ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Page mise à jour : 11/07/10

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE

 

   

25 liens vérifiés 20061226

 

THEME

Pages d'archives connexes

 Pseudomonas aeruginosa

La soude

 

 

 

Le biofilm



Les principaux liens concernant le biofilm sont accessibles via PEARLTREES.

   

mardi 12 octobre 1999 18:27

Voici encore une traduction personnelle d'un texte anglophone au sujet des biofilms paru dans FS-NET et que vous trouverez à la suite. J'ai également incorporé une série de liens en rapport avec le sujet. En cas d'erreurs dans la traduction, n'hésitez pas à les souligner ici.

(voir dans le message qui suit http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/1133 )

Autres liens en rapport avec le sujet :

On y parlera notamment du Center for Biofilm Engineering
http://www.erc.montana.edu/

J'ai trouvé également ces liens complémentaires :

LES BIOFILMS ET LEURS CONSEQUENCES SUR L'HYGIENE DANS L'INDUSTRIE
ALIMENTAIRE
http://www.cbb-developpement.com/00/9/908.htm
CARPENTIER B., CERF 0. (1993).

Yboisard    mardi 12 octobre 1999 20:42

  A l'attention de B.Pfeiffer...
La "gum disease" mentionnée dans l'article est en fait...traduit littéralement, la "maladie des gencives" c'est à dire la parodontite.

Cordialement,


Yves Boisard

Albert Amgar  lundi 19 janvier 2000 19:54

Le compte-rendu de la matinée "Biofilms" (Laval le 12 octobre 1999) est disponible sur notre site rubrique Nouveautés.
Il comprend des informations sur les sujets suivants : Étude de l'activité des antiseptiques et désinfectants sur les biofilms : quelles méthodes de laboratoire ? Illustration des limites des pratiques industrielles du nettoyage et de la désinfection : application aux biofilms. Approche concrète du problème des biofilms dans le plan de nettoyage et de désinfection : exemple en saurisserie. À propos de données bibliographiques récentes : Efficacité du nettoyage sur l'enlèvement des biofilms. Activité des produits à base d'acide peracétique sur les bactéries sporulées.



Christophe Boulais  samedi 6 mai 2000 06:20

Jean-Charles Walch a écrit:
>
> BONJOUR,
> moi aussi j'ai décidé de rejoindre votre groupe de discussion qui depuis quelques jours occupe mes soirées.
> je m'appelle Jean-Charles WALCH, je travaille dans un service de développement industriel en industrie pharmaceutique. Je suis diplômé de l'ENITIAA de NANTES et mon intérêt pour l'hygiène et la qualité m'a amené à m'occuper des problèmes de désinfection, plan de nettoyage et des validations  de nettoyage par différentes méthodes. J'interviens aussi comme formateur en qualité et HACCP de manière occasionnelle.
> j'en profite pour poser une question sur l'élimination de PSEUDOMONAS AERUGINOSA - ce germe peut il résister à un essuyage (sur de l'inox) à l'alcool ISO ? Ce germe semble former facilement des biofilms, faut-il faire agir un agent particulier avant toute désinfection (déproteinisation) ?
> merci de vos bons conseils.

Bienvenue,

Verifier la qualité de l'eau.

Ensuite humidité et froid sont les deux mamelles du développement de nos ami(e)s Pseudomonas (on dit un ou une Pseudomonas ?).

Le meilleur moyen de limiter les biofilms reste de ventiler avec un air filtré pour assécher le surfaces (à moins que vous ne deviez maintenir une hygrométrie élevée)

Pourquoi ne pas utiliser les UV (mais pas en présence du personnel !), une dose de 2microW/cm² est suffisante.

Comme dirait mon grand-pere : de l'air frais et un peu de soleil, laissons faire la nature !



samedi 21 juin 2003 10:12

Mise au point d' une nouvelle méthode pour cultiver en biofilms Listeria monocytogènes, Escherichia coli O157 H7 et les autres bactéries affectant la qualité des viandes.
http://www.ofival.fr/vpc/9jsmtv/9s-pos7.pdf

 

Clerc Elodie mercredi 29 octobre 2003 08:56

Je suis actuellement en face d'un gros problème!
Les machines, tuyaux et vannes de mon usine d'embouteillage d'eau minérale sont habités par un biofilm de Pseudomonas fluorescence et Burkolderia cepacia.  Tous les matins, on désinfecte et pendant la première heure de production, on retrouve des bactéries dans les produits. J'ai acheté un produit contre les biofilms mais qui n'est
pas un désinfectant, qu'en pensez-vous?
Quelles solutions avez-vous à me proposer, en sachant qu'un nettoyage mécanique n'est pas possible dans des petits tuyaux?

Albert Amgar mercredi 29 octobre 2003 09:37

Le problème que vous rencontrez est assez classique de la présence d'un biofilm. Retrouver des bactéries pendant la première heure semble "normal".
Ensuite, vous lavez au produit, cela  ne doit pas se reproduire. Est-ce le cas ?
La présence de ces bactéries qui se détachent du biofilm est due soit à des coups de bélier, soit à l'action des produits de N-D, soit àun détachement normal à fréquence régulière.
Il faut partir d'une analyse de votre installation segment par segment, capteur par capteur, etc., et retrouver la ou les sources de cette contamination
En dehors de l'action d'enlever des biofilms par un produit de nettoyage (les désinfectants sont généralement peu ou pas actifs sur les biofilms), il faut penser à des actions préventives comme par exemple l'aptitude à la vidange des tuyauteries et équipements annexes, la conception hygiénque de l'installation ou de ses composants, etc.

 

Magid MESELLEM jeudi 30 octobre 2003 09:31

il existe un produit enzymatique constitué par l'association de 4 à 5 enzymes permettant de détruire le
biofilm.
Pour plus de renseignement voici les coordonnées de la personne à contacter:

Monsieur Didier ROBIN
Protec
tel: 04.91.46.61.35.

Christian Poinsot jeudi 30 octobre 2003 09:49
 

Dans ce cas la désinfection ne sert strictement à rien :
si le biofilm est bien développé le produit désinfectant (s'il est efficace) agira uniquement sur les couches superficielles et après quelque temps les bactéries réappararaitront.
Si le biofilm est peu développé, dans le cas ou il y aurait efficacité totale, les bactéries sont mortes mais le biofilm reste en place, ce qui favorisera les développement ultérieur de nouvelles souches de bactéries (accrochage plus facile, source de nourriture très importante);
La seule solution est de nettoyer tout le circuit en vérifier que rien n'a été oublié (1 cm de tuyau non parfaitement nettoyé recontaminera tout le reste). Il est donc important d'estimer la quantité de biofilm avant et après l'opération de nettoyage qui peu être chimique (utilisation de soude par exemple). Concernant l'évaluation du biofilm le dosage des endotoxines bactériennes peut être utilisé .
Vous pouvez nous contacter pour plus d'information.

clercelodie jeudi 30 octobre 2003 18:31

Merci à tous pour vos réponses, j'aimerais en savoir plus sur le dosage des endotoxines, il y a-t-il une norme ?
Et en ce qui concerne la soude, j'ai vu qu'il fallait des temps de contact très long comme 12 heures à 50°C, pour mon installation c'est impossible. Que pensez-vous des préparations enzymatiques ?

 

Christian Poinsot jeudi 30 octobre 2003 19:56

Concernant la soude, des temps de contact plus courts peuvent être efficaces.
Le dosage des endotoxines est très utilisé dans l'industrie pharmaceutique;
référence d'une méthode : Pharmacopée europenne 4 édition chapitre 2.6.14.
Il est nécessaire d'utiliser exclusivement une méthode quantitative (méthode D de la pharmacopée européenne).

 

Constant Depièreux jeudi 30 octobre 2003 20:39

J'observe les messages sur votre biofilm avec un amusement - et une inquiétude - croissants.
 
Dans ma définition du biofilm, le taux de contamination des surfaces de l'entreprise en question devrait être particulièrement significatif. Il témoignerait surtout de pratiques de nettoyage et de décontamination ('sanitisation') peu efficaces, surtout en considérant que l'eau minérale n'est pas particulièrement riche comme milieu de culture.
 
Plutôt que de parler de biofilm, ne conviendrait-il pas plutôt de parler de source de contamination ponctuelle mais particulièrement difficile à éradiquer. Votre commentaire sur la dilution progressive de la contamination semblerait en apporter la preuve.
 
Au lieu de considérer l'apport d'éléments chimiques qu'il vous faudra évacuer, ne serait-il pas possible :
 
1. de démonter au maximum les équipements pour les nettoyer mécaniquement (à la brosse) (en profiter peut-être pour les repassiver s'ils sont en inox?)
2. de faire tremper tous les composants dans de l'eau distillée très chaude (>80°C minimum) et durant un temps suffisant (30 minutes minimum)
3. de remonter les circuits le plus proprement possible en changeant les joints, les tuyaux flexibles, ... si nécessaire
4. de 'sanitiser' à nouveau les assemblages par plusieurs cycles de circulation d'eau distillée chaude (>80°C , 30 minutes) dans les installations, suivi d'un rinçage à l'eau minérale 'bactériologiquement pure'.
 
L'opération 4 peut être renouvellée au moins une fois par jour.
 
J'ai fait appliquer ce type de méthode dans l'industrie de production de solutés parentéraux nutritivement plus propices à la prolifération microbienne sans jamais être dépassé par la contamination, et cela durant de nombreuses années.
 
Je n'ai bien sûr pas de connaissance de vos installations, et n'ai de ce fait qu'une vision naïve de votre problème.
 
Si j'ai "sur-simplifié" l'approche, je vous remercie de bien vouloir m'en excuser.

 

O. Cerf jeudi 30 octobre 2003 21:08

Un biofilm n'est rien d'autre que des bactéries qui adhèrent à une surface, et qui, de ce fait, acquièrent des caractéres physiologiques tels qu'elles sont particulièrement difficiles à éloigner par le nettoyage, et à inactiver par la désinfection. Si on laisse s'installer un biofilm, des mesures drastiques doivent être mises en oeuvre pour s'en débarasser.
 
La source de REcontamination des installations est souvent un "nid à crottes", c'est-à-dire un endroit où les micro-organismes sont à l'abri des opérations d'hygiène : anfractuosité, joint non jointif, recoin, etc.

Les conseils de M. Depièreux sont excellents. Ils devraient vous permettre d'une part de rechercher et peut-être de trouver les nids (démontage, remplacement des joints, repasssivation), et aussi de désinfecter votre installation par la chaleur. Mais n'oublient-ils pas le nettoyage ? Le brossage avec de l'eau claire est indubitablement utile, mais probablement pas suffisant. L'eau minérale n'est pas turbide, certes, mais un dénombrement sur gélose pour flore aérobie mésophile vous convaincra qu'elle est tout sauf stérile, et que sa charge microbienne est fort supérieure à celle de l'eau du robinet ! Et l'eau minérale n'est pas distillée non plus. A la longue, il y a donc des dépôts organiques, de même que des dépots minéraux qui sont autant de nids douillets pour les micro-organismes, et le nettoyage ne devrait
donc pas être négligé.

Au passage, un endroit où tout un chacun peut trouver les bactéries citées est la tuyauterie des fontaines à eau qui se répandent actuellement dans les entreprises. Vous savez, ces supports sur lesquels on retourne de grandes bonbonnes d'eau en bouteille (même pas de l'eau minérale) et où un petit robinet délivre l'eau glacée. Cette tuyauterie n'est jamais nettoyée et encore moins désinfectée. Je laisse votre imagination travailler !

 

Constant Depièreux jeudi 30 octobre 2003 21:25

Le point 1 de ma réponse était en effet imprécis. J'abonde dans votre sens quant à l'emploi de moyen 'chimique' en complément des moyens physiques au moins lorsque le passif de contamination est conséquent.
 
Je pense que l'analogie entre votre contamination et les colonies de moules qui prolifèrent dans des endroits temporairement polluées est applicable : "elles rentrent dans leur coquille le temps de laisser passer l'orage chimique". Dans les circuits de refroidissement secondaire de certaines centrales atomiques, ils sont ainsi obligés de faire circuler sous pression des billes métalliques pour casser les coquilles avant d'appliquer les agents nettoyants/désinfectants.
 
Aussi longtemps que vous ne démonterez pas les "nids à crottes", vous ne maîtriserez pas votre problème.
 
J'ai pris la liberté de mettre quelques adresses de sites internet
traitant des biofilms sur mon site à l'adresse
http://www.riskmanager.be/rubrique.php3?id_rubrique=205.

 

clercelodie vendredi 31 octobre 2003 09:54

Les problèmes que j'ai actuellement ne m'amuse pas vraiment, je suis d'accord l'eau minérale n'est pas très riche en éléments nutritifs mais si vous lisez bien mon message vous verrez que les deux bactéries qui me posent problèmes ont besoin de très peu de nutriment pour se multiplier et encore moins pour survivre dans un biofilm.
Dans mon message je dis aussi que la désinfection à chaud ou même le passage d'eau chaude n'est actuellement pas possible, vous pensez bien que sinon je l'aurais fait immédiatement. Le démontage de la machine et son nettoyage a été effectué en premier, mais il y a des parties de tuyauterie, des vannes que l'on ne peut pas nettoyer mécaniquement.
Merci quand même pour vos conseils, je pense que vu mon installation la solution aujourd'hui est l'usage de produits à base de solution enzymatique. Dans un avenir proche la désinfection se fera à chaud et j'espère que cela résoudra le problème.

 

Boumansthierry vendredi 31 octobre 2003 11:21

Je ne sais pas si cela peut vous aider, mais j'ai entendu parler de désinfection de réseau d'eau avec de l'acide acétique. Peut-être quelqu'un pourrai vous renseigner?


Christian Poinsot vendredi 31 octobre 2003 11:35

Je pense qu'il s'agit plutot d'acide peracétique (qui en solution est habituellement en équilibre avec l'acide acétique et le peroxyde d'hydrogène).



 

lacassagne_sebastien vendredi 9 janvier 2004 11:52

Nous sommes trois étudiants en dernière année de l'ENSIL (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Limoges) spécialisée en eau et environnement. Nous cherchons à concevoir un pilote pour étudier les biofilms et l'efficacité de traitements contre son développement dans les canalisations d'eau potable. Nous souhaiterions avoir un maximum d'informations sur des retours d'expériences de certains traitements,
dont traitement air comprimé + eau, procédé enzymatique, bille métallique sous pression, ... et d'autres non cités. Il nous serait intéressant de recevoir également des informations sur les méthodes de suivi du développement de biofilm.
Toutes informations bibliographiques, mais aussi et surtout des retours d'expériences seront les bienvenus.
Nous vous remercions par avance de l'attention que vous accorderez à notre message.

 

doos26 Sun, 03 Apr 2005 17:24:54 -0000

je suis un nouveau responsable qualite dans une societe d embouteillage de boissons gazeuses, et nous avons un probleme microbiologique au niveau de la siroperie ou des levures et des moisissures se developpent.
Le probleme est que lors des nettoyages et des sanitations nous ne pouvons pas utiliser d eau chaude, mon predecesseur utilisait des detergents a base de chlore, mais l efficacite n est plus optimale
car je pense que les microorganismes ont developpes des resistances, j ai donc realise des nettoyage a base de soude, on observe une legere amelioration mais le probleme n est pas regle.
J aimerai connaitre votre avis sur de possibles utilisations d autres detergents, et des sources d infos sur ces levures et moisissures.
Enfin si quelquun pouvait me donner la definition officielle d un ccp sil en existe une car j ai l impression quil en existe autant que de raq.

Gilles TIXIER Sun, 03 Apr 2005 21:41:27 +0200

Pour ce qui concerne le nettoyage interne des tuyaux, , allez voir le procédé développé par les laboratoires PROTEC qui ³consiste à utiliser des enzymes afin de détruire les bio-films, des cumuls de matière biologique qui constituent les foyers de concentration des légionelles dans les réseaux. ³
Si vous êtes dans le Sud, contacter Didier ROBIN :
04 91 46 61 35
06 82 84 11 61
-----------
Concernant la définition opérationnelle de ce qu¹est un CCP, un article paru récemment dans Option Qualité et traitant de l¹ISO 22000 l¹explique de manière pratique, au delà de la définition habituelle, sujette à tant d¹interprétations. J¹essaierai de remette la main dessus.
Sinon, en attendant, j¹étais intervenu à ce sujet, le 11 Mars
objet : ³Re: precision HACCP fruits²
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/messages/22892?viscount=-30

 

Albert AMGAR Mon, 04 Apr 2005 07:53:20 +0200

Pour faire court, il vous faut optimiser votre nettoyage en place si vous en avez un et préférer notamment un produit acide qui normalement dissout bien le sucre.
La présence de levures généralement osmophiles est assez connue et est généralement maîtrisée par vos paramètres de pasteurisation préalables (autre point à voir) mais tout dépend du fruit traité ; le fruits rouges sont par exemple plus sensibles à la contamination. Un état détaillé de votre installation doit aussi permettre d'identifier des sources de contamination (biofilm) et les bras morts. Enfin méfiez vous des temps de latence élevés (45 jours) dans vos bouteilles avant de libérer un lot..

Pour la définition du CCP, préférer la définition originale du Codex Alimentarius aux copies diffusées ici et là : Stade auquel une surveillance peut être exercée et est essentielle pour prévenir ou éliminer un danger menaçant la salubrité de l'aliment ou le ramener à un niveau acceptable.

Comme vous pouvez le voir le mot prévention arrive toujours avant le mot élimination, comme quoi investir dans la prévention est rentable.

 

Jean-Marc Hanna Mon, 4 Apr 2005 12:22:00 +0200

Vous devriez utiliser du peroxyde d'hydrogène à 30% liquide après avoir élimininé le biofilm. La méthode par acidification puis rinçage est bonne si elle ne met pas en oeuvre une dégradation des parties internes de vos canalisation. Le but de cette phase est de réduire le biofilm et la matière organique nuisible à l'efficacité de la désinfection.

Après ce 1er rinçage, la circulation du peroxyde garantie l'absence de résidu du produit biocide et permet après une second rinçage à l'eau la récupération de la canalisation est quasi immédiate sans crainte de résidus chlorés.

 

Stephane Sage Mon, 4 Apr 2005 17:41:52 +0200

Les brasseurs, également confrontés au probleme des moisissures et du biofilm, notamment à l'embouteillage, utilisent depuis longtemps de l'eau additionnée de
dioxyde de chlore. Contactez-moi si vous souhaitez en savoir plus.

 

Gire Erwan Mon, 4 Apr 2005 19:04:36 +0200

Avant de vous ingénier à détruire cette contamination, il serait peut-être judicieux d'en déterminer l'origine et donc de voir si le problème ne peut pas être traiter en amont. Quant à la résistance de microorganisme au détergent à base de chlore, si ces derniers sont utilisés à bonnes concentrations, ce n'est encore qu'un mythe!!!
Maintenant, lors d'un procédé de N&D, il y à bien d'autres facteurs à maîtriser autres que la température et l'origine du détergent et/ou du désinfectant.
Avec un peu plus de détails sur votre problématique de nettoyage, je pourrais peut-être vous éclairer.

 

Albert AMGAR Mon, 04 Apr 2005 19:23:20 +0200

La résistance des micro-organismes au sein d'un biofilm n'est hélas pas un mythe mais une réalité, c¹est même la propriété communément partagée par les
biofilms.
Les détergents à base de chlore ne sont pas des détergents mais des produits deux en un, détergent et désinfectant. Il reste à savoir si les actions séparées de nettoyage et de désinfection sont plus efficaces que la même action en une seule fois, je suis bien entendu en faveur d¹opérations séparées de nettoyage et de désinfection.

Antoine Stevens Mon, 4 Apr 2005 15:16:38 -0300

Disons que les matières composant le biofilm protégent les bactéries incluses des atteintes du chlore, mais je ne connais pas une bactérie qui soit intrinséquement resistante au chlore comme elles peuvent l'être aux antibiotiques.

Et personnellement je préfére également des opérations nettoyage et désinfection séparées plutot que les miraculeux produits tout en un (et antiredéposition?).

Pour la contamination, attention aux coudes et angles morts, ainsi qu'aux orifices de remplissage. Attention également aux intrants. 

S'il y a un biofilm formé, il faut le décrocher complétement, la soude a l'air de marcher, recommencez jusqu'a ce que ce soit propre, sans intercaller de production. Mais attention aux attaques sur la tuyauterie...
Egalement, essayez de voir ce que fait l'industrie laitière, en général ce sont des pros du NEP.

 


Philippe GUERINEAU Vendredi 12. Janvier 2007  14:28


Pouvez vous nous développer la technique du Cobiotex 112 Biofilm

Chrystèle LELU Vendredi 12. Janvier 2007  16:32

Le principe consiste à implanter un biofilm positif après les étapes nettoyage/désinfection.

Le mode d’action de ce biofilm est le suivant : colonisation préventive des surfaces à traiter, compétition nutritive,

Phénomènes d’exclusion compétitive, production de substances inhibitrices.

Ce complexe bactérien regroupe les micro-organismes appartenant au groupe des bactéries lactiques et bacillus subtilis, de groupe I donc en totale innocuité avec l’homme, les animaux et l’environnement. Le principe actif de ce complexe a été notifié biocide (N°640) selon la directive européenne 98/8/CE. Enfin, le mode d’application est très simple par brumisation ou nébulisation. Son utilisation permet de réduire les risques de contamination et permet de limiter voir d’inhiber les flores d’altération.




Isabelle Poilly Dimanche 15. Février 2009 13:53
> Sonia Vincent-Thomas
> Bonjour à tous,
> Nous sommes dans la fabrication des laits stérilisés et nous faisons
face depuis quelques temps à une contamination de nos produits par des
Bacillus thermophiles. Je souhiaterai soliciter votre aide pour
rechercher le meilleur moyen d'éliminer un biofilm présent dans notre
installation : type de produits, mode d'application et autres


Si le nettoyage et la désinfection ne suffissent pas, je pense qu'il serait bon d'envisager de revoir votre installation : les matériaux, les zones ou l'eau stagne sont des facteurs à risques, et pas uniquement à Bacillus.
(Source : http://www.afssa.fr/PN8501.htm)
J'ai pas les connaissances nécessaires en Hygiène alimentaire, mais c une problématique fortement lié à la Légionellose. Vous trouverez sûrement des informations de ce cote.
Isabelle Poilly
Inspectrice de Salubrité




Chrystèle LELU Lundi 16. Février 2009 9:39
Il existe de nouveaux programmes de nettoyage biotechnologiques encore peu développés en France mais déjà bien référencés en Europe. Ces programmesutilisent notamment des produits qui associent enzymes et : cette association permet justement d’accrocher les biofilm présents sur tout type de surface dans les cuisines collectives, ateliers agro-alimentaires …etc.
Ces techniques ont fait également leur preuve dans les milieux hospitaliers.
L’avantage de cette association réside dans le fait que les enzymes préparent le travail des bactéries en cassant la chaîne carbonée de la matière organique et rend cette dernière plus assimilable par certaines souches bactériennes. Ainsi le nettoyage se fait en profondeur : les modes d’application restent simples et sont fonction des surfaces à traiter.
Enfin, avec cette méthode nous travaillons sur du curatif bien sur mais aussi sur un mode préventif.


Pascal Rudeaux Lundi 16. Février 2009 19:20
Renseignez-vous si bacilus thermofilus est capable de produire un biofilm (polysaccharides). Toutes les bactéries n'ont pas cette capacité.
Deuxiemement, quand il y a biofilm, généralement d'auutres bactéries profitent de ce biofilm pour le coloniser. Votre contamination est elle monogerme?


Gilles TIXIER Mardi 17. Février 2009 11:04
Les laboratoires PROTEC ont un procédé enzymatique pour détruire les biofilm
http://www.news-eco.com/communiques/ile_de_france/environnement/laboratoires_protec_2589.php
Par contre, je n¹ai pas su trouver le procédé en question sur leur site


Chrystele LELU Mardi 17. Février 2009 13:20
Je suis allée sur le site de Protec…mais nous ne faisons pas tout à fait le même métier. Le procédé dont vous parlé semble bien spécifique au domaine de la protection de l’air. Nous nous intervenons plus en amont dans le cycle de nettoyage des surfaces, paillasse, vaisselle, locaux en général…notre avantage est que le taux de dilution de nos produits est inférieur à celui des produits classiques de nettoyage, et en plus il s’agit de produits enzymatiques non dangereux pour l’environnement. Ce forum n’étant pas un lieu d’échange commercial…je vous propose de poursuivre éventuellement cette conversation ultérieurement si vous le souhaitez en me contactant au 02 99 32 34 43. par ailleurs, vous pouvez aller sur notre site www.launair.com vous pourrez y découvrir certain de ces produits…tout n’est encore en ligne.




Gilles TIXIER Mercredi 17. Octobre 2012 13:19


Quelles sont les micro-organismes capable de produire des biofilms sur les équipements de transformation d'aliments, en industrie agro-alimentaire, et dont les biofilms en question constitueraient la source de contamination principale d'aliments, par rapport à une contamination initiale de la matière première ?

Un peu comme les maladies nosocomiales en milieu hospitalier.



Albert Amgar Mercredi 17. Octobre 2012 13:25



Vaste sujet !

Pour commencer, je dirais à peu près tous les micro-organismes pathogènes ou non ... avec une mention pour certais bacilles gram négatif pcomme Pseudomonas, dont les biofilms sont bien conus, surout si on lave à grande eau ...

Pour la formation de biofilms, il faut voir du côté des surfaces en contact avec les aliments et pour la contamination des matières premières, voir du côté de la contamination croisée.




Gilles TIXIER Mercredi 17. Octobre 2012 13:36


Merci pour votre réponse.


J'avais dans l'idée que Pseudomonas était surtout rencontré en mileu hospitalier, dans les circuits d'eau, (voire dans des appareils purificateurs d'eau)

et qu'en Agroalimentaire, les aliments contaminés par Listeria l'étaient surtout par des biofilms déjà installés dans les équipements, plus que par une contamination initiale de l'aliment à transformer.

Apparemment, ce serait plus complexe.



Albert Amgar Mercredi 17. Octobre 2012 16:46


Je crois même me rappeler d'un travail de thèse qui indiquait que sous les Pseudomonas se retrouvaient parfois des biofilms de Listeria dans des milieux particulièrement humides des ateliers alimentaire, d'où ma ténacité à ce que les ateliers des enterprises alimentaires soient propres et ... secs

Cordialement, Albert Amgar



O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 11:22


1. Toutes les bactéries qui sont capables de se multiplier dans les aliments à la température régnant dans l'atelier de fabrication sont susceptibles :

(a) d'adhérer à la surface des équipements ou dans des défauts de surface ou des anfractuosités ou des recoins dus à une conception non hygiénique, et

(b) de s'y multiplier.

Comme ces défauts, recoins, etc. ne sont pas ou sont peu nettoyables, et que les désinfectants n'y pénètrent pas ou y pénètrent mal, les bactéries qui s'y multiplient constituent une source permanente de recontamination.

Ainsi, on sait que des bactéries qui survivent à la pasteurisation adhèrent à la surface de l'échangeur de chaleur. Dans la zone où la température est favorable à leur croissance, que font-elles ? Elles se multiplient. Quand les pasteurisateurs ne sont pas nettoyés assez fréquemment, le produit pasteurisé contient plus de bactéries qu'avant pasteurisation (j'en ai encore vu un exemple cette semaine ...).


2. Du fait de l'adhésion :

- le nettoyage est moins efficace,

- une fraction des populations bactériennes devient plus résistante aux désinfectants.


3. Donc :

- utiliser des équipement respectant les règles de construction hygiénique,

- optimiser la fréquence des opérations d'hygiène (nettoyer, et si nécessaire, désinfecter).



Gilles TIXIER Jeudi 18. Octobre 2012 12:38


Merci pour votre réponse


" Quand les pasteurisateurs ne sont pas nettoyés assez fréquemment, le produit pasteurisé contient plus de bactéries qu'avant pasteurisation "

Alors que se passe-t-il dans une machine à laver la vaisselle, à usage domestique, réglée sur le programme économique (40°C, suffisant pour un simple nettoyage) !





Bertrand CARLIER Jeudi 18. Octobre 2012 13:00


concernant les machines à laver, vous parlez desquelles:


celles qui ne connaissent pas le lavage acide ?


amicalement

Bertrand


ps


Autorisation d'emploi en tant qu'auxiliaire technologique d'acide acétique pour le lavage des saumons et des truites non transformés (arrêté du 27/08/2009 - Auxiliaires technologiques).



http://www.mareyeurs.org/site_GBPH/utilisation_de_lacide_acetique.html



http://www.ecolab-suisse.ch/fr/divisionen/loesungen_food_produkte/saure_cip_produkte.php



O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 13:56



Un pasteurisateur industriel fonctionne en écoulement continu pendant des heures. Il est recommandé de ne pas attendre plus de six, grand maximum huit heures, entre deux nettoyages.

Un lave-vaisselle fini son cycle en moins de deux heures. Ce cycle comporte un premier rinçage, qui emporte une partie des souillures, puis un lavage avec un détergent dans lequel il n'y a pas de croissance bactérienne, puis un rinçage final, et se termine par le séchage de la vaisselle. Le moment dangereux, s'il y en avait un, serait le rinçage final. Mais il est bref, et en général l'eau de rinçage est acidifiée par un agent destiné à faire briller. Ensuite, pas d'eau, pas de croissance microbienne.




bensari abdelhak Jeudi 18. Octobre 2012 14:48


Le lave vaiselle est conçu pour laver et assainir en même temps. La première étape l'eau est chauffée à 60 degré Celcius et l'étape de l'assainissement se fait à 80 degrées Celcius.




O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 16:52


Notre lave vaisselle a quatre programmes : un économique dont la température n'est pas précisée, un à 50°C, un à 55°C, un à 75°C. Il est en vente libre en France, et porte l'estampille CE. J'aime à croire qu'il respecte la réglementation !

Quand on utilise un lave vaisselle dans le but d'assainir, il faut utiliser une température appropriée. Par exemple, pour les biberons, il est recommandé d'utiliser 65°C ou plus avec séchage (http://www.anses.fr/index.htm).




Bertrand CARLIER Jeudi 18. Octobre 2012 20:10


je suis désolé de vos propos, car :


- des dangers biologiques, concernant ce type d'appareil ont été pointé, je vous laisse faire la bibliographie...


- des cycles de sur-nettoyage avec produit de lavage spécial sont à la vente



Nettoyer régulièrement le joint de la contre-porte avec un peu d'eau savonneuse.

Utiliser régulièrement un produit Nettoyant et Entretien Lave-vaisselle .



http://www.sun-services.com/mon-lave-vaisselle/comment-utiliser-entretenir-lave-vaisselle.html



Jean Denis TOTTI Jeudi 18. Octobre 2012 14:51


Le produit nettoyant, assez « virulent » me semble-t-il, devrait faire sa part de travail.



francine griffon Dimanche 21. Octobre 2012 13:10


bonjour, effectivement nous avons eu aussi un problème en raison du non respect du protocole de nettoyage du pasto , résultat Pseudomonas aeruginosa associé à Enterococcus cloacae, d'où aussi un doute sur la matière première , le lait cru en l'occurence ...

connaissez vous des méthodes enzymatiques pour en venir à bout ?




Albert Amgar Dimanche 21. Octobre 2012 13:47


Vous pouvez sans doute utiliser des produits enzymatiques mais tout d'abord une question préalable, votre nettoyage en place est-il validé ?

Si non, faites -le absolument ...

Si oui, augmentez les temps de contact et utilisez des séquence de produits du type soude- acide ...



Jean-Pierre Gallacier Mardi 23. Octobre 2012 14:51


Il a été question ces derniers temps sur le forum des biofilms, j'ai sous le coude des articles anciens qui expliquent comment les bactéries se fixent et comment on peut les "débusquer".

Si certains sont intéressés 3 articles sont téléchargeables aux adresses suivantes :


http://dl.free.fr/vBCXx5zZu


http://dl.free.fr/ewwTiPpgf


http://dl.free.fr/uIh13cQSa


Si certains pensent qu'il s'agit de photocopies "illicites" je les rassure, j'ai obtenu ces articles directement de l'auteur et il est décédé en 2007.


Cordialement


Jean-Pierre Gallacier



Gilles TIXIER Vendredi 1. Mars 2013 11:14


Je transmets un message de Olivier RONDOUIN ( Exaris ) que je trouve fort intéressant :


" Une intéressante vidéo sur les biofilms et un produit permettant leur détection.

<http://www.youtube.com/watch?v=3cLh9qADPyI&goback=.gde_4667340_member_216417161 >

Néanmoins en matière de microorganismes la prévention est la meilleure solution et cela passe donc par une conception hygiénique adéquate des équipements et des infrastructures. Les différents intervenants doivent être formés. "


Le produitannoncé comme révélateur de biofilms en 30 seconde, par voie enzymatique.

BIOFINDER est une innovation de la société espagnole ITRAM HIGIENE

http://www.itramhigiene.com/en/biofilms.aspx

Étonnant, non ? Avez-vous l'expérience de ce produit révélateur ?


Ensuite l'élimination des biofilms proposée par ITRAM HIGIENE, se fait également par voie enzymatique.


Merci pour vos lumières




Albert Amgar Vendredi 1. Mars 2013 11:44


Produit très intéressant qui peut être ranger dans la gamme des produits proche de GloGerm, voir Visualition de la contamination croisée sur le terrain en utilisant GloGerm.

Cela étant la vidéo est aussi à montrer en formation sur ce qu'il ne faut pas faire pendant un nettoyage-désinfection ...




Olivier RONDOUIN Vendredi 1. Mars 2013 12:25


Merci pour cette citation.


Retrouver cette information sur le groupe EHEDG sur Viadeo. N’hésitez pas à vous inscrire.


Nous pourrons nous rencontrer au CFIA le 12 mars notamment lors des conférences EHEDG pour parler biofilms et conception hygiénique.


  ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

FIN DU DOCUMENT

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE