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Pages d’archives connexes

Les emballages

Les normes de contact alimentaire concernant les ustensiles à usage unique (serviettes, sets de table...)

QUESTIONS SUR LES EQUIPEMENTS ET AUTRES DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES AU NIVEAU DES MOYENS

La tenue de cuisine et les gants

La décontamination des végétaux

Le rinçage dans le nettoyage

Les biocides

Sélection de textes réglementaires

Le plastique et le contact alimentaire

Les normes de contact alimentaire par rapport aux encre en agro-alimentaire

La lubrification

Les normes de contact alimentaire

 

LIENS FONDAMENTAUX

Les principales références concernant le contact alimentaire sont accessibles via PEARLTREES.





ARCHIVES CHRONOLOGIQUES



ARCHIVES 1999-2004 – A PARTIR DE 2005 (voir ci-dessous)



Christina Wed, 18 May 2005 05:39:56 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Odile Dumand <odile.dumand@t...> a
écrit
> Bonjour,
> J'aimerais connaître la durée de validité d'un certificat d'alimentarité et des tests de migration que fournissent les fabricants d'emballages en contact avec les aliments.

Bonjour Odile,

Je ne sais pas s'il existe des textes là-dessus, mais je serai tentée de dire : tant que le fabricant ne change pas de composants pour ses emballages à moins de nouveaux éléments au niveau de la recherche qui prouve qu'un composant utilisé est nocif. Donc il faut quand même vérifier de temps en temps la réglementation sur les composés agréés
pour le contact alimentaire.


Nicolas L'Humeau Wed, 18 May 2005 08:44:43 +0200

Je rajouterais qu'avec la traçabilité qu'il faudra mettre en place sur les emballages d'ici fin 2006, ce problème sera résolu.

 

Christina Wed, 18 May 2005 06:51:17 -0000

Pouvez-vous, SVP, nous donner la référence du texte concernant la traçabilité sur les emballages pour 2006 ?

 

Nicolas L'Humeau Wed, 18 May 2005 09:07:58 +0200

C'est le règlement 1935/2004 concernant les objets et matériaux entrant en contact avec les denrées alimentaires, plus précisément l'article 17 pour la traçabilité et l'article 28 pour l'entrée en vigueur.

Benoit.Catteau Wed, 18 May 2005 18:16:36 +0200

Logiquement, un certificat de conformité reste valable tant que la formule du matériau et la réglementation ne changent pas.

Pratiquement, la répression des fraudes considère qu'il faut renouveller tests et certificats tous les 5 ans.
C'est au conditionneur de faire la démarche (veille documentaire).
Il n'y a pas de texte à notre connaissance qui régisse ces dispositions,

mais est-ce nécessaire puisque la règlementation "matériaux au contact"
évolue très régulièrement, sinon les normes de mesure !
Malgré les espoirs formulés dans une réponse précédente se référant au texte 1935/2004, je crains qu'il ne change pas grand-chose à l'appétit papivore de certains qui voudraient un certificat pour chaque livraison...
Ce texte concerne les industries de l'emballage, les IAA tracent déjà leurs opérations de conditionnement comme l'ensemble des opérations de production selon le règlement 178/2002.
Cependant, comme je l'ai déjà exprimé à diverses reprises, tous les producteurs d'emballage sérieux ont un système de management de la qualité, dans le cadre duquel ils ont mis en place une traçabilité que chacun d'eux peut expliquer.
Nous avons nous-mêmes une traçabilité bien rodée, validée par 15 ans de certification AFAQ et nos clients savent quelle information ils doivent enregistrer (par lecture code-barre EAN128 s'ils sont équipés) pour lier nos systèmes.
En espèrant t'avoir éclairée,

 

Godon Odile Thu, 9 Jun 2005 12:22:02 +0200

Au secour, j'ai besoin d'aide:
Je travaille en cuisine collective (secteur hospitalier) et nous venons de recevoir un nouveau produit détergent désinfectant pour nettoyer les sols et les surfaces.
D'habitude ce type de produit possède la norme EN NF 1040 (activité bactéricide)
Mais notre nouveau produit possède que la norme EN NF 1276.
j'ai recherché la différence entre ces deux normes sur internet mais j'ai du mal à comprendre le résultat de mes recherches:

Voiçi les explications de ces normes:
Norme Européenne NF EN 1040 concernant l'activité bactéricide vis à vis de Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Enterococcus faecium, Mycobacterium smegmatis, Salmonella typhimurium.
Norme Européenne NF EN 1276 concernant l'activité bactéricide en présence de substances interférentes

Dois-je conclure que la NF EN 1276 a une activité bactéricide identique à la NF EN 1040 ??

y'a t-il un bon samaritain sur cette liste qui pourrait m'aider ?

Hubert BAZIN Thu, 9 Jun 2005 12:55:21 +0200 (CEST)

votre nouveau produit figure-t-il sur la Liste Positive des Désinfectants, établie et publiée par la Société Française d'Hygiène Hospitalière ? Si oui, allez y les yeux fermés (ou presque : il faut au moins valider les conditions d'application). Si non : on repasse à l'ancien produit.
Le fonctionnement hospitalier est en effet un peu différent du fonctionnement "industriel", avec tous les guillemets nécessaires.

 

Gire Erwan Thu, 9 Jun 2005 14:29:07 +0200

Je vais essayer d'éclairer votre lanterne.

La norme EN 1040 est en fait la norme de base dans la directive BIOCIDE et elle remplace les NF T 72-150 et 151 mais n'est pas vraiment une norme d'application (elle ne prend d'ailleurs en compte que deux germes qui sont Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus au lieu de 4 en NF). Elle n'est qu'une norme de laboratoire afin de déterminer une activité bactéricide de base.

En fait, la norme d'application, qui elle se réalise dans les conditions représentatives de l'usage et de ce fait qui est celle à prendre en compte, est la EN 1276 qui remplace les NF T 72-170 et 171. Cette norme est un essai quantitatif de suspension pour l’évaluation de l’activité bactéricide des antiseptiques et désinfectants chimiques utilisés dans le domaine
agroalimentaire, aussi bien en industrie qu’en collectivité.

J’espère avoir été clair et si vous souhaitez de plus amples renseignements, n’hésitez pas à me contacter.

MC Vuylsteker Fri, 10 Jun 2005 09:20:39 +0200

Les substances interférantes sont censées exprimer un état de "salissures" in vitro pour tester les différentes activités bactéricides, virucides et fongicides. En effet comme on fait les 2 actions en même temps ( nettoyage et désinfection) une partie des molécules peut être neutralisée par les matières organiques. C'est là tout l'enjeu de ces tests.

 

m_dremiere  Wed, 13 Jul 2005 14:30:04 -0000

J'ai un client qui nous demande l'attestation précisant que les cartons dans lesquelles nous emballons nos produits soient agréés au contact alimentaire. Notre fournisseur se refuse à faire une telle déclaration

en avançant l'argument que cela n'existe pas. Avez vous des infos sur ce sujet? Avez -vous une solution alternative que le suremballage de nos produits dans des poches (ce qui eviterait le contact avec le carton)?

Merci de vos réponses,

 

Nathalie MEUNIER Wed, 13 Jul 2005 16:42:24 +0200

j'ai fais la meme demande aupres de mes fournisseurs carton il m'ont réponds la même chose.

Mise à part une sorte de cartons chez un fournisseur dont son nom est KAPPA  réf carton : Boited VV 59 * 39 *11 Carton blan + PE non corona intérieur ( réf usine 118g24501/101g24581)

 

k j Mon, 18 Jul 2005 14:27:39 +0200

j'ai effectué la meme demande auprès de mon fournisseur qui m'a délivré sans problème une attestation spécifiant que l'emballage était apte à contenir tout produit alimentaire sec ou non gras et assurant l'innocuité des compositions entrant dans la fabrixcation du carton (adjuvants).

si votre fournisseur refuse de vous délivrer cette attestation, c'est probablement parce qu'il ne s'agit pas de cartons agréés au contact alimentaire.
Mais je vous confirme que de tels cartons existent.

 

alice varinard Thu, 04 Aug 2005 08:16:59 +0000

je souhaiterais mettre en place dans la pâtisserie où je travaille, un système de gommettes de couleur afin de connaitre les jour de production des différents produits. pour cela, je pensais coller ces gommettes sur les barquettes papiers dans lesquelles se trouvent les pâtisseries, mais je ne sais pas si je dois me tourner vers des produits dont la colle est
alimentaires ou pas, etant donner que la colle n'est pas directement en contact avec le produit, mais peut peut etre traverser la barquette papier qui est relativment fine. je vous remercie d'avance

Laurent KRYSIAK Thu, 4 Aug 2005 10:56:49 +0200

le risque de migration des composés de la colle des gommettes semble relativement faible à mon sens, mais il existe certes !

Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus (sans révéler de secret de fabrication bien sur) sur les conditions d'entreposage des pâtisseries :

- volume de stockage disponible p/r au volume utilisé chaque jour ?
- temps de présence mini/maxi de ces pâtisseries ?

(je pense à une autre solution)

m_dremiere Thu, 04 Aug 2005 10:17:21 -0000

Nous utilisons ce même système pour identifier le jour de fabrication de nos pâtisseries. Nous utilisons des gommettes classiques sans certificat d'alimentarité spécifique. Evidement, dans l'absolue il faudrait l'avoir mais comme les fraudes ne nous ont jamais posé de questions à ce sujet, disons qu'on sort en touche.

Laurent KRYSIAK Thu, 4 Aug 2005 12:24:46 +0200

Pour rebondir sur les propos de Magali, n'oubliez pas la principale philosophie de la legislation actuelle, à savoir l'obligation de résultats. Dans ce cadre, je ne pense pas que botter en touche soit la bonne solution !


François Linossier Fri, 16 Sep 2005 09:07:49 +0200 (CEST)

Tout à fait d'accord avec vous.
Les autocontrôles de surfaces validerons ou non le protocole de netoyage mise en place.
François

 

Arnaud BOULANGER Fri, 16 Sep 2005 09:09:51 -0300

je me permets de "re-transférer" ce message car j'ai reçu un avis de non diffusion.

Arnaud

----- Original Message -----
From: "arnaud1boulanger" <arnaud1boulanger@wanadoo.fr>
To: <hygiene@yahoogroupes.fr>
Sent: Thursday, September 15, 2005 4:29 PM
Subject: Re: [hygiene] papier "alimentaire" dans une cuisine collective


> Bonjour,
>
> l'intérêt de l'HACCP est "l'obligation de résultat" en lieu et place de "l'obligation de moyens".
> Il est même possible de déroger à certaines règles admises, comme la durée de conservation de PCEA fixée à J+3, si on est en mesure de prouver que l'ensemble des conditions de conservation (état des surfaces, propreté, T°C, qualité des préparations) sont maîtrisées et garantissent la salubrité des denrées.
>
> S'agissant d'un produit industriel on peut supposer que la qualité de ce papier est constante.
> Il vous faut également maîtriser les conditions d'entreposage (protection contre la poussière, l'humidité, les nuisibles)
> Dès lors pour valider l'utilisation de ce papier dans l'esprit de l'HACCP, vous pourriez simplement effectuer un prélèvement de surface pour mesurer l'eventuelle contamination lié à l'utilisation de ce papier.
>
> Arnaud BOULANGER
> Ingénieur en Sécurité Alimentaire
> Guyane

 
GALLARDO Laetitia Thu, 3 Nov 2005 15:49:33 +0100 (CET)

est ce que quelqu'un peut me renseigner sur les certificats d'alimentarité des emballages
par exemple,
-pour les emballages en plastiques faut il demander la conformité au reglement 1935/2004?
-pour les emballages céramiques à la directiv 2004/12/CE ?
Je suis un peu perdu dans la reglementation concernant les emballages

Ceci en vue de la certification IFS

 

Benoit.Catteau Fri, 4 Nov 2005 17:26:12 +0100

Parlons plutôt de certificat d'aptitude au contact alimentaire que de certificat d'alimentarité ;-)
Vous est-il indispensable de connaître en détail la législation applicable aux emballages ?
Demandez simplement un certificat de conformité aux textes en vigueur, en général les fournisseurs se débrouillent très bien, même s'il vous sera plus facile de juger de l'efficacité de leur veille en menant votre propre suivi.
Le règlement 1935/2004 est un texte commun à tous les matériaux, mais il s'appuie par exemple pour les plastiques sur des textes plus anciens. Par contre, il intègre des exigences seulement applicables à partir de 2006.
La directive 2004/12/CE est un texte européen, qui continue de s'appliquer en France selon le décret 98/638. Il ne traite pas de l'aptitude au contact alimentaire mais des exigences essentielles relatives aux déchets d'emballage, quel que soit leur matériau (minimisation, métaux lourds et valorisation).
Donc les deux textes concernent vos emballages plastiques comme céramiques.
La meilleure source d'information actuelle est le site du LNE
www.contactalimentaire.com

Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage alimentaire



Marc Kieny Vendredi 29. Décembre 2006  13:21


Pour illustrer un récent débat sur la liste, voici une note extraite d'un des bulletins de veille réglementaire que j'ai envoyé ce matin à ses abonnés :
=======
Arrêté du 19 décembre 2006 modifiant l'arrêté du 9 novembre 1994 relatif aux matériaux et objets en caoutchouc au contact des denrées, produits et boissons alimentaires
<http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOC0600140A>
L'article 9-1 de l'arrêté modifié du 9 novembre 1994, article qui définit les conditions de la reconnaissance de conformité des monomères, substances de départ et agents modificateurs, provenant d'autres Etats membres de l'Union européenne, de la Turquie ou d'un Etat partie contractante à l'Espace économique européen, est remplacé.
En particulier les termes suivants (que nous reproduisons entre guillements) qui figuraient dans la version précédente ne sont plus repris :
[....] et qu'ils ont fait l'objet d'un avis favorable de ce comité, de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, ou d'une instance scientifique compétente dans l'un de ces pays, "officiellement publié par l'un de ces pays ou l'une de ces instances scientifiques, et accessible à tout opérateur économique."
========
J'avoue n'avoir pu interpréter cette apparente restriction : pour quelle raison le fait qu'un avis scientifique soit officiellement publié, et soit accessible, devait-il être supprimé des conditions de reconnaissance de conformité ?
Un avis ?

Avec mes meilleurs voeux pour la nouvelle année.

EMCA Editions & Conseil
http://www.emca.fr


Gilles TIXIER Jeudi, 31. Mai 2007 9:38
Juste un rappel
quels sont les matériaux pour lesquels aucun test d¹alimentarité (par le fournisseur d¹emballage) ou de migration spécifique au produit emballé (test complémentaire, fait par l¹utilisateur) n¹est nécessaire ?
Le verre ?
Merci pour vos lumières


Benoit.Catteau Mardi 5. Juin 2007 17:51

Je ne pense pas qu'il existe un tel Eden règlementaire, surtout depuis le texte 1935/2004.

Mais tout d'abord, votre propos traduit une mauvaise interprétation de la migration :
- la migration globale c'est comme une flore totale, on évalue l'ensemble sans distinction. Le seuil est fixé à 60mg de constituant du matériau transféré dans un kilog d'aliment (test effectué sur des simulants : eau, acide, alcool et gras)
- la migration spécifique, c'est un constituant bien particulier du matériau, jugé plus dangereux, qui doit être surveillé. Par exemple le plomb dans les emballages en verre, pour balayer votre hypothèse (détails sur http://www.contactalimentaire.com/index.php?id=290). C'est donc spécifique au matériau et non au produit emballé.
Il y a une liste des matériaux soumis à étude de la migration spécifique, notre ministère en a fait un résumé digeste, par exemple pour les plastiques :
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/alimentaire/materiauxplastiques/plastiques1.htm

ou bien régalez vous de la version intégrale en annexe de la directive 2002/72/CE :
http://europa.eu.int/eur-lex/pri/fr/oj/dat/2002/l_220/l_22020020815fr00180058.pdf

Mais vous n'avez cependant pas complètement tort, un fournisseur d'emballage plastique peut délivrer un certificat d'aptitude au contact alimentaire sans test d'aptitude spécifique, à partir uniquement des certificats remis par ses fournisseurs de matières premières, car les autorités permettent ceci :

"Le contrôle des limites de migration spécifique n'est pas obligatoire s'il peut être établi que le résultat de l´essai de migration globale implique que les limites de migration spécifique ne sont pas dépassées, ou si, dans l'hypothèse d'une migration complète de la substance résiduelle, la limite de migration spécifique ne peut être dépassée".

Donc le calcul remplace l'analyse. Bientôt la simulation permettra les prédictions, mais ça reste à mettre au point (l'INRA, le LNE y travaillent).

J'ajouterais cependant un pré-requis, lors de la transformation de ces matières premières, que le fournisseur respecte bien les GMP, c'est à dire qu'il respecte thermiquement les matériaux, avec un matériel en état, etc.
C'est prévu par le réglement 2023/2006. Cela vaut également pour les opérations de conditionnement en IAA (formage parfois, scellage souvent...).

Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage alimentaire

 

Mardi 5. Juin 2007 17:58

Détail :
Food Guidance
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/

Food Contact Materials and Articles Legislation Guidance Notes
This is a general introduction to legislation on food contact materials and articles in Great Britain. It does not in any way supplement the law in this area, nor constitute legal guidance.

Materials and Articles in Contact with Food (England) Regulations 2005
This guidance has been prepared to provide information about the Regulations. It should not be taken as an interpretation of the law. It is not a substitute for the Regulations nor should it be read in isolation from them.

Plastic Materials and Articles in Contact with Food (Amendment) (England) Regulations 2005 Guidance Notes
The Agency has issued new guidance aimed primarily at businesses in England that manufacture, sell or use plastic materials and articles intended for use in contact with food.


helenevanhauwaert Mercredi, 27. Juin 2007 10:05
Quelqu'un pourrait il me confirmer ou me corriger:
la directive 89/109 CE reprend les différentes réglementations des pays européen dont le décret nEUR° 92 631 du 8 juillet 1992 pour la france.
Nouvelle directive CE nEUR° 1935/2004 abroge la directive 89/109 CE.
OEURù se place le réglement 2002/72/CE????
Merci d'avance pour votre aide.

 

Benoit.Catteau Jeudi 28. Juin 2007  8:14

Bonjour,
Je corrige : il s'agit d'un REGLEMENT 1935/2004. Il s'impose de droit dans tous les pays membres sans attendre les décrets locaux.

Je confirme : il efface effectivement tout ce qui est plus ancien en particulier la directive-cadre n°89/109 en introduisant de nouvelles dispositions visant :
- à prévoir les nouveaux matériaux, ex. les emballages actifs et intelligents, le recyclage
- à améliorer traçabilité et étiquetage
- à clarifier le processus d'autorisation des substances
- à mettre en place des laboratoires de référence
- à inclure le marquage prévu par la directive n°80/590/CEE (elle-même abrogée) : logo verre et fourchette.
Ce réglement concerne tous les matériaux.
La directive (et non réglement) 2002/72/CE ne traite que les plastiques.

Je corrige encore : une directive européenne ne "reprend" pas les textes locaux, c'est l'inverse ! Le décret 92-631 a été abrogé le 10 mai 2007 par le décret n°2007-266, hormis les articles n°4 et 5.
Une fois encore, la bonne adresse pour en savoir plus c'est
www.contactalimentaire.com

Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage alimentaire

 

Gilles TIXIER Lundi 9. Juillet 2007  19:24

Une question à laquelle je n¹ai pas su trouver réponse, ni dans les archives ni dans le site contactalimentaire.com.
Merci aux colistiers de me faire gagner du temps dans me recherches.

Dans quels cas, un certificat d¹aptitude au contact alimentaire, réalisé par un test de migration global par le fournisseur d¹emballage, ne suffit-il pas et qu¹il faut compléter par un test de migration spécifique avec le produit à conditionner ?



Aurore PHILIPPE Mardi 10. Juillet 2007  8:49


Je crois qu'il y a une petite confusion (ou alors je ne vous ai pas compris, ce qui est également possible).

Le test de migration globale est là pour vous permettre d'assurer que l'emballage dans sa globalité est apte à entrer en contact avec un certain type de denrées alimentaires et respecte la Limite de Migration Globale. Ce test peut se faire selon 4 simulants, selon le type de denrées : si vous savez de quel type de denrées il s'agit, vous ne choisissez que le ou les simulants concernés, si vous êtes dans le doute vous choisissez de réaliser le test avec les 4 simulants (référez vous à la Directive 85/572/CEE et à la Directive
82/711/CEE).
Il peut cependant etre conseillé à la société agroalimentaire utilisatrice de l'emballage de faire réaliser un test de migration globale avec la denrée qui sera emballée dedans, au lieu d'un simulant, surtout dans le cas où cet emballage n'était pas destiné, à la base, à emballer ce type de denrées où si le fournisseur de l'emballage n'a pas réalisé le test de migration globale avec le bon simulant (la transparence des clients concernant leur utilisation des emballages n'est pas toujours au rendez-vous).
Normallement le certificat d'aptitude au contact alimentaire fourni par le fabricant, précise les types de denrées concernés et sur quoi il se base (certificats de ses fournisseurs et/ou analyses)- modèle de déclaration proposé par l'ANIA-CLIFE. Cela vous permet alors de vérifié si les données que vous apporte le fournisseur vous convienne ou s'il vous faut compléter par d'autres analyses

Les tests de migrations spécifiques doivent être réalisés, par le fabricant de l'emballage, dans le cas où l'une des substances utilisées dans la fabrication de l'emballage est soumis à une Limite de Migration Spécifique fixée par la Directive 2002/72/CE (modifiée par les Directives 2004/1/CE, 2004/19/CE, 2005/79/CE et 2007/19/CE).
Pour ces tests, mieux vaut faire confiance au fournisseur qui ne vous donnera (surement) pas la formule exacte de l'emballage!

J'espère avoir compris le sens de votre question et vous avoir un peu éclairé. Sinon, n'hésitez pas à me recontacter pour que j'essaye de vous éclairer.

Cordialement

sylvie mitovski Mardi 10. Juillet 2007  16:20

je suis en stage dans une industrie de transformation de café, suite à vos échanges du jour j'ai demandé à voir nos certificats d'aptitude au contact alimentaire pour les matières d'emballage, matériaux et machines utilisés dans le process.
Pour les matériaux d'emballage, j'ai trouvé des certificats selon le model de l'ANIA-CLIFE que vous aviez mentionné, et pour le reste (matériel, machines, manchettes, bandes transporteuses, joints...) ...rien du tout...!

Je pensais donc contacter les fournisseurs concernés et leur demander de remplir le même formulaire de l'ANIA-CLIFE que pour nos emballages... Peut-on également leur demander les résultats de leurs analyses de migration (ou autres éléments sur lesquels ils se basent) ou leur déclaration de conformité de leur matériaux suffit ??

Aurore PHILIPPE Mardi 10. Juillet 2007  18:10

Attention de ne pas devenir complètement parano!

Je pense qu'il faut bien séparer un emballage qui va être au contact d'un aliment pendant toute la durée de vie de cette denrée alimentaire sans subir aucune modification, et un matériau utilisé en production et qui, de plus, va être nettoyé lors du process (à votre place je m'inquieterais plus pour les produits de nettoyage que le matériel a proprement dit).

Je considère qu'il y a 3 niveaux de surveillance bien distinct :
- vos matières premières,
- les emballages,
- les machines et autres accessoires.

Je pense que les certificats de vos autres fournisseurs suffisent amplement.

A propos des certificats de vos fournisseurs d'emballage, je tiens à ajouter que selon la directive 85/572/CEE les tests de migration globale ne sont pas une obligation pour le café même torréfié lorsqu'il est sous forme de granulés ou poudre (par de proposition de simulant - simulant eau pour l'extrait de café liquide).

Cordialement

Aurore PHILIPPE
Assistante QHSE

PS : je tiens à préciser que le modèle proposé par l'ANIA et le CLIFE n'est pas un modèle imposé mais une proposition faite aux fournisseurs d'emballage par l'union des industries alimentaires afin de répondre au mieux à leurs attentes.

 

Cesard Delphine Jeudi 12. Juillet 2007  13:15

Un client me demande un certificat d'alimentarité pour 2 références.

Que doit-il contenir ?

A quels textes faut-il faire référence ?

Cela ne concerne t il pas l'emballage ??

Aurore PHILIPPE Jeudi 12. Juillet 2007  21:26

Afin de vous aider au mieux pourriez-vous nous indiquer les produits que vous lui vendez et dans quel pays se situe votre client :
il s'agit peut-être d'un certificat demandé par les douanes? ou d'un emballage que vous lui fournissez et qu'il utilise pour conditionner un produit? Peut-être que le plus simple serait de contacter votre client pour qu'il vous explique ce qu'il souhaite, il se peut qu'il utilise un mauvais terme.

Effectivement les entreprises agroalimentaires demandent régulièrement des "certificats d'alimentarité" à leurs fournisseurs d'emballage. A ce propos je rappelle que nous préférons le terme de "certificat d'aptitude au contact alimentaire", l'emballage ne se mangeant pas encore...



charlene.tanguy Jeudi 5. Juin 2008 19:35


Pour valider l'absence de risque de migration entre un emballage et le produit, je pensais qu'un certificat d'alimentarité était suffisant.

Or après discussion avec une collègue, il semblerait que pour l'IFS, il faut faire une analyse des risques et faire faire par un laboratoire des tests de migration. Si ceci est bien vrai, le certificat d'alimentarité ne veut-il rien dire?



Gilles TIXIER Jeudi 5. Juin 2008 21:00


Allez voir sur le site de l¹ANIA :

Certificat d'aptitude au contact alimentaire

La plateforme ANIA-CLIFE a publié un modèle commun de "déclaration de conformité à la réglementation relative aux matériaux et objets au contact des denrées alimentaires "

http://www.ania.net/fr/ania/publications.htm#c11332704041




Anne-Laure Rivallin Jeudi 5. Juin 2008 21:09


Les tests de migrations sont une obligation règlementaire selon la directive 2002/72/CE.

L'entreprise qui met sur le marché des emballages doit avoir fait faire ces essais.

Les analyses sont toujours un coût et un industriel pourrait vous fournir un emballage sans les avoir fait faire. Il est prudent de demander le résultat des analyses.





Aurore PHILIPPE Vendredi 6. Juin 2008 14:23


Vous avez raison, cependant la directive 2002/72/CE est spécifique aux emballages et objets en matières plastiques, ce qui n'est peut être pas le cas des emballages dont nous parle Madame Tanguy. Il vaut donc mieux la renvoyer vers le règlement CE n°1935/2004 plus généraliste.


Par contre, je ne suis pas forcément d'accord pour votre phrase « demander les résultats ». Rien n'oblige l'industriel à vous les fournir (de toute façon lorsque fait un certificat d'aptitude au contact alimentaire* il engage sa responsabilité et donc il doit faire ce qu'il faut pour se « protéger »), par contre en cas de problème ou de contrôle il doit les présenter aux autorités compétentes.


La remarque de Monsieur Texier est tout à fait appropriée, du fait que la déclaration auquel il fait référence mentionne « cette déclaration est basée sur les éléments suivants ….. » et c'est à cet endroit que le fournisseur mentionne s'il se base sur les certificats de ses fournisseurs et/ou sur des analyses, vous pouvez alors vérifié s'il a bien fait les tests en question.


Enfin, comme vous l'avez fait remarqué, ces analyses coutent cher et il faut donc préciser au mieux à votre fournisseur l'utilisation attendue : type de contact pour ne pas être obligé de tester tous les simulants et conditions d'utilisation (un test réalisé à 25°C n'a aucune valeur si, lors de son emballage, la denrée alimentaire est surgelée).


Concernant l'autre question de Madame Tanguy « il faut faire une analyse des risques »… il s'agit d'autre chose, c'est-à-dire la maitrise des contaminations physiques, chimiques et microbiologiques….donc la mise en place d'un système HACCP qui peut alors conduire le fabricant à une certification de type BRC/IoP mais là le mieux est d'en parler avec le fournisseur en question pour connaître son opinion sur le sujet.


je préfère ce terme et ne suis pas la seule…l'emballage ne se mange pas encore !




Anne-Laure Rivallin Vendredi 6. Juin 2008 19:45


Si le fournisseur n'a pas d'obligation légale, en termes de relation client, il n'a à priori aucune raison de ne pas souhaiter présenter ces résultats, il me semble.


Concernant les températures des tests, il me semblait que les tests étaient valables si ils étaient réalisés à une température supérieur ou égale à celle de la température la plus haute de la vie du produit (remplissage à chaud, réchauffage micro-ondes ou autre). Je me trompe?




Aurore PHILIPPE Mardi 10. Juin 2008 10:04

« Si le fournisseur n'a pas d'obligation légale, en termes de relation client, il n'a à priori aucune raison de ne pas souhaiter présenter ces résultats, il me semble. »


Réponse : Effectivement, cependant (je parle pour mon expérience), étant donné qu'une même formule de film et une même série d'encres peuvent être utilisés pour la fabrication de différents emballages de différents clients, nous réalisons un test sur l'un de ces emballages et lorsque certains clients voient le résultat d'analyse et l'article analysé, certains ne comprennent pas pourquoi ce n'est pas leur emballage qui a été testé (alors que celui testé est identique en terme de composition). Enfin, je maintiens que je ne suis pas « pour l'envoi des résultats », par contre, je n'interdit pas aux clients qui le souhaite de les voir lors d'un audit (ce qui permet alors d'expliquer pourquoi ce n'est pas forcément leur produit qui est testé et d'en discuter tranquillement). Et depuis que je note les résultats des essais et les conditions d'essais sur le certificat d'aptitude au contact alimentaire, personne n'a demandé à voir les rapports d'analyse.


« Concernant les températures des tests, il me semblait que les tests étaient valables si ils étaient réalisés à une température supérieur ou égale à celle de la température la plus haute de la vie du produit (remplissage à chaud, réchauffage micro-ondes ou autre). Je me trompe? »


Réponse : Vous ne vous trompez pas, dans mon exemple à froid, je parlais d'emballage d'un produit surgelé qui sera stocké dans ces conditions et décongelé hors emballage.

(Et je réitère ma remarque : Le fournisseur ne peut pas tout deviner, il faut lui donner le maximum d'indication sur l'utilisation de l'emballage. J'ai eu le cas d'un client qui ne nous avait pas précisé que certains de ces produits pourraient contenir de fortes doses d'alcool et qui s'est étonné, après coup, que nous n'ayons pas testé l'emballage au simulant alcool,il a alors fallu renvoyer des échantillons en analyse...)




qualiseb Mercredi 14. Janvier 2009 22:15


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "luckybichounet"

<luckybichounet@...> a écrit :

>

> Bonjour,

>

> je m'interroge sur l'obligation ou non des entreprises de

> conditionnement primaire à réaliser des tests de migration? pour

quels

> conditionnements est-ce obligatoire: les matières plastiques? tous

les

> conditionnements primaires?

>


Bonsoir,


Si par primaire c'est "en contact du produit" alors il me semble qu'au minimum votre fournisseur doit l'avoir fait...


Cordialement

Laurent



Aurore BEAUJOUAN Jeudi 15. Janvier 2009 7:43


Concernant les analyses de migration globale pour les plastiques (domaine qui me concerne):

Les essais à réaliser dépendent des produits emballés et pour un certain nombre de denrées alimentaires, aucun test de migration globale n'est requis (la Directive 85/572/CEE fixe les simulants à utiliser pour chaque type de denrées. Si aucun simulant n'est précisé, aucun test n'est requis).

Le fournisseur de l'emballage au contact des denrées alimentaires doit cependant s'assurer que la matière est apte au contact alimentaire (au niveau de sa composition).


luckybichounet Jeudi 15. Janvier 2009 17:28

Merci pour ces infos.


Nous fabriquons des produits laitiers (camemberts, beurre, crème, fromage frais). Certains de nos fournisseurs d'emballage en contact direct nous ont fourni des résultats d'analyse de migration globale mais très peu.

Je voudrai savoir si nos fournisseurs sont dans l'obligation de nous en fournir ou si ca va être à nous de mener ces analyses.

Pouvez-vous m'éclairer?



Aurore BEAUJOUAN Jeudi 15. Janvier 2009 20:52


Selon la directive 85/572/CEE :

- fromages entiers à croutes : pas d'analyse de migration globale obligatoire.

- crèmes et crèmes acides, fromage fondus et tous les autres fromages (hors entiers à croutes) : test de migration globale requis selon le simulant indiqué sur la directive.


Concernant la responsabilité vis-à-vis des analyses, la réglementation précise que le fabricant de l'emballage ou l'utilisateur doivent s'assurer de la compatibilité contenant/contenu. Cependant, à partir du moment où vous ne modifiez pas l'emballage que l'on vous fournit (par un traitement particulier, etc...) et où vous précisez bien à votre fournisseur l'usage attendu (donc le type de contact alimentaire) de l'emballage lors de la

commande, je pense que c'est à lui de faire les analyses.

(NB : si la formulation et le procédé de fabrication de l'emballage reste inchangés, la DGCCRF admet une validité de 3 ans pour les résultats des analyses de migration globale)


Je sais cependant que certains de mes clients, réalisent également des tests, de façon ponctuelle, afin de réaliser un contrôle supplémentaire.


Espérant vous avoir aidé,



qualiseb Jeudi 15. Janvier 2009 21:41


Question, ma logique n'est peut être pas bonne, mais pour un produit donné, le risque de dégradation, augmentation du danger "migration" n'est'il pas lié à la température d'utilisation ( plus ont l'utilise à chaud, plus les molécules chimiques se dispersent ) ?, à l'opposé d'une utilisation à des températures plus basses ?



Aurore BEAUJOUAN Vendredi 16. Janvier 2009 7:47


Vous avez raison, en plus de choisir le simulant adapté à la nature de la denrée emballée, le choix des conditions temps et température de l'essai est également très important. Tout est expliqué dans la Directive 82/711/CEE.

Et effectivement il y a moins de risque lorsque l'utilisation est en température basse. C'est pour cela que pour les "aliments congelés ou surgelés" (voir la directive 85/572/CEE), aucun test de migration n'est requis.



SES Vendredi 16. Janvier 2009 18:57


Nous avons aucune obligation concernant nos sacs et sachets plastique.


Pour notre cas, les matières que nous employons répondent à des normes strictes en matières d’aptitude au contact alimentaire et de migrations.

Nous envoyons les certificats sur demandes y compris le certificat du fabricant de matière première si besoin.


Alimentarité :


France et CEE :


Brochure 1227 « Matériaux au contact des denrées alimentaire, produit de nettoyage de ces matériaux » du 01/2004


Arrêté du 02/01/2003 relatif aux matériaux et objets en matière plastique mis ou destiné à être mis au contact de denrées, produits et boissons

alimentaires modifié par les arrêtés du 29/03/2005, du 09/08/2005, du 19/10/2006 et du 25/04/2008


Décret 92-631 du 08/07/1992 : règlement CE 1935/2004 du 27/10/2004 et directive 2002/72/ CE du 06/08/2002 (modifiées par les directives 2004/1/CE du 06/01/2004, 2004/18/CE du 01/03/2004, 2005/79/Ce du 18/11/2005, 2007/19/CE du 02/04/2007) concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires.


Migration :


Directives 82/711/CEE du 18/10/1982 (modifiée par les directives 93/8/CEE et 97/48/CE du 29/07/1997 et Directive 85/572/CEE du 19/12/1985 concernant le contrôle de migration


Sauf oubli ou omission.



Aurore BEAUJOUAN Samedi 17. Janvier 2009 8:59


Ne le prenez pas mal, mais comment pouvez-vous dire que vous n'avez AUCUNE obligation et ensuite lister un certains nombres de textes réglementaires auxquels vous assurez être conforme, et notamment ceux qui vous obligent à réaliser des tests de migration globale en

fonction de l'utilisation attendue.


Concernant votre liste très complète de textes réglementaires, j'ajouterais juste 2 choses :

- le décret 92-631 a été abrogé en grande partie par le décret 2007-766(ce décret a été modifié il y a peu par le décret 2008-1469).



SES Samedi 17. Janvier 2009 14:47


Il n’y a aucun soucis….


En réponse :


1- Ma phrase a peut-être été mal comprise car mal formulée. Je disais juste que nous travaillons avec des matières qui répondent aux normes en vigueur mais que nous n’avons aucune obligation quant-aux analyses de migrations. Si un client nous le demandait on le ferait mais on serait

obligé de faire appel à un organisme comme le LNE afin de fournir les certificat adéquats.


2- Effectivement je n’ai pas précisé les mises à jours des décrets… Mea Culpa…


La prochaine je prendrai plus de temps pour faire mes réponses.



alexandre.joffroy Lundi 2. Février 2009 16:32


nous voulons créer des lingette désinfectante et antiseptiques pour les et surface

Quel norme dois-je faire passer a mon produit?

doit on faire la 1040 et 1276 ou seul la 1276 suffit


Nicolas CHIARELLI Lundi 2. Février 2009 19:51


De mémoire la différence entre les 2 : EN 1040 eau pure / absence de substances interférentes (conditions parfaites de propreté) - 1276

eau dure / présence substances interférentes


=> la 1276 se rapprochent dnc plus des condition d'utilisation recontrées réellement.


ATTENTION, il me semble bien qu'aucun des 2 protocoles de tests ne fixent de durée de contact : vérifier bien donc avec quelle durée le

produit a réussi le test.




Olivier RONDOUIN Lundi 2. Février 2009 22:17


Les deux normes définissent le pouvoir bactéricide d’un produit ou procédé antiseptique ou désinfectant.


Mais ces deux normes sont néanmoins différentes :


L’EN 1040 est une norme de base qualifiant le produit/procédé de bactéricide dans de l’eau distillée. Cela indique seulement si le produit/procédé possède une activité désinfectante ou non.


En outre peu de souches sont testées.


L’EN 1276 est par contre une norme d’application (phase 2/ étape 1) permettant des tests de bactéricidie dans des conditions représentatives de la pratique.


Il est ainsi fait usage d’eau dure et de substances interférentes sensées mimer la présence de souillures (nettoyage peu efficace). Attention, il y a deux conditions de test : conditions de propreté et de saleté.


Un nombre de souches plus important est également testé.


De ce fait, il va de soi qu’une qualification EN 1276 est plus restrictive.


Tous ces aspects seront développés et bien d’autres dans notre prochaine formation de mars.




Christine Leclercq Mardi 18. Août 2009 13:27


Je souhaite faire des tests de migration sur certains de nos emballages.

Est-ce que quelqu’un à déjà fait faire ce type de test et à quel laboratoire?


Par avance grand merci pour vos informations .


Cordialement


Christine Leclercq


Complément de BP:

Requête dans le moteur CONTACT ALIMENTAIRE:



Tovo RANDRIAMIHAJA Mardi 18. Août 2009 13:40


Nous avions déjà fait ce genre d’analyse, mais je ne sais pas si cela va vous convenir,


Consulter le site ci-après : <http://www.lne.fr/> http://www.lne.fr/




aurore_philippe Jeudi 20. Août 2009 18:34


--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Laurie Picaud <laurie.picaud@...> a écrit :

>

> Bonjour,

>

> Pourquoi certains certificats d'alimentarité donne une date de validité et pas d'autres?

>

> Est-ce règlementaire? Est-ce une précaution de la part de certains fournisseurs qui ont des matériaux aptes au contact alimentaire mais qui craignent que la règlemenattion évolue?? Est-ce en fonction du produit?


Bonjour,


Pour ma part, je mets effectivement une date sur les certificats d'aptitude au contact alimentaire que je délivre car celui-ci est valable à un instant "t" pour un emballage dont la composition est bien définie et pour une application également bien définie. Et effectivement, la réglementation évoluant très rapidement en ce qui me concerne (matières plastiques), la durée de validité de celui-ci sera courte. Enfin, en fonction de l'application, nous nous basons sur des tests de migration, aussi faut-il savoir de quand datent les tests et de quand date le certificat.


Cordialement


Aurore BEAUJOUAN




Benoît CATTEAU Vendredi 21. Août 2009 8:27


Voici ma réponse donnée en 2005 sur ce forum.

Logiquement, un certificat de conformité pour l'aptitude au contact alimentaire reste valable tant que la formule du matériau et la réglementation ne changent pas.

Pratiquement, la répression des fraudes considère qu'il faut renouveler tests et certificats tous les 5 ans.

C'est au conditionneur de faire la démarche (veille documentaire).

Il n'y a pas de texte à notre connaissance qui régisse ces dispositions, mais est-ce nécessaire puisque la réglementation "matériaux au contact" évolue très régulièrement, sinon les normes de mesure !


Quant à la recherche de labo pour valider migration et perméabilité, aux réponses déjà données, j'ajouterais Wolff (devenu SGS je crois) ; diverses

universités (Reims entre autres) ont des labos capables de ces mesures, tout dépend s'il faut un PV ou s'il s'agit d'une simple mesure d'évaluation.



Aurore PHILIPPE Mercredi 19. Août 2009 11:05


Je ne sais pas de quel type d'emballage il s'agit (plastique, verre, etc) mais je vous conseille de vous rapprocher du LNE (Trappes) ou du Laboratoire IANESCO (Poitiers), tout 2 accrédités COFRAC pour certaines analyses de matériaux destinés au contact alimentaire.




fekete_d Vendredi 9. Octobre 2009 8:26

Je travail dans une entreprise agroalimentaire qui fabrique des additifs.

je suis à la recherche d'information sur le nettoyage dans notre atelier.

nous utilisons de l oxonia (H2O2 + ac paracétique) pour rinçer nos conduites (système clos)

d'après vos expériences quels sont les risques vis à vis de nos clients et quels concentration maximum peut on tolérer ?nos produits ne représentent moins de 5 % dans leurs pdt finis

je ne trouve pas de seuil max pour ce type de produit.




Constant Depiۏreux Vendredi 9. Octobre 2009 8:43

En 3 secondes dans google, vous trouverez par exemple :



Hubert BAZIN Vendredi 9. Octobre 2009 8:52

Google est notre ami

en tapant "oxonia msds" on obtient une liste dont la première référence est celle-ci

http://www.ecolabmsds.ca/result.asp?alpha=O

en descendant la liste, on trouve un lien pour la MSDS de l'Oxonia active, en français :

http://www.ecolabmsds.ca/MSDS0/FB_ALPHA_STP/OXONIA%20ACTIVE.979252-04-FRA.PDF

Dans cette fiche, on voit que si l'oxonia concentré est un produit dangereux, ses constituants n'ont en revanche que très peu ou pas de toxicité chronique, et une toxicité aiguë modérée .

En pratique, le seuil olfactif (l'odeur de vinaigre résiduelle) est un bon indicateur de rinçage.

Maintenant, s'il faut estimer les risques chez *vos* clients (sur lesquels vous ne donnez aucun indice), la liste-hygiène n'est pas le meilleur endroit pour en parler. Les avez-vous contactés ?

cordialement

Hubert BAZIN

PS : l'oxonia est un bon désinfectant, mais son utilisation comme produit de nettoyage est moins souvent recommandée...



Albert Amgar Vendredi 9. Octobre 2009 8:57

Je pense que vous avez du vouloir dire que vous désinfectez avec ce produit et que probablement vous n'effectuez pas de rinçage.

Le système clos s'appelle en fait circuit fermé. Ce type de désinfection s'effectue sur ce qu'on appelle des équipements fermés pour les distinguer des équipements ouverts.

La société qui vous vend ce type de produit peut sans doute vous aider et vous devez aussi voir certains avis de l'Afssa au sujet de l'utilisation de l'acide peracétique.

Je profite de ce message pour signaler que le moteur de recherche du site de l'Afssa a enfin évolué et qu'il y a du mieux.

Peut-on espérer un jour avoir les avis en flux RSS ?



fekete_d Vendredi 9. Octobre 2009 14:01

Merci pour vos réponses,

effectivement aucun rinçage sur les lignes de prod ...

la fiche de données de sécurité nous renseignes sur les VLE des deux composés lors du l utilisation du produit pur (obligation légale d'avoir ces FDS) . mais concrêtement y a t il des seuils limites à leurs utilisations ?

je vais regarder aussi vers AFSSS



Gilles TIXIER Samedi 10. Octobre 2009 13:41

Certes, l¹utilisation (obligatoire) de produits aptes au contact alimentaire ne dispense pas d¹un rinçage des surfaces (pouvant être) en contact avec les aliments.

(Arrêté du 8 septembre 1999 qui concerne les procédés et les produits utilisés pour le nettoyage des matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées, produits et boissons pour l'alimentation de l'homme et des animaux #(arrêté d'application du décret 73-138 du 12/2/73 alias « la liste positive »),)

Mais il peut y avoir dérogation de rinçage, si le produit de désinfection est composé d¹un ou plusieurs certaines substances présentées comme #« pouvant ne pas être rincées à l'eau potable après usage » #parmi :

l'eau oxygénée

le monolaurate de polyoxyéthylène

l'acide sorbique

le polyvinilpyrrolidone

l'aldéhyde formique

le parahydroxyphénylsalicylamide

(Source : Arrêté du 8 septembre 1999 (NOR : ECOC9900090A) Section I b)

------------------

Je profite de cette occasion de traiter du rinçage ppour signaler avoir rencontré plusieurs crèches qui utilisent un produit de nettoyage et de désinfection destiné au secteur médical, pour les sols, murs ou mobiliers, avec l¹indication « ne se rince pas ». Or dans une crèche :

Les surfaces à nettoyer (sols, tables à langer, jouets, etc.) peuvent être en contact avec la peau, les muqueuses, la bouche des bébés,

Certains composants, sans être toxiques (même autorisés au contact alimentaire)#peuvent se révéler allergisants.

Je n¹ai pas eu de réponses satisfaisantes de la part du Laboratoire producteur, quant à cette utilisation inadéquate.



Albert Amgar Dimanche 11. Octobre 2009 12:30

Je reviens sur les produits sans rinçage

Il existe des produits " dispensés " de rinçage et je prend un exemple, le mélange d'alccol isopropylique et d'acide sorbique.

Il y a un avis de l'Afssa relatif à l’emploi d’un produit, à base de 30 % d’alcool isopropylique, destiné à être utilisé par pulvérisation pour la désinfection, sans rinçage ultérieur à l’eau potable, de matériaux entrant au contact des denrées alimentaires, http://www.afssa.fr/Documents/MCDA2003sa0153.pdf

Dans sa conclusion, " l'Afssa ne peut conclure, en l’absence de données expérimentales permettant de déterminer les teneurs résiduelles en alcool isopropylique dans les conditions précises d’emploi, que l’emploi de ce produit désinfectant à base de 30 % d’alcool isopropylique, destiné à être pulvérisé sans rinçage ultérieur à l’eau potable sur des matériaux destinés à entrer au contact des denrées alimentaires, ne présente pas de risque sanitaire dans les conditions d’utilisation et de formulation spécifiées par le pétitionnaire.

Dans conditions, pourquoi le produit est-il toujours homologué, autorisé et utilisé ?



Pierre Falgayrac Dimanche 11. Octobre 2009 13:59

Bonjour Albert

A mon avis, le dossier du formulateur/fabricant est « aux oignons » et suffisamment convaincant pour qu’un organisme officiel qui n’a pas les moyens de vérifier le bien fondé de ses affirmations lui accorde un blanc seing.

Ceci étant, le principe de précaution « basique » qui devrait être appliqué par défaut, est de rincer tout produit de nettoyage utilisé sur des surfaces en contact avec les mains ou les aliments.

De ce j’ai pu noter lors de mes formations, c’est que le recours aux produits « qui ne se rincent pas » est surtout motivé par une histoire de gain de temps et d’argent.

Notion qui est vite caduque quand on compare le prix des produits sans rinçage et de ceux qui nécessitent un rinçage…



Albert Amgar Dimanche 11. Octobre 2009 14:13

Merci de vos éléments.

Cela étant j'interprète cet avis de la part d'une agence d'évaluations des risques comme le souhait de rincer mais comme ce n'est pas fait pour les raisons que vous avez citées, je m'abstiens d'utiliser un tel produit et je remplace par exemple l'alcool isopropylique par l'alcool éthylique.

Ces produis sont très utiles pour la désinfection des plastiques et les élastomères, après nettoyage s'entend.





Jérôme PATOUILLARD Vendredi 28. Mai 2010 16:11


toujours dans le cadre des matériaux en contact alimentaire, je cherche des infos sur l'utilisation du laiton


Albert AMGAR Vendredi 28. Mai 2010 17:59


Je vous transfère une réponse parue dans le forum contact alimentaire, http://www.contactalimentaire.com/index.php?id=568&view=single_thread&cat_uid=4&conf_uid=12&thread_uid=65

Le laiton est du cuivre allié avec du zinc avec des traces de plomb, étain, nickel, chrome, magnésium. Sachant que le plomb est l'élement d'addition le plus courant et qu'il fait parti des métaux lourds, nocif pour la santé. Il est déconseillé d'utiliser ce type de matériau en contact avec quelque produit que ce soit.


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