ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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280 liens vérifiés 20090712

THEME  : les métaux lourds (généralités)

  Principaux liens en rapport avec les métaux lourds accessibles via PEARLTREES.

Pages d’archives connexes

Liens fondamentaux concernant les métaux lourds

Risques chimiques (généralités)

Le mercure

Le chrome

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Le cuivre

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La phytoremédiation

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Le zinc

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L’aluminium

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L'or

 

Métaux lourds dans l'alimentation animale

 

Métaux lourds dans le vin

 

Les détecteurs de métaux

 

Métaux lourds au Canada

 

Métaux lourds dans les produits de la mer


   



  Principaux liens en rapport avec les métaux lourds accessibles via PEARLTREES.

ARCHIVES CHRONOLOGIQUES

Philippe.GOULOIS  vendredi 2 mars 2001 16:24

A propos des résidus de métaux lourds, je recommande la lecture du numéro spécial  consacré au risque alimentaire n°339 du magasine "la recherche" de février 2001, p  91. consulter également le site :
www.larecherche.fr



 mercredi 10 octobre 2001 17:43

Je transfère cette contribution de Florent Lamiot à la question sur les métaux lourds dans les engrais.


Les engrais phosphatés contiennent des quantités significatives de cadmium et leur fabrication laisse parfois des crassiers (terrils) de déchets de phosphogypse légèrement radioactifs.

Des engrais à base d'algues - si les algues ont poussé en zone polluée pourraient également contenir - outre de nombreux oligo éléments dont l'iode rare et nécessaire, des métaux lourds, y compris radionucléides.

Certains champignons et lichens absorbent très bien et très vite certains métaux lourds, éventuellement radioactifs (accumulés dans le chapeau notamment). Leur mycélium enfoui dans le sol peut aller pomper le métal en question d'assez loin, c'est à dire qu'on peut trouver un champignon pollué à plusieurs dizaines de mètres d'une tache de
pollution dans le sol.
Sous le vent dominant des autoroutes, les champignons et quelques végétaux peuvent aussi être assez pollué. Ca va mieux dans les pays ou l'essence plombée est interdite depuis longtemps.
L'acidité du sol renforce les risques de transferts de métaux, de petits animaux tels que les vers de terre participent au phénomène de bioturbation (idem pour les vers ou d'autres organismes dans les vases sous l'eau)
On sait aussi que les synergies jouent : ex un organisme contaminé par du mercure absorbera plus de cadmium ou de plomb, alors qu'avec une contamination préalable par du manganèse il en absorbera moins, mais on connait encore bien peu de choses sur ces synergies.

sous serre, le problème des pesticides qui s'évaporent plus vite en raison de l'effet serre, et restent confinés est un problème important. Pour les engrais je n'ai pas de données. IL me semble avoir lu que jusqu'à 20 % voire plus des engrais azotés pouvaient dégazer sous forme d'azote. Il pourrait y avoir des sortes de smog photochimique avec production par ex de PAN sous l'action dusoleil et/ou de certaines lampes chaudes et émettant dans l'UV (hypothèse d'école non prouvée à ma connaissance)
= =
Il y a beaucoup d'études sur l'absorption de métaux par les légumes. Dans le PIG (plan d'intérêt général) de métaleurop, usine du nord de la france qui produit et recycle du plomb, toutes les cultures contenaient trop de plomb pour la commercialisation à des doses variables. Un agriculteur s'est même vu refuser le droit de cultiver des fleurs sous serre, pour le moment, seules les plantations d'arbres sont autorisées, et un laboratoire s'est installé sur des sols pollués
pour en savoir plus. la zone la plus polluée couvre environ 50 kmde diamètre autour de l'usine.
contacts possibles   :
Pr Haguenoer - CHR Médecine du travail à lille
ou chantal vanhalluwyn, spécialiste des bioindicateurs et de la phytoremédiation  en particulier pour le plomb.
cvanhalu@phare.univ-lille2.fr



sebastien.dupuis5 dimanche 20 janvier 2002 11:59

Pour un petit travail personnel j'ai besoin d'éclaircir certains points sur les métaux lourds et l'alimentation. Ces points sont les suivants:

Dans quel(s) aliment(s) peut-on  trouver des éléments trace métallique (ETM) ?

Quels sont les effets de ces métaux lourds sur l'organisme suite à l'ingestion de ceux-ci?

Quels sont les métaux les plus toxiques pour l'organisme humain? A quelle dose?



Marie Pierre BODERE  lundi 28 janvier 2002 08:31

Je recherche les taux maximum de teneur en métaux lourds dans les produits aquatiques

Laurent Weill lundi 28 janvier 2002 09:00

Règlement (CE) n° 466/2001 de la Commission du 8 mars 2001, JOCE L du 16/03/2001 pour les teneurs
 (attention le règlement 466/2001 a été abrogé et remplacé par le règlement 1881/2006)
et Directive 2001/22/CE dans le même JO pour les modes de prélèvement et méthodes d'analyses.

 



mbarki karima  jeudi 17 avril 2003 17:09

bonjour, je suis un ingénieur en industries alimentaires , j'aimerais savoir quelles sont les méthodes d'analyses utilisées pour rechercher les métaux lourds (Cd, Pb, Ar,..) et les résidus des pesticides dans les denrées alimentaires. 

 

Claude Goraguer  jeudi 17 avril 2003 18:09

La directive suivante peut peut-être vous répondre :
Directive 2001/22/CE du 8 mars 2001 portant fixation de modes de prélèvement d'échantillons et de méthodes d'analyse pour le contrôle officiel des teneurs en plomb, cadmium, mercure et 3-MCPD dans les denrées alimentaires. 



lundi 9 février 2004 23:57

A la demande de Florent Lamiot et de Bertrand Carlier vous trouverez le document ci-dessous.
Suite du dossier « Champignon » (Métaux lourds, qualification, responsabilité etc.)
http://www.liste-hygiene.org/QuestionchampignonBC20040209.doc


Remarque et question de F.Lamiot :

Suite au message de B.Carlier (cf. lien pollution du milieu/forêt//champignons/chaîne alimentaire, évoquant notamment le remarquable travail de Mr michelot :
http://www.webatoll.com/champignons/toxicomodele/metaux_6.htm

Concernant le cas du Cadmium, souvent très mobile dans les écosystèmes, et qui peut notamment être concentré par certains végétaux, champignons et donc animaux (biomagnification ?).

Je signale deux liens intéressants

http://icpvegetation.ceh.ac.uk/5heavymetals.htm

le second lien a rapport avec une étude basée sur les analyses de mousses, soutenue par l'ONU (PNUE) et dont les résultats tardent à être publiés.

Seul le cadmium semble être cartographié.

Question : Quelqu'un sait-il où trouver de telles cartes pour les autres métaux (plomb, mercure ?), ou construites à partir d'autres bio-indicateurs, qui seraient très utiles pour mieux évaluer les risques et dangers liés aux métaux lourds (même si ne prenant pas en compte les synergies entre métaux ou entre métaux et autres polluants), mais aussi pour les acteurs qui travaillent sur les notions de trame verte, réseaux de corridors écologiques, etc.

Attention, dans le cas des cartes ci dessus, tenir compte

de la pression d'échantillonnage qui a pu varier selon les pays,
(peut être de l'impact de guerres récentes ?)
du fait que, rarement et localement, il semble qu'on n'ait parfois pas trouvé les mousses du protocole (car trop de pollution ? ou pour d'autres raisons ?)
Amicales salutations à toutes et tous
F.lamiot

 

Dr FLINOIS mardi 10 février 2004 04:24

l'"électron libre" B CARLIER a encore frappé. Son article sur les pollutions de l'environnement par les métaux m'apparait très intéressant pour peu que l'on s'intéresse au développement durable.

 

Eric Bonnaire jeudi 28 octobre 2004 20:13

Je profite des débats actuels autour du lait pour reposer une question ancienne à laquelle il n'y avait semble-t-il pas eu de réponse:

Sachant que :
- le lait de vache peut être un aliment complet de l'enfant
- c'est le secteur qui fait l'objet d'un consensus au niveau mondial le plus rapidement, vu les enjeux

Je recherche :
- la DHTP pour les métaux lourds et en particulier le mercure pour l'homme
- l'état des lieux des normes et de la réglementation concernant les métaux lourds et plus particulièrement le mercure dans le lait et les produits laitiers, notamment recommandations FAO et normes françaises et européennes

VILLEP  28/10/04

Pour l'europe

http://europa.eu.int/comm/food/food/chemicalsafety/contaminants/cadmium_en.htm


carlier789  28/10/2004

complément:
what are the differences between children and adults

source adit Allemagne

-> ENVIRONNEMENT
Donnees environnementales sur l'Allemagne en ligne

L'Office federal de l'Environnement (UBA) a publie en ligne la version 2004 des donnees environnementales sur l'Allemagne
On y trouve une large palette de renseignements, tableaux et graphiques sur differents themes environnementaux, allant du traitement de l'eau a la convention cadre sur le climat, en passant par les objectifs environnementaux, le droit de l'Environnement, les depenses energetiques, les transports, les sols, l'air et les dechets
On trouvera les donnees sur le site http://www umweltbundesamt.de

Contacts :
- pressestelle@uba.de
Sources : Communique de presse de l'UBA, 06/10/2004
Redacteur : Antoinette Serban, antoinette.serban@diplomatie.gouv.fr

Service pour la Science et la Technologie
Ambassade de France en Allemagne - Pariser Platz 5 - D-10117 BERLIN
Tel : +49 30 590 03 92 57 sciencetech@botschaft-frankreich.de
Fax : +49 30 590 03 92 65 http://www.wissenschaft-frankreich.de
____________________________________________________________________________
ADIT - 2, rue Brulee - 67000 Strasbourg - France
Tel : +33 3 88 21 42 42 be.allemagne@adit.fr
Fax : +33 3 88 21 42 40 http://www.bulletins-electroniques.com
____________________________________________________________________________

 

carlier789 29/10/2004 13h51 

On peut accéder à: 

http://europa.eu.int/comm/food/food/chemicalsafety/contaminants/scoop_3-2-11_heavy_metals_report_en.pdf

j'aimerai avoir les avis des uns et des autres sur la valeur scientifique d'un tel document ? 
un exemple: 
_ la méthodologie d'échantillonnage n'est pas accessible ? 

 

Bertrand CARLIER mardi 26 octobre 2004 10:35

    si l'on souhaite que nos enfants reçoivent un corpus éducatif plus en rapport avec les vrais enjeux, il me semble normal que les historiens et les géographes soient de vrais révisionnistes. C'est à dire qu'ils fassent et ceci aussi souvent que possible une révision des données enseignées.

    Sachant qu'il est souvent dit que les français ont sur ces questions ( géographie et histoire) une culture disons superficielle, il me parait important que les géographes osent aborder bien des sujets. En revanche, il serait souhaitable que les autres acteurs de la société un soient informés, deux puissent participer.

    Le travail de M Amat est un travail d'une densité incroyable. Il est une des très très rares personnes à avoir eu accès aux archives civiles et militaires. Ce travail pourrait permettre un travail d'introspection, à mon avis, très enrichissant,sur , notamment, l'histoire d'une reconstruction forcée.

    lire le dossier à la une, dont je peut écrire que j'en suis la cause. Il m'avait semblé qu'après autant de temps, il était grand temps qu'une vraie approche interdisciplinaire s'instaure.
    Il me semble en revanche indispensable, vu le poids symbolique du sujet traité et par respect pour ceux qui sont morts, que les travaux soient d'une certaine tenue, ce qui, à mon avis, est loin d'être le cas actuellement.

    Le dépassement d'une crise me semble nécessiter un mécanisme proche de celui du travail de deuil. La dernière phase ( souhaitable) me semble être l'acceptation de la réalité. C'est mieux lorsque cela est bien écrit et disponible.

amicalement
Bertrand CARLIER

ps: l'année dernière, il a été diffusé une plaquette : en Meuse, la nature à l'état pur ? ? ?

  ----- Original Message -----

Eric KALINOWSKI mardi 26 octobre 2004 07:36

Votre veille est intéressante et on remarque que dans la  référence relative aux champignons
http://www.revue-ddt.org/Agenda_doc/2004/colloc_nat_Lille_oct04.pdf il n' y a aucun biologiste (en Cryptogamie par exemple) mais que des géographes.



Bertrand CARLIER Wed, 5 Jan 2005 20:01:59 +0100

-> CHIMIE
Nouvelle methode pour detecter l'accumulation de metaux lourds dans les sols et les sediments

Dans le cadre des etudes scientifiques qui sont effectuees pour savoir quels sols sont contamines par des metaux lourds, il y a une importante difficulte : differencier lesquels de ces metaux sont presents dans l'environnement de maniere naturelle et lesquels ont ete apportes par l'action de l'homme

Cette pollution est maintenant plus facile a detecter grace aux avances effectuees par le Departement d'Edaphologie et de Chimie Agricole de l'Universite de Grenade (UGR).
Avec la methode proposee par l'UGR, il est possible de voir l'evolution de la concentration des differents elements metalliques etudies De nouvelles methodes d'analyse de donnees ont ete concues pouvant examiner les resultats des analyses chimiques et les comparer avec d'autres obtenues precedemment dans le meme domaine d'etude
La recherche permet d'approfondir la connaissance de la genese des sols d'Andalousie Orientale, sur une etendue de 350 kilometres carres Dans la majorite des cas, les metaux lourds sont presents de maniere naturelle dans les sols et les sediments, mais l'etude detecte une serie d'endroits ou il faudrait essayer de diminuer ou d'eliminer quelques metaux lourds qui croissent peu a peu. Ce sujet peut creer une inquietude sociale demesuree etant donne l'association qui se fait, dans quelques cas errones, entre presence de metaux lourds et pollution

Contacts :
- Juan Antonio Fernandez Garcia, Dpto Edafologia y Quimica Agricola,
Universidad de Granada (UGR) - tel : +34 95 824 84 32 - courriel :
jafernan@ugr.es - http://edafologia.ugr.es
Sources : Idcrue, 30/11/04
Redacteur : Mickael Dolivet, service.scientifique@ambafrance-es.org


Cette information est un extrait du BE Espagne numero 36 du 4/01/2005 redige par l'Ambassade de France a Madrid et diffuse par l'ADIT - Retrouvez tous
les BE sur http://www.bulletins-electroniques.com- Abonnement gratuit par email : subscribe.be.espagne@adit.fr

 

Bertrand CARLIER LUNDI 14 MARS 2005

Societe française de chimie - Données industrielles, économiques, géographiques
sur les principaux produits chimiques, métaux et matériaux
7e Édition : 1997-98
http://www.sfc.fr/Donnees/pres.htm


Annexes : Au sommaire notamment : Effet de serre ; Cours et consommation mondiale des métaux (chiffres 97)
http://www.sfc.fr/Donnees/annex/ssannex.htm


L’histoire ancienne
Les plus anciennes traces d’exploitations minières datent probablement du XVIIIe siècle avant JC.
A Cabrières (Hérault), les travaux miniers actuellement étudiés par P. Ambert e. a. sont datés du Chalcolithique, autour de 1800 avant notre ère. Il s’agit de minerais de cuivre antimonifères utilisés pour la production régionale d’un alliage à 5-8 % de Sb, succédané du bronze dans une région sans étain et avant le développement d’un commerce spécialisé en direction des îles britanniques.

On indique souvant que, plus d’un millénaire plus tard, les Phéniciens auraient pénétré les Cévennes pour y exploiter des mines métalliques, en particulier dans la région d’Anduze. Il semble bien cependant, qu’aucun vestige archéologique attribuable aux phéniciens ne soit connu en Gaule hors de la côte, mais cette attribution a été à la mode au 19e siècle.
(Voir par exemple dans la grande salle de la mairie l’explication du nom d’Alès : " du phénicien Alestum, ville industrielle " ! (En fait Alsto = forge))
En fait, les premières traces d’exploitations sérieuses sont attribuées à l’époque romaine.
Le centre d’intérêt principal des Romains (bien que le cuivre cède la première place au fer dès le 3e siècle avant JC) était liés au cuivre, à l’argent et à l’or. La quasi totalité des mines exploitées sont des filons à cuivre gris argentifères ou aurifères. Ils extrayaient l’argent et l’or mais le plomb était peu utilisé. Notons toutefois que celui ci était parfois utilisé pour lier les pierres entre elles lors de la construction de ponts et que l’on connaît même de véritables tuyaux de plomb trouvés, en particulier à Nîmes (canalisations de quelques cm de diamètre).
Il semble cependant que les Cévennes furent peu exploitées et que la majorité du plomb utilisé provienne de Sardaigne.
Le Zinc pour sa part n’était pas connu des Romains, mais en associant des minerais de zinc avec du cuivre, ils constituaient l’orichalque, métal ressemblant beaucoup à l’Or.
Les mines de l’Argentière, des Malines et de la Croix de Pallières, etc., semblent avoir été exploitées à cette époquue.
Notons que près de 600 m de galeries antiques, datées par des fragments de lampes, ont été découvertes près de Neyrac (Cubières, 48) le minerai était de la galène argentifère en mouches et nodules dans la dolomie.

(source et commentaires de Bertrand CARLIER)

 


VENDREDI 25 MARS 2005

Environmental Health Perspectives Volume 113, Number 2, February 2005 Au sommaire:
Metals in Urine and Peripheral Arterial Disease 
http://ehp.niehs.nih.gov/members/2004/7329/7329.html

 



VENDREDI 01 AVRIL 2005

Message de Bertrand CARLIER:
HEXAGONE Environnement n°36, avril/mai 2001 Boues d'épuration et métaux lourds : éléments d'information
http://perso.wanadoo.fr/atout.boues/rapportmetauxlourds.htm
Effets des métaux lourds sur l'environnement et la santé
http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261.html

"On observera que l'agriculture biologique est définie notamment par les apports aux sols et aux animaux : les agriculteurs bio s'interdisent d'utiliser des pesticides et engrais chimiques de synthèse En revanche, aucune condition n'est mise sur les sols eux-mêmes On pourrait même imaginer une production biologique ou prétendument biologique sur un sol pollué.. "
ceci me semble observable en France, mais encore faudrait_il disposer de la définition de l'expression: " sol pollué."
il est trés surprenant de voir dans un rapport sénatorial l'utilisation de concept non défini, mais je veut bien lire
amicalement
bertrand CARLIER

 

VENDREDI 15 AVRIL 2005

COURRIER DE L'ENVIRONNEMENT SEPT 2004 contamination des sols et de nos aliments d'origine végétale par les éléments en traces mesures pour réduire l'exposition
http://www.inra.fr/dpenv/pdf/menchc52.pdf

deux remarques de Bertrand CARLIER :
- 1) dans le cadre des seuils réglementaires concernant les aliments animaux:
il est indiqué pour l'herbe et le plomb une teneur de 40, la DGCCRF m'a indiqué qu'il est souhaité au niveau européen que cette norme passe à 10.
-2) je suis surpris du fait que ne soit pas indiqué la norme concernant l'ensilage ( terme générique, concerne l'herbe ou le maîs) et le plomb qui, aux dires de la DGCCRF, est de 10 ppm. C'est à mon sens le point qui posera le plus de problème en x lieux.
Je me demande d'ailleurs, concernant l'ensilage, comment doivent être effectués les prélèvements?

Eric Kalinowski Mon, 2 May 2005 12:45:18 +0200
Bonjour M. Carlier,

Simplement pour info, suite à votre lien
http://www.liste-hygiene.org/QuestionchampignonBC20040209.doc

, la norme NF EN ISO 14855 (Janvier 2005) définit le mot Compost en page 2:
"Le compost est un conditionneur organique du sol obtenu par biodégradation d'un mélange principalement constitué de divers résidus végétaux associés à un autre matériau organique et, ayant une teneur en minéraux limitée" ... le dernier terme est intéressant pour vous.

 

Deutscherverein Mon, 2 May 2005 07:17:38 EDT

cela voudrait dire que l'on peut mettre en conserve et commercialiser sans probléme des champignons sauvages récoltes dans des pays tels que l'Ukraine la Bielorussie ou la Russie
obligation de moyen et non de résultat
on n'a pas à s'inquiéter de la pollution locale mais simplement du fait que la mise en boite a bien été faite..
wohaa mais ca ouvre des perspectives tout cela
je me sens l'ame d'un importateur
Qui veut s'associer?

 

Bertrand CARLIER Mon, 2 May 2005 13:44:29 +0200

merci,

mais en fait dans le commerce, pour les particuliers, on ne trouve plus de compost mais du terreau.

je recherche donc la définition de ce qui est offert à la vente et qui me semble être du compost mais n'en porte plus la dénomination , mais je veut bien lire.

amicalement
bertrand CARLIER

ps: je suis preneur dans le cadre de la norme NF EN ISO 14855 de la liste des métaux retenus et des valeurs fixées en ppm par kilo de matière sèche

 

 

Bertrand CARLIER Mon, 2 May 2005 13:49:35 +0200

si vous allez examiner dans les messages de bruno: les alertes alimentaires, il semble que l'on examine avec plus d'attention ce qui est importé ( la norme est aussi un outil pour limiter les importations) que ce qui est produit dans l'espace européen.

Cette réflexion est due au fait qu'il ne semble y avoir de rappels ( au moins concernant les métaux lourds) que de productions d'ailleurs, mais vous allez m'éclairer .

les rapports hebdomadiares:
http://europa.eu.int/comm/food/food/rapidalert/archive_en.htm

un exemple:
http://europa.eu.int/comm/food/food/rapidalert/archive_en.htm

on peut noter la présence de produits avec des taux de cadmium trop importants. Si ce sont des produits importés , cela est simple retour à l'expéditeur, mais quid dans le cas des productions européennes ?

maintenant et vu vos propos, la question qui pourrait être posée est:

qu'aurait fait l'Europe si Tchernovyl avait été européenne ?

lorsque l'on va examiner ce que notamment la France a fait des terrains de la première guerre industrielle quest la guerre 14 18, il ne me semble pas que l'on puisse donner le moindre conseil à d'autres pays et fait plus grâve que nos propos puissent être crédibles sans preuves.

amicalement
bertrand CARLIER

ps: pour votre info le plus gros producteur de champignon au monde et de trés trés loin est la chine, si vous connaissez le système législatif qui encadre cette production, je suis preneur.

 

Deutscherverein Mon, 2 May 2005 09:13:28 EDT

éclairage radioactif
et vous controlez quoi?
des paniers de la ménagére ? des boites de conserve?
des champignons en boite ne pourraient pas etre importées
mais des champignons récoltés par les autochtones et vendus sur des marchés en Pologne ou en Turquie comme cela se fait beaucoup pourraient être mis en boite
bon je crée une société à responsabilité limitée dénomée
Les champignons de Tchernobyl
qui veut s'associer?

 

Bertrand CARLIER Tue, 28 Mar 2006 06:48:54 +0200


cette carte , qui ne prend pas en compte les accidents montre que l'europe est faite de différences mais ma question est :

fâce à ces différences que font les utilisateurs pour garantir que les produits normés soient aux normes ?


il faut avoir en tête que les ruminants ingèrent en s'alimentatnt en pature presque 1 % en poids de matière séche du sol ?

http://dataservice.eea.eu.int/atlas/viewdata/viewpub.asp?id=1829

en tout cas des différences doivent être observées, je recherche les chiffres par type de production et tranche d'âge, s'ils existent ???




Bertrand CARLIER Vendredi, 26 Mai 2006, 10h41mn 27s

particulièrement sensible aux dossiers des métaux lourds identifiés comme toxiques pour les animaux et l'homme et après les nombreuses affaires impliquant des entreprises de votre type notamment au niveau du cadmium, je souhaiterai que vous exposiez à la liste ce qui désormais est en place dans votre branche Et accessoirement ce que cela vous a
permis de découvrir

marie robin Fri, 26 May 2006 13:54:00 +0000 (GMT)

Je travaille dans l'extraction de carbonate de calcium, notifié E 170.

Concernant le risque de métaux lourds, la reglementation a fixé des limites plus strictes par le biai de la directive 2006/13 du 3 février dernier qui doit être transposée en droit francais avant le 04/11/06
De plus, avec la nouvelle obligation de mettre en place une analyse HACCP pour ce type d'activité, le risque de contamination par les métaux lourds doit être pris en compte, évalué.. et donc maîtrisé si nécessaire

L'IMA est une aide précieuse pour l'industrie extractive et rassemble un grand nombre d'informations pour les professionnels http://www.ima-mineralogy.org/ (site en anglais) grace à différents groupes de travail, des lettres d'infos concernant par exemple la veille reglementaire..

Concernant les analyses qui ont été effectuées sur notre produit, la quantité de cadmium mesurée est largement inférieure à la limité reglementaire donc pas de soucis pour le moment Mais il parait évident que ce chiffre peu changé d'un gisement à l'autre étant donné que c'est une caractéristique de la roche L'IMA elle-même effectue des analyses de métaux lourds sur des échantillons des entreprises du secteur

J'espère avoir repondu à votre question Etant dans l'entreprise depuis 1 mois environ, je ne suis pas encore completement renseignée sur le sujet mais j'essaierai de vous répondre au mieux

Concernant ma question, le risque microbiologique est très faible sur ce type de produit mais j'aimerai tout de même effectuer des analyses ponctuellement pour construire une base de donnée solide Mais je ne sais pas sur quelle base je peux fixer une limite supérieure... je ne trouve rien dans la reglementation..

De même pour le transporteur puisque ce produit est inerte...un engagement du transporteur à respecter les principes HACCP pour la sécurité et la salubrité de notre produit peut-il suffire (+ certificat de lavage + controle avant chargement) ? où faut-il aller jusqu'à faire appel à un transporteur équipé de citernes alimentaires ?

Si quelqu'un (auditeur ? consultant ?) a un avis sur la question ! Je suis preneuse !

Merci d'avance


Bertrand CARLIER: Wed, 02 Aug 2006 18:55:35 +0200

cg290175 wrote:
> Bonjour,
> quelqu'un aurait-il connaissance d'une réglementation fixant la teneur
> en métaux lourds et pesticides dans le sucre cristal? Merci par avance.
>
>


http://www.fao.org/docrep/meeting/005/X4616F/x4616f08.htm

il y a bien aussi un texte consolidé, ce qui est rare :

http://europa.eu.int/eur-lex/fr/consleg/pdf/1969/fr_1969R1265_do_001.pdf

trouvé par

http://www.unctad.org/infocomm/francais/sucre/qualite.htm#europe


Vendredi 13. Avril 2007 13:44


Actes du séminaire intitulé: Animal production in Europe: The way forward in a changing world In between Congress of The ISAH Vol. 1 October 11th – 13th, 2004 Saint-Malo France
http://www.isah-soc.org/isah04.php

(la liste ci-dessous n'est pas exhaustive, mais permet de cibler les actes qui nous concernent particulièrement)

Au sommaire:

. Concernant les autres contaminants (mycotoxines, résidus chimiques, métaux lourds)

RATIONAL NUTRITIONAL EXPLORATION OF TRACE ELEMENTS (ENVT de Toulouse)

 

 

Bertrand CARLIER Mardi 17. Avril 2007  17:27

Trois nouveaux laboratoires pour les controles-qualite europeens
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42324.htm

La Commission europeenne a choisi la Belgique pour l'ouverture de 3 nouveaux laboratoires destines a assurer la securite des denrees alimentaires.

Chacun de ces 3 laboratoires, qui seront implantes sur le site de l'Institut des materiaux et mesures de reference de la Commission a Geel, sera specialise dans la detection de substances toxiques precises : les metaux lourds, les mycotoxines et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Le but de ces laboratoires est de mettre au point des methodes fiables d'analyse qui seront ensuite validees avant d'elaborer les materiaux et des mesures standards destines a servir de reference pour les laboratoires nationaux responsables des analyses, de facon a atteindre un niveau eleve et
uniforme de qualite dans l'ensemble de l'Union europeenne.

Sources : Le Soir, 19/03/2007

BE Belgique numero 44 (17/04/2007) - Ambassade de France en Belgique / ADIT
- http://www.bulletins-electroniques.com

des infos complémentaires de colistiers...



aziz Vendredi 4. Mai 2007  12:49

Je cherche les teneurs maximales pour les métaux lourds dans les matières premières : lait en poudre , beurre , glucose , graisse végétale…etc

Nadege GROSJEAN Vendredi 4. Mai 2007  13:38

Le Règlement 1881/2006 devrait vous aider.

Complément de BP:
Le Règlement 1881/2006 est accessible à l'adresse suivante:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_364/l_36420061220fr00050024.pdf



Bertrand CARLIER Dimanche 7. Octobre 2007 19:52
un document posant quelques questions
http://www.st-pee.inra.fr/document/files/04SK/Dioxinfishfinal.pdf
"Les métaux lourds introduits en Camargue
Les métaux, même présents en faible quantité dans l’environnement, ont tendance à s’accumuler dans les tissus vivants et à provoquer des troubles divers.
Il n’existe pas de suivi des métaux lourds introduits en Camargue par le Rhône . Néanmoins une étude réalisée en 1993 peut servir de point de départ pour un suivi (« Etat zéro »). La quantité de métaux lourds introduits a été évaluée en multipliant les teneurs en métaux lourds mesurées dans l’eau du Rhône, par l’estimation de la quantité d’eau alors introduite en Camargue par l’irrigation (Fig.P-1). Ces quantités importantes justifieraient un suivi régulier."
L'état zéro c'est surtout sommé les masses locales déjà présentes, et l'histoire industrielle, guerrière et de chasse de ce lieu est vaste ...
mais ce qui pose un gros problème est plus bas :
"Paradoxalement, les anguilles de l’étang du Vaccarès présentaient en 1992 une concentrationen métaux lourds plus élevée que ceux de l’étang de Berre. La concentration en cadmium et en cuivre est même du double, en Camargue. En particulier, 60% des anguilles de Camargue présentaient en 1992, selon les auteurs de l’étude, des teneurs en mercure incompatibles avec la consommation humaine, selon les normes de l’Union Européenne. Aucune mesure sanitaire n’a été prise par les autorités ; les concentrations n’ont pas été récemment remesurées."
il n'y aurait pas un très gros problème de fonctionnement de bien des instances, car des droits d'appropriation ont été délivrés depuis...




Bertrand CARLIER Mercredi 14. Novembre 2007 11:41
ou du non déploiement de la méthode HACCP et donc de la notion de CCP dans les administrations françaises...
bonsoir,
un document posant quelques questions
http://www.st-pee.inra.fr/document/files/04SK/Dioxinfishfinal.pdf
"Les métaux lourds introduits en Camargue
Les métaux, même présents en faible quantité dans l’environnement, ont tendance à s’accumuler dans les tissus vivants et à provoquer des troubles divers.
Il n’existe pas de suivi des métaux lourds introduits en Camargue par le Rhône . Néanmoins une étude réalisée en 1993 peut servir de point de départ pour un suivi (« Etat zéro »). La quantité de métaux lourds introduits a été évaluée en multipliant les teneurs en métaux lourds mesurées dans l’eau du Rhône, par l’estimation de la quantité d’eau alors introduite en Camargue par l’irrigation (Fig.P-1). Ces quantités importantes justifieraient un suivi régulier."
L'état zéro c'est surtout sommé les masses locales déjà présentes, et l'histoire industrielle, guerrière et de chasse de ce lieu est vaste ...
mais ce qui pose un gros problème est plus bas :
"Paradoxalement, les anguilles de l’étang du Vaccarès présentaient en 1992 une concentration en métaux lourds plus élevée que ceux de l’étang de Berre. La concentration en cadmium et en cuivre est même du double, en Camargue. En particulier, 60% des anguilles de Camargue présentaient en 1992, selon les auteurs de l’étude, des teneurs en mercure incompatibles avec la consommation humaine, selon les normes de l’Union Européenne. Aucune mesure sanitaire n’a été prise par les autorités ; les concentrations n’ont pas été récemment remesurées."
il n'y aurait pas un très gros problème de fonctionnement de bien des instances, car des droits d'appropriation ont été délivrés depuis...
amicalement
Bertrand
60 % des anguilles prélevées en 1992 avait un taux dépassant les normes et depuis aucune analyse n'a été faite et des administrations ont donné des autorisations de commercialisation .
si la méthode HACCP avait été déployée cela se aurait du se passer comment ?
La notion de CCP ne devrait pas d'abord s'appliquer aux administrations ?
dit autrement , on commence quand ?
amicalement
Bertrand




Bertarnd CARLIER Mercredi 14. Novembre 2007 22:51
désolé,
pour l'erreur de lien
http://www.tourduvalat.org/content/download/7438/74081/version/2/file/Evolution+de+la+Camargue+13+-+Pollutions+&+Sant%E9.pdf
Tableau P-4: Polluants trouvés dans des anguilles de l'étang du Vaccarès et de l'étang de Berre en 1992 (en ÎŒg/g de foie). Source : Batty et al., 1996.
Paradoxalement, les anguilles de lŽétang du Vaccarès présentaient en 1992 une concentration en métaux lourds plus élevée que ceux de lŽétang de Berre. La concentration en cadmium et en cuivre est même du double, en Camargue. En particulier, 60% des anguilles de Camargue présentaient en 1992, selon les auteurs de lŽétude, des teneurs en mercure incompatibles avec la consommation humaine, selon les normes de lŽUnion Européenne. Aucune mesure sanitaire nŽa été prise par les autorités ; les concentrations nŽont pas été récemment remesurées.
De plus, depuis une décennie (1996-2006), des études écotoxicologiques sont réalisées par lŽéquipe de H.Roche & F.Ramade (p.ex. Roche et al. 2003) sur les poissons du Vaccarès, avec pour objectif de déterminer lŽimpact de divers polluants organiques, notamment les pesticides.
Ces études ont été initiées par le programme PNETOX sur la contamination des anguilles. Les polluants recherchés incluent de nombreuses substances phytosanitaires prohibées (lindane, DDT, dieldrine, aldrine, chlordane etc), en cours dŽinterdiction/restriction (endosulfan, fipronil), ou susceptibles dŽêtre encore utilisés en Camargue. Il faut aussi y ajouter certains de leurs métabolites.


darje35 mardi 18 décembre 2007 09:40
Je suis en cours de mise à jour de mon planning d'analyses pour l'année 2008 et je bute sur les analyses sur les métaux lourds. (qui n'ont jamais été réalisées)
A partir de la reglementation (Règl. CE n° 1881/2006, 19 déc. 2006, Annexe, Sect. 3, JOUE 20 déc., n° L 364) des taux maxi pour différentes matières premières sont indiqués, mais que faut il prendre en compte pour des produits finis ?
Par exemple pour une préparations de légumes en conserve, il faut contrôler le taux d'etain puisque c'est une conserve mais est ce nécessaire de controler le taux de plomb (légumes) et quel valeur doit etre prise en compte (puisque nous ne sommes plus avec une MP)?
Vous remerciant par avance pour votre aide.


Pierre Touron Mardi 18. Décembre 2007 18:34
Le texte Ce 1881/2006 est assez compliqué à intégrer si l'on s'y conforme exactement.
Il ne traite par ailleurs pas uniquement des matières premières.
Pour les produits finis, il faut intégrer le point (5) en première page (L364/5) et l'article 2 (L364/11) qui proposent de tenir compte des dillutions dans le produits fini.
Je travaille dans un laboratoire d'analyse et nous avons beaucoup d'échantillons de conserves de légumes. Je vois donc ce qui se pratique, et d'une manière générale, dans une conserve de légume, pour les métaux, nous appliquons les critères tels que définis dans les annexes faute de proposition du producteur. c'est quasiment toujours le cas, et finalement cela semble pertinent, les produits étant souvent peu transformés ou mélangés.


qualiseb Vendredi 25. Janvier 2008 22:56
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "dtommasino" <d.tommasino@...> a écrit :
>Bonjour à tous….nous recherchons des méthodes de détection de corps métalliques pour réaliser du contrôle continu sur des viandes conditionnées en barquettes.
> Quelles sont les techniques existantes ?
> Quelles sont les plus fiables et les plus pratiques à mettre en œuvre ?
> Merci d'avance pour vos conseils.
>
Ils ont pas mal de produits:
http://www.loma.com/_fr/index.shtml


nono antonny Lundi 28. Janvier 2008 9:49
Vous pouvez également prendre contact avec Safeline Groupe Mettler-Toledo.
www.mt.com


r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 9:44


Est ce qu'il est indispensable de mettre un détecteur de métaux dans une conserverie de poisson sachant que nos ouvrières font déja des inspections visuelles sur les produits, les emballages. En tenant compte aussi que nous sommes une PME.



elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 11:20


Seule l'historique (cad les réclamations consommateurs, les réclamations clients et les non conformités enregistrées) ainsi que votre analyse de risque vous permettrons de juger. Parfois, on a pas le choix car c'est une exigence des clients donc faut se plier ou démontrer par A+B que vous n'en avez pas besoin.Le fait d'être une PME n'enlève en rien le fait que l'on doit garantir la sécurité de nos produits tout au long du process. Il va de soit que votre Direction vous donne les moyens pour ça!!!!!!!!




jourdan hugues Jeudi 19. Juin 2008 11:54

Il vaut mieux mettre un détecteur de métaux car la taille des éléments détectables par un tel détecteurs sont parfois invisible par l'opérateur.

Et si vous avez des convoyeurs métalliques, on retrouve parfois des éléments très fin.



Eric Bonnaire Lundi 18. Août 2008 10:05
qualiseb a écrit : Il me semblait que les radionucléides faisait partie des dangers alimentaires, notamment suivit par des plans de contrôles nationaux...
Bonjour,
Je me pose justement des questions quant aux plans de contrôles.
Pour le gibier par exemple, au regard des métaux lourds et de la radioactivité, le plan de contrôle portant sur une centaine d'échantillons au niveau... national.
Il est intéressant de comparer les résultats de ce plan avec d'autres analyses.
En 2004, des analyses réalisées à l'initiative de l'Onf et portant sur 90 échantillons de foies de sangliers provenant de la forêt de Verdun (anciens champs de bataille) ont montré que 11% des échantillons contenaient une concentration en plomb supérieure à la norme européenne concernant les substances indésirables pour les animaux d'élevage (jusqu'à 12 fois le seuil autorisé...).
1 (un) échantillon a été prélevé dans le même temps dans le cadre du plan national de surveillance. Résultats : RAS. Ce qui n'est guère étonnant au vu du résultat précédent ; on aurait en effet grosso modo une chance sur 10 de détecter une anomalie en réalisant un seul prélèvement.
Dans ces conditions, quelle est la pertinence d'un plan national de contrôle mené dans ces conditions ?
Est-il notamment légitime, judicieux, de s'appuyer sur les résultats de ce plan national pour indiquer que consommer le gibier d'une forêt donnée ne présente aucun danger, alors que cette forêt recèle un site extrêmement pollué à l'arsenic suite à un démantèlement de munition au lendemain de la guerre ?
Amicalement
Eric Bonnaire


zabel wolfgang mercredi 17 décembre 2008 21:27

j'ai un doute : le bronze en IAA (contact alimentaire) est il permis

merci de vos reponses



Olivier RONDOUIN Jeudi 18. Décembre 2008 9:58

Le bronze qui est un alliage à base de cuivre est interdit par un arrêté de 1912.

Il existe néanmoins des exceptions d’une part déterminées par un arrêté de 1945 et d’autre part par des avis de l’AFSSA.

D’ailleurs, Exaris organise à Paris une formation sur la conception hygiénique des équipements les 27 et 28 janvier prochains où l’ensemble de la réglementation relative aux matériaux est passé en revu.

Pour consulter son programme détaillé :

http://www.exaris.fr/templates/Exaris/docs/bulletin_a1_-_jan_2009.pdf



Bernard PICHETTO Vendredi 19. Décembre 2008 7:44

Le bronze est, entre autres, autorisé dans la fabrication des filières pour les pâtes alimentaires ; c'est lui qui leur confère, me semble, leur capacité à 'retenir' les sauces.



Bruno PEIFFER Mercredi 14. Janvier 2009 11:20

Si vous n'êtes pas fan de hard rock, mais que vous souhaitez chercher les principaux liens en rapport avec les métaux lourds disponibles dans GOOGLE, je vous propose le moteur personnalisé suivant:

http://www.google.com/coop/cse?cx=016326893149703400244:u2nzz83gs74&hl=fr

En effet les 100 premières références d'une requête classique "heavy metal" de GOOGLE se rapportent à ce genre musical. Donc pour y échapper, la solution est dans le moteur personnalisé que je propose.

Si vous connaissez d'autres sites à inclure dans ce moteur par rapport au sujet du contaminant "métaux lourds", je suis preneur.



nono antonny Lundi 28. Septembre 2009 9:40

Vous pouvez contacter la Sté Mettler-Toledo pour vous procurer des barettes tests pour détecteurs de métaux.



elodie1915 Mercredi 4. Novembre 2009 11:58


Le réglement 1881/2006 portant fixation des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires fixe des teneurs en plomb et cadmium pour les fruits.


Comment ces contaminants, peuvent ils se retrouver dans les fruits?


J'ai pensé à l'utilisation de boues de stations d'épuration pour la fertilisation des sols qui peuvent contenir des métaux lourds, les engrais éventuellement, l'eau d'irrigation, le sol ?


Avais vous une idée de la source?


Merci d' avance, Ed



Eric Bonnaire Mercredi 4. Novembre 2009 14:41


Fumées des incinérateurs (certes il existe des normes, mais elles ne sont pas égales à zéro et les quantités autorisées ne sont en général

pas négligeables) ou d'usines traitant ces métaux. Par exemple les fonderies de plomb. Ainsi, l'usine Métal Blanc dans les Ardennes,

situées en plein village, est autorisée par arrêté préfectoral à rejeter jusqu'à 250 kg de plomb par an dans l'atmosphère... Les rejets

sont actuellement moindres, mais il fut une époque pas si lointaine où ces rejets atteignaient 7 ou 800 kg par an.


Peut-être certains traitements autrefois autorisés (arséniate de plomb par exemple) qui ont pu rester dans le sol et toutes les contaminations

du sol de manière générale : sites industriel pollués ou ayant subi des retombées de ces sites industriels (à nouveau les fonderies de plomb par exemple, les incinérateurs etc.).


Mais je pense surtout aux pollutions de guerre où les polluants persistent dans les sols. A titre d'exemple, la Zone Rouge de Verdun. Au

sens actuel du terme Zone Rouge, ça ne représente que quelques dizaines de milliers d'hectares, par exemple, forêt domaniale de Verdun (10

000ha). Mais il ne s'agit là que des zones les plus touchées et bouleversées par les bombardements. La zone rouge, telle que définie

juste après la guerre, couvrait plusieurs centaines de milliers d'hectares dans le quart Nord-Est. Et actuellement, outre la forêt, on y

fait de l'élevage, des cultures diverses, y compris par exemple des petits fruits (framboises, fraises) juste en limite de la forêt de

Verdun, des vergers, et on y implante même des truffières.


Maintenant, je n'ai que très peu de données sur l'absorption du plomb et du cadmium chez les végétaux "ordinaires" et notamment les arbres. Dans quelle mesures ces éléments sont-ils assimilés et où sont-ils stockés ?

Pour les arbres (fruitiers entre autres) : bois, rameaux, fruits ? Idem pour les pttis fruits type framboise (ou mûres).

Je suis preneur de toutes les données en la matière, mais j'ai peur que, hormis pour quelques espèces herbacées cultivées (céréales), ça n'ait

été jusqu'ici que peu étudié.



Bernard PICHETTO Mercredi 4. Novembre 2009 15:28



Début de piste ?


http://www.fsis.usda.gov/Science/Chemistry/index.asp


http://www.fao.org/ag/AGP/AGPP/Pesticid/JMPR/DOWNLOAD/bilthoven_2005.pdf


http://potency.berkeley.edu/pdfs/handbook.pesticide.toxicology.pdf


http://www.pesticides.gov.uk/prc.asp?id=668


http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_364/l_36420061220fr00050024.pdf


http://www.rivm.nl/bibliotheek/rapporten/601516009.pdf





Bertrand CARLIER Mercredi 4. Novembre 2009 15:36


pour les zones de guerre, ce n'est pas aussi, pour ce type de motif, la présence possible ( à l'époque, vu les connaissances) de contaminants

que les terrains ont été retirés de l'usage privé.


Vos propos ( absence de données ) laissent entendre que confier à l'état ne veut pas dire que l'on va avancer.


J'avais posé la question à ceux qui allaient réaliser les adjudications des baux de chasse, ce qui correspond à une "mise sur la marché ".


La réponse décodée fut : on prend l'argent et on laisse aux adjudicateurs la responsabilité de faire. C'est beau l'administration, à

la française ! ! !


amicalement

Bertrand


ps:ce dossier a été abordé x fois sur la liste et x liens ont été mis dans les archives. De mémoire et concernant le cadmium, c'est étrange de

voir que les lieux de dépot en Europe peuvent être très loin des lieux d'émission. Certains pays peuvent n'être que très peu émetteur, mais

récepteur préférentiel.



eric bonnaire Mercredi 4. Novembre 2009 16:16


Petit complément pour le cadmium dans les zones de guerre :

Le cadmium était une impureté du zinc, métal qui a aussi beaucoup été utilisé (notamment quand le cuivre, qui était en outre plus cher, a fait

défaut).

L'analyse d'une ogive d'obus en zinc a révélé une teneur de 647 mg/kg. .

On cite souvent le chiffre de 60 millions d'obus tirés pendant la bataille de Verdun... Et des ogives ont été détruites sur place par incinération.

EB



elodie1915 Jeudi 5. Novembre 2009 8:42


Cela n'aurait donc rien à voir avec les techniques culturales?.ED



Bertrand CARLIER Jeudi 5. Novembre 2009 9:06


pour répondre à ce point, il faut comparer deux zones proches mais suivit par des ingénieurs agro différents. Ceci est le cas, si l'on

compare les zones de guerre belge et française.


Coté français, culture intensive du maïs, coté belge non, pourquoi ?


En cherchant, un peu, j'ai pu noter qu'un ingénieur, coté belge avait travaillé sur le risque de transfert et que la prise en compte de ses

travaux a été faite. Mais quid, coté français ?


La personne payée pour travailler sur cette question, avait perdu ses données dans son ordinateur lorsque je l'avais contacté. C'est aussi

cela la recherche à la française.


Maintenant, si vous regardez un peu plus loin, posez vous des questions sur la nature du sol et sous sol, en Nouvelle Zélande et vous

comprendrez pourquoi certains choix ont été fait.


Enfin, un dernier point, sur les céréales, le grain n'est pas le lieu de stockage maximum de certains composés. En revanche, la paille, c'est

beaucoup mieux. Il existe , bien des normes européennes sur ce point, mais à part les valorisateurs de paille que sont les producteurs de

champignons, d'une certaines taille, qui s'en préoccupe?


Les pailles, cela franchit bien des frontières sans que l'on sache rien sur sa composition.


amicalement

Bertrand


ps: j'ai fait l'impasse, volontairement, sur les OGM pour modifier le microbiote d'un sol pour activer ou retarder certains transfert, mais

j'assume ce choix...



Eric Bonnaire Jeudi 5. Novembre 2009 10:27


L'apport de certains éléments ou des changements de pH peuvent aussi modifier la mobilité des métaux lourds dans le sol.

Le plomb reste en principe sous forme métallique, donc peu mobile dans des sols basiques (sols calcaires par exemple) et plutôt sous forme

d'oxydes, plus mobiles, dans des sols acides.

Ce qui reste à nuancer, car même dans des sols calcaires, au contact des radicelles des plantes, il semble qu'une solubilisation puisse se faire.

La quantité de matière organique (généralement faible dans un sol agricole "conventionnel") et le fameux complexe argilo-humique jouent un

rôle sur la fixation des éléments minéraux mais je ne sais pas ce qu'il en est du plomb et du cadmium


Autre exemple : nous avons dans les environs de Verdun un site pollué massivement à l'arsenic suite à l'incinération d'une grande quantité de

munitions chimiques. Les résidus de combustion sont restés sur place...

Actuellement, l'arsenic est sous une forme relativement (je dis bien relativement) peu mobile, car lié à des oxyhydroxydes de fer. Dans ce

cas, une élévation de pH (par chaulage par exemple...) ou un apport de phosphates provoqueraient une libération massive de l'arsenic. Au

passage, nous avons ici la "chance" que le site soit en milieu forestier (ce qui implique d'ailleurs que le problème n'est pas traité avec

beaucoup d'acuité), en Belgique, sans vouloir jeter la pierre à nos voisins, un site similaire supporte une culture de maïs...

Donc je suppose que de telles pratiques, qui sont employées en agriculture, peuvent avoir un impact sur la mobilité et surtout la

"biodisponibilité" de certains éléments.

D'ailleurs, les engrais phosphatés sont une source non négligeable de cadmium (de mémoire, jusque 120 g à la tonne)


Ce ne sont que quelques exemples, je ne suis pas un spécialiste de la chimie des sols ; il doit bien y avoir un agronome sur la liste.


Sinon, deux ouvrages peuvent peut-être vous aider :

"Mobilité et transfert racinaire des éléments en traces : influence des micro-organismes du sol" (éditions Tec & Doc)

"Les éléments traces métalliques dans les sols - approches fonctionnelles et spatiales" (Inra éditions)


Mais ça reste assez général et je n'y ai pas trouvé grand chose sur le transfert dans les arbres, chez lesquels les mycorhizes jouent

certainement un grand rôle de ce point de vue.

Les bactéries du sol aussi sans doute.



Eric KALINOWSKI Jeudi 5. Novembre 2009 11:16


« …/… le fameux complexe argilo-humique jouent un rôle sur la fixation des éléments minéraux mais je ne sais pas ce qu'il en est du plomb et du cadmium…/… »


Petite contribution : la capacité d’échange cationique (CEC) diffère selon les types d’argile et de matières organiques. La CEC de la Montmorillonite et des acides Humiques est par exemple plus importante que celle de la Kaolinite ou des acides Fulviques de même le pH, le potentiel redox et la teneur en eau du substrat sont aussi des facteurs favorisant la disponibilité ou l’immobilisation par adsorption. Des modélisations (BRGM et/ou à l’INRA de Versailles) doivent exister.



Bertrand CARLIER Jeudi 5. Novembre 2009 11:37


re,


autre complément:


-beaucoup d'élevages bio sont récents en France. Certains sont implantés dans des zones à risque avéré. C'est normal le cahier des charges ne prévoit rien, soit.


-les analyses en bio sont autant faites en bio qu'en conventionnel et la zootechnie est aussi bien mise en oeuvre...


Cependant, avec le temps, ( cela était prédictible et a été dit), il est improbable que certaines choses ne soient pas vues.


Cette filière paiera alors, le prix fort, le manque d'anticipation, vu le contexte tendu actuel et qui va perdurer un bon moment...




Bernard Pineau Jeudi 5. Novembre 2009 22:05


Naturellement, on trouve du plomb et du cadmium dans les plantes.


Leur quantité présente dépend d'un certain nombre de facteurs que l'on peut départager selon leur origine :

- sol naturellement riche en cadmium (certains sols du Jura) : comme il a été déjà dit le cadmium en particulier à des liens forts avec la chimie minérale autour du zinc et (ou) du phosphore.


- sol enrichi involontairement par apport d'engrais phosphatés (l'alsace a été une région fortement productrice d'engrais phosphatés) pour ce qui est du cadmium, et par les boues des stations d'épurations et autres comme vous l'avez évoqué.


- le cadmium et le plomb sont plus solubles en milieu acide (cela aussi a été évoqué dans les autres interventions), ils seront alors plus assimilés par la plante. Les facteurs qui concourent à l'acidification (la dégradation de l'humus, le lessivage, ...) des sols favorisent leur assimilation. D'autres part les plantes qui vivent plus en milieu acides sont plus exposées à ce risque (si tant est qu'elles n'aient pas développées des systèmes de filtre)


- certaines espèces de plantes ont la particularité de supporter ou d'absorber plus que d'autres sans que cela ne leur pose de problèmes des métaux lourds ( on peut citer le cas de Arabidopsis halleri qui concentre des métaux lourds tel que le cadmium ou le zinc, ou de certaines variétés de tabac, les feuilles de tournesol, du thlaspi (une crucifère). On est en mesure de penser que suivant les espèces et les variétés de fruits, les taux d'absorption et d'accumulation diffèrent, mais je ne connais pas d'études portant sur le sujet pour les plantes

alimentaires.

Enfin dans la lignée, on doit souligner la forte capacité des champignons (dont certains comestibles appréciés) à accumuler les métaux lourds.


- Enfin nous avons les pollutions industrielles et automobiles (j'y inclus les produits de l'industrie de l'armement), qui peuvent être d'origine atmosphérique sous forme de poussières ou fumées, liquides ou solides. Et là, on trouve de nombreuses friches industrielles, les bords des grandes agglomérations, etc ... Or les ceintures vertes (maraichères) de nos villes ne sont pas les moins exposés.


Il ne faut pas grand chose pour que ces éléments naturellement présents dans notre environnement et dans les plantes deviennent des contaminants, il suffit de l'intervention de la main de l'homme.



Eric Bonnaire Mercredi 18. Novembre 2009 9:48



elodie1915 a écrit :

Le réglement 1881/2006 portant fixation des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires fixe des teneurs en

plomb et cadmium pour les fruits. Comment ces contaminants, peuvent ils se retrouver dans les fruits? J'ai pensé à l'utilisation de boues de

stations d'épuration pour la fertilisation des sols qui peuvent contenir des métaux lourds, les engrais éventuellement, l'eau d'irrigation, le sol ?


Bonjour,


Dans le numéro 52 du "Courrier de l'environnement de l'INRA" de septembre 2004, vous trouverez un article de Michel Bench et Denis Baize : "Contamination des sols et de nos aliments d'origine végétale par les éléments en traces"

"Mesure pour réduire l'exposition"


Des données sur blé, orge, sarrasin, carotte, épinards, laitue, chou, pomme de terre, lait... Mais pas grand chose sur les fruits.


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