ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Les prélèvements de surface (kits de détection de germes, limites critiques…) (archives 2003 - 2005)

 


Jean-Louis Charron  mercredi 19 février 2003 08:09

Quels sont les tests que vous appliquez pour prouver d'une part le nettoyage complet et d'autre part la désinfection dans le cadre de l'assurance qualité.

Myriam BENISSAD mercredi 19 février 2003 08:07

Personnellement j'utilise
Lames de surface (flore totale, coliformes totaux)
Sanitests (staphylocoques, coliformes, salmonelles)

Lionel GROSJEAN  mercredi 19 février 2003 09:25

La mesure de la biocontamination d'une surface peut se faire de diverses manières:
    Quantitative (dénombrement par unité de surface):
        + empreintes gélosées avec des milieux spécifiques selon le type de microflore que l'on veut dénombrer (Flore totale, coliformes, levures moisissures)
         + ATP métrie bioluminescence (mesure de l'ATP microbien)

    Qualitative: recherche de germes pathogènes (Salmonelles, Listeria par exemple) par écouvillonnage humide d'une surface, ou par essuyage à l'aide d'une chiffonnette stérile imbibée.

La mesure de la biocontamination en particulier par empreinte gélosée reste dépendante de la qualité du biofilm (microbes + gel de polymères microbiens) déposé sur la surface . L'adhésion des germes au support est très variable et le rendement du prélèvement de surface (colonies dénombrées/ germes réellement présents) reste dépendant du biofilm, de la nature du support (métal, carrelage, plastique) , de ses aspérités, des forces appliquées au moment du prélèvement. Pour mesurer de manière constante, le projet de norme AFNOR PR EN 1632-3 préconise une pression  de 500g pendant 10 secondes sur une surface de 25 cm². Différents laboratoires (Biomerieux, AES) ont développé des applicateurs garantissant ces paramètres. Il est par ailleurs important que les géloses, écouvillons ou chifonnettes utilisés contiennent des inhibiteurs des principaux désinfectants.

chalolotte  mercredi 26 mars 2003 12:04

Avez vous des renseignements sur les lingettes de prélèvement de surface:

- Répartition en % et évolution de ce produit sur le marché français

- Evolution de consommation

- Circuit de distribution

- Les normes en vigueur

 

Elise CHASSEIGNAUX  mercredi 26 mars 2003 20:52

Pour les distributeur de lingettes de prélèvements, il y a principalement :
- la société SODIBOX qui propose une gamme complète de produit, avec ou sans neutralisant, sans gant de prélèvement ou avec un ou deux gants de prélèvements. Il propose aussi des pédichiffonnettes pour les prélèvements en élevage avicole ou autre. Leur gamme de chiffonnette a été mise au point en collaboration avec l'AFSSA de Ploufragan
- la société AES Laboratoire mais leur chiffonnette est un peu moins pratique à utiliser à mon goût.
Pour ma part, travaillant dans un laboratoire d'analyse de routine en agroalimentaire, je constate que de plus en plus d'industriels souhaitent réaliser des autocontrôles (recherche de Listeria, salmonelles ou autres) dans leur environnement. Mais à ma connaissance, il n'y a pas de norme.

 

Arlette Rozand jeudi 27 mars 2003 11:17

Je voudrais m'associer et complèter cette question des lingettes jetables..
Comment sont-elles traitées et éliminées dans la gestion des déchets des labos

Hassen Hichri  jeudi 27 mars 2003 19:15

Les lingettes suivent le circuit des déchets contaminés

Elise CHASSEIGNAUX jeudi 27 mars 2003 20:46

Ces chiffonnettes sont éliminées comme tout déchet classique de laboratoire. 

Hassen Hichri  vendredi 28 mars 2003 09:35

L'élimination des lingettes ayant servies aux  prélèvements dans un laboratoire d'analyses agroalimentaire, environnementales, médicales... sont considérées comme des déchets contaminées. Le laboratoire est obligé de les gérer comme des déchets "d'activité de soins". Les lingettes déconditionnées et n'ayant pas servies doivent aussi suivre le même circuit "D. contaminés" car il y a un risque de perturbation de l'ordre public au niveau du personnel de la  déchetterie et / ou de l'ouverture accidentelle, sur la voie publique,  des poubelles des déchets urbains.
La DRASS n'appréciera  pas ce genre d'évenement.
Références:
1- Loi du 15 juillet 1975 et les décrets du 18/11/1996 et 15/05/1997
2- Le décret n°97-1048 du 6/11/1997 relatif à l'élimination des déchets d'activités de soins.
3- Directive CEE n° 90.679 du 26/11/1990

 

mercredi 16 avril 2003 07:46

SCIENCE DAILY 15/04/03 New 'DNA Chip' Rapidly Detects, Identifies Dangerous Pathogens
http://www.sciencedaily.com/releases/2003/04/030415083940.htm


 

helenecabot lundi 4 août 2003 12:20

Etant depuis peu Responsable Qualité Restauration pour le CHU de Caen, je souhaite mettre en place des contrôles microbiologiques des surfaces.

Il existe plusieurs méthodes (lames gélosées, pétrifilms...) mais apparament, il n'existe pas de critères d'interprétation ?

Julien lundi 4 août 2003 14:34

Personnellement, je ne suis pas très adepte des géloses qui représentent un peu l'antiquité!!!
dans beaucoup d'entreprises agroalimentaire, l'ATPmétrie est de plus en plus utilisée.
Le principe de l'ATPmètrie est de mesurer l'ATP. Tout être vivant animal végétal ou microorganisme possède de l'ATP. Lorsque vous mesurez l'ATP sur une surface, vous "ramassez" tout l'ATP de l'ensemble des cellules s'y
trouvant. Pour obtenir l'ATP d'origine uniquement bactérienne, il faudrait faire subir à l'échantillon prélevé une opération relativement complexe à l'aide de molécules lourdes (DMSO par exemple) suivi de centrifugation et de
diverses récupérations. Cela est réalisable mais n'a aucun intérêt pour des mesures de routine pour apprécier des flores de surface. (cf message de 2001)
Je précise que cette technique n'a d'intérêt que pour vérifier du nettoyage d'une surface.
Le laboratoire humeau et Biocontrol systems propose des appreils de ce type mais leur coût reste encore relativement élevé (sauf pour une utilisation très régulière).

Sinon, utiliser les géloses contact pour des surfaces planes, c'est bcp moins cher et c'est assez simple. (Les lames même si elles sont pratiques, coût + élevé et lecture moins facile que les boîtes contact).
Les critères sont fournis avec les boîtes contacts ou les lames par le fournisseur (cf fiche technique).

benoit_gaudin mercredi 27 août 2003 16:22

Effectivement il y a plusieurs solutions pour le controle des surfaces.

Il est vrai que l'ATP métrie est le meilleur systeme pour le controle des surfaces (réponse immédiate, simplicité d'utilisation, possibilité suivant les appareils d'avoir un logiciel permettant de recouper tous les resultats obtenus = graphique)
Mais il est vrai que cette solution reste honnereuse.
Par contre je conseil la société Biotrace qui est le spécialiste de l'ATP métrie (maintenant il est clair qu'il faut comparer avec les autres sociétés fournissant ce type de materiel).

Sinon il y a une tres bonne alternative comme lames/boites + test proteique = vous verifier a la fois le nettoyage et la desinfection.
Il y a nootament le protect, le check it et encore d'autres technique.

Par contre il n'y a aucune différence de prix entre les lames et les boites (ce n'est qu'une question de preference de l'utilisateur)

benoit_gaudin mercredi 27 août 2003 17:17

Il est vrai que maintenant que Sodibox a arrété de fabriquer des lingettes avec gants je trouve que la meilleure solution a l'heure actuelle c'est les epongettes + gants (distribuées par biotrace SA)

Seulle Humeau continu a distribuer ces lingettes sans gants (c'est a  dire qu'il faut retourner le sac pour faire son prélèvement ou acheter des gants steriles a part), ce qui n'est surment pas une tres bonne solution etant donné qu'avec le systeme l'utilisateur peut facilement contaminé sa lingette lui meme.

Au niveau prix c'est kif kif mais surtout beaucoup plus sur.

 

Benoit Gaudin vendredi 29 août 2003 09:46

Pour les controles de surfaces il y a beaucoup de techniques différentes (lames, boites contact, ecouvillons, tests protéiques et l'ATP métrie)

En ce qui concerne les boites contant et les lames il n'y a pas de différence de prix entre les 2.
C'est juste une question de préférence pour l'utilisateur.
Les résultats sont obtenus en 48 H tout dépend des germes recherchés.
En sachant que les sociétés qui fournissent ces produits donnent les critères d'interpretation des résultats.
Cette technique ne permet de verifier que la desinfection et pas le nettoyage par contre.

La méthode par ecouvillonage reste la moins chère mais pas forcément la plus pratique et permet également de verifier la desinfection.

Ecouvillonage de 10 cm2 puis envoi des ecouvillons a un labo pour l'analyse (donc pas de resultats avant 1 semaine et demi).

Les tests proteiques eux ne permettent pas de verifier la desinfection mais le nettoyage (reste t'il des residus protéiques sur le plan de travail pouvant induire une contamination fécale par la suite).
Un très bon pack hygiéne se doit de verifier la desinfection et le nettoyage.
Il faut compter environ 12 francs (2 euros) pour une lame/boite contact + test proteique.
Mais cela varie d'un distributeur a l'autre.

Et la meilleur technique selon moi c'est l'ATP métrie qui permet de verifier a la fois la desinfection et le nettoyage.
Les résultats sont instantanés, la technique est vraiment tres simple a utiliser (enfin sa depend des appareils) et il existe bien souvent un logiciel qui permet de transferer les données de l'appareil vers un ordinateur (tous les résultats pourront donc etre informatiser, vous pourrez en tirer des graphiques ...).
Mais il est vrai aussi que cette technique est la pus honnereuse donc tout depend de votre budget.

 

Philippe Sommer vendredi 29 août 2003 09:55

Concernant le contrôle des surfaces avant travail, les différentes techniques ont été exposés, mais je ne suis pas entièrement d'accord sur les conclusions tirrées :

1- l'écouvillonnage n'est pas le moins cher : coût écouvillon, puis coût surtout de l'analyse en laboratoire
2- à mon avis, le test en lame gélosée ou boite contact reste bien moins cher (cout uniquement du consommable, pas d'analyse ultérieur, si ce n'est une incubation en étuve)
3- les tests protéiques ou ATP métrique sont intéressant dans certains cas pour vérifier le nettoyage, et peut etre la désinfection (quoique), mais reste très difficile d'interprétation dans les usines qui travaille sur la viande ou les abattoirs, par ex. Dans ceratins cas, par contre cela peut etre tres interessant, dans les cas ou l'on peut nettoyer de facon tres drastiques, et ou tout residu organiques ne doit donc pas subsister  sur les surfaces.

enfin, il n'existe pas que la société Biotrace en France, on a l'impression de se retrouver sur une liste publicitaire ....

 

Albert Amgar lundi 1 septembre 2003 09:39

Je rappelle qu'il existe une norme sur le sujet : NF V 08-037.
Microbiologie des aliments. Surfaces d'environnement agro-alimentaire.
Prélèvement d'échantillons destinés à l'analyse microbiologique. Mai 2003.
Si des prélèvements sont réalisés autant les faire selon une méthode normalisée.

 

Anne-Constance Peta jeudi 2 octobre 2003 10:20

La décision 2001/471/CE du 8 juin 2001 demande aux exploitants d'établissements de viande de procéder à un controle régulier de l'hygiène. Pour cela, il propose d'utiliser des boites de gélose de comptage (flore totale) ou gélose VRBG (entérobactéries). Jusqu'alors nous utilisons des lames de surface (atelier de découpe de viande).

Qu'en pensez-vous? Sommes nous OBLIGE d'utiliser des boites de gélose plutot que les lames de surface ?
Est-ce que beaucoup d'entre vous utilisent déjà cette nouvelle méthode de controle d'hygiène ?
Il semblerait également qu'elle soit plus onéreuse que la précédente.

Franck Demézières jeudi 2 octobre 2003 09:51

Il me semble qu'une note de service de la DGAL à ouvert la possibilité de procéder à des contrôles par d'autres moyens que ceux notés initialement dans la décision de 2001/471

JP GUILBAUD jeudi 2 octobre 2003 09:59

Vous pouvez peut-être vous appuyer sur la nouvelle norme de Mai 2003: NF V 08-037
"SURFACES d'ENVIRONNEMENT AGRO-ALIMENTAIRE, Prélèvement d'échantillons destinés à l'analyse microbiologique"
Au chapitre 3.4 de cette norme, il y est clairement indiqué la possibilité d'utiliser des lames gélosées.

HELENE CABOT jeudi 2 octobre 2003 10:55

Les boites de contact et les lames gélosées sont deux techniques à peine différentes aboutissant au même résultat.
 
Dans le cas des boites de contact, vous devez acheter 2 boites (1 pour la flore totale et 1 pour les entéro') alors que les lames gélosées sont bifaces.
 
De plus,ces dernières reviennent effectivement moins cher pour le même résultat. Vous pouvez donc continuer à utiliser cette méthode sans soucis !

 

Alain GONTHIER jeudi 2 octobre 2003 11:43

Je profite de ces questions sur les contrôle de surface pour vous demander votre avis sur des résultats qui me surprennent.

Une personne travaillant en restauration collective m'a dit que lors de contrôle de surface avec des lames bifaces (Flore totale/entérobactéries),  il n'était pas rare d'obtenir des résultats négatifs en flore totale et faiblement positifs (une dizaine d'UFC) en entérobactéries. Le contraire me semblerait plus logique.

Avez-vous déjà observé de tels résultats?

Si oui comment expliquer ces résultats si ce n'est par le biais de prélèvement. Mais cette explication ne me convient pas complètement étant donné le nombre de fois où le cas s'est répété.

Franck Demézières jeudi 2 octobre 2003 12:09
 

Qu'entend t-on par négatif en FT? Il peut très bien s'agir d'un résultat acceptable avec un seuil par exemple inférieur à 25 germes/ lame en FT alors que pour les Entéro, le seuil est quant à lui fixé à 0. Donc à partir de 1 colonie on obtient un résultat négatif.
On retrouve alors bien un rapport de 1 à 10 o u 100 entre ces 2 familles de germes.

Par contre si négatif en FT correspond à 0 UFC/ lame, je suis comme vous sans réponse.

 

 

Christian Felter jeudi 2 octobre 2003 12:26

>Avez-vous déjà observé de tels résultats?
>
Assez fréquemment pour ne plus m'en étonner, disons dans au moins 5% des cas il y a une telle inversion des résultats.
Prélèvements faits en restauration commerciale,  les deux faces étant positives.

 

Lionel  Grosjean jeudi 2 octobre 2003 13:18


 Ta question pose le problème de l'incohérence apparente vis à vis de certains résultats microbio (surfaces ou alimentaires)
Concernant les surfaces j'émets les hypothèses suivantes

    Problème de biofilm et d'adhésion au support. On sait que les techniques par empreinte gélosée ne récupèrent qu'une faible proportion de microorganismes présents. Il me semble que l'ASEPT a communiqué à ce sujet (rendement des prélèvements de surface)

    Problème de lieu de prélèvement : on n'applique jamais exactement au même endroit la face flore totale et la face coliformes, disparité de la contamination

    Problème de pression appliquée à ces bifaces;  autant on peut appliquer une pression homogène standardisable (ex 500g ) sur une boite countact autant il est plus difficile d'appliquer une pression homogène sur toute la
surface du bilame que l'on tient par l'une de ses extrémités. Si on tient la lame par ces 2 extrémités on observe un cintrage et une baisse de pression sur le centre de la lame et évidement un taux de récupération plus faible.
Est on sûr d'applique le bilame de la même manière d'un côté et de l'autre

    Problème de milieu de culture: la différence de dureté, "de viscocité" entre les 2 milieux peut expliquer une différence de rendement de récupération des germes , il faudrait regarder les formules des 2 géloses.
Une gélose plus molle ira peut-être plus en profondeur dans les aspérités du support et récupérera plus de germes

    On peut évoquer évidemment le stress bactérien et le caractère plus ou moins revivifiable de telle ou telle souche en fonction du support et des déinfectants utilisés

Pierre HAAS vendredi 3 octobre 2003 08:43

D'après ma propre expérience, la situation que vous décrivez s'explique par le fait que les deux faces de la lame ne correspondent pas exactement au même prélèvement; de plus, la répartition de la flore de surface n'est pas homogène.

 

Dr FLINOIS samedi 25 octobre 2003 15:33

Afin de réaliser une synthèse, je recherche les différentes méthodes pour contrôler la propreté des surfaces dans les cuisines. Lesquelles utilisez-vous, quels sont leurs avantages et leurs inconvénients, qui les commercialise ?

Alexia responsable qualité lundi 27 octobre 2003 12:02

Je réalise régulièrement des contrôles de surfaces par boîtes de contact (avec géloses permettant d'identifier la flore totale et les entérobactéries).
Les milieux choisit sont PCA avec un neutralisant dans le cas où il reste des résidus de solutions désinfectantes et VRBG pour les entérobactérie.
Notre fournisseur est Laboratoire Humeau mais il y a aussi COFRALAB...
Dans notre entreprise, il n'est pas du tout intéressant d'utiliser l'ATP métrie mais pourquoi pas en cuisine, à voir avec les fabricants et les moyens financiers qui vous sont accordés. Car c'est cher à l'achat mais aussi en utilisation régulière alors que les boîtes contacts ont un coût plutôt faible.
Depuis peu j'utilise des écouvillons = test protéiques, coûtent un peu plus cher, l'avantage c'est qu'ils sont rapides, lecture en quelques minutes mais la lecture se fait pas gamme de couleur, qui dans nom entreprise est difficile à lire. Ensuite, si la couleur présente un "doute" il faut envoyer au laboratoire.

Raffin Christelle lundi 27 octobre 2003 14:06

L'analyse microbiologique permet d'apprécier la qualité hygiénique des surfaces. La pertinence des résultats d'analyse dépendra du choix des méthodes, des points critiques identifiés et des techniques de prélèvement. Tout un process qui fera appel à des personnes habilitées et des gestes codifiés pour assurer fiabilité et reproductibilité. Malgré l'importance des enjeux, le contexte normatif n'est pas encore fermement établi aussi, les laboratoires jouent un rôle important de conseil auprès des professionnels, pour les aider dans le choix de méthodes de prélèvement et d'analyses appropriées selon qu'ils veulent identifier une source de contamination, valider ou contrôler des procédures de nettoyage.  Avant de mettre en place un contrôle pertinent, il faudra se poser de nombreuses questions : Quel est le matériel le plus adapté : écouvillons, chiffonnettes, gazes, éponges, boîtes contact, lames de surfaces. Dans quelle zone de prélèvement ? etc. Les écouvillons ou des chiffonnettes/gazes sont très utiles dans le cas de recherches de microorganismes pathogènes. A ce matériel, s'ajouteront les boîtes contact pour le dénombrement des microorganismes, sachant que les résultats obtenus seront différents selon la méthode. Chaque technique permettra une évaluation qualitative de la surface. De façon générale, les méthodes d'imprégnation de géloses (boîte contact, Pétrifilm, lames de surfaces) auront tendance à sous évaluer la contamination réelle car la gélose ne décroche que partiellement les biofilms.

Paul Meunier lundi 27 octobre 2003 18:14

Pour vos analyses de contrôles de surfaces, air ambiant, etc,...je vous convie à découvrir la société hygi+. C'est, sans aucun doute, le meilleur rapport qualité-prix dans le domaine du contrôle.

Leur site est http://www.hygiplus.com et, qui plus est, ils sont  réellement spécialisés dans le domaine de l'hygiène en restauration et collectivité

Julien jeudi 6 novembre 2003 13:34

Je souhaiterais avoir vos réactions sur les contrôles de surfaces: que pensez-vous d'un contrôle de surface effectué à l'aide d'un écouvillon, dont le résultat est obtenu par la cytométrie de flux? (le résultat est soit: présence/absence ou dénombrement de la flore totale).

et par rapport aux autres techniques que je ne trouve pas si efficaces que ça (lames ou atp par ex).

Alexia Responsable Qualité jeudi 6 novembre 2003 13:50

J'utilise moi aussi ce type d'écouvillon qui en effet ne m'apporte pas grand chose, car l'appréciation visuelle des résultats est difficile à interpréter. Il faudrait les envoyer en analyse dans un laboratoire (mais je ne l'ai jamais fait) car je les ai mis en place pour avoir des résultats rapides.
En effet, les autres contôles de surfaces de type boite de contact de 25cm², ne prélèvent que entre 20 et 40% de contaminations réélle, les lames de contact en prélèvent encore moins.
Pour l'ATP-mètrie nous l'avons essayé dans notre entreprise, ce n'est pas utilisable, car notre société réalise des abattages de gros bétail (forte présence de protéines) même après nettoyage, coût très élevé pour des résultats très variables et peu fiable.
Je pense que l'idéal pour avoir une bonne appréciation de l'efficacité de sa désinfection, reste les "chiffonnettes" ou écouvillons mais avec des délais de résultats à mon avis trop long.
En attendant, je continu à utiliser les boites contact et les écouvillons qui semblent donner satisfaction aux organismes qui nous contrôles.

jeudi 15 janvier 2004 14:35

FOOD PRODUCTION 15/01/04 New tests to fight foodborne disease
Food technology firm Oxoid has expanded its range of microbiological tests for the food industry to include two new diagnostic reagents kits - one for Salmonella and another for Listeria species....
http://www.foodproductiondaily.com/news/news.asp?id=49070

mercredi 18 février 2004 09:32

BBC 18/02/04 Rapid diarrhoea test developed
Until now labs have had to confirm the causes of diarrhoea
Doctors could soon be able to diagnose diarrhoea, one of the world's biggest killers, much more quickly. 
http://news.bbc.co.uk/1/hi/health/3496249.stm

Laetitia Gallardo vendredi 7 mai 2004 11:07

J'aurais souhaité savoir si quelqu'un connaissait un site internet où aller pour identifier des bactéries (inhabituelles) s'étant développer sur des lames de contact (de type Orion)

Eric Kalinowski vendredi 7 mai 2004 11:30

S'agit-il de lames gélosées FT et CT avec neutralisant?

honuhui dimanche 9 mai 2004 02:32

Il vous suffit de lire sur l'emballage de vos lames quelles bacteries ces meme lame doivent mettre en evidence apres incubation.On vous indique meme en principe la temperature et le temps d'incubation.

GALLARDO Laetitia lundi 10 mai 2004 08:54

Malheureusement ce n'est pas aussi simple, car des bactéries se sont développées sur ces lames et ne correspondent pas à la description décrites sur la boîte.

Nicolas CHIARELLI lundi 10 mai 2004 11:30

votre laboratoire peut surement à partir de votre lame gélosée vous identifier précisément les différents germes.

Eric KALINOWSKI lundi 10 mai 2004 17:49

Je présume donc qu'il s'agit de Hygicult  TPC (il y a de la lécithine et du Tween) => flore totale
 ou Hygicult E => Coliformes ou Hygicult E/béta GUR => Entéro et E. coli
Laissez vos coordonnées et je vous envoie des interprétations de lames concurrentes .à milieu identique ...


ETIENNE Erika. vendredi 14 mai 2004 14:05

Dans le cadre d'une étude sur l'aérocontamination de locaux de production d'une usine charcutière, j'ai commencer dans un premier temps par une cartographie de l'usine avec la méthode sédimentation sur boite de pétri (plusieurs boites sont déposés a différents endroit d'un atelier) ? Qu'en pensez vous ?
Par la suite je pense utiliser un biocollecteur. La norme ISO 14698 est souvent nommée.
? Est-elle indispensable pour l'interprétation des données, pour la mise en place de la mesure de l'aérocontamination dans un  plan de contrôle ?
? Qu'elle sont les données qui y figurent réellement ?
? Existe t-il un site internet ou autre ou l'on puisse la consulter ?
? Comment définir les valeur cibles ?

Je suis a votre écoute pour tous les conseils que vous pourriez me donner sur ce sujet.
Je vous remercie d'avance.

O. Cerf vendredi 14 mai 2004 15:41

Voici la table des matières de cette norme (dans une version provisoire datant d'il y a deux ans)  :

Avant-propos............................................................................................iv

Introduction...............................................................................................v

1          Domaine d'application....................................................................1

2          Référencesnormatives.................................................................1

3          Termes et définitions.....................................................................1

4          Principes de maîtrise de la biocontamination................................ 4

5          Etablissement du Système formalisé............................................ 5

6          Niveaux d'alerte, d'action et cible................................................. 9

7          Expression et interprétation des résultats.................................. 10

8         
Validation..................................................................................... 10

9          Vérification du Système Formalisé.............................................. 10

10        Rapport d'essai............................................................................10

11       Formation.....................................................................................11

12       Documentation.............................................................................11

Annexe A (informative)   Conseils relatifs au mesurage de la biocontamination aéroportée...................................................... 12

Annexe B (informative)  Conseils relatifs à la validation des échantillonneurs d'air.................................................................. 15

Annexe C (informative)  Conseils relatifs au mesurage de la biocontamination des surfaces................................................... 19

Annexe D (informative)  Conseils relatifs au mesurage de la biocontamination des textiles..................................................... 21

Annexe E (informative)  Conseils relatifs à la validation des procédés de blanchisserie................................................................................
23

Annexe F (informative)  Conseils relatifs au mesurage de la biocontamination des liquides..................................................... 27

Annexe G (informative)  Conseils relatifs à la Formation........................... 29

Bibliographie............................................................................................33


>

Jean-Marc HANNA lundi 17 mai 2004 09:52

Des fascicules décrivant les méthodes d'application de cette méthode de prélèvement
Le site internet est le suivant http://www.aspec.asso.fr
Vous pourrez ainsi obtenir tous les éléments explicatifs associés à cette norme, sa mise en application et les intervenants susceptibles d'être contacté.

mililife22 lundi 12 juillet 2004 15:49 

Je recherche des organismes qui vendent des matériels de contrôle de surface après un nettoyage désinfection (ex : écouvillons, ATPmètre,
lame gélosée etc.).
J'ai déjà trouvé un organisme (hygi-plus) mais j'aimerai pouvoir comparer les prix et les matériels avec d'autres.
Connaissez vous des sociétés qui vendent ce genre de matériel?

Laurent Krysiak lundi 12 juillet 2004 18:11

vous avez le laboratoire humeau (entre-autres)

GIRE Erwan lundi 12 juillet 2004 19:02

Vous devriez trouver votre bonheur chez AES laboratoire situé à Combourg en Ille et Vilaine (35)

benoit_gaudin lundi 12 juillet 2004 20:30

Au niveau de l'hygiène je vous conseil de plutot voir la société Biotrace (offre la plus complète avec du materiel de bonne qualité et surtout des prix plus intéréssant que les sociétés cités plus haut).
 je vous laisse les coordonnées :

BIOTRACE SA
ZI du Val de Seine
20, avenue Marcellin Berthelot
92396 VILLENEUVE LA GARENNE
Tel : 01 41 47 50 69

Franck POUFFET lundi 12 juillet 2004 18:07

J'ai 3 liens fabricants sur : http://www.cuisine-virtuelle.com/BUREAU.html

"mililife22" : Wednesday, August 04, 2004 1:45 PM

Quels tests sont les plus efficaces pour les prélèvements de surface d'une cuisine collective? Pour savoir quelle type de bactéries se
développent sur nos surfaces, la méthode des lames double faces est elle la meilleure?

GG jeudi 5 août 2004 19:32

    Pour ma part j'utilise les lames double face avec d'un coté la flore totale de l'autre les coliformes.

    Je les trouve simples d'utilisation, et les services vétérinaires de l'Isère me les avaient chaudement recommandés (je travaille dans une
charcuterie salaison).

    Je complète également ces analyses de surfaces par des lingettes humidifiées à frotter contre une surface. Je les rends à notre laboratoire
d'analyses qui me permet de voir s'il n'y a pas de listéria dans l'environnement (possibilité avec d'autres germes) et/ou écouvillon la forme
cotton tige permet d'aller dans des endroits où les autres techniques ne vont pas.

euqilegnal vendredi 6 août 2004 09:33

Bonjour, j'ai vu dans ce message que vous travailliez  aussi dans la charcuterie.
je me permet donc de vous poser la question que j'ai posé sur ce formum il ya qlq jours :
chargée de la mise en place de l'HACCP dans une charcuterie, je suis sensée réaliser une analyse des risques par famille de produits.
cependant j'éprouve quelques difficultés à définir ces familles. je fais une distinction entre produits cuits/crus, fumé/non fumé. mais ensuite à l'intérieur de ces "grandes familles" je ne sais plus ! Appartiennent t ils à la même famille :
- saucisse à griller nature/ au fromage / aux herbes et
oignons
- saucisses en boyau synthétiques cuites en cellules de cuisson ou
cuites à l'eau (en chaudière)
- saucisse dont le procédé de fabrication est identique sauf que pour une le boyau est de porc et pour l'autre de mouton.
en outre, nous devons réaliser des validations de DLC sur ces produits (une par famille). nous l' avons fait pour la merguez donc, en théorie, inutile de le faire pour la toulouse puisqu'elles appartiennent à la même famille (saucisse crues). cela ne me semble pas logique car la merguez ne contient pas de porc par exemple donc il ya un risque en moins ! merci d'éclairer mes lanternes sur ces différents points et encore bravo pour ce forum qui est une source inespéré d'info pour des débutants dans les métiers de
l'hygiène !

jeudi 19 août 2004 10:11

PRWEB 18/08/04 MCC Quick Test Innovation for Diagnostic Testing of Salmonella and E. Coli O157:H7 Presence
http://www.prweb.com/releases/2004/8/prweb150197.htm

restaurationhopital vendredi 1 octobre 2004 11:09

Qu'elles sont les normes applicables aux prélèvements de surface en restauration collective?

Audrey SIEUR vendredi 1 octobre 2004 17:24

il n'existe pas de normes en restauration collective ou commerciale pour les analyses de surfaces

Anita Métivier lundi 4 octobre 2004 09:03

Il n'ya aps de normes proprement dite.
C'est à vous de définir les seuils critiques pour un sol, un matériel ou une surface de travail. Il existe des critères de recommandations mais pas de critères règlementaires.

sophie spach lundi 4 octobre 2004 09:13

quelles sont vos recommandations?

je dois également faire de vérifications sur des machines à trancher le jambon et sur des machines à hacher est ce que vous avez des recommandations à m'indiquer.
D'autre part je pense utiliser l'atp métrie qu'en pensez vous? ainsi si la propreté est en doute je peux faire des recherches plus précises notamment les pathogènes.

Erika ETIENNE lundi 4 octobre 2004 12:26

Tout dépend de la flore que vous voulez mettre en evidence, si vous souhaitez mettre en evidence la présence de coliforme, les boites contact vrbl permettent d'effectuer ce controle. Le prélèvement peut être juger satisfaisant si absence de colonie caractéristique ou non satisfaisait si le nombre de colonies caractéristique est >1.

En ce qui concerne l'atpmétrie c'est une methode permettant la verification du nettoyage qui n'est pas en corrélation avec la flore bactérienne. l'atp mesuré peut provenir de matière diverse...
C'est une méthode qui peut être efficace mais cela dépend de ce que vous vouler mettre en évidence.

Guillaume FRELAT lundi 4 octobre 2004 23:35

Il n'existe pas de critères réglementaires pour les contrôles de surfaces pour la restauration collective. Certains secteurs agroalimentaires disposent de tels valeurs. Vous pouvez vous en inspirer.

L'industrie pharmaceutique possède également des critères réglementaires pour les contrôles de surfaces mais pour les ZAC ( cf BPF ).

Vous pouvez utiliser des critères indicatifs provenant des fournisseurs des matériels utilisés pour réaliser ces contrôles de surface.

Votre laboratoire de contrôle doit pouvoir vous accompagner dans une telle réflexion.

sophie spach lundi 4 octobre 2004 15:00

je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, l'ATPmètrie est en parfaite corrélation avec la flore bacterienne car l'atp retrouvée provient forcement d'un "être vivant" et en l'occurence d'un microorganisme. Il faut simplement savoir ce qui a été manipulé sur la surface analysée. Ainsi si vous avez travaillé de la levure les taux risquent d'être trés élevés car les levures contienent 100 fois plus d'atp que les bactéries.

Lamia MEITE lundi 4 octobre 2004 13:32

il me semble que vous en saviez un peu plus sur les critères bactériologiques des surface.
Quels sont les critères de recommandation??
J'ai effectivement défini mes propre critères mais je suis loin de les atteindre pour la flore totale.
En effet, en coliformes fécaux je suis à 0% mais pour la flore totale, nous avons environ 40% des prélèvements qui dépassent le critère (données mensuelles).
Je me pose donc des questions, nos surfaces sont-elles "sales" où nos critères ne sont pas réalisable ? (pour la flore totale 100 ufc/g et pour les coliformes thermotolérants absence/100m2)

Erika ETIENNE lundi 4 octobre 2004 18:56

En fait j'ai voulu dire que l'ATP provient "en partie" des bactéries ou levures mais . on peut retrouver de l'atp non microbien au sein des résidus organiques.

ce contrôle ne renseigne donc pas "uniquement" sur la flore  microbienne.

(voir également les archives du forum sur l'atpmétrie)

mr.mp mardi 5 octobre 2004 15:26

comment dois-je faire pour effectuer des dénombrements microbiologiques à partir d'un écouvillon?

Erika ETIENNE mardi 5 octobre 2004 18:05

Je pense qu'il faudrait mettre votre écouvillon dans un volume précis d'eau stérile.
Par la suite effectuer un dénombrement par étalement d'un volume du mélange (0.1ml à 1ml) sur un milieu gélosé, et reporter le dénombrement obtenu au volume initial donc à l'écouvillon.

Hugues JOURDAN mercredi 6 octobre 2004 00:41

Ne pas oublier de partir d'une surface de prélèvement standart. Cadre d'inox stérilisable ou cadre de plastique

Le volume de dilution n'importe peu...Mais l'eau stérile n'est elle pas dangereuse pour les microorganismes. On peut aussi le faire dans du sérum Physiologique.

On peut aussi faire un dénombrement en profondeur en coulant une gélose sur le volume de liquide introduit dans le prélèvement.

L'important est la quantité de micro-organismes récoltés.

J'ai utilisé cette technique dans une fromagerie il y a quelques années et les résultats même approximatif permettait d'avoir une idée de la charge de contamination.

Ca revient bien moins cher que des lâmes contact ou des boites contacts.
Par contre comparé à l'ATP métrie il y a un temps de réponse plus long.

 

Lamia MEITE mercredi 6 octobre 2004 10:30 

Donnez moi votre mail perso, je vous communiquerai en pièce jointe, la méthode de dénombrement appliquée par notre laboratoire.
Pour ce qui est des critères, c'est à vous de les déterminer;

Salutations

Lamia MEITE
Responsable qualité
lmeite@yahoo.fr

Martin Camus  Tue, 7 Dec 2004 22:47:20 -0800 (PST)

Pour évaluer l'efficacité des plans de nettoyage-désinfection que nous avons mis en place dans notre entreprise, il est prévu de faire des prélèvements de surface avec des lames gélosées permettant de mesurer la flore totale et les
coliformes fécaux.

Il nous faut donc interpréter les résultats de ces prélèvements en fonction d'une échelle que nous aurons définie au préalable.

Ce n'est pas difficile de définir le degré de propreté qu'on veut atteindre, mais je ne sais pas en fonction de quoi je peux établir la limite au-delà de laquelle le résultat est jugé mauvais, notamment pour les coliformes fécaux?

Tous les avis sont bienvenus.

Anne-Constance Peta  Wed, 8 Dec 2004 09:06:20 +0100

Nous utilisons également des lames gélosées flore totale / coliformes

pour flore totale : 
- 1 à 100 colonies : satisfaisant
- > 100 : insatisfaisant
pour coliformes :
- 0 : satisfaisant
- > 1 : insatisfaisant

lamia MEITE  Wed, 8 Dec 2004 08:30:27 +0100

il n'y a pas de réglementation définissant les critères de tolérance.
Au sein de mon usine, nous avons défini nos critères à partir de prélèvements avec différentes gammes de produits avant et après nettoyage et désinfection.
nous avons donc défini comme critère de tolérance en flore totale inférieure à 200 UFC/g et pour les coliformes fécaux absence.
(nous utilisons aussi bien la lame gélosée que l'écouvillon)

Stephanie Rey Wed, 08 Dec 2004 06:34:44 -0000

> Je cherche des méthodes officielles de détection rapide en microbiologie alimantaire pour la recherche des salmonelles, E. 

vous pouvez vs renseigner aupres de 3M pour les petrifilms (sauf salmonelles). Je ne suis pas sure que ce soit des methodes officielles, mais elles sont rapides.

MARTIN Miguel 8 Dec 2004 11:40:15 +0100

Les Petrifilms 3M ne sont pas des methodes rapides. Pour ce qui est d'E.coli les méthodes existantes (alternatives ou pas) sont en 24h ce qui est deja bien (je ne crois pas qu'il y ai plus court). Pour les Salmonelles il existe plein de methodes alternatives rapides validées AFNOR ou non. Je ne citerais que quelques unes des validées : Salmonella Gold de Diffchamb, VIDAS de Biomerieux, SRT d'Oxoid, et les methodes de biologie moléculaires. Preneez contact avec les commerciaux d'AES, d'Oxoid, de Biomerieux et de Biorad et vous aurez deja de bon renseignemt. Je n'ai rien contre 3M mais il ne pourront rien pour ce qui est de la rapidité.

 

Fabrice Girault Wed, 8 Dec 2004 10:49:53 -0500

Je ne connais pas aujourd'hui de normes concernant l'interpretation des controles microbiologiques de surface, que ce soit par contact avec des geloses ou avec des ecouvillons. Si elle existe, ou viendra a exister, elle est ou sera certainement assez complexe a realiser pour les raisons suivantes et ceci pourra peut etre apporter un element de reponse a votre question:

- les fabricants de geloses de contact realisent leurs controles non pas sur des surfaces mais dans un milieu isotonique contamine a une concentration connue avec le germe qui les interessent... l'utilisation reelle est
completement differente et l'on ne connaît absolument pas les mecanismes biologiques de fixation des germes sur les geloses d’où le fait de relativiser les resultats des prelevements,

- pour en avoir deja fait l'etude, les controles avec des geloses varient considerablement en fonction de la surface sur laquelle vous prelevez...
pour une meme concentration d'un germe sur une surface donnee (verre, inox) seulement 15% a 30% des germes seront detectes, ce qui signifie que la lecture des resultats restent TOUJOURS au-dessous de la valeur relle en
microorganismes! Voire meme, un decompte=0 ne signifie en rien l'absence de germes sur cette surface, ils peuvent tres bien ne pas etre detectes.

Moralite, ces controles doivent toujours rester a titre indicatif. Si un jour, vous observez que vos produits sont contamines mais que vos controles de surface n'indiquent pas la presence de germes, vous aurez un debut de
reponse ici (biensur, la contamination peut aussi provenir d'un autre parametre).

Personnellement, je recommande de preference l'utilisation des ecouvillons.

Jean-Marc Hanna Wed, 8 Dec 2004 18:49:10 +0100

A ce sujet la thèse de Pascal GARRY du CTSCCV - Maisons Alfort permet d'obtenir un très bon panorama de l'efficacité des méthodes de prélèvement de la contamination surfacique disponibles. 
Elles ne font pas d'ailleurs partie des meilleures méthodes pour valider l'efficacité d'une désinfection.

S.E.A.M Thu, 9 Dec 2004 05:05:19 +0100 

Dans l'industrie de la viande nous appliquons un protocole européen qui indique pour la flore totale (sur boite de pétri) < ou = à 10 ufc/cm² et pour les entérobactéries < ou = à 1 ufc/cm²

EMMANUEL AUDEBERT Thu, 09 Dec 2004 09:05:35 +0100

Comment faire pour accéder au panorama de l'efficacité des méthodes de prélèvement de la contamination surfacique?

Francois.Linossier Thu, 09 Dec 2004 09:29:15 +0100

pour les coliformes fécaux c'est simple, vous n'avez droit a aucun !
S'il y en a, même 1 seul, le résultat est mauvais

euqilegnal Thu, 13 Jan 2005 09:08:46 +0100

j' ai réalisé hier pour la première fois des prélèvements de surface dans notre charcuterie(lame gélosée double face : flore totale/coliforme). ces lames ont été placé dans une étuve à 37°c
je voudrai savoir au bout de combien de temps peut on voir apparaitre les premières colonies ?

 

Alexia Thu, 13 Jan 2005 10:54:54 +0100

Généralement les résultats doivent être après 24h d'étuve pour 37°C, ce référé aux consignes données par le fournisseur. Les lames ne prélèvent qu'environ 20% des microbes présents sur les surfaces il se peut que très peu de colonies apparaissent.
Par contre, il semblerait que si on réalise une incubation à 37°C on fait une sélection des flores, idéal serait 48h à 30°C. Alexia

 

k.j Thu, 13 Jan 2005 13:29:58 +0100

Bonjour, je pratique également les memes critères que vous :
germes totaux : 0 à 10 satisfaisant, 10 à 50 : acceptable, non conforme au delà de 50 coliformes : non satisfaisant si présence
Mais j'ai une question : comment reagissez vous lorsque les resultats dépassent vos critères ?

Alexia Fri, 14 Jan 2005 05:24:28 +0100

Bonjour et merci pour votre réponse,
Nous réalisons des contrôles réguliers sur le matériel qui ne présentent pas de trop gros problème (étant donnée que nous l'appliquons les critères du protocole abattoir de juin 2001, qui a des seuils plutôt large). Par contre, les contrôles des mains comme nous sommes entrain de le faire nous n'avions pas de valeurs réélement défini. Si j'applique vos seuils sur les 14 prélèvements effectués seulement 7 sont satisfaisant/acceptable.

Ma réaction : convocation en réunion dans la journée du staf encadrement et suivi régulier du lavage des mains (avec contrôle de l'efficacité de la désinfection des mains).

 

euqilegnal Fri, 14 Jan 2005 11:58:24 +0100

j'ai lu ce matin les résultats des prélèvements de surface que j'ai réalisé mercredi soir.
j'ai réalisé 5 prélèvements avec des lames de contact (Flore totale/coliforme) dans notre charcuterie : tables de découpe, porte, sol.
-1 lame présente environ 70 colonies sur chaque face
-3 lames sont intactes des 2 cotés
-1 lames présente une seule mais énorme colonie (1 cm de diametre !) coté coliformes
quelqu'un sait à quoi correspond cette énorme colonie ?
comment est-t-il possible que 3 lames ne pésente aucune colonie du coté flore totale.

NB :lors du prélèvement, j'ai respecté les indic du fabricant mais certains endroit étaient trés humide. est ce que cela peut jouer ?

merci à tous ceux qui pourront me répondre

 

karim mezhoud Fri, 14 Jan 2005 13:07:28 +0100 (CET)

l'énorme colonie correspond peut être à desmoissisure. Vérifiez s'il y a l'aspect des myceliums.
convernant les lames sur lesquelles vous n'avez rien trouvé, il faut voir si les prélèvements ont eu lieu après la désinfection ou non, si oui c'est tout à fait logique. Il est aussi possible q'une fine couche de gélose reste sur la surface, ainsi vous ne prélèverez rien.

 

alaoui lalla chrif Fri, 14 Jan 2005 17:09:38 +0100 (CET)

pour la colonie de 01 cm, tout dépend à quelle tp vous l'avez mise dans l'étuve, ça dépend de sa couleur et sa dépend de sa forme.
Par ailleurs je suppose que vous n'avez pas mis le coté FT et le coté Coliformes exactement au meme endroit ce qui pourrait expliquer les résultats d'autant plus si vous ne les avez pas mis à la bonne tp, ou si vous avez effectuer nettoyage et désinfection juste avant et que les lames ne contiennent pas un neutralisant.

Estelle PAVY Wed, 2 Mar 2005 08:05:00 +0100 (CET)

Responsable qualité depuis peu dans un atelier de découpe de viande à Rungis, je viens de lancer le plan de contrôle microbiologique des surfaces (contrôle du
nettoyage et de la désinfection).
Pour cela, j'utilise des boîtes de contact, dont le milieu VRBG pour le dénombrement des entérobactéries. Problème : à quoi ressemble une colonie
d'entérobactéries sur ce milieu ?
Des photos m'aideraient énormément, car la description de mon fournisseur de boîtes ne me suffit pas ("colonie ronde, rose avec halo rose").
Merci d'avance pour votre aide.

 

Fanny LS  Wed, 2 Mar 2005 11:28:15 +0100 (CET)

colonies incolores : bacilles Gram - et glucose -
colonies rouges: bacilles Gram - et glucose + : la plupart du temps des Entérobactéries : les colonies sont rose foncé à rouge, rondes, bombées et d'un diamètre de 1 à 2 mm en général

pour les photos, je n'en ai pas sous la main, mais peut-être y en a-t-il sur le
site http://medecinepharmacie.univ-fcomte.fr/bacterio_web/

en espérant vous avoir aidée !

 

Antoine Stevens Wed, 2 Mar 2005 07:48:50 -0300

Ce n'est pas la première fois non plus que quelqu'un confond la microbiologie et la colorimétrie! C'est agacant.

Apres le lynchage, finalement, madame Pavy n'a pas eu de réponse, et pour cause, il n'y a pas de meilleure desciption des entétobactéries sur VRBG que "rondes, roses, avec un halo rose". C'est le probleme de la microbio, le mieux est d'aller dans un labo et demander à voir une boite de VRBG avec des colonies. Ou de chercher sur internet chez les fournisseurs de milieu il y a souvent des photos, mais il faut les chercher soit même.

Alain GONTHIER Wed, 02 Mar 2005 11:56:33 +0100

L'objectif de votre analyse est de valider le nettoyage désinfection. Ainsi, dans ce cas là, quels que soient les germes qui poussent sur votre gélose, cela prouve que le N/D n'est pas "parfait". 

En revanche, l'absence de germes n'est pas le signe de la perfection. Cela montre simplement que vous n'avez pas pu mettre en évidence de germes cultivables avec la technique que vous avez utilisée.

MARTIN Miguel  Wed, 2 Mar 2005 12:03:35 +0100

Pour ce qui est de la question, ma réponse est peut être un peu sèche mais je la maintien sur le fond. Pourquoi vouloir faire tout et n'importe quoi
Quand cela ne relève pas de nos fonctions. Les analyses microbiologiques sont comme je l'ai déjà dis un outils de la qualité mais ne relève pas d'un responsable qualité.
Enfin sachez qu'une NS de la DGAL précise les modalités d'application de l'haccp en abattoirs. A la page 6 de cette note, il est précisé que le dossier doit contenir l'adresse du laboratoire ayant analysé les échantillons, page 7 il est fait mention d'une personne responsable du laboratoire devant signer les dossiers. Tout cela m'ayant amené à orienter la personne vers des professionnels.

Fanny LS  Wed, 2 Mar 2005 13:54:12 +0100 (CET)

Il s'agit ici de contrôles de surface destinés à vérifier l'efficacité du nettoyage-désinfection d'un atelier de découpe et pas de contrôles microbiologiques sur des produits alimentaires...
c'est tout à fait du ressort d'un responsable qualité, et je dirais même qu'il s'agit de son devoir de le faire ! je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avoir un doctorat en microbiologie pour faire du dénombrement sur milieu sélectif, non ?
privé ou public, ce point ne fait pas partie du débat : il s'agit de donner des réponses à des personnes qui se posent des questions précises... sur l'hygiène !
dans le cadre de l'haccp, les points critiques doivent être déterminés, des contrôles doivent être mis en place afin de vérifier que les limites critiques fixées par le RQ - et pas par un intervenant extérieur ne maîtrisant aucune des données techniques propres au site de production concerné - ne sont pas dépassées : pour cela il faut mettre en place des contrôles. d'où les prélèvements de surface pour contrôler l'efficacité du plan de nettoyage... si le RQ estime nécessaire de détecter la présence d'entérobactéries lors des prélèvements de surface (et cela semble justifié pour le cas d'un atelier de découpe de viande), le choix de la gélose vrbg est bon.

Marie-Christine VUYLSTEKER Thu, 3 Mar 2005 13:28:07 +0100

Mettez-vous en contact avec le laboratoire AES Route de Dol à Combourg site
http://www.aeslaboratoire.com

 

Xavier Grand-Maison Fri, 04 Mar 2005 13:55:40 -0000

Je suis quelque peu novice en la matière de critère qualité pour les Enterobactéries dans les produits agroalimentaires.

Tout d'abord ma question sera simple :

- quel est le critère d'acceptation d'un produit agroalimentaire  concernant la présence d'Enterobacteriaceae ?
Est-ce bien infèrieur à 100 ou à 10 germes par gramme après incubation de 24h en VRBG (selon la norme NF V08-054) ?

- d'autre part, est-ce qu'un résultat présence/absence en 10 heures apporterait-il un bénéfice ?

MARTIN Miguel  Fri, 4 Mar 2005 16:07:51 +0100

Bonjour et bienvenue sur cette liste, 

Les entérobactéries ne sont un critère reglementaire que sur un nombre très restreint de catégories. Les seuils sont fixés par la réglementation et non pas par les normes AFNOR : 

Viande de gibiers : m=100 (mais critère abrogé)
Ovo produits pasteurisés : m=10

Pour l'haccp en abattoirs et atelier de découpe : 
Sur carcasse : Sat : Porcins 2.0log autres 1.5log Acceptable : 2 à 3log
autres : 1.5 à 2.5log Non Sat :¨Porcins >3log autre >2.5log
Surface : Sat : <= 1/cm² Non Sat : >1/cm2

Les critères existants n'étant que quantitatifs un résultat qualitatif ne ferait pas beaucoup avancer la problème. Par contre il y a tous ceux qui travaillent sur des critères internes, alors là libre à eux de s'exprimer. 

Marie-Christine Vuylsteker Sat, 5 Mar 2005 10:44:14 +0100

Concernant la législation des aliments , les critères concernent les coliformes qui sont un sous groupe des entérobactéries ( bacilles , gram -, oxydase -,lactose +), il n'y a pas de valeurs sur le groupe complet Entérobactéries.
Leur recherche sur des milieux tels que VRBG permet d'avoir une idée de l'hygiène de l'aliment, la valeur n'est qu'indicative.
Concernant les recherches sur milieux gélosés, ma pratique et mon expérience en la matière me permet de dire qu'il faut absolument respecter et la température d'incubation ( vérifiez et étalonnez régulièrement vos étuves) et la durée d'incubation. Si le temps d'incubation est précisé de la manière suivante ( 24 à 48 h), faites 2 comptages, il peut y avoir croissance et développement de colonies entre 1 et 2 jours.

neli pacurar Sun, 6 Mar 2005 06:04:53 -0800 (PST)

je sais que le critere d'acceptation un produit agroalimentaire est de maximum 10 germes par gramme après incubation de 24h en VRBG

 

Estelle PAVY Mon, 7 Mar 2005 07:08:47 +0100 (CET)

Suite aux réponses reçues la semaine dernière au sujet des entérobactéries (je souhaitais avoir des précisions concernant la description des colonies développées sur boîtes contact VRBG), je tiens à remercier ceux qui m'ont aidée.

Quant à ceux qui se sont contenté de critiquer (je ne citerai pas de nom), sachez que j'ai eu des cours de microbiologie (et même des TP, et en quantité), mais j'ai également étudié autre chose que la microbiologie. C'est pourquoi, je l'avoue, je ne souviens pas exactement de la tête des colonies d'entérobactéries sur VRBG.

De plus, il me semble tout à fait normal qu'un RQ fasse des prélèvements microbiologiques à l'aide de boîtes contact, c'est une méthode facile, pratique et rapide pour contrôler l'efficacité du nettoyage et de la désinfection sur les surfaces. Ne vous inquiétez pas, pour les prélèvements de carcasses de viande, nous faisons appel à des professionnels...

Enfin, pour ceux qui ont peur de manger de la viande, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de RQ dans chaque entreprise (tout le monde ne peut pas s'en payer un, notamment les petites entreprises) que les gens ne connaissent pas leur métier et les règles d'hygiène afférentes.

Xavier Grand-Maison Tue, 08 Mar 2005 12:47:29 -0000

Merci pour toutes vos réponses.

Donc en résumé,
en règle général, le critère d'acception Entérobactérie pour les denrées alimentaires est <10 Entéro par gram de produit après 24 h d'incubation à 30°C en double couche de VRBG.

Dans la méthode de routine (norme V08-054), il est stipuler de recourir à une dilution en bouillon Tryptone Sel (usuellement 1 gr de produit dans un tube de 9 ml de TS), puis de réaliser des dilution de cette solution si nécessaire. Puis ensemencement par incorporation en gélose VRBG et incubation.

Cette métode ne donne qu'une valeur indicative, mais si la contamination est révélèe vous en connaissez les conséquences...

De plus, je sais, de part mon expérience en labo de microbio, tout comme stipulé par Mme Vuylsteker, que nombre de laboraoire recours à une incubation de 2 jours pour les raisons évoquées !!! ceci signifie bien que l'on ne peut se fier à un résultat de dénombrement en 24 h !

De plus, en routine, on passe par une étape de dilution, donc on perd en sensibilité.

Alors, quelle est la pertinence d'un résultat sur un même produit mais analysé par 2 labo différents, l'un donnant ses résultats en 24 heures (4 entéro) et l'autre en 48 heures (65 entéro) ???


Je m'adresse aux Responsables Qualité, Responsables Production et aux laboratoires prestataires: auriez-vous un quelconque intérêt à obtenuir cette valeur indicative en 10 heures sous forme de test de présence/absence dans 1 gramme (1 gramme de produit dans un bouillon séléctif incubé 10 h puis détection des entérobactéries viables par cytométrie en flux) ?

Quoiqu'il en soit, ici le résultat est en 10h et non en 24-48h.

Jean-Yves François Tue, 8 Mar 2005 21:25:32 +0100


Le 08-mars-05, à 13:47, Xavier Grand-Maison a écrit :

> Merci pour toutes vos réponses.
>
> Donc en résumé,
> en règle général, le critère d'acception Entérobactérie pour les
> denrées alimentaires est <10 Entéro par gram de produit après 24 h
> d'incubation à 30°C en double couche de VRBG.

Cela est une règle très générale à l'adresse d'une très faible gamme de produits alimentaires. Je n'ose imaginer un tel critère d'acceptation dans l'industrie de la viande fraîche, des légumes crus, du fromage affiné, ... et la liste est longue croyez-moi !

>
> Dans la méthode de routine (norme V08-054), il est stipuler de
> recourir à une dilution en bouillon Tryptone Sel (usuellement 1 gr
> de produit dans un tube de 9 ml de TS), puis de réaliser des
> dilution de cette solution si nécessaire. Puis ensemencement par
> incorporation en gélose VRBG et incubation.
Il est plutôt conseiller de réaliser une suspension mère (dilution
primaire au dixième) à partir d'au moins 10g de produit (et parfois
beaucoup plus afin de tenir compte de l'hétérogénéité du produit)..
>
> Cette métode ne donne qu'une valeur indicative, mais si la
> contamination est révélèe vous en connaissez les conséquences...

Je ne suis pas d'accord. L'analyse donne un résultat (pas une valeur indicative) auquel il faut associé les incertitudes de mesure qui y sont liées, comme pour toute analyse d'ailleurs. Quant aux conséquences, je ne vous suis pas très bien !


>
> De plus, je sais, de part mon expérience en labo de microbio, tout
> comme stipulé par Mme Vuylsteker, que nombre de laboraoire recours à
> une incubation de 2 jours pour les raisons évoquées !!! ceci
> signifie bien que l'on ne peut se fier à un résultat de dénombrement
> en 24 h !
Pour avoir visité la majorité des laboratoires d'analyses microbiologiques belges, je peux vous assurer qu'aucun d'entre eux ne recourait à une incubation de 48 h, pour quoi faire ? Faire attendre le client ?
>
> De plus, en routine, on passe par une étape de dilution, donc on
> perd en sensibilité.

La sensibilité du VRBG est très bonne, le milieu est très spécifique mais, au plus la dilution utilisée pour calculer le résultat est élevée, au plus l'incertitude de mesure associée à celui-ci sera élevée.

>
> Alors, quelle est la pertinence d'un résultat sur un même produit
> mais analysé par 2 labo différents, l'un donnant ses résultats en 24
> heures (4 entéro) et l'autre en 48 heures (65 entéro) ???
Aucune, tout laboratoire accrédité qui se respecte ne rendra jamais le
second résultat.
>
>
> Je m'adresse aux Responsables Qualité, Responsables Production et
> aux laboratoires prestataires: auriez-vous un quelconque intérêt à
> obtenuir cette valeur indicative en 10 heures sous forme de test de
> présence/absence dans 1 gramme (1 gramme de produit dans un bouillon
> séléctif incubé 10 h puis détection des entérobactéries viables par
> cytométrie en flux) ?

Un tel test devrait intéressé :

- les producteurs qui recherchent une absence d'entérobactéries (but ?) dans un laboratoire interne
- les laboratoires qui travaillent en pause (10 h d'incubation ...)
- les laboratoires qui sont prêt à investir dans un appareillage spécifique pour réaliser une analyse de routine très peu onéreuse

>
> Quoiqu'il en soit, ici le résultat est en 10h et non en 24-48h.

Bravo.
Sur quelles matrices alimentaires ? Ce test a-t-il été validé par l'AFNOR ?

Merci pour ces précisions.

MARDI 15 MARS 2005

LABORATORY TALK 14/03/05 Ensuring salmonella-free products
Rapid, simple and reliable genetics-based method has received worldwide approval for the detection of salmonella and other food-borne pathogens
http://www.laboratorytalk.com/news/oxo/oxo240.html


QUALITE Alexia Thu, 14 Apr 2005 11:15:35 +0200 (CEST)

Je souhaite savoir si certains d'entre vous utilise des tests rapide de la propreté des surfaces, sous forme d'écouvillon (type stylo) marque PROTECT.
Je n'arrive pas à obtenir des résultats satisfaisants alors que mes géloses microbio sont satisfaisantes.
Je sais qu'avec une gélose on prélève seulement 40% des microbes et normalement proches de 100% pour les écouvillons. Est ce la seule différence?
Est ce que ce mode de prélèvement est adapté à des industries à forte teneur en protéine?
Est ce que quelqu'un peut m'expliquer comment cela fonctionne?

Godon Odile Thu, 14 Apr 2005 12:14:14 +0200

Je travaille en cuisine hospitalière:
Pour ma part j'utilise des écouvillons à détection de protéines qui me renseignent sur l'efficacité du nettoyage et du rincage: reste t-il des résidus alimentaires ? Le nettoyage a -til été fait et bien fait ?
Les géloses me renseignent sur l'efficacité de la désinfection: mon protocole de désinfection est-il efficace ? Le protocole a t-il été suivi ?
Il y a une nuance dans l'utilisation de ces deux tests même si le nettoyage et la désinfection sont très liés.

 

Pascale.HERROU Thu, 14 Apr 2005 12:26:52 +0200

Serait-il possible d'obtenir des informations sur ces écouvillons ? (Fournisseur, principe de fonctionnement, délai d'obtention des résultats, ....)

 

Godon Odile Thu, 14 Apr 2005 12:33:01 +0200

Les écouvillons que j'utilise sont de marque "PRO TECT", je me les procure par une société nommée HYGI PLUS: WWW.HYGIPLUS.com Ce sont des écouvillons à détection de protéines et de sucres. On balaye une surface de 10cm2 et on trempe l'écouvillon dans un réactif.

Au bout de 10 minutes, on obtient une coloration que l'on compare à un nuancier.
Il faut compter 3 euros par test.

 

TR6 - Nicolas CHIARELLI Thu, 14 Apr 2005 19:09:07 +0200

les tests dont vous parlez vérifient la présence de protéines et de sucres résiduels, ils vérifient dont l'activité de nettoyage et non de désinfection... Il n'y a donc pas de corrélation directe avec les résultats de vos lames de surfaces gélosées.

D'autre part j'ai utilisé et j'utilise encore en formation des tests (un fournisseur m'en a fait cadeau) dont le principe est similaire et j'ai pu observer une chose : lorsque la surface est visuellement propre j'ai des résultats satisfaisants avec mes réactifs et lorsque la surface n'est pas visuellement propre, les tests me le confirment.
MORALE : faire une vérification visuelle coûte moins cher pour des résultats quasi équivalent.

 

QUALITE Alexia Fri, 15 Apr 2005 05:15:25 +0200 (CEST)

Lorsque je passe réaliser ces prélèvements, je les fais après que la surface est subi un rinçage, nettoyage, désinfection rinçage complet.
Je réalise en premier un contrôle visuel, un contrôle par écouvillon et des géloses et bandelettes pH.
Je fais ce type de contrôle poussé mensuellement. Alexia

Guillaume Bonfils Fri, 15 Apr 2005 09:08:17 +0200

....40% c'est sur une surface lisse et entretenue type matériau en inox. Par ailleurs vous ne pouvez pas comparer un test biochimique avec un test microbiologique. Il est pas rare d'avoir des résultats "bizarres" en partie du au fait de la faible répétabilité ou reproductibilité des tests cf ces notions dans le guide qui a été transmis à votre équipe de nettoyage lors du CQP.

TR6 - Nicolas CHIARELLI Fri, 15 Apr 2005 09:37:26 +0200

donc avec votre méthode seul le test "protéines-sucres" sort Non Conforme ??

Bizarre... surtout que comme je vous l'ai dit dans le post précédent, les mauvais résultats sur ce genre de test je ne les obtient QUE sur des surfaces présentant des "défauts" de propreté visuel.

A votre place je mettrais donc en cause la "fiabilité" de vos tests : seuil de détection, répétabilité, incertitude....

 

Clarab_h Fri, 15 Apr 2005 11:40:16 +0200 (CEST)

Quand est-il préférable de faire les tests lame de surface detectant les "protéines sucres"?
en fin de journée, aprés départ de l'équipe de production, ou en début de journée, avant ouverture de la prod ? laisser quelques heures s'ecouler aprés le nettoyage va favoriser le developpement de bacteries (si bactéries il reste) et donc les tests seront bien plus fiables, non? 

 

TR6 - Nicolas CHIARELLI Fri, 15 Apr 2005 12:20:20 +0200

n'oubliez pas une chose : ces tests ne vérifient pas la présence de bactérie mais la présence de protéines et de sucres résiduels. Donc dans ce but je dirais : à réaliser après les opérations de nettoyage.

Mais je pense donc que les vraies questions sont plutôt : "ces tests sont-ils fiables ?" "apportent-ils des informations réellement exploitables ?" "donnent-ils des informations que le contrôle visuel ne peut pas donner ?"

D'après ma propre expérience (mais il n'y a que les imbéciles qui changent pa d'avis) : non, non et non

 

hblmg78 Fri, 15 Apr 2005 06:40:23 EDT

ATTENTION ne confondez pas TESTS résultant d'analyses poussées et INDICATEURS
La présence de protéïnes et de sucre est un élément à risque mais la multiplication microbienne dépend aussi d'autres facteurs
Donc si votre indicateur montre une présence anormale de protéïnes et de sucre cela signifie que vous avez un point critique mais pas pour autant une prolifération microbienne importante

 

hblmg78 Fri, 15 Apr 2005 06:42:31 EDT

De plus ce système est intéressant pour les endroits pour lesquel l'examen visuel est difficile ou impossible (mixer, trancheuse, hachoir, etc.)

 

Bertrand CARLIER Fri, 15 Apr 2005 12:56:10 +0200

je note que deux positions s'afrontent,:

_celui qui par ces sens est dans l'affirmation sans preuve de résultat ,

et
- ceux qui , certes avec difficultée, cherchent des moyens de produire des faits,


j'aimerai savoir dans ce cas qui respecte la démarche HACCP ou l' ISO ?

TR6 - Nicolas CHIARELLI Vendredi 15, Avril 2005 13:42

notez d'abord une chose ces fameux tests protéiniques coûtent environ 30 euros les 10, soit plus chers que les lames de contact FT / Coliformes...

Un peu cher je trouve pour des résultats aléatoires voire pouvant être obtenu par l'utilisation de ma vue. Je le répète j'ai utilisé pas plus tard que hier un dispositif analogue en formation sur le nettoyage : Expérience 1 : surface visuellement sale (plan de travail) / test protéinique sale Expérience 2 : surface visuellement propre / test protéinique propre.
Conclusion ai-je dépensé 6 euros pour rien ?

Pour parler HACCP : disons que le Nettoyage (on parle du nettoyage pas de la désinfection pour ces test) soit un CCP. Ces tests nous permettent-ils de nous assurer réellement de la maitrise des cette étape ???

Enfin puisque vous parlez d'ISO : comment fait-on avec ce genre de tests pour le chapitre "maitriser des dispositifs de surveillance et de mesure" ? quid de l'étalonnage et de la vérification ?

Une utilisation mentionnée par hblmg peut se montrer intéressante en cas d'impossibilité de contrôle visuel mail il me semble que dans la plupart des cas ces tests sont plus des gadgets que des indicateurs présentant un rapport prix / efficacité intéressant.

 

Bertrand CARLIER Vendredi 15, Avril 2005 13:59

oui

il me semble que la pédagogie serait de montrer que deux surfaces qui semblent aux acteurs propres, ne le sont pas à la vue du test .

- un exemple trés concret : le cas des prions, il peut exister des surfaces qui semblent propres et qui en fait présentent des risques qui peuvent tuer.

- vous semblez considérer , vu vos propos, que la "saleté" * , c'est protéique ou cela n'est pas, j'ai besoin d'explications.

j'évoque cette situation , car dans la question que vous avez soumise à la liste concernant les "insectes", il semble que vous avez conseillé rapidement une dépense fondée sur ???, dont l'efficacité sera ???

mais je veux bien lire

bertrand
* "saletés" vous pourriez indiquer votre définition de ce mot

TR6 - Nicolas CHIARELLI Fri, 15 Apr 2005 19:18:54 +0200

la pédagogie était dans ce cas là de montrer qu'il est inutile d'uliser un test à 3 euros pour évaluer l'activité de NETTOYAGE qui peut l'être la plupart du temps par un contrôle visuel. On parle bien de NETTOYAGE et pas de DESINFECTION dans le cas qui nous préoccupe. Oui une surface correctement nettoyée est en général propre visuellement et bien entendu que non une surface visuellement propre n'est pas gage d'une bonne désinfection : d'où l'utilité dans ce cas de tests microbiologiques.

Ensuite je ne résume pas la "saleté" aux protéines et aux souillures organiques mais ces tests évaluent la présence de ce type de "saleté" et il s'agit bien de ces tests dont il s'agit dans le post initial.

Pour finir 1 JE n'ai pas soumis de question à la liste sur les insectes et de 2 je (nous) n'ai (n'avons) pas effectué de conseils sur le traitement mais c'est leur prestataire de désinsectisation s'en est chargé, 3 je ne vois pas le rapport avec les tests dont il est question. Je trouve votre remarque sur ce sujet inutilement "polémique" d'ailleurs.

 

Martin CAMUS Sat, 16 Apr 2005 05:51:59 -0000

sachant que tout le monde n'a pas les même notions de propreté, je trouve qu'en plus des contrôles visuels, c'est bien de faire ce genre de tests de temps en temps, ça enlève le côté "subjectif" du contrôle, c'est un "plus pédagogique".


Nadia Rouijaa Tue, 19 Apr 2005 10:33:18 +0000 (Greenwich)

j'ai un petit problème avec les lames de contacte, a l' incubation 37 °C pdt 48 heures les lames fondent .
avez une solution pour ce problème.

 

"Christina" dimaqualite Tue, 19 Apr 2005 13:16:13 -0000

Je suis étonnée que les lames gélosées fondent. Personnellement j'utilise des lames gélosées Flore Totale/coliformes VRBL de marque ATL et je n'ai aucun problème, à part une petite condensation sur les parois du tube de la lame.

Il doit y avoir un problème soit au niveau de la gélose des lames que vous utilisez, soit avec la température de l'incubateur qui est bien supérieure à 37°C

IKAGEL s.a Tue, 19 Apr 2005 13:46:09 +0200

nous incubons lames géloséesà 30°C pendant 72h pour laflore totale (FAMT) et à 44°C pendant 24h pour la recherche des coliformes thermotolérants

Avez-vous regardé la date de péremption de vos lames?

 

QUALITE Alexia Wed, 20 Apr 2005 05:45:33 +0200 (CEST)

J'ai également eu ce problème mes géloses rétrécisaint un peu. Attention aux dates de péremption et vous devriez passer à 30°C durant 48h. Vérifier la
température de votre étuve avec 2 thermomètres placés à 2 endroits différents dans l'étude.

 

adeline.paraud Thu, 28 Apr 2005 11:18:09 +0200

J'utilise depuis peu des lames gélosées FT/Coliformes avec neutralisant pour tester l'efficacité du nettoyage/désinfection des locaux de stockage de notre fromagerie

Sur le plan de découpe des fromages et seulement à cet endroit, j'obtiens des résultats trés inquiétants.
En effet, il y a entre 40 et 120 colonies sur le coté FT et entre 0 et 40 colonies coliformes d'apres plusieurs analyses aprés utilisation d'un produit désinfectant .
(a peine un peu moins que sans désinfection)
Quel est le risque d(une telle concentration de coliformes pour la consommation des fromages reposant sur cette surface?

J'ai testé l'essuit tout il n'est pas contaminé

Je pense plutot a l'efficacité du produit qui est pourtant recommandé

J'ai donc analysé une surface restreinte que j'avais préalablement nettoyé au javel
il n'y a eu aucune colonie sur les faces

Il y a t-il d'autres risques que de souiller le fromage avec ce produit si on utilise du javel pour nettoyer ce plan de découpe?

 

Nadia Rouijaa Thu, 28 Apr 2005 09:47:43 +0000 (Greenwich)

Je suis à la recherche des fournisseurs des lames gelosés pour tester l' efficacité de nettoyage et désinfection .
Connaissez-vous des fournisseurs pour ce type de consommables ?

 

Mylène Hoff Thu, 28 Apr 2005 13:46:32 +0200

Il y a au moins ces deux fournisseurs-là :

www.hygiplus.com

www.humeau.com

 

GG Thu, 28 Apr 2005 13:58:45 +0200

Je connais la marque OXOID, qui est soit vendu en direct, soit disponible par différents intermédiaires y compris par certains laboratoires d'analyses lors de leur tournée (SILLIKER).
Elle premet de comparer à une image test (nombre de colonnies) la flore totale et les coliformes sur l'autre face.

Berengere Legal Thu, 28 Apr 2005 13:52:19 +0200

Responsable qualité en abattoir, j'utilise des lames gélosées double face Flore Totale/coliforme avec neutralisant. Moi aussi je suis à la recherche d'un nouveau fournisseur. Voici les noms de ceux que je connais :
Oxoid
Humeau
Fischer Bioblock
Biolys SA
Le choix se fera en fonction de tes exigences (prix, température de conservation...)

 

Myriam BENISSAD Thu, 28 Apr 2005 14:03:23 +0200

et aussi

oxoid unipath : www.oxoid.com

et
www.vwr.com

 

euqilegnal Fri, 29 Apr 2005 08:32:42 +0200

en ce qui me concerne, je vous recommande les lames bifaces pliantes d'hygiplus.

trés pratique si l'on veut prélever au milieu d'une table !

qualite\.viande Wed, 8 Jun 2005 09:16:41 +0200

nouvellement en poste en tant que RQ d'un atelier de découpe de volailles, je souhaite instaurer le prélèvement bactério de surface afin de contrôler le bon nettoyage et la bonne désinfection des locaux et matériels.

Cependant, nous procédons comme suit: rinçage, nettoyant moussant 20min, rinçage et desinfectant toute la nuit, rinçage le matin.

Si je veux faire un prélèvement de surface le soir, il y aura le désinfectant donc les résultats seront à mon avis faussés.

Si je fais le prélèvement le matin après rinçage, les résultats me semblent aussi faussés du fait de la présence importante d'eau.

Comment faire? et vous comment procédez-vous?

Merci de vos lumières

 

HBL MG FRANCE Wed, 8 Jun 2005 09:41:07 +0200 (Paris, Madrid (heure d'été))

je suis surpris par votre protocole de nettoyage désinfection !!

la seule solution me parait être le prélèvement avant le rinçage du matin car le désinfectant aura perdu son pouvoir (à moins qu'il ne s'agisse de
bain)

aziza errifi Wed, 8 Jun 2005 10:40:07 +0200 (CEST)

comme je l'ai précedemment fait savoir il s'agit pour nous d'un protocole de nettoyage-desinfection des paillasses de labo par conséquent il est difficile
d'admettre qu'il puisse être validé pour votre cas. Celà semble être parfait pour nous parceque depuis plus d'un an que nous pratiquons les contrôles de désinfection les résultats obtenus sont parfaits

HBL MG FRANCE  Wed, 8 Jun 2005 11:03:31 +0200 (Paris, Madrid (heure d'été))

tant mieux 

mais il n'était pas dans mon intention de contester votre méthode, 

annipollet Tuesday, June 28, 2005 9:23 PM

je recherche des informations sur les différentes techniques pour contrôler le nettoyage et la désinfection du matériel, des surfaces en agro alimentaires.
les techniques les plus efficaces et quelles sont les normes.
D'avance je vous remercie.

Emmanuelle Aime Wed, 29 Jun 2005 08:07:45 +0200

nous utilisons des lames de surfaces. Double face: l'une flore mésophile, l'autre colifomres à 37°C.

Les seuils d'acceptabilité sont ceux fixés par le fabricant, à savoir:
* flore mésophile: 25/10cm2
* coliformes: absence/10cm

lamia MEITE Wed, 29 Jun 2005 09:41:39 +0200

vous avez la gélose contact et l'écouvillonnage
les germes recherchés sont généralement la flore totale et les coliformes fécaux
il n'y a pas de normes définies à vous de définir vos seuils de tolérance par ds essais de validation

mr\.mp Wed, 29 Jun 2005 12:02:51 +0200

Il existe la norme V08-037 de mai 2003 concernant les surfaces en agro alimentaire: elle définit les principales méthodes qui peuvent être utilisées pour contrôler les surfaces
(chiffonettes, ecouvillons, boites contacts...)

Christine DUEZ Wed, 29 Jun 2005 13:16:56 -0000

Bonjour, tout dépend de votre secteuir d'activité, je sai que chez nous, ateler de découpe de viande, nous travaillons sur une note de la DGAL de juin 2002 il me semble...si vous êtes dans cette activité je peux vous retrouver la note.

essayez du côté des fournisseurs de lames et autres kit de contrôle, ils sont peu etre plus au courant de cet aspect.

Pierre-Yves Gosselin Tue, 9 Aug 2005 17:00:00 +0200 (CEST)

-- m_dremiere <m_dremiere> a écrit :
---------------------------------
J'ai besoin d'une petite précision par rapport à des recommandations d'utilisation de lames gélosées double face. Sur une face il a le milieu PCA+TTC pour la flore totale et sur l'autre face le milieu VRBL pour les coliformes.
- Ils recommandent une incubation de 30 à 37°C / 24h à 48h. Il me semble (mais mes cours de microbio sont assez loins)
que si on laisse des lames 24H à 30°C , le résultat ne sera pas le même que 48H à 37°C.
Pour ceux qui utilisent le même type de lames, quelle est le couple temps/température que vous conseillez? (il s'agit de faire des prélèvements sur les mains des opérateurs pour
vérifier leur bonne pratique des règles d'hygiène).
- J'aurai besoin également de vos lumières pour l'interprétation des résultats. Pour la flore totale, ils préconisent pas plus de 15 colonies pour rentrer dans les normes. Pour les
coliformes la norme serait de 0 colonie. Bien que la présnce de coliformes soit le témoins d'une hygiène douteuse, ne s'agissant pas de coliformes fecaux spécifiquement, croyez-vous que la norme 0 colonie soit appropriée?

Merci de vos réponses, cordialement,


Concernant les lames gélosées, j'applique le barème suivant: 24 heures à 30°C et lecture de la lame PCA+TTC, puis 24 heures à 37°C et lecture de la lame VRBL. Pour avoir laissé, ces mêmes lames 48 heures à 37°C, je peux dire que les résultats obtenus sont similaires en nombre de colonies. Par contre la taille des colonies n'est pas la même dans le 2ème cas (48h à 37°C) et ne facilite pas la lecture sur la lame PCA.

Par ailleurs, j'applique effectivement une "norme" de 0 colonie en coliforme car je travaille sur des produits très sensibles. Je pense que c'est à vous en fonction du risque coliforme dans vos produits, de déterminer la limite acceptable...

Bonne fin de journée
PYG

-
Magali

laure_pequignot Wed, 10 Aug 2005 10:26:02 -0000

Je recherche actuellement des renseignements sur les techniques de surveillance de l'hygiène du personnel.
A quel fournisseur avez vous commandé vos lames gélosées et à quel prix (je me suis déjà renseignée surquelques fournisseurs mais les prix me semblent élevés)?

Ne rencontrez vous pas une résistance de la part du personnel en ce qui concerne le contrôle du lavage de leurs mains ? Et enfin, à quelle fréquence le faites vous ?

 

m_dremiere Wed, 10 Aug 2005 11:43:09 -0000

Nous commandons nos lames gélosée à une centrale d'achat : PRODIREST situé à Castelnau d'estrefonds (0534276037) qui nous les facture 1,11E la lame. Après recherche c'est le prix le plus bas que j'ai trouvé.
La fréquence de ces prélèvements sont variables en fonction des résultats. En général, ils ont lieu 2 à 3 fois par an. La fréquence n'est pas vraiment définie et elle dépend surtout des résultats microbiologiques des produits.
Vérifier par des contrôles inopinés la bonne hygiène du personnel n'est pas la meilleurs manière de faire passer le message mais c'est la seule qui fonctionne dans cette petite PME.

 

QUALITE Alexia Thu, 11 Aug 2005 07:39:50 +0200 (CEST)

Vous devriez consulter les archives dans un premier temps.
J'apllique le barème 30°C-48 h, je me suis rendu compte qu'à 37°C je faisais de la sélection de flore.
Pour les normes concernant l'hygiène des opérateurs, dans les archives vous trouverez
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/23770

http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/messagesearch/23655?query=main

 

Florence Legallic Thu, 13 Oct 2005 11:54:25 +0200

j'utilise moi aussi ces lames et je souhaiterais savoir si vous avez une échelle d'interprétation pour la face coliformes de ces doubles lames gelosées car ATL n'en fourni pas !

François Linossier Thu, 13 Oct 2005 12:27:05 +0200 (CEST)

Pour les coliformes aucune colonie n'est admise.

 

Florence Humbert Thu, 13 Oct 2005 12:56:22 +0200

C'est normal, il n'y a pas de règle d'or = d'échelle d'interprétation, valable pour tout le monde : j'espère qu'un bloc opératoire a des limites critiques plus strictes que les industries agro-alimentaires !
Cependant, on peut s'appuyer sur la NS DGAL/SDSSA/N2002-8087 du 10 juin 2002 "HACCP en abattoir d'animaux de boucherie - contrôles microbio des carcasses et des surfaces qui donne comme critères d'interprétation des résultats :
FT : satisfaisant si entre 0 et 10 par cm2
et non satisfaisant si > 10
Entérobactéries : satisfaisant si entre 0 et 1 par cm2

et non satisfaisant si > 1
Mais attention les Coliformes sont différents des Entérobactéries

La note de service N2002-8087 citée ci-dessus a été abrogée et remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8275 du 14/11/2007 (216 K) Critères microbiologiques applicables aux carcasses d'animaux de boucherie et de volailles, et lignes directrices relatives aux contrôles de surface du matériel en abattoir et en atelier de découpe d'animaux de boucherie et de volailles.



Estelle PAVY: Fri, 21 Oct 2005 05:30:26 +0200 (CEST)

DEBOLO NINA a écrit :

Intervenant actuellement dans une boucherie en tant que superviseur du nettoyage, j'ai besoin de votre aide.
Mon rôle est de superviser les opérations de nettoyage des locaux et du matériel. Ce travail implique que soient réalisés des prélèvements de surface pour
évaluer l'efficacité du nettoyage.

Ma 1ère question est la suivante:
Quelqu'un a t-il les normes d'interprétation des résultats ( boîtes contact VRBG pour les coliformes et un autre type de boîte pour la flore totale). Quels en sont les critères de conformité ou de non conformité??? (UFC/cm2).

2ème question:
Les opérations de nettoyage se font entre 14 et 17h.
Je suis très embêtée pour réaliser mes prélèvements, car le matériel ne sèche pas avant mon départ(17h30).

Pensez-vous donc qu'il me soit possible de sécher les surfaces à préléver avec du papier essuie-mains?
N'existe-t-il pas un risque de contamination supplémentaire par le papier? Car attendre que les surfaces sèchent impliquerait que je parte 2 à 3heures plus tard; ce qui est impossible. Je suis très embêtée.

1ère question : reportez-vous à la note de service de la DGAL n°8087 du 10 juin 2002 (référencée DGAL/SDSSA/N2002-8087), je me suis basée sur l'annexe 1B pour
mettre en place le contrôle microbiologique des surfaces dans l'atelier de découpe de viande où je travaille.

2ème question : peut-être pouvez-vous déléguer les prélèvements à une autre personne, qui serait sur le site au moment adéquat, car sécher les surfaces avec du papier ne me semble pas une bonne idée (contamination).

La note de service N2002-8087 citée ci-dessus a été abrogée et remplacée par la Note de service DGAL/SDSSA/N2007-8275 du 14/11/2007 (216 K) Critères microbiologiques applicables aux carcasses d'animaux de boucherie et de volailles, et lignes directrices relatives aux contrôles de surface du matériel en abattoir et en atelier de découpe d'animaux de boucherie et de volailles.



QUALITE Alexia Fri, 21 Oct 2005 05:44:43 +0200 (CEST)

1ère réponse : Comme le précise Estelle reportez-vous à la Note du 10/06/2002, qui vous précise les méthodes prélèvements, les T°C et heure d'incubation, les résultats...
2ième réponse : A votre place, je ne sécherai pas les surfaces car biensûr il va y avoir de nouvelles contaminations, les prélèvements sont en général assez rapide à réaliser, il vous faut soit revenir 3h après mais vous pouvez aussi les réaliser le lendemain avant que le personnel commence la journée ou il vous faut délégué.

 

BERLIN Isabelle Fri, 21 Oct 2005 08:51:24 +0200

je ne me prononce pas sur vos méthodes de prélèvements de surface ni sur l'interprétation des résultats mais je me pose une question technique:
le fait que les surfaces restent humides ou mouillées pendant plusieurs heures ne favorise t-il pas le développement des germes???

 

Emmanuelle Aime Fri, 21 Oct 2005 08:49:50 +0200

Vous pouvez réaliser vos prélèvements le lendemain matin avant aue le personnel ne rattaque sa journée de travail. Vous aurez ainsi un très bon aperçu du niveau de contamination au début de la journée. Ceci vous indiquera aussi le pouvoir désinfectant de vos produits de nettoyage.

Bertrand CARLIER Fri, 21 Oct 2005 09:02:23 +0200

quel est l'objectif de ces prélévements ?

- vérifier une partie de la qualité du travail de l'équipe d'entretien * ?

- mettre en place un ensemble de données permettant d'avoir une idée plus réelle de l'état des lieux des surfaces de travail ?

si l'objectif est le deux pourquoi ne pas confier à l'équipe de bouchers la responsabilité de faire une série de prélévement juste avant le début du travail ? Vous, vous auriez à réaliser une série de prélévement avant le nétoyage.

Si cela était pratiqué cela permettrait de manière plus pédagogique de montrer l'utilité et les limites du nétoyage ?

la base du système HACCP me semble être la réalisation d'une équipe HACCP et donc faire des bouchers des acteurs du contrôle des surfaces me semble une partie de la solution.

 

Olivier TSCHENN Fri, 21 Oct 2005 09:56:37 +0200

J'ai suivi votre discussion sur les contrôles de surface et m'intéresse à ce sujet, bien qu'il ne me concerne pas directement.

Dans le cas d'un contrôle réalisé juste avant le début de la production et en tenant compte des délais d'analyse (plusieurs heures / plusieurs jours) que faites vous dans le cas d'un contrôle non conforme ?

Comment considérez vous les produits réalisés avec ce matériel non conforme?
Sont ils classés non conformes eux aussi ?
Quelles actions correctives mettez vous en place ?

 

elodie PERRIER Fri, 21 Oct 2005 17:47:58 +0200 (CEST)

Pratiquer des prélèvements le matin nécessite un moyen d'avoir un résultats instantané

En ce qui concerne les surfaces humides, normalement au bout de 30 min une bonne partie de l'eau doit s'être écoulée, si il y a de l'eau qui stagne c'est un très mauvais signe, c'est un moyen de prolifération rapide pour nos chères bactéries?

Qu'en pensent les autres co-listiers?

 

Laniece Annabelle Sat, 22 Oct 2005 14:12:37 +0200 (CEST)

en ce qui me concerne je fais des prélèvements avec des lames gélosées et souvent je les fait sur des surfaces encore humides puisque les bactéries s'y
développent + facilement ce qui est pour moi une meilleure preuve d'un nettoyage bien fait

DEBOLO NINA Sat, 22 Oct 2005 18:21:24 +0200 (CEST)

Le risque avec une surface humide n'est-il pas de ne pas avoir de colonies qui poussent, du fait de traces de désinfectant? Si la surface est pas correctement rincée.

DEBOLO NINA Sat, 22 Oct 2005 18:29:18 +0200 (CEST)

L'objectif majeur de ces prélèvements est de contrôler les opérations de nettoyage.En cas de problème nous pourrons ainsi intervenir auprès des équipes voire même revoir nos protocoles.

m_dremiere Mon, 24 Oct 2005 07:36:31 -0000

Si vous utilisez une lame gélosée dont les milieux (PCA, VRBLG,...) contiennent des neutralisants ce problème ne se pose pas.

QUALITE Alexia Mon, 7 Nov 2005 06:17:41 +0100 (CET)

Si vous réalisez vos prélèvements de surface microbilogiques le soir après le nettoyage, au plus tôt vous aurez vos résultats le lendemain soir et entre il y aura eu une production. Ces prélèvements permettent de suivre l'efficacité et de répérer les éventuelles dérives afin de réagir.



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