection, si un souci réside dans la présence d'allergène, doit permettre la dégradation de ceux-ci ce qui peut être réalisé par le peroxyde d'hydrogène offrant l'avantage de ne laisser aucun résidu sur les surfaces. Ce produit est disponible en solution aqueuse, stabilisée ou non.
Votre attention sera portée vers les stabilisants du type acide peracétique qu'il est préférable d'éviter du fait de ses fortes propriétés corrosives (ce produit est utilisé dans des isolateurs ou bulles dont les matériaux internes sont compatibles avec ce biocide tel l'acier inox 316L). Le niveau de réduction décimale requis permettra de définir la concentration du produit à utiliser.

jeudi 20 mai 2004 13:50

PARLEMENT EUROPEEN 13/01/04 SÉANCE DU MARDI, 13 JANVIER 2004 - Débats du Parlement européen - Détergents
http://www3.europarl.eu.int/omk/omnsapir.so/debatsL5?FILE=20040113FR&LANGUE=FR&LEVEL=TOC2&CHAP=13



charline122000 mardi 20 juillet 2004 20:13

J'aurais 2 question a vous poser:
   1)Comment savoir si un detergent est adapte a tel ou tel outil?
Existe des reglementations a ce sujet?
Peut-on utiliser un detergent de type liquide vaiselle pour nettoyer des outils destines a l'industrie laitiere? Si non pourquoi?

   2)On m'a dit que la lumiere avait un effet positif sur la croissance des listeria mais je n'ai trouve aucun document ecrit me
confirmant cela, quelqu'un pourrait me confirmer ces propos?

Hyform mardi 20 juillet 2004 22:51

Notre réponse à la question 1:
Tous les détergents ont les mêmes propriétés: décollement et mise en solution des salissures adhérentes.
Certains sont plus spécialisés que d'autres pour différentes salissures; cela dépend essentiellement de leur PH, et de leur composition en tensio actifs.
L'objectif de la vaisselle est la propreté des surfaces en contact avec les denrées alimentaires.
En général, les produits "vaisselle" de la plupart des fabricants, au PH neutre ou moyennement alcalin, se neutralisent facilement à l'eau de conduite (se rincent bien) et permettent de laisser des surfaces exemptes de salissures et de résidus détergents.
C'est le cas de tous les produits vaisselle en vente en supermarché (en petit conditionnement) ou chez les fournisseurs professionnels : le PH et la composition des produits varient très peu. Ils sont donc utilisables dans toute industrie alimentaire.

Gilles TIXIER ­ Amplitude mercredi 21 juillet 2004 10:58

Sur le nettoyage.

Le choix du  détergent dépend essentiellement du type de salissure et aussi du mode de nettoyage.
En industrie laitière, les deux types de détergents alcalins et acides sont utilisés (selon que les appareils chauffent ou non, je crois). Pour plus de détails, je vous renvoie à ³Nettoyage et Désinfection² de l¹ASEPT, où il st fait mention de ce secteur d¹activité.

Quant au liquide vaisselle, c¹est un détergent neutre bien adapté au lavage manuel (non irritant et avec action mécanique) mais son pouvoir détergent est limité et le rinçage est difficile.

David Bleuzé mercredi 21 juillet 2004 18:40

Eventuellement, je vous proposerais de tester notre "Outil d'Aide à la Décision" pour le choix des produits chimiques d'hygiène (actuellement 250 références parmi 8 fournisseurs).

=> www.iaaservices.com
=> cliquer sur "tester gratuitement ..."
=> inscrivez vous et vous obtiendrez un code d'accès pour tester les différents services de notre site

n'hésitez pas à me contacter en cas de difficultés ...

Nathalie VIDAL mercredi 4 août 2004 15:41

Afin d'optimiser le nettoyage du sol (en résine) de notre laboratoire de production (pâtisserie industrielle), nous souhaitons investir dans une autolaveuse.
Connaissez-vous des fournisseurs en IDF ?
Pour ceux qui utilisent ce type de matériel, trouvez-vous qu'il y ait une grande différence de résultat par rapport à un nettoyage manuel?
Je suis également intéressée par vos retours d'expérience (les pièges à éviter, les indispensables.).

Pierre Falgayrac mercredi 4 août 2004 18:29

Une autolaveuse permet des gains de rentabilité, mais son efficacité dépend de la compétence de son opérateur (dosage du produit, vitesse d'exécution, entretien de la machine,...). Une formation est généralement nécessaire pour les novices (consultez notre site www.hyform.com). Il arrive en effet que les résultats soient plus mauvais qu'avec un lavage manuel sérieux.
En outre, il faut rester conscient que les recoins, dessous de rayonnages et bordures ne seront pas aussi bien nettoyées que les surfaces dégagées, ce qui nécessitera périodiquement un lavage manuel soigné de ces endroits.
Méfiance avec les arguments de vente qui annoncent des cadences de travail irréalistes, et prudence avec les démonstrations trop rapides de certains commerciaux.
Enfin, le SAV ne doit pas être négligé au moment de l'achat. Les marques réputées le sont souvent devenues en raison de leur SAV performant, plus que par leur prix attractif.
Eviter le matériel US dispense d'acheter des jeux de clés spécifiques pour la petite maintenance.
Les autolaveuses les plus simples de conception donnent généralement satisfaction, ce qui n'est pas toujours le cas des modèles "à la pointe de la technologie".
Pour les fournisseurs IDF, faites une recherche sur Internet.

Martin CAMUS samedi 11 septembre 2004 06:29

Dans notre pâtisserie artisanale, nous utilisons des plans de travail en marbre et en inox, qui sont nettoyés régulièrement (entre 2 préparations) au cours de la journée à l'aide d'une solution de nettoyant-désinfectant et d'une lavette grattante.
 
J'aimerais savoir quel serait l'accessoire idéal pour le rinçage, sachant que celui-ci doit laisser la surface la plus saine possible: j'ai pensé à des lavettes jetables, mais c'est une solution qui paraît très onéreuse.
Quelqu'un sait-il ce qui se fait et ce qui doit se faire?

yves samedi 11 septembre 2004 10:58

ce que nous utilisons dans notre cuisine est une toute bete raclette a vitres ( qui ne sert qu'a cela) et qui laisse la surface seche et propre.

il faut cependant que les abords ne craignent pas les projections d'eau et avoir une evacuation d'eau au sol

Hugues JOURDAN dimanche 12 septembre 2004 13:52

J'enseigne aussi cette technique à mes élèves de CAP Employé Technique de Collectivité...Ca permet d'économiser le papier UU et d'avoir un résultat excellent...

 

Pouliquen Jacques mardi 5 octobre 2004 00:28

je suis à la recherche d'un produit miracle pour le netoyge d'un four de cuisson de poisson.Actuellemnt l'emploi de moyens lourds chimique et mécanique font que cela est pénible et demande une bonne connaissance du métier aussi sije pouvais avoir des idées merci a+

Guillaume Bonfils mardi 5 octobre 2004 11:05

Parmi les techniques alternatives.le nettoyage à la vapeur sèche, les détergents enzymatiques.

Gire Erwan mardi 5 octobre 2004 14:47 

Je vous propose de tester notre outil d'aide à la décision pour le choix des produits chimiques d'hygiène sur notre site www.iaaservices.com.

 

teissier_stephanie mercredi 6 octobre 2004 16:05

je suis chargée de revoir le nettoyage effectué la nuit dans une usine de végétaux 4ème gamme.

Pouvez vous me donner votre avis sur la fréquence d'utilisation de produits alcalin chloré et de produits acide en nettoyage quotidien. L'utilisation très régulière de ces produits, n'entraine t' elle pas des "accoutumances" des bacteries à ces produits?

A l'heure actuelle, l'usine est traitée deux fois par semaine avec un détergent acide, une fois par semaine avec de la javel et le reste du temps avec un detergent désinfectant. Qu'en pensez vous? d'après les contrôles microbiologiques effectués, il n'y a pas de contamination, mais je reste perplexe sur la non utilisation d'un detergent et désinfectant à chaque nettoyage!

Nos contrôles portent sur la flore totale et Coliformes ainsi que listeria,quelles sont les autres micro-organismes auquels ils faudraient s'interresser?

En outre, nous utilisons des canons à mousse, que pensez vous des satellites (centrale)?

Merci d'avance pour vos commentaires et réponses.

Jean-Denis JDT. TOTTI mercredi 6 octobre 2004 17:22

Un élément de réponse : le détergent se justifie sur des milieux gras.
l'acide me paraît indiqué, de même que la Javel en tant qu'agents de désinfection.

Pierre Falgayrac mercredi 6 octobre 2004 18:49

> L'utilisation très régulière de ces produits, n'entraîne t' elle pas des "accoutumances" des bacteries à ces produits?
A priori, non. L'alternance de désinfectants aux spectres d'activités différents, et souvent complémentaires, est une bonne chose pour que les micro organismes ne développent pas de résistance à un produit qui serait utilisé en permanence.

>l'usine est traitée deux fois par semaine avec un détergent acide, une fois par semaine avec de la javel et le reste du temps avec un detergent désinfectant. Qu'en pensez vous?
L'eau de Javel est -elle utilisée seule, ou après l'utilisation d'un détergent? Les étiquettes des fabricants indiquent bien que l'hypochlorite de soude acqueuse est un désinfectant et aucunement un nettoyant. La présence de sel facilite la mouillance de la solution, mais n'a qu'une faible efficacité détergente. Donc, le seul "point faible" que je trouve à votre process, est si l'eau de Javel est utilisée en tant que "détergent".

> nous utilisons des canons à mousse, que pensez vous des satellites (centrale)?
S'ils sont utilisés conformément au mode d'utilisation prévu par les fabricants, il n'y a pas de problème particulier.

 

Pouliquen Jacques mercredi 6 octobre 2004 23:33

je suis également chargé du netoyage et controle dans une usine agro et systématiquement la désinfection avec un désinfectant sans amoniumquaternaire est éffectuée tous les jours suivi évidemment d'un rinçage.Les détergents désinfectants ne sont pas très conseillés à cause de leur faible pouvoir de désinfection et de leur faible rémanence , néanmoins le chlore à un pouvoir de 98% pour de la désinfection mais pas de rémanence et il n'est pas conseillé de l'utiliser à une eau sup.à39degré.Le canon à mousse est l'idéal pour le moussage , j'utilise également un satellite de mousage qui me convient mais les centrale de moussage sont à proscrire ,la mousse trop fluide et le contact est moindre.Si il n'y a pas l'apparition de biofilm , les principaux microbes coliformes totaux et flore sont en général la gamme étendue des recherches

Daniel LE STER jeudi 7 octobre 2004 09:02

Dans ce plan de nettoyage désinfection il y une rotation de produits. c'est plutôt bon pour éviter les " accoutumances". L'eau de javel et l'acide sont corrosifs. il faut que les supports résistent. Ceux sont des produits simples et efficaces quand ils sont biens utilisés ( utilisation plus délicate que d'autres produits plus élaborés ), mais compte tenu de leur prix il y peu de gens pour en faire la promotion. ( nb: ne pas les mélanger ).

GIRE Erwan jeudi 7 octobre 2004 20:37

Avant toutes choses, il faut examiner quels types de souillures vous trouvez et sur quels types de supports. Je vous invite à tester notre outil d'aide à la décision pour le choix des produits chimiques d'hygiène que vous trouverez sur notre site www.iaaservices.com.
Concernant "l'accoutumance", il n'existe aucune étude démontrant ce phénomène car si le nettoyage et la désinfection sont bien réalisés la contamination résiduelle est trop faible pour envisager une quelconque "accoutumance".
En ce qui concerne l'utilisation à chaque lavage d'un détergent puis d'un désinfectant, il est vrai que c'est la méthode idéale pour avoir de bons résultats microbiologiques mais la encore, il faut tenir compte des spécificités du site.
Enfin, les canons à mousse sont très efficaces à condition qu'ils soient bien réglés et surtout je vous conseillerais de mettre en place un système de maintenance préventive sur ces matériels afin de les garder en bon état de marche. La centrale est une autre solution pour le passage de la mousse mais attention de bien en définir le cahier des charges!!!

Franck DEMEZIERES vendredi 8 octobre 2004 14:19

Concernant la phase acide sans détergence, compte tenu de votre type de production cela ne semble pas poser de pb de ne pas avoir une phase acide et alcaline.
Par contre l'utilisation de javel me fait réagir - ce produit est probablement un excellent oxydant (donc capable d'agir aussi sur des
bactérie et de les détruire) mais à ce même titre il va vous détruire les machines (corrosion) en particulier les zones sensibles en galva, les dispositifs des peseuses associatives car je suppose que vous devez en avoir... De plus la javel ne disposant pas de n° d'homologation, il n'est pas possible de parler de ce produit en employant le terme désinfectant.

Concernant la remarque comme quoi les détergents - désinfectants sont peu conseillés du fait de leur faible pouvoir désinfectant: si l'on analyse ces produits, suivant les salissures et l'usine on aura des réponses totalement différentes. Une usine pauvre en Mat.Organique, graisse, avec des salissures peu adhérentes pourra très bien être nettoyée en 3 phases sans que les résultats microbiologiques soient trop différent  d'une méthode en 5 phases.

Denis Capouillez samedi 9 octobre 2004 06:47

Merci de ne pas perdre de vue la directive Biocides et l'obligation en Hollande, Belgique, France, Espagne  et Italie de n'utiliser que des produits désinfectants agréés en fonction de l'application.
L'eau de javel est une substance largement utilsée par nos grand-parents déjà MAIS, si l'on parle de désinfection elle doit être agréée en fonction de l'application.
Certaines publicités font mention de la présence d'eau de javel comme composant actif de leur préparation mais pour des raisons évidentes il est préférable alors de parler de sanitisation mais pas de désinfection  si l'on n'a pas fait agréé son produit!!!
En france, gare aus services de la répression des fraudes lors des contrôles des désinfectants utilisés surtout si vous avez mis cette criticité en évidence dans certaines étapes de votre process dans le cadre du HACCP.
En conclusion:
Il n'est pas impossible de rouler à plus de 130 km/h en France ou en Belgique, le tout est de ne pas se faire prendre, de connaître au préalable ce que l'on risque et quelle est la probabilité d'être pris.

Eric KALINOWSKI lundi 11 octobre 2004 08:37

Toujours le même discours: il y a confusion entre "la conformité" des détergents pour le Nett. des matériaux entrant en contact des aliments et "l'Homologation" des désinfectants. L'homologation des désinfectants n'est pas une obligation dans certaine activité (Voir NS de la DGAL), par  contre l'eau de Javel est bien un désinfectant (non homologuée certes) répondant aux normes NF T72 180, (ou encore bactéricide et fongicide en présence de souillures EN 13697, bactéricide EN 1276, etc).
Par contre le terme "sanitation" n'apparaît pas dans la norme NF T72 101 consacrée au vocabulaire.

Angèle Inglebert mardi 19 octobre 2004 13:03

Je réside dans un village des Yvelines, où les femmes de service de cantine demandent à nos enfants, et ce dès le CP, de nettoyer le réfectoire après les repas. Je trouve cela particulièrement choquant, compte tenu de plus, des nouvelles directives au niveau hygiène et sécurité.
 
J'aimerais avoir plus d'informations quant aux normes HACCP.
 
J'accepte que mes enfants apportent leur couvert en bout de table, ce qui peut être éventuellement considéré comme « apprentissage », mais de là à débarrasser et nettoyer les tables avec les éponges et les seaux (sans gants, de plus), cela me gêne et me semble se rapprocher de l'abus de pouvoir.
 
De plus, pour nettoyer les tables, il me semble qu'un produit d'entretien approprié (de désinfection peut être) doit être utilisé et
il ne me paraît pas judicieux de faire manipuler de tels produits à des enfants.
 
Le travail des enfants sélectionnés pour le nettoyage du jour, se fait, de plus, alors que les autres enfants peuvent aller se distraire dans la cour, d'où un sentiment d'injustice évident ressenti par les enfants qui doivent travailler au réfectoire.
 
L'acceptation de nos enfants à cette cantine n'est apparemment effective qu'à la signature du règlement intérieur qui stipule d'ailleurs ces travaux d'entretien demandés aux enfants.
 
Je suis à la recherche d'informations concernant ces pratiques.
Peut être pouvez vous m'aider et m'apporter une réponse.
 

Hugues JOURDAN mardi 19 octobre 2004 21:37

Je vous conseille d'en faire par au service de la DSV des Yvelines...

Eviter le Maire....

Christian Giraud mercredi 20 octobre 2004 09:13

il est en effet très curieux que déjà les associations de parents d'élève aient acceptées de signer et donc de valider ce règlement en l'état.

l'HACCP demande un personnel formé, juste sur ce point les enfants ne peuvent pas convenir à de tel travaux.

essayez de passer par le maire dans un 1er temps pour faire retirer ce point et redonner la responsabilité du nettoyage à ceux qui doivent le faire, si la discussion amiable ne porte pas, vous pouvez effectivement signaler ce point à la DSV (direction des services vétérinaires) de votre département.

l'aspect "apprentissage" des enfants est certes important mais sous cet aspect on ne doit pas y mettre de faire le travail des autres surtout vu du risque encouru (argument à rappeler au maire, c'est lui qui est responsable en cas d'incident
 sur ce genre de pratique - manipulation de produit toxique par les enfants, mauvaise utilisation des produits par les enfants, non attente des objectifs de nettoyage et de désinfection, ...)

Sébastien JOULAIN mercredi 20 octobre 2004 11:17

En oubliant l'acte d'apprentissage qui peut être un autre débat, Les règles d'hygiène en restauration collective sont très strictes.
Le plan HACCP de cette entreprise doit contenir tous les procédés de nettoyage (des sols, des tables...) et après chaque application du procédé une signature doit être apposée sur une feuille de contrôle.
Qui signe? (les enfants?)

Autre point de vue
Plusieurs procédés de nettoyage sont possibles:
- La méthode 5 points
Prélavage à l'eau chaude
Lavage avec eau et détergent
Rinçage
Désinfection
Rinçage
- La méthode 3 points
Prélavage à l'eau chaude
Nettoyage et désinfection
Rinçage

Quelle méthode utilisent-t-ils?
Peut-être donnent-t-ils la première procédure à vos enfants.
Pourquoi pas!

m p mercredi 20 octobre 2004 15:11

Prof de biotechnologies (micro biologie, haccp, hyg des locaux, hyg du linge, hotellerie-restauration,) en restaurant d'application je ne suis pas d accord avec le fait.
 
Ces enfants sont trop jeunes pour ce type d apprentissage (cf loi sauf si nous avons changé de pays.....).
 
Quant à l hygiene : eponge + seau !!!!!  INTERDIT
eponge = nid à microbes ..... INTERDIT
 
seau contenant quoi ? contenu change tout les combien ?
 
Je trouve que l'approche de l haccp est très legere et encore existe t elle dans votre cantine ?
 
Je crois qu un petit tour des services d hygiene serait necessaire.
 
Je crois que la reponse faite ci-dessous est faite pour faire plaisir a un patron :
"pseudo apprentissage" ici nous ne sommes pas dans ce cas.
 

Alexia mercredi 20 octobre 2004 15:42

Je suis responsable qualité (spécialisé en HACCP depuis 10 ans) et mère de deux enfants.
Je ne trouve pas choquant que des enfants aident au rangement et prénettoyage de leur cantine. Il faut les habituer à être responsables de leur acte.
Par contre il ne faut pas confondre HACCP, nettoyage, rangement...
L'HACCP est un système de maîtrise de points critiques (il n'existe pas à ce jour de norme officielle) et cela ne change rien si des enfants interviennent dans le rangement.
Cela n'empêche pas que les étapes de nettoyage / désinfection citées dans un précédent message soient réalisées de façon satisfaisante. C'est surtout ça qu'il est important de savoir, quels sont les opérations faites par les agents après le départ des enfants? est ce que les enfants se lavent correctement les mains après avoir réaliser ces opérations?
Ne vous en faites pas trop, Alexia R.Q

Hugues JOURDAN mercredi 20 octobre 2004 21:03 

L'HACCP est une obligation à partir du moment où on fait de la distribution au public. C'est l'arrété du 29/09/1997 qui en parle en ce qui concerne la restauration collective à caractère social. L'HACCP est abordé en particulier à l'article 5 en toute lettre...

C'est la traduction du célèbre 93/43/CEE.

A voir ce qui peut se passer dans certaines cuisines , il faudrait être plus réaliste. La mise en conformité de l'ensemble des unités de production est encore un gros travail des personnels de l'éducation. quand à faire nettoyer les tables par les convives avec quel produit, à quelle dose avec quelle sécurité. Les consignes demandent a manipuler les produits d'entretien avec des gants, quelle sécurité peut ont assurer pour les enfant. Qu'on leur demande de débarasser OK, mais de là à commencer la remise en état des tables je serais plus réservé.

En ce qui concerne la production de denrées alimentaire arrété du 28 mai 1997, c'est l'article 14 qui aborde le sujet en ce qui concerne les contrôles et vérifications.

Attention, l'Arrêté indiqué ci-dessus a été abrogé par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant


Pierre Falgayrac mercredi 20 octobre 2004 21:53

Bonjour ex collègue (j'ai moi aussi été prof de biotechnologie dans des lycées professionnels)

D'accord avec votre commentaire sur la méthode HACCP.

Mais je suis aussi d'accord avec la dame qui exprimait tout à l'heure son approbation sur la "collaboration" que les élèves peuvent apporter au personnel chargé du nettoyage du réfectoire.

Les deux ne sont pas incompatibles, loin s'en faut si c'est encadré et exécuté dans un  souci de pédagogie. Si, par contre, c'est pour décharger le personnel adulte d'une partie de son travail, ce n'est pas bien!

Paul Meunier mercredi 20 octobre 2004 21:57

Puisque vous êtes Responsable Qualité et spécialiste en HACCP, je ne me permettrai certainement pas de juger votre intervention. Il apparaît par contre que vous dites qu'il n'y a pas encore de normes officielles en ce qui concerne le HACCP.
A ma connaissance, le HACCP est tout de même un système reconnu par l'Europe, membre de la FAO, celle-ci ayant adhéré au Codex Alimentarius..

Toujours selon mes maigres connaissances, ce système d'évaluation n'est pas uniquement un système de maîtrise des points critiques comme vous le signalez mais bien un système d'identification des dangers ET des points critiques dont la maîtrise est indispensable pour garantir la sûreté alimentaire; je crois aussi me souvenir que stricto sensu un CCP ne pourra être considéré comme tel que s'il peut être contrôlé et monitoré à 100%; dans la négative, il n'en sera pas moins maîtrisé par l'application des
mesures préventives relevées et étudiées à l'étape 6 de l'étude. Mais peut-être lorsque vous évoquiez qu'il n'existait pas de normes faisiez-vous allusion à la future 22000; il est vrai qu'elle aura le statut de normes;
par contre, je pense aussi que des référentiels tels que le BRC et l'IFS exigent chacun que l'on utilise le système du HACCP repris dans le même codex alimentarius dont je faisais état plus haut. Bien cordialement

Christian Talavera mercredi 20 octobre 2004 22:08

voulez vous bien accorder quelques instant à un vieillard à qui l'expérience sert parfois de sagesse.
Mais qui, et oui, à la lecture de grosses ....... se vois dans l'obligation de réagir.
 
je voudrais faire quelques rappels.
 
HACCP est une méthode de PREVENTION, et a ce titre, l'analyse doit envisager L'ENSEMBLE des risques POTENTIELS.
 
pouvez vous expliquer à l'ignare (sic) que je suis en maitrise des risques et en cyndinique comment envisager quels sont les risques et les dangers potentiels que l'on peut faire courir à des gamins (ou gamines de 7 à 8 ans)
 
les consignes sont mal comprises par des adultes, alors qu'en est il des enfants ?????
 
comment faire comprendre à des enfants ce qu'est un risque bacterien ?????
 
comment faire comprendre à des enfants la necessité de prendre des précautions qu'un adulte (les parents entre autres) ne prend pas ?
 
pouvez vous m'expliquer par quel miracle de la nature les produits (corrosifs, dangereux - nocifs) pour les adultes ne le sont pas pour des enfants ?
 
je ne savais pas que nous étions en extreme orient, où là, effectivement les enfants sont considérés comme quantité négligeable.
 

Pierre Falgayrac mercredi 20 octobre 2004 22:10

Puisque l'objectif de la méthode est la salubrité des aliments et des locaux où on les prépare et les consomme, je ne vois que des avantages à sensibiliser les enfants au nettoyage et à l'hygiène, et je discerne par contre beaucoup d'inconvénients à technocratiser et élitiser  les opérations liées à l'hygiène.
Si le personnel ATOS est formé à la méthode HACCP, il n'aura aucune peine à intégrer le travail des enfants et accomplir celui qui lui revient après , y compris dans le cadre d'une procédure formalisée incluant la séquence relevant des enfants.

Pierre Falgayrac mercredi 20 octobre 2004 22:22

> les consignes sont mal comprises par des adultes, alors qu'en est il des enfants ?????
Il les comprennent mieux que les adultes quand elles proviennent d'une autorité qui argumente et explique.

> comment faire comprendre à des enfants ce qu'est un risque bactérien ?????
Ils ont juste besoin de comprenne ce que sont les microbes, comment ils vivent et ce qu'ils font. Les cours de sciences naturelles servent à ça.

>pouvez vous m'expliquer par quel miracle de la nature les produits (corrosifs, dangereux - nocifs) pour les adultes ne le sont pas pour des enfants ?
1/ Il appartient aux adultes de respecter le rangement des produits dangereux pour éviter de tenter les enfants.
2/ les enfants réagissent bien à des leçons sur les pictogrammes de sécurité ("trouvez les bidons où il y en a!")

> je ne savais pas que nous étions en extrême orient, où là, effectivement les enfants sont considérés comme quantité négligeable.
Je n'approuve pas l'amalgame que vous présentez. Apprendre aux enfants à débarrasser les reliefs de repas et nettoyer leur emplacement est formateur et fait partie des valeurs utiles de la vie courante. Même chez Mac do il faut débarrasser son plateau

Paul Meunier mercredi 20 octobre 2004 23:25

Il se trouve effectivement que je suis formateur, mais il se trouve que j'ai été également pendant près de 25 ans Responsable Assurance Qualité, HACCP, Hygiène, Sécurité et Environnement d'un Groupe International Alimentaire; donc je me permettais, très modestement, d'apporter un éclairage industriel qu'il vous appartient de qualifier, en toute liberté,  "d'élitiste" ou de "technocrate"

Je voulais simplement signifier que le HACCP est bel et bien légiféré

Je voulais également faire passer le message que le HACCP ne se préoccupe pas uniquement des problèmes d'hygiène mais également des problèmes d'ordres physiques et chimiques...

Dès lors, et en conclusion en ce qui me concerne, je répète que je me permettais de réagir sur le fond et non sur la forme; je vous rejoins entièrement sur votre philosophie (et celle de la dame intervenant sur la liste) de sensibiliser les enfants mais d'avoir, en appui, de vrais spécialistes, professionnels, qui ne confondent pas HACCP et guides de bonnes pratiques.
Je pense pour ma part, que les enfants devraient être formés aux GBP. Mais de grâce, que l'on ne confonde pas le tout et que l'on ne "réduise" pas le HACCP à l'hygiène des mains, surfaces, matériaux ou matériels...même si ceci reste évidemment indispensable.
Lorsque je parle "réduction du HACCP", je précise que le terme n'est pas "réducteur", je pense simplement qu'il est plus logique et facile d'apprendre les enfants à compter avant de leur demander de faire une intégrale, même si les deux concepts sont primordiaux mais à un autre niveau.

Mais probablement dois-je être un très mauvais formateur,

Gauthierpat mercredi 20 octobre 2004 23:53

votre réponse m'interesse car travaillant dans un etablissement de santé, le cadre de santé hygiéniste, au regard de ce que vous dites, semble faire un amalgame entre l'hygiène en relation avec les services de soins et l'unité centrale de restauration.
ma vision des choses est la suivante,que chacun apporte son savoir certes, mais  en restauration devrait s'occuper de l'haccp et donc de l'hygiène le responsable de la restauration de la production à la consommation. l'hygiéniste, du moins il me semble, doit s'assurer que les locaux qui vont accueillir les chariots de restauration sont propres et donc que les consignes de nettoyage sont
respectées. Définir comment mettre en place HACCP dans les offices ne me parait pas de son ressort mais plutot de celui du responsable de la production des repas, pour moi c'est la prolongation de la "cuisine".

je comprends mal comment elle peut envisager faire des formations en hygiène dans un domine qui n 'est pas le sien( domaine du soin : écologie microbienne des services de soins).
 pourriez vous me dire si je me trompe et quels documents consulter pour la mise en place de l'HACCP

Paul Meunier mercredi 20 octobre 2004 16:18

Puisque vous êtes Responsable Qualité et spécialiste en HACCP, je ne me permettrai certainement pas de juger votre intervention.
Il apparaît par contre que vous dites qu'il n'y a pas encore de normes officielles en ce qui concerne le HACCP.
A ma connaissance, le HACCP est tout de même un système reconnu par l'Europe, membre de la FAO, celle-ci ayant adhéré au Codex Alimentarius..
Toujours selon mes maigres connaissances, ce système d'évaluation n'est pas uniquement un système de maîtrise des points critiques comme vous le signalez mais bien un système d'identification des dangers ET des points critiques dont la maîtrise est indispensable pour garantir la sûreté alimentaire; je crois aussi me souvenir que stricto sensu un CCP ne pourra être considéré comme tel que s'il peut être contrôlé et monitoré à 100%;
dans la négative, il n'en sera pas moins maîtrisé par l'application des mesures préventives relevées et étudiées à l'étape 6 de l'étude.
Mais peut-être lorsque vous évoquiez qu'il n'existait pas de normes faisiez-vous allusion à la future 22000; il est vrai qu'elle aura le statut de normes; par contre, je pense aussi que des référentiels tels que le BRC et l'IFS exigent chacun que l'on utilise le système du HACCP repris dans le même codex alimentarius dont je faisais état plus haut.

Florent RESSIAN jeudi 21 octobre 2004 10:12

Je suis tout à fait d'accord avec vous. D'un point de vue pédagogique, cela peut être une bonne initiative mais il demeure deux aspects négatifs : en premier lieu l'hygiène car il serait étonnant que tous les élèves aient des gants et d'un point de vue moral, souvent, dans les cantines les employés sont à temps partiel, on peut donc y voir un moyen de réduire le personnel.

m p jeudi 21 octobre 2004 10:36

je suis ok avec vous surtout quand on sait que les ATOS passent à la région!!!....

Angèle jeudi 21 octobre 2004 10:26

Je vous remercie de vos réponses, elles m'apportent des éléments utiles quant aux futures négociations avec la mairie lors du prochain conseil d'école.
Vous avez bien compris que je recherchais plus des arguments avec un support technique (textes,etc.), qu'un simple point de vue personnel, à savoir si telle ou telle personne trouvait cela choquant ou pas. Je fais suffisamment confiance en mon bon sens pour juger de ce que l'on peut faire faire à un enfant ou pas.

Angèle jeudi 21 octobre 2004 11:03

C'est exactement ce qui se passe dans cette cantine : les enfants débarrassent sans gants, nettoient sans gants, plongent les mains dans ce seau sans gants et, de plus, ne sont pas invités à se laver les mains par la suite .hygiène ?
 

Ibrahim OUABBI jeudi 21 octobre 2004 11:52

Effectivement il n y a pas de norme HACCP, dans sa globalité le HACCP est une méthodologie d'analyse des dangers dans les  IAA, cette méthodologie est basée sur les sept principes. le codex alimentarus et le FAO ont tous deux apprové cette méthodologie de travail.
Pour IFS et le BRS et sans aucun doute c'est cas  pour ISO 2200, vont uniquement mettre le points sur les pré-requis ( environnement et hygiène) pour assurer une meilleur maîtrise des dangers.
Mais pour que votre système soit HACCP; il faut faire apparaitre clairement les sept principes.

 

mp jeudi 21 octobre 2004 13:11

aucune surtout quand on sait qu à cet âge ils ont encore la tendance à porter
leurs doigts à la bouche et ce n est pas à des RQ que je vais rappeler le nombre de microbes sur une main (revoir les cours d hygiene et de microbio)
 

Sébastien JOULAIN jeudi 21 octobre 2004 14:09

Attention les gants ne sont pas obligatoires, surtout si c'est de l'eau pure
Vous partez sur un débat éducatif et non hygiénique

m p jeudi 21 octobre 2004 14:29

vous pensez que l un va sans l autre?
 
pensez vous tres sincerement que l eau du seau est changee tres tres souvent?
 
je crois que vous vous faites alors bcp d illusion !

Matthieu Vanuxeem jeudi 21 octobre 2004 14:55

Simplement pour rajouter de l'eau au moulin :

Il est intéressant d'un point de vue pédagogique (hygiène générale) et civique (nettoyer ce que l'on a sali, ranger ce que l'on a
utilisé et ne pas laisser les autres le faire) d'apprendre aux enfants à "nettoyer" leur table. "Nettoyer" signifie à ce niveau
pour moi, passer un coup d'éponge avec de l'eau ou éventuellement un produit nettoyant (il faut dans ce cas porter une grande attention aux risques de brulures cutanées et d'ingestion). C'est à mon sens la suite logique du lavage des mains avant le repas, qui est aussi important que le lavage des mains après ce "nettoyage".
Je pense que dans beaucoup de familles, l'apprentissage se passe comme ça (ça se passe comme ça, chez MacDonald !).

Par contre, je pense que ce pré-nettoyage enfantin (au premier comme au deuxième degré) ne dispense aucunement le personnel de la cantine d'un vrai nettoyage avec désinfection (méthode 5 ou 3 points)après le départ des enfants (ça se passe comme ça, chez MacDonald !).

La réglementation et le Système HACCP (qui n'est pas encore à mon sens une norme française mais une méthode, pouvant être reprise dans des référentiels comme BRC, IFS, ou encore des normes étrangères comme la DS 3027) visent à maîtriser les dangers (biologiques, chimiques et physiques) potentiels et leurs risques dans le cas de la restauration collective, notamment en appliquant des règles d'hygiène de base, et des plans de nettoyage/désinfection.
Enfin, c'est ce qui est écrit... car même si c'est écrit ou en théorie, en pratique c'est souvent autre chose (ça se passe comme
ça, chez MacDonald ?).

Je voulais juste faire part de mon opinion, et tenter d'ajouter une petite touche d'humour dans ces échanges parfois très "ironiques"...

TAREK jeudi 21 octobre 2004 15:26

Vous dites dans votre message : "Je voulais également faire passer le message que le HACCP ne se préoccupe pas uniquement des problèmes d'hygiène mais également des problèmes d'ordres physiques et chimiques..." mais est ce qu'un étouffement provoqué par un contaminant physiquement ou une intoxication par l'absorbtion de doses importantes de produit de désinsectisation ne sont pas des problèmes d'hygiènes ?
 
Ce que je veux dire, en toute modestie, c'est que le terme hygiène tient compte de toute sorte de contaminant qu'ils soient de nature physique, chimique ou biologique. Donc pas besoin de préciser à chaque fois. (comme lorsqu'on parle de lait, on n'a pas besoin à chaque fois de dire :lait de vache).

Hugues JOURDAN jeudi 21 octobre 2004 17:30

De l'eau pure dans les seaux de nettoyage des cantines.

Bol bactériologique en général....

Pierre Falgayrac jeudi 21 octobre 2004 21:30

Notre échange est constructif, puisque nos analyses se complètent. C'est un des intérêts de cette liste de discussion.

Pour ma part, ayant l'expérience de l'éducation des enfants (père de 4 enfants) et de l'enseignement des adolescents (professeur de biotechnologie contractuel), comme de la formation des adultes, je pense que l'on peut tout à fait sensibiliser des enfants aux risques liées à une mauvaise hygiène et les responsabiliser par l'apprentissage de pratiques hygiéniques.

Et je ne pense pas du tout que vous êtes un mauvais formateur. Acceptez mes excuses si cela transparaissait de mes écrits.

Paul Meunier jeudi 21 octobre 2004 23:25

Je partage effectivement votre opinion en ce qui concerne les enfants et en ce qui concerne l'hygiène. Le problème était davantage lié (et c'est mon côté peut-être trop strict) sur la terminologie de "spécialiste HACCP".
Je vous présente à mon tour mes excuses pour mon côté un peu trop emporté (peut-être est-ce là, le côté trop gaulois des belges, mais qui, vous l'admettrez, commencent à bien se débrouiller dans votre langue,...I'm Joking)

Sébastien JOULAIN vendredi 22 octobre 2004 08:32

L'eau fait partie des méthodes de nettoyage pour l'enlèvements des souillures.


Sylvie Paquet  Wed, 10 Nov 2004 17:34:43 -0000

à quel niveau croyez-vous que le département de maintenance devrait être impliqué dans les activités de sanitation.

Par exemple le démontage d'une ligne de production pour le lavage et l'assainissement devrait-elle être faite par les techniciens de la 
maintenance ou par les techniciens de l'assainissement.

Stéphanie Teissier Wed, 10 Nov 2004 19:12:45 +0100 (CET)

Je me suis posée la même question au sujet de l'implication de la maintenance dans le nettoyage, pour cela je suis allée visiter plusieurs usines de mon groupe. J'ai pu constater que selon les sites, la maintenance était plus ou moins impliquée. Dans une 1ère, l'équipe de nettoyage avait été formée au démontage de certains appareils pour pouvoir faire un nettoyage approfondi. Ils
démontent et remontent au quotidien du matériel courant dans de bonnes conditions d'hygiène.
Dans une 2nde, l'équipe de nettoyage avaient interdiction de démonter les machines car ils les endommagaient.
Je crois que tout dépend du temps et des moyens des deux équipes! Le démontage d'une peseuse est faisable au quotidien car ne prend pas beaucoup de temps, par contre celui d'un tapis est plus conséquent et devraient donc être demandé à la maintenance. Avoir une équipe de maintenance qui travaille plus tard le soir ou même toute la nuit est un avantage pour ces opérations.

Ceci n'est que mon avis, mais j'espère qu'il va vous aider.




miaoulyne Mardi 7, Décembre 2004 14:32

je travaille dans une usine de déshydraté et n'est-il pas vrai que de garder les zones sèches (murs, plancher et plafond) "le plus longtemps possible" nous préserve des contaminations bactériennes et de la prolifération des insectes.

À cet effet, j'ai mis en place les fréquences de lavage suivantes:

1- Balayage à fond à tous les soirs, (la mince couche de poudre persistante au plancher peut faire apparaître le plancher sale) mais n'est-il pas préférable à un plancher lavé à tous les soirs mais avec des zones humides qui persistent ici et là.)

2- Moussage 1 x sem. du plancher et des murs à hauteur d'hommes.

3- Moussage des murs et plafond à tous les 3 mois.

- Les tuyaux au plafond accumulent aussi graduellement de la poudre mais n'est-ce pas normal. N'est-il pas plus logique de laver à fond exemple 1x mois que de laver des tuyaux manuellement à tous les soirs, ce qui devient fastidieux.

Avez-vous vécu la même expérience? Avez-vous une opinion là-dessus?

TR6 - Michel PARISOT mercredi 8 décembre 2004 22:51

La poussière soulevée par votre méthode ne peut-elle pas être préjudiciable à l'hygiène de vos fabrications ?

Eric TECHER Fri, 10 Dec 2004 09:36:04 +0400
Je travaille également dans une usine de produits déshydratés et nous utilisons à peu près les même méthodes de nettoyage, sauf que nous préférons utiliser l'aspirateur qui évite justement de soulever la poussière Il est vrai que le nettoyage de ce type d'usine est délicat et si d'autres personnes pouvaient également nous faire partager leurs expériences..

Nadège GROSJEAN Fri, 10 Dec 2004 08:47:28 +0100

Je travaille également dans une usine de produits déshydratés et notre méthode diffère quelque peu.
En fait, tout dépend, je pense, de la nature des produits fabriqués Nous fabriquons des PAI et les mélanges fabriqués en une journée sont tous différents Donc, entre deux mélanges, nous effectuons un balayage avec démontage de certaines pièces de machines qui s'apparente à ce que vous réalisez le soir, nous envisageons également d'utiliser un système d'aspiration qui me semble plus efficace que le balayage
Chaque soir, nous effectuons un nettoyage humide complet et les salles sèchent toute la nuit afin d'être complètement sèches le lendemain matin Chaque matin un contrôle du nettoyage et du séchage est réalisé avant de commencer la fabrication Il est important de contrôler qu'il n'existe pas de zone de rétention d'eau (machines, sol..).
Ce mode de nettoyage nous paraît indispensable avec la multiplication des audits clients Même si en cours de journée il y a rapidement de nouveau de la poussière, cela donne une image plus nette de nos locaux de fabrication

 

Eric TECHER Mon, 13 Dec 2004 08:06:02 +0400

En effet, cette méthode me semble idéale. Mais encore faut-il avoir des locaux et des machines adaptées à ce type de nettoyage. Il arrive que les machines conçuent pour la fabrication de produits secs n'offrent pas la possibilité d'être lavées entièrement à grande eau.
Nettoyez-vous vos machines à grande eau ou seulement les pièces en contact direct avec les produits? Combien de temps consacrez-vous au nettoyage quotidien?
Je reviens sur la première intervention de cet échange et il est vrai que, la poussière se déposant rapidement PARTOUT au cours de la journée, il peut être "fastidieux" de nettoyer tous les recoins de l'ateliers le soir.
Comment est organisé votre atelier? Y-a-il beaucoup de tuyauteries apparentes?

 

Nadège GROSJEAN Mon, 13 Dec 2004 08:14:02 +0100

Effectivement, l'agencement de nos ateliers permet ce type de nettoyage c'est la raison pour laquelle je précisais que cela dépend vraiment du type de produit fabriqué. Nos ateliers sont cloisonnés et nos machines sont très simples, elles peuvent donc être démontées et nettoyées à grande eau entièrement quotidiennement. Il n'y a pas non plus beaucoup de tuyauteries apparentes. Le temps consacré au nettoyage chaque jour varie de 4 à 6 h selon les ateliers qui ont été utilisés dans la journée. Ce nettoyage a lieu après la production et est sous-traité.
Une autre solution est d'adapté la fréquence de nettoyage en fonction du risque inhérent à chaque atelier lorsque cela est possible.


Albert AMGAR Tue, 14 Dec 2004 17:09:37 +0100

Généralement "on" essaie d'assécher les surfaces et pour cela il faut une aptitude à la vidange suffisante des machines (conception hygiénique) comme des sols (pente vers collecteur des eaux usées). De plus, ne pas omettre de mettre en route l'extraction (s'il y en a) de l'humidité ambiante plus ou moins excessive pendant la phase de nettoyage et éviter ainsi la condensation le matin. Par ailleurs, si vos ateliers sont ventilés, l'eau résiduelle ne peut pas être asséchée
sous les bâches.
Comme vous l'avez constatez un peu de bâches, ça va, beaucoup, bonjour les dégâts, comme l'on dit. La réponse n'est donc pas que dans ce seul type de protection mais plus vraisemblablement dans l'évaluation de vos pratiques d'hygiène et de nettoyage.
Dans cette attente, sincères salutations

 

Jack PASCAL 14 Dec 2004 22:35:23 +0100 (CET)

Concernant les insectes, la limitation de l'humidité peut être une bonne prévention; c'est le cas pour certains diptères par exemple. C'est moins évident pour un certain nombre de coléoptères ou lépidoptères ravageurs des denrées stockées, et qui peuvent s'accomoder d'une humidité relativement basse.
Les matières premières que vous travaillez, la fréquence et les méthodes de nettoyage sont des paramètres déterminants suivant vos activités.
Un conseil toutefois: attention aux aspirateurs qui peuvent parfois devenir de véritables foyers de développement et de contamination. Un traitement ou une "mise au frais" de l'engin peuvent être opposés à ce phénomène...

 

VENDREDI 25 FEVRIER 2005

JO ASSEMBLEE NATIONALE 15/02/05 Au sommaire:
QE N° 52057; consommation - protection des consommateurs - produits ménagers. composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-52057QE.htm

 

Alexandra SIRI Jeudi 17, Mars 2005 16:26

A l'occasion de notre agrandissement, je souhaite utiliser un système moyenne pression (25 bars) pour effectuer les opérations de nettoyage. J'ai deux possibilités :

- utiliser un système mobile, relativement lourd (100 kg en moyenne), à déplacer de salle en salle et à raccorder aux réseaux d'eau, électricité et air comprimé.

- Mettre en place une pompe centrale alimentant des postes fixes "satellites" permettant de distribuer l'eau surpressée additionnée ou non de produit dans chaque salle. Même en alimentant uniquement les salles les plus importantes et en utilisant un satellite sur chariot dans les salles nettoyées moins fréquemment, le coût est nettement plus élevé que pour le premier système.

Des colistiers auraient-ils mis en place l'un de ces deux systèmes? En êtes vous satisfaits ? Est-ce efficace sur les surfaces très grasses ? Le matériel et les surfaces nettoyées risquent t'ils d'être endommagés ?

Que peut-on attendre comme rendement (surface / temps / nombre de personnes)?
Ces systèmes posent-ils des problèmes de maintenance ?
L'investissement nécessaire au deuxième système vous parait-il justifié par rapport au premier?

 

Alexia Fri, 18 Mar 2005 05:47:08 +0100 (CET)

Nous utilisons depuis 10 ans un système centrales et satellites fixes (2 centrales de commandes et 14 sattelites) pour quasiment 5000m², installation réalisé par ECOLAB, avec 4 opérateurs.
Ce système nous donne entière satisfaction, concernant le gras tout va dépendre du réseau d'eau qui alimentera le système (nous avons une arrivée à 65°C et une eau froide), les pannes que nous avons eu, elles sont dues à l'usure (pompes, vannes, joints...). Les pièces pour les réparations coûtent chers.

Au niveau de l'utilisation et de la sécurité des salariés, il est très simples à utiliser :
1. on règle la centrale de commande (lavage, mousse) on ouvre le ou les réseaux d'eau souhaité, si mousse on ouvre la vanne d'air et on met le tuyau mousse dans le bidon =total 3 vannes à bouger.
2. on fixe un tuyau (raccord rapide) en sortie sur centrale ou sattelite
3. on met un embout en sortie du tuyau variable selon lavage, rinçage, mousse...
Aucun branchement d'air (danger pour les salariés), aucune pénibilité des salariés, à leur embauche tout est prêt à utiliser, par de contrainte de rangement de tuyaux en fin de journée (juste rangé sur les supports aux pied des satellites). Efficacité garantie, concentration en sortie est vérifié au minimum
2 fois / an gratuitement par la société.
Par contre, les tuyaux coûtent relativement cher, car à moyenne pression avec de l'eau à 65°C, ils s'abîment et étant donnée que les embouts sont sertis pour les réparer il faut le faire faire par des spécialistes.


LUNDI 21 MARS 2005

FUTURA SCIENCES 19/03/05 Combattre les effets ravageurs du tartre
http://www.futura-sciences.com/sinformer/n/news5794.php

 

Claire Samson Tue, 29 Mar 2005 14:45:34 -0000

Je ne parviens toujours pas à savoir si la procédure d'homolagation des désinfectants est obligatoire pour tous les secteurs d'activités.
J'aimerai savoir si cette information est toujours d'actualité en France: " un fabricant qui met sur le marché un produit désinfectant pour les boucheries artisanales a l'obligation de faire homologuer son produit avant de le mettre en vente. A l'inverse, les produits destinés au secteur de la restauration, que celle-ci soit commerciale ou sociale à caractère collectif, ne doivent pas être homologués. Il convient de souligner que l'obligation d'homologation, quand elle existe, s'adresse au fabricant et non l'utisateur".

Question équivalente: Est-ce que la restauration collective est obligée d'acheter des produits homologués ou peut-elle utiliser des produits conformes aux normes (bactéridie et fongicide) et agrées contact alimentaire mais non homologués par le ministère de l'agriculture comme les produits Anios par exemple.

Merci de vos réponses qui j'espère répondront à mes questions.

 

hind tayach Tue, 29 Mar 2005 20:03:54 +0200 (CEST)

le numéro d'homologation est obligatoire pour le nettoyage des surfaces qui sont en contact direct avec les produit alimentaire

D'aprés mon expérience le critère de selection de fournisseur est n° d'homologation des produits désinfectant

Pendant l'audit HACCP l'auditeur m'a demandé les fiches techniques de mes produits de désinfection et de désinsectisation et bien sur avec le numéro d'homologuation

D'ailleurs tous les fournisseurs de ces produits possédent les fiches technique avec le numéro d'homologuation

 

Alexia Mercredi 30, Mars 2005 9:34

Si les produits ne possédent pas de n° d'homologation vous ne pouvez pas les utiliser en temps que désinfectant. Ce sont des produits qui n'ont pas prouver leur efficacité même si l'entreprise qui vous les fournit vous certifie l'efficacité. De plus, les autorités sanitaires qui vous contrôlent n'accepterons pas que vous désinfectiez avec de tels produits.

TR6 - Nicolas CHIARELLI Mercredi 30, Mars 2005 10:12

L'homologation n'est pas une obligation dans les secteurs de la restauration et de la restauration collective.

Ensuite d'une point de vue efficacité ils n'apportent pas plus de garanties qu'un produit ayant prouvé son efficacité selon une norme NF ou une EN (le dossier d'homologation reprenant cette partie rien de plus).

Maintenant rien que le taux de TVA à 5,5% est un gros avantage pour les collectivités ne récupérant pas la TVA mais CE N'EST PAS UNE OBLIGATION.


Denis Capouillez Mercredi 30, Mars 2005 22:24

Et voilà cela commence avec ce n'est pas une obligation pour tel secteur.
J'aimerais voir une référence à l'article de loi qui le dit s'il vous plait.

Pour moi c'est une obligation pour le vendeur. Pour l'utilisateur je ne puis l'affirmer pour la France mais bien pour la Belgique.
Mon expérience.

Société Belge commercialisant en France des produits destinés à la désinfection de matériaux entrant en contact avec des denrées alimentaires (même après rinçage à l'eau comme par ailleurs obligatoire) nous avons été contrôlés (notre client en premier) il y a 17 ans par les services répression des fraudes de la région de Lille.
Nous étions persuadés être en conformité avec la législation française du fait que tous les composants étaient repris sur la liste positive des matières premières pouvant être utilisées pour l'application y compris les désinfectants. (ammonium quaternaire, iodophores, hypochlorite de soude, acide peracétique, ...)
Grossière erreur, les produits devaient en plus être homologués en fonction de l'application.
Depuis nous nous sommes mis évidemment en conformité. Mais je suis persuadé que les réponses que je vais lire sur ce site vont être contradictoires car toujours à ce jour des Fédérations d'Industrie chimiques et des consultants me prétendent que ce n'est pas une obligation, jamais ils n'ont pu m'apporter la preuve de leurs dire alors que Monsieur Kieny a bien cité les législations qui l'imposent
Evidemment cela est ardu à lire et les services juridiques des sociétés productrices et utilisatrices ont du travail avec cette législation. Question de gestions de risques :-)

En Belgique, la vente et l'utilisation de produits biocides sont interdits et c'est une certitude.
Néanmoins une foule de produits désinfectants sont commercialisés sans numéro d'homologation et donc mis sur le marché et utilisés en toute impunité. Mais enfin, le Ministère (Service Public Fédéral maintenant) contrôle de plus en plus ce qui est bien pour ceux qui se mettent en règle vu les frais qu'ils engagent pour l'homologation du produit et les redevances qu'ils paient (via la TGAP).


Gilles TIXIER Thu, 31 Mar 2005 14:28:25 +0200

Ce thème a été traité le mercredi 11 avril 2001 22:21, et en particulier le cas particulier de la restauration collective qui échapperait à la généralisation de l¹homologation obligatore, via une note de la DGAL (mais qui ne ferait pas force de loi ?)
les textes ont peut-être vieillis depuis, mais voir un message de B. PEIFFER :
http://www.liste-hygiene.org/arccontact.htm

 

TR6 - Nicolas CHIARELLI Thu, 31 Mar 2005 18:28:32 +0200


De 1 : je vais plutôt prendre le problème à l'envers : j'aimerais moi avoir le texte de loi qui oblige à acheter des produits homologué en restauration!!!

Ni l'AM du 29/09/97 (restau collective) ni celui de mai 95 (remise directe et donc restau traditionnel) ne le font.

De 2 : dans les faits çà ne l'est pas : j'ai moi même acheté (et mes clients continuent d'ailleurs de le faire) des produits lessiviels désinfectants non homologués en restauration collective.

De 3 : une note de service de la DGAL (DGAL/SDHA/N99-8090 du 21 juin 1999 ) rappelle cet élément de fait concernant l'homologation (qui va disparaître du coup ??) par le ministère de l'agriculture...

Maintenant concernant la transposition de la directive biocide, je vois dans le décret et dans l'A.M. de trabsposition une notion d'Autorisation de Mise sur le Marché des produits biocides, AMM qui incombent au vendeur et non à l'acheteur..
.
Je me place donc en position de l'acheteur : je ne vois toujours pas d'OBLIGATION réglementaire même si j'y vois un intérêt certain.

 

Jack PASCAL Thu, 31 Mar 2005 21:07:59 +0200 (CEST)

A ma connaissance, le cas des désinfectants n'est pas encore réglé en ce qui concerne la directive "Biocides 98-8".
Je rejoins le point de vue de M CHIARELLI. En France, les activités autres que l'agriculture ou l'industrie agroalimentaire ne sont pas soumises à des AMM d'autant plus qu'elles n'existent pas encore !
On peut utiliser un produit détenteur d'une AMM lorsque l'usage que l'on veut en faire correspond à cette AMM : exemple « Désinfection des matériels de transport des produits de laiterie ». Quand aucune AMM ne correspond à un usage donné, on utilise d'autres spécialités :
contrairement à ce que j'ai lu ici, l'efficacité des désinfectants, comme d'autres produits d'ailleurs, est garantie par la normalisation (EN, etc…).
Un des buts de la Biocide est justement de combler les vides laissés par la loi de 43, la directive 91-414 et autres…
Enfin, quel est le texte qui impose l'usage de désinfectants homologués pour toute opération de désinfection dans un Resto Collectif ou privé ????

 

Georges Op de Beeck Thu, 31 Mar 2005 15:05:20 -0400

""De 1 : je vais plutôt prendre le problème à l'envers : j'aimerais moi avoir le texte de loi qui oblige à acheter des produits homologué enrestauration!!!""


La Note de Service DGAL/SDHA/N99-8090 du 21 JUIN 1999 clarifie ce point

 

Eric Kalinowski Fri, 1 Apr 2005 11:03:52 +0200

Il semble que la Note (française) de Service DGAL/SDHA/N99-8090 du 21 JUIN 1999 est suffisamment explicite comme l'indique Amplitude pour la Restauration.

 

Emmanuelle Aime Mon, 6 Jun 2005 08:28:11 +0200

Je suis RQ dans un abattoir et je souhaiterais changer de produits de nettoyage.

En effet, les contrôles de surface m'indique une accoutumance des bactéries aux produits actuels. Cela fait de nombreuses années que l'entreprise utilise les
mêmes.

Pensez-vous qu'il est préférable d'utiliser le nettoyant et le désinfectant séparemment (comme c'est notre cas actuellement), ou est-ce qu'un 2 en 1 ferait
tout aussi bien l'affaire?

De plus, pourriez vous me donner les coordonnées de vos fournisseurs si vous êtes entièrement satisfaits de ceux-ci.

 


Pierre Falgayrac Mon, 6 Jun 2005 09:23:28 +0200

Il est préférable de continuer à utiliser un nettoyant puis un désinfectant.

L'alternance de plusieurs désinfectants aux spectres d'efficacité complémentaires est une règle pour éviter l'accoutumance des micro organismes.

Par exemple, l'eau de Javel et les ammoniums quaternaires utilisés alternativement (périodicité hebdomadaire ou mensuelle)donnent de bons
résultats.

GG Mon, 06 Jun 2005 10:11:36 +0200

Pour notre part, on continuait à utiliser les produits séparément.
On travaillait avec ECOLAB (Mr DUMONT - 04 78 81 29 47) et une société  distributrice régionale pour les GALOR, GALOROX...
Nous étions basés en Rhône Alpes.

QUALITE Alexia  Mon, 6 Jun 2005 10:40:20 +0200 (CEST)

Dans notre entreprise nous utilisant un 2 en 1 en semaine et le vendredi nous utilisons un enzymatique. Les résultats sont conformes sachant que nous avons
changé nos produits en février 2005. Nous avions avant un bactéricide en semaine et un 2 en 1 le vendredi. Nous n'avions pas de problème particulier au niveau microbio

Emmanuelle Aime Mon, 6 Jun 2005 10:53:29 +0200

Quelles sont les références de vos produits? Pourquoi utilisez-vous un  enzymatique? Qui a défini vos fréquences d'utilisation?

aziza errifi Mon, 6 Jun 2005 11:00:40 +0200 (CEST)

J'exerce dans un laboratoire d'analyses médicales et agroalimentaire et nous utilisons un 2 en 1. Tous les tests de contrôles de desinfection effectués
jusque là sont bons. Si cela peut vous servir, nous avons un produit Anios surfaces hautes.

 

 

nadclb Tue, 28 Jun 2005 14:03:55 -0000

Auriez-vous des informations concernant des validations de protocoles de nettoyage et désinfection en place, sur des équipements agroalimentaires ? Comment vérifier que le nettoyage en place nettoie et désinfecte correctement la machine étudiée ?

 

tetelitiate Tue, 28 Jun 2005 14:54:00 -0000

Normalement, pour vérifier l'efficacité d'un nettoyage ou d'un désinfection, on réalise une prélévement de surface et on effectue una anlayse microbiologique dessus. Généralement on recherche les coliformes totaux et le flore mésophile, pour évaluer le taux de contamination du plan de travail désinfecté.

Et si la surface n'est pas lisse, il faut prélever un échantillon de l'eau de rinçage et effectués la même analyse dessus. L'efficacité peut être mesurer aussi grâce au pH de l'eau de rinçage.

Il y en a d'autres méthodes, mais je les est pas en tête.

 

Daniel Rodriguez Tue, 28 Jun 2005 11:52:40 EDT

vous avez également des tests protéïques ainsi que des languettes de géloses à faire incuber etc...
Nul besoin d'avoir un laboratoire complexe dans sa poche... Des petits outils vous en disent beaucoup.

Bossert Muriel Tue, 28 Jun 2005 17:07:44 +0200 (CEST)

pour pouvoir répondre il faudrait connaître la composition des produits; il y a plusieurs moyens, et certains sont très faciles d'utilisation

QUALITE Alexia Tue, 2 Aug 2005 05:40:42 +0200 (CEST)

lanieceannabelle <lanieceannabelle> a écrit :
Bonjour
nous avons essayé un produit de nettoyage pour la bouverie et les
bétaillères qui nous convient la seule chose c'est que c'est un
simple détergent pensez vous que cela suffit ?


C'est à mon avis un peu léger, il vaudrait mieux des produits qui sont bactéricide, fongicide et virucide.
Ce type de produit est généralement cher, mais adapté aux animaux (sans odeur, absences de résidus chimiques nocifs...).
Si tu n'as pas les moyens, tu peux toujours aprsè ton détergent pulvériser de l'eau de javel (vérifie les concentrations) et rincer. Cela fonctionne très bien, mais ce n'est pas très pratique a utiliser.
Par contre, si tu souhaites nettoyer uniquement avec un détergent, souviens-toi de la dernière crise dans la filière (fièvre aphteuse) où nous avions tous du acquérir des produits homologués en quelques jours (et à quel prix). Je pense que ça vaut la coût de prendre les devants sans compter que tu ne désinfectes pas tous les jours les bouveries (consommation réduite) et pour les bétaillères tu peux l'inclure dans ton prix (vente des jetons, prestations...).
Cordialement Alexia

Hugues PLAIDEUX Tue, 2 Aug 2005 12:37:44 +0200

En ce qui concerne la fièvre aphteuse et, en général, le risque viral, la soude doit toujours, si je ne m'abuse, demeurer la référence.

QUALITE Alexia Wed, 3 Aug 2005 05:24:18 +0200 (CEST)

En effet, mais la soude pose des problèmes de manipulation au niveau de la sécurité des opérateurs et de l'environnement. C'est pour cela que les fabricants de produits chimiques ont créé de nouveau produit.

 

nadclb Thu, 04 Aug 2005 14:41:09 -0000

Je fais appel à vos connaissances concernant le nettoyage, pour un problème concernant mon usine.
Même après un nettoyage de mes lignes, il me reste toujours des résidus de phospholipides et de lécithine (issus du chocolat apparemment).
Connaissez vous un procédé de nettoyage ou un produit qui me permettrait d'éliminer ces composants, que je souhaiterais ne plus retrouver dans les autres produits de ma gamme.

 

Aziz El Yamlahi Fri, 5 Aug 2005 14:13:37 +0200 (CEST)

Généralement les matières grasses sont éliminées avec la soude (NaOH). je ne sais pas si vous parler de CIP (NEP) d'un circuit fermé ou autre. Si c'est le cas d'un CIP, il faut trouver l'optimum des paramètres suivants: température, débit (régime turbulent), temps d'action et concentration de la soude. Alors que s'il s'agit de surfaces ouvertes, il a y a moyen d'utiliser la soude avec un système de protection. En plus de la température et de la dose de la soude, il faut agir un autre paramètre c'est l'action mécanique ou frottement.

Essayer d'ajuster ces paramètres en faisant des tests, ou se conformer aux instructions du constructeur qui précisent parfois les modalités de N+D.



poubelmax Thursday, August 25, 2005 3:20 PM

je travaille dans une huilerie produisant de l'huile de soja, tournesol et colza. Les tourteaux sont destines a l'alimentation animale. Pour prevenir toute contamination microbiologique des tourteaux, notamment par salmonella, je souhaite realiser un traitement de desinfection des locaux contenant les tourteaux, du convoyeur, et du "secheur" (dryer).

Quel produit est le mieux adapte? Est-ce qu'un produit chlore est possible? Je precise que les locaux sont vides.

De plus, je souhaite faire construire un bac de desinfection a l'entree du depot dans lequel passeront les ouvriers et les machines : quel produit serait la adapte sachant que ce produit risquerait de se retrouver dans les tourteaux? Un produit inodore serait souhaitable pour les animaux consommateurs de ces tourteaux.

Enfin peut on considerer que les salmonelles sont tuees durant le process sachant que l'extraction a l'hexane dure 2h a 60°C puis qu'une phase de sechage et de recuperation de l'hexane suit et dure entre 20 et 35 minutes a 105°C?

 

Patrick FEIDT Thu, 25 Aug 2005 18:05:15 +0200

A ma connaissance ce sont les chlores qui sont les plus efficaces en matiere de desinfection: spectre large et temps d'application reduit. L'envers de la medaille c'est la corosion.

Le mieux pour ce genre de dossier est a mon avis de faire un cahier des charges clair precisant le contraintes d'utilisation, que tu fait passer a tes fournisseurs potentiels. La plupart connaissent bien leurs produits et son a meme de te conseiller sur le plan technique. N'hesite pas non plus a confronter leurs dires. Pour les pediluves il existe des produits speciaux chez a peu pres tout le monde. Quant aux odeurs a ma connaissances c'est une des condition d'homologation (?)

poubelmax Fri, 26 Aug 2005 14:05:26 -0000
Objet : Re : Desinfection des locaux de stockage de tourteaux

Merci pour votre reponse, mais n'est il pas risque d'utiliser des produits chlores en contact d'aliments destines aux animaux? Car le produit qui sera utilise dans ce bac de desinfection risque de se retrouver dans les tourteaux, les machines rentrant et sortant a chaque chargement (pelleteuse) et en apportant a chaque fois sur leurs
roues. Meme s'il s'agit de petites quantites par rapport a la masse de tourteaux...

 

Pierre Falgayrac Mon, 29 Aug 2005 10:00:49 +0200


Si le protocole d'utilisation est respecté, les résidus ne sont pas toxiques. L'eau de javel, par exemple, ne dépose qu'un film de sel parfaitement désinfecté.

Aziz El Yamlahi wed, 7 Sep 2005 22:51:27 +0200 (CEST)

Pour les aires sèches, la méthode de netoyage qu'on peut utiliser est le balayage, mais l'aspiration reste la méthode la plus éfficace Celà est neccessaire pour éviter le dvlpt des moisissures Mais ce netoyage doit être couplé à une fréquence bien déterminée par un trt contre les insectes (fumigation, nubilisation, ou autre).


Estelle PAVY Fri, 30 Sep 2005 06:53:56 +0200 (CEST)

a_louet <a_louet@yahoo.fr> a écrit :

Ma question va sûrement vous paraitre évidente mais je la pause quand même :
Quel protocole doit-on suivre dans une cuisine, par exemple, après le passage d'une entreprise de maintenance?
Il me semble impossible de leur demander de porter une blouse et des sur-chaussures (sécurité), je pense qu'ils doivent intervenir uniquement pendant les périodes de non activité, mais faut-il ensuite appliquer le protocole de nettoyage, avant de reprendre l'activité en cuisine ?
Comment gérer le tout quand le laps de temps de non activité est restraint ?


A mon avis, l'idéal est de faire intervenir la maintenance après la production et avant le nettoyage. Ainsi, les techniciens ne travaillent pas en même temps que les cuisiniers (pas de contamination des denrées alimentaires) et la cuisine est propre (et réparée) lorsque les cuisiniers reviennent, puisque le nettoyage a eu lieu entre temps.

Caroline Franchi Thu, 29 Sep 2005 14:40:04 +0200

Tout dépend de l'ampleur de l'intervention.

Pour les petites interventions, vous pouvez tout à fait demander aux personnes de la maintenance de mettre blouse et sur-chaussures, et mm charlotte et masque si la cuisine produit au moment de l'intervention (c'est ce que faisais la maintenance interne à l'entreprise de restauration ainsi que toutes les sociétés extérieures qui intervenaient dans la cuisine où je travaillais).

Si l'intervention est de plus grande ampleur, il faut faire intervenir l'entreprise de maintenance à un moment où la cuisine ne produit pas, (samedi matin, le soir, selon vos horaires) ou bien bloquer un créneau horaire exceptionnel en vous arrangeant avec la production. Le tout est de prévenir à l'avance la production pour qu'elle puisse s'organiser et
parfois d'insister en leur montrant les bénéfices qu'elle en tirera après l'intervention et malgré une "perte de temps" temporaire et exceptionnelle.

Au besoin, si l'intervention se prolonge, faites faire le travail de la maintenance en plusieurs fois.

nathalie Le Vagueresse Sun, 02 Oct 2005 17:49:31 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, didier.nesa@c... a écrit
>
> Bonjour, nouvellement sur la liste de discussion, je recherche des
> documents ou des protocoles, des sites web concernant l'entretien
et la
> désinfection de machines servant à produire des glaçons.

Généralement, le fournisseur de produits d'entretiens doit pouvoir vous donner les instructions de nettoyage pour chaque types d'appareils ou surfaces. Le miens m'a édité en couleur le plan de nettoyage et de désinfection de l'ensemble des locaux.

Pour une machine à glaçons, il faut la désinfecter tous les jours. Enlever les glaçons, passer une lavette imprégnée d'une solution nettoyante/ désinfectante, rincer puis laisser sécher sans essuyer. Et périodiquement faire un détartrage(1 fois par mois, par exemple, suivant la dureté de l'eau) .


Elkastalani Wednesday, October 05, 2005 6:00 PM

je me présente donc je suis le responsable qualité de la société MULTICOS..
et je cherche des informations concernant le répertoire des méthodes de désinfection et de decontamination de toute formes d'elements pathogènes et toxique pouvant ainsi m' aider a élaborer un spectre complet des produit deja existant.

 

Hubert BAZIN 10/05/05 21:41:39

A ma connaissance, un tel document n'existe pas. En particulier il est peu probable de trouver réunis des techniques de décontamination de toxiques et de désinfection / débactérisation, qui relèvent de deux mondes bien différents.

J'ai fait un rapide tour de votre site internet, et je suis surpris de votre page "microbiologie" (un des microbiologiste de votre entreprise l'a-t-il relue ?)

- Si le résultat des comptages est variable, c'est beaucoup plus en raison du prélèvement que du technicien qui ensemence. La méthode du Most Probable Number donne de très bons résultats, et pas dans un facteur de 1 à 10 !
- Si on parle de filtration stérilisante, un comptage positif doit être interprété comme un défaut, quel que soit la valeur obtenue. Toute autre décision serait plus qu'imprudente ...
- Je n'ai jamais entendu parler de la bactérie Estéria coli. Avez vous des
pécisions ? Possède-t-elle une autre nom dans la nomenclature ?
- Pseudomonas vit sur la peau de l'être humain, et peut fort bien être interprétée comme un indicateur du respect des règles d'hygiène par le
personnel.
- quant aux anomalies de filtration, elles dépendent du seuil de coupure défini. si on est au-dessous de 0.2 µm, toute bactérie présente sera "une anomalie de filtation", pour ne pas dire une non conformité de
l'installation...

 

Elkastalani MULTICOS Thu, 6 Oct 2005 14:37:00 +0200 (Paris, Madrid (heure d'été))

Merci de vos remarques mais je pense qu' il y a eu quiproquo...vous n' avez pas du réellement saisir le pourquoi de notre activité....nous faisons du contrôle aéraulique sur des confinements dit stérile tel que poste de sécurité microbiologique ou salle blanche et pour l' élaboration de certaines maintenances, il est fondamentale de ne pas risquer la santé des techniciens. Pour cela il faut connaître la bonne méthode de désinfection de l' appareil suivant l' application qui y est effectuée.

Je sais bien qu' un texte regroupant toutes les méthodes de désinfection que ça soit pour des contaminants chimiques ou pathogènes n' existe pas.

C' est pour cette raison que nous avons décidé de le réaliser. Une recherche bibliographique s' impose avant de réaliser ce travail et voici le pourquoi de ma question d' origine



Corinne Buret 18 Nov 2005 10:35:43 UT

Juste une petite question,

Existe t'il une liste des matières actives homologuées en industrie agro alimentaire avec leur propriété (désinfectant, dégraissant...) ?

TR6 - Nicolas CHIARELLI Fri, 18 Nov 2005 15:18:49 +0100

les produits "homologués" ne concernent-ils pas uniquement les produits biocides, excluant donc les produits uniquement détergents ??

Eric Kalinowski Fri, 18 Nov 2005 16:18:21 +0100


Et oui l'Homologation n'a rien à voir avec les cristaux (ou la lessive?: il ne s'agit du même produit d'ailleurs) de soude.

Daniel Rodriguez Fri, 18 Nov 2005 10:52:49 EST

Homologation du MA = TVA 5,5

Si uniquement produit dit " contact alimentaire" TVA 19.6

Il existe des produits avec l'action dégraissante et homologation du MA en TVA 5.5 pour l'activité bact et fong pour les industrie agro alim en POA et POV.

julien_lecocq Tue, 06 Dec 2005 13:01:58 -0000

Je fais appel a vos lumières aujourd'hui concernant les procédures de nettoyage.
Nous faisons appel chez nous a une entreprise extérieure. Notre activité est celle de la charcuterie industrielle (les machines sont salies par de la pates grasse)

Nos prestataires procèdent comme suit :
- dégrossissage du lavage au jet d'eau chaude
- mise de mousse
- brossage
- rincage
- pulvérisation de désinfectant.

Au vu de nos consommation en eau chaude, je me demande si le "dégrossissage" ne peut pas etre couplé à une action mécanique pour dire d'utiliser moins d'eau.
Qu'en pensez vous ? Comment procédez vous ? (pouvez vous m'envoyer une procédure de nettoyage complète ?)
Quelles suggestions pouvez vous me faire pour optimiser les consommations par rapport au résultat attendu ?

 

Guillaume Bonfils Tue, 6 Dec 2005 14:28:37 +0100

Pistes d’amélioration possibles : des postes de travail les plus propres possible avant le démarrage du prestataire ce qui évite de voir des opérateurs pousser des bouts de viande avec le jet d’eau. Techniquement plutôt utiliser de la moyenne pression pour un meilleur compromis débit/pression et donc en théorie une économie d’eau…

Pierre Falgayrac Tue, 6 Dec 2005 17:46:00 +0100

Si le jet d'eau chaude est passé moyenne pression, il y a un effet mécanique dû à la pression dudit jet.

Pour faire mieux, il faudrait des outils (brosses, par ex), mais est-ce judicieux pour atteindre tous les recoins ? Et cela prendrait davantage de temps.

L'économie réalisée sur l'eau chaude se retrouverait-elle dans le temps supplémentaire nécessaire pour réaliser un même travail ?

Avez-vous posé le problême à votre prestataire ? Il est bien placé, pour en parler avec vous.

Sylvain PIERRON Tue, 6 Dec 2005 18:12:07 +0100 (CET)

En ce qui concerne le nettoyage mécanique dans ce type de site, la méthode la plus économique en eau et la plus efficace est d'utiliser une autolaveuse de marque ROTOWASH. Ce sont des modèles de machines extremement compactes favorisant le passage entre le mobilier (Y compris sous les étagères ou plans de travail) Elles travaillent sous forme de micropulvérisation appuyée par un double système de brosses cylindriques (Beaucoup plus efficace que les monobrosses ou autolaveuses à disques puisque travaillant beaucoup plus en profondeur) Elles travaillent sur tout type de revêtements, y compris sur les sols antidérapants.Il existe également des kit de plinthes et d'angle permettant
de nnettoyer coins et recoins sans avoir nécessairement besoin d'utiliser le nettoyage haute pression.Par ailleurs, plusieurs types de brosses existent allant de l'extra souple à l'extra dure en passant par une brosse torsadée permettant l'avalement des déchets organiques tel que morceaux d'os ou de viandes. Pour plus de renseignements, vous pouvez visiter le site www.rotowash.fr ou me contacter sur hygiene@yahoogroupes.fr
Bonne continuation,

Patrick FEIDT Tue, 6 Dec 2005 18:03:37 +0100

Juste en passant: il faut s'assurer que l'eau chaude ne l'est pas trop (40/50 deg max) sinon au lieu de liquefier les graisses on coagule les proteines et ca rend la pate plus difficile a enlever car elle acroche sur les surfaces.

 

Christine DUEZ Thu, 08 Dec 2005 12:55:26 -0000

Je n'ai pas de procédure précise (pas sous format informatqiue), mais en effet, il faudrait nettoyar mécaniquement au maximum avant la mise en eau. Chez nous (atelier de découpe), le problème se
présente avec le gras (surtout le gras d'ovin) au sol, avec le piétinement, et les os qui restent. Le personnel de découpe dégrosit une première fois "à la main", avec balai rosse, pelles et racle
sols durs. La socité de nettoyage commence par "finir" ce dégrossissage et termine par une mise en eau, sous haute pression.

Je commence également en janvier à tester de nouveaux produits visant à diminuer le temps de dégrossissage, il s'agit de produit mi gel, mi liquide d'après ce que j'en ai compris, qui adhèrent mieux
au support. Ainsi, pour une salisure identique, un temps de pause identique, une surface moins dégrossie est aussi bien nettoyée (à valider par les essais). la société de nettoyage m'a proposée cette solution pour y gagner en consommation d'eau et en pollution (moins de produit)... essayez de demander des essais à votre fournisseur:







  ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

FIN DU DOCUMENT

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE