ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes QUESTIONS SUR LES EQUIPEMENTS ET AUTRES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES AU NIVEAU DES MOYENS
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Les visites médicales |
LIENS FONDAMENTAUX
AFSCA - Comité scientifique - Avis 09-2007
Objet:
Attestation médicale pour les personnes impliquées dans
la production, le traitement, la transformation et la manipulation de
denrées alimentaires (dossier Sci Com 2006/37; dossier CSS
8207)
http://www.afsca.be/home/com-sci/doc07/2007-05-15_AVIS092007_fr.pdf
JO SENAT 28/06/01 Prise en charge du coût engendré
pour le suivi médical du personnel employé dans les
restaurants scolaires des
collèges
http://www.senat.fr/grp/soc/34112.html
BOSSONS FUTE - FICHES DE SURVEILLANCE MEDICALE
RENFORCEE
http://www.bossons-fute.com/Smr/
GPEM - Chapitre
personnels
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/5540/paragraphe33.pdf
Circulaire DEPSE/SDTE/C-95-7011 DRT n° 95/6 du 8 mars 1995
Relative à la surveillance médicale des salariés
procédant à la manipulation des denrées animales
et d'origine animale.
http://www.ast67.org/PDF/circulaire_80395.pdf
MEMOIRE pour la délivrance du DIPLOME D'ETUDES
SPECIALISEES DE MEDECINE DU TRAVAIL
GUIDE DE VISITE D'ENTREPRISE
DE
RESTAURATION
http://www.bossons-fute.com/Documents/memoirerestaurationdajon.pdf
Au
sommaire:
LES METIERS DE LA RESTAURATION : APPROCHE GLOBALE
Les
différents types de restauration
Le cadre juridique
La
méthode HACCP
Données statistiques et économiques
CUISINE COLLECTIVE AVRIL 2008 Le forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=151
Au
sommaire:
Certificat d'aptitude à manipuler des denrées
alimentaires.
Nouveaux avis du CNA:
L'avis n° 60 sur
l'articulation entre le droit agroalimentaire et le droit du
travail
http://agriculture.gouv.fr/sections/ministere/conseils-comites/fichiers-au-format-pdf3413/downloadFile/FichierAttache_2_f0/Avis_n60.pdf
Au
sommaire:
SITUATION DU SALARIÉ PORTEUR D'UN RISQUE
D'INFECTION
CUISINE COLLECTIVE MAI 2008 Le forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=154
Au
sommaire:
Certificat d'aptitude à manipuler des denrées
alimentaires.
CUISINE
COLLECTIVE OCT 2009 Le forum de l’HACCP Au
sommaire:
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=181
Visites
médicales.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Léon lawest jeudi 21 octobre 1999 21:55
Je m'appelle Sandy et je suis en
terminale hôtellerie et il y a une question qui me travaille
depuis un certain temps !!
Voilà, quand nosu travaillons
dans les cuisines, parfois, malheureusement nous nous coupons. Je
parle aussi bien pour les élèves que pour les
professionnels (au lycée ou en stage) existe-til un texte de
loi concernant les maldies translmissibles comme le SIDA par
exemple.
Je trouverai dommage de contaminer quelqu'un pour un
cuisinier qui n'a pas su assumer !
Et en Belgique, comment cela se
passe t'il?
Dans l'attente d'une réponse très vite ,
je vous remercie pour toutes ces réponses et conseils que vous
nous apportez
Sandy van der Elst -Lycée Lavoisier
Roubaix.
. Fabrice Mathieu, jeudi 21 octobre 1999
Bonjour, en ce qui concerne la
transmission du sida via les aliments, il n'y a pas de danger. Ainsi
sur le site de l'agence canadienne de l'inspection des aliments, vous
pouvez lire les phrases suivantes :
Le VIH ne survit pas dans les
aliments. Même s'il y a contamination dans un établissement
de transformation d'aliments - ce qui est fort improbable
- cela ne présente aucun
risque pour le grand public.
Les ministères et
organismes gouvernementaux veillent à l'application de normes
d'hygiène sévères relatives à la
production, à la préparation et à la
manipulation des aliments. Ces normes, qui portent sur l'hygiène
personnelle des travailleurs et la salubrité du lieu de
travail, n'ont pas été établies en réponse
au problème du SIDA; elles sont déjà en vigueur
sous une forme ou une autre depuis de nombreuses années.
Appliquées scrupuleusement, elles permettent d'éviter
que des aliments puissent être contaminés par des
entités potentiellement dangereuses.
Aucun cas de
transmission du VIH par des aliments n'a été enregistré
ou soupçonné. Il n'y a donc aucune raison d'ordre
médical ou de santé publique d'empêcher une
personne infectée par le VIH de travailler dans un
établissement de
production, de préparation ou de
manipulation d'aliments si cette personne ne souffre pas d'une autre
maladie pour laquelle des mesures d'exclusion s'imposent.
La
protection du travailleur infecté par le VIH
Dans de
nombreux cas, c'est le milieu du travail qui peut présenter un
risque plus élevé pour la personne infectée par
le VIH, et non pas l'inverse. Cette situation n'est pas réservée
aux sidatiques, elle pourrait s'appliquer à toute personne
dont
l'immunité à des bactéries communes et à
d'autres agents pouvant causer une maladie est défaillante
(par exemple, aux cancéreux sous radiothérapie).
M.
Fabrice Mathieu, assistant
Université de Liège, Fac.
de Médecine Vétérinaire
Département
des Sciences des Denrées Alimentaires
Hygiène et
Inspection des Denrées Alimentaires
Sart-Tilman, Bât.
B42
4000 Liège
Belgium
tél :
32-(0)4-366.41.04 / fax : 32-(0)4-366.40.12
E-mail :
fmathieu@ulg.ac.be
Roxane jeudi 13 avril 2000 21:29
Notre Recteur ( employeur des
personnels du lycée où je suis gestionnaire), vient de
demander aux établissements d'assumer la charge financière
et matérielle des visites médicales annuelles du
personnel de cuisine
Pourriez vous me dire par qui doit être
effectuée la visite médicale annuelle pour tout
personnel en contact avec des denrées alimentaires?
un
médecin généraliste peut il assurer cette
visite, ou faut il s'adresser à un médecin du
travail?
Quelles sont vos expériences à ce
sujet?
merci de bien vouloir m'éclairer à ce
propos
Bruno PEIFFER jeudi 13 avril 2000 22:39
Concernant les visites médicales, celles-ci sont régies par l'ARRETÉ DU 10 mars 1977 relatif à l'état de santé et l'hygiène du personnel appelé à manipuler les denrées animales ou d'origine animale (Journal officiel du 31 mars 1977). Il n'y est pas dit qu'elles doivent obligatoirement être faites par un médecin du travail.
eoudy vendredi 14 avril 2000 07:24
Bonjour, chère
collègue,
Une note au contenu identique va également
sortir du rectorat de mon académie.
Or, jusqu'à
maintenant et sur demande expresse de l'établissement, le
médecin conseil académique procédait aux visites
médicales. Seule restriction : il n'était pas procédé
aux analyses de selles et prélèvements de gorge
obligatoires (pour des raisons financières) ; encore que
certains départements de l'académie avaient fait le
choix de faire faire eux-mêmes
(sur quel budget ?
mystère).
Là se pose quand même le problème
du suivi médical des fonctionnaires de l'Education Nationale,
globalement. En effet, ce suivi est complètement inexistant et
il s'agit là d'un transfert de compétences.
Eliane
Oudy
collège A. Chêne Fleury les Aubrais
Roxane vendredi 14 avril 2000 19:05
Auparavant, pour le Budget
2000, nous avions reçu la consigne de comptabiliser les
recettes et dépenses du service "Restauration" au
service spécial R2.
Ce service peut utiliser tous les
comptes, et l'on peut, trés simplement, faire une modification
au Budget en transférant une partie des autorisations de
dépense "nourriture" sur un compte "honoraires"
à l'intérieur du même chapitre.
Par
contre, l'argumentation avancée "l'état ne doit
réglementairement supporter qu'une partie de la rémunération
du personnel " me paraît sujette à caution, En
effet, les parents d'élèves voient chaque année
leur participation aux dépenses de personnels fixée à
22.5% du montant de leur facture globale.
Et nous reversons
intégralement ces 22.5% à un établissement
chargé d'effectuer le paiement des personnels.
Donc, toute
dépense supplémentaire ayant trait aux personnels
entraînera un dépassement de ces 22.5%.......comment
vont réagir les parents?
-Pour les non inities, je
précise qu'aucune subvention ne participe au fonctionnement du
service restauration, qui fonctionne uniquement avec les recettes sur
les familles-
bertrand.drillet dimanche 16 avril 2000 22:54
Bonjour
Pour avoir travaillé
dans les sociétés de gestion, je ne pense pas que les
pratiques en matière de visite médicale des personnels
de l'éducation nationale soient très éloignées
de toutes celles du secteur restauration collective. En effet d'une
manière générale on ne pratique pas cet examen
selon les termes de l'article législatif cité en
référence par Bruno Peiffer
; prélèvements
de fond de gorge et analyses de selles restent rares !
Seul le
secteur hospitalier pour les raisons que l'on devine va au bout de la
démarche.
Pour les autres secteurs le docteur fait donc
selon les moyens dont il dispose...
Pour ceux qui pratiquent les
visites médicales complètement serait-il possible
d'avoir ici le cout approximatif d'une analyse de fond de gorge et de
selles ?
Bertrand
Catherine Dagorn-Scaviner lundi 17 avril 2000 11:31
Bonjour,
Je pense que la visite
médicale annuelle doit être faite par la médecine
du travail.
Cordialement
Catherine
nathalie.briand vendredi 13 avril 2001 19:29
Après quelques semaines d'absence, me
revoilà avec mes questions.
Je
suis à la recherche de renseignements concernant les porteurs
sains en Listeria mais également Salmonelle et
Staphylocoque.
Je
suis en fait plus particulièrement intéressée
par Listeria.
Existe-t-il
une estimation du pourcentage de la population concernée pour
ces différents germes ?
Existe-t-il
des infos concernant l'impact que ces porteurs peuvent avoir si
ceux-ci sont amenés à travailler dans une zone sensible
d'une société
agro-alimentaire (surtout pour Listeria) ? et comment réagir
?
Est-il
légal de demander le dépistage à l'embauche des
porteurs sains de ces différents germes ? Sur quel texte
s'appuyer ?
Où
puis-je trouver des études sur ce sujet (dont on ne parle pas
suffisamment peut-être) ?
Merci
à tous.
Nathalie
Alain ROS vendredi 20 avril 2001 01:51
-Salmonella le portage est redouté en
restauration collective (TIAC) à l'embauche une série
de 3 coprocultures devrait être la règle...
l'exemple
le plus frappant est celui de Mary's typhoid aux USA vers 1900 avt
les antibiotiques, cette cuisinière a tué une trentaine
de personnes
-Le
portage de Staph aureus chez un adulte > 15 ans fluctue entre 20
et 35 % d'une population ordinaire
-La
listeria (monocytogenes) est une bactérie ubiquitaire présente
dans les sols et l'environnement, il est admis qu'au cours des 3
principaux repas /j
nous
en ingéront régulièrement sans dommage pour
notre santé aussi l'ensilage pratiqué est un formidable
pourvoyeur amplificateur (10log10-12 log10 par g de matière !)
car pour aller plus vite l'ensilage ne se pratique plus avec des
acides organiques ("listericides") mais des acides minéraux
inactifs mais bon marché
l'autre
problème était la sensibilité des TK mises en
oeuvre pour les dépister à la production
agro-alimentaire : c'est une bactérie qui se développe
déjà à + 4°C -donc un petit peu au départ
- la grande distribution : j'en stocke et je vends à la coupe
dans les vitrines réfrigérées le petit peu
devient plus gros voire dangereux - le chaland achète
plusieurs tranches qu'il va stocker dans un réfrigérateur
pas toujours nettoyé régulièrement et produisant
un froid modéré vers 6-8°C donc propice à la
X des listéria - ces
produits
de surcroit ne se cuisinent pas donc niveau de biomasse critique pour
les personnes à risques
voila
rapidement !
Alain
ROS
Christophe Boulais vendredi 20 avril 2001 10:05
1/ Juste une petite précision concernant
les salmonelloses.
L'histoire
de Mary typhoid en 1900 est loin des cas de salmonelloses
d'aujourd'hui.
Il
faut distinguer les salmonellose "typhoïques" (S.
typhi et paratyphi) souvent d'origine humaine, transmises par un
porteur sain (un cuisinier par exemple) mais qui sont devenues
rarissimes dans nos pays développés. Un faible nombre
d'agents infectieux peuvent déclencher la maladie avec une
durée d'incubation longue.
Et
les salmonelloses "non typhoïques" (S. enteritidis et
cie) plutôt d'origine animale (produits d'origine aviaire en
particulier) qui sont les plus fréquentes et causées
par une charge importante de l'aliment en S. (1M/g au moins) avec une
latence plus courte.
Tout
ca pour dire qu'il faut prendre le problème salmonellose en
considération mais que la surveillance sanitaire du personnel
est loin d'être suffisante.
2/
Autre précision sur la surveillance sanitaire du personnel.
Dans les armées, les cuisiniers passaient des cliché
radio thoraciques pour la recherche de nodules évocateurs de
tuberculose respiratoire. Je ne sais pas si c'est tj d'actualité
et si les membres de la liste, face à la soit-disante
recrudescence de tuberculose, prennent en compte le danger
"tuberculose" dans leurs démarches HACCP.
h.villaret vendredi 20 avril 2001 14:45
Si la médecine du travail fait son boulot correctement, les
clichés thoraciques sont fait régulièrement,
mais
lorsque le cliché révèle la
tuberculose, la maladie est déjà sérieusement
engagée...
Hélène VILLARET
TAREK KAOUACHE mardi 25 septembre 2001 21:20
Je suis coordianteur de l'équipe HACCP au
sein de la direction Catering de la compagnie aérienne
nationale Tunisienne.
Je
dois (avec mon équipe) mettre en place un plan de surveillance
pour l'hygiène du personnel.
Celui-ci
sera basé sur la formation et le contrôle médical
du personnel.
Quelqu'un
pourrait-il m'indiquer les examens médicaux recommandés
et la fréquence de ce contrôle.
CHARPENTIER-JACQUES mercredi 26 septembre 2001 18:31
L'arrêté du 10 mars 1977 relatif à
l'état de santé des personnels appelé à
manipuler les denrées animales ou d'origine animale répond
à votre question
de
mémoire.
lors
de l'admission: coproculture avec recherche de
Salmonelles, Shigelles
parasitologie
recherche des formes vévétatives et kystiques d’amibes
dysentériques
une
recherche de Staphylocoques présumés pathogènes
dans le rhinopharynx et les fosses nasales
une
recherche de streptocoques hémolytiques du groupe A dans
le pharynx à faire à l'entrée dans la profession
ou au retour après une interruption après d'une durée
supérieure à six mois
Rythme au moins une fois par an ceci est complété
par des mesure périodiques.
Je
vous engage à vous procurer cet arrêté pour
obtenir une information complète
Jacques
CHARPENTIER
CHARPENTIER-JACQUES@wanadoo.fr
Albert Amgar jeudi 27 septembre 2001 08:27
Effectivement cet arrêté a de bonnes
intentions. Cela étant, il est onéreux à
appliquer et il ne résoud pas le problème des porteurs
sains. Or nous sommes tous des porteurs sains.
Un
porteur sain est d'abord dangereux pour lui-même avant d'être
dangereux pour les autres. Par exemple, si un individu est porteur
sain de salmonelles, il doit pouvoir travailler dans une entreprise
alimentaire à condition de se laver les mains après
passage aux toilettes.
Sur
le fond, il vous appartient en concertation avec le personnel médical
de définir le danger potentiel pour votre entreprise et les
mesures préventives à adopter, changement de poste par
exemple, en cas de maladies "classiques" : rhume,
angine,toux, plaies cutanées diverses et variées, etc.
CHARPENTIER-JACQUES jeudi 27 septembre 2001 08:34
Il est évident que cet arrêté est un outil de départ pour la mise en place d'un plan de surveillance propre à l'entreprise. Je pense que cela serait faire injure à Tarek que de penser qu'il n'a pas envisagé
le problème sous cet angle.
TAREK KAOUACHE dimanche 21 octobre 2001 20:48
Je vous remercie pour votre
courtoisie.
Dernièrement,
j'ai discuté avec le médecin de travail rattaché
à notre compagnie et nous nous sommes satisfaits qu'il n'y ait
pas en tunisie un cadre réglementaire aussi rigide qu'en
france.
D'ailleur,
le seul arrêté qui traite de ce sujet, impose des
analyses coprologiques deux fais par an. Or
ces
analyses ne peuvent être concluentes que si elles sont
effectuées sur des prélèvement trois jours de
suite.
BTECHER jeudi 3 janvier 2002 15:04
J'aurais besoin d'un éclairage
d'une personne connaissant bien la législation du travail et
le poste de responsable qualité en agro alimentaire.
Est-il
normal et convenu qu'une personne au titre "d'Animatrice
Qualité" dans une entreprise de 20 personnes en agro
alimentaire (pâtisserie industrielle), organise la visite
médicale obligatoire prévue par la législation
du travail pour les employés ?
Merci à
l'avance pour vos réponses. Si personne ne peut me renseigner,
pourriez vous me rediriger vers un site s'occupant de législation
du travail, merci.
Christian Giraud jeudi 3 janvier 2002 15:27
il n'y a rien de normal ni
d'anormal a cela
cela n'a rien a voir avec une mission d'animateur
qualite, mais cette personne peut tres bien avoir plusieurs postes a
remplir, ce qui est souvent le cas pour des petites entreprises.ca
doit etre votre cas
En tout cas la legislation du travail ne peut
rien pour vous
armail jeudi 3 janvier 2002 19:04
D'une façon générale,
cette tache est attribuée aux RH.
Etes vous là
depuis longtemps? qui s'en occupait avant vous?
Polmiller vendredi 4 janvier 2002 09:44
Il n'est ni normal ni anormal ni
convenu qu'un animateur qualité s'occupe de ce genre de
choses;
Je vous répondrai que généralement ce
sont les ressources humaines qui s'en occupent. Dans d'autres cas, ce
sont les services internes de sécurité et dans d'autres
cas encore ce sont les responsables qualité à qui l'on
a pu confier également la responsabilité du
développement ou
du suivi du HACCP.
Par ailleurs, je
vous dirai également que, de plus en plus, et qu'importe la
taille de l'entreprise, les missions de responsable qualité,
sécurité et environnement (QSE) sont confiées à
une seule et même personne.
Même si c'est au départ
de la Belgique que je vous écris, je pense pouvoir vous dire
que les législations en la matière diffèrent peu
et qu'elles ne vous apporteront pas d'aide dans ce que j'ai cru
comprendre comme étant un problème pour vous...
Sandrine SIMONPIETRI dimanche 30 mars 2003 20:56
Selon l'arrété de 10 mars 1997 : un
examen clinique annuel est obligatoire ...
Or,
d'après les cours que j'ai eu : il m'avait semblé que
la coproculture, recherche de kystes, salmonelles, etc ... était
OBLIGATOIRE !?
Mes
supérieurs me répondent que nulle part : il n'est fait
mention, en toute lettre, de cela ... qu'ils sont juste tenus, selon
l'arrêté, d'"assurer une surveillance médicale"
!!!!! Ce n'est pas faute de moyen loin de là : puisque que
l'on m'a affirmé que si cela est vraiment obligatoire : tous
nos personnels de la restauration (tout au moins : ceux dont j'ai la
'responsabilité') subiront ces tests...
Selon
l'article 3 §b de cet arrêté (selon moi) :
l'examen médical annuel est nécessaire et, si, au cours
de cet examen, l'interrogatoire ou les signes cliniques révèlent
un risque : un examen clinique approfondi est
pratiqué...
Personnellement
: je ne pense pas que la médecine du travail ait le temps
suffisant pour mener à bien tout l'interrogatoire en amont,
nécessaire au 'dépistage' de signes cliniques
précurseurs !
D'où
ma question : connaissez-vous un texte de loi où la
coproculture est marqué en toute lettre comme obligatoire lors
d'une visite médicale, pour des personnes appeler à
manipuler des denrées alimentaires (au minimum : pour les
denrées animales ...) ???
Myriam BENISSAD lundi 31 mars 2003 07:31
moi je dispose du diagramme en arète de
poissons qui est utilisé par la dsv je peux vous l'envoyer si
vous voulez
quant
à la visite médicale il me semble que pour la
restauration collective il y a en plus de la visite médicale
annuelle l'obligation d'un dépistage de porteurs sains (de
mémoire)
bien
que nous fassions de la restauration commerciale je dois dire que
nous avons un médecin du travail qui est très attentive
à notre personnel de restauration. elle ne fait pas faire de
coproculture (quoique avec le secret médical je ne suis
pas au courant de tout)
mais
elle a un interrogatoire très poussé et quand
nous avons un problème avec unopérateur de la
restauration elle le reconvoque
Christian PIAT mercredi 3 septembre 2003 09:38
En tant que responsable hygiène en produits frais, je
remets à jour notre
dossier gestion de crises. Or, une
question se pose à propos des suspicions
d'intoxication
alimentaire suite consommation de nos produits.
En effet, en
supposant que tout laisse supposer qu'une intoxication puisse
avoir
comme origine notre personnel (porteur sain temporaire ou permanent),
existe t'il un texte, réglementaire ou autre, qui nous
autorise à demander à notre
personnel de se
soumettre à un examen complet (analyse de selles,
prélèvements de gorge) pour recherche de germes
type Staphylocoques ou Salmonelles ?
N'ayant pu récupérer
d'informations précises par notre médecin du travail,
merci
de bien vouloir me donner plus d'info si vous en
possédez....
De même peut on systématiser
ces contrôles à l'embauche ?
Et en cas de porteur
sain permanent, avons nous le droit de changer de poste
l'employé
vers un poste à moindre risque ?
Je sais que ce sujet
est délicat et semble poser problème à beaucoup
d'entre
nous.
Emeline Bertolotti mercredi 3 septembre 2003 13:23
Voici l 'élément de réponse que je peux vous
apporter :
Au Luxembourg, le réglement GRand - ducal
du 4- juillet -98 fixant les conditions d'hygiène et de
salubrité dans le secteur de l'alimentation collective précise
:
1- le chef d'établissement d'alimentation collective
ne peut engager une personne qu'il affecte à la fabrication à
la préparation, au service ou toute autre manipulation de
denrées alimentaires, que sur le vu d'un certificat établi
suivant le modèle figurant à l'annexe du présent
règlement par un médecin autorisé à
exercer sa profession au Luxembourg et attestant
que rien ne
s'oppose à affecter l'intéressé à une des
occupations visées ci-dessus.
2- Toute personne atteinte
ou porteuse de germes d'une des maladies dont question à
l'alinéa suivant, doit immédiatement s'abstenir de
participer aux opérations de préparation, de
manipulation et de vente de denrées alimentaires. Lorsqu'il
s'agit d'un salarié, il doit en informer son employeur et
produire un certificat médical dans les trois jours
indiquant
la durée probable de son empêchement.
Sont
visées à l'alinéa premier les maladies suivantes
:
a. Les maladies infectieuses gastro - intestinales
b.
L'hépatite A
c. La rhinite, le coryza, la grippe
d. Les
infections par staphylocoques de la peau, les plaies suppurantes et
les maladies transmissibles de la peau
Lorsque l'employeur dispose
d'indications lui permettant de soupçonner qu'un salarié
est atteint d'une des maladies visées à l'alinéa
1er, il devra lui ordonner de se soumettre à un examen médical
et de produire une attestation médicale relative aux maladies
visées à l'alinéa 1er.
Commet une infraction
au sens du présent paragraphe toute personne qui s'adonne aux
activités dont question à l'alinéa premier tout
en étant au courant des empêchements susvisés
ainsi que le chef de l'établissement qui l'y emploie en
connaissance de cause,
3- Les petites coupures, éraflures
et brûlures doivent être convenablement soignées
et recouvertes d'un pansement occlusif approprié.
4- Les
dispositions du présent article ne s'appliquent qu'au
personnel qui est en contact direct avec les denrées
alimentaires non emballées, avec des ingrédients ou des
matières premières.
et l on trouve en annexe
un modèle de certificat médical à établir
par le médecin :
je soussigné Dr... , medecin,
certifie, après examen du sujet, que Mme /Mlle / M. ... ne
souffre ni de fièvre thyphoïde, ni de parathyphus, ni de
tuberculose, ni de maladie contagieuse de la peau, ni de toute autre
maladie la/le rendant inapte à une occupation profesionnelle
impliquant des contacts directs avec les denrées
alimentaires.
Personnellement nous envoyons tout nouvel
embauché au service de médecine préventive mais
l'examen médical n'inclu pas la recherche de porteur sain.
concernant l 'adaptation du poste en fonction de l'état
'médical' de l'employé, cela me semble être la
seule option raisonnable tant au niveau salubrité des denrées
alimentaires qu 'à un niveau humain (la personne peut
conserver un emploi).
et enfin, je suis entièrement
d'accord avec vous concernant la sensibilité du sujet, il
touche à des aspects personnels et par conséquent est
extrêmement délicat à traiter. on ne parle plus
de faire enlever les montres ou ne pas porter de vernis à
ongle. il reste beaucoup de travail à
faire pour appliquer
ce qui est écrit ou suggéré dans les textes.
espérant vous avoir apporté quelques éléments
de réponse, meilleures salutations.
Olivier Cerf mercredi 3 septembre 2003 17:31
N'importe qui peut être proteur sain n'importe quand. La
visite médicale ne
résout donc pas le problème.
On recommande de mettre l'accent sur les bonnes
pratiques
d'hygiène (port d'une coiffe port d'un masque sur le nez,
lavage
des mains, gestes appropriés, postes de travail bien
conçus, etc.). Et on
recommande d'inciter les gens qui se
savent infectés à le déclarer.
Christian PIAT mercredi 3 septembre 2003 23:05
Merci pour les précisions et réponses
apportées.
Toutefois je tiens à préciser
que la question n'est pas de savoir si nous sommes des porteurs sains
permanents ou temporaires mais juste de savoir si nous pouvons
demander légalement à nos opérateurs de se
soumettre à des tests plus poussés avec recherche de
pathogènes. Idem pour les tests à l'embauche. Je suis
parfaitement conscient que "n'importe qui peut être
porteur sain n'importe quand" mais en cas de suspicion, ne faut
il pas prendre certaines mesures qui
s'imposent ?. Mais j'en
conviens, les Bonnes Pratiques sont sources de bonnes mesures
préventives qui méritent également d'être
rappelées au personnel dans de tels scénarios.
Sandrine SIMONPIETRI jeudi 4 septembre 2003 11:59
Pour répondre à votre question sur l'obligation des examens cliniques type coprocultures : relisez bien l'article 3 c) de l'arrêté du 10 mars 1977 (si ce n'est déjà fait)disponible au format PDF sur :
J'ai été confrontée au même problème
que vous au cours de mon stage.
En effet, je pensais que l'on
pouvais systématiser les examens cliniques et les
corpocultures chaque annnée.
Or, en matière
d'hygiène du personnel, sur ce point, seul l'arrêté
du 10 mars 1977 prévaut.
Après m'être
renseigné auprès des services vétérinaires
: il m'a été répondu ceci :
"La
corpoculture n'est OBLIGATOIRE QU' à l'embauche de la personne
(cf article 2 de l'arrêté) par la suite, l'opportunité
de faire des tests cliniques poussés sur tel ou tel membre du
personnel est laissé à la diligence exclusive du
médecin chargé de suivre le programme de médecine
de prévention dans l'entreprise".
Comme, ce que je
cherchais : c'était comme vous un texte qui "oblige à"
faire ces tests chaque année pour l'ensemble du personnel,
j'ai pu retourner à mes chères études puisqu'il
n'en existe aucun !
(Sauf si la personne fait partie de l'une des
3 cas mentionné dans l'article 3 c))
En espérant
avoir répondu à votre question.
Christian PIAT jeudi 4 septembre 2003 22:12
Merci pour les renseignements communiqués à ce sujet
et les avis des uns et des autres.
J'ai pu enfin récupérer
l'arrêté du 10 mars 1977 qui a été source
de renseignements intéressants.
Pour info, en ce qui
concerne la position des services officiels et autres organismes, il
semblerait que cet arrêté ne soit pas réellement
applicable en totalité en ce qui concerne les visites
d'embauche et les visites annuelles. En effet, comme les porteurs
sains ne sont pas forcément les mêmes d'un jour à
l'autre, les examens complets avec recherche de pathogènes ne
sont pas forcément adaptées en période
"calme".
Toutefois, en cas d'enquête
épidémiologique, à la demande de la DDASS ou de
la DSV ou bien même de l'employeur, les convocations du
personnel à des examens médicaux complémentaires
ne semblent pas poser de problème et sont même
recommandés. Mais seul "hic", le secret
professionnel (et oui)... il ne semble pas aisé pour
l'employeur de récupérer les résultats des
examens...
Amplitude dimanche 7 septembre 2003 16:51
En effet, j¹ai retenu d¹une discussion avec un Médecin
du Travail, qu¹en cas de constat qu¹une personne
travaillant en IAA ou en restauration est porteur d¹un germe
source potentielle d¹intoxication alimentaire, un arrêt
maladie est prescrit, (le temps qu¹il ne soit plus porteur, je
pense).
Par contre, il ne transmettait pas à
l¹emploteur, la raison précise de l¹arrêt, car
(sur la base de situations antérieures vécues), le fait
que l¹employé ait été porteur risquait de
constituer un solide prétexte pour le pénaliser dans
son poste de travail ou sa carrière.
Enfin je profite
de ce thème pour transmettre une question qui m¹a été
posée
Albert AMGAR vendredi 19 septembre 2003 19:56
Selon la directive européenne 93/43/CE, Hygniène
personnelle :
"Aucune personne dont on sait ou dont on
soupçonne qu'elle souffre d'une maladie susceptible d'être
transmise par les aliments ou souffrant, par exemple, de plaies
infectées, d'infections ou lésions cutanées ou
de diarrhée ne doit être autorisée à
travailler dans une zone de manutention de denrées
alimentaires, à quelque titre que ce soit, lorsqu'il existe un
risque de contamination directe ou indirecte des aliments par des
micro-organismes pathogènes".
Il doit y avoir donc
la nécessité éventuelle d'un examen médical
et/ou d'une exclusion des aires de manutention des aliments toujours
selon avis médical.
Yann Kerneur mardi 18 novembre 2003 14:37
Voici la question du jour
Quelles sont les pratiques générales
du personnel de cuisine en médecine du travail
Doit on
prélever tous les personnels à la recherche de
salmonelles dans les selles, de staphyloccoques aureus dans la gorge
ou narines
Que fait on en cas de résultats positifs,
traitement? Pendant combien de temps, si le résultat reste
positif= inaptitude définitive?
Alexia mardi 18 novembre 2003 15:30
Je me suis récemment posée cette question, ce qui
m'a beaucoup aidé se sont les archives du forum concernant
"les visites médicales".
Par contre, après
réflexion sur le cas d'un résultat positif :
- d'une
part, il y a le secret médical qui fait que l'employeur n'est
pas tenu d'être informé,
-d'autre part, cela ne peut
pas entrainer une inaptitude.
Kechad Ahmed mardi 18 novembre 2003 17:22
Et s'il y' a un problème (une contamination des aliments par les porteurs sains par exple) que faut-il faire??
Bernard Ledroit jeudi 20 novembre 2003 08:04
Je voudrais revenir ( de façon très elliptique)
sur le problème des maladies professionnelles et du secret
médical abordés il y a quelque temps.
A
propos des maladies professionnelles, l'employeur a obligation de
prévenir l'employé des risques encourus par son poste
de travail.
En cas de maladie constatée sur un employé,
le secret médical constitue un alibi suffisant pour que
l"employeur n'en soit pas informé.
Dès lors
comment concilier les obligations sanitaires relatives aux produits
avec celles des manipulateurs.
En tout état de cause il
appartient soit au médecin du travail soit à l'employé,
d'interdire (ou de s'interdire) l'exercice d'une activité
risquée.
L'employeur ne peut que constater l'interdiction
motivée au seul titre que le médecin oppose cet
interdit .
Si l'ensemble du personnel est touché par une
infection contagieuse, l'employeur n'a pas la possibilité de
licencier le personnel pour un motif autre qu'une raison économique,
Il peut
pourvoir au remplacement de son équipe, avec
montée en charge de la dépense du poste de travail...
Il s'en suit que dans l'intérêt des consommateurs,
l'entreprise sera amenée à interrompre son
activité.
Le problème du secret médical
Lors
de sa rédaction, l'article 378 de l'ancien Code pénal
punissait les indiscrétions de certaines professions.
Le
secret pouvant être levé pour faciliter les
dénonciations (avortements illégaux)
Le motif de la
loi résidait dans une motivation de protection. Dans la
pratique cette dernière s'en tient à la première
victime, sans considération de risques induits.
Nous
concevons qu'un médecin doit avoir connaissance d'un ensemble
de données pour agir dans l'intérêt de son
patient.
Notons qu'il s'agit de médecine individuelle.
Dans
le cas de médecine des populations il en va autrement, mais
notre société n'y est pas vraiment
sensibilisée.
Nous savons aussi que la pratique de la
médecine est interdite à toute personne qui ne possède
pas les diplômes suffisants.
C'est d'ailleurs la raison pour
laquelle on n'enseigne pas la pathologie en dehors de facultés
de médecines... (bien que l'on conçoive d'enseigner le
civisme, la biologie ou l'histoire ...) ; L'administration de
"drogues" ne saurait être abandonnée à
tout un chacun. La pratique de la phytopathologie fait exception à
la règle.
En effet, elle relève de
l'administration généralisée sur l'ensemble de
la population, et respecte le " principe de discrétion "
susceptible d'occasionner une simple " violence
translucide " ( voire les archives à ce sujet : "le
risque chimique une violence translucide en
agriculture").
On
conçoit donc que le médecin est mieux à même
de soigner son patient s'il connaît toutes les causes possibles
de la maladie qui l'affecte, c'est à dire des "secrets "
de son interlocuteur.
Le secret médical a été
instauré pour éviter les indiscrétions. Dans
l'exercice d'une profession l'alibi du secret médical ne tient
pas s'il fait courir un risque supplémentaire à
l'individu, ses interlocuteurs ou la collectivité.
Pour ne
pas nuire à l'employé, l'employeur peut-il prendre le
risque de nuire à ses clients ?
Des exemples concrets
deviennent évidents dans de nombreuses disciplines
(l'enseignements notamment).
Franck Carelli vendredi 13 août 2004 15:12
Je m'occupe de restauration scolaire et ma question concerne les examens médicaux du personnel des restaurants scolaires.
Jusqu'à l'année derniére , une cuisine
centrale en liaison chaude fournissait tous les offices de la
ville.Le personnel devait faire une analyse des selles et une analyse
d'un prélévement de gorge.
A présent , c'est
une société qui nous livre les repas en liaison froide
, le personnel des offices manipule tout de même les
denrées.
Curieusement plus aucunes analyses n'est
prescrites par la médecine du travail.
Je souhaiterai avoir
des informations à ce sujet , car il est vrai que le texte
sont assez ambigus à ce sujet.
Michel PARISOT vendredi 13 août 2004 16:25
En réponse à votre question :
L'Arrêté
du 29/9/97 précise page 1 :
Vu le décret
n°71-636 du 21 juillet 1971 pris pour l'application des articles
258, 259 et 262 du code rural et relatif à l'inspection
sanitaire et qualitative des animaux vivants et des denrées
animales ou d'origine animale, et notamment ses articles 3, 5, 7, 8,
25 et son article 26 ;
Ce décret de 71 précise
:
Art. 3 . - Les exploitants des établissements
mentionnés à l' article 7 du décret n o 71-636
du 21 juillet 1971 sont tenus de faire assurer, dans les conditions
ci-après, une surveillance médicale de tout agent qui,
en raison de son emploi, est appelé à manipuler les
denrées animales ou d'origine animale mentionnées à
l'article premier du décret susvisé du 21 juillet 1971
:
b) Mesures périodiques : l'employé fait
l'objet au moins une fois par an d'un examen clinique comportant un
interrogatoire en vue du dépistage éventuel de l' une
des affections visées à l'article premier.
Enfin
l'article 2 de ce décret rappelle :
Tout sujet appelé
à la manipulation des denrées animales ou d' origine
animale mentionnées à l'article premier du décret
du 21 juillet 1971 doit subir lors de son admission les examens de
dépistage suivants :
Une coproculture comportant la
recherche des salmonelles, des shigelles et un examen parasitologique
des selles, notamment pour la recherche des formes végétatives
et kystiques d'amibes dysentériques ;
Une recherche de
staphylocoques présumés pathogènes dans le
rhinopharynx et les fosses nasales ;
Une recherche de
streptocoques hémolytiques A dans le pharynx.
Restaurationmiramas vendredi 13 août 2004 19:30
Merci pour votre réponse , c'est bien le texte que j'avais
en ma possession . Les services vétérinaires m'ont dit
que c'était à notre appréciation et le médecin
de la médecine du travail,m'a dit quelle avait supprimée
ces examens car le temps de préparation était trés
court.Bien le bonjour à Mr Chiarelli que j'ai également
essayer de joindre.
Euqilegnal vendredi 13 août 2004 22:28
mon médecin du travail m'a également dit que ces analyses n'étaient pas pratiquées car elles revenaient trop chères et qu'en plus elles n'etaient pas vraiment valables car si les analyses de l'opérateur étaient bonnes à un jour j, cela ne veut pas dire qu'elles seront bonnes au jour j+3 !
H.P. vendredi 13 août 2004 22:56
Argument malheureusement un peu éculé.
En ce qui
concerne les salmonelles, les copros ont au moins l'avantage de
détecter les porteurs
sains.
J'ajoute que les
personnels sont favorablement impressionnés par ces analyses,
dont la périodicité leur confirme qu'ils travaillent
dans un milieu où l'hygiène est considérée
comme quelque chose d'important et de contrôlé.
Dans les entreprises où je les ai vues supprimées, j'ai
constaté que les personnels en déduisaient généralement
que, pour des raisons pécuniaires, on portait moins
attention à leur état de santé.
Ibrahim OUABBI samedi 14 août 2004 17:10
Un suivi médicale doit être éffectué
par votre médecin de travail, qui va assurer une actualisation
des dociers médicaux de tous le personnel (ceci permet d'avoir
un historique de l'état de santé des employés).
Les
maladies qui posent problème c'est les maladies viral je site
:
hépatite ( contaminaton par du seng suite à une
bessure),
la grippe, tuberculose ( respiration,...)
et le SIDA
( contaminaton par du seng suite à une bessure), .
D'où
la nécessité des faires des analyses médicaux à
l'ambouche.
et informer les gens pour qu'ils signalent leur
maladie à leur supérieur.
Banon Emmanuel samedi 14 août 2004 17:14
Est-ce valable aussi pour l'industrie agro?
Euqilegnal samedi 14 août 2004 18:39
je suis plutot d'accord avec vous. mais à l'époque
(octobre 2003)quand j'ai posé cette question la médecin
du travail m'a presque traiter de folle quand je lui ai dit que je
pensé que ces analyses étaeint obligatoires dans
l'agroalimentaire et encore plus dans le milieu trés sensible
de la charcuterie.
j'avai aussi invoqué cette notion
de porteur sain, elle m'a répondu que pour elle ça ne
voulait rien dire !
William lundi 16 août 2004 10:34
Dans l'IFS, une des exigences est de faire une procédure
pour que le personnel permanent et temporaire signale être
atteint d'un maladie ou d'un état infectieux ou bien d'avoir
été à leur contact.
N'est-ce pas interdit par
la loi de demander cela aux employés ?
comment dois-je
formaliser cela pour répondre à la norme (procédure,
note interne, règlement interne...?) ?
Autre
exigence : Comment m'assurer que les visiteurs ont bien eu une visite
médicale?
Ibrahim OUABBI lundi 16 août 2004 10:49
Pour votre question, je vous recommande de le faire sous forme de questionnaire que les employés remplissent à l'embouche. Il faut signaler que les informations du questionnaire sont confidentielles.
Dairinfrederic lundi 27 septembre 2004 17:30
Les visites médicales sont obligatoires pour toutes
personnes d'une restauration collective entrant en contact avec les
denrées alimentaires.
Est elle également obligatoire
pour les CDD ou intérimaires.
Eric KALINOWSKI lundi 27 septembre 2004 18:09
L'article 28 de l'AM du 29 Septembre 97 est clair: "Tout membre du personnel appelé à manipuler des denrées doit avoir été déclaré apte ....". Pour les travailleurs salariés (CDI, CDD, ...), le passage à la Médecine du travail est obligatoire.
Victor Ribeiro lundi 27 septembre 2004 18:47
une Question: existe il une réglementation ou outre
legislation recommandant la impossibilité de faire travailler
en cuisine ou autres activités du domaine alimentaire une ou
des personnes atteintes de la maladie allée V.I.H.
Séropositivité ?
je vous serai gré de me
fournir cette information ce quelqu'un a une réponse
euqilegnal mardi 28 septembre 2004 07:40
quel sont les paramètres vérifiés lors de cette visite : examen spécifique,...
Hugues JOURDAN mardi 28 septembre 2004 18:25
RECHERCHE MALADIE ARTICLE 11 CODE DE LA SANTE PUBLIQUE
RECHERCHE
PORTEURS SAINS
salmonella
shigella
E coli
Staph présumé
path
streptocoques hémolytique
Porteurs de
parasites
amibes formes végétatives et kyste
ténias
et héminthiases
Euqilegnal mercredi 29 septembre 2004 07:50
embauchée en temps que RAQ dans une charcuteire, j'ai passé
une visite médicale d'embauche mais aucun de ces
examens.
comme je l'avai déjà précisé
sur ce forum il ya quelque mois, le médecin du travail m'a dit
que ces examens nétait pas pratiqués car cela
reviendrait beaucoup trop cher et + qu'ils n'étaient pas
vraiement représentatifscar les analyses faites à un
jour j peuvent être différents de celles faites à
j+1.
autrement dit quelqu'un de non porteur lors de l'analyse peut
trés bien être porteur sain 2 jours plus tard.
k.j mercredi 29 septembre 2004 19:10
J'ai eu aujourd'hui mon medecin du travail au telephone pour lui poser la question. Celui ci m'a confirmé que cela ne se pratiquait plus car trop cher et pas représentatif. C'est effectivement obligatoire théoriquement, mais en pratique, il n'a dû réaliser de tels tests qu'une seule fois en 22 ans de carrière suite à des jambons contaminés par des staphylocoques dorés. Résultat des courses : pas une mais plusieurs personnes ont trouvé leurs résultats positifs. L'affaire s'est conclue tout simplement en renforçant les mesures d'hygiene du personnel.
Hugues JOURDAN jeudi 21 octobre 2004 17:35
En application des arrétés qui vont bien (1995 et
1997), et en remplacement des analyses de gorges et de selle, à
partir de cette rentrée, les élèves suivant des
cursus de CAP BEP BAc Pro métier de bouche subiront une
analyse de présence de Micro-organismes PP par prise
d'empreinte de la main sur Boite de Pétri.
L'analyse
se veut quantitative et qualitative pour recherche les Coliformes (E
coli) et les Staph PP...
jeanpierredonadei Thu, 04 Nov 2004 17:33:29 -0000
Art. 27. - Afin d'éviter toute contamination de la part du personnel, toute personne travaillant dans une zone de manipulation de denrées alimentaires doit respecter un niveau élevé de propreté corporelle et porter des vêtements de travail propres et adaptés. A l'exception de la zone de distribution, ces vêtements sont de couleur claire et comprennent notamment des chaussures réservées au travail et une coiffe englobant l'ensemble de la chevelure. La tenue comprend, au besoin, le port du masque bucco-nasal et l'utilisation correctement maîtrisée des gants à usage unique.
Le responsable de l'établissement est tenu de prendre les mesures nécessaires afin que le passage de toute autre personne appelée, à quelque titre que ce soit, à pénétrer dans les locaux où les denrées alimentaires sont préparées, traitées ou transformées ne puisse constituer une source de contamination pour les denrées ou leur environnement.
Art. 28. - Aucune personne reconnue atteinte d'une maladie susceptible d'être transmise par les aliments n'est autorisée à travailler dans une zone de manipulation de denrées alimentaires, à quelque titre que ce soit, dès lors qu'il existe de ce fait un risque de contamination directe ou indirecte des aliments par des organismes pathogènes.
Tout membre du personnel appelé à manipuler des denrées alimentaires doit avoir été déclaré apte à effectuer ces manipulations. Le responsable de l'établissement veille à ce que cette aptitude soit attestée médicalement chaque année dans le respect de la réglementation spécifique en vigueur.
Art. 29. - Le responsable de l'établissement veille à ce que les personnes appelées à travailler dans les locaux dans lesquels circulent des denrées alimentaires suivent des instructions précises leur permettant d'appliquer les dispositions du présent arrêté. Ces personnes suivent une formation continue à l'hygiène alimentaire, adaptée aux besoins de chaque catégorie de personnel et aux contraintes spécifiques des installations.
Il s'assure que les effectifs en personnel sont suffisants pour permettre un fonctionnement optimal de l'établissement au plan de l'hygiène.
en application de ce texte je demande à ma médecine du travail que tout le personnel manipulant des denrées d'origine animales la prescription d'analyses bucco nasale et selle conformément à la réglementation.
j'ai demandé au service veto de mon département conseil vu la non prescription systématique de ses examens par notre médecine du travail les services veto en réponse à mon chef d'établissement demande de dire à la médecine du travail de faire son travail correctement.
la médecine du travail me répond que non seulement il n'y a pas obligation d'analyse sauf à l'embauche ou à la suite d'une maladie.
mais quand + il sont les seuls juges pour décider dela prescription
qui croire et ou en est la loie les petits cuisiniers sont embétés
TR6 - Michel PARISOT Samedi 6, Novembre 2004 8:54
Arrêté du 10 mars 1977 Etat de santé et hygiène du personnel appelé à manipuler les denrées animales ou d'origine animale.
Vu Code Santé publ., not. art. L 11 ; D. n o 67-296 du 31-3-1967, not. art. 6 ; D. n o 71-636 du 21-7-1971, not. art. 21, 25 et 26.
Article premier . - Sont susceptibles de contaminer les denrées animales ou d' origine animale mentionnées à l'article premier du décret du 21 juillet 1971 susvisé :
1° Toute personne atteinte de l'une des maladies transmissibles figurant sur la liste établie en application de l'article L 11 du Code de la Santé publique.
2° Les sujets reconnus porteurs :
De salmonelles ;
De shigelles ;
D' Escherichia coli ;
De staphylocoques présumés pathogènes ou de streptocoques hémolyiques A.
3° Les sujets reconnus porteurs de parasites :
a) Formes végétatives ou kystiques d' amibes ;
b) Ténias et helminthiases diverses.
Art. 2 . - Tout sujet appelé à la manipulation des denrées animales ou d'origine animale mentionnées à l'article premier du décret du 21 juillet 1971 doit subir lors de son admission les examens de dépistage suivants :
Une coproculture comportant la recherche des salmonelles, des shigelles et un examen parasitologique des selles, notamment pour la recherche des formes végétatives et kystiques d'amibes dysentériques ;
Une recherche de staphylocoques présumés pathogènes dans le rhinopharynx et les fosses nasales ;
Une recherche de streptocoques hémolytiques A dans le pharynx.
Art. 3 . - Les exploitants des établissements mentionnés à l' article 7 du décret n o 71-636 du 21 juillet 1971 sont tenus de faire assurer, dans les conditions ci-après, une surveillance médicale de tout agent qui, en raison de son emploi, est appelé à manipuler les denrées animales ou d'origine animale mentionnées à l'article premier du décret susvisé du 21 juillet 1971
:a) Mesures à l' entrée dans la profession ou au retour dans la profession après une interruption de travail d' une durée supérieure à six mois.
Le postulant à l' emploi est soumis aux examens de dépistage visés à l'article 2.
b) Mesures périodiques : l'employé fait l objet au moins une fois par an d un examen clinique comportant un interrogatoire en vue du dépistage éventuel de l' une des affections visées à l'article premier.
c) Mesures complémentaires éventuelles : l' employé est soumis à l' un ou plusieurs des examens de dépistage
etc ..
brun_rhodanienne Wed, 17 Nov 2004 17:00:41 -0000
Un point précis de l'IFS (International Food Standard) me pose un petit problème
Voici ce que dit ce point: "L'organisation doit avoir une procédure pour que le personnel permanent [...] signale être atteint d'une maladie ou d'un état infectieux ou bien d'avoir été à leur contact."
N'est-ce pas interdit de demander ça au personnel ?
Des entreprises ont-elles été confrontées au même souci ?
Des entreprises ont-elles résoluent facilement ce problème ?
y-a-t-il réellement un problème ?
Lors de l'audit, j'avais argumenté que justement la réglementation francaise nous l'interdisait (secret médical and Co) mais j'ai quand même eu une remarque
Merci d'avance de vos réponses ou explications sur la question
Ibrahim OUABBI Wed, 17 Nov 2004 18:22:11 +0100 (CET)
Obligation d'un contrôle médicale à l'embauche, et questionnaire à remplir pour avoir un historique de l'état de santé de l'employé Si le l'employé possède un dossier médicale qui lui est propre tant mieux.
anne.woerth Tue, 25 Jan 2005 15:04:42 +0100
Dans
l'IFS ou le BRC, une des exigences est de faire une procédure
pour que le personnel permanent et temporaire signale être
atteint d'une maladie ou d'un état infectieux ou bien d'avoir
été à leur contact.
N'est-ce-pas interdit
par la loi de demander celà aux employés en France?
Qu'en est-il dans les autres pays européens?
Comment
formaliser celà pour répondre à la norme et
gérer cela?
Qu'en est-il des visiteurs?
Myriam BENISSAD Tue, 25 Jan 2005 15:10:14 +0100
chez
nous c'est noté dans le réglement intérieur :
lorsque l'on se sait être atteint de certaines maladies on doit
en informer le médecin du travail
je demande au personnel
de la restauration d'informer leur responsable s'ils présentent
des symptomes tels que mal de gorge, fièvre, panari, douleurs
abdos, diarrhées ....
Benoît CATTEAU Thu, 10
Feb 2005 18:45:39 +0100
J'ai trouvé les
colistiers bien silencieux sur cet aspect peu évident des
référentiels mentionnés.
Chacun détourne
la tête et s'éloigne en sifflotant ?
Tant mieux
si l'inspection du travail a approuvé le règlement
intérieur, sans doute en raison du contact avec le public
?
Informer la médecine du travail : pas facile, nous la
voyons une fois par an (tous les 2 ans nous annonce-t-on), faut-il
demander un RdV spécifique ? Avec une épidémie
de gastro comme vient de connaître la France, pas sûr que
la médecine du travail puisse faire face !
Pour les
entreprises qui emploient une infirmière, peut être
peut-elle suggérer un poste de substitution. Là encore,
lors d'une épidémie, tout le monde ne va pas faire des
photocopies ou du rangement.
Alors que fait le responsable à
qui on signale, tête basse et rougissant, sa maladie ? Il va
rappeler les conditions d'hygiène circonstanciées,
inviter à se laver les mains avec un soin décuplé
et là où les conditions habituelles ne l'imposent pas
déjà, il fera porter le masque et les gants.
Mais
tout sera basé sur la confiance et la loi française
interdira d'en tenir un registre nominatif.
Concernant nos
visiteurs, chacun reçoit un badge dont il reporte le numéro
dans un registre qu'il signe s'il approuve le message (en 4 langues)
"êtes vous en bonne santé, etc." Sinon, pas de
visite en atelier.
Il est clair qu'on se chamaille toujours avec
les auditeurs anglais sur ce chapitre, chez eux, nécessité
fait loi, on déclare, on enregistre ou on ne vient pas au
travail ! Ont-ils grâce à ça moins d'incidents
?
Vos témoignages de bonne pratique
m'intéressent.
Albert AMGAR Thu, 10 Feb
2005 19:01:29 +0100
Ces aspects sur le
questionnaire médical ou la visite médicale, l'état
de santé des salariés en tout état de cause, ont
le mérite de faire réfléchir les entreprises sur
ce sujet. C'est la ³positive attitude² à avoir,
sinon comme le disait un colistier argentin sur autre liste de
messages, les audits sont assez frustrants de ce point vue.
Quant
aux gastro-entérite aigues qui sévissent chez nous en
cette époque de l¹année, elles ont le mérite
de nous rappeler que la prévention de ce type d¹infections
passe par le lavage des mains, mais ceci est une autre histoire.
Dans
cette attente, sincères salutations
Christian Felter Sat, 12 Feb 2005 11:15:37 +0100
pour
aller dans votre sens je me souviens être intervenu à ce
propos sur cette liste pour souligner et témoigner que chez
nos voisins italiens la principale impossibilité en matière
d'hygiène alimentaire est d'employer du personnel qui n'aurait
pas son livret sanitaire attestant de façon annuelle : de son
aptitude, de la vérification de l'innocuité des flores
corporelles et des vaccinations
Quand un italien arrive en France
on lui rend son livret sanitaire car on n'en a pas besoin
Alors
qu'en Italie il le lui faut même pour servir des biscuits sous
cellophane ...
Bref pour dire que l'idéal serait quand
même que les médecins du travail, qui dépendent
d'associations patronales et non du secteur public, s'intéressent
à la réglementation
Ce qui visiblement n'est pas le
cas, car l'arrêté du 10 mars 1977 à ce propos
n'est pas abrogé par les règlements du paquet Hygiène,
peu s'en faut semble t il?
[PDF] ATTESTATION DE CONTRÔLE
MÉDICAL (INITIAL)
http://dhs.scola.ac-paris.fr/RAattestationcontroleinitial.pdf
Céline GLEIZE Tue, 22 Feb 2005 11:34:04 +0100
Je
viens de lire le débat sur les archives du groupe hygiène,
et j'ai une question :
L'arrêté du 10 mars 1977
"obligeant" la médecine du travail à déclarer
le personnel "apte à la manipulation des denrées
alimentaires, est-il toujours applicable ?
Mon médecin du
travail semble me dire que non (!!!)
D'autre part, quelqu'un
peut-il me dire quelles sont les denrées animales ou d'origine
animale mentionnées dans le décret du 21 juillet 1971.
(Je ne trouve pas le texte.)
Anne Constance Peta Tue, 22 Feb 2005 12:22:10 +0100
je
suis très étonnée de la réponse de votre
médecin du travail.
Suite à la réforme de
la médecine du travail, la fréquence des visites a été
modifiée.
la visite semestrielles, annuelles ou biennale
sera fonction du poste de travail. elle concerne les salariès
affectés à certains travaux ou selon les accords de
branche.
La liste des travaux est fixé par arrét du
ministére du travail.
Je n'arrive pas à remettre la main rapidement sur cette
liste mais les salariès manipulant des denrées
alimentaires faisant justement partis de cette liste.
dés
que je retrouve la liste, je vous donnerais l'intitulé exacte.
En conclusion, les salariès de l'agroalimentaire devraient
continuer à faire leur visite annuellement
Concernant
l'arrété de 77, je ne sais pas si il est toujours
applicable
- demander éventuellement à la DSV car c'est eux qui demandent d'avoir les fiches de visite médicales sur lequelles sont stipulés "apte à la manip des denrées alimentaires"
Anne Constance Peta Tue, 22 Feb 2005 13:35:55
+0100
rebonjour,
j'ai retrouvé
l'arreté fixant la liste des travaux nécessitant une
surveillance médicale spéciale (Arrêté du
11 juillet 1977 ). sont notamment concernés les salariès
effectuant des Travaux de préparation, de conditionnement, de
conservation et de distribution de denrées alimentaires
Voici
quelques liens justificatifs
:
http://perso.wanadoo.fr/christian.crouzet/smpmp/images-SMT/SanteTravail2004.pdf
voir l'encadre : activité clinique
liste des
travaux
http://www.bossons-fute.com/Legislation/arrete11juillet1977.html
concernant l'arrété du 10 mars 1977, il semble
toujours étre en vigueur,
voir lien
suivant:
http://www.bossons-fute.com/Legislation/arrete10mars1977.html
leksowski magalie Tue, 15 Mar 2005 12:03:33 +0100 (CET)
J'ai déjà trouvé énormément de
réponses à travers ce forum mais aujourd'hui j'ai une
question.
Voilà, j'ai un opérateur qui est rentré
d'un accident de travail (une phalange de coupée) et je
souhaite lui fournir une protection car pour l'instant c'est encore
sensible
Je suis donc à la recherche de doigtier (qui soit
souple mais qui protège des éventuels coups)
Myriam BENISSAD Tue, 15 Mar 2005 12:38:40 +0100
beaucoup
de distributeurs de fournitures hygiène ou de sécurité
proposent cet article
(ex : coop labo, manutan)
voir aussi au
plus près et sans trop d'attente : votre pharmacien le plus
proche
LUNDI 21 MARS 2005
PROCERT -
FAQ - Foire aux Questions (BRC)
3. Comment interpréter les
exigences en matière de pansements ?
4. Quelles exigences
en matière de visite médicale
?
http://www.procert.ch/faq/faq_f.php?chap=29
SAMEDI 28 MAI 2005
Massachusetts
Department of Public Health JUNE 2003 Foodborne Illness
Information
Collecting Stool Samples from Food Employees: Why,
When and
How
http://www.mass.gov/dph/fpp/retail/pdf/fbi_news_june2003.pdf
laure_pequignot Thu, 16 Jun 2005 11:37:08 -0000
Je
m'adresse à vous car j'ai du mal à donner une
interprétation à un critère du référentiel
IFS. Il s'agit du 3.2.3.1 "L'organisation doit avoir une
procédure pour que le personnel permanent et temporaire
signale être atteint d'une maladie ou d'un état
infectieux ou bien d'avoir été à leur
contact"
Qu'entend-on par état infectieux ? Des
infections graves telles le sida en font-elles partie ? Comment ne
pas aller trop loin ds cette procédure pour ne pas attenter à
la vie privée du personnel ?
De plus, dans mon procédé
la seule étape où le personnel peut être en
contact avec le produit (jus de fruits) est suivie d'une étape
de pasteurisation; est-ce dc absolument nécessaire que je
rédige cette procédure ?
Merci à ceux qui
peuvent me répondre, et plus particulièrement aux
formateurs et auditeurs IFS, de m'apporter vos lumières.
pfouillard Thu, 16 Jun 2005 15:25:18 +0200
A
mon avis, il faut raison garder.
Il s'agit d'infections
susceptibles d'être transmises au consommateur, via l'aliment
que vous lui vendez.
En ce qui concerne le SIDA par exemple, ce
type de transmission n'est pas possible.
Il faut se
débrouiller pour que cet item soit considéré
comme NON APPLICABLE ( il faudra le justifier, avec le droit
française, le non risque par rapport à votre produit,
etc ...)
Christina Fri, 17 Jun 2005
07:05:28 -0000
Je pense qu'une façon de
répondre à cet item est de dire que tous les employés,
y compris les intérimaires, passent une visite médicale
pendant laquelle le médecin du travail leur pose cette
question. S'il délivre un avis favorable, c'est qu'il n'y a a
priori pas de danger pour que la personne travaille dans
l'agroalimentaire.
Hubert BAZIN Fri, 17 Jun 2005 10:12:50 +0200
il
s'agit à l'évidence de la reprise de l'annexe de la
Directiove 93/43,partie VIII Hygiène personnelle:
"2 -
aucune personne dont on sait ou dont on soupçonne qu'elle
souffre d'unemaladie susceptible d'être transmise par les
aliments (...) ne doit êtreautorisée à travailler
dans une zone de manutention de denrées alimentaires,à
quelque titre que ce soit, lorsqu'il existe un risque de
contaminationdirecte ou indirecte des aliments par des
micro-organismes pathogènes."
On retrouve cette
exigence, formulée à peu près dans les mêmes
termes, dansl'Arrêté du 29 sept 1997 (art 28), et à
l'article 10 de l'arrêté du 29 mai1995 (ateliers de
découpe de viande de volailles), sous une forme plus stricte :
"le travail et la manipulation des viandes sont interdits aux
personnes susceptibles de les contaminer, soit parce qu'elles
exercent par ailleurs une activité incompatible avec la
manipulation des viandes, soit pour des raisons médicales."
C'est
un point délicat pour tout exploitant : comment savoir qu'un
salarié est atteint d'une maladie susceptible, etc. ? Ce n'est
pas la visite annuelle à la médecine du travail qui va
répondre à la question ! Si cette visite annuelle est
indispensable, et si certaines personnes peuvent être reconnues
porteuses permanentes de bactéries pathogènes, on
recherche ici les infections alimentaires passagères. Et pour
cela, il faut absolument que les salariés "auto-déclarent"
leur maladie. Et en contrepartie, il faut que l'employeur les affecte
temporairement à un poste où il n'y aura pas la
possibilité de contaminer le produit.
Mais chez nous,
il y a le secret médical : seuls deux médecins sont
"capables" de parler entre eux de l'état de santé
d'une personne... Alors, on assiste souvent au non-respect de cette
exigence légale, liée à une sous-estimation du
danger. On peut être contaminé par un pathogène
récupéré sur le bouchon ou le goulot d'une
bouteille de jus de fruits, bouteille
contaminée
extérieurement, postérieurement au remplissage... Pour
le consommateur, que la bactérie ait été
présente dans le jus, ou sur la bouteille, le résultat
est le même (et les discussions sur la difficulté - pour
la victime - de prouver l'origine de la contamination à
l'extérieur de la bouteille ne seraient pas conformes à
l'éthique de notre métier).
En revanche, ce qui
est certain, c'est que le VIH ne rentre pas dans la liste des
maladies susceptibles d'être transmises par les aliments.
Parlez-en au médecin du travail de votre entreprise : non
seulement il (elle) sera certainement de bon conseil, mais encore il
(elle) sera probablement heureux(se) de participer à
l'amélioration de vos processus - ça les change de la
prévention du tabagisme !
Les anglais (vous savez, ceux
qui ont "inventé" l'ESB) ont des procédures
extrêmement strictes non seulement sur l'autodéclaration
des maladies contagieuses alimentaires, mais aussi sur le retour au
poste, avec fréquemment l'obligation de présenter le
résultat (négatif) d'une coproculture, ce qui emmène
assez loin après la fin de l'épisode contagieux,
et
qui suppose une adhésion du personnel
ponchantd Fri, 17 Jun 2005 13:19:12 -0000
Merci
à M. BAZIN pour la qualité de sa réponse
concernant ce point de l'IFS.
Avec une entreprise avec laquelle
j'ai travaillé nous avons tenté d'aller plus loin et de
donner une réponse simple et logique à ce point du
chapitre.
Comment maitriser au mieux la contamination accidentelle
du produit, des emballages ou du matériel critique par une
personne porteuse d'un "foyer infestueux passager" (on
entend par là plaie, panari, boutons, autres... succeptibles
d'être en contact accidentel indirect ou non avec le produit ou
son environnement proche)?
On a listé les étapes
critiques (plan HACCP et terrain):
- étapes de la
fabrication
- les différents opérateurs concernés
(conditionneurs, maintenance, qualité, autres..)
- les
matériaux sensibles / risques / manutention
on a ainsi
ciblé les "zone et les moments à hauts risques"
afin de préférentiellement connaitre nos futurs
interlocuteurs (poste par poste)
On a révisé et
validé les regles d'hygiène existantes et les plans de
nettoyage. On a également sollicité la médecine
du travail sur notre démarche (bon accueil et expérience
non négligeable).
On a réactualisé la
formation du personnel(intérimaire compris) aux régles
d'hygiène, de sécurité du produit et du
personnel dans laquelle on sensibilise fortement le personnel (et
notament les postes ciblés par l'étude) à
l'auto-déclaration auprès d'un supérieur
hierarchique ou du responsable qualité ou de l'infirmière
afin que la personne puisse être affectée temporairement
à un autre poste "non sensible". Tout est mis en
place sur la parôle donnée et rien n'est bien sûr
demandé aux collaborateurs afin de ne pas attenté à
ses droits. Et si certain malin ont été tenté de
profiter de cette possibilité pour échapper à
certain poste de travail, les primes qualité et autres ont
permis d'équilibrer et de niveler le risque d'abus decette
mesure...
Le livret d'accueil remis aux nouveaux collaborateurs
(employés, saisonniers, Intérmaires,..) ou prestataires
de services (y compris la maintenance externalisée) comporte
dans la charte d'hygiène de l'entreprise cette notion
d'auto-déclaration.
En travaillant de cette façon,
on a pu progresser sur l'ensemble des points d'hygiène de
l'entreprise. La mise à disposition de "pansement"
bleus détectable", de gants ou de doigtiers est aller
dans cette direction, et le personnel de production, de maintenance
ou qualité sont désormais demandeurs et consommateurs
de ce type de service.
Bien entendu on ne résoud pas tous
les problèmes mais on oeuvre progressivement pour une
meilleure maîtrise des risques
MC Vuylsteker Lundi 20, Juin 2005 15:26
A la question de répondre aux exigences de cet item :
Cas des salariés permanents :
- comme le disait le précédent co-listier la confiance et la concertation avec la médecine du travail est de rigueur dans les limites du secret médical
- visite médicale obligatoire par la médecine du travail au moins une fois par an
- concertation avec la médecine du travail sur cette exigence pour intégrer la surveillance + précise des maladies transmises via l'alimentation
- dans des cas de longue absence, l'entreprise peut-elle exiger une visite supplémentaire
L'auditeur IFS va rechercher la preuve de la prise en compte de cet exigence dans le système qualité, sachez lui fournir les preuves de maîtrise.
Pensez à maîtriser les cas des salariés intérimaires et des personnes qui n'interviennent que très momentanément dans l'entreprise( sous-traitant, consultants...).
Philippe Didier 22/06/05 16:45
Il semblerait qu'il existe une réglementation européenne concernant l'obligation pour les profs de boucherie d'avoir une visite médicale pour exercer et donc pour pouvoir enseigner.
Quelqu'un a t'il des infos sur cette réglementation ?
Hugues JOURDAN Thu, 23 Jun 2005 15:15:08 +0200 (CEST)
Le code du travail impose à tout employeur une visite médicale annuelle..
Les PLP comme tout les titulaires ont une visite d'embauche l'année de stage.
Ensuite, les renouvellements sont inexistant...
Se rapprocher du Service médical du restorat ou de la CRAM avec qui il y a des relations via les accords cadres sur la Prévention des Risques Professionnels.
MERCREDI 01 MARS 2006
LA CUISINE
COLLECTIVE NOVEMBRE 2005 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
Santé et hygiène du
personnel
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=81
bpaangers Fri, 17 Mar 2006 13:41:06 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, " C.Q.F.D - Conseils et
Formations"
<cqfd.formation@w...> a écrit
>
Chers colistiers,
> Depuis une récente réforme,
les visites médicales des employés
> sont
obligatoires tous les 2 ans.
> Par contre, certains secteurs
doivent continuer à les faire
> tous les ans...
>
Auriez-vous la liste de ces secteurs ?
>
> Cela
concerne-t'il les personnels manipulant des denrées
alimentaires ?
> (cuisiniers, serveurs, etc...)
>
>
Merci pour vos précisions
> (si vous avez le numéro
de la loi listant ces secteurs ou métiers,
> je suis
preneur ... )
>
> William Hamiot>
Bonjour,
la fréquence des visites médicales
a effectivement été passée à une visite
tous les 2 ans il y a un peu plus d'un an maintenant.
Toutefois, les opérateurs soumis à certains risques
font encore l'objet d'une "surveillance médicale
renforcée", ce qui les oblige à passer leur visite
tous les ans ou tous les 6 mois. Cette fréquence est fixée
en fonction des risques (travail de nuit, travail sur écran
... du moins en ce qui concerne mon entreprise). Pour plus d'info, cf
code du travail - article R241-50 et arrêté du
11/07/1977 (si besoin, j'ai une synthèse sur une page que je
peux vous faxer)...
ou sinon tournez vous vers votre médecin
du travail (c'est justement pour qu'il soit plus disponible auprès
des entreprises que la fréquence des visites a été
allégée !)
Bon courage,
Christine
Chantal Jaouen Tue, 22 Aug 2006 09:33:26 +0200 (CEST)
--- Sergeï <dalmas.serge> a écrit
:
> bonjour à tous
>
>
> le
point 2 du chapitre VIII du règlement 852/2004
>
indique qu'aucune personne
> atteinte d'une maladie
susceptible d'être transmise
> par les aliments... ne
>
doit être autorisée à manipuler les denrées
> alimentaires...
>
> doit on conclure que l'on
se doit de prouver que le
> personnel est apte à
>
manipuler les denrées alimentaires ?
> cela revient il
à dire que l'arrêté du 10 mars 1977
> s'il
n'est pas abrogé,
> doit être étendu au
personnel appelé à manipuler des
> denrées
alimentaires
> autres qu'animales ?
> sinon comment
apporter la preuve que le personnel
> est apte "au
contact
> alimentaire" si je peux me permettre une telle
> expression...? et à quelle
> fréquence
?
Bonjour
Cela peut etre simple:
- votre personnel
passe un visite aupres de la medecine du travail pour verifier son
aptitude a travailler dans votre site: l etablissement doit conserver
les copies
- pour le personnel temporaire et les visiteurs il
peut etre cree une forme a faire signer avant d entrer dans votre
site. Sur ce doc, la personne est informee du risque lie a la nature
de l exploitation et a son obligation de declarer tout pb de sante
risquant de generer un contamination des produits et/ ou materiel.
Chantal Jaouen
J Michel Paratte Sun, 17 Sep 2006 16:09:22 -0000
dans
l'annexe 2 du réglement 852/2004,au chapitre 8 paragraphe 2
quand on parle de la santé des personnes, si je comprend bien,
c'est aux personnels de prouver leur bonne santé;
C'en est
donc fini des visites médicales et analyses payé par
l'employeur ? un certicat médical fait par un médecin
de famille peut- il suffir ?
Si vous pouver m'éclairer,
à plus
Olivier Cerf Mon, 18 Sep 2006 08:35:22 +0200
Voici
ce que je comprends :
1/ une personne dont la maladie est
transmissible au consommateur ne doit pas être autorisée
à manipuler les aliments. C'est évidemment à
l'employeur d'autoriser ou de ne pas autoriser.
2/ si l'employé
sait qu'il souffre d'une telle maladie, il lui appartient d'en
informer l'employeur.
Ma compréhension est donc l'inverse
de la vôtre !
thierrynic Mon, 18 Sep 2006 13:14:43 +0200
"si
l'employé sait qu'il souffre d'une telle maladie"
signifie que l'initiative de la connaissance de cette éventuelle
maladie est de l'initiative du salarié.
C'est en sorte
une "obligation de résultat"
Mais
"l'obligation de moyen" n'apparaît nulle part, si
bien que les deux types de consultation restent envisageables
(médecine du travail, et consultations privées).
La
médecine du travail reste un moyen de détecter une
éventuelle maladie transmissible, auquel cas le médecin
est tenu d'agir dans le sens d'une incapacité de travail pour
le ou les postes donnés.
Les consultations privées
restent un moyen pour le salarié d'être informé
de son état de santé et de son éventuel
potentiel contaminant.
Donc il me semble que rien ne change.
Charge à chacun de mettre en oeuvre ses moyens (employeur:
visite médicale / salarié: consultations privées)
pour établir si tel ou tel employé est apte ou non à
exercer telle ou telle fonction.
jnjoffin Mon, 18 Sep 2006 13:43:19 +0200
À
défaut de préciser la législation, il me semble
intéressant de se poser la question du "rendement"
de la médecine du travail pour des maladies pouvant mettre en
jeu la sécurité alimentaire.
En effet, les
maladies infectieuses les plus graves que la médecine du
travail peut détecter avant que le salarié n'aille
consulter c'est la tuberculose me semble-t-il. Or la tuberculose est
rarissime actuellement
: la radiographie systématique des
poumons ne joue plus son rôle de détection des cas de
tuberculose...
Pour les autres maladies infectieuses, la
probabilité d'une visite du médecin du travail au bon
moment me semble bien faible !
On peut ajouter que le diagnostic
est rarement porté : une angine n'est traitée que de
façon symptomatique hors cas particulier d'angines
récidivantes ou d'angine à fausses membranes. Il en est
de même pour les rhumes...
De plus, la détection
de germes comme des Staphylococcus aureus entérotoxinogènes
chez un patient sain est fort probable (très nombreux porteurs
de S. aureus et grande proportion d'enterotoxinogènes parmi
ces S. aureus...).
Il me semble donc qu'il vaut mieux laisser
un autre rôle au médecin du travail, en particulier sur
les troubles musculosquelettiques, que de vouloir de sa part
l'assurance d'une bonne santé qu'il ne pourra garantir
réellmeent.
jn joffin
PS : comme enseignant
postillant ses élèves, je ne suis jamais testé
pour les maladies infectieuses que je pourrais leur transmettre ! Ce
n'est évidemment pas une raison pour contester l'intérêt
de la médecine de travail, mais il est peut être
intéressant de savoir que la médecine du travail
n'existe pas dans l'éducation nationale !
raynaudthierry Mon, 18 Sep 2006 15:43:19 +0200
Bien
que le règlement CE 852/2004 soit un des plus récent
des textes concernant l' hygiène, je me permets de rappeler
que l'A du 10 mars 1977 est en toujours application et que celui-ci
détermine toujours l'état de santé du personnel
appelé à manipuler des denrées animales ou
d'origine animale.
Celui-ci indique à l'art 3:
Les
exploitants des établissements.... sont tenus de faire
assurer......une surveillance médicale de tout agent qui est
appelé à manipuler des denrées animales.
C'est
donc bien l'exploitant qui est responsable de l'état de santé
de son personnel, et bien entendu tout membre du personnel se sachant
malade doit informer l'exploitant de son état de santé.
Celà me semble très clair et le règlement CE
852/2004 présente sous une autre forme ce que dicte l'A du 10
mars 1977 amis en reprend l'intégralité.
Eric Kalinowski Mon, 18 Sep 2006 18:23:09 +0200
Petit
complément
AM du 10 Mars 1977 (professions non
agricoles) et Décret 82-397 du 11 Mai 1982 (professions
agricoles): voir notamment la Circulaire de la DRT du 8 Mars 1995.
jnjoffin Tue, 19 Sep 2006 06:37:01 +0200
Le
rôle du médecin de ville ou du travail dans les
vaccinations est réel.
Mais les vaccinations qu'il est
susceptible d"'imposer" sont les vaccinations obligatoires.
Pour le pneumocoque, l'intérêt de la vaccination est
essentiellement vers les personnes âgées (a priori en
retraite hors certains politiques) ou les très jeunes (pour la
prévention de rares méningites à pneumocoques).
Elle n'est pas préconisée pour les travailleurs.
La
grippe peut difficilement être transmise par les aliments mais
plutôt par contact direct. Le vaccin n'est pas remboursé.
On pourrait penser à la typhoïde mais la
vaccination est coûteuse et non remboursée !!!
De
plus, la typhoïde est une infection alimentaire rarissime en
France métropolitaine (et probablement en France tout court).
L'intérêt du médecin sera donc seulement
les rappels de tétanos, polio éventuellement, diphtérie
peut être, hépatite B...
stephane GAYET Tue, 19 Sep 2006 09:29:34 +0200 (CEST)
Est-ce que l'AM du 10 mars 1977 s'appliquent aux
aliments à destination des animaux familiers (ces aliments ne
rentrent pas dans le pack hygiène).
Ce n'est pas
explicite dans l'arrété onc d'après vous ?
Merci
jeanpierre_donadei Tue, 19 Sep 2006 11:35:00 -0000
-suite à un control vétérinaire
le docteur vétérinaire n'e partage pas l'avi de la
médecine du travail à savoir pas de visite systématique
du personnel de restauration sauf à l'emboche et plus
d'analyse nez gorge et selle que faire dans ce cas là le
medecin inspecteur m' a dit qu'il le notera dans son rapport .
Hugues JOURDAN Tue, 19 Sep 2006 16:00:44 +0200 (CEST)
Ben tu les renvoie dos à dos après
avoir demandé une réponse écrite à ton
Médecin du Travail avec copie du Compte Rendu du
Vétérinaire...
Les analyses de nez gorge et de
selle ont été remplacées dans l'EN par des
analyses de mains.
Mais actuellement, même les visites
médicales d'élèves sont sur la sellette...Quid
de la vente des objets confectionnés par ces mêmes
élèves...
Jean Claude DAUDY Tue, 19 Sep 2006 14:28:14 +0200
Il me semble utile de donner un autre complément :
Décret
n° 2004-760 du 28 juillet 2004 relatif à la réforme
de la médecine du travail et modifiant le code du travail
NOR: SOCT0411143D
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SOCT0411143D
La visite médicale réalisée par le service de santé du travail a lieu désormais tous les deux ans contre tous les ans auparavant. Les examens pratiqués dans le cadre de la surveillance médicale renforcée (salariés soumis à des risques toxiques ou physiques, travailleurs de moins de 18 ans, travailleurs handicapés, femmes enceintes?) sont renouvelés au moins annuellement.
T Raynaud Tue, 19 Sep 2006 16:50:31 +0200
effectivement,
les médecins du travail s'appuient peut-être sur ce
texte mais celui-ci traite de "santé des travailleurs"
et non de "sécurité alimentaire". Il me
semble qu'il n'est donc pas approprié au domaine qui nous
préoccupe tous, la "sécurité des aliments"
et donc des "consommateurs".
Jean-pierre DONADEI Tue, 19 Sep 2006 17:21:59 +0200 (CEST)
je ne suis qu'un cuisinier et dans le lien donné
je ne vois pas la mention personelle appelé à manipulé
des denrées alimentaires et que l'A du 10 mars 1977 est en
toujours application et que celui-ci détermine ,ne dit pas
qu'il est suprimé merci de nous expliquer clairement.
Jean Denis TOTTI Tue, 19 Sep 2006 16:07:33 +0200
Querelle d'expert !!!
Le médecin vous
inscrit "apte" et le veto veut la mention "apte à
la manipulation de denrées alimentaire"
Et chacun
s'abrite derrière sa science.
Je n'arbitrerais pas.
Jean Claude DAUDY Tue, 19 Sep 2006 20:00:34 +0200
C'est
que vous n'avez pas fait la relation entre l'obligation qui est faite
dans l'arrete du 10 mars 1977 :
Art. 3 .
b) Mesures
périodiques : l'employé fait l objet au moins une fois
par an d un examen clinique comportant un interrogatoire en vue du
dépistage éventuel de l' une des affections visées
à l'article premier.
d'une part et
le décret
n° 2004-760 du 28 juillet 2004 qui institue que la visite
médicale réalisée par le service de santé
du travail a lieu tous les deux ans contre tous les ans auparavant.
Celui ci ne mentionne pas explicitement que les professionnels
des métiers alimentaires sont soumis à surveillance
médicale renforcée (article 29).
D'ou la
possibilité de ne pas satisfaire à cette obligation par
ignorance ..
Ce qui rejoint ce que disait un colistier :
Suite à un control vétérinaire le
docteur vétérinaire n'e partage pas l'avi de la
médecine du travail à savoir pas de visite systématique
du personnel de restauration sauf à l'emboche et plus
d'analyse nez gorge et selle que faire dans ce cas là
Il
y a peut être aussi un autre aspect du "rendement" ,
plus économique..
Car il faut aussi savoir que si avec ce
décret les visites ont lieu tous les deux ans, les cotisations
- elles - sont quand même percues tous les ans !!
(tout au
moins chez nous)
Jean Michel Paratte Tue, 19 Sep 2006 17:35:07 -0000
J'avais posé cette question parceque ce
n'était pas clair, j'ai sous les yeux un facicule édité
par la DDSV des Bouches du Rhone concernant les nouveaux réglements
européens et les expliquant;
A l'annexe II : personnel
chapitre VIII, XII et dernier
au paragraphe : " La santé
" il est écrit :
Le texte édicte d'une part
une obligation pour toute personne atteinte d'une maladie
transmissible d'en informer l'exploitant.
Il y a d'une part
une interdiction pour lui de maintenir une personne atteinte d'une
telle maladie*
* il s'agit essentiellement :
- des maladies
susceptibles d'être transmises par les aliments (TIAC)
- de
plaies, d'infections ou de lésions cutanées.
Cette
interdiction concerne la manipulation de denrées mais aussi le
fait de pénétrer dans une zone de manutention des
denrées.
En revanche, on pert ici l'obligation d'avoir un certificat
d'aptitude attestant que l'état de santé a été
vérifié par un médecin et qu'au besoin des
analyses complémentaires (dépistage de salmonelles ou
de staphylocoques) ont été réalisées.
Qui a donc raison ?
Hubert BAZIN Tue, 19 Sep 2006 22:22:04 +0200
Histoire
d'apporter un grain de sel (de fleur de sel ?) perturbateur et
embrouilleur :
Ne pas oublier non plus le Décret n°
81-605 du 18 mai 1981 "pris pour l'application de la loi du 1er
août 1905 sur la répression des fraudes en ce qui
concerne le commerce des semences et plants." et notamment son
Art. 5 - Le ministre de l'agriculture tient un catalogue
comportant la liste limitative des variétés ou types
variétaux dont les semences et plants peuvent être mis
sur le marché sur le territoire national.
"liste
limitative" : si un particulier peut cultiver à peu près
ce qu'il souhaite (et même des végétaux toxiques,
il y en a! ), on ne peut pas commericaliser des variétés
non inscrites. Une pomme, une tomate contenant des pépins peut
être assimilée à un plant. Je ne sais pas si on
peut les commercialiser préparées et cuites, mais il y
a matière à pas mal d'embrouilles. Voir à ce
sujet les ombreux sites écolos s'insurgeant contre ces
catalogues officiels, dont ont été exclus des pommes,
des tomates, etc. pourtant comestibles et savoureuses...
Ici
le risque prend une saveur légale : ça change des
colibacilles !
fred b Wed, 20 Sep 2006 08:59:40 +0200 (CEST)
Histoire
de rajouter de l'eau au moulin:
Il s'agit là d'une
question que j'avais evoqué il y a qq temps car revisant notre
reglement interieur je souhaitais inclure la notion de l'employé
qui doit prevenir son employeur de toute maladie suceptible d'etre
transmise par les aliments ou plaie (comme indiqué ci
dessous): en effet si nous avons acces aux textes ce n'est pas le cas
de tous les employés et il me paraissait nécessaire, et
le plus simple, que cela soit inscrit dans le reglement interieur
puisque chacun est censé l'avoir lu au moins une fois:
donc
a partir de la le fait de devoir prevenir l'employeur avait soulevé
par les colistiers la question du secret medical: le salarie devait
plutot prevenir son medecin du travail qui lui concluait apte ou
inapte sans entrer dans le detail.
Concretement a ce jour combien
de colistiers ont vu les salaries venir les prevenir ou prevenir le
medecin de qq chose ? ? moi "0"
a savoir que j'ai
tout de meme inclu la mention dans notre RI selon les modalités
reglementaires, et que notre RI a ete valide par les differentes
institutions, donc cela n'a choque personne.
Concernant la
mention "apte au contact des denrees alimentaires" que les
medecins du travail sont censés inscrire sur les fiches de
visite : lorsque j'avais demandé cela, le medecin m'avait
regarde avec des yeux ronds en pretextant que s'il inscrivait "apte"
c'est que la personne etait apte au poste à tous les niveaux
et pour tout et qu'il n'y avait pas lieu de rajouter la mention.
Dans la mesure ou la fréquence de la visite médicale
(annuelle ou tous les 2 ans) est au choix du medecin du travail, et
dans le cadre de la nouvelle reglementation et de la maitrise des
risques, c'est peut etre a nous, d'inclure la visite medicale dans le
plan de maitrise des risques: que la frequence de la visite ne soit
pas que fonction de la pénibilité du poste mais
egalement du niveau de risque en terme de securité
alimentaire: ex un manipulateur de denrees emballées n'aura
pas la meme frequence qu'un manipulateur de viande crue.
Je
vais envisager les choses ainsi, mais qu'en pensez vous??
Jean Claude DAUDY Samedi, 28. Octobre 2006
14:04
La santé des personnes au travail
doit être controlée au moins une fois chaque année
ainsi que lors de son embauche. (Arrêté du 10 mars 1977)
La liste des maladies interdisant d'être affecté ou
maintenu dans un emploi tant que le resultat des examens reste
positif est indiquée soit dans ce même Arrêté,
soit dans l' article L 11 du Code de la Santé publique. (Il y
a peut être d'autres textes, je ne cherche pas à être
exhaustif).
- Si ce sont aux médecins de produire des
faits (et pourquoi pas des datas) ou peut on les trouver ?
-
Peut-on aussi connaitre, pour chaque période, le nombre de
sujets sur lequel ont été faites des recherches de :
(art. 1 et 2 de l'arrêté)
- salmonelles,
-
shigelles ,
- Escherichia coli ,
- staphylocoques présumés
pathogènes ,
- streptocoques hémolyiques A,
-
formes végétatives ou kystiques d' amibes,
- ténias
et helminthiases diverses...
Ces datas devraient pouvoir être
accessibles, à mon sens, dans la mesure où à l'
issue de chaque examen de dépistage, le médecin en
consigne les résultats sur un registre établi
spécialement à cet effet selon le modèle annexé
à l'arrêté cité.(art. 6 de l'arrêté)
Mais, selon la formule ici consacrée, je veux bien lire.
jnjoffin Samedi, 28. Octobre 2006 14:34
Quelques remarques sur les recherches pouvant
(devant) être faites pour le personnel selon l'arrêté
du 10 mars 1977 :
* la recherche de /Salmonella et/
/Shigella/, des /Streptococcus pyogenes/ (A), pour un individu
asymptomatique a toutes chances d'être négative.
*
la recherche des /Staphylococcus aureus /a toute chance d'être
positive et les souches d'être entérotoxinogènes.
* les recherches parasitologiques seront, pour du personnel
autochtone, négatives sauf si l'individu héberge un
/Taenia saginata/. Elles peuvent se justifier pour une personne
arrivant d'un pays infesté. Mais les techniques utilisées
restent peu "rentables".
* la recherche d'/E coli/
(bien mentionné tel quel dans l'arrêté) sera
évidemment positive dans les selles !
Le texte de
l'arrêté montre donc qu'il n'est pas appliqué !
(sinon tous les hommes et femmes porteurs d'/E. coli /et de /S.
aureus/ seraient exclus, c'est-à-dire tous ! (1))
Il faut
bien affirmer qu'il ne sert pas à grand chose et qu'il vaut
mieux concentrer ses efforts sur les mesures d'hygiène à
prendre pour éviter la contamination par le personnel des
aliments préparés.
Mais à quoi sert-il de pondre des textes inutiles ? Et à quoi sert-il de demander aux médecins un papier affirmant la "non contagiosité" qu'ils ne peuvent vérifier et qu'ils savent ne pas pouvoir vérifier ?
Il faut espérer que les systèmes qualité ne soient pas basés sur de tels types de papiers de fiabilité nulle.
Bertrand CARLIER Samedi, 28. Octobre 2006 15:07
merci,
merci pour ce point :
" Il
faut espérer que les systèmes qualité ne soient
pas basés sur de tels types de papiers de fiabilité
nulle."
mais ceci va avec une autre question:
les
mots : qualité, gestion de la qualité, signifie quoi
dans le monde de la médecine?
ceci va avec une autre
question ou se trouve le glossaire des termes médicaux
concernant l'épidémiologie humaine?
un exemple
très concret , basé sur ceci :
http://www.oie.int/fr/publicat/RT/2502/F_R2502_PLYM_FORSHELL.htm
Le fait qu'il est estimé que :"Selon les estimations, la prévalence à lŽéchelle des troupeaux varie entre 0 et 90 %, selon lŽespèce animale et la région.", cela a -t-il un impact sur la santé des personnels des exploitations et si oui les documents sont accessibles où, ?
Erick KALINOWSKI Samedi, 28. Octobre 2006 19:18
Vous
prenez donc l'initiative dans votre établissement de formation
de réaliser vous-même notamment des coprocultures? Quid
de ces datas personnels?
Jean-Philippe CLAUDE Samedi, 28. Octobre 2006 19:21
Nous
savons tous, y compris les pouvoirs publics qui le confessent
régulièrement, que le texte de 1977 est totalement
obsolète et sans intérêt, en tout cas pour les
prélèvements.
A l'occasion d'une récente
réunion avec la DGAL, nous avons appris que la question de la
visite médicale "d'aptitude au travail en secteur de
manipulation de denrées alimentaires" serait en cours de
révisons au niveau du Ministère de la Santé.
Cela fait 15 ans que je travaille en SSA, et 15 ans que
j'entends cette "promesse".
Ayons toutefois bon
espoir que l'obligatoire "mise en conformité" avec
les dispositions européennes rendra incontournable la révision
de ce(s) texte(s). Ainsi, pour ne citer que cet exemple, un opérateur
de la chaîne alimentaire doit en reprenant son travail suite à
un arrêt maladie signaler à son responsable son état
de santé si celui-ci est susceptible de présenter un
risque pour la sécurité sanitaire des aliments. Cette
disposition "violerait" notre droit à la
confidentialité sur notre état de santé. (?)
Jean-Philippe CLAUDE, Dr Vétérinaire,
Jean-Philippe CLAUDE Samedi, 28. Octobre 2006 19:31
Je
ne sais pas si c'est hors sujet, mais en cherchant l'AM de mars 1977,
je suis tombé sur ça :
http://www.bossons-fute.com/Site/index.php
Ca m'a semblé intéressant de faire suivre.
Pardonnez-moi, si c'est pas une exclu, je ne lis pas tous les
messages.
Bertrand CARLIER Samedi, 28. Octobre 2006 20:38
merci,
j'ai beaucoup apprécié ceci
http://www.bossons-fute.com/Legislation/phrasesrisque.php?PHPSESSID=c7e1317e09df5e059082769d4a85f0be
comme langage partagé , on peut faire beaucoup mieux, un
exemple :
phrase de risque = danger d'explosion ( R5 )
on
peut présenter une explication de texte ?
idem pour:
phrase de sécurité :
http://www.bossons-fute.com/Legislation/phrasesprudence.php?PHPSESSID=c7e1317e09df5e059082769d4a85f0be
mais il est encore plus important d'examiner un cas concret pris
au hasard:
http://www.bossons-fute.com/Fiches/fiche0042.php?type=&PHPSESSID=c7e1317e09df5e059082769d4a85f0be
à la lecture du point 2, c'est à dire définition,
il me semble que la lecture devrait s'arréter là, mais
si, par courtoisie, l'on poursuit à la case risques
biologiques (pas de définition, définition ? ),
l'absence des mots salmonelle et E Coli verotoxiques est édifiant
...
je ne me souviens plus bien de la liste des maladies à
déclaration obligatoire pour l'homme, mais si la liste
correspond à ceci:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladies_infectieuses_%C3%A0_d%C3%A9claration_obligatoire
tout s'explique, mais alors se pose une autre question existe
-t-il un établissement ayant mis en place la méthode
HACCP?
et si oui, ils ont fait comment ?
Patricia MONNIER Dimanche, 29. Octobre 2006 6:51
Un
complément d'information, peut-être. Le site Bossons
futé est effectivement une mine d'information, issue de
médecins du travail pour des médecins du travail et des
personnes en charge de la prévention des risques
professionnels, plutôt axées sur le médical.
Les
phrases de risques et les phrases de sécurité sont des
éléments d'informations obligatoires et réglementaires
concernant les produits et substances dangereuses, classées
comme tels par la réglementation. Elles figurent sur les
fiches de données de sécurité (FDS). Il y a un
certain nombre de phrases de risques, notées R et un nombre
qui correspondent à un risque spécifique. Les phrases
de sécurité notée S les principaux gestes à
effectuer.
Le mélange classique entre les termes
danger et risque est de mise dans le langage courant, y compris dans
les phrases de risques mais le site Bossons futé n'y est pour
rien. Elles sont réglemetairement ainsi formulées...!
Ce site n'est a priori pas destiné spécifiquement
à des spécialistes de l'hygiène alimentaire,
mais plutôt donc à des spécialistes de l'hygiène
au sens du code du travail (hygiène et sécurité).
Il n'est pas forcément le plus adapté pour mettre en
place une méthode HACCP. Les risques (biologiques y compris)
sont abordés sous l'angle de la sécurité des
salariés, et non sous l'angle de la sécurité des
produits !
Vétérinaire de formation initiale,
d'un âge suffisant pour avoir connu l'avant directive hygiène
de 93, (et je ne parle pas du pack hygiène !), puis glissé
successivement sur les risques incendie , puis enviropnnement et
professionnels maintenant, je ne peux que souscrire à une
approche parallèle de ces différents domaines et une
harmonisation de ces approches. L'identique n'est pas possible, les
échelles sont trop différentes.
Néanmoins,
je pense que peu à peu, les démarches se décloisonnent
: il existe des systèmes de management comparables pour chacun
de ces domaines, et pour en revenir au document unique, il peut être
relativement proche d'une démarche HACCP, mais appliquée
aux salariés. Vérifier tout de même les exigences
dans la circulaire DRT n°6 du 18 avril 2002, qui précise
le décret du 5 novembre 2001.
jnjoffin Dimanche, 29. Octobre 2006 7:43
Les
coprocultures réalisées sont à but uniquement
pédagogique.
Nous montrons ainsi que nous hébergeons
tous des E. coli, différents souvent par qq caractères
biochimiques en API20E.
Quoi de plus évident pour
jusitifer E. coli comme témoin de contamination fécale
?
Nous trouvons aussi d'autres Enterobactéries, mais
jamais de Salmonella jusqu'à présent.
Bertrand CARLIER Dimanche, 29. Octobre 2006 9:08
merci,
vous avez écrit :
"Les risques
(biologiques y compris) sont abordés sous l'angle de la
sécurité des salariés, et non sous l'angle de la
sécurité des produits !"
il me semble, que
les employés sont d'abord des humains consommateurs, et donc,
que les dangers s'exprimant le plus chez les consommateurs devraient
s'exprimer d'abord chez les employés à moins que ce ne
soit pas des humains comme les autres ( ce qui est pour partie vrai
et est un aspect souvent évoqué en ce lieu, mais sans
jamais produire des faits ):
http://www.liste-hygiene.org/liste.html#risquesbiologiques
http://www.liste-hygiene.org/liste.html#risqueschimiques
un professionnel me semble être : un acteur capable
d'identifier et de maîtriser les dangers identifiés (
quelle est la définition dans les textes et liens cités
plus bas? ).
Un certain nombre de structures, dont l'APAVE se
devrait de mettre en oeuvre ce qu'elles martèlent souvent :
"on ne peut demander aux autres que ce que l'on a d'abord mis en
oeuvre " ou " où sont les faits, les faits, rien que
les faits ". La révision du vocabulaire et donc des
textes qui les utilisent, est , de mon point de vue, un bon moyen
d'auditer, de façon neutre, ce type de structure. Il est
souvent reprocher à l'administration de ne pas savoir évoluer,
je me demande si ces propos ne concernent que les structures
publiques ?*
http://www.apave.com/
"certification qualité, iso 9000, qualite hygiène
,qualité securité environnement, QSE, qse, qualité
santé,protection de la santé, conseil santé"
si les termes iso 9000 sont sur cette page, les termes ISO 14
000 et 22 000 n'y sont pas.
ps
- le site cité
( http://www.bossons-fute.com/
http://www.bossons-fute.com/Legislation/phrasesrisque.php?PHPSESSID=c7e1317e09df5e059082769d4a85f0be
) a, de mon point de vue, un coté très rassurant : il
est le reflet
d'une volonté de communiquer. Mais s' il est
souhaitable, pour communiquer juste de commencer par formaliser
l'existant, il est aussi important d'oser faire changer et ou évoluer
les textes qui ne sont plus adaptés, vu les connaissances
acquises.
- si les BPH récents ou ceux en cours de
réalisation, étaient mis en ligne, je parle notamment
de ceux qui m'ont été montrés, il serait simple
de démontrer concrètement, et l'évolution en
cours et l 'urgente nécessité, pour les autres acteurs,
de se mettre à niveau surtout quand on sait qu'elles le
peuvent...
* " qui aime bien , ... "
autres
documents ( merci Constant):
http://www.ars.usda.gov/research/publications/publications.htm?seq_no_115=192608
http://www.ars.usda.gov/research/publications/publi4cations.htm?seq_no_115=198017
http://www.inrs.fr/htm/ed851.pdf
http://en.inrs.fr/htm/ed898.pdf
Patricia MONNIER Dimanche, 29. Octobre 2006 9:45
A aucun moment je n'ai écrit ni sous entendu que les
employés n'étaient pas des humains, ni des
consommateurs.
Ce que j'ai voulu faire passer comme message,
c'est que les objectifs "essentiels" de l'hygiène
alimentaire sont différents de ceux de l'hygiène
sécurité au travail - et je ne dis pas qu'ils ne
doivent pas être globalement orientés vers le même
objectif global !
Au sens du document unique, les risques
biologiques existent, mais seulement ceux auxquels les employés
sont professionnellement exposés, ce qui peut inclure un mode
d'exposition par consommation certes, mais plutôt rarement,
même en industrie agro alimentaire...?
Si les risques
biologiques représentent une grande part des risques pour le
produit, ils sont largement complétés en santé
sécurité au travail, par des risques autres ; exemple
en IAA, chutes de plain pied, risques mécaniques liés
aux machines, circulation (chariots, piétons...), gestes
répétitifs, bruit, ambiances thermiques, etc...
Tout
est question de champ d'application, de cibles des risques, de cadre
réglementaire. Il est clair qu'un même danger peut
causer des risques à différentes cibles, mais la
maîtrise sera différente en fonction de ces cibles.
NB
: Ces précisions se réfèrent au point de départ
de mon intervention, à savoir "différence entre
document unique et guide HACCP ?"
Bertrand CARLIER Dimanche, 29. Octobre 2006 10:49
merci,
soyez rassurée, sur un point :
"A aucun
moment je n'ai écrit ni sous entendu que les employés
n'étaient pas des humains, ni des consommateurs. ",
cela ne m'a pas effleuré l'esprit. En revanche j'ai
entendu trop souvent des propos du genre: "ceci ne doit pas être
un vrai problème car sinon, nous, nous l'aurions", et
cela serait abordé par certains, alors que ce sont les
consommateurs les plus exposés. En effet ce sont des humains
qui sont en contact avec des pathogènes par exemple, et
certains tous les jours et pas toujours avec des gants, par
exemple ( il est toujours instructif de voir comment un même
problème est abordé par plusieurs , exemple unité
et labo). L'interdiction de fumer, en place depuis bien longtemps,
dans les industries alimentaires est un moyen de maîtrise, bien
plus de la contamination buccale, que du cancer du fumeur
dans ce
cas.
Je persiste donc à penser que les dangers
biologiques ne me semblent pas être pris en compte
correctement, ( où sont les data? ) et donc pour être
plus clair, deux définitions:
- zoonose:
/désigne
toute maladie ou infection naturellement transmissible des animaux à
lŽhomme.
http://www.qualitionnaire.net/index.php?title=Zoonose
mais à compléter par celle-ci antropozoonose:
désigne toute zoonose transmissible de l'homme à
l'animal
pour ce qui nous importe , il s'agit d'aborder, les
deux aspects , avec comme exemples concrets très pédagogique:
les salmonelles et les E coli.
un autre exemple :
/"Inversement, l'homme peut exceptionnellement infecter
des animaux.
Cette possibilité a été peu
étudiée, mais a été expérimentalement
prouvée avec le chat et le porc (Cela a été
suspecté dès 1918 à l'occasion de la grippe
espagnole)."
/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_aviaire
Dit autrement la méthode HACCP ( voir exemple de Bruno et
de salmonelles et oeuf cuit (1)) astreint les acteurs à passer
du système de croyance à celui de savoir, et cela en
terme d'efficience est un plus démontré. C'est en cela
que je persiste à dire que la formulation des documents portés
à connaissance n'est ni la plus pédagogique, ni la plus
exhaustive qui soit.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croyance
http://fr.wikipedia.org/wiki/Savoir
jph.moreau Dimanche, 29. Octobre 2006 15:01
je
lis (entre autres) dans les nombreux messages (signe que l'on a mis
le doigt où cela fait mal !)
* la recherche de
/Salmonella et/ /Shigella/, des /Streptococcus pyogenes/ (A), pour un
individu asymptomatique a toutes chances d'être négative.
* la recherche des /Staphylococcus aureus /a toute chance d'être
positive et les souches d'être entérotoxinogènes.
* les recherches parasitologiques seront, pour du personnel
autochtone, négatives sauf si l'individu héberge un
/Taenia saginata/. Elles peuvent se justifier pour une personne
arrivant d'un pays infesté. Mais les techniques utilisées
restent peu "rentables".
* la recherche d'/E coli/
(bien mentionné tel quel dans l'arrêté) sera
évidemment positive dans les selles !
Le texte de
l'arrêté montre donc qu'il n'est pas appliqué !
(sinon tous les hommes et femmes porteurs d'/E. coli /et de /S.
aureus/ seraient exclus, c'est-à-dire tous ! (1))
Il faut
bien affirmer qu'il ne sert pas à grand chose et qu'il vaut
mieux concentrer ses efforts sur les mesures d'hygiène à
prendre pour éviter la contamination par le personnel des
aliments préparés.
Mais à quoi sert-il de pondre des textes inutiles ? Et à quoi sert-il de demander aux médecins un papier affirmant la "non contagiosité" qu'ils ne peuvent vérifier et qu'ils savent ne pas pouvoir vérifier ?
Il faut espérer que les systèmes qualité ne
soient pas basés sur de tels types de papiers de fiabilité
nulle.
jn j.
Depuis l'arrêté du 10 mars
1977, on a fait quelques progrès dans la typologie des souches
pathogènes. Pourquoi ne pas imposer rapidement des analyses
plus ciblées, par ex basés sur des antibiogrammes? Cela
aurait un double avantage
- distinguer risque
académico-théorique livresque ou pire législatif
et risque pratique
- suivre l'évolution des dangers
réels, souvent liés aux résistances émergeantes
et de plus en plus fréquentes des germes dits classiques
Erick KALINOWSKI Dimanche, 29. Octobre 2006 10:56
A
la remarque ci-dessus il faut néanmoins signaler qu'en 1995
une circulaire a bien été utile (
Circulaire
n°95/6 du 8 mars 1995) communiquée d'ailleurs par les
ex-"Médecines du Travail" aux acteurs. Ceci après
la sortie à l'époque de plusieurs Arrêtés
dont celui de l'AM du 17 Mars 1992 pour la Découpe des Vdes
(càd avant la Directive CE 93-43).
Jean Claude DAUDY Dimanche, 29. Octobre 2006 15:41
Les
objectifs de départ EVRP vs HACCP sont différents mais
peuvent à l'occasion se rejoindre.
Si cet arrété
de 1977 est totalement obsolète et sans intérêt
pourquoi ne pas l'abroger ? (et espérons que ce soit fait)
Il
arrive pourtant que ce texte soit évoqué lors de
controles, notamment en restauration collective. (Vu en maisons de
retraite)
Par ailleurs, il y a quelques temps sur cette liste a
été évoqué le certificat d'aptitude au
travail en secteur alimentaire
Que faire quand quand des S.
Aureus et/ou des E. coli sont retrouvés à la suite de
prélèvements ?
En principe, ces germes peuvent être
(fréquemment) rencontrés sur la flore résidente
ou transitoire des mains.
Et ce ne sont quand même pas des
germes banaux.
Si en plus on viole le droit à la
confidentialité sur l'état de santé en faisant
ces recherches.
Le consommateur n'a qu'à bien se tenir
Bertrand CARLIER Dimanche, 29. Octobre 2006 18:00
merci,
à la phrase : pourquoi ne pas imposer des analyses,
mon avis est autre, ce qui pose problème, c'est l'outil de
management qui ne prend pas en compte la réalité. S'il
y a quelque chose à imposer ce serait à mon sens une
méthode de management plus que son contenu, qui outre le fait
qu'il évolue régulièrement, doit prendre en
compte les progrès
techniques mis en oeuvre ( d'ou mon
intérêt pour OHSAS) . Une remarque, pourquoi pas une
méthode applicable au moins en Europe ?
Mais il me
semble opportun de faire remarquer que s'il existe le concept de
maladies professionnelles, vu sa définition actuelle, il me
semble urgent d'y ajouter le concept de maladie survenant dans un
contexte professionnel ?
pour celui de maladie
professionnelle :
- Liste européenne des maladies
professionnelles
http://www.avma.org/onlnews/javma/nov06/061101d.asp
ce me semble différent des listes de chaque pays un tableau
permettant une analyse comparée serait le bien venu.
Le
document unique ( travail d'une complexité bien trop grande
pour être porté que par un individu), devrait pourvoir
s'appuyer sur des guides européens en accès libre d'une
part, d'autre part devrait adopter une rédaction s'inspirant
de la méthode HACCP, avec des définitions claires et
accessibles .
Ceci permettra de limiter les lectures
captieuses, car si leur objet est l'étude des maladies
professionnelles de telle ou telle liste, il ne faut pas prétendre
ou laisser entendre que l'on se se préoccupe de toutes les
maladies survenant au cours de l'activité professionnelle, en
particulier celles dues à des dangers biologiques pouvant
survenir dans telle activité.
JPh CLAUDE Dimanche, 29. Octobre 2006 21:10
J'ai
trouvé merci.
http://www.bossons-fute.com/Legislation/circulaire8mars1995.html
MERCREDI 21 MARS 2007
Avantage HACCP |
Guide du programme (121
pages)
http://www.omafra.gov.on.ca/french/food/inspection/haccp/haccp_pdf/haccp_manual.pdf
Au sommaire:
CONTRÔLES OPÉRATIONNELS
O1.5
Lésions et blessures
O1.6 Signes de maladie
jeanpierre_donadei Jeudi, 3 Mai 2007, 16h31mn 43s
le
prélévement nez gorge oreilles selles pour les
cuisiniers en production n'est plus obligatoire ?
oui ou non
?
lors de ma derniére visite médicale par la
médecine du travail "je précise que je suis
cuisinier en production" le medecin m'a demandé si depuis
ma derniére visite j'ai été arrété
suite à une gastro .
je lui est répondu non,
mais
de lui faire remarqué que je répondé à sa
question et ce qui ne voulais pas dire que je n'avais pas eu de
gastros et peut étre porteur sain de staphylocoques coagulase
ou autre le port du masque et des gants n'étant pas
obligatoire je me pose la question?
hier avec le prélévement
obligatoire pour analyse nez gorges selles .
les porteurs étaient répertorier avec obligation de se soigner
aujoud'hui plus rien obligatoire .
je trouve cela dangereux
pour notre profféssion .
merci de nous aidez dans ce
conflit avec vos conseils et textes réglementaires.
En effet, les prélèvements de ce type ne sont plus
obligatoires car on s'est rendu compte qu'en hivers plus de 75% du
personnel était porteur de ces germes et que ce taux ne
descendait pas beaucoup (légèrement inférieur à
50%) en été !
Donc...
Je voudrais "bien lire" vos sources sur le portage du St coagulase + en France ou en Europe?
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"cadotanneso1" <cadotanneso1@...>
a écrit :
>
>
Bonjour,
>
> je suis stagiaire dans une entreprise
d'agroalimentaire et suite à la visite de la DDSV, avec mon
maître de stage, nous nous demandons
ce que le certificat
de travail exigé doit contenir.
> On pense qu'il peut
s'agir d'analyse comme quoi les manipulateurs ne sont pas des
porteurs sains mais le gérant de l'entreprise, lui,
>
considère qu'il s'agit simplement de la visite de la médecine
du travail.
> Je voulais savoir ce qui était pratiqué
régulièrement, analyses ou juste un certificat, et s'il
s'agit d'analyse sur quels germes elles portent
>
la DDSV demande seulement un certificat de la médecine du travail avec la mention "Apte à la manipulation des denrées alimentaires".
Les analyses de porteurs sains ne sont pas obligatoires mais
conseillées si un opérateur est détecté
comme potentiellement porteur = après une analyse sur les
mains de staph par exemple.
Ces analyses ne sont bien sur à
faire que sur ceux qui sont en contact direct avec les aliments.
Tout salarié, y compris intérimaire, doit avoir
passé une visite médicale d'aptitude à l'issue
de laquelle la médecine du travail délivre un
certificat d'aptitude suivant le poste de travail envisagé.
Par
ailleurs le livret d'accueil précise que les salariés
doivent avertir l'entreprise en cas de maladie infectieuse.
Enfin
nous réalisons des prélèvements bactério
mensuels (pétrifilms ou chifonnettes )sur les mains du
personnel de production.
Je me permets de poser une question au groupe car je ne parviens
pas à trouver l'info complète.
Je souhaite savoir ce
que signifie "apte à la manipulation des denrées
alimentaires" avec précision. Cela implique-t-il en
théorie des prélèvements (recherche Staph,
copro...) à l'embauche ou est-ce uniquement à
l'appréciation du médecin agréé pour la
délivrance ce type de certificat médical ?
Selon le
Règlement CE 852/2004, il est dit : "aucune personne
atteinte d'une maladie susceptible d'être transmise par les
aliments ou porteuse d'une telle maladie, ou souffrant, par ex, de
plaies infectées, d'infection,...ou de diarrhée, ne
doit être autorisée à manipuler les denrées
alimentaires ou à pénétrer dans une zone de
manutention...
lorsqu'il existe un risque de contamination
directe ou indirecte des aliments...". Existe-t-il une liste
officielle de ces maladies susceptibles d'être transmises par
les aliments ?
En vous remerciant pour vos lumières
!
Dr Anne-Françoise Moreau (Vétérinaire
Inspecteur)
Constant Depièreux Vendredi 13. Juillet 2007 13:30
Voir
:
http://www.afsca.be/home/com-sci/doc07/2007-05-15_AVIS092007_fr.pdf
Il s'agit AUSSI d'un pb avec l’article R. 231-10 du Code
Rural (français) qui va prévoir l'établisement
d'une liste de maladies susceptibles de contaminer les denrées
alimentaires. Or un projet de Décret de cet article semble -
tout comme la législation antérieure - difficilement
applicable du fait du principe du SECRET MEDICAL. "Le personnel
peut être effectivement tenu de se présenter à
une visite médicale mais rien ne peut le contraindre à
révéler à son employeur la nature de l’affection
qui l’atteint (sic)"
Nature de la visite
Visite médicale,
(prélèvement gorges et coproculture sur décision
du médecin)
Combien de visite
1 par an
Tout
arrêt pour une pathologie infectieuse à germes
pathogènes doit obligatoirement faire l’objet d’une
visite de reprise et entraîne la délivrance d’un
certificat d’aptitude
Délivrance d’un
certificat d’aptitude
Certificat remis à chaque
employé
Archivage et suivi
Archivage des
certificats au secrétariat gestion du personnel
Archivage
de l’enregistrement de la date de visite sur le document «
Suivi de visites médicales » dans le classeur Archives
tracabilité des auto-controles en cuisine
Textes
réglementaires de références :
Arrêté
du 29.09.97 notamment l’article 28.
Arrêté du
10.03.77
l'arrêté de 97 est maintenant suplanté par
less réglement du paquet hygiène vous devez donc vous
référer à ces textes : il n'y a pas de liste
officielle de maladies mais toutes les maladies infectieuses
susceptibles d'être transmises par les aliments et donc par les
hommes manipulant ceux-ci sont concernées ! (les plus
importantes sont salmonelloses, infections à staphylocoques,
hépatite virale, shigelloses, campylobacterioses etc... la
liste n'est pas exhaustive!) le danger ce sont les porteurs sains
difficiles à détecter : le risque zéro n'existe
pas!
d'où l'intérêt des mesures strictes
d'hygiène
QUALITE Alexia Lundi 16. Juillet 2007 10:03
Voir
le chapitre VII, qui donne un aperçu des
maladies
ftp://ftp.fao.org/codex/Publications/Booklets/Hygiene/FoodHygiene_2003f.pdf
qualiseb Mardi 15. Janvier 2008 20:08
Juste pour en remettre une petite couche:
Quid de tous les portages sains...et certificats médicaux correspondant...
Ghazi Boussofara Mardi 15. Janvier 2008 22:13
Je pense que dans les petites structures ( gargotes, petits laboratoires de pâtisserie.. ) se trouvant surtout dans les quartiers populaires , il ya un problème réel d'hygiène car l'application de la réglementation et des normes est quasiment impossible (niveau intellectuel, social..).
Le contrôle médical de tous les manipulateurs des denrées alimentaires est aussi difficile vu leurs rotations fréquentes. Dans tous les cas il faudrait toujours insister sur la sensibilisation et la formation de ces derniers et de leurs patrons, essayer de les responsabiliser. Théoriquement les patrons sont tenus de présenter les certificats médicaux de bonne santé des manipulateurs de denrées alimentaires, mais en pratique dans ce genre de structures c'est difficile. A mon avis il faut insister plus dans le contrôle de ces établissements sur l'hygiène général du personnel ( corporels et vestimentaires ), la manipulation de la denrée alimentaire, l'hygiène général du local que de s'amuser à demander des certificats médicaux souvent relativement anciennes qui ne reflètent pas l'état actuel du manipulateur ou de personnes qui ont déjà quittés l'établissement. L'idéal c'est de faire un dossier médical de chaque manipulateur ou seront inscrits ses antécédents et toutes les
visites systématiques. (à chaque changement de travail le manipulateur aura son dossier avec lui).
Hugues JOURDAN Mardi 22. Janvier 2008 14:58
> Message du 22/01/08 12:52
> De : "bertrand"
> mais si la méthode haccp impose une formalisation écrite des contrats liant les acteurs, ma question est :
> quid du rôle des médecins du travail dans le cadre des métiers de bouche de l'abattoir au restaurant ?
> et sur quoi s'engagent-ils?
Le rôle du médecin du travail est contractualisé.
Il faut noter que les textes sur le médecin du travail sont en train de changer
Mise en application le 01/03/2008
code du travail, art. L. 4621-1 et s. et L. 4745-1 (nouvelle partie législative applicable à compter de l'entrée en vigueur de la nouvelle partie réglementaire du code du travail et au plus tard le 1er mars 2008)
A+
Hugues
Pouffet sam. 15/03/2008 17:48
Que dit la réglementation sur l'emploi dans une cuisine collective d'une personne atteinte de psoriasis SVP.
Dr Mohamed DAYI Dimanche 16. Mars 2008 16:07
Le psoriasis est une affection cutanée,qui ne peut être transmissible par les denrées alimentaires;il ne me semble pas avoir vu une disposition réglementaire pour cette pathologie en ce qui concerne l'hygiène de manipulation.
Bertrand CARLIER Dimanche 16. Mars 2008 21:26
cette réponse me dérange:
1) si est souhaité que la position soit motivée, qui peut et d'ailleurs devrait motiver cette réponse si ce n'est le médecin référant et ceci après un examen clinique ?
psoriasis
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psoriasis
"La maladie aurait des composantes génétique, auto-immune, microbiologique et environnementale."
2) la question portait sur: " l'emploi dans une cuisine collective ", il y a donc x fonctions et donc plusieurs questions .
3) sachant que cette affection " touche 1 à 3 % de la population", cela doit concerner x situations et pas que la restauration collective .
donc:
pourrait-on disposer de l'avis d'une instance médicale ?
MG Viandes Qualité Mardi 18. Novembre 2008 16:33
Je cherche à savoir si les personnes qui travaillent dans une boucherie indistrielle et qui manipulent les denrées font un prélevement de gorge à la visite médicale.
Assistante Qualité Mardi 18. Novembre 2008 16:44
Non
En tout cas pas dans la boucherie charcuterie dans laquelle je travaillai il y a 2 ans de cela
Le médecin du travail auprés duquel je m'étais étonné du fait qu'aucune analyse microbio n'était effectué pour le personnel de cette entreprise m'avait répondu (séchement) que cela couterait trop cher et qu'en plus cela ne signifier rien car quiconqe n'est pas porteur sain le jour de l'analyse peut le devenir du jour au lendemain !
isapoilly Mercredi 21. Janvier 2009 23:17
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "az00n06" <az00n06@...> a écrit :
> Bonjour,
> J'espère ne choquer personne avec ces questions, mais il vaut parfois mieux poser certaines questions plutôt que de garder des préjugés.
>
> Mes questions concernent la restauration collective.
>
> - Peut-on autoriser une personne atteinte du VIH, à manipuler des aliments? Et à manipuler des objets coupants (couteaux, ...) en plonge?
>
> - Si l'on sait de façon informelle qu'une personne est séropositive et que l'on est responsable de choisir les missions qui lui sont confiées, peut-on imposer un test?
>
> - Sur quelles bases règlementaires peut-on justifier ces réponses?
>
> Risque N°1: discriminer injustement certaines catégories de personnes
> Risque N°2: contamination en cas de négligence. Le SIDA NE S'ATTRAPE
> PAS par voie digestive, mais le convive peut présenter des gerçures, saignements buccaux, etc. qui dans l'absolu pourraient permettre une contamination n'est-ce pas? De même, un plongeur séropositif se coupant avec un couteau propre, sans le voir, en le mettant en service, peut être suivi d'un convive se coupant également avec ce couteau?
>
Bonjour,
Issue du milieu médical, je vais tenter une première ébauche de réponse :
Le virus du VIH ne survit pas (ou très peu de temps) en milieu extérieur. De plus, si votre salarié est à la plonge, on peut envisager qu'en cas de saignement, les cellules sanguines seront lysées par le bain de lavage.
Dans le doute, vous pouvez demander le portage de gants (qu'il vous faudra fournir).
Par contre, d'un point de vu juridique, il me semble qu'il est interdit d'exiger un test HIV. En quant bien même, le risque ne repose pas uniquement sur la séropositivité, mais plutôt sur la charge virale (= le nombre de virions par qté de sang ou de cellules).
Pour info, je connaissais une infirmière atteinte par l'hépatite C qui continuait à exercer TOUS les actes de son métier, prenant juste la précaution de porter TOUJOURS des gants.
Isabelle
qualiseb Jeudi 22. Janvier 2009 19:38
Dans un contexte de risque "0" en alimentaire, je pense que la question mérite d'être élargie:
Risque micro coupure d'un manipulateur d'aliment VS risque micro coupure d'un consommateur ( ne serait'ce qu'avec la croute du pain dans sa gorge au cour du repas...)
cloclott Vendredi 23. Octobre 2009 11:28
un point de l'IFS stipule que les opérateurs doivent déclarer les maladies infectieuses et notamment celles qui pourraient menacer la sécurité des produits?
Connaissez-vous l'existance d'une liste de ces maladies?
elodie1915 Vendredi 23. Octobre 2009 12:00
Allez voir sur le site de l'INVS vous trouverez ces infos.
Nous venons d'être audités et nous avons eu un écart à ce sujet car le personnel n 'a pas été "capable" de restituer à l'auditeur que si ils étaient contagieux ils devaient le déclarer à un de leur responsable.
Nous avions aborder le sujet autrement. Dans le livret d'accueil il est fait mention que si un des responsables s'aperçoit qu'un des salariés est pris d'une toux importante ou d'un fort rhume il peut être amené à le changer de poste mais cela n' a pas suffit.
Pour un rhume, une gastro à la rigueur cela peut passer mais pour une maladie beaucoup plus grave cela peut poser des problèmes quand au respect de la vie privée.
Bertrand CARLIER Vendredi 23. Octobre 2009 12:13
il me semble que la norme devrait être lue par le D.R.H, le votre il dit quoi sur ce sujet ?
cloclott Vendredi 23. Octobre 2009 13:46
merci bien pour votre témoignage...
pouvez-vous précisez exactement le lien sur INVS?
prenez-vous en compte toutes les maladies infectieuses ou uniquement celles présentant un risque d'un point de vue sécurité du produit (maladie transmissible par les aliments)?
Bertrand CARLIER Vendredi 23. Octobre 2009 15:31
suite à la question, concernant l'IFS, je trouve pertinent de regarder les façons de classer les maladies en fonctions des lieux.
Prenons le cas du Canada avec ce texte récent:
*Loi sur la protection et la promotion de la santé*
*RÈGLEMENT DE L´ONTARIO 559/91*
*CLASSEMENT DES MALADIES À DÉCLARATION OBLIGATOIRE
http://www.canlii.org/fr/on/legis/regl/regl-de-lont-559-91/derniere/regl-de-lont-559-91.html
O. Cerf Samedi 9. Janvier 2010 10:33
>Le 9 janvier 2010 09:45, carlier789 <carlier789@free.fr> a écrit :
>prophylaxie:
>Dépistage des porteurs de germes qui devront être écartés de certaines professions (par ex. cuisinier).
>ceci est fondé et donc en oeuvre ou ?
Il semble que quasiment tout le monde soit porteur de salmonelles (ou d'autres bactéries pathogènes) à un moment ou à un autre, avec ou sans signes cliniques. Pour écarter des ateliers des industries alimentaires tous les porteurs, il faudrait établir qu'une analyse positive est corrélé avec une possibilité de contamination du produit alimentaire sur lequel l'individu travaille, puis déterminer à quelle fréquence faire les analyses.Cela serait fort coûteux en analyses, et il faudrait davantage de personnel dans les ateliers ou en réserve. En conclusion, cette approche préventive par surveillance sanitaire du personnel ne semble pas praticable et n'est pas pratiquée. L'OMS l'a dit il y a longtemps déjà, mais la réglementation française demande toujours des visites médicales. Cette réglementation fait actuellement l'objet de discussion, et sera sûrement modifiée. On peut aussi espérer que les médecins du travail seront alertés de leur responsabilité dans la protection de la santé publique (assistance à consommateurs en danger), et pas seulement de la protection des travailleurs.
La prévention de la contamination passe donc par d'autres moyens déjà discutés ici : lavage des mains et éventuellement port de gants, conception appropriée des postes de travail, apprentissage de gestuelles spécifiques, et - là où cela est insuffisant - autosignalement des personnes souffrant de diarrhée (pas de pénalités financières, affectation à un autre poste, etc.).
Mohamed DAYI Samedi 9. Janvier 2010 11:55
Parmi les conditions préalables à la production d'aliments sûrs,il y a l'aptitude à leur manipulation hygiénique qui normalement doit être attesté par un médecin de l'hygiène du milieu(la Carte Sanitaire délivré par le Bureau Municipal d'Hygiène),et non par le médecin du travail qui est un salarié de l'entreprise.Lors de l'inspection documentaire on peut exiger en plus de la CS (basique),des examens et analyses spécifiques en fonction de l'exposition du produit au poste de travail,de la sensibilité du consommateur final,et de la force du traitement du process contre les germes non considérés par la législation comme critère de sécurité;c.a.d Analyse de Dangers (S.aureus,B.cereus,E.coli,Salmonelles,...),tout en restant dans le cadre législatif préventif du Paquet Hygiène.
Il faudrait instaurer l'auto-déclaration sans pénalité,le personnel ayant un symptôme à risque sanitaire contaminant (diarrhée,écoulement nasal,...) demande de changer de poste sensible,ça doit faire partie de la culture de l'entreprise.Pour assumer cette responsabilité il faut qu'il soit convaincu par une formation pertinente et pédagogique.
Obligation de résultats imposée par l'Autorité Compétente et liberté des Professionnels dans le choix des moyens pour s'y conformer et dont le trait d'union est l'auto-contrôle.
M.Dayi/Maroc
jnjoffin Samedi 9. Janvier 2010 12:46
Faut-il rappeler que les contrôles bactériologiques ou parasitologiques (les virologiques sont inaccessibles) réalisés à l'embauche n'ont aucune justification scientifique si le travailleur n'est pas malade ? Pourquoi ?
* première raison : on trouvera sans aucun doute des /Staphylococcus aureus/ dont nous sommes tous ou pratiquement tous porteurs. (je
ne pense pas que nous soyons tous porteurs de /Salmonella/)
* deuxième raison : pour beaucoup d'analyses (/Salmonella, Shigella/, parasites…) le rendement est très faible. Autrement dit, la probabilité de les trouver, s'ils sont présents, est très faible. De plus, on ne mesure pas la concentration et l'on ne sait pas à quelle concentration ils sont pathogènes dans le produit fini.
* troisième raison : à quels germes se limiter ? Ajoutons à votre liste les /E. coli/ pathogènes (ETEC, EPEC, EHEC, EIEC…), les /Yersinia enterocolitica/, les /Vibrio cholerae/, etc… sans oublier de nombreux virus !
Comme dans l'instauration du paquet hygiène, il est clair qu'il faut se focaliser sur le risque et donc le limiter. Les mesures d'hygiène en
sont la base : lavage des mains, masques…. Ajoutons qu'en veillant à ne pas laisser dans des postes à risques des travailleurs malades, on
pourra réduire encore le risque. D'où l'intérêt de l'autodéclaration sans pénalité évoquée.
Et comme dans le paquet hygiène, il faut dépasser la culture du contrôle systématique et le plus souvent inutilement coûteux.
Bertrand CARLIER Samedi 9. Janvier 2010 12:49
merci,
maintenant par rapport aux propos d'O cerf qui n'apportent rien, j'aurai préféré lire les retours d'expérience des lieux où la démarche de prélévement existe.
1) une personne désignée comme porteur sain nécessite quoi pour ne plus l'être ?
2) le fait de vivre des prélévements est-il vraiment perçu comme une agression ?
cela existe vraiment des personnes porteuses qui ne peuvent être soignées?
O. Cerf Samedi 9. Janvier 2010 17:20
"Un porteur
sain est
un individu infecté par un micro-organisme pathogène ne
présentant pas de signes cliniques de cette infection mais
pouvant transmettre cette infection contagieuse" (source :
Wikipedia).
"L’évolution
[de la salmonellose bénigne] est le plus
souvent spontanémentfavorable
en 3 à 5 jours".
"L’infection peut
être totalement symptomatique et être ainsi la source
d’un portage
chronique."
"Toute
personne est
susceptible de faire une infection à Salmonella"
(http://www.afssa.fr/Documents/MIC-Fi-Salmonellaspp.pdf).
Une
précision : dans un message précédent, j'ai
indiqué que QUASIMENT tout le monde pouvait être porteur
sain À UN MOMENT OU À UN AUTRE. Donc : pas tout le
monde, pas tout le temps !
Tentatives
de réponse, sous réserve de l'avis de personnes plus
spécialisées :
Q1)
une personne désignée comme porteur sain nécessite
quoi pour ne plus l'être ?
R
: L'infection disparaît généralement d'elle même.
J'imagine que des antibiotiques doivent être efficace, mais y
a-t-il lieu déontologiquement de soigner un
porteur sain ?
Q2)
le fait de vivre des prélèvements est-il vraiment perçu
comme une agression ?
R
: Par certains oui, par d'autres non ...
Q3)
cela existe vraiment des personnes porteuses qui ne peuvent être
soignées?
R
: je doute que la réponse soit connue autrement que de façon
théorique, car - à ma connaissance - on ne cherche pas
à savoir qui est porteur sain, et donc on ne les traite pas
(voir plus haut).
À
mon tour de poser une question : les attaques ad
personam sont-elles
indispensables ?
jnjoffin Samedi 9. Janvier 2010 20:19
La définition de porteur sain de wikipedia ne me parait pas juste : on ne peut être infecté que malade. Un porteur sain est un individu
*contaminé* par un microorganisme pathogène ou l'hébergeant après avoir été malade. Il peut transmettre ce microorganisme, pas l'infection qu'il n'a pas.
On utilise de préférence le terme de porteur asymptomatique montrant que l'individu héberge sans être malade le pathogène.
Ces porteurs sains sont souvent d'anciens malades. La bactérie pathogène continue de se multiplier dans l'organisme sans provoquer une infection.
Les /Salmonella/ sont souvent capables de survivre dans la vésicule biliaire et sont donc éliminées dans les selles. Les antibiotiques,
malgré la sensibilité de la souche, ne permettent généralement pas d'éradiquer la souche et ces porteurs sains risquent donc d'éliminer la
bactérie toute leur vie. Une antibiothérapie est donc inutile et nocive puisqu'elle risque d'entrainer l'acquisition de résistance par la
bactérie pathogène.
On peut ajouter que, dans le cas des /Staphylococcus aureus/, il est quasiment impossible d'éliminer la bactérie par des antibiotiques chez
des personnes ayant des infections récidivantes. Un traitement local antiseptique est souvent préféré car les résistances pour ces produits
sont rares.
Il me semble aussi utile de préciser que le qualificatif de pathogène est très délicat à manipuler : un même microorganisme à la même dose
peut très bien ne rien faire à quelqu'un et en tuer un autre. Autrement dit, le pouvoir pathogène dépend de l'hôte. Rien n'exclut donc que des
porteurs asymptomatiques soient des personnes simplement contaminées par l'agent pathogène.
Ajoutons que définir l'état asymptomatique n'est pas forcément aisé : une petite diarrhée peut être considérée comme un vrai symptôme par
certains et négligée par d'autres (que ce soit le malade ou le médecin)
Il est donc possible que nous ayons tous rencontré une /Salmonella /
Enfin, j'espère n'avoir par fait d'attaques /ad personam /et je vous prie de m'en excuser si c'était le cas. Ce n'était ni ma pensée ni ma volonté mais il arrive (souvent) que l'on commette des erreurs
Bertrand CARLIER Samedi 9. Janvier 2010 22:25
merci,
préalables :
- je connais le sujet initial car, j'ai, en son temps, aidé des importateurs de reptiles, et donc j'ai eu à faire le point sur ce type de sujet. D'autre part, je traine, encore, dans des lieux associatifs qui manipulent ce genre de petites bêtes et vraiment leur imcompétance sur ce type de sujet est afligeant. Ce sont pourtant des enseignants...
- je n'ai aucunement eu l'impression de faire une attaque personnelle, ni l'intention d'ailleurs. Je n'ai fait que répondre à deux messages en un seul.
Mon message initial évoquait la partie prophylaxie de la fiche salmonelle en français. Ce serait bien de faire évoluer cette fiche vu l'état des lieux des pratiques. Ou mieux de présenter de façon neutre les façons d'aborder cette problématique en tel ou tel lieu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salmonella
Concernant le portage de salmonelle et les animaux , les sélectionneurs de volailles et les éleveurs de tortues ont bien des données sur le sujet ...
Maintenant , concernant les humains, ce serait bien de produire des faits et cela ne peut se faire si l'on recommande de ne rien faire.
je renouvelle donc ma question:
Dans les pays ou des prélévements existent , quid des résultats et des recommandations aux personnes testées positives?
amicalement
Bertrand
ps :
une question acccessoire: si par miracle lors d'un événement un patient travaillant dans les métiers de bouche est testé positif , le médecin du travail recommande quoi en 2010, en France ?
jnjoffin Dimanche 10. Janvier 2010 7:39
En lisant rapidement la fiche /Salmonella/ de Wikipedia, il est clair qu'elle contient de nombreuses erreurs, mais aussi des choses justes et
bien présentées. Tout le problème est de savoir jusqu'où aller puisque le spécialiste peut attendre les détails mais beaucoup d'autres lecteurs
souhaitent au contraire une vue rapide et synthétique.
Pour ce qui est des erreurs j'ai noté :
* une confusion sous-espèces - sérovars.
* l'absence de prise en compte du caractère H2S (généralement + pour les Salmonella) au niveau de la coproculture, des milieux Hektoen
et XLD pour l'isolement, l'affirmation de la sélectivité très contestable.
* le vaccin TABC qui n'existe pas. C'est le TAB, bien connu des vieux militaires, vaccin abandonné ou très peu utilisé aujourd'hui et actif sur /Salmonella/ Typhi, ParatyphiA et ParatyphiB seulement.
* l'absence de mention de l'existence du vaccin TyphiVi (actif seulement sur S. Typhi et probablement sur S. Dublin et paratyphiC), et éventuellement de vaccins vivants.
* pour le traitement, on s'aide en général de l'antibiogramme vu les nombreuses résistances. Comme indiqué ensuite, ce traitement n'est
mis en oeuvre qu'en cas de fièvre et d'évolution problématique de l'infection, l'essentiel étant la réhydratation.
Il est facile de critiquer et mieux vaudrait contribuer... mais il faut du temps !
Par exemple pour lire Salmonellose !
Bertrand CARLIER Dimanche 10. Janvier 2010 9:28
merci,
cette fiche est aussi citée sur la fiche anglaise:
http://en.wikipedia.org/wiki/Salmonella
vu cela, allons voir la fiche allemande
on y découvre que les personnes à risque sont (le personnel soignant)
http://de.wikipedia.org/wiki/Salmonellen
amicalement
Bertrand
ps il y avait bien une fiche AFSSA, mais le lien a du évoluer ou ?
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/40641-40642.pdf
issu de
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Salmonella
O. Cerf Dimanche 10. Janvier 2010 13:06
Merci pour ces précisions, j'utiliserai "porteur asymptomatique".
Le fiche Salmonellose de Wikipedia en français comporte aussi des inexactitudes.
PS Ce n'est pas M. Joffin qui était en cause !
Pascal Rudeaux Dimanche 10. Janvier 2010 14:21
Ma petite pic du jour et sans liens svp, (jassume mes opinion et non pas celles des autres).
Et tout ces beaux discours pour en arriver à quelles conclusions ????
Salmonelle, porteurs sains, wiki, cest mieux utiliser le mot asymptomatique que etc ..
Donc, pour nos RAQ, le risque salmonelle produit fini doit sétudier au cas par cas.
Produit fini par produit fini (utilisation espérée du produit alimentaire), site de production par site de production (usine, restaurant, restaurations collectives, .. ) et saccompagner des mesures nécessaires pour avoir sous control le risque invoqué.
Donc pour répondre à la question posée par Mr Joffin, il ny a pas une solution mais des solutions.
.
Dans les pays ou des prélévements existent , quid des résultats et des recommandations aux personnes testées positives ?
..
Pour exemple :
Une usine dabattage de volaille ne traitera pas le pb salmonelle du personnel comme une restauration collective fabriquant de la mayonnaise
Jérôme Massip Dimanche 10. Janvier 2010 9:59
Je suis porteur sain de S.Aureus depuis...la première fois où l'on a effectué un prélèvement pour le savoir !
Donc, j'étais déjà porteur sain et faisais déjà la cuisine avant que l'on découvre cette horrible pathologie....ouhhhhh !
Bref, j'ai tout entendu...qu'il faudrait que je change de job, si je continue en cuisine en ayant ce que j'ai je risque de rendre malade beaucoup, beaucoup de monde...enfin de tout et du n'importe quoi aussi.
Comme un médecin m'a dit, 5 à 7 personnes sur 10 sont porteuses de S.Aureus en hiver et donc ? On traite tout le monde à la Fucidine ? On reclasse tous les cuisiniers ? Et quand c'est pas un Staph, c'est autre chose non ? Nous sommes en présence d'une flore commensale et par principe elle est avec nous...jusqu'à la fin.
Je me suis traité contre le S.Aureus un fois par an pendant 5 années, et à chaque fois cela a été 15 jours d'antibiotiques et pourquoi à la sortie ? Et bien je suis toujours porteur sain de S.Aureus et ce n'est pas pour cela que le nez me coule constamment où qu'il ait d'autres signes significatifs comme quoi je suis...malade.
Attention de ne pas tomber dans vos établissements dans des pseudos chasses aux sorcières car le chasseur peut devenir, à un moment donné de sa vie, le chassé !
Les précautions sont à prendre comme pour tout le monde. Lavage des mains, masque bucco-nasal en cas de rhume et/ou de travail prolongé devant de la matière, soigner les coupures...enfin des choses normales comme pour toutes les personnes non-malades.
J'ai eu dans ma carrière l'occasion de travailler avec une personne atteinte du HIV et je peux vous dire que j'étais content le jour où elle me l'a annoncé. Des précautions ont alors étaient prises notamment pour son évolution au poste des entrées froides.
Mais avec de la transparence, de la compréhension, une règlementation bien appliquée et des pratiques d'hygiène consciencieuses, tout se passe bien.
Rappellez-vous toutefois, qu'un serrage de mains vous exposera plus à toutes formes de germes pathogènes qu'autre chose...si vous ne vous lavez pas les mains ensuite bien sûr...
Jérôme Massip
Bertrand CARLIER Dimanche 10. Janvier 2010 10:53
merci jérome,
nous avions déjà abordé ce sujet, mais je trouve que votre témoignage a une valeur pédagogique certaine.
Dans votre cas, il s'agit de staphylocoque doré, vous avez connaissance de cas avec salmonelle ?
Le staphylocoque doré
http://fr.wikipedia.org/wiki/Staphylocoque_dor%C3%A9
Mais j'aimerai que vous abordiez un point particulier: le fait de ne pas être considéré comme parfait, n'est-il pas plus tôt un avantage ?
Dit autrement, ne serait-il pas plus simple de considérer officiellement que tout le monde est imparfait, sauf démonstration scientifique reconnue par la communautée scientifique ?
Ceci n'a de vrai sens que si cela est écrit et accessible...
amicalement
Bertrand
ps: dans le cas de la fiche allemande concernant les salmonelles le fait que le personnel soignant soit considéré comme à risque me
semble très important. Mais, aprés l'avoir écrit, ils proposent et donc font quoi ?
Bertrand CARLIER Dimanche 10. Janvier 2010 16:13
bonjour,
un peu de lecture
Éradication du portage asymptomatique des salmonelles non typhoïdiques par deux doses de péfloxacine
Le dépistage des porteurs de Salmonella spp. parmi le personnel de la restauration est-il utile?
FAUT-IL TRAITER LES PORTEURS DE SALMONELLA
dont
Le terme de porteur s'applique à tout individu qui héberge et élimine des sal-monelles, le plus souvent sans signe clinique apparent.
On distingue, en pra-tique, deux statuts différents :
le porteur transitoire el le porteur chronique.Les porteurs transitoires éliminent des salmonelles pendant quelquessemaines à quelques mois [1], puis les coprocultures deviennent négativesspontanément, toujours avant un an.
À l'opposé, les porteurs chroniquesexcrètent des salmonelles, de façon continue ou discontinue, pendant unedurée supérieure à un an. parfois pendant toute leur vie. Il peut s'agir deconvalescents de fièvre typho-paratyphoïdique ou de gastro-entérite aiguë,le portage chronique s'installant plus fréquemment après une fièvre typhoïde(2 à 5 % des cas) qu'après une salmonellose non typhoïdique (0,2 à 0,6 %des cas). Les porteurs de salmonelles ubiquitaires n'ont souvent aucun anté-cédent clinique évocateur. Ils sont contaminés de façon occulte, notammentpar contact professionnel avec le réservoir animal.
une vraie biblio sur le sujet cela existe?
jnjoffin Dimanche 10. Janvier 2010 16:44
Attention aux conclusions portant sur 17 enfants en 4 ans.
Pour pouvoir faire une analyse sérieuse des effets de la pefloxacine (en supposant que les résistances ne sont pas apparues depuis 1993), il
faudrait un échantillon un peu plus conséquent et plus représentatif du public qui nous intéresse, c'est-à-dire le personnel de cuisine. Il faut
aussi pouvoir comparer à l'élimination naturelle du microorganisme.
Enfin, il faudrait évaluer le rendement de la recherche : connait-on le seuil de découverte des Salmonella dans les selles, peut-on déterminer
la probabilité de découverte hors infection ? Une coproculture négative ne signifie pas que la Salmonella est éradiquée à 100%. Comme d'ailleurs la recherche dans l'aliment...
Les observations de la 3e référence trouvée par M. Carlier corrobore les affirmations ci-dessus ! bien qu'elle datent de 1991. Ouf !
Le dépistage au niveau des personnels de cuisine semble donc clairement inutile (au moins en France) et mes mesures d'hygiène essentielles.
Guère nouvelles d'ailleurs car les mains sales sont évidemment en cause pour expliquer le passage de pathogènes intestinaux des selles vers les aliments...
Bernard
PICHETTO Dimanche 10. Janvier 2010 17:07
Un
peu de lecture également, plus générale...
Petite
revue sur Salmonella spp :
Avec [prévalence
salmonelle]
:
http://www.liste-hygiene.org/FICHE-SALMONELLA.html
http://www.chu-rouen.fr/ssf/pathol/salmonellose.html
http://www2.toulouse.inra.fr/velisa/article.php?agent=18
http://www.bvet.admin.ch/gesundheit_tiere/00293/00296/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdoJ5gGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--
http://aeema.vet-alfort.fr/public/pdf/revue/51.09.pdf
http://www.enviro2b.com/2009/12/18/un-tiers-des-elevages-europeens-de-porcs-contamines-par-les-salmonelles/
Avec
[prévalence salmonella human portage] :
"Faut-il
traiter les porteurs de salmonelles ?"
: http://www.invs.sante.fr/BEh/1991/04/beh_04_1991.pdf
http://whqlibdoc.who.int/trs/WHO_TRS_774_fre.pdf
http://www.pasteur.fr/sante/clre/cadrecnr/salmcnr/salmcnr-actualites.html
http://www.facmv.ulg.ac.be/amv/articles/2006_150_4_04.pdf
http://aeema.vet-alfort.fr/public/pdf/revue/51.03.pdf
http://www.facw.be/journeedetude/marcq.13.03.09.le-poulet-sans-salmonelles-quelles-recherches-pour-y-parvenir-.1.pdf
http://www.fsagx.ac.be/zt/Publications/PDF/EcologiedeSalmonella02.pdf
http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/medecine/mtp/e-docs/00/03/0E/4F/article.md
http://journees-de-la-recherche-foie-gras.org/JRA/Contenu/Archives/7_JRA/qualite/Q14-PREVOST-version%20def.pdf
Avec
[prévalence salmonella portage humain]
:
http://www.fasosante.net/les-salmonelloses.html?89e255db9b6c81a2118d51ef560255ad=884d1a088608038dc0bb20b79ccc5069
http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-00000j-0hs/presse/fiches-sur-les-maladies-infectieuses/salmonelloses
...
Avec
[prévalence salmonella portage humain restauration]
:http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6VKK-46WV6C5-2K&_user=10&_rdoc=1&_fmt=&_orig=search&_sort=d&_docanchor=&view=c&_searchStrId=1160688998&_rerunOrigin=google&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=ae55ba1925dfef24f12c79ca7399884e
http://cuisiniersdumidi.forumpro.fr/c-est-une-question-d-hygiene-f3/salmonella-typhi-et-paratyphi-a-t143.htm
http://www.infectiologie.com/site/medias/enseignement/DIU-paris/Module%204/MECHAI-Infgastro.pdf
Et
je vous laisse continuer avec :
[prévalence salmonella
portage humain agroalimentaire]
Il y a de quoi lire...
Bertrand CARLIER Lundi 11. Janvier 2010 7:34
merci,
si la fiche AFSSA a disparu, il y a des fiches au Canada, pour les laboratoires
http://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/az-index-fra.php#sal
donc
FICHE TECHNIQUE SANTÉ-SÉCURITÉ - MATIÈRES INFECTIEUSES
http://www.phac-aspc.gc.ca/msds-ftss/msds135f-fra.php
mais l'on y trouve
DOSE INFECTIEUSE : 100- 1000 organismes - ingestion; varie selon de nombreux facteurs le concept de dose infectieuse dans un document de ce type justifie quelques éclairages complémentaires ...
autre intéret du lieu son bilinguisme
amicalement
Bertrand
ps
Certains chercheurs croient antibiotiques prolonger l'état de porteur.
...
Environ 85% des transporteurs peut être guérie par une combinaison d'une intervention chirurgicale pour retirer leur vésicule biliaire et les traitements antibiotiques.
O. Cerf Lundi 11. Janvier 2010 9:37
La fiche *Salmonella *de l'AFSSA n'a pas disparu. J'avais indique il y a quelque jours l'adresse suivante, toujours valable :
http://www.afssa.fr/Documents/MIC-Fi-Salmonellaspp.pdf
Bertrand CARLIER Lundi 11. Janvier 2010 9:56
merci,
très belle fiche
il est cependant dommage de ne pas pouvoir, pour ceux que cela interesse, aller plus loin par la biblio, notamment concernant une des questions posées:
"Certaines souches de Salmonella spp. peuvent également être isolées d'autres sources, tels les animaux à sang froid (reptiles, tortues) et les animaux aquatiques (mollusques, poissons)."
et les animaux aquatiques (mollusques,poissons)
amicalement
Bertrand
ps
j'avais oublié un lien
Certains chercheurs croient antibiotiques prolonger l'état de porteur.
...
Environ 85% des transporteurs peut être guérie par une combinaison d'une intervention chirurgicale pour retirer leur vésicule biliaire et les traitements antibiotiques.
issu de
http://www.medicinenet.com/salmonella/article.htm
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