ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Page mise à jour : 04/01/11

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE

 

 

17 liens vérifiés 20061110

THEME

Pages d’archives connexes

Les équipements environnant la cuisine

La lutte contre les nuisibles (insectes…)

La légionellose

Le concept de l'ultra-propre

La désinfection par voie aérienne

Le dressage

Les moisissures et levures

La ventilation et la maîtrise de la contamination de l'air

 

 

 

Date: Tue, 24 Nov 1998 12:21:04 +0000  From: "Yves Martin" 

Je suis à la recherche de recommandations, normes pour le type de filtres (air) à installer dans les cuisines.

L'arrêté du 29 septembre 1997 qui fixe les conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social donne à ce sujet les indications suivantes à respecter:

- un système de ventilation adéquat et suffisant des locaux, que cette ventilation soit naturelle ou mécanique, conçu de manière à faciliter l'accès aux filtres à air et aux autres éléments devant être nettoyés ou remplacés et, en tout état de cause, permettant d'éviter tout flux d'air pulsé d'une zone contaminée vers une zone propre.

Par contre, rien n'est spécifié sur les types de filtres (efficacité) à utiliser.

A votre connaissance, existe-t-il des recommandations sur les types de filtres à utiliser, par exemple selon les différents niveaux de risque que peuvent présenter les zones sous l'influence directe de l'air filtré ? Si oui, où pourrais-je me les procurer.

Merci de votre réponse.

Avec mes meilleures salutations

Yves Martin
 
 

Date: Tue, 24 Nov 1998 16:28:31 +0000

From: Dominique CARTON 

Réponse à Yves martin

Je suis à la recherche de recommandations, normes pour le type de filtres (air) à installer dans les cuisines.....

je vous conseille : le guide de la biocontamination (1988)qui précise les différents modes de filtration d'air, filtres, technologies...

Excellent document !!!

Association Pour la Prévention et l'Etude de la Contamination (ASPEC)

1 Cité du paradis, rue Paradis, 75010 Paris, 01 42 47 03 75 (coordonnées à vérifier)

Dominique Carton, HYGINOV
 
 

Date: Tue, 24 Nov 1998 22:43:49 +0000 From: "Patrick.GOZZI" 
 
  Je vous conseille aussi :

- La filtration de l'air de J.Y RAULT aux Editions Parisiennes

-Il y a un chapitre sur les Salles Microbiologiquement Maitrisées dans "

L'usine agro-alimentaire" aux éditions RIA.

-Vous avez aussi un chapitre sur le traitement d'air dans "Microbiologie alimentaire " Tome 1:"Aspects microbiologiques de la sécurité et de la qualité des aliments"

Bourgeois, Mescle et Zucca aux éditions Lavoisier Tec & Doc

Enfin, il y a un ouvrage qui a du être édité " Guide du traitement de l'air en milieu hospitalier" chez UNICLIMA 92038 Paris La Défense tel 01.47.17.62.92 ( sous réserve)

Je ne saurais trop vous conseiller, pour la conception comme pour l'installation de systèmes de traitement d'air, de faire appel à des professionnels expérimentés.

P.GOZZI

Nouméa
 

Albert Amgar samedi 26 juin 1999 15:13

Il existe des ouvrages pour l'industrie alimentaire comme par exemple, "Protocoles de contrôle de la qualité de l'air dans les usines agro-alimentaires" et aussi "Conception du conditionnement d'air". Ces ouvrages ont été édités sous l'égide du goupe UNIR en 1995.

VETHYQUA.jphc mardi 29 juin 1999 11:31

pour info dans le dernier numéro de process (juin 99, n°1150) , un dossier sur la "maîtrise de l'air".

Amicalement
JPhC

zabel.wolfgang  mardi 29 août 2000 22:49

Dans le cadre des études HACCP,des résultats de l'air d'un atelier de fabrication a mis en évidence la présence de 100 Bacillus cereus/M3 d'air.
Le produit final a une MS de 12,5%,le produit acheminé vers le stockage final est en contact avec cet air.
Comment peut-on aborder ce probl`me?
Ce taux est constant sur 6 mois avec une fréquence analytique mensuelle.
Le produit issus des stockages comporte de même une centaine de B cereus/g.

Merci des réponses éventuelles.

Philippe Sommer  mercredi 30 août 2000 08:40

Ne serait ce pas une contamination à l'envers : le produit contaminé originellement qui contamine l'air de l'atelier ? d'autant plus qu'il est stocké à l'air libre. En effet, un taux aussi important de Bacillus peut paraitre important.

Philippe Sommer

O. Cerf  mercredi 30 août 2000 16:40

Il ne serait pas prudent de recommander des valeurs "passe-partout" pour la teneur de l'air en micro-organismes. En effet, il n'y a pas deux situations semblables. Ce qui comppte, ce sont :
- les micro-organismes de l'air qui effectivement contaminent votre produit. Des boîtes ouvertes de gélose nutritive judicieusement placées vous informeront sur le nombre de micro-organismes qui "atterrissent" sur le produit dans un temps donné.
- les critères microbiologiques de ce produit relatifs aux micro-organismes provenant de l'air de votre atelier, critères établis par la réglementation, vos acheteurs ou vous-même,
- les conséquences (sur la durée de vie du produit) de sa contamination par les micro-organismes provenant de l'air de votre atelier.

Si 1% des micro-organimses de l'air contaminent le produit, qu'ainsi le critère microbiologique est respecté, et que la durée de vie est conforme à vos intentions, tout va bien. Sinon, il faut établir autour du produits au(x) point(s) ou vous constatez la contamination une ou des barrières de confinement. Ces barrières peuvent être :
- statiques (pour illustrer cette notion, imaginez une boîte contenant la zone que vous voulez protéger, alimentée en air filtré constamment renouvelé),

- dynamiques (ce sont des flux d'air qui protègent la zone). Le confinement dynamique n'est pas encore très répandu, mais il a de l'avenir ! Attention, la plupart d'entre nous ne sommes pas des spécialistes de la dynamique des fluides, il faut donc s'adresser à des firmes spécialisées.

Enfin, en règle général, il est préférable (beaucoup moins cher et beaucoup plus efficace) de créer de petits volumes de confinement bien localisés, plutôt que de construire de grandes salles blanches.

Bon courage,
O. Cerf
Ecole vétérinaire d'Alfort

Gilles Tixier  mercredi 30 août 2000 10:53

LCB est spécialisé dans la désinfection par de l'air par fumigène (fabrication, etude et conseil).
Madame Martine POINSOT (Responsable Service technique) a peut-être une réponse à votre question.

Laboratoire de Chimie et Biologie
71260 La Salle
Tél. : 03 85 36 81 00


zabel.wolfgang mercredi 30 août 2000 21:31

Je ne pense pas:certaines cartographies du circuit démontrent une absence de B.cereus du produit sortie sèchoir et sortie broyeur.Seul lorsque le produit est transporté vers le stockage via des cyclones,B.cereus est retrouvé.
Enfin le contrôle d'ambiance est effectué dans différents points de l'atelier et le taux y est constant.
Toufois une contamination croisée est possible si l'on considère l'etat du produit(12,5% HR) et le degré de salubrité de l'atelier.
La présence de biofilm au niveau des cyclones peut être un facteur de recontamination.(boîte de contact positive pour une surface 10 cm2).

Sincères salutations

Franck DEMEZIERES  jeudi 31 août 2000 14:05

Il faut bien évidemment utiliser des produits désinfectants  pour détruire les spores (formulation sèche type LCB ou liquide(type Anios, Henkel P3, DiverseyLever....); ces 2 méthodes ayant leurs avantages et inconvénients - dossier déjà abordé il y a quelques mois sur ce même forum.
Par contre avant de traiter curativement le pb;, il convient comme divers méssages le montrent de trouver l'origine. C'est bien plus efficace que de chercher à faire de la destruction massive...

Je profite de cette réponse pour poser à mon tour une question.

Les résidus de désinfectants chimiques résiduels présents sur les surfaces sont à l'ordre du jour et donc recherchés  - Il s'agit probablement d'une demande de la grande distribution - comment est ce formulé si tel est le cas?
Existe t-il des normes, valeurs maximales autorisées concernant les traces chimiques résiduelles sur les produits alimentaires (type pâtes alimentaires, secteur carné type steack haché...)
Avez vous des informations bibliographiques (papier, net...)
Comment peut se faire ces recherches (chromato?...) - recherches directes sur les produits, les surfaces?
Etes vous concerné par ce sujet  et comment le traitez vous?


Merci pour vous réponses.


F.Demézières - Service Méthodes - GSF SA
demezieres@compuserve.com

Gaël LE VELLY.ISHA  jeudi 31 août 2000 22:30

La société AES laboratoires, spécialiste de la microbiologie, donnait il y a un an environ à ses clients un petit facicule très bien fait concernant  les contrôles de surface, d'air et d'eau, dans lequel vous pourrez trouver quelques réponses à vos interrogation

N'hésitez pas à les contacter.

A+

Gaël

leur adresse :
AES Laboratoires
02 99 73 11 55

Estelle Hamard  jeudi 13 septembre 2001 11:20

Je suis actuellement à la recherche de références concernant la contamination de l'air (flore totale, levures-moisissures...) par m3 dans des ateliers de fabrication en IAA.

En effet, nous réalisons dans les ateliers des prélèvements d'air avec un appareil sur boîte de Pétri et pour un volume d'air connu. Par contre, je souhaiterais savoir si vous avez des références pour interpréter ces résultats.

VETHYQUA  jeudi 13 septembre 2001 12:42

Retour d'une modeste expérience.

Il y a sept ans j'ai fait des prélèvements d'air dans des chambres froides artisanales avec le CNEVA Lerpac (AFSSA Lerpac aujourd'hui, je crois me souvenir que c'était avec Mme Beaufort, mais pas sûr).

1. Sauf erreur de ma part, il n'y avait pas de référentiel à l'époque. Mme Beaufort (?) m'avait dit que chaque site industriel définissait ses propres référentiels.

2. Par contre, un résultat très anecdotique: un classement par ordre de grandeur décroissant des résultats des plvts d'air de chambre froide (du plus contaminé au moins souillé) était corrélé à 100% avec l'age des évaporateurs. Evident a priori et très anecdotique, mais j'avais été frappé par la concordance exacte entre les deux classement: âge de l'évaporateur et n de germes dans l'air. (attention je n'ai pas de données sur l'entretien de ces évaporateurs et l'échantillon était de 10 entreprises... ce n'était pas l'objet de l'étude et donc nous n'avons pas creusé).

Delphine Maurice  jeudi 13 septembre 2001 18:14

L'année dernière, j'ai réalisé des contrôles microbiologiques d'ambiance en flore totale et en levures/moisissures.
Mais je n'ai utilisé la même méthode que vous puisque j'ai utilisé un aérobiocollecteur.
J'avais essayé de discuter avec le technico commercial pour avoir des critères et j'avais appliqué ce qu'il m'avait dit :

< 200 germes/m3 d'air : satisfaisant
< 350 germes / m3 d'air : résultats limites voire non satisfaisants

mais tout comme les contrôles de surface, chaque entreprise doit construire ses propres critères :
il s'agit de faire des tests réguliers en activité pleine ou sans activité afin de déterminer des seuils de contamination.

si vous désirez des détails sur les aérobiocollecteurs...

christophe Lançon jeudi 29 novembre 2001 09:08

Je suis à la recherche de la réglementation ou des obligations concernant le nettoyage des gaines et conduits des systèmes de ventilation dans les cuisines pédagogiques de l'éducation nationale.

Myriam BENISSAD  jeudi 29 novembre 2001 09:30

ci dessous un paragraphe issu de l'arrêté du 09 mai 1995

Chapitre 1er
Locaux

Art.3 -
1.      Les locaux mentionnés au présent titre doivent être propres et en
bon état d'entretien. Ils ne doivent pas entraîner par les activités qui s'y
exercent un risque de contamination des aliments.
2.      Par leur conception, leurs dimensions, les construction et leur
agencement, ces locaux doivent permettre la mise en oeuvre de bonnes
pratiques d'hygiène et notamment :
........
e)      Etre aérés et ventilés afin de permettre une hygrométrie assurant la
maîtrise des phénomènes de condensation ou d'éviter la persistance de
mauvaises odeurs. Le cas échéant, les systèmes de ventilation ou de
climatisation ne doivent pas être une source de contamination des aliments
et d'être conçus de manière à permettre d'accéder aux filtres et autres
pièces devant être nettoyées ou remplacées.
...........

j'en profite pour vous signaler que nous avons eu à faire à une sté qui avait prétendu nous avoir  "nettoyé" les hottes.
or très peu de temps après nous nous sommes aperçus qu'elles étaient fortement encrassées et que le nettoyage n'avait été que superficiel je vous conseille donc de rester présent la durée de l'opération pour
contrôler. c'est dommage mais c'est nécessaire

Amplitude samedi 1 décembre 2001 09:10

La réponse n'est pas dans la réglementation relative à l'Hygiène des aliments, mais dans celle relative à la sécurité du Personnel et aux conditions de travail.
Mais je n'ai pas le texte

novorest  lundi 3 décembre 2001 07:48

Une autre contrainte vient de la réglementation de sécurité incendie pour les lieux recevant du public
Article GC18 - Entretien

§ 2 : Les conduits d'évacuation, lorsqu'ils existent, doivent être entretenus régulièrement et ramonés au moins une fois par semestre

§ 3  :Pendant la période de fonctionnement, le circuit d'extraction d'air vicié, de buées et de graisses, doit être nettoyé complètement, y compris les ventilateurs, au moins une fois par an.
Les dispositifs de récupération de chaleur disposés dans le circuit d'extraction doivent faire l'objet du même entretien
Les filtres doivent être nettoyés aussi souvent que nécessaire et ,  en tout cas, au minimum une fois par semaine.

A votre disposition pour tout renseignement

Sincères Salutations
D SEVRIN
NOVOREST Ingénierie
http://members.aol.com/novorest

novorest  mardi 4 décembre 2001 10:01

C'est un document de 400 pages, disponible dans toutes les bonnes librairies techniques :

Réglement de sécurité contre l'incendie relatif aux établissements recevant du public

Dispositions générales et commentaires de la commission centrale de sécurité

Editions : France Sélection

Prix 280 F

novorest mardi 4 décembre 2001 10:09

Je vous invite à visiter le site suivant

http://www.securite-erp.com/



jean christophe  vendredi 22 novembre 2002 15:59

Je voulais savoir si l'installation de déshydrateurs d'air pouvait être une solution afin de limiter les développements de bactéries et moisissures dans un laboratoire d'assemblage en pâtisserie (à une température d'ambiance de +10 à +15°C).
Nos locaux sont en effet difficiles à "sécher" car saturés en humidité relative dans l'air (nettoyage très fréquent, évacuation limitée, condensation à la sortie des fours, etc...) ce qui fait que nous présentons un terrain trop favorable au développement de microbes.
Merci d'avance pour vos suggestions.

 

Albert Amgar  vendredi 22 novembre 2002 16:55

Je ne crois que la réponse soit dans un "déshydrateurs d'air" mais plutôt d'un ou plusieurs extracteurs d'air "humide" pendant les phases de
nettoyage.

H.P. vendredi 22 novembre 2002 21:50

N'y a-t-il pas moyen de revoir le problème de la ventilation avant d'envisager l'installation de ce type d'appareil ?
Quid également des répercussions sur la santé du personnel ?

Christian Felter samedi 23 novembre 2002 08:29

Vous avez raison d'insister sur ce point de la santé du personnel.
Il y a une solution certainement en proportionnant l'activité aux capacités d'évacuation, soit en accroissant ces capacités soit en réorganisant la production.
Si les conditions sont favorables aux microbes, les conditions de travail ne doivent pas être terribles et la production du document unique de prévention de risques professionnels peut être une bonne façon de mettre à plat  le problème en associant les IRPP.
(A moins que ce document n'ait dores et déjà été  conçu en dehors de tout dialogue social ? ).

Il existe en effet des systèmes d'évacuation sur filtres très performants.


Guilbaud Jean Pierre samedi 23 novembre 2002 18:49

De très bonnes solutions peuvent être envisagées.
Voir Mr Fisch-Farkas
Laboratoires Humeau
Tél: 02.40.93.53.53

 

Garance vendredi 26 septembre 2003 16:32

Bonjour, j'aimerais savoir s'il existe des règles concernant ce que peut rejetter un restaurant dans l'atmosphère via une cheminée  lors de la préparation des repas ?

 - Y a t-il des règles particulières d'hygiène ?
 - des filtres  obligatoires ?

S'il existe une réglementation, est-elle particulièrement applicable dans un parc naturel régional ?

 

Sylvie Pierrard dimanche 28 septembre 2003 15:51

Normalement ces dispositions sont écrites dans le réglement sanitaire départemental de votre département qui doit être disponible à la DDASS.
Normalement, il est demandé un filtre à graisse sur la hotte d'extraction.
Et le débouché de la cheminée doit respecter une distance réglementaire de 8m des fenêtres des voisins.
Voir ici un document plus détaillé
http://perso.wanadoo.fr/servii/liens.pdf/Reglementation.pdf

 

Bénédicte ROCHE mardi 4 novembre 2003 01:51

j'aimerais savoir comment mesurer à l'aide d'un outil simple l'hygrométrie d'un atelier,

Hubert van de Werve lundi 3 novembre 2003 16:08

Pour une mesure simple et précise de l'hygrométrie, ce sera le "psychromètre" qui vous donnera entière satisfaction.
Il s'agit de mesurer la température "sèche" et la température sous un bulbe humide.
Un diagramme vous permet, avec ces 2 mesures, de connaître avec précision votre humidité relative

Nicolas CHIARELLI lundi 19 janvier 2004 09:53

Je suis à la recherche d'une méthode simple (normalisée ou pas) pour déterminer le niveau de contamination de l'air d'un atelier de fabrication.
Le principe d'un boite de petri ouverte durant un temps déterminé est-il cohérent ?

Dr Lionel  Grosjean lundi 19 janvier 2004 11:59
La méthode reconnue pour le prélèvement microbiologique de l'air est l'impaction sur gélose à débit constant (100 litres/min) à l'aide d'un biocollecteur selon la norme ISO/DIS 14698-1
Ce méthode permet de collecter 500 l ou 1m3 d'air selon que l'on fait tourner la turbine 5 ou 10 min. La vitesse d'impaction sur la gélose ne doit pas dépasser 20 mètres/sec, à une vitesse plus rapide les germes peuvent
soit se "crasher" sur la gélose , soit rebondir. Merck, Biomerieux, AES commercialisent entre autres des turbines normalisées. (Prix moyen 2 à 3000 Euros de mémoire). Notre laboratoire est par ailleurs en mesure de vous
louer ce matériel pour une courte durée.

La technique de la boite ouverte reste trop imprécise et aléatoire dans son interprétation. Elle n'est pas reproductible, dépend des courants d'air, de la taille et gravité des particules en suspension dans l'air , on ne peut
ramener la contamination à un volume d'air précis, aucune quantification n'est possible.
La mesure de l'aérobiocontamination n'a d'intérêt que s'il est mis en oeuvre un traitement de la qualité de l'air (Filtres bactériens, surpression, flux laminaires) elle doit se faire de manière répétée et standardisée afin
d'établir ses propres critères de qualité.
En agro elle n'a d'intérêt que dans les zones de conditionnement microbiologiquement maîtrisées.

Antoine Stevens lundi 19 janvier 2004 12:22

L'interet de la boite de Pétri, outre son cout, est de récuperer ce qui va tomber sur une surface pendant un temps donné. Il est donc pratique de l'utiliser pendant le travail dans l'atelier (si vous travaillez sur des surfaces).
Il n'y a pas de seuil de contamination à respecter, celui ci est à fixer par vous même après un certain nombre d'analyses, qui vous permettront de tracer un profil de contamination courante (determination du bruit de fond)
La mesure par impactation vous donne la charge microbiologique de l'air, sachant que toutes les bactéries présentes, ne se déposeront pas forcément pendant le journée de travail (surtout s'il y a beaucoup de mouvements).

Albert Amgar lundi 19 janvier 2004 11:28

La méthode de la boîte de Petri ouverte est assimilable à une mesure de la biocontamination des surfaces.
Pour mesurer la biocontamination de l'air, il faut utiliser un appareil dit de prélèvement d'air ou biocollecteur . Une méthodologie assez précise est décrite dans le dernier numéro de la revue "Sallespropres" : précautions
d'emploi des échantillonneurs d'air.
Cela étant, la mesure de la biocontamination de l'air demande une réflexion globale de la mesure de la contamination d'un atelier.
La contamination par l'air  a-t-elle une incidence sur vos produits ?

O. Cerf lundi 19 janvier 2004 13:18

Connaître la concentration de l'air en micro-organismes peut être utile..
Est-ce aussi utile que de savoir combien de micro-organismes aéroportés se déposent sur l'aliment dans un laps de temps donné ? Pour avoir une idée du dépôt de micro-organismes sur les surfaces, on utilise des boîtes de Pétri ouvertes. Comme le dit l'ISO 14698-1 :
*
**"3    Termes et définitions *
3.1.18  *Plaque de sédimentation*

Réceptacle adapté (par exemple une boîte de Pétri) de taille appropriée, renfermant un milieu de culture approprié, stérile, que l'on laisse ouvert pendant une durée définie afin de laisser se déposer des particules viables provenant de l'air"

*    "Annexe A (informative)*   Conseils relatifs au mesurage de la biocontamination aéroportée
A.1.1.1      *Plaques de sédimentation*

Les plaques de sédimentation sont adaptées à l'évaluation qualitative et quantitative d'une contamination potentielle d'une surface par des particules viables se déposant à partir de l'air.

Le cas échéant, le nombre de particules portant des micro-organismes et qui se déposent sur des surfaces, dans un laps de temps donné, peut se déterminer à l'aide de plaques de sédimentation portant un milieu de culture approprié ; on incube ensuite les plaques. Cette technique ne mesure pas le nombre total de micro-organismes qui sont présents dans l'air ; elle mesure le nombre qui s'est déposé sur une surface pendant un laps de temps donné. Il est possible d'améliorer la sensibilité de cette méthode en utilisant des boites de Pétri de grand diamètre
(c'est-à-dire de 14 cm de diamètre) et en prolongeant la durée d'exposition, tout en prenant soin d'éviter la déshydratation du milieu de culture."

Nicolas CHIARELLI mardi 20 janvier 2004 18:03

>>La contamination par l'air  a-t-elle une incidence sur vos produits ?

En fait je cherche à évaluer la contamination par le froid ventilé dans une cellule de refroidissement à l'intérieur de laquelle les produits sont refroidis sans être protégés.

mardi 16 mars 2004 08:41

Publications IRSST - Guide de prévention contre la prolifération microbienne dans les systèmes de ventilation
http://www.irsst.qc.ca/files/documents/PubIRSST/RG-088.pdf

mercredi 17 mars 2004 09:29

LIGAIR - Sélection de bulletins

Bulletin n°7 "Au sujet de ... Les particules en suspension, le 13 février 2002". (format pdf, 248 KO)

http://www.ligair.fr/documentation/communication/Bul7.pdf

 

O. Cerf jeudi 22 juillet 2004 09:53

Traduction de la demande de HABIMANA EMMANUEL :

Je voudrais savoir ce que la réglementation dit à propos de la température de l'environnement de travail. Je travaille dans un hôtel 4
étoiles et la température de la cuisine est très élevée. Ceci affecte non seulement l'activité du personnel, mais aussi peut permettre la
multiplication des bactéries une fois les aliments mis de côté.
Pouvez-vous m'indiquer les températures maxi et mini qui sont requises dans cet environnement.

emmanuelle.billard jeudi 22 juillet 2004 10:23

je pense qu'il vous faudrait surtout une bonne extraction en cuisine afin de limiter les très heutes températures. la température en cuisine est de toute manière souvent élevée.
A côté de cela, il vous faut surtout maintenir les plats soit au chaud à l aide d'une table chaude pax exemple où d'une étuve et maintenir les plats froids à une température maîtrisée avoisinant les 10°C, à l'aide d'une pièce climatisée si vous avez un local différent pour les préparations froides (ce qui serait le plus judicieux).

karim mezhoud jeudi 22 juillet 2004 10:25

je pense que c'est de l'ordre de 15°C.

Laurent Krysiak jeudi 22 juillet 2004 18:01

en réglementation (Française) commerciale, il n'y a pas d'obligation de moyens concernant la température des locaux

En pratique, certains grandes chaînes hoteliéres ont pris l'option de travailler dans des ateliers de préparations froides dont les t° oscillent entre 10 et 12°C

bendeddouchebadis jeudi 19 août 2004 12:29

je suis à la recherche de normes sur la qualité de l'air ambiant en IAA exprimées en pnc/m3(particules donnant naissance à colonies) ou
en microorganismes /m3

Cécile PIOT vendredi 20 août 2004 08:44

Pour les aérocontaminations, on distingue 3 seuils : (CFU : Colonies Formant Unité)
< 10CFU / m3 : pas de décontamination conseillée
< 200 CFU / m3 : décontamination possible
> 200 CFU / m3 : décontamination conseillée
      

Erika ETIENNE vendredi 20 août 2004 09:08

travaillant également sur l'aérobiocontamination, j'aimerais savoir queks sont vos sources. Selon la bibliographie obtenus, j'ai pu constater que chaque entreprise devais fixer lui même ces seuils en fonctions de leurs activités. Effectivement des recommandantions existent notamment celle de l'ASPEC n°78-07, qui eux distinguent 3 classes:
* classe A: moins de 50 UFC/m3
*classe B: entre 50 et 200
*Classe C: entre 200 et 500

Ces valeurs peuvent varier de 1 à 1000, et sont fonction du niveau de risque
livre: J-Y Leveau, CM Bourgeois, Techniques d'analyse et de controle dans les bioindustries.

Philippe Sommer vendredi 20 août 2004 09:15 

je suis tout à fait d'accord. En effet comment peut on poser des seuils équivalents en IAA pour des salles de tranchages en charcuterie, des ateliers d'abattage, des salles de préparation de pâtes en biscuiterie.

Je crois que la question de l'aérocontamination se traite par types d'activités, et vu la difficulté d'obtenir des références, il faut se les
creer soi meme.

mais ce sujet etant assez recurrent, il serait peut etre bon que nous puissions échanger plus préciséemnt à ce propos.

Virginy  CHATAIN vendredi 20 août 2004 14:42

je suis surprise par ces valeurs car j'évalue l'aérobiocontamination dans un atelier de salaison  à l'aide d'un appareil d'impaction  (SAMPL'air d'AES) entre autre  . Je pense que les valeurs seuils doivent être fixées en interne car la charge d'une salle de découpe de viande n'est pas équivalente à celle d'une salle de conditionnement ou de tranchage...

De plus ; il faut définir la valeur  sur quel milieu ( flore fongique  ou mésophile)  , la signification. et la justification du seuil que l'on veut atteindre et les déclenchement des valeurs limites...

je reste à votre dispositions pour des exemples de valeur en atelier de salaison.

bendeddouchebadis samedi 21 août 2004 12:40

j'ai effectivement le même équipement aérobiocollecteur ou impacteur, pouvez vous me transmettre à titre indicatif les valeurs cibles en flore mésophile et fongique en atelier salaisons.

Florence Gardrat Wed, 24 Nov 2004 18:13:04 +0100

Savez-vous si on a une obligation reglementaire concernant le nettoyage des conduits des hottes de cuisine ainsi que les reseaus de climatisation toujours en cuisine. Nous les faisons nettoyer regulièrement mais je ne connais pas la
frequence obligatoire, s'il y en a une.

 

Albert AMGAR Wed, 24 Nov 2004 18:19:34 +0100

Que signifie la fréquence "régulièrement" ?
Une fois cela précisé, il est possible de définir avec vous le nécessaire et le suffisant.

Patricia MONNIER Thu, 25 Nov 2004 08:21:14 +0100

Sans préjuger de l'existence d'autres textes réglementaires, les cuisines d'un hôtel doivent, au moins, répondre à la réglementation de sécurité contre l'incendie dans les établissements recevant du public (arrété du 25 juin 1980).

En voici quelques extraits :

Art. GC 18 - Entretien :

§1 : Les appareils de cuisson doivent être maintenus en bon état de fonctionnement et nettoyés chaque fois qu'il est nécessaire.
§ 2: Les conduits d'évacuation, lorsqu'ils existent, doivent être entretenus régulièrement et ramonés au moins une fois par semestre.

§ 3: Pendant la période de fonctionnement, le circuit d'extraction d'air vicié, de buées et de graisses doit être nettoyé complètement, y compris les ventilateurs, au moins une fois par an.

Les dispositifs de récupération de chaleur disposés dans le circuit d'extraction doivent faire l'objet du même entretien.

Les filtres doivent être nettoyés aussi souvent que nécessaire et en tout cas, au minimum une fois par semaine.

Art. GC 19 - Vérifications techniques :
Les installations d'appareils de cuisson doivent être vérifiées dans les conditions prévues à la section II du chapitre Ier du présent titre.

Ces vérifications sont faites au moins une fois par an dans les conditions indiquées par les notices accompagnant les appareils.

Pour plus de renseignements sur la sécurité incendie (y compris dans les ERP), vous pouvez consulter le site "préventionniste.com" et vous rapporter aux textes généraux, de même qu'aux dispositions particulières du type O 
(hôtels).

En complément à ma précédente réponse, concernant plus spécifiquement la climatisation, reportez-vous aux articles CH du réglement de sécurité du 25 juin 1980 (sécurité incendie en ERP), selon les caractéristiques spécifiques de votre installation de climatisation.

 

Florence Gardrat Thu, 25 Nov 2004 09:00:55 +0100

C'est sur cette réglementation que nous nous basons. Je voulais juste savoir si en terme d'hygiène, il y avait d'autres textes.

 

Eric RUELLET Fri, 4 Mar 2005 14:12:54 +0400

N'ayant vu passer aucune réponse ou conseil, je me permets de renouveller ma demande d'infos sur les niveaux de filtration à considérer pour de l'insufflation d'air (ventilation) dans les locaux de production (activité de transformation, pas de salles "blanches" ....)

Existe-t-il un référentiel, une norme ? tout renseignement sur le sujet sera bienvenu

 

Fabrice Girault Vendredi 4, Mars 2005 16:44

Pour ce qui existe de meilleur au monde en matiere de filtration d'air,
visitez le site suivant: www.triosyn.com



 

laure_pequignot Mon, 06 Jun 2005 07:25:40 -0000

J'aimerais savoir si un contrôle hygrométrique est obligatoire dans  une pièce où des matières sous forme de poudre sont stockées ?

 

hind tayach  Mon, 6 Jun 2005 16:28:42 +0200 (CEST)

Si vous pratiquez HACCP dans votre établissement et si le produit ne subit aucun traitement thermique ca doit être un CCP et dans ce cas l'action de surveillance et de mettre en place un hygrométre avec des limites critiques et en cas du non maitrise du CCP des acions correctives doit être mis en place rapidement


Pierre Falgayrac Tue, 12 Jul 2005 17:10:53 +0200

Un de mes clients prestataire de service me demande des renseignement sur la "Certification en nettoyage et désinfection de hottes de cuisine"
qu'exige un important donneur d'ordres, qui refuse de lui transmettre le cahier des charges de nettoyage/désinfection de ses cuisines...

Je ne sais rien au sujet de cette certification, et je n'ai rien trouvé sur Google...

Quelqu'un a-t-il des informations ?

Merci d'avance.

 

Hugues JOURDAN Tue, 12 Jul 2005 20:23:30 +0200 (CEST)

De mémoire, il faut nettoyer les hottes de cuisines de façon régulière par des sociétés spécialisées vu que c'est du travail dangereux. De plus, elles
fournissent des attestations de nettoyages qui sont demandées avant toute chose par les véto.
J'ai plus le nom en tête mais ça doit se trouver
Sur GOOGLE j'ai trouvé ce site
http://www.technivap.com


Pierre Falgayrac Tue, 12 Jul 2005 21:57:37 +0200

C'est bien parce que je connais ces aspects-là que je pose la question à propos de la "certification" exigée par un gros donneur d'ordre.

Aucun texte de loi, à ma connaissance, n'en cause, et seuls existent quelques "labels" corporatistes délivrés par des syndicats professionnels ou des fabricants/concepteurs de "méthodes" à leurs adhérents/clients. Mais de là à parler de certification...

Quant aux entreprises "spécialisées", leur personnel n'est passé par aucune école dispensant ce savoir-faire spécifique. Il n'y a guère que
des stages de formation pour acquérir/affiner ce genre de compétences. 

Alors quoi ? Le donneur d'ordre pense-t-il en fait à une certification ISO ?

Si ce n'est pas le cas, quelqu'un connaît-il une entreprise spécialisée se disant "certifiée" ?

Gilles TIXIER Tue, 12 Jul 2005 23:11:37 +0200 (CEST)

Peut-être une simple confusionde termes entre "certification" et "attestation" (je certie que ...)

Franck.Pouffet Tue, 10 Jan 2006 13:31:49 -0000

-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Caroline Franchi
<caroline.franchi@w...> a écrit
>
> Bonjour,
> Connaissez-vous un système pour récuperer facilement l'huile
accumulée sur le socle des hottes de cuisson lorsque celle-ci
s'accumule pendant plusieurs jours. Je penssai à un système de
mousse absorbant l'huile que l'on pourrai changer régulièrement, à
mettre sur le socle de la hotte, mais je ne sais pas si cela existe.



Je n'ai pas de réponse pour votre question ! mais si un jour vous changez les hottes , il existe des hottes avec un système "d'auto nettoyage".Mais vous avez peut-être déjà l'information ! si c'est
pas le cas ,vous pouvez toujours faire un "petit clic" sur la hotte dans ce dessin :
http://www.cuisine-virtuelle.com/RESTAURATION/ZONECHAUDERESTAURATION4.htm


Gilles TIXIER Tue, 21 Feb 2006 10:39:12 +0100

,.Le 21/02/06 10:17, « celinehalu » <celinehalu@yahoo.fr> a écrit :
>
> pourriez vous me renseigner sur les reglementations concernant les
> analyses d'air d'eau et de surface dans le secteur de
> l'hotelerie...la
> frequence de ses analyses m'intrigue
>

On est encore sous le régime de la ³nouvelle approche²

Pas d¹exigence réglementaire précise à ce sujet, heureusement.

C¹est à vous de déterminer vos besoins d¹analyses pour surveiller le plan de nettoyage et désinfection et pour vérifier son efficacité.


celinehalu Tue, 21 Feb 2006 12:52:48 -0000

merci monsieur de votre reponse..
et quand est t'il des prelevement d'eau pour l'analyse legionelle??

denispeenaert Sun, 05 Mar 2006 18:07:59 -0000

Concernant l'intérieur des hottes et systèmes d'extraction des cuisines professionnelles (à carractère commercial ou social), j'aimerais savoir si il existe des critères microbiologiques à respecter. Si c'est le cas, quels sont les organismes succeptibles de le contrôler? Quels sont les germes recherchés? Comment s'effectuent ces mesures?

 

estelle.mounier Sun, 5 Mar 2006 23:23:40 +0100 (CET)

Comme pour toute surface en cuisine, il existe des critères microbiologiques à respecter nécessitant un nettoyage régulier des hottes.

Cependant, le problème principal des hottes vient du fait que non nettoyées régulièrement, l'huile emmagasinée se met à couler ou à goutter et c'est là qu'elles peuvent surtout contaminer les aliments.
Ne maîtrisant pas parfaitement ce domaine je me permet de vous communiquer le numéro d'un laboratoire d'analyses alimentaires qui saura, lui, très bien vous répondre à ce sujet: laboratoire ALPA 04 79 84 07 09.





Alain Deschamps Fri, 16 Jun 2006 14:03:29 +0200 (CEST)

Emilie Vaissiere a écrit :
Bonjour!

Quelqu'un pourrait me donner les critères microbiologiques de l'air? Je ne trouve rien dans la réglementation qui pourrait me l'indiquer.

Merci


Bonjour,
Sauf erreur de ma part il n'y a pas de critères microbiologiques pour l'air ni de normes alors que les appareils actuels permettent d'évaluer la microflore présente dans un volume donné et sur milieux pouvant être sélectifs.
Cordialement
Alain deschamps

Philippe GUERINEAU Fri, 16 Jun 2006 10:06:14 +0200

je ne pense pas qu'il existe (sauf erreur de ma part) de critères microbio de l'air en IAA.

En revanche, dans les ateliers types salles blanches, il existe différents niveaux de classes qui sont fonction - non pas de la quantité de germes - mais du nombre de particules dans un volume données. Si vous vous trouvez en salle blanche, ce contrôle particulaire est à faire pour garantir l'efficacité de votre système de traitement de l'air.
Vous pouvez en parallèle effectuer des prélèvements micobio sur votre air par impact sur gélose et déterminer votre niveau de pollution. Ces résultats obtenus peuvent servir "d'indicateurs personnalisés" exploitables en fonction de votre niveau d'exigence.

Toutefois il a été écrit dans le livre "Désinfection des surfaces par voies aérienne en IA" édité par l'association UNIR (consortium de recherche crée par 9 industriels) :


Nb de pnc/m3 dénomination de la zone
- de 1 stérile
1 à 10 ultra propre
10 à 100 très propre
100 à 1000 normal - peu d'activité
1000 à 5000 normal - grande activité
+ de 5000 contaminée - cause à rechercher


pnc : particule naissance colonie


Ces valeurs constituent uniquement des repères théoriques, mais ne doivent pas être prises comme objectif sans une analyse approfondie en prenant pour base comparative le "bruit de fond" mesuré à l'extérieur.

Philippe GUERINEAU

 

Emilie Vaissiere Fri, 16 Jun 2006 08:42:43 +0200 (CEST)

Nous sommes une unité de production culinaire dans un CHU et nous faisons une analyse de l'air anuelle en production froide et chaude. Nous déterminons le nombre de colonies en flore totale, levures et moisissures mais nous n'avons pas les critères microbiologiques pour comparer nos résultats.

Olivier CERF Fri, 16 Jun 2006 13:55:38 +0200

Il n'y en a pas !

Hugues JOURDAN Sat, 17 Jun 2006 14:45:50 +0200 (CEST)

Bien faire attention à la présence de Pseudomonas aéroginosa...

Petite indication : récipérer l'eau d'évacuation des groupes frigo au niveau du siphon...

A

MARDI 25 JUILLET 2006


E SANTE 24/07/06 Quels sont les vrais risques de la climatisation ?
http://www.e-sante.fr/fr/magazine_sante/senior/vrais_risques_climatisation-10580-426-art.htm



Lundi 15. Octobre 2007 11:36


December/January 2005
http://www.foodsafetymagazine.com/issueindex.asp?iss=12/1/2004&sub=sub1
- Successful Sampling, Part III: Environmental Air and Surface Techniques


LUNDI 17 DECEMBRE 2007

AFSSET 14/12/07 Rencontres scientifiques de lŽAfsset
Thème qualité de lŽair et santé : cette journée sera organisée autour de deux sessions thématiques, "Exposition aux contaminants biologiques de l'air intérieur" et "Air et Santé infantile".
http://www.afsse.fr/index.php?pageid=415&newsid=283&MDLCODE=news


Monique Bignoneau Mardi 22. Janvier 2008 18:27
Isidra, une équipe de chercheurs de l'Institut de Chimie Biomoléculaire du Conseil National des recherches de Padoue (ICP-CNR) et de la société Exenia a mis au point un filtre de conception nouvelle. Le nouveau système de filtration, pour lequel une demande de brevet a été déposée, sera capable d'éliminer les substances malodorantes et nocives produites par la dégradation des matières grasses alimentaires qui confèrent par ailleurs aux aliments le goût de rance. Les filtres actuellement utilisés dans les cuisines domestiques ou les restaurants, comme ceux au charbon actif, absorbent en revanche ces substances de façon réversible, avec le risque potentiel de leur relargage.
Pour en <http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52487.htm>
savoir plus...
Bonne réception !!


Duez Christine Mardi 29. Janvier 2008 10:05
J'ai lu que le charbon actif pour le traitement de l'odeur dans une cuisine professionnelle était lion d'être la meilleure solution, et qu'il existait un système universel (pour tout type de système d'extraction ou captation), qui combinait des fibres végétales et du parfum d'ambiance (agrée alimentaire!?!?).
Quelqu'un a t il des donnees sur ce sujet, ou un retour d'expérience?




Patrick Duquesne Mardi 29. Janvier 2008 11:56
Ayant travaillé pour un fabriquant de filtre à air, le filtre à charbon actif est une excellente solution.
Néanmoins, il faut, pour qu’il soit efficace, qu’il soit extrêmement bien protégé des particules solides en amont et c’est là qu’est le soucis : peu de filtres à charbon actifs sont finement protégés et bien protéger un charbon actif est relativement onéreux…
Le charbon actif est un capteur de molécules et il doit être protégé des particules solides de l’air (poussières, corps gras, etc…) afin que ses capteurs ne soient pas encrassés. Pour cela, il faut plusieurs étages de filtration afin d’affiner le captage des particules solides.
Efficace donc, mais onéreux d’entretien.
Pour les autres solutions m’étant éloigné du sujet depuis plus de 7 ans, je ne saurais vous conseiller.


qualiseb Mardi 29. Janvier 2008 23:09
D'autant plus que l'efficacité du charbon actif à une durée limitée...demandant à être changé ou régénéré...




MARDI 29 AVRIL 2008

ACTUALITES NEWS 27/04/08 Environnement et santé, l'Afsset et l'OMS
partenaires sur la qualité de l'air
http://www.actualites-news-environnement.com/15624-Environnement-sante-Afsset-OMS-qualite-air.html


JEUDI 01 MAI 2008

NEWSWISE 30/04/08 Study of Bacteria Levels in Aircraft Shows Low Risk to Travelers
http://www.newswise.com/articles/view/540223/?sc=rssn


JEUDI 22 MAI 2008

SILLIKER DEC 2007 Actes du Colloque Sécurité et Qualité des Aliments
Paris (France), le mardi 4 décembre 2007
http://www.silliker.fr/home/Colloque.htm
Au sommaire:

Impact de l'air sur la qualité microbiologique des aliments : Principes de
maîtrise. M. Fabien SQUINAZI

Expérience industrielle : Du diagnostic à la maîtrise de
l'aérobiocontamination en industrie laitière - Mme Pascale GUERIN


MERCREDI 09 JUILLET 2008

DEFRA - Liste des études de recherche finalisées ou non (avec rapports en ligne)
http://randd.defra.gov.uk/Default.aspx?Menu=Menu&Module=Rationale&Completed=0
Au sommaire:
Air Quality

hind arbaoui Vendredi 11. Juillet 2008 13:05

Je suis en cours d'améliorer de la procédure de nettoyage et désinfection d'une station de conditionnement d'agrume.

j'ai besoin de savoir:

* quels sont les fréquences recommandés pour la désinfection de l'atmosphère (pénicillium spp...)

* est ce qu'il y a un outil (test) qui permet de vérifier l'efficacité de traitement rapidement?

* ce type de désinfection est généralement à base d'ammonium quaternaire 2% : est ce qu'il y a d'autre produits?

merci pour vos réponses

Albert AMGAR Vendredi 11. Juillet 2008 13:18

Juste un point, il n'existe pas de désinfection de l'air mais une désinfection des surfaces qui parfois peut être réalisée par voie aérienne.

L'air est renouvelé, le local est alors ventilé ; l'air est traité par filtration mais pas désinfecté.



bendeddouche badis Vendredi 11. Juillet 2008 14:58

la désinfection de l'air est une terminologie inappropriée, c'est plutot la désinfection des surfaces par voie aérienne, pour celà on utilise un appareil de diffusion de type thermonébulisateur avec des produits à formulation complexe : ammoniums, glutaraldéhydes, alcools,..... ce sont des traitements qui se font en Hors présence humaine qui demandent un temps de contact selon l'effet voulu de 6 à 12 h.

l'efficacité peut être estimée par difffusion d'air après traitement dans un aérobiocollecteur puis comptage d'UFC, il n'existe pas de normes à ce sujet mais des avis et recommendations de classement de zones, on s'accorde à dire que plus de 5000 UFC/m3 est une zone à traiter.



Abdelmajid BAKHTAOUI Samedi 12. Juillet 2008 14:28

Je partage votre point de vue qu'il s'agit d'un désinfectant des surfaces par voie aérienne et non pas d'un désinfectant de l'air.

Par contre je ne suis pas chaux pour l'utilisation du glutarldéhyde. Je recommande comme désinfectant de surfaces le chlorure de didécyldiméthylammonium et le chlorhydrate de polyhexaméthylène biguanide.

Le glutaraldéhyde est par ailleurs proscrit, depuis plusieurs années en Europe, pour certaines applications comme la désinfection des endoscopes, car Il permet aux prions de se développer.



Philippe GUERINEAU Samedi 12. Juillet 2008 23:06

Outre le prion, le glutaraldéhyde est un désinfectant qui est délaissé en milieu hospitalier. En effet, il favorise la formation de biofilm. Ce qui va à l'encontre du but recherché.



Hubert BAZIN Samedi 12. Juillet 2008 23:41

le glutaraldhéyde est aussi (surtout) un produit plutôt peu sympathique, provoquant des troubles respiratoires et des irritations cutanées. le doc de l'INRS est un peu ancien, mais le produit n'a pas évolué depuis

http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/intranetobject-accesparreference/nd%202110/$file/nd2110.pdf



Nesrine Tahari Dimanche 13. Juillet 2008 11:08

Voici quelques conseils qui j’espère seront utiles :

* Faire un état des lieux

* Baser votre analyse sur la règle des 5M

* Faite du terrain prenez le temps de prendre le diagramme de fabrication et d’allez sur site de suivre « la vie du produit » ie de la MP

=> Produit fini



HOUSSEM NEFZI Mardi 15. Juillet 2008 15:26

D'abord je ne suis pas d'accord avec Mlle NESRINE

Alors c'est un travail dur et exige plusieurs détails.Voilà quelques points pour vous aider:

- Réviser le plan de controlequalité et surtout les extraits secs, volumes.

- Réviser les bon de reception des MP et leur conformité

- faire un controle régulier de votre stock produit fini.

- Réviser les cadances des remlisseuse.

- Faire toute une analyse des arrets au cous de la fabrication.

Bonne chance

HOUSSEM NEFZI

RHQ TUCAL (la tunisienne des conserves alimentaires)



ZMIT Badreddine Mardi 15. Juillet 2008 18:09

tout d'abord il faut donner plus d'explication de votre tache, est ce que la défaillance et d'ordre QUALITATIVE ( qualité microbiologique ( gonflement de bouteille, altération du goût) ou bien la défaillance et d'odre QUANTITATIVE ( machine, rendement) on fonction de votre réponse je peut vous conseiller et vous donner les informations nécessaires mais il faut savoir que chaque production ( surtout alimentaire) est basée sur deux axes:

1 _ les Bonnes Pratiques de Fabrication .

2 _ les Bonnes Pratqiues d'Hygiénes

Bonne chance et surtout n'hésitez surtout pas à nous poser vos soucis pour bien débuter votre travail.



Jean Denis TOTTI Lundi 28. Juillet 2008 16:27

Je suis à la recherche d'un fournisseur de solutions de désinfection par voie aérienne.

Si un colistier peut me fournir une adresse?



Grib88 Lundi 28. Juillet 2008 18:59

Je suis également à la recherche de produits de désinfection des surfaces par voie aérienne.

Sur Internet j'ai vu des couples appareil/produit utilisant un désinfectant à base de peroxyde d'hydrogène.

Quelqu'un a-t-il un avis sur ce type de procédé?



Guillemant Marie Lundi 28. Juillet 2008 19:50

Société LBC

TEL : 03 85 36 81 00

fax : 03 85 36 01 28

e mail : contact@lcb.fr

Responsable régionale Loire atlantique : Magali le Diodic



bendeddouche badis Lundi 28. Juillet 2008 20:13

le laboratoire Anios a une gamme complète pour ces applications.

http://www.anios.fr/FR/default.asp



Olivier RONDOUIN Lundi 28. Juillet 2008 23:08

Je vous conseille de vous rapprocher des services de votre fournisseur de produits de nettoyage et de désinfection.

A titre d’exemple, vous pouvez consulter les sociétés Anios ou Ecolab :

Il existe par ailleurs un ouvrage sur le sujet publié par UNIR -

Désinfection des surfaces par voie aérienne en industrie alimentaire - 1998

-

http://www.lavoisier.fr/fr/livres/index.asp?texte=D%E9sinfection%20des%20surfaces%20par%20voie%20a%E9rienne%20en%20industrie%20alimentaire&select=motcle&exact=on&togo=&support=NULL&from=

Les produits sur base H2O2 semblent efficaces d'après quelques retours du "terrain". Ils ont été formulés pour se substituer aux produits à base de formol ou de glutaraldéhyde précédemment employés.

Attention toutefois pour que ces traitements fonctionnent, il faut que les surfaces soient atteintes par les microgouttelettes. Ainsi, comme on ne bronze pas sous le maillot de bain, ces surfaces doivent être découvertes et propres (absence de souillures) !

Par ailleurs, il faut fuir quelqu'un qui vous propose ces traitements pour "désinfecter" l'air.



qualiseb Mardi 29. Juillet 2008 1:37

Il me semble que pour toutes les étapes du ND, que se soit la détergence ou la désinfection, des surfaces sans souillures sont indispensables...j'entends également parler des bons résultats de l'H2O2, reste à attendre les publications...



MARDI 23 SEPTEMBRE 2008

INERIS - Rapport scientifique de l'INERIS 2006-2007
http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=3042
Au sommaire:
Qualité de l'air et climat : la modélisation des aérosols atmosphériques

INERIS - RApport scientifique de l'INERIS 2004-2005
http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=2426
Au sommaire:
Trois risques émergents : les perturbateurs endocriniens, les particules
atmosphériques et les champs électromatnétiques


Claire Paillot Vendredi 31. Octobre 2008 11:01

Lors de la mise en place de l'HACCP pour notre atelier de saumon fumé, nous n'avons pas pu insérer dans les prérequis la notion de l'air dans les ateliers, car nous ne connaissons ni la qualité de celui ci, ni s'il pourrait avoir un impact négatif sur nos produits.

Par mesure de sécurité, j'aurais voulu contrôler la qualité de notre air ambiant. Je pense que seules les levures et moisissures doivent être quantifiées. Je voulais utiliser la technique des boîtes de Pétrie ouverte à un endroit donné, pendant une durée déterminée (temps de travail, temps d'inactivité...).

Nos ateliers sont très humides et les moisissures apparaissent sur les joints.

Qu'elle procédure dois-je suivre ?

Dois je mettre des boîtes de Pétrie en dehors de la société pour savoir si l'air dans nos ateliers est le même qu'à l'extérieur ?

Est ce qu'un co-listier à déjà fait cette expérience, ou la fait régulièrement, qu'elles sont les mesures correctives à prendre en compte par la suite ?

Merci de m'éclairer et de me m'orienter pour cette procédure.



Albert AMGAR Vendredi 31. Octobre 2008 11:41

Quelques éléments :

Essayez d'aller vers le moins d'eau possible pendant les phases de nettoyage, pas d¹eau pas de vie ; l'humidité et la condensation sont les deux mamelles de la contamination croisée et malheureusement pas que pour les levure-moisissures mais hélas pour Listeria.

Un traitement d¹air adapté serait à prendre en compte pour éviter la stagnation de l¹eau et l¹apparition de moisissures sur les joints

Les boîtes de Petri ouvertes ne sont pas représentatives de la biocontamination aérienne mais de la biocontamination des surfaces



jourdan hugues Vendredi 31. Octobre 2008 11:59

Pour controler l'air ambiant il existe une méthode qui consiste à exposer une boite de pétrie dans un appareil qui ressemble à une caméra mais qui en fait est une turbine qui aspire de l'air.

Exemple chez Grosseron..

http://www.grosseron.com/prelevement-s65--prelevement-d-air-t762-tv1--preleveur-d-air-p787-pv1--sas-iaq-g3691.html

Technique utilisée dans les fromagerie pâtes fleuries pour contrôler les ambiances.



Pascal Rudeaux Vendredi 31. Octobre 2008 19:31

Tout d'abord je vais aller a l'encontre de certains principes préconisés par Mr Amgar (eviter usage de l'eau), pour une simple raison.

L'expérience m'a démontré qu'il n'en n'est pas forcément ainsi.

Tout d'abord je tiens a vous faire savoir que je parle en connaissance de cause.

J'ai été le moteur, dans deux usines de transformation de saumon et fumage, du control et de l'erradication de listéria monocytogenesis.

En chiffre pour la deuxieme usine (1200 analyses Listeria mensuel (de surface et de produit) avec 5 presences dans l'année)

Mais le sujet n'est pas Listeria.

Madame,

Le sujet que vous abordez est tres amples.

Je ne sais quel danger vous voulez controler.

un control d'ambience est possible sur :

Levure, moisisure ou bactéries

Mais pour cela il faut que vous sachiez:

- Dans votre industrie, vous aurez toujours une ambience humide ou sufisament humide pour permettre l'accroissement de microorganismes. Baisser le volume d'eau en production pourrait avoir un impact négatif pour le control de la contamination bacterienne comme Listeria (il ne suffit pas seulement de fermer le robinet d'eau).

-Vous pouvez utiliser deux techniques qui sont de la boite de petri ouverte (avec milieu sélectif) ou du systeme d'aspiration d'un volume d'air précis.

- l'objectif de votre prélevement est dans un premier temps, d'avoir une cartographie de contamination de votre usine. En fonction du lieux de prélevement la charge microbienne peut changer.

- la charge microbienne peut aussi changer en fonction de la saison, de l'heure, de l'activité ou de la structure d'une salle dans l'usine.

Je vous conseille donc d'effectuer dans un premier temps une cartographie de votre usine.

contamination en fonction du lieux ou de l'activité.

mettre en place des plans d'action et mesurer les résultats obtenus.

Vous pouvez avoir des impacts négatifs, par exemple, j'ai connu le cas d'un systéme d'evacuation des déchets de parage par succion (par le vide) situé en dessous d'une ligne. le control d'ambience a demontré une contamination d'ambience 1000 fois plus élevé que dans le reste de la salle.

autre point qui peut être critique: les systemes de ventilation dans les chambre froides positives.

Sinon pour vos problemes de moisisure aux plafonds, je ne connais pas vos hauteur de plafond, mais appliquer un desinfectant (anti moisisure) a une concentration de 10% sur vos plafonds et sans rincer une fois par semaine (we) est tres eficace.



Albert AMGAR Samedi 1. Novembre 2008 11:12

Je me permets de ne pas être d'accord avec vous, et ce n'est pas seulement une recommandation personnelle que je fais mais qui est admise par de nombreuses personnes, il faut minimiser impérativement les apports d'eau !

Maintenant si le sujet n'est pas Listeria, quel est-il ?



Pascal Rudeaux Samedi 1. Novembre 2008 14:12

Mr Amgar,

Dans le cas de cette personne, elle ne mentionne pas la raison Listéria pour effectuer son control ambiance de travail.

Sinon ce n'est pas toujours la majorité qui détiens la vérité.

Si l'on parle du monde de la pêche, il est impossible de travailler sans eau.

Maintenant je ne connais pas l'entreprise de cette Dame pour lui donner un conseil sur le problème Listeria, si problème elle a.





Claire Paillot Lundi 3. Novembre 2008 10:46

Bonjour Messieurs,

L'eau est présente lors de notre preocess, au moment du désarêtage et du déssalage.

Nous n'avons pas spécialement de problème avec Listéria Monocytogenes et c'est vraie que mon étude ne se dirigeait pas spécialement dans cette direction.

J'aimerais avoir une idée de l'ambiance dans laquelle nous travaillons.

L'air entrant dans les ateliers n'est pas filtré.

Dans notre étude HACCP, j'aurais besoin de pouvoir justifier que le flux : air est maîtrisé.

Après le nettoyage, nous avons toujours de l'humidité et les moisissures se développent très vite en particulier au niveau des joints, surtout ceux des fenêtres donnant à l'extérieur (formation de condensation).

Il y a un an, un système de soufflerie (froide) a été mis en place, dans certaine pièce, après le nettoyage, pour réduire l'humidité des salles (mais il y a toujours développement).

Nous n'avons pas de laboratoire interne, seulement une petite étuve.

Je fais régulièrement des contrôles de surface, et après un ou deux jours sans activité au salage, il y a régulièrement présence de moisissures.

J'aurais donc voulu pouvoir quantifier ce développement, et trouver des solutions pour faire disparaître ces microorganismes.

Merci de m'apporter des informations supplémentaires.



Pascal Rudeaux Lundi 3. Novembre 2008 13:47

vous avez deux problèmes.

1/ assurer que votre ambience de travail (air) est maitrisée

2/ aspect visuel des moisisures.

Commençons par la 2/

Les moisisures sont pour vous un control visuel de votre qualité de nettoyage Usine.

Si présence de moisisures (développement) présence ou risque de présence de bacteries (développement)

Résoudre le problème par les BPM.

Vous avez de la chance qu'il vous soit autorisé la condensation.(Services sanitaires)

Sinon prenez un cours d'entropie entalpie, choc thermique etc... pour comprendre mieux la relation chaud-froid et condensation.

Souffler de l'air froid n'enleve pas la condensation.

La solution est de travailler avec un air sec (plus sec que l'ambience de travail).

Sans aller dans le détail, plusieurs solutions s'offrent a vous sur le marché selon votre realité.

le point 1/

-Quels sont les conditions ambientales du point de captation de votre air de renouvellement? Analyses des dangers.

-Dans quel état sanitaire se trouvent vos conduits d'aération et systèmes de froid?

- Quels sont vos flux?

Le tout associé aux dangers définis par l'HACCP.

Et hop c'est partis un un petit tour dans la roue de Deming.



Hubert BAZIN Lundi 3. Novembre 2008 11:15

la présence d'eau dans les ateliers est toujours un allié pour les microorganismes, et la condensation sur les murs, sols, équipements métalliques après le nettoyage n'est parfois pas éliminée rapidement par une simple soufflerie. Il convient souvent d'utiliser un air sec. Il existe des technologies plus ou moins onéreuses pour cela, et je crois savoir que les systèmes Kathabar sont robustes et (relativement) bon marché . Si des colistiers peuvent le confirmer ?

Le système Kathabar fait passer l'air au contact d'une solution saline, ce qui non seulement le dessèche, mais diminue considérablement la charge bactérienne (par choc osmotique). www.dessica.fr/kathabar.html



CAZAUX Sandrine Vendredi 16. Janvier 2009 13:00

Responsable hygiène-qualité d'une biberonnerie de CHU réalisant 600 biberons par jour et une soixantaine de repas pour les enfants de 5 à 18 mois, je suis à la recherche de recommandations ou règlementations concernant la fréquence de nettoyage des grilles d'aération et de ventilation de locaux où sont préparés des aliments (cuisson, conditionnement, assemblage, reconstitution...) conservés de 24h au mimimum à 3 jours maximum entre 0 et + 3°C avant consommation par des patients fragilisés du fait de leurs pathologies.

Jusqu'à peu nous procédions à ce nettoyage tous les deux mois mais nous sommes "contraints" d'allonger cette fréquence à une fois par semestre.

Comment évaluer les risques ? Comment justifier de maintenir la fréquence actuelles ?

Je vous remercie pour vos précieux conseils



Cécile MARTIN Vendredi 16. Janvier 2009 15:35

Monter un dossier pour déterminer quels sont les dangers réels (biologique, chimique, physique) que l'on peut avoir au niveau des grilles d'aération et de ventilation.: microorganismes attendus et leurs caractéristiques , questionner les fabricants de systèmes d'aération, faire une synthèse sur les résultats d'analyse microbio qui ont été réalisés sur ces systèmes d'aération , questionner un biologiste, ...) Ce dossier vous permettra de déterminer un plan de nettoyage associé à un plan d'échantillonnage (si besoin) pour la maîtrise des dangers identifiés.

C'est comme cela que j'ai mené l'analyse des dangers de notre système HACCP à tous les niveaux de fabrication de notre entreprise. c'est la connaissance du dangers réel/étape que vous pourrez agir au mieux.



Hugues Plaideux Vendredi 16. Janvier 2009 21:08

Vaste programme...

Plutôt que d'attraper une méningite et de ruiner la Sécu avec un pareil dossier, faites un nettoyage complet au moins deux fois par mois. Cela économisera de l'argent pour acquérir matériel et produits de nettoyage et de désinfection.



souhila ama Vendredi 16. Janvier 2009 22:15

voir si une fréquence 1 fois par semestre permet d'atteindre les objectifs ( au minima une propreté visuels ).



Hubert BAZIN Vendredi 16. Janvier 2009 22:46

Plusieurs remarques à la lecture de votre message :

1) lorsque vous écrivez "nous sommes contraints", à quel genre de contrainte faites-vous allusion ?

2) Pour quelle raisons les biberons restent-ils au minimum 24 heures dans le local ?

3) que pense le CLIN de votre problème ?

4) n'existe-t-il pas des recommandations (HAS peut-être, nosobase peut-être, les canadiens ou les étasuniens peut-être) sur le sujet ?

5) Pour mémoire, le GBPH restauration demande un nettoyage et une désinfection des grilles des hottes chaque mois (page 208 de l'édition 2007). Et même si vos "consommateurs" sont plus fragiles que les clients d'un resto traditionnel, les hottes de cuisine sont certainement beaucoup plus grasses que vos grilles de ventilation.

Ensuite, pour répondre précisément, il faudrait avoir d'autres infos :

- comment votre local est-il agencé ?

- comment fonctionne la ventilation ?

- quel est l'état des grilles lorsque vous les nettoyez ?

- avez-vous déjà fait faire des prélèvements sur les grilles avant nettoyage ? quels étaient les résultats ?

- d'autres produits sont-ils préparés dans le local ?

- etc.

Un des problèmes que vous risquez de rencontrer (mais ce n'est pas certain) en allongeant la durée entre 2 nettoyages, c'est que le nettoyage sera plus difficile, donc plus long et plus coûteux. C'est un argument comptable qui peut se tenir face à un gestionnaire.

Sauf erreur, je crois me souvenir que, parmi les CHU français, c'est celui de Toulouse qui dispose du plus petit ratio budget/patients. Alors, que l'on y soit à la recherche de pognon dans tous les coins, ce n'est peut-être pas si étonnant que cela. Mais il est possible aussi que je me trompe sur la nature de votre "contrainte".

Un autre angle d'attaque pourrait être la médiatisation des conséquences d'une Infection Associée aux Soins (nouvelle dénomination "officielle" des Infections Nosocomiales - dont on devrait donc ne plus parler prochainement). Les journalistes ont déniché les statistiques du Ministère de la Santé, et la médiatisation d'un problème sur un nouveau-né sera très probablement féroce.

Mais si on lit ça http://www.cclinparisnord.org/Guides/alimenourrisson.pdf , on y voit page 20 : nettoyage des grilles de gaines de ventilation : annuel.

Et si c'est le C. CLIN Paris-Nord qui le dit ...



SES Samedi 17. Janvier 2009 14:58

Juste une petite remarque concernant le C. CLIN Paris-Nord,

On a remarqué qu'il donnait beaucoup de "conseils" ou "préconisations" mais pourquoi ne sont-ils/elles pas toujours respecté(e)s ?

Si quelqu'un pouvait répondre à ma question...



Gilles TIXIER Dimanche 18. Janvier 2009 9:15

Vous pouvez aussi vous appuyer sur la réglementation, non pas relative à l'hygiène, mais à la sécurité incendie :

ARTICLE GC 21 : ENTRETIEN ( ARRETE DU 10 OCTOBRE 2005 )

§ 1. Les appareils de cuisson et de remise en température doivent être entretenus régulièrement et maintenus en bon état de fonctionnement.

Tous les appareils et leurs accessoires doivent être livrés accompagnés d¹une notice rédigée en langue française par le fabricant et fournie par l¹installateur à l¹exploitant de l¹établissement. Cette notice doit contenir explicitement, outre les consignes d¹installation et d¹entretien courant, la liste des vérifications nécessaires à un bon fonctionnement de l¹appareil ou du système.

§ 2. Au moins une fois par an, il doit être procédé au ramonage des conduits d¹évacuation et à la vérification de leur vacuité.

Pendant les périodes d¹activité, les appareils de cuisson et de remise en température, le circuit d¹extraction d¹air vicié, de buées et de graisses, y compris les ventilateurs et récupérateurs de chaleur éventuels, doivent être nettoyés chaque fois qu¹il est nécessaire. Les filtres doivent être nettoyés ou remplacés aussi souvent que nécessaire et, en tout cas, au minimum une fois par semaine.

§ 3. Un livret d¹entretien sur lequel l¹exploitant est tenu de noter les dates des vérifications et des opérations d¹entretien effectuées sur les installations et appareils visés aux § 1 et 2 ci-dessus doit être annexé au registre de sécurité de l¹établissement.

------

Accès par le site http://www.preventionniste.com/

Par le chemin suivant :

I - LA SECURITE INCENDIE DANS LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLICLIVRE 2 :

DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ETABLISSEMENTS DES QUATRE PREMIERES CATEGORIE

TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES

CHAPITRE 10 : INSTALLATION D'APPAREILS DE CUISSON DESTINES A LA RESTAURATION

SECTION 7 : ENTRETIEN ET VERIFICATIONS

ARTICLE GC 21 : ENTRETIEN ( ARRETE DU 10 OCTOBRE 2005 )



MERCREDI 17 JUIN 2009

INVS - Surveillance en santé environnementale : pourquoi et comment ?
Colloque organisé par l’Institut de veille sanitaire
22 juin 2009
Ministère de la Santé et des Sports
Salle Laroque, Paris
Résumés des communications orales
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=agenda/colloque_surveillance_dse_2009/index.htm
Programme de surveillance air et santé : dix ans de surveillance des risques sanitaires liés à la pollution atmosphérique urbaine



Olivier CERF Mercredi 3. Mars 2010 15:45

Le 1 mars 2010 17:05, <A.SELMANE> a écrit :

bonjour,

désirant suire la qualité microbiologiques de l'air ambiant, pouver vous me

dire est ce qu'il y'a des normes de qualité microbiologiques appliquées à

l'industrie agroalimentaire sinon comment peut on juger la qualité de l'air

en absence de normes

merci

Il n'y a pas de norme à ma connaissance. Au moyen d'un collecteur d'air conçu pour le dénombrement des bactéries aéroportées, vous pouvez faire des mesures dans les locaux dont vous avez la responsabilité. En rapprochant les résultats de ceux qui décrivent la qualité microbiologique des produits fabriqués, vous pourrez fixer des valeurs limites pour la contamination de l'air.

Laisser un boîte de Petri ouverte ne renseigne pas sur la microflore par mètre cube d'air, mais sur la microflore qui tombe sur la boîte pendant qu'elle est ouverte. C'est une information intéressante, mais il ne faut pas la confondre avec la précédente.



Constant Depièreux Mercredi 3. Mars 2010 16:01

Un point de départ pour vos recherches :

http://www.food-info.net/uk/eng/docs/doc30.pdf Guidelines on air handling in the food industry



A.SELMANE Mercredi 3. Mars 2010 17:15

Effectivement j'ai effectuer des analyses par les deux méthodes, une différence notable dans les résultats, celle du biocollecteur donne 5 à 10 fois plus d'UFC.

En faisant des analyses sur une periode donnée je trouve qu'il y'a une augmentation de la charge en levure et moisissures aprés une certaine date,

Autre problème : l'arrét et le redemarrage de système de climatisation augmente la charge microbienne du produit fini?



Constant Depièreux Mercredi 3. Mars 2010 17:39

Pas directement lié aux particules viables, mais une référence utile néanmoins :

:* http://www.set3.com/papers/209e.pdf FEDERAL STANDARD 209E Airborne Particulate Cleanliness Classes in Cleanrooms and Clean Zones

La norme précédente a été décommandée et remplacée par le document suivant qui ne devrait théoriquement pas être librement accessible et donc que je vous invite à ne pas reproduire :

http://www.qpsllc.com/References/ISO14644.pdf

La norme officielle comprend également une seconde partie ISO14644-2



Hubert BAZIN Mercredi 3. Mars 2010 18:47

bonsoir la norme ISO 14644 comprend même 8 parties !

- 1 : classification de la propreté de l'air

- 2 : spécification pour les essais et la surveillance en vue de démontrer la conformité avec l'ISO 14644-1

- 3 : méthodes d'essai

- 4 : conception, construction et mise en fonctionnement

- 5 : Exploitation

- 6 : Vocabulaire

- 7 : Dispositifs séparatifs

- 8 : Classification de la contamination moléculaire aéroportée.

Joli document...





Hubert BAZIN Mercredi 12. Mai 2010 9:03

je relaye ici une question qui m'a été posée :

quelles précautions prendre lorsque l'on installe un climatiseur dans une salle d'ensemencement microbio ? existe-t-il des limitations réglementaires ou dans les "bonnes pratiques" ?

merci d'avance

DPETIT Mercredi 12. Mai 2010 9:23

il me semble que dans la norme 7218, on ne parle pas de climatisation de façon explicite.

"il est recommandé que la température ambiante (comprise entre 18 et 27°C) et la qualité de l'air (teneur en micro organismes, taux d'empoussièrement) soient compatibles avec la conduite des essais. A cet effet, il est recommandé d'installer un système de ventilation à filtre pour l'air aspiré et évacué."

je n'ai rien trouvé d'autre

mais il y a aussi le bon sens : le flux ne doit pas être dirigé sur les postes d'ensemencement

Dans tous les cas, il faut entretenir les systèmes et prouver qu'ils ne sont pas source de contaminations par exposition de boite de pétri ouverte contenant un milieu gélosé de type PCA ou sélectif si on recherche qqc en particulier



MERCREDI 19 MAI 2010

PROCESS 18/05/10 Qualité - Comment distribuer l'air de façon hygiénique
http://www.processalimentaire.com/Qualite/Comment-distribuer-l-air-de-facon-hygienique
(source Gilles TIXIER)



JEUDI 17 JUIN 2010

BE Norvège 94  >>  14/06/2010 Sciences de l'Environnement - Effet cancérigène soupçonné des fumées de cuisine
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63666.htm


JEUDI 12 AOUT 2010

JURISTES ENVIRONNEMENT 25/06/08 La surveillance de la qualité de l'air intérieur : dispositifs de prévention et de contrôle

  ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

FIN DU DOCUMENT

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE