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THEME  : Le coût des normes

 

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jnjoffin Thu, 30 Mar 2006 21:54:57 +0200

On remarquera que l'ISO facture les normes à 90 CHF.
On peut supposer qu'il s'agit de francs suisses.

Il est vraiment scandaleux de voir des "entreprises" ou des "associations" vendre des textes qui devraient être officiels et gratuits à des prix aussi élevés.
Ma lecture des incertitudes dans les normes AFNOR m'a montré qu'en plus on pourrait limiter la surface de papier utilisée de façon relativement simple.

A+ en attendant de trouver sous une forme que je puisse éventuellement payer les normes ISO sur ces incertitudes.
Merci pour l'information.



Olivier CERF: Fri, 31 Mar 2006 16:57:08 +0200

Ce soi-disant scandale du prix des normes est régulièrement dénoncé sur cette liste. Je remercie par avance ceux qui se plaignent de bien vouloir lire attentivement ce qui suit.

L’²Europe a adopté en 1985 une « nouvelle approche ». De ce fait, elle ne légifère que pour ce qui est essentiel au bon fonctionnement du marché intérieur, et uniquement s’²il existe un besoin d’²harmonisation. Les aspects techniques nécessaires à l’²application des textes européens sont confiés à la normalisation. Donc, retenez s’²il vous plait qu’²une norme n’²est pas un texte réglementaire. Certes, l’²application de certaines normes (pas beaucoup) peut être prévue dans un texte réglementaire (voir plus loin). Mais cela n’²en fait pas un texte réglementaire pour autant !

La fabrication des normes a un coût (personnel permanent, frais de siège, frais de réunions des experts, frais d’²impression et d’²expédition). Une partie de ce coût est supporté en France par le ou les ministères concernés lorsqu’²une norme est nécessaire pour l’²application d’²un texte réglementaire. Dans les autres cas, c’²est-à-dire quand des normes sont préparées pour répondre à une demande émanant du monde industriel, l’²organisme de normalisation doit équilibrer ses comptes, comme n’²importe quelle entreprise.

Par ailleurs, des futés font des photocopies des normes. Ceci entraîne un manque à gagner pour les organismes de normalisation, qui doivent augmenter les prix unitaires pour rester à flot. Et les futés se plaignent encore plus.

Pour info : je n’²appartiens pas à l’²AFNOR, mais je participe à ses travaux.


Bertrand CARLIER Fri, 31 Mar 2006 17:28:45 +0200

mais pourriez vous expliquer pourquoi l'accés au document du Codex est gratuit ?

 

HBLMGFRANCE: Fri, 31 Mar 2006 18:19:57 +0200 (Paris, Madrid (heure d'été))

Si les règles AFNOR ont valeur légales elles se doivent d'être accessibles gratuitement tout comme le JO

NUL N'EST CENSE IGNORER LA LOI à condition d'y avoir accés

Albert AMGAR Fri, 31 Mar 2006 18:50:29 +0200

Je suis complètement d'accord avec O. Cerf mais j'aimerais compléter par ce qui suit.
Il est possible que l'achat de norme soit un soi-disant scandale, mais on ne doit pas reprocher à certains dont je suis de se procurer les normes, c¹est-à-dire les mêmes textes là où c'est le moins cher. Par ailleurs, l'Afnor, dont je suis adhérent, ne commercialise pas toutes les normes (ISO) ou encore autre sujet de discussion, l¹Afnor ne reconnaît pas toutes les normes (ISO).
De plus, pour participer à l'élaboration de normes au sein de l¹Afnor, ce que nous faisons encore dans la mesure de nos petits moyens, il faut :
- adhérer à l'Afnor,
- cotiser au comité de normalisation considéré,
- prendre en compte les frais de transport, de travail sur place puis de lecture puis de travail sur les documents et ..., enfin,
- enfin acheter la norme (réduction adhérent de 5%).
Pour mémoire, il existe un crédit d¹impôt normalisation mais il est ridicule et ne prend tout en compte.
Sur les coûts cités, des économies peuvent être faites car les frais d'impression et d'expédition n'existent plus si on acquiert la norme au format pdf.
Sur les photocopies, je suis d¹accord et le respect du copyright est primordial. J¹ai été souvent interrogé en tant qu¹utilisateur et donc acheteur de normes sur cette utilisation détournée (sorte de sport national) par un soi-disant manque de moyens mais je me suis toujours strictement interdit cette pratique, car nous sommes par ailleurs éditeur.
Enfin, dernier point pourquoi les normes sur des sujets ³essentiels² ne seraient-elles pas gratuites ? Je pense à ce que font nos amis canadiens où les normes microbiologiques sur les aliments librement accessibles sur le net

voir ce lien : http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/res-rech/analy-meth/microbio/volume1/index_f.html

 

jnjoffin Fri, 31 Mar 2006 19:13:25 +0200

Je comprends tout à fait la réaction de ceux qui achètent les normes et ne les photocopient jamais.
Comme auteur, je sais que la photocopie peut tuer le livre.
Je sais aussi que certains éditeurs (on peut penser à Tec et Doc par exemple) vendent des livres à des prix peut être justifiés vis-à-vis de la fabrication, mais tout de même excessifs de par leur contenu. Les normes AFNOR sont dans cette catégorie : plus le prix sera élevé plus les photocopies seront nombreuses. Et il n'est pas sûr qu'avec un prix
en diminution, les ventes soient plus nombreuses vu les habitudes prises...

En tant que professeur, le budget de fonctionnement d'un lycée est déjà éduit à moins du strict minimum. Nous achetons tous nos livres, ordinateurs et autres consommables, et les déclarations en frais réels sont quasi impossibles. S'il faut de plus acheter toutes les normes dans lesquelles la substantifique moelle est parfois très limitée, vous comprendrez que cela devient intolérable, et explique ce risque du photocopillage.

Si une solution est possible, elle est dans un prix raisonnable car, je n'en doute pas, il y a des frais de fabrication qui pourraient être pris en charge par l'État.
Cela n'empêcherait pas une gratuité logique quand la norme devient règlementaire et les frais de diffusion très réduits par la voie télématique.
Doit-on prendre modèle sur les Canadiens jouant la gratuité...

 

Bertrand CARLIER Fri, 31 Mar 2006 20:01:20 +0200

les canadiens n'ont pas joué la gratuité mais l'efficience économique.

en tout cas les étudiants français vont trés certainement plus visiter ce genre de lien que ?
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/res-rech/analy-meth/microbio/volume1/index_f.html


je souhaite rappeller que le Codex qui pour certains est le vrai trésor de la F.A.O, est aussi un organisme de normalisation, mais entre Etats

http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/docrep/008/y7867f/y7867f00.htm

et un certain nombre de personnes, dont je suis, considèrent que quand des normes sont faites par des fonctionnaires et ont vocation à être utilisées outre par les fonctionnaires par tous les acteurs privés, la gratuité est une bonne solution.

Ceci ne veut pas dire que je ne respecte pas l'ISO et son histoire , mais ce n'est pas un hazard si l'ISO n'a jamais combattu le CODEX.

formaconseil Sat, 1 Apr 2006 00:04:50 EST

l' avis de Mr JOFFIN me semble plein de bon sens.

 

Christian Felter Sat, 01 Apr 2006 08:11:23 +0200

Vous avez raison de souligner que le travail de normalisation a un coût, qui s'il n'est pas pris en charge par l'Etat, ou l'U.E demeure à la charge de l'éditeur.
Mais l'éditeur a aussi besoin d'exister en tant qu'éditeur, et il est curieux qu'aucun programme européen n'ait encore été sollicité pour faciliter la diffusion des normes dans l'alimentaire ou 95% des exploitants sont des TPE, sans veille technico juridique sinon cette liste.

que penser ainsi du règlement 37.2005 relatif au contrôle des températures dans les moyens de transport et les locaux d'entreposage et de stockage des aliments surgelés destinés à l'alimentation humaine qui dit en son article 2 :

Contrôle et enregistrement de la température :

1. Les moyens de transport et les locaux d'entreposage et de stockage des aliments surgelés sont équipés d'instruments appropriés d'enregistrement pour contrôler fréquemment et à intervalles réguliers la température de l'air à laquelle sont soumis les aliments surgelés.
2. À dater du 1er janvier 2006, tous les instruments de mesure utilisés pour contrôler la température, en application du paragraphe 1, doivent être conformes aux normes
EN 12830, EN 13485 et EN 13486. Les exploitants du secteur alimentaire gardent tous les documents nécessaires pour vérifier si les instruments visés ci-dessus sont conformes
à la norme EN applicable.

Je serais curieux de savoir combien de normes EN 13 486 ont été vendues depuis le début de l'année.


Marc Kieny Sat, 1 Apr 2006 09:23:36 +0200

Effectivement, lorsqu'une norme est devenue d'application obligatoire par voie réglementaire, on pourrait imaginer qu'il serait plus logique qu'elle soit publiée au JO (par exemple) - donc mise dans le domaine public.

Dans cette hypothèse, le détenteur des droits de propriété intellectuelle sur la norme devrait certainement être amené à y renoncer - éventuellement contre indemnisation.
Voir, sur cette question de la renonciation, la page de préambule du site de Santé Canada, que B.Carlier citait hier en exemple de mise à disposition gratuite de normes:
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/res-rech/analy-meth/microbio/disclaimer-renonciation_f.html

On s'apercevra tout de même que la situation est loin d'être parfaitement simple:
"(...) Il incombe à toute personne qui utilise les méthodes d'obtenir l'autorisation et les permis nécessaires pour appliquer ou utiliser ces produits ou méthodes. (...)"

Par ailleurs, s'agissant du règlement (CE) n° 37/2005 justement cité par C.Felter, et de la bonne question qu'il pose ("Je serais curieux de savoir combien de normes EN 13 486 ont été vendues depuis le début de l'année."), peut-être un élément de réponse - ou en tous cas de relativisation d'une réponse:
Si C.Felter a cité l'article 2 du règlement, qui rend une norme spécifique obligatoire pour les instruments de contrôle de température pour les surgelés, l'article 3 du même règlement y porte toutefois dérogation pour ce qui concerne le stockage dans les meubles de vente au détail et durant la distribution locale, où un thermomètre suffit sous certaines conditions, ainsi que, à l'option des Etats membres, dans le cas d'installations frigorifiques de moins de dix mètres cubes destinées à la conservation de stocks dans les magasins de détail où il suffit que le thermomètre soit aisément visible.
Voilà qui me paraît réduire de façon importante le champ de l'obligation d'utiliser la norme...
Et cette dérogation, d'ailleurs, vient d'être mise en oeuvre en France par le décret n° 2006-372 du 28 mars 2006 modifiant le décret n° 64-949 du 9 septembre 1964 pris pour l'application de la loi du 1er août 1905 sur la répression des fraudes et relatif aux produits surgelés (JORF du 30.3.2006)
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOC0500113D

Amicalement,

Marc Kieny

 

Hubert BAZIN Sat, 1 Apr 2006 17:34:58 +0200

" mais pourriez vous expliquer pourquoi l'accès au document du Codex est gratuit ?"

Peut-être parce que le Codex est une émanation de l'ONU, et que son budget est constitué de cotisations versées par les États. Que l'ONU vende quelque chose que nous (les contribuables) avons déjà payé, ce serait un peu ... douteux, comme humour ?


> Par ailleurs, des futés font des photocopies des normes. Ceci entraîne
> un manque à gagner pour les organismes de normalisation, qui
> doivent augmenter les prix unitaires pour rester à flot. Et les futés
> se plaignent encore plus.

Que rien ne soit gratuit, d'accord; qu'il faille payer pour le service rendu, toujours d'accord. Mais de là à faire pleurer sur le sort de l'AFNOR...
Se maintenir à flot ? On peut parler de l'AFNOR ?

Allez vous promener sur le site www.societe.com, et recherchez "AFNOR". Vous tomberez sur 6 entreprises, dont l'une est pour le moins surprenante

nom : AFAQ AFNOR
siège social : 11 av F. de Préssensé 93200 ST DENIS (il s'agit bien des
mêmes)
SIRET : 47907597000018
Forme juridique : Société par actions simplifiée à associé unique
capital social : 30 550 000 euros
code d'activité : 652 E - Organismes de placements en valeurs mobilières

Question : ce code activité, c'est une erreur de société.com, ou existe-t-il bien une entreprise qui s'appelle AFNOR qui ne fait que placer des valeurs mobilières ? Une entreprise ayant des difficultés pour "rester à flot" irait- elle bloquer plus de 30 millions d'euros pour créer une filiale spécialisée en placements financiers ?

Les statuts de l'AFNOR, téléchargeables depuis leur site : http://portailgroupe.afnor.fr/v3/pdf/statutsafnor.pdf sont instructifs. Il y est précisé que les moyens de l'AFNOR sont multiples : création de comités, organisation de formations, publication de normes, ouvrages et autres documents, assistance technique aux entreprises...(article 2, pages 1 et 2). Il n'y a donc pas que la vente de normes qui permet le maintien à flots. Les recettes de l'AFNOR sont d'ailleurs en partie composées de "subventions de l'Etat, des régions,
départements, communes et établissements publics" (statuts, page 6)

Pour info à tous : l'accès aux normes de l'AFNOR est LIBRE ET GRATUIT, tout à fait légalement. Enfin, presque : il suffit de prendre rendez-vous dans l'un des établissements (il y en a 6 ou 7 en France, dont un à Lyon), et on consulte tout ce que l'on veut, on peut même prendre des notes, voire, si l'on est un dactylographe émérite, tout recopier. Simplement, on n'aura jamais le document "officiel". Mais que recherchons-nous : l'information vérifiée, ou le papier sur lequel l'information est inscrite ? Vaste sujet si l'on parle de maîtrise de la
documentation (ISO 9001, 4.2.3 ;-)). Bien sûr, si on est loin d'une des agences, c'est moins rigolo.

cordialement
Hubert BAZIN

 

Bertrand CARLIER Sat, 01 Apr 2006 20:40:21 +0200

merci beaucoup, j'ai insisté sur la démarche du CODEX, car sur bien des dossiers , la grippe aviaire en est un exemple: le moins coût au niveau mondial ou européen, donc l'espérance d'un profit, cela ne pourra desormais advenir que si des textes au niveau mondial sont votés et portés par les "directions", donc les gouvernements. L'ISO
et donc aussi l'AFNOR cela n'a jamais été l'outil pour ce genre de probématique. La réalité des crises sanitaires le démontre tous les jours.

Tous les RQ qui se sont exprimés sur cette liste le disent: sans un engagement réel de la direction, rien ( ou pas grand chose ) n'est possible.

les sujets ayant trait à l'alimentation ou la santé ont justifié trés tôt l'émergence d'organismes de consensus créateur de normes, il me semble temps de le reconnaître.

j'ai aussi dit cela car l' ISO ( sauf cas exceptionnel de l'iso 14 000 au japon, voir archive ) et donc aussi l'AFNOR et ceci contrairement à l'OMS, la FAO et d'autres, ne semblent avoir compris que lorsque l'on a besoin de modifier les comportements, il faut aussi enseigner et cela ne peut se faire avec un système de normes sur le web invisible ou payant.

J'ai donc trés peur que l'ISO 22 000 qui aurait pu être une trés bonne solution si elle est employé de la fourche à la fourchette ne soit plus à regarder comme cela, une erreur statégique de plus, c'est dommage.

Hubert BAZIN Sun, 2 Apr 2006 11:11:42 +0200

Je ne sais pas s'il faut s'en réjouir, mais NON, ce n'est pas un poisson d'avril. AFAQ-AFNOR possède bien une filiale de placements financiers (ou alors, c'est un ERREUR récurrente du site societe.com), et l'accès aux normes est bien libre et gratuit si on se déplace dans les implantations physiques de l'ANFOR.

Claude MARHUENDA Sun, 02 Apr 2006 14:09:13 +0200

Hubert

C'est une bonne info qui ne sent pas l'indépendance pour cet organisme!?

Que deviennent les infos que leur transmettent les entreprises auditées et la confiance associée des chefs de ces entreprises?

 

Olivier CERF Sun, 2 Apr 2006 15:21:44 +0200

Ce que vous dites (copié ci-dessous) répond à votre question précédente : «pourquoi les normes Codex sont-elles gratuites ? »

_____

* From: hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] On
Behalf Of bertrand

je souhaite rappeller que le Codex qui pour certains est le vrai
trésor de la F.A.O, est aussi un organisme de normalisation, mais
entre Etats

http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/docrep/008/y7867f/y7867f00.htm

 

Bertrand CARLIER Sun, 02 Apr 2006 16:30:46 +0200

il y a en France bien des travaux fait par l'Etat qui sont payant, mais je souhaiterai votre avis sur un point:


- vous, qui connaissez le monde rural , pensez vous une seule seconde qu'ils sont prêt à payer pour accéder à des normes, si oui, je souhaite des exemples concrêts, par exemple pour les salles de traite qui me semble des petites usines?

Donc, il faut peut être considérer que le consensus au niveau de l'activité industrielle était un préalable nécessaire, mais que si l'objectif est de l'étendre ( ce qui est peut être la seule vraie porte de sortie pour l'agriculture française et les entreprises qui en dépendent) et aux agriculteurs et aux particuliers ( au moins dans l'esprit et aussi pour obtenir leur accord, car comment accepter sans avoir le droit de comprendre ? ) il faut que ce système de norme (iso 22 000 ) devienne celle du CODEX.


Si cette position était partagée par beaucoup, cela permettrait et de gagner du temps et de savoir où l'on va. Il faut bien sûr avoir en tête l'exemple du dévellopenment de la filière aviaire dans le monde avec les conséquences que l'on peut observer. Dit autrement, si le transfert de technologies est nécessaire pour permettre une amellioration du revenu des agriculteurs et des entreprises qui en dépendent, il me semble souhaitable que cela se fasse avec le système de sécurisation afférant à ces techniques , sinon...

amicalement
bertrand
ps:
des liens fournis existent en français

http://www.europa.eu.int/pol/agr/index_fr.htm

avec:

http://www.europa.eu.int/comm/agriculture/publi/capexplained/cap_fr.pdf


et

http://www.europa.eu.int/eur-lex/lex/fr/repert/index_03.htm


SYDIALE Sun, 2 Apr 2006 09:09:11 EDT

ce que je peux dire c est que nous avons en qualité de partenaire d e AAC de tres bonnes relations même si elles ne sont quelquefois pas tres evidentes, et que cette structure mérite le respect je pense. Ch le dentu président du EFED Sydiale

 

Yves Boisard Mon, 3 Apr 2006 15:10:01 EDT

Il paraît utile de rappeler à ce stade de la discussion que l'AFNOR ne conçoit aucune norme, mais que ce sont les nombreux professionnels qui participent aux groupes de travail qui les développent. Une norme est donc le résultat d'un long travail et le résultat d'un consensus des acteurs des métiers concernés eux-mêmes.

L'AFNOR assure le bon fonctionnement du groupe de travail (planning, compte-rendus, suivi...) et il n'est donc pas juste de prétendre qu'elle est à l'origine des normes et de leur convenu.

Pascal Cahen Mon, 03 Apr 2006 21:57:39 +0200

Effectivement une norme n'est pas un texte réglementaire. Mais à partir du moment où un texte réglementaire renvoi à une norme, celle-ci a force de réglementation de facto.
Un principe du droit français étant la possibilité pour tous d'accéder à la loi, l'accès aux normes en questions devraient donc pouvoir se faire dans les mêmes conditions que celui aux textes réglementaires. Le JORF est par exemple disponible en mairie ou sur Legifrance.fr.

Les principes, c'est facile à énoncer.

Bon, qui est prêt à organiser une action pour aboutir à un tel accès aux normes à force de réglementation ?

 

Bertrand CARLIER Mon, 03 Apr 2006 22:23:03 +0200


norme:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Norme

...
Juridique: Les normes dans le système juridique sont les lois
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi

et les codes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_%28droit%29 >. Alors, comme la méthode HACCP est dans la loi ?
...

versus anglais:
http://en.wikipedia.org/wiki/Standard

donc
http://en.wikipedia.org/wiki/International_standard

et
http://en.wikipedia.org/wiki/International_Organization_for_Standardization

et là on découvre que

Some ISO standards are made freely available. For examples,

http://isotc.iso.org/livelink/livelink/fetch/2000/2489/Ittf_Home/PubliclyAvailableStandards.htm

and

http://webstore.ansi.org/ansidocstore/free_standards.asp

donc pour revenir à vos propos : l'AFNOR ne peut arguer de la propriétée intellectuelle que si les auteurs y ont renoncé à son profit d'une part, d'autre part l'ISO est capable de diffuser des normes non payantes.

mais l'AFNOR c'est quoi:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_fran%C3%A7aise_de_normalisation

elle est placée sous la tutelle du ministère chargé de l'industrie. Elle compte environ 3 000 entreprises adhérentes.

je souhaiterai savoir:

- si cette information est exacte ?
- que signifie adhérente et noin adhérente ?
- combien d'entreprises sont concernées par la connaissance et
l'usage des normes " alimentaires " ?

amicalement
bertrand

ps ce dossier me fait penser à :

http://fr.openoffice.org/

http://www.mozilla-europe.org/fr/

http://www.mozilla-europe.org/fr/products/thunderbird/

les secteurs de l'alimentation et de la santé justifient peut être de faire aussi bien ...

nb: ces messages n'ont pas pour but de dire ou de laissser penser que les organismes de normalisation ne sont pas respectables et n'ont pas un rôle à jouer :

http://www.iso.org/iso/fr/aboutiso/introduction/index.html

http://www.iso.org/iso/fr/aboutiso/introduction/fifty/friendship.html



Hubert BAZIN Tue, 4 Apr 2006 08:14:37 +0200

"
"et là on découvre que
"
"Some ISO standards are made freely available. For examples,
"
"http://isotc.iso.org/livelink/livelink/fetch/2000/2489/Ittf_Home/PubliclyAvailableStandards.htm
"
"and
"
"http://webstore.ansi.org/ansidocstore/free_standards.asp
"

Mais si on suit le lien, il ne s'agit que de corrections apportées, du genre "dans le sous-paragraphe 2.4.2.3, replacer "0 ou 1" par "0, 1 ou 2 si présent"

On est loin de la mise à dispo de nromes gratuites.
D'ailleurs, il s'agit en grande majorité de normes sur les technologies de l'information. Serait-ce que le groupe qui s'en occuppe travaille moins bien que les autres ??

cordialement
Hubert BAZIN

 

Bertrand CARLIER Tue, 04 Apr 2006 08:22:04 +0200

je souhaiterai votre avis sur un point:

histoire des normes et codes de l'O.I.E ?

http://www.oie.int/fr/secu_sanitaire/fr_introduction.htm

"
Assurance et certification
L'assurance et la certification de l'adéquation des activités
d'inspection et de conformité constituent une fonction vitale des
Services vétérinaires. Les certificats sanitaires internationaux qui
fournissent des garanties officielles pour le commerce de la viande
doivent être de nature à susciter une confiance totale de la part du
pays importateur.
Diffusion des informations
L'organisation et la diffusion des informations tout au long de la
chaîne alimentaire implique des contributions pluridisciplinaires. Pour
assurer une mise en oeuvre efficace des procédures d'inspection avant et
après l'abattage, les Services vétérinaires doivent mettre en place des
systèmes de surveillance de ces procédures et des échanges
d'informations. Les systèmes d'identification et de traçabilité des
animaux doivent être intégrés pour permettre de relier les animaux
abattus à leur lieu d'origine et les produits qui en sont tirés aux
établissements de transformation correspondants."

amicalement
bertrand

payant sous forme papier et gratuit sous forme électronique

http://www.oie.int/fr/normes/mcode/F_summry.htm


SYDIALE Tue, 4 Apr 2006 04:04:52 EDT

Bonjour, je suis tout à fait d'accord avec vous ce point la: l accès gratuit aux normes auxquelles se réfèrent notament des textes européens ayant force de loi UE me parait évident. D autant que pour faire partie d'une commission de normalisation il aura fallu payer...

Bertrand CARLIER Tue, 04 Apr 2006 11:13:04 +0200

avec comme exemple :
l'iso 9001 en version papier


International

_www.iso.org <http://www.iso.org/>_

ISO 9001

62 EUR


France

_www.afnor.fr <http://www.afnor.fr/>_


NF EN ISO 9001


61 EUR


Luxembourg

_www.see.lu <http://www.see.lu/>_


EN ISO 9001

28 EUR
-

Belgique


_www.ibn.be <http://www.ibn.be/>_

NBN EN ISO 9001

50 EUR

Suisse

_www.snv.ch <http://www.snv.ch/>_

SN EN ISO 9001

80 EUR

Canada

_www.csa.ca <http://www.csa.ca/>_

CAN/CSA-ISO 9001-F00

32 EUR

Allemagne

_www.beuth.de <http://www.beuth.de/>_

ISO 9001

63 EUR

pourquoi ?

amicalement
bertrand

 

Serge Cheminade Wed, 5 Apr 2006 20:47:11 +0200

Se référer à une norme qui n'est ni accessible, ni expliqué de manière gratuite est-ce vraiment sécurisant pour le consommateur? Est-ce bon pour l'éducation?

De plus en plus de normes gratuites existent, Codex pour l'alimentation, W3C pour Internet,...

Avec Internet ce qui était impossible autrefois devient maintenant possible. A mon avis les entreprises et les organisations qui refusent de se remettre en question sont condamnées à disparaître ou à être rachetées.

Le financement des normes ne doit pas pour autant être éludé mais aujourd'hui le consommateur paye, avec ses achats, le coût du système qualité (y compris le financement des normes), sans pouvoir accéder à toutes les informations.

Je pense que nous assistons actuellement à une guerre du savoir. J'ai commencé un dossier sur ce sujet sur mon portail :

http://www.orvinfait.fr/guerre_du_savoir_dossier.html

Mais cela me semble être une guerre où certains seront vaincus avant même d'avoir compris qu'il fallait se battre.

Dans cette guerre deux conceptions s'affrontent. Celle centrée sur l'argent (payant - gratuit) et celle centrée sur l'homme. Je mets payant et gratuit ensemble car quand une chose ou un service est gratuit il y a toujours quelqu'un qui paye (salaires des fonctionnaires...) mais celui-ci n'a pas toujours la possibilité d'exprimer son opinion sur ce qu'il veut
vraiment. Le réel problème d'un service n'est pas de savoir s'il doit être gratuit ou payant mais de savoir s'il répond aux besoins des citoyens et le mieux, pour cela, est d'offrir aux citoyens tous les moyens pour qu'ils puissent le faire savoir. Les impôts pour offrir la gratuité c'est quelque part voler aux citoyens leurs libertés d'expression. (Cette dernière
phrase peut choquer mais je ne vais pas en débattre sur cette liste car cela fait partie des deux conceptions qui s'affrontent. Nous verrons bien dans quelques années celle qui gagnera. Des arguments et des exemples se trouvent et se trouveront dans mon dossier sur la guerre du savoir.)

"LHL" <info.lhl Thu, 6 Apr 2006 05:26:58 +0200

Un auteur a beaucoup écrit sur le savoir en tant qu'arme stratégique. Il s'agit d'Alvin Tofler.

Citation :
Si vous disposez du savoir ou de l’²information voulus, au bon moment et au bon endroit, vous pouvez réduire tous les autres facteurs de production : le temps de travail, la superficie à exploiter, l’²énergie, les matières premières, le capital, et par dessus tout le temps. Nous sommes en train de passer d’²une économie fondée sur la force brute à une économie faisant appel à la force cérébrale.
Les nouvelles technologies peuvent permettre à des groupuscules de contrôler ’³ les armes du savoir ’´ et même de paralyser les grandes nations. 15 millions de personnes sont aujourd’²hui reliées au réseau Internet - des scientifiques aux cinéphiles. Certains de ces utilisateurs sont des mouvements écologistes, d’²autres des organisations fascistes, et toutes sortes d’²autres tribus électroniques émergent dans le cadre de cette nouvelle infrastructure.

L'un de ses ouvrages traite du savoir de manière formidable : Les nouveaux pouvoirs.
Il est déja ancien, mais pourtant d'actualité.
Cette liste est elle une de ces armes du nouveau pouvoir ?
Gratuit payant ? Le savoir est il un bien ? si oui à qui appartient il ?
Combien viennent ici faire de la "veille"?
Monsieur PEIFFER invoque t'il un droit de propriété intectuelle ?
Ainsi que d'autres admirables intervenants réguliers de la liste ?

Nous pouvons tous utiliser le même savoir.
Contrairement à d'autres richesses le fait de donner notre savoir ne nous appauvrit pas.
Le savoir ne s'épuise pas: il nous est toujours possible d'en créer davantage.
Force et richesse sont par définition l'apanage des plus forts et des plus riches, alors que le savoir a cette propriété que les plus faibles et les plus pauvres peuvent également l'acquérir.

Il y a quelques mois, eu lieu sur ce site un débat fort interessant à mes yeux. Il s'intitulait SHADOCK: marre des pompeurs.

VETHIQUA disait : Je ne crois pas que la détention d'informations n'est pas une fin en soi. C'est leur exploitation pertinente qui y apporte une valeur ajoutée.
J'adhère et je dis merci à ceux qui m'apportent tant

 

Serge CHEMINADE Mon, 24 Apr 2006 09:15:54 +0200

Il est vrai que la création de normes a un coût mais, dans le domaine alimentaire, la gratuité des normes est possible et même souhaitable. Je l'ai déjà indiqué sur cette liste. Comme j'aime avancer je vous propose donc, aujourd'hui, la mise en place de normes gratuites avec mise en commun des données et un maximum d'informations gratuites pour les consommateurs.

En matière alimentaire les normes actuelles et même les cahiers des charges ne me semblent pas, pour la plupart, respecter les consommateurs.

Voici quelques arguments:

Se référer à une norme qui n'est ni accessible, ni expliqué de manière gratuite est-ce vraiment sécurisant pour le consommateur? Est-ce bon pour l'éducation?

Le système d'audit actuel n'est pas bon. Nous le voyons bien sur cette liste notamment avec le sujet <<Changer de métier>> certaines dirigeants d'entreprises n'ont rien à faire de la qualité. Ce qui les intéresse c'est simplement d'être qualifié pour pouvoir mieux vendre.

A mon avis il y a dans ces cas, une tromperie des consommateurs qui peuvent penser acheter un produit bénéficiant d'un bon système qualité alors que dans les faits il n'en est rien. Il y a également distorsion de concurrence puisque les entreprises agréées qui, ensuite, n'appliquent pas le système qualité font des économies qui les rendent plus compétitives par rapport à celles qui respectent les règles.

Il me semble également que le système d'audit actuel a quand même un coût élevé qui peut être un obstacle pour certaines entreprises.


Je propose donc la mise en place d'un repère privé qui s'appuiera sur des normes publiques, une mise en commun des données.

Le financement de ce système sera assuré par un pourcentage unique sur le chiffre d'affaires. C'est à dire un pourcentage qui ne sera pas réduit ou augmenté en fonction de la taille des entreprises. Ceci afin de faciliter l'accès des petites entreprises dans cette normalisation. (Je sais que les frais par rapport au chiffre d'affaires seront plus élevés avec les
petites entreprises qu'avec les grosses entreprises mais il s'agit ici d'un choix.)

Ce pourcentage ne sera du qu'à partir du moment où une entreprise sera agréée. L'audit qui permettra cet agrément sera gratuit. Il n'y aura pas de durée au bout de laquelle un nouvel audit sera obligatoire. L'agrément comprendra l'obligation d'accepter des contrôles sans préavis. Ces contrôles pourront aussi bien porter sur la comptabilité (permet par exemple de voir si une entreprise achète suffisamment de produits pour équiper ses employés) que sur le respect des procédures. Les contrôleurs pourront convoquer et
entendre en secret chaque employé ceci afin de mieux pouvoir évaluer les entreprises et la volonté de la direction. L'agrément pourra être retiré à tout moment en cas de manquement d'une entreprise à ses engagements. L'entreprise s'engagera à suivre l'évolution des normes préconisées.

Les livraisons refusées seront publiques et indiquées immédiatement.


Pour la mise en place de ce repère privé je dispose d'atouts.
-Une entreprise déjà en place.
-Une expérience en matière d'information des consommateurs. (J'ai été membre actif d'une association de consommateurs pendant plusieurs années.)
-Une connaissance de la programmation (Utile pour mettre en place des outils nécessaires à la mise en commun des données.)
-Un portail Internet dont le nombre de visiteurs croît et qui reçoit plus de huit mille visites par jour. Ce portail donne déjà quelques informations sur l'alimentation.

La mise en place d'un système privé peut parfois faire avancer les choses: exemple compatibles IBM PC pour l'informatique.

La description du système est bien sûr réduite car il ne s'agit que d'une première proposition qui peut être développée en commun.

Cette proposition ne supprime aucunement le métier de consultant et sa rémunération. La formation est, dans les entreprises françaises, obligatoire. Elle est même de nature à créer plus d'emplois puisqu'il ne sera plus possible de supprimer les emplois liés à la qualité dès que l'auditeur a tourné le dos. Le financement de ces emplois est assuré par le
service et la confiance que l'on offre aux consommateurs.

Dans l'attente de vos réactions.

Cordialement
Serge CHEMINADE
http://www.orvinfait.fr/

 

Bertrand CARLIER Mon, 24 Apr 2006 15:49:33 +0200

je ne partage pas votre point de vue: je suis pour un accès libre à toutes les définitions*, pas forcément aux normes. Maintenant si l'ISO veut continuer à vendre des définitions, pourquoi les scientifiques ne feraient pas pareil ( exemple dénomination taxonomique, ect ...)

un exemple concret qu'est-ce qu'un sanglier ?

L'agriculture et les entreprises qui en dépendent sont en crise car justement la vente de produits non définis a été la règle pendant trop longtemps. La crise de l'ESB a provoqué une prise de conscience qui n'a pas encore abouti à la fixation de cette règle simple:

un produit alimentaire ne doit être mis sur le marché que s'il est défini et que cette définition est accessible.

Ceci va alors permettre de poser les questions auxquelles j'aimerai que Didier Blanc(1) réponde gratuitement :

qu'est ce qu'une norme ?

qu'est-ce qu'une définition ?

il y a bien ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Norme

et
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9finition

mais pas de texte éclairant sur les différences entre norme et définition

 

LHL Tue, 25 Apr 2006 08:02:17 +0200

Pour aller dans le même sens que Bertrand, il me semble également nécessaire qu'au moins les définitions soient gratuites.
La définition d'un mot est ce qui fait la compréhension commune d'un concept.

Les normes aussi, selon moi, devraient être gratuites.

Elles sont " établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre optimal dans un contexte donné.
Il convient que les normes soient fondées sur les acquis conjugués de la science, de la technique et de l'expérience, et visent à l'avantage optimal de la communauté."

(Le paragraphe précédent m'amuse car je l'ai récupéré sur le grand dictionnaire.com MAIS il est également dans le glossaire hygiène des aliments de la DGAL. Qui a pompé l'autre ?) Ou plutot qui aurait du payer l'autre ?

Nous sommes dans une société marchande, où rien n'est gratuit. Ce qui pousse à des dérives mercantiles extrèmes.

Dans certains domaines, la mise en commun du savoir, du travail, ... sont gratuits, et librement diffusables, utilisables. Ceci n'empèche pas les contributeurs à ce savoir commun de gagner leur vie.


pecquerie francois Tue, 25 Apr 2006 08:08:54 +0200

on reve il y en a qui n'ont pas assez de l'administration qui fait déjà, fort globalement certes mais pas si mal que cela au vu des résultats : c'est quand meme cel qui compte et pas le grigri d'une certification qui ne serait jamais qu'un empilement de plusen plus le paquet hygiène renforce l'audit administratif sur la base d'une analyse des risques potentiels causés par l'entreprise qui sera sans doute beaucoup plus efficace ( sous reserve de la formation des personnels et de leur bonne comprehension du nouveau cadre : mais il faut y croire )

pas assez de taxes non plus.....
la certification est une demarche VOLONTAIR faite par des OC accredités par le COFRAC : cette intervention suggère-t-elle que ni le COFRAC ni les OC ne sont sérieux dans leur travail et encore moins les auditeurs qui serait bernés systematiquement par ces "entreprises " mus par la seule volonté de profits anormaux
cela me semble bien meconnaitre le monde de l'industrie qui vit et investit de ces profits pas si énormes que cela en dehors des multinationales qui n'aurait aucun pb pour échapper à cette taxe ( europe n'est ce pas )

Serge Cheminade Tue, 25 Apr 2006 15:08:14 +0200


<<on reve>> NON! J'avance simplement une idée et je participe au débat.

Vos propos révèlent une nette incompréhension vis à vis de l'esprit de la démarche proposée.

Il n'est pas discutable que les définitions, les normes, les procédures, les différentes données, la certitude du respect des règles par telle ou telle entreprise constituent des savoirs. Il me semble qu'aujourd'hui nous vivons une véritable révolution quant à l'accès au savoir et ceci grâce à Internet, au commerce mondial qui a besoin de normes et de définitions...

Dans mon texte, si je parle de gratuité, je ne parle pas de profits anormaux. Nous sommes dans une économie de marché et le but de toutes les entreprises et de faire le maximum de profits. Pour cela les entreprises luttent entre elles. Il y en a qui se développent, d'autres qui coulent...

Les entreprises ne peuvent pas vivre si elles n'ont pas de client et dans une économie de marché ce sont les consommateurs qui décident de leurs achats et donc de ce qui peut être produit. Dans votre réponse il me semble donc bizarre et symptomatique que vous ne parliez pas des consommateurs.

Par contre vous parlez de taxes. Pour ma part ce n'est pas ce que je propose.

Pour mieux comprendre ma pensée je vous propose de lire sur mon site le dossier que j'ai commencé sur la
http://www.orvinfait.fr/guerre_du_savoir_dossier.html

Le fait qu'en ce début d'année 2006 la croissance industrielle mondiale est de cinq pour cent tandis que celle de la France n'est que de deux pour cent devrait nous interroger. Nous pouvons toujours trouver une responsabilité des politiques mais il est peut être aussi utile de s'interroger sur nos méthodes.

QUALITE Alexia Wed, 26 Apr 2006 05:02:13 +0000 (GMT)

Je me permets d'apporter mon point de vue car cela fait longtemps que cette question de "normes payantes" me pose problème. Je trouve ABERRANT que l'on soit obligé de respecter des normes qui soient payantes. Et oui, il n'y a pas que les normes qui sont des démarches VOLONTAIRES, il y a aussi et surtout des tas de normes (méthodes d'analyses, échantillonnages, traçabilité...) auxquels les différents arrêtés font références. De ce fait, dans mon secteur d'activité, je devrais au moins posséder une 50aine de normes (vous connaissez certainement les tarifs, faites le compte) car qui dit application, dit aussi lecture, donc achat. C'est inadmissible d'imposer des textes qui ne soient pas libres d'accès aux exécutants.

 

Christian Felter Wed, 26 Apr 2006 08:03:41 +0200


Surtout que dans la revue documentaire de l'HACCP des agréés concernés il doit donc y avoir ces normes. Et je reviens sur ma question de savoir combien de normes EN 13 486 ont été vendues depuis l'entrée en vigueur du Rgt 37/2005 sur la traçabilité des températures de conservation des surgelés. Il y a là un paramètre objetctif de suivi de l'impact d'une
règlementation et si ces normes sont des publications payantes il serait utile d'en connaitre le tirage, comme pour toutes les autres publications.

Ce qu'il y a de choquant selon moi c'est ce silence persistant sur le niveau réel de d'édition des normes référées à une obligation règlementaire.

 

Alain Deschamps Wed, 26 Apr 2006 17:31:08 +0200 (CEST)

La remarque est également valable pour l'enseignement, nous n'avons pas le droit de donner des copies de normes à nos élèves pourtant nous devons y faire référence et nous devrions également les acheter... Nous nous contentons d'en donner la substantifique moëlle et leur contexte d'applications.
Les étudiants nous font souvent cette remarque d'autant plus qu'ils vont en stage dans des sociétés qui n'ont souvent pas elles mêmes les textes complets des normes sans parler des référentiels (BRC,IFS,AIB...) que nos élèves devraient aussi avoir en mains en arrivant en stage.
La question mérite donc bien une réflexion de fond. Comment faire remonter cette discussion en plus haut lieu ?

Olivier CERF Wed, 26 Apr 2006 18:10:07 +0200

Peut-être plusieurs personnes pourraient-elles demander à leurs députés respectifs de poser la question lors de la séance des questions du mercredi à l’Assemblée nationale ? Il y a des entreprises du secteur alimentaire dans toutes les circonscriptions sans exception.

 

LHL Wed, 26 Apr 2006 20:30:51 +0200

Il me semble anormal de devoir respecter des normes sans pouvoir y accéder. Surtout si des textes règlementaires y font référence. Car "Nul n'est censé..."
Il me semble anormal dans le cadre de l'enseignement de faire référence à des normes sans pouvoir les posséder.

Ya t'il un "glissement de langage" sur l'usage du mot norme pour désigner certains systèmes ?

IFS BRC .. sont des rérentiels payants et des démarches "volontaires" ?
En quoi des "normes" payantes et "volontaires" se différencient t'elles des référentiels ?

je ne vois pas non plus le lien entre gratuité et taxe ?

Quel devrait être l'intéret principal d'une norme ?
Qu'elle soit payante ou largement diffusée?
(Justement le silence évoqué par Christian Felter laisse perplexe quant aux chiffres ..)
La gratuité de certaines normes dispenserait il de faire appel à des spécialistes ?
La gratuité de l'accès aux textes de loi dispense t'il de faire appel à un homme de loi ?
Cordialement,

 

Serge CHEMINADE Wed, 26 Apr 2006 22:06:29 +0200

Il est préférable de réfléchir avant d'entreprendre une telle action sous peine de voir une action de x millions d'euros supportée par les contribuables. Cet argent pourrait être gaspillé. Il ne faut pas de financer la diffusion de normes qui ne pourront pas s'imposer.

Il est nécessaire de réfléchir à la raison de la création des normes et à leurs portées. Il ne vous a pas échappé que la France et d'autres pays européens sont actifs dans le commerce mondial et membres de l'OMC. Pour pouvoir facilement échanger au niveau du commerce mondial, pour pouvoir respecter les consommateurs des normes sont nécessaires.

Pouvoir imposer une norme ce n'est pas neutre en terme commercial.

Au niveau international les différents membres de l'OMC en sont pleinement conscients et les pays en voie de développement craignent des normes trop restrictives. D'une manière générale chaque pays essaye de faire en sorte que les normes lui soient favorables. Cependant des normes locales (payantes ou gratuites) peuvent être des barrières au commerce mondial et ne pourront donc pas survivre longtemps dans un commerce de plus en plus mondialisé.

Diffuser gratuitement des normes c'est voir celles-ci être plus facilement adoptées. Il existe des normes ISO qui ont vocations à être internationales mais, à mon avis, celles-ci sont en train d'être supplantées par des normes gratuites définies autrement (Le codex alimentarius pour l'alimentation, W3 pour Internet...) avec toutes les conséquences
économiques que cela implique.

A mon avis le rapport d'information du Sénat français sur Le codex alimentarius est à méditer :
http://www.senat.fr/rap/r99-450/r99-450_mono.html

Après réflexions un texte commun pourrait être débattu sur cette liste. (Afin de ne pas bloquer d'initiatives je précise que je ne suis pas un des plus compétents pour proposer un tel texte. )

 

Constant Depièreux Vendredi 2. Février 2007  18:33

On entend beaucoup parler sur cette liste du coût prohibitif des normes. Alors un petit truc sympa pour faire quelques économies
(source: http://www.vnorm.lu/modules.php?name=News&file=article&sid=76) :

"Prenons par exemple une entreprise désireuse d’acquérir le document ISO 9001:2000 en langue française et en format papier. Les organismes susceptibles de lui fournir ce document sont assez nombreux et leurs prix varient considérablement comme on peut le remarquer dans le tableau ci-dessous.

Pays
Site
Document
Version papier
International
www.iso.org
ISO 9001
62 €
France
www.afnor.fr
NF EN ISO 9001
61 €
Luxembourg
www.see.lu
EN ISO 9001
28 €
Belgique
www.ibn.be
NBN EN ISO 9001
50 €
Suisse
www.snv.ch
SN EN ISO 9001
80 €
Canada
www.csa.ca
CAN/CSA-ISO 9001-F00
32 €
Allemagne
www.beuth.de
ISO 9001
63 €
Sources : sites Internet des différents organismes (prix hors frais d’envois)"

Avec un peu de méthode, il devrait y avoir moyen de faire cesser certaines pratiques commerciales abusives lorsqu'elles concernent un produit identique ...

Constant Depièreux Vendredi 2. Février 2007  19:02


Petite comparaison :

ISO 22000:2005

Belgique : 63.30 - pas de corrigendum disponible
Luxembourg : 39,40 + corrigendum 2006 : 12.60
France : Version NF : 66.10 pas de corrigendum disponible
Version ISO (non NF) : 104 + corrigendum gratuit

Pour le même produit, le reflet de l'efficacité des organisations?

Hubert BAZIN Samedi 3. Février 2007  10:59

"Avec un peu de méthode, il devrait y avoir moyen de faire cesser certaines pratiques commerciales abusives lorsqu'elles concernent un produit identique ..."

Las ! les pratiques commencent en effet à s'harmoniser ... mais dans l'autre sens : La version papier au Canada coûte 65 dollars canadiens, soit 42,36 euros :

http://www.csa-intl.org/onlinestore/GetCatalogDrillDown.asp?Parent=2512

avec un convertisseur de devises là : http://www.xe.com/ucc/convert.cgi

Ca reste moins cher, mais l'avantage concurrentiel décroît.

Le meilleur marché reste toujours le Luxembourg, à 28 euros...
http://jsappl.etat.lu/see/detail.html?lang=FRE&id=AAAOsbAAFAAAL1hAAA&rows=20&lang2=FRE



alaoui lalla chrif Samedi 3. Février 2007  11:27

Au Maroc, les normes marocaines NM ou NM ISO sont heureusement beaucoup plus accessibles.
Le seul inconvénient pour l'instant est que le SNIMA ne nous procure que la version papier et non la version électronique.

Eric Kalinowski Lundi 5. Février 2007  10:05

Quality management systems - Requirements ICS grupp: 03.120.10 IDT ISO 9001:2000; EN ISO 9001:2000 (eestikeelne,inglisekeelne) Kr. 361,- soit un peu moins de 20 € comme l'ISO 22000 d'ailleurs (
http://www.evs.ee )



VENDREDI 30 MAI 2008

JO SENAT 29/05/08 Au sommaire:
Question écrite n° 01336 Gratuité des normes AFNOR
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ070801336


Marc Kieny Jeudi 9. Octobre 2008 16:41
Le prix d'accès aux normes est un sujet (de rouspétance) rémanent sur la liste.
A cet égard, vous apprécierez certainement la note, mise en ligne aujourd'hui par Emmanuel Barthe sur son (toujours intéressant) blog "precisement.org", relative aux conclusions de la réunion
Compétitivité du Conseil de l'UE des 25-26 septembre 2008, sous le titre "Les normes sont trop chères, selon le Conseil de l'Union européenne" :
http://www.precisement.org/blog/breve.php3?id_breve=554
Assorti de quelques propositions.


AL Petitprés Vendredi 6. Février 2009 9:57
Je souhaite me procurer les normes ISO 22000 et 9001. Mais en tant que particulier et même demandeur d'emploi, je trouve que les prix sur la boutique AFNOR sont un peu élevés pour mon budget.
Connaissez-vous un moyen de me procurer ces normes à moindre frais ?
Merci pour les tuyaux.


Bertrand CARLIER Vendredi 6. Février 2009 10:00
vous disposez du net, allez voir le prix en d'autres pays . Ce sujet a déjà été abordé, en ce lieu, voir archive. De mémoire, le rapport peut aller jusqu'à 4, ce qui fait se poser quelques questions...


Hubert BAZIN Vendredi 6. Février 2009 21:12
COmplément à la réponse fort pertinente de Bertrand : tout dépend d'où vous habitez. Si vous pouvez vous rendre sur les sites de l'AFNOR (Paris-Saint Denis, Lyon, Bordeaux ...) vous aurez accès à toutes lez normes. Sans pouvoir mes copier, bien entendu, mais c'est déjà ça. Ensuite, une fois en poste, vous ferez acheter la Norme par votre employeur.


Constant Depièreux Vendredi 6. Février 2009 22:52
Repris des forums du Qualitionnaire :
Bonjour,
Je ne puis malheureusement vous fournir quelque norme que ce soit, elles sont en effet protégées par le droit d'auteur et un copyright : ce serait donc une copie frauduleuse avec tous les risques associés.
Il vous faut donc les acheter auprès d'un organisme qui les commercialise officiellement:
* soit la boutique de l'ISO à Genève : International Organisation for Standardisation
OU :
* pour la Belgique, voir : Institut Belge de Normalisation (IBN - NBN)
* pour la France, voir : Association Française de Normalisation (AFNOR)
Je tiens également à vous signaler que si vous pratiquez l'anglais, vous avez intérêt à comparer les prix, surtout en considérant qu'une norme au format pdf est disponible immédiatement quelque soit l'endroit ou vous l'achetez.
Par exemples
* ISO 9001:2008
* ISO : 114chf (74,24 euros)
* IBN : 75,50 euros
* AFNOR :70,15 euros
* Lithuanian Standards Board : 55lt (soit moins de 16 euros)
* ISO 14001:2004
* ISO : 102CHF (soit 66.42 euros)
* IBN : 47,90 euros
* AFNOR : 64.40 euros
* Lithuanian Standards Board : 49lt (soit 14,16 euros)
Pour la conversion des devises, voir : CoinMill.com - Le Convertisseur De Devise
Cordialement
Constant


Bertrand CARLIER Mardi 10. Mars 2009 6:43
Question écrite n° 01336 de * M. Xavier Pintat * (Gironde - UMP)
* publiée dans le JO Sénat du 02/08/2007 - page 1365
http://www.senat.fr/questions/base/2007/qSEQ070801336.html
" Toutefois, l'opportunité de rendre gratuit l'accès aux normes d'application obligatoire fait actuellement l'objet de travaux techniques pour en mesurer la faisabilité et l'impact sur le système français de normalisation"
des éclairages ?
amicalement
Bertrand
ps :
*Décret n°84-74 du 26 janvier 1984 fixant le statut de la normalisation *
Version consolidée au 27 décembre 2008
http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000327650&dateTexte=20080602&fastPos=1&fastReqId=628935471&oldAction=rechTexte
DECRET
* Décret n°55-733 du 26 mai 1955 relatif au contrôle économique et financier de l'Etat *
Version consolidée au 10 mai 2005
http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=5432F1EC5A2F81924DD1362A3270531A.tpdjo08v_3?cidTexte=JORFTEXT000000866794&categorieLien=cid&dateTexte=


Hubert BAZIN Mardi 10. Mars 2009 8:28
"AFNOR est une association ..."
Un petit tour sur societe.com, on trouve :
AFNOR CERTIFICATION , SASU, capital 18 Mio E, CA 2007 : 59 Mio E, résultat : 2% du CA
AFNOR DEVELOPPEMENT, SASU, capital 47 Mio E, CA 2007 : 15 Mio EUR, résultat : -1% du CA (déficitaire)
AFNOR COMPETENCES, SA, capital 14,5 Mio E, CA 2007 : 8,7 Mio EUR, résultat : 1,25 % du CA
AFNOR INTERNATIONAL, SASU, capital 4 Mio E, CA 2007 : 2,7 Mio E, résultat = -29% (déficit)
Donc, oui, l'AFNOR est une association, subventionnée à hauteur de 17 Mio E par an, et puis ce sont aussi quelques sociétés anonymes - mis elles ne font pas le même métier ! Elles utilisent les normes publiées par l'association...


Bertrand CARLIER Mardi 10. Mars 2009 10:58
STATUTS DE L´ASSOCIATION FRANCAISE DE NORMALISATION
http://portailgroupe.afnor.fr/v3/pdf/statutsafnor.pdf
mais je souhaite vos regards sur ceci
"L´accès gratuit aux normes, c´est énorme !
Une entreprise qualifiée doit avoir accès aux normes régissant son activité. Ce principe, élevé depuis toujours au rang d´exigence de qualifi cation, se vérifie sur présentation de la facture relative à l´achat des normes dès la demande de qualifi cation.
Or, ce qui importe, c´est qu´à tout instant les entreprises puissent disposer de l´information, parfaitement actualisée, qui les concerne.
Ce qui peut poser un certain nombre de problèmes lorsque renouvellement de qualification et mise à jour de normes se percutent...
La mise en ligne des normes UTE a ouvert de nouveaux horizons.
Ainsi, Qualifelec et UTE viennent de conclure un accord historique qui permet à chaque entreprise qualifi ée d´accéder, en ligne, aux normes correspondant à son indice de qualifi cation.
D´une contrainte, nous créons de fait un service, nouveau, résolument moderne, qui offre aux entreprises qualifi ées, notamment aux plus jeunes d´entre elles, la mise à disposition, sans frais, des textes normatifs en vigueur pour le maintien et l´évolution de leurs compétences.
Bravo à Qualifelec pour cette belle initiative.
Nous remercions l´UTE et tout spécialement M. Didier George pour sa participation décisive à la conclusion de ce dossier
http://www.qualifelec.fr/fiche%20pdf/LD8.pdf


MARDI 15 SEPTEMBRE 2009


Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/

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